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Consécration aux Cœurs de Jésus et de Marie chaque mois à une date mariale jusqu’en 2017.

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Message par Rémi Dim 10 Jan 2016 - 19:25

Bonne initiative et j'espère que les catholiques français la feront en grand nombre.

Moi je l'ai fais plusieurs fois pour moi, ma famille, mon village, ma province, mon pays et aussi pour la France.


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Message par Titi Lun 18 Jan 2016 - 16:58

En 1944, les villages de Saint Côme de Fresné, Asnelles et Meuvaines, situés à quelques kilomètres d’Arromanches, un des cinq ports choisis par les alliés pour le débarquement, demandèrent avec insistance à leur curé de consacrer les trois villages à la Sainte Vierge. Le curé reporta sans cesse. L’avant-veille du débarquement, il finit par accepter de le faire. Les trois villages furent consacrés à la Vierge Marie au cours d’une cérémonie publique devant la statue du village d’Asnelles. Au matin du débarquement, une brigade anglaise débarqua sur les plages situées juste en face des villages qui furent libérés à midi. Malgré de rudes combats, aucun villageois ne fut touché. Une seule personne décéda : elle avait quitté son village une semaine avant la consécration ! (Nous tenons cette histoire directement d’un descendant d’une famille de ce village.)

http://www.fatima100.fr/fr/publications/lettres-de-liaison-format-web/94-lettre-de-liaison-n-18-27-decembre-2015
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Message par Titi Lun 18 Jan 2016 - 17:02

[...]rien ne nous empêche de demander à notre curé de consacrer notre paroisse. Une telle consécration est d’autant plus recommandée que la toute première demande du Ciel concernant la dévotion au Cœur Immaculé de Marie fut justement pour demander la consécration d’une paroisse, celle de Notre-Dame des Victoires.

Située en plein cœur de Paris, cette paroisse avait été ravagée par la Révolution : sur les 40 000 âmes qu’elle comprenait, 40 personnes seulement allaient à la messe le dimanche. En 1836, après 4 ans d’efforts pour redresser la situation, le curé de la paroisse, l’abbé Desgenettes, se désespérait du peu de résultats obtenus. Le 3 décembre, un premier samedi du mois, en disant sa messe, il entendit plusieurs fois une voix intérieure lui dire : « Consacre ta paroisse au Cœur Immaculé de Marie ». D’abord surpris, il ne voulut pas croire à la réalité de la chose. Mais après réflexion, il décida de passer à l’acte, se disant que si cela ne faisait pas de bien, cela ne pouvait faire aucun mal. De retour chez lui, il composa les statuts d'une association du Saint et Immaculé Cœur de Marie pour la conversion des pécheurs. Les membres de cette association s’engageaient à assister à la messe et à prier pour la conversion de pécheurs chaque 1er samedi du mois.
Craignant cependant d’avoir été victime d’une illusion, il demanda à la Sainte Vierge de bien vouloir lui donner un signe qu'elle était bien à l’origine de cette inspiration et acceptait cette association. Le samedi suivant, l’évêque de Paris, Monseigneur de Quelen, en approuva les statuts et donna son accord pour commencer dès le lendemain les exercices de piété proposés. Ce jour-là, l’abbé Desgenettes annonça en chaire aux dix fidèles qui assistaient à la grand-messe que le soir il célébrerait un office de dévotion au Cœur Immaculé de Marie. Dès cet instant, une pluie de grâces commença à inonder la paroisse. À la fin de la messe, deux pères de famille demandèrent à se confesser. Le soir, entre 400 et 500 personnes assistèrent à l’office annoncé le matin. Jamais, l’abbé Desgenettes n’avait vu une telle affluence dans l'église.

Ce premier événement fut suivi par une série ininterrompue de signes. Le lendemain, l’abbé Desgenettes rendit visite à M. de Joly, dernier garde des Sceaux de Louis XVI, qui était à l’article de la mort et refusait catégoriquement le secours des sacrements. Ce jour-là, il accepta de recevoir son curé. Et après quelques instants de conversation, il demanda à se confesser et mourut saintement quatre mois plus tard.
Quelques jours après, le 12 janvier 1837, l’abbé Desgenettes procéda à l’ouverture des registres de l’association. Dix jours plus tard, il y avait 214 inscrits. L’année suivante, l’association fut érigée par Grégoire XVI en archiconfrérie universelle. Cinq ans après sa création, elle comptait deux millions de membres et mille neuf cents paroisses affiliées. Et en 1848, Notre-Dame des Victoires était l’église la plus fréquentée de Paris. Depuis, nombreux sont ceux qui y obtinrent des grâces : Alphonse de Ratisbonne, le père Libermann qui y découvrit sa vocation et y dit sa première messe, Dom Bosco, sainte Thérèse de Lisieux, ...


