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Les saints du jour

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Les saints du jour - Page 7 Empty Les saints du jour

Message par jaimedieu Sam 3 Sep 2016 - 15:46

Rappel du premier message :

Samedi le 3 septembre

Saint Grégoire le Grand
Pape et docteur de l'Église
(537 - 604)

C
'est à bon droit que cet illustre Pape est appelé le Grand; il fut, en effet, grand par sa naissance, - fils de sénateur, neveu d'une sainte, la vierge Tarsille; - grand par sa science et par sa sainteté; - grand par les merveilles qu'il opéra; - grand par les dignités de cardinal, de légat, de Pape, où la Providence et son mérite l'élevèrent graduellement.

Grégoire était né à Rome. Il en occupa quelques temps la première magistrature, mais bientôt la cité, qui avait vu cet opulent patricien traverser ses rues en habits de soie, étincelants de pierreries, le vit avec bien plus d'admiration, couvert d'un grossier vêtement, servir les mendiants, mendiant lui-même, dans son palais devenu monastère et hôpital. Il n'avait conservé qu'un seul reste de son ancienne splendeur, une écuelle d'argent dans laquelle sa mère lui envoyait tous les jours de pauvres légumes pour sa nourriture; encore ne tarda-t-il pas de la donner à un pauvre marchand qui, après avoir tout perdu dans un naufrage, était venu solliciter sa charité si connue.

Grégoire se livra avec ardeur à la lecture des Livres Saints; ses veilles, ses mortifications étaient telles, que sa santé y succomba et que sa vie fut compromise. Passant un jour sur le marché, il vit de jeunes enfants d'une ravissante beauté que l'on exposait en vente. Apprenant qu'ils étaient Angles, c'est-à-dire du pays, encore païen, d'Angleterre: "Dites plutôt des Anges, s'écria-t-il, s'ils n'étaient pas sous l'empire du démon." Il alla voir le Pape, et obtint d'aller prêcher l'Évangile à ce peuple; mais les murmures de Rome forcèrent le Pape à le retenir.

Le Souverain Pontife étant venu à mourir, Grégoire dut courber ses épaules sous la charge spirituelle de tout l'univers. L'un des faits remarquables de son pontificat, c'est l'évangélisation de ce peuple anglais dont il eût voulu lui-même être l'apôtre.

Grégoire s'est rendu célèbre par la réforme de la liturgie et le perfectionnement du chant ecclésiastique. Il prêchait souvent au peuple de Rome, et lorsque la maladie lui ôtait cette consolation, il composait des sermons et des homélies qui comptent parmi les chefs-d'oeuvre de ce grand docteur. Son pontificat fut l'un des plus féconds dont s'honore l'Église. Grégoire mourut le 12 mars 604. On le représente écoutant une colombe qui lui parle à l'oreille. Il est regardé comme le patron des chantres.



Martyrologe Romain : À Paris, en 1792, la passion de soixante-quinze bienheureux martyrs.


