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L'Eucharistie, infiniment précieuse

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L'Eucharistie, infiniment précieuse Empty L'Eucharistie, infiniment précieuse

Message par etienne lorant Lun 12 Sep 2016 - 10:44

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,17-26.33.
Frères, puisque j’en suis à vous faire des recommandations, je ne vous félicite pas pour vos réunions : elles vous font plus de mal que de bien.
Tout d’abord, quand votre Église se réunit, j’entends dire que, parmi vous, il existe des divisions, et je crois que c’est assez vrai, car il faut bien qu’il y ait parmi vous des groupes qui s’opposent, afin qu’on reconnaisse ceux d’entre vous qui ont une valeur éprouvée. Donc, lorsque vous vous réunissez tous ensemble, ce n’est plus le repas du Seigneur que vous prenez; en effet, chacun se précipite pour prendre son propre repas, et l’un reste affamé, tandis que l’autre a trop bu.
N’avez-vous donc pas de maisons pour manger et pour boire ? Méprisez-vous l’Église de Dieu au point d’humilier ceux qui n’ont rien ? Que puis-je vous dire ? vous féliciter ? Non, pour cela je ne vous félicite pas ! J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. Mes frères, quand vous vous réunissez pour ce repas, attendez-vous les uns les autres
.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,1-10.
En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui. Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave.
Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. » Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.


Cy Aelf, Paris

Les textes de ce jour établissent un contraste manifeste entre la foi humble, sainte et pure du centurion romain, lequel ne manque pas non plus d'audace....tandis que les convertis de l'église de Corinthe se présentent à l'Eucharistie comme nous irions au restaurant aujourd'hui.
Le caractère sacré de la communion n'a pas encore pénétré leur esprit.

Sans être d'aucune manière un historien des sacrements de l’Église, je peux me souvenir de l'attitude de saint Étienne, le premier martyr, qui servait aux tables. En parcourant le livre des Actes on ne trouve que de rares notations, toujours aussi brèves. La vie de la première communauté de Jérusalem tient en une seule phrase : “ Ils étaient assidus à l'enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières ” (Ac 2,42), et un peu plus loin : “ Ils se rendaient chaque jour assidûment au Temple; ils rompaient le pain à domicile, prenant leur nourriture dans l'allégresse et la simplicité de cœur ” (Ac 2,46).

Saint Paul, en une courte phrase, nous montre qu'à l'époque de cette épître aux Corinthiens, la communion - l'Eucharistie - avait déjà été détachée d'un simple repas en commun, puisque l'apôtre écrit: N’avez-vous donc pas de maisons pour manger et pour boire ?"
Par ces simples mots, il rejette le repas dont les Corinthiens avaient instauré comme c'est la pratique dans les réfectoires. (Je me souviens parfaitement du boucan et du chahut dans le réfectoire du collège, ainsi qu'à la caserne : dans l'un comme l'autre cas, nos repas servaient de "défouloir" contre l’autorité, et l'occasion de toutes sortes de plaisanteries... C'est contre tout cela que réagit saint Paul.

Or, bien avant avant la première eucharistie, avant même la dernière cène au cours de laquelle Jésus avait prescrit: "Faites-ceci en mémoire de moi", apparut un centurion romain, qui manifesta une telle foi en Jésus que nous continuons à en faire mémoire chaque jour et à chaque Eucharistie.

Personnellement, je prie aujourd'hui pour demeurer fidèle à l'Eucharistie quotidienne, laquelle - en cette période très troublée, demeure le pivot de chacune de mes journées.

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etienne lorant

Date d'inscription : 25/11/2010

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