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Message par Titi Lun 18 Jan 2016 - 17:06

Certains reprocheront à ces exemples d’être anciens. En voici un qui s’est passé il y a moins de 10 ans.
Il s’agit de la guérison miraculeuse d’une petite fille de 13 mois, Bertille, 8ème enfant d’une famille du nord de la France dont les parents s’étaient consacrés au Cœur Immaculé de Marie le jour de leur mariage. Cet exemple est particulièrement probant, car la guérison en question a été obtenue suite à des prières faites explicitement et essentiellement au Cœur Immaculé de Marie. Voici un résumé des faits.

Au cours de la nuit du 25 mars 2008, Bertille se mit à vomir. Au petit jour, ses lèvres se mirent à bleuir. Les secours furent appelés et elle fut admise aux urgences pédiatriques où elle fit un arrêt cardiaque. Elle fut récupérée in extremis, mais son état inspirait la plus vive inquiétude aux urgentistes qui diagnostiquèrent une "cardio myopathie dilatée à paroi mince". Le curé de la paroisse, mis au courant, put arriver au chevet de la petite malade et lui administrer le sacrement de confirmation, alors que ses parents étaient cantonnés en salle d'attente sans aucune nouvelle.
Le soir, Bertille vivait toujours, mais son cœur était presque complètement détruit. Elle fut mise sous perfusion et assistance respiratoire. Malgré cela, ses organes (reins, foie, cerveau) s’arrêtèrent spontanément pour soulager le cœur et Bertille sombra dans le coma. Elle semblait perdue.

Une chaîne de prières fut tout de suite lancée. Par internet, elle tourna dans le monde entier : Vietnam, Amériques du Sud et du Nord, Chine, Maghreb. À tous, il était demandé que soit invoqué exclusivement le Cœur Immaculé de Marie. Bertille resta un mois entre la vie et la mort, en réanimation. On tenta alors de supprimer l’assistance respiratoire, opération très délicate qui malgré tout réussit à la deuxième tentative. Elle put enfin sortir du service de réanimation et se retrouva en pédiatrie intensive, avec un traitement cardiaque très lourd. Une greffe de cœur était exclue, car elle était trop petite. Malgré cette amélioration, elle n'était pas tirée d'affaire. Son cœur était pratiquement perdu, et le cardiologue était très pessimiste.

Au bout d’un mois, Bertille put commencer à sortir de l’hôpital. Le mois de juin passa avec de chaudes alertes et finalement, Bertille dut retourner aux urgences pédiatriques.
Début juillet, Bertille put à nouveau sortir de l’hôpital, toujours avec un traitement très lourd. Le samedi suivant qui était un premier samedi du mois, la famille se rendit à Pontmain pour accomplir les dévotions réparatrices demandées par la Sainte Vierge à Fatima. Ce jour-là, il se passa visiblement quelque chose, car le reste du mois juillet se passa tranquillement, sans aucune alerte.
Début août, lors d’une consultation, le cardio pédiatre ausculta Bertille par échographie, pendant un temps interminable, en fronçant les sourcils et en marmonnant. Les pauvres parents redoutaient le pire. Puis le médecin dit : « On arrête tout traitement, le cœur est parfaitement normal ». « Comment ça on arrête tout ? La digoxyne, dont vous nous aviez dit que même en cas d'amélioration, elle devrait en prendre à vie ? » « On arrête tout ». Bertille était sauvée et totalement guérie ! À ce jour, il n’y a plus aucune séquelle, dans aucun organe.