Prêtres : André-Abel Alricy, de Crémieu, au diocèse de Grenoble, attaché à la prison Saint-Médard, à Paris - René-Marie Andrieux, de Rennes, ancien jésuite, supérieur de la Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris - Pierre-Paul Balzac, de Paris, vicaire à Villejuif, retiré dans la communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-François Benoît, dit Vourlat, de Lyon, ancien jésuite, aumônier des Dames de l’Adoration perpétuelle, à Paris - Jean-Charles-Marie Bernard du Cornillet, de Châteaubriant, au diocèse de Nantes, chanoine régulier de Saint-Victor à Paris et bibliothécaire de l’abbaye - Michel-André-Sylvestre Binard, de Laulne, au diocèse de Coutances, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Nicolas Bize, de Versailles, directeur du séminiaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Claude Bochot, de Troyes, supérieur de la Maison Saint-Charles des Pères de la Doctrine chrétienne, à Paris - Jean-François Bonnel de Pradal, d’Ax-les-Thermes, au diocèse de Pamiers, chanoine régulier de Sainte-Geneviève, à Paris - Pierre Bonze, de Paris, curé de Massy - Pierre Briquet, de Vervins, au diocèse de Laon, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Pierre Brisse, de Brombos, au diocèse de Beauvais, curé de Boran-sur-Oise, dans le même diocèse - Charles Carnus, de Salles-la-Source, au diocèse de Rodez, professeur au collège de Rodez - Jean-Charles Caron, d’Auchel, au diocèse de Boulogne, prêtre de la Mission, curé de Collégien, au diocèse de Meaux - Bertrand-Antoine de Caupène, de Jégan, au diocèse d’Auch, vicaire à Montmagny - Nicolas Colin, de Grenant, au diocèse de Langres, prêtre de la Mission, curé de Genevrières, au même diocèse - Jacques Dufour, de Troisgots, au diocèse de Coutances, vicaire à Maison-Alfort, au diocèse de Paris - Denis-Claude Duval, de Paris, vicaire à Saint-Étienne du Mont - Jean-Pierre Duval, de Paris, capucin (frère Côme), aumônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Joseph Falcoz, de Saint-Sorlin d’Arves, au diocèse de Maurienne, chapelain de l’hôpital de la Pitié - Gilbert-Jean Fautrel, de Marcilly, au diocèse de Coutances, aumônier de la Maison des Enfants-trouvés, à Paris - Eustache Félix, de Troyes, procureur de la Maison des Pères de la Doctrine chrétienne à Paris et conseiller provincial - Pierre-Philibert Fougères, de Paris, curé de Saint-Laurent de Nevers, député à l’Assemblée nationale - Louis-Joseph François, de Busigny, au diocèse de Cambrai, prêtre de la Mission, supérieur du séminaire Saint-Firmin - Pierre-Jean Garrigues, de Sauveterre, au diocèse de Rodez, attaché au diocèse de Paris - Nicolas Gaudreau, de Paris, curé de Vert-le-Petit - Étienne-Michel Gillet, de Paris, directeur au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet - Georges-Jérôme Giroust, de Bussy-Saint-Georges, au diocèse de Meaux, vicaire à Gennevilliers, au diocèse de Paris - Joseph-Marie Gros, de Lyon, curé de Saint-Nicolas du Chardonnet, député aux États généraux - Jean-Henri Gruyer, de Dole, au diocèse de Saint-Claude, prêtre de la Mission, vicaire à Saint-Louis de Versailles - Pierre-Marie Guérin du Rocher, de Sainte-Honorine-la-Guillaume, au diocèse de Séez, ancien jésuite, supérieur de la Maison des Nouveaux Convertis, à Paris - François-Robert Guérin du Rocher, frère cadet du précédent, né au Repas, au diocèse de Séez, ancien jésuite, aumônier de l’hospice des Capucins, à Paris - Yves-André Guillon de Kerenrun, de Lézardrieux, au diocèse de Tréguier, proviseur de la Maison de Navarre et vice-chancelier de l’Université de Paris - Julien-François Hédouin, de Coutances, chapelain de la Communauté de la Compassion, à Paris - Pierre-François Hénoque, de Tronchoy, au diocèse d’Amiens, professeur au Collège du Cardinal Lemoine, à Paris - Éloi Herque, dit du Roule, de Lyon, ancien jésuite, aummônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Louis Joret, de Rollot, au diocèse de Beauvais, résidant à Paris - Jean-Jacques de La Lande, de La Forêt-Auvray, au diocèse d’Évreux, curé de Saint-Martin d’Illiers-l’Évêque, au même diocèse, député aux États généraux - Gilles-Louis Lanchon, des Pieux, au diocèse de Coutances, directeur spirituel des religieuses de Port-Royal, à Paris - Louis-Jean Lanier, de Château-Gontier, au diocèse d’Angers, préfet du séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Jean-Joseph de Lavèze-Belay, de Gluiras, au diocèse de Viviers, confesseur des malades à l’Hôtel-Dieu de Paris - Michel Leber, de Paris, curé de La Madeleine - Jean-Baptiste Legrand, de Versailles, professeur au Collège de Lisieux, à Paris - Jean-Pierre Le Laisant, de Valognes, au diocèse de Coutances, vicaire à Dugny, au diocèse de Paris - Julien Le Laisant, frère aîné du précédent, de Valognes, vicaire à Videcosville, au diocèse de Coutances - Jean Lemaître, de Beaumais, au diocèse de Bayeux, ordonné prêtre le 17 juin précédent - Jean-Thomas Leroy, d’Épernay, au diocèse de Châlons, grand prieur de l’abbaye de chanoines réguliers de Saint-Jean des Vignes et curé-prieur de La Ferté-Gaucher, au diocèse de Soissons - Martin-François Loublier, d’O, près de Mortrée, au diocèse de Séez, curé de Condé-sur-Sarthe, au même diocèse - Claude-Louis Marmotant de Savigny, de Paris, curé de Compans-la-Ville, au diocèse de Meaux - Claude-Sylvain Mayneaud de Bizefranc, de Digoin, au diocèse d’Autun, prêtre de la Communauté de Saint-Étienne du Mont, à Paris - Henri-Jean Milet, de Paris, vicaire à Saint-Hippolyte - François-Joseph Monnier, de Paris, vicaire à Saint-Séverin - Marie-François Mouffle, de Paris, vicaire à Saint-Merry - Jean-Louis Oviefre, de Paris, directeur de la petite Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-Michel Phelippot, de Paris, chapelain du Collège de Navarre, à Paris - Claude Pons, du Puy-en-Velay, chanoine régulier de Sainte-Geneviève de Paris - Pierre-Claude Pottier, du Hâvre, au diocèse de Rouen, eudiste, supérieur du Séminaire Saint-Vivien de Rouen - Jacques-Léonor Rabé, de Sainte-Mère-Église, au diocèse de Coutances, chapelain de l’hospice des Enfants-Assistés, à Paris - Pierre-Robert Régnet, de Cherbourg, au diocèse de Coutances, résidant à Paris - Yves-Jean-Pierre Rey de Kervizic, de Plounez, au diocèse de Saint-Brieuc, vicaire à Saint-Jacques du Haut-Pas, à Paris - Nicolas-Charles Roussel, confesseur des Hermites à Grosbois, au diocèse de Paris - Pierre Saint-James, de Caen, au diocèse de Bayeux, recteur de l’Hôpital général, à Paris - Jacques-Louis Schmid, de Paris, curé de Saint-Jean l’Évangéliste, à Paris - Jean-Antoine Seconds, de Rodez, ancien jésuite, chapelain de l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Jacques de Turménies, de Gournay-en-Bray, au diocèse de Rouen, grand-maître du Collège de Navarre, à Paris - René-Joseph Urvoy, de Plouisy, au diocèse de Tréguier, maître de conférences au séminaire des Trente-Trois, à Paris - Nicolas-Marie Verron, de Quimperlé, au diocèse de Cornouaille, ancien jésuite, directeur des religieuses de Sainte-Aure, à Paris.
Diacre : Pierre-Florent Leclercq ou Clerq, de Hautvillers, au diocèse d’Amiens, élève au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris.

