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Nous (notre société) sommes les assassins de Dieu, selon le cardinal Sarah

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Message par Rémi Sam 11 Avr 2015 - 20:16



"Dieu ou rien", entretien avec le cardinal Robert Sarah (1/2)
Le génie du christianisme et le génie de l'Afrique

Rome, 9 avril 2015 (Zenit.org) Anne Kurian | 563 clics

« Dieu ou rien » : c'est le titre du livre d'entretien sur la foi publié (aux Ed. Fayard) par le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Il invite notamment l'Occident à « réveiller le génie du christianisme », comme il l'explique dans cet entretien avec Zenit.

Le cardinal raconte la genèse de son livre : « Je n’avais pas du tout pensé écrire un livre maintenant... un jour M. Nicolas Diat est passé chez moi pour échanger quelques idées sur différentes questions et il m’a proposé d’écrire un livre sur ma vie. J’ai répondu qu'elle ne présentait aucun intérêt – il y a tellement de vies plus belles et plus riches que la mienne ! – mais, ai-je ajouté, nous pourrions éventuellement aborder certaines questions actuelles de l’Église, de la société et de notre monde de plus en plus globalisé, dans un entretien. On a donc commencé par les trois premiers chapitres qui relatent mon expérience personnelle, vécue dans un contexte socio-politique particulièrement difficile : celui de la révolution en Guinée avec Sékou Touré, les rapports entre l’Eglise et l’Etat guinéen extrêmement tendus qui ont conduit à l’expulsion du premier Archevêque de Conakry, Mgr. G. de Milleville, l’arrestation et l’emprisonnement du deuxième Archevêque de Conakry, Mgr. R.M. Tchidimbo, et les 26 années de dictature et de persécution… et c'est ainsi qu'on a entamé ce dialogue. »

Il explique le choix du titre, « Dieu ou rien » : « Je pense que ce que nous vivons aujourd’hui, surtout en Occident, vient du fait qu’on a abandonné Dieu pour donner de l’importance à des 'riens'. Certes l’économie, la politique, la science, la technologie et les grands progrès sur le plan de la santé et des communications, ne sont pas des 'riens', mais par rapport à Dieu ce sont véritablement des riens. Le drame d'aujourd’hui, c’est cette éclipse, cette absence de Dieu dans le monde politique, économique, culturel... Ce titre est donc un appel à regarder du côté de Dieu, car sans Dieu, l’humanité est perdue : l’homme ne sait plus qui il est ni où il va.

Par « Dieu ou rien », je voudrais parvenir à replacer Dieu au centre de nos pensées, au centre de notre agir, au centre de notre vie, à la seule place qu’il doit occuper. Afin que notre cheminement de chrétiens puisse graviter autour de ce Roc et de cette ferme assurance de notre Foi. »

Se retournant sur ses 14 ans de service au Saint-Siège, depuis 2001, le cardinal se réjouit « d’avoir expérimenté ce qu’est la nature profonde de l’Église » qui s’exprime dans une triple tâche : « L’Église est d’abord missionnaire et j’ai été privilégié d’avoir été au service de Propaganda Fide pendant neuf ans, œuvrant avec grande joie pour la promotion de la mission, comme secrétaire de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples.

L’Église est faite pour le service de la charité, pour la diakonia de la charité. Car le cœur du message évangélique est l’Amour. Et pendant quatre ans j’ai été un témoin privilégié des misères, des souffrances et des tragédies de la guerre et des catastrophes naturelles, mais j’ai aussi eu l’honneur et le privilège de représenter l’Eglise et d’être comme l’expression concrète de l’Amour, de la compassion et de la proximité de Dieu auprès de ceux qui souffrent et sont éprouvés par la dureté de la vie, la maladie, la guerre, les désastres naturels et par toutes sortes de misères physiques et morales.

Enfin, l’Église est faite pour célébrer la liturgie et les sacrements. Sa mission est d’adorer Dieu. Sa tâche est donc triple : elle est missionnaire (kerygma), elle célèbre les louanges du Seigneur et les mystères de notre salut (leiturgia) et elle témoigne la charité (diaconia) et porte l’Amour de Dieu à tout homme ». Je me réjouis d’avoir eu la grâce de connaître de l’intérieur la nature profonde de l’Eglise et de m’y être impliqué en sa triple tâche missionnaire.