Un très grand nombre de personnes ont prié pour Bertille. Certaines proposaient l’intercession de saints et mystiques divers et variés. Mais la famille a toujours demandé, parfois fermement, des prières uniquement au Cœur Immaculé de Marie. Aussi peut-on affirmer que cette guérison a été obtenue par le Cœur Immaculé de Marie, et par Lui seul. Et Notre-Dame choisit un premier samedi du mois pour guérir Bertille.

http://www.fatima100.fr/fr/publications/lettres-de-liaison-format-web/97-lettre-de-liaison-n-19-13-janvier-2016
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Message par Vonnette Mer 20 Jan 2016 - 11:55

Je vous remercie, je me suis inscrite pour le 11 février, qui est la prochaine date mais cela tombe bien, ayant une affection particulière pour Notre-Dame de Lourdes.
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Message par Titi Lun 15 Fév 2016 - 13:27


La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

La grande révélation de Fatima est que nous devons prier et nous sacrifier sans cesse pour la conversion des pécheurs. L’essentiel du message peut se résumer dans cette phrase de Notre-Dame le 19 août 1917, lors de la quatrième apparition : « Beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles». Depuis les révélations de l’Ange en 1916, jusqu’aux apparitions de Notre-Seigneur ou Notre-Dame à sœur Lucie jusqu’en 1943, toutes les communications célestes ont pour principal objet de nous demander de nous sacrifier et de prier pour la conversion des pécheurs. En retour, Notre-Dame nous promet la paix dans le monde. Car, moins il y aura de pécheurs, plus les conditions pour avoir la paix seront réunies.

La première demande par l’importance du nombre de fois où elle a été faite, est la récitation quotidienne du chapelet pour obtenir la paix. C’est la seule à avoir été faite à chaque apparition :

13 mai 1917 : « Récitez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre ».
13 juin 1917 : « Je veux (…) que vous disiez le chapelet tous les jours ».
13 juillet 1917 : « Je veux (…) que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre ».
19 août 1917 : « Je veux (…) que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours ».
13 septembre 1917 : « Continuez à réciter le chapelet pour obtenir la fin de la guerre ».
13 octobre 1917 : « Que l’on continue toujours à dire le chapelet tous les jours ».

La deuxième demande concerne les sacrifices pour la conversion des pécheurs. Le 13 juillet 1917, lors de la troisième apparition, Notre-Dame demanda aux petits voyants : « Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent, spécialement chaque fois que vous ferez un sacrifice : "Ô Jésus, c’est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie". »

Déjà, au printemps 1916, l’Ange avait appris la prière suivante aux petits voyants : « Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas. »

Les sacrifices demandés par le Ciel sont l’accomplissement du devoir d’état. Pour le préciser, Notre-Dame et Notre-Seigneur apparurent plusieurs fois à sœur Lucie. Dans une lettre de février 1943 adressée à son évêque, Mgr Ferreira, elle lui rapporta le contenu de ces entretiens :
« Voici la pénitence que le bon Dieu demande aujourd’hui : c’est le sacrifice que chacun doit s’imposer à soi-même pour mener une vie de justice dans l’observance de sa loi. Et Il désire que l’on fasse connaître clairement cette voie aux âmes, car beaucoup donnent au mot "pénitence" le sens de grandes austérités, et comme elles ne se sentent ni force ni générosité pour cela, elles se découragent et se laissent aller à une vie de tiédeur et de péché.
Du jeudi au vendredi, me trouvant dans la chapelle avec la permission de mes supérieures, à minuit, Notre-Seigneur me dit : "Le sacrifice qu’exige de chacun l’accomplissement de son propre devoir et l’observance de ma loi, voilà la pénitence que je demande et que j’exige maintenant" ».

Au cours de l’apparition de l’été 1916, l’Ange avait déjà dit aux petits pastoureaux : « De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs. De cette manière, vous attirerez la paix sur votre patrie. (…) Surtout, acceptez et supportez, avec soumission, les souffrances que le Seigneur vous enverra. »

La troisième demande concerne la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Le 13 juillet 1917, Notre-Dame révéla aux petits pastoureaux : « Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix. »

Par la suite, Notre-Dame et Notre-Seigneur précisèrent les buts et les modalités de cette pratique, notamment :

À Pontevedra, en 1925 : demande de la Sainte Vierge de répandre la dévotion des cinq premiers samedis du mois.
À Pontevedra, en 1926 : précisions de l’Enfant Jésus sur la volonté du Ciel et assouplissement des exigences associées à la pratique des cinq premiers samedis (voir un peu plus loin).
À Tuy, en 1930 : nouvelle demande du Ciel pour la reconnaissance de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, avec de précieuses explications sur la signification du nombre de cinq pour la série des cinq premiers samedis.

Plus tard, sœur Lucie indiqua qu’il ne fallait pas se contenter de les faire une seule fois, car à chaque fois que nous les faisions, nous pouvions obtenir la conversion d’un plus grand nombre de pécheurs. Combien d’âmes pourraient ainsi être sauvées si tous les catholiques mettaient autant d’assiduité à assister à la messe du premier samedi du mois qu’à celle du dimanche !

La pratique des premiers samedis comporte quatre points. Ce jour-là il faut :

se confesser,
communion en esprit de réparation pour les outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie,
réciter un chapelet,
méditer pendant quinze minutes sur les mystères du rosaire.

A Pontevedra, Notre-Seigneur a assoupli les conditions, tellement Il tient à cette dévotion :

La confession peut être faite avant ou après avec l’intention de réparer les outrages envers le Cœur Immaculé de Marie.
La communion peut être reporté un autre jour sous réserve d’en demander l’autorisation à un prêtre.

À ces pratiques, il faut ajouter la consécration personnelle au Cœur Immaculé de Marie et le port du scapulaire, demandes qui ne sont pas formellement exprimées dans les paroles de Notre-Dame, mais que sœur Lucie a toujours affirmé faire partie de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.

http://www.fatima100.fr/fr/?option=com_content&view=article&id=4:la-devotion-au-coeur-immacule-de-marie&catid=18:la-devotion-au-coeur-immacule-de-marie&lang=fr-FR&Itemid=142
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Message par Titi Mer 17 Aoû 2016 - 9:26

L'enfer dans le message de Fatima

Si l’apparition du 13 août 1917 est très extraordinaire, car ce fut en quelque sorte une "apparition sans voyants" (voir lettre de liaison n°8), celle du 19 août suivant a aussi un caractère très particulier : pour la troisième fois, Notre-Dame parla de l’enfer.

De nos jours, l'enfer est un sujet peu évoqué, voire occulté. Certains clercs vont même jusqu’à nier son existence ou déclarer que s’il existe, il est vide. Et il est probable qu’aborder un tel sujet dans cette lettre de liaison occasionnera une série de désabonnements. Pourtant, si on veut présenter honnêtement et complètement le message de Fatima, il est impossible de le passer sous silence. Car la Sainte Vierge n’en aurait pas parlé aux petits pastoureaux si c’était un sujet sans importance. Il est également difficile d’imaginer que Notre-Dame se soit trompée en parlant de l’enfer. Voici donc toutes les paroles prononcées par la Sainte Vierge à Fatima sur ce sujet :
Le 13 juillet, juste après la vision de l’enfer : « Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. »
Dans la prière qu’elle enseigna juste après : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous. Préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin. »
Le 19 août : « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs. Car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles. »

Par la suite, les petits voyants ne cessèrent de méditer sur l’enfer, tout particulièrement Jacinthe dont la grande sensibilité lui valut d’avoir une perception plus profonde du message de Fatima. Dans le troisième mémoire, sœur Lucie explique toute l’importance que Jacinthe attachait à la vision de l’enfer :

La vision de l’enfer l’avait horrifiée à tel point que toutes les pénitences et les mortifications lui paraissaient peu de chose, pour arriver à préserver quelques âmes de l’enfer.
Eh bien, je vais maintenant répondre à une autre question qui m'a été adressée de plusieurs côtés : Comment se fait-il que Jacinthe, encore si petite, ait pu être possédée d’un tel esprit de mortification et de pénitence et en comprendre la valeur ?
Il me semble que ce fut, d’abord, par une grâce spéciale que Dieu a voulu lui accorder, par l’intermédiaire du Cœur Immaculé de Marie ; mais aussi, parce qu’elle a vu l’enfer et le malheur des âmes qui y tombent.
Certaines personnes, même pieuses, ne veulent pas parler aux enfants de l’enfer, pour ne pas les effrayer. Mais Dieu n’a pas hésité à montrer l’enfer à trois enfants, dont la plus jeune avait seulement six ans, et il savait bien qu’elle en serait horrifiée, au point de se consumer de frayeur, je peux presque le dire.