Réveiller le génie du christianisme

Dans son ouvrage, le cardinal évoque le « génie du christianisme » : « Ce génie, confie-t-il, je l’ai retrouvé dans les manifestations répétées de millions et de millions de Français qui ont exprimé leur opposition à la loi Taubira et se sont organisés en armée sans armes, ni stratégie de combat, pour résister dans la prière silencieuse contre toute démolition planifiée du mariage et de la famille. »

Ces Français ont « manifesté qu’il y a une Révélation, qu’il y a un christianisme... ces manifestations à Paris et dans d’autres villes de France étaient l’expression la plus concrète, la plus visible, de cette richesse que le christianisme a toujours apporté à l’Europe occidentale et notamment à la culture française. Ils ont montré que l’institution du mariage est établie par Dieu lui-même. Elle est donc d’origine divine et l’homme ne peut ni ne doit la démolir. La famille transcende le pouvoir politique dans le sens où elle le précède et doit être respectée comme institution et cellule de base de la société. »

« Il faut donc défendre avec la plus grande énergie le mariage qui est une Alliance d’Amour entre un homme et une femme en vue de la procréation. La famille est caractérisée par l’indivisible unité de la communion conjugale, la communion indissoluble et la sollicitude pour les enfants, dès avant leur naissance, dès les premiers moments de leur conception et ensuite au cours de leur enfance et de leur adolescence. Il serait illogique, injuste, et même gravement destructeur de vouloir éduquer des enfants dans un contexte d’homosexualité étant donné que cette tendance particulière se présente comme un inachèvement tragique et une perversion sans nom de l’identité sexuelle. L’enfant a besoin de l’apport d’un homme et d’une femme dans son éducation pour se développer en vérité. Faire vivre un enfant et l’éduquer dans un contexte d’homosexualité, c’est le démolir et l’abimer irréparablement. C’est un crime contre l’humanité, c’est pourquoi les chrétiens et les disciples du Christ doivent réveiller leur Foi, se réveiller aux valeurs immortelles et retrouver le génie du christianisme. »

Le cardinal exhorte les Français à « réveiller ce génie » et à « manifester la richesse du christianisme dont le monde ne peut pas se dispenser » : « il faut continuer à manifester et à faire entendre la voix de Dieu comme vous avez essayé de le faire pendant ces derniers mois » car « les valeurs fondées sur le christianisme », tels la famille et le mariage entre un homme et une femme ne peuvent être « bafouées » sans danger pour la société.

Pour réveiller le génie du christianisme, les chrétiens sont soutenus par l’Église « Mater et magistra », « Mère et éducatrice ». « Son rôle est vraiment essentiel », parce qu’elle « éclaire et éduque les consciences, elle illumine l’intelligence, elle fortifie et rassure les cœurs », insiste le cardinal qui souhaite que l’Église « ne soit pas un lieu qui provoque le doute, l’incertitude, la confusion, ou qui déstabilise… Qu’elle joue son rôle de mère et d’enseignante ». Celle qui conduit vers Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie : Jésus Christ.

« Cela n'est possible que si elle reste fidèlement unie à Dieu, nourrie de sa Parole et éclairée par la clarté du Soleil divin. Car l’Eglise est exactement comme la lune. La lune ne possède pas de lumière propre. Elle est opaque, obscure, sans lumière. Elle ne brille que si elle reflète la lumière du soleil. Ainsi en est-il de l’Eglise : elle est sans lumière, elle est obscure, elle est opaque. Elle devient lumière des peuples lorsque la clarté du Christ resplendit sur le visage de l’Eglise (LG n.1).

Les richesses de l’Afrique pour le monde

L'Afrique aussi apporte des « richesses » à l'Occident, poursuit le cardinal guinéen.

L’Afrique a un profond sens religieux. Le sens du sacré, le sens de la présence de Dieu dans la vie des hommes, le sens du transcendant. La réalité du péché et du mal, sous leurs formes individuelles et sociales, est très présent dans la conscience du peuple africain. D’où le besoin de purification et d’expiation, pour jouir de la proximité paternelle de Dieu, de son attention bienveillante.

Dieu est intensément présent dans notre vie. C’est lui qui nous fait exister et nous donne toute l’énergie vitale. Ce lien entre Dieu et l’homme est en train de disparaître dans le monde occidental où Dieu est mort. Nous sommes les assassins de Dieu. Dieu est désormais enterré. Les églises sont devenues les tombeaux, les caveaux de Dieu, comme dit Nietzsche. Et donc beaucoup d’occidentaux ont cessé de fréquenter les Eglises pour éviter de sentir la putréfaction de Dieu.

Dans la tradition et la culture africaines, la famille a une place centrale. La famille composée d’un homme et d’une femme est ouverte à la vie. Comme on dit en Afrique : l’homme n’est rien sans la femme, la femme n’est rien sans l’homme, et les deux ne sont rien sans un troisième élément qu’est l’enfant. L’Africain aime les enfants, qui sont accueillis joyeusement comme un don précieux de Dieu. « Les Africains respectent la vie qui est conçue et qui naît. Ils apprécient la vie et rejettent l’idée qu’elle puisse être supprimée, même quand de soi-disant civilisations progressistes les conduisent dans cette voie » proclamait saint Jean-Paul II dans son homélie du premier Synode africain du 10 avril 1994.