Voici également quelques propos de Jacinthe rapportés par Lucie dans son troisième mémoire (Voir sur le site tous les passages de ce mémoire dans lequel ce sujet est abordé) :

Souvent, elle s’asseyait par terre ou sur quelque pierre et, toute pensive, elle se mettait à dire : « Oh, l’enfer ! Oh, l’enfer ! Que j’ai pitié des âmes qui vont en enfer ! Et les gens qui sont là, vivants, à brûler comme du bois dans le feu ! » Et, toute tremblante, elle s’agenouillait, les mains jointes, pour réciter la prière que Notre-Dame nous avait enseignée : « Ô mon Jésus ! Pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l’enfer et attirez toutes les âmes au Ciel, principalement celles qui en ont le plus besoin ». (…)
Elle demeurait ainsi de longs moments à genoux, répétant la même prière. De temps en temps, elle m’appelait ou appelait son frère, comme s’éveillant d’un songe : « François ! Priez-vous avec moi ? Il faut prier beaucoup pour faire échapper les âmes à l’enfer ! Il y en a tant qui y vont ! Il y en a tant ! »
D’autres fois, elle demandait : « Pourquoi est-ce que Notre-Dame ne montre pas l’enfer aux pécheurs ? S’ils le voyaient, ils ne pécheraient plus, pour ne pas y aller. Tu dois dire à Notre-Dame qu’elle montre l’enfer à tous ces gens. Tu verras comme ils se convertiront ! ».

Par la suite, sœur Lucie revint souvent sur le sujet dans sa correspondance. Ainsi, elle confia au père Pasquale :

Ce qui m’est resté le plus gravé dans l’esprit et dans le cœur, ce fut la tristesse de cette Dame lorsqu’elle nous montra l’enfer ! Si la vision de l’enfer avait duré un instant de plus, nous serions morts de peur et d’épouvante. Cependant, une chose m’a encore plus impressionnée, ce fut l’expression douloureuse du regard de Notre-Dame ! Si je vivais mille ans, je la conserverais toujours gravée dans mon cœur.

Voici également ce qu’elle écrivit un jour à un séminariste :

Ne soyez pas surpris si je vous parle tant de l’enfer. C’est une vérité qu’il est nécessaire de rappeler beaucoup dans les temps présents, parce qu’on l’oublie : c’est en tourbillon que les âmes tombent en enfer. Eh ! quoi ? Vous ne trouvez pas bien employés tous les sacrifices qu’il faut faire pour ne pas y aller et empêcher que beaucoup d’autres y tombent ?

Tous ces enseignements sur l’enfer sont parfaitement conformes à l’enseignement constant de l’Église depuis toujours. Notre-Seigneur, dans son immense bonté, parla plusieurs fois de « géhenne », de « feu éternel », de « fournaise ardente », de « feu qui ne s’éteint pas ». Et l’Église n’a jamais cessé de transmettre cet enseignement de son Maître. Voici, par exemple, la définition de l'enfer que donne le catéchisme de saint Pie X (3e partie, n° 46) :

L’enfer est un lieu de tourments auquel sont condamnés tous ceux qui par leurs crimes se sont révoltés contre l’ordre de la Providence ou de la prédestination et ont été fixés dans ces crimes de façon à ne s’en convertir jamais. (…) Les peines et les tourments qu’ils méritent en raison de leurs crimes dureront toujours et ne finiront jamais. (…). Ces peines sont de deux sortes ; savoir : la peine du dam, et la peine du sens. (…) Le feu doit s’entendre au sens d’un feu matériel ; car il désigne proprement la peine du sens.

Le concile Vatican II lui-même rappelle son existence dans Lumen gentium n°48 : « Il faut veiller constamment pour que nous méritions d’entrer avec Lui aux noces et d’être comptés au nombre des bénis, et non pas de recevoir l’ordre, comme des serviteurs mauvais et paresseux, d’aller dans le feu éternel, dans les ténèbres extérieures où "il y aura des pleurs et des grincements de dents". »
De son côté, le Compendium du Catéchisme de l’Église Catholique (n° 208) affirme qu’à sa mort, chacun reçoit une rétribution immédiate qui « consiste dans l’accession à la béatitude du ciel, aussitôt ou après une purification proportionnée, ou au contraire à la condamnation éternelle de l’enfer ».

L’enfer est donc une vérité de foi et l’on ne peut pas se dire catholique si on croit qu’il n’existe pas ou qu’il est vide. L’une des raisons de la venue de la Sainte Vierge à Fatima est précisément de rappeler son existence à une période où on a tendance à l’oublier. La Sainte Vierge aurait-elle pris le soin de montrer l’enfer à trois jeunes enfants et de signifier l’importance de son message par un miracle extraordinaire pour que quelques années plus tard, on juge cette notion surannée ? Fatima nous rappelle une vérité de Foi : l’enfer existe et ceux qui y tombent sont ceux qui offensent Notre-Seigneur.

Cette vérité est peut-être dure à accepter dans notre monde peu habitué à ce qu’on lui parle des fins dernières en général et de l’enfer en particulier. Mais avec ce rappel, Notre-Dame nous a indiqué le moyen d’éviter l’enfer : la dévotion à son Cœur Immaculé. Or c’est une dévotion peu exigeante. On peut donc dire qu’il est facile d’éviter l'enfer à condition de la pratiquer.
Par ailleurs, si beaucoup d’âmes vont en enfer parce que personne ne prient pour elles, il ne tient qu’à nous d'inverser cette proposition, à savoir que beaucoup d’âmes seront sauvés si nombreux sont ceux qui prient et se sacrifient pour les pécheurs, point essentiel de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.


Aussi, demandons à Notre-Dame de nous accorder les lumières nécessaires pour bien comprendre son message, en particulier ce qu’est l’enfer.

En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.

http://www.fatima100.fr/lettres-de-liaison/230-l-enfer-dans-le-message-de-fatima
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Message par Titi Mer 30 Aoû 2017 - 13:09

Les sacrifices pour la conversion de pécheurs

Lettre de liaison n° 58 (29 août 2017)

Le 19 août 1917, Notre-Dame n’a pas simplement demandé de prier pour la conversion des pécheurs (voir précédente lettre de liaison) ; elle a dit : « Priez. Priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs. » Si nous voulons sauver des pécheurs de l’enfer, nous devons donc non seulement prier, mais aussi faire des sacrifices pour eux.
C’est la quatrième fois, dans l’histoire de Fatima, qu’il est demandé de faire des sacrifices pour les pécheurs. Lors de l’apparition de l’été 1916, l’Ange avait déjà dit : « Offrez constamment au Très-Haut des prières et des sacrifices. » Lucie lui demanda alors : « Comment devons-nous faire des sacrifices ? » Et l’Ange répondit : « De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs. (…) Surtout, acceptez et supportez, avec soumission, les souffrances que le Seigneur vous enverra. »
Le 13 mai 1917, Notre-Dame demanda aux petits voyants de : « Voulez-vous supporter toutes les souffrances que Dieu voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs », expression presque identique à celle de l’Ange.
Et le 13 juillet, elle leur dit : « Sacrifiez-vous pour les pécheurs », puis demanda de réciter une prière : « Dites souvent, spécialement chaque fois que vous ferez un sacrifice : "Ô Jésus, c’est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie." » L’Ange comme Notre-Dame demandent donc bien d’associer la prière et le sacrifice.
Cette demande de faire des sacrifices est un point essentiel du message (voir lettre de liaison n° 6). Malheureusement, l'expression "faire des sacrifices" fait souvent peur. Beaucoup s’imaginent qu’il faut s’imposer de grandes pénitences. Certes, les petits voyants s’en imposaient ; mais, ce n’est pas ce que demande le message de Fatima, tout au moins pas en premier lieu. L’Ange et Notre-Dame demandent, avec des termes quasiment identiques, d’accepter et de supporter avec soumission toutes les souffrances que Dieu nous enverra.
S’imposer de petits sacrifices, comme des petite restrictions dans le boire, le manger ou les petits plaisirs de notre vie, est fort utile. Mais ces sacrifices que l’on s’impose volontairement, sont surtout nécessaires pour exercer notre volonté. La demande de Fatima concerne avant tout les sacrifices que nous ne choisissons pas. C’est ce qu’expliqua sœur Lucie dans une lettre qu’elle adressa le 28 février 1943 à Monseigneur Feirrera un de ses confesseurs :
Voici la pénitence que le bon Dieu demande aujourd’hui : c’est le sacrifice que chacun doit s’imposer à soi-même pour mener une vie de justice dans l’observance de sa loi. Et Il désire que l’on fasse connaître clairement cette voie aux âmes, car beaucoup donnent au mot "pénitence" le sens de grandes austérités, et comme elles ne se sentent ni force ni générosité pour cela, elles se découragent et se laissent aller à une vie de tiédeur et de péché.
Du jeudi au vendredi, me trouvant dans la chapelle avec la permission de mes supérieures, à minuit, Notre-Seigneur me dit : « Le sacrifice qu’exige de chacun l’accomplissement de son propre devoir et l’observance de ma loi, voilà la pénitence que je demande et que j’exige maintenant ».