En Afrique, il y a un grand respect pour la vie jusqu’à son terme naturel, et au sein de la famille, les anciens, les parents et grands-parents ont une place primordiale. De fait, la vie communautaire dans les sociétés africaines est une expression de la famille élargie. Et comme disait encore saint Jean-Paul II : il faut souhaiter que l’Afrique préserve toujours ce précieux héritage culturel et qu’elle ne succombe jamais à la tentation de l’individualisme, si étranger à ses meilleures traditions.

Autre valeur : « la capacité qu’a l’Africain de souffrir : nous n'avons peut-être rien, nous souffrons beaucoup de maladies et d’épidémies, mais nous sommes toujours souriants, nous dansons, nous chantons, nous sommes heureux parce que la souffrance fait partie de l’existence humaine ». Le cardinal souligne « la distinction entre pauvreté et misère » : « la pauvreté est une richesse » car « celui qui est pauvre sait qu’il doit compter sur d’autres pour s’épanouir et être heureux, qu'il a besoin de l’autre pour grandir et pour se développer harmonieusement. Un riche n’a souvent besoin de personne, pas même de Dieu ». Gaudium et Spes déclare : « L’esprit de pauvreté et de charité est, en effet, la gloire et le signe de l’Eglise du Christ ! ».

« La richesse ultime, ajoute-t-il, c’est cette ouverture de l’Afrique à l’Évangile, de sorte que le pape Paul VI, en 1969, avait dit : 'La nouvelle patrie du Christ est l’Afrique' ». En 1900, l'Afrique comptait 2 millions de catholiques, aujourd’hui 187 millions. « Le poumon spirituel de l’humanité, c’est l’Afrique », a dit aussi Benoît XVI. Pour le cardinal, « c’est peut-être l’Africain qui va aider le monde à renouer des rapports d’amitié et de confiance avec le Divin, avec le transcendant », car il « ne peut pas vivre sans Dieu ».

"Dieu ou rien", entretien avec le cardinal Robert Sarah (2/2)
Le dialogue avec l'islam et la Miséricorde divine


« Dieu ou rien » : c'est le titre du livre d'entretien sur la foi publié (aux Ed. Fayard) par le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Il invite notamment l'Occident à « réveiller le génie du christianisme », comme il l'explique dans cet entretien avec Zenit dont voici le second volet. Après avoir évoqué le "génie du christianisme" et en quelque sorte le "génie de l'Afrique" dans le premier volet, le cardinal Sarah explique ici l'importance du dialogue avec l'islam et il offre quelques répère pour l'Année sainte extraordinaire de la Miséricorde divine.

Le dialogue avec l’islam est possible

Le cardinal Sarah évoque en particulier les relations entre christianisme et islam en Afrique : « Jusqu’à ces derniers temps, les chrétiens et les musulmans vivaient en parfaite harmonie. Par exemple au Sénégal, qui compte 95% de musulmans, ou en Guinée, où vivent 73% de musulmans et à peine 4 % de chrétiens, nous n’avons jamais été confrontés à un conflit opposant chrétiens et musulmans. A la cathédrale Sainte Marie de Conakry, à Noël, autant de chrétiens que de musulmans affluent en grande nombre pour entendre le message d'un Dieu qui s’approche des hommes parce qu’il les aime. Le fanatisme, avec les fleuves de sang qu’il fait couler et la violence barbare qu’il déploie, est venu très tardivement, dans les années 75, après que certains Africains aient été formés dans des universités islamiques en Arabie saoudite ou en Libye, ou ailleurs. Des luttes religieuses et des massacres ont rarement vu le jour en Afrique. Ce qui se passe aujourd’hui, au nom de l’Islam, est de la pure barbarie perpétrée par des barbares sans Dieu, sans Foi ni loi ».

Mais il exprime sa conviction que « le dialogue est toujours possible » : « On a vécu dans une grande harmonie, et surtout chrétiens et musulmans se stimulent mutuellement dans la fidélité à la prière. Par exemple quand un chrétien entend le muezzin à 4 h du matin, il est interpellé et stimulé à donner, lui aussi, le Primat à Dieu et à la prière. Et nous, à notre tour, nous stimulons les musulmans à vivre une prière qui ne soit pas seulement un acte extérieur ou rituel mais une relation personnelle et intime avec Dieu qui compromet ma vie, ma vie professionnelle, familiale, toute mon existence et tout mon être. La prière devient alors une harmonie parfaite de l’esprit et du corps, baignant tous deux dans la clarté de la lumière divine ».