Un peu plus tard, dans une lettre du 4 mai 1943, elle confia au père Gonçalvès, un autre de ses confesseurs :
Il [Jésus] désire que l’on fasse comprendre aux âmes que la véritable pénitence qu’Il veut et exige maintenant consiste avant tout dans le sacrifice que chacun doit s’imposer pour accomplir ses propres devoirs religieux et matériels.
Ceci est parfaitement conforme aussi bien à la Tradition qu’à l’enseignement des saints. Car la véritable pénitence est l’annihilation de sa propre volonté. Saint François de Sales enseignait : « Peu importe au démon que vous déchiriez votre corps pourvu que vous fassiez votre propre volonté. Il ne craint pas l’austérité, il craint uniquement le sacrifice de votre volonté. (…) Le misérable pharisien jeûnait deux fois la semaine et périt. Le publicain n’avait point jeûné et fut justifié. » Ou encore : « On ne vous demande pas de sacrifier votre vie, mais de conserver la patience dans un petit contretemps. »
Notre-Seigneur lui-même enseigna à sainte Marguerite-Marie :
Tu te trompes, ma fille, en pensant Me plaire par des mortifications où ta propre volonté fait plier celle des supérieurs… Je rejette tout cela comme des fruits corrompus par la volonté propre, laquelle M’est en horreur. J’agréerais davantage que tu prennes tes commodités par obéissance, que de t’accabler d’austérités par ta propre volonté.
Et à sainte Catherine de Sienne, Notre-Seigneur enseigna :
Je m’attache peu à celui qui veut mortifier son corps par la pénitence, sans vaincre et tuer sa propre volonté. Ce que Je préfère, ce sont les actes d’une courageuse patience et les vertus intérieures. Je veux que les œuvres de pénitence et les autres pratiques soient le moyen et non pas le but de l’âme.
Voici aussi ce que sœur Lucie déclara à un évêque brésilien, Monseigneur Palha :
La pénitence du devoir d’état accompli parfaitement, voilà ce que Notre-Dame réclame. Il y a des âmes qui pensent à de grandes mortifications extraordinaires, à des macérations, dont elles ne se sentent pas capables, si bien qu’elles perdent courage. Lorsque Notre-Dame exige la pénitence, Elle parle de l’exact accomplissement du devoir d’état : c’est cela la sainteté.
Le Ciel ne nous demande donc pas de grandes pénitences, de dures mortifications ou de longues prières. Non ! Notre-Dame et l’Ange nous demandent simplement de supporter les souffrances que nous rencontrons chaque jour et de les offrir pour la conversion des pécheurs. Donc Dieu ne demande pas des pèlerinage, des mortifications pénibles, de longues veilles en prière, etc., toutes choses fort louables par ailleurs (sous réserve de les choisir avec discernement et de préférence avec l’avis d’un confesseur). Non ! Ce qu'Il demande, c’est l’humble offrande des difficultés de la vie quotidienne : nos échecs, nos infirmités ; pour certains la solitude (souffrance particulièrement dure) ; les multiples petites contrariétés de la vie quotidienne ; pour les pères et mères de famille, l’accomplissement de leur devoirs de parents : tenue du foyer, éducation des enfants, sacrifices pour les mettre dans de bonnes écoles, etc.
Autre exemple : parmi les sept œuvres de miséricorde spirituelle (voir le catéchisme de saint Pie X), il y a : supporter patiemment les personnes ennuyeuses. Que ce soit à l’école, au bureau, dans la rue, à la maison, dans les transports, etc. y a-t-il un seul jour où nous ne rencontrions une personne ennuyeuse, que ce soit notre patron, notre chef de service, un collègue de bureau, un voisin, … ? Que d’occasions nous avons ainsi d’offrir des sacrifices pour la conversion des pécheurs !
Et si possible, offrons tous ces sacrifices en récitant une prière, en particulier celle enseignée par Notre-Dame le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c’est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie et pour le Saint Père. » Ainsi, nous répondrons à la demande de Notre-Dame de prier et de faire des sacrifices pour les pécheurs.

http://www.fatima100.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=369:les-sacrifices-pour-la-conversion-de-pecheurs&catid=31:lettres-de-liaison&lang=fr&utm_source=newsletter_1217&utm_medium=email&utm_campaign=centenaire-de-apparitions-de-fatima-lettre-de-liaison-n-58
Titi
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Date d'inscription : 28/09/2012

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