Si le dialogue est difficile « sur le plan théologique », le cardinal préconise de privilégier « le plan pratique, le plan social, une étroite collaboration pour la défense de la vie, de la dignité de la personne humaine, de la religion dans le monde, de la famille. Dans certains domaines de l’existence humaine nous sommes proches des musulmans et je crois que c’est à ce niveau-là qu’on peut insister en vue d’une meilleure connaissance mutuelle et d’un combat commun en faveur des valeurs humaines fondamentales. Mais il faut que le dialogue soit éclairé, sincère, ouvert, respectueux, qu’il ne soit pas ingénu ni dépourvu de contenu. Il doit être mené sans dissimulation ni fermeture, dans la vérité, l’humilité et la loyauté ».

Il diagnostique en Occident un « manque de transmission des valeurs et de l’héritage chrétien » conduisant notamment de jeunes européens à rejoindre les djihadistes au Moyen-Orient : « Aujourd’hui on ne communique plus l’héritage qui a façonné notre culture, notre civilisation, à nos enfants. Tout est centré sur la technologie, sur la réussite humaine, politique et économique, mais les valeurs humaines, chrétiennes, religieuses, morales, sont absolument ignorées ou négligées. »

Mais accuser les religions d'être à l'origine de la violence, « c’est une mauvaise analyse », estime-t-il : « Ceux qui combattent, tuent et terrorisent au nom de Dieu, ce ne sont pas des croyants, ils combattent au nom d’une idole qu’ils ont créée eux-mêmes, une idole à laquelle ils attribuent leurs idées, leurs ambitions politiques ou économiques... Ils utilisent Dieu et la religion pour combattre, tuer, humilier, violer, mais ils combattent surtout pour leurs idéologies ».

La miséricorde, mission de l’Église

Enfin, le cardinal salue l'Année Sainte de la Miséricorde annoncée par le pape François le 13 mars dernier : « Cette Année de la Miséricorde réveille l’Église à sa mission. Dieu nous a envoyés pour manifester sa miséricorde, son amour à toute la création. La mission de l’Eglise, c’est de prêcher la conversion et révéler l’Amour et la miséricorde à tous les hommes ».

Cependant il ne s’agit pas de « miséricorde à l’eau de rose » : « Détrompons-nous : cette année jubilaire ne se contente pas de nous maintenir dans une nonchalance paresseuse et une fausse idée d’un Dieu miséricordieux qui pardonne mais n’exige rien de notre part. Oui, Dieu pardonne lorsque notre cœur entend son appel à la conversion, lorsque nous accueillons sa Parole et que l’Evangile nous transforme progressivement mais radicalement. On ne met pas le vin nouveau de la miséricorde divine dans des vieilles outres. Si nous combattons énergiquement et véritablement contre nos péchés, si nous abandonnons le mal, Dieu nous inonde d’Amour et de pardon ». Peut-on se vêtir d’une robe de soie lorsqu’on patauge dans la boue et qu’on ne montre aucun désir d’en sortir ?

Il souligne que le pape François poursuit l'apostolat de la miséricorde de ses prédécesseurs : « Je pense qu’à travers les souffrances de Benoît XVI comme celles de Jean-Paul II, l’Église a connu une grande expansion, un grand rayonnement, qui n’est rien d’autre que l’amour de Dieu qui touche les hommes, et les atteint pour les régénérer. »

Le cardinal rappelle que c'est Jean-Paul II qui a institué le Dimanche de la Miséricorde, dans l'octave de Pâques : le saint pape « a connu ce qu’est la miséricorde parce qu’il a vécu le communisme et la persécution, et que son corps a été traversé par une souffrance énorme, qu'il a expérimentée jusqu’à la dernière minute lorsqu’il ne pouvait même pas dire un mot. Dans la souffrance extrême, sa crucifixion physique, Jean-Paul a vécu et touché de ses mains la miséricorde divine ». La miséricorde n’est pas un discours, mais une expérience des exigences de l’Amour divin tel qu’il s’exprime au sommet de la Croix.

C’est en effet « à travers la misère de la souffrance », en union avec celle du Christ, que l'homme peut « goûter ce qu’est la vraie miséricorde de Dieu ». « Nous ne pouvons pas rester dans notre nonchalance, dans notre péché pour dire que Dieu est miséricorde. Il faut participer à sa croix, à sa souffrance. C’est dans la conversion et l’adhésion aux exigences de l’Evangile que l’on goûte véritablement la présence paternelle de Dieu dans notre vie. Alors on accueillera mieux sa miséricorde qui est régénératrice, qui nous divinise – parce que la miséricorde nous porte à Dieu – nous assimile à Dieu et nous rend, comme Lui, capables de pardonner, de porter les souffrances des autres, de vivre avec les autres pour soulager leurs souffrances », conclut-il.

Avec Constance Roques

Propos recueillis par Anita Bourdin
(10 avril 2015) © Innovative Media Inc

http://www.zenit.org/fr/articles/dieu-ou-rien-entretien-avec-le-cardinal-robert-sarah-1-2
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