Laïcs : Sébastien Desbrielles, de Bourges, maître d’hôtel à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Louis-François Rigot, d’Amiens, sous-sacristain à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Jean-Antoine de Villette, de Cateau-Cambrésis, au diocèse de Cambrai, ancien officier, retiré au séminaire Saint-Firmin.

Martyrs de Paris et prêtres pour la plupart, le lendemain du massacre perpétré au couvent des Carmes, sous la Révolution française, ils furent à leur tour mis à mort sans jugement, quelques-uns à la prison de la Force, tous les autres au séminaire Saint-Firmin transformé en prison.




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Message par jaimedieu Mar 23 Mai 2017 - 14:49

Mardi le 23 mai

Saint Antoine-Marie CLARET

Nom: CLARET
Prénom: Antoine-Marie
Pays: Espagne - Cuba
Naissance: 23.12.1807 à Salent (Dioc. de Vich - Barcelone - Catalogne
Mort: 24.10.1870 au Monastère cistercien de Fontfroide (Narbonne)
État: Archevêque - Fondateur

Note: Prêtre puis missionnaire en Catalogne, aux Canaries - Archevêque de Santiago de Cuba (1850-1857) - Confesseur d'Isabelle II reine d'Espagne - Fondateur des Missionnaires du Cœur-Immaculé de Marie (Clarétins)

Béatification: 24.02.1934 à Rome par Pie XI
Canonisation: 07.05.1950 à Rome par Pie XII
Fête: 24 octobre

Réf. dans l’Osservatore Romano:

Réf. dans la Documentation Catholique: 1950 col.705-710

Notice


Né en 1807 au petit village de Sallent en Catalogne, Antoine-Marie Claret apprend d'abord le métier de tisserand à l'exemple de son père et se montra un modèle de piété pour ses camarades ouvriers. Ses dons intellectuels facilitent son orientation vers le séminaire et le sacerdoce. Après un essai en chartreuse et chez les Jésuites, il exerce son ministère en région rurale, et là, constatant que le péché était souvent dû à l'ignorance, il se lance dans les missions populaires et dans l'apostolat par la presse dont il est l'un des pionniers. Il crée pour son apostolat la Congrégation des Missionnaires de Cœur Immaculé de Marie, ou Clarétins. Sa réussite exceptionnelle lui vaut d'être remarqué par Pie IX qui le fait ordonner évêque pour la ville de Santiago de Cuba. Au delà de l'océan, il poursuit le même genre d'activités avec autant de succès et non moins d'épreuves, échappant même à un attentat sanglant. Puis il est rappelé dans sa patrie pour être confesseur de la Reine d'Espagne Isabelle II. Là il montre comme toujours sa fidélité au Siège Apostolique, jointe à cette "dévotion à la mère de Dieu" qui est dans cette vie si riche en contraste, "la douce lumière illuminant tout" (Pie XII). Banni par la Révolution de 1868, il vient finir ses jours à l'abbaye cistercienne de Fontfroide dans l'Aude, où il meurt le 24 octobre 1870.
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Message par jaimedieu Mer 24 Mai 2017 - 14:45

Le 24 mai

Bienheureux Emmanuel DOMINGO Y SOL


Nom: DOMINGO Y SOL
Prénom: Emmanuel (Manuel)
Pays: Espagne
Naissance: 01.04.1836 à Tortosa (Tarragone)
Mort: 25.01.1909 à Tortosa
État: Prêtre - Fondateur

Note
: Prêtre en 1860, il fonde en 1883 la Fraternité des prêtres diocésains ouvriers du Sacré Cœur. Il est appelé "Saint apôtre des vocations sacerdotales" et "Mosen Sol".

Béatification 29.03.1987 à Rome par Jean Paul II

Canonisation

Fête: 25 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1987 n.14 p. 1-2

Réf. dans la Documentation Catholique: 1987 p.598

Notice

Manuel (Emmanuel) Domingo y Sol naît en 1836 à Tortosa en Catalogne (Espagne). Il est l’avant-dernier d’une famille de douze enfants. Ordonné prêtre à 24 ans le 2 juin 1860, il exerce d’abord son apostolat dans un village à 13 km de Tortosa, puis à Tortosa même, où il fonde “El Congregante” le premier journal catholique destiné aux jeunes ; pour eux, il construit un centre sportif et culturel, sorte d’oratoire.

Persuadé que la formation des futurs prêtres est “la clé de la moisson”, il comprend que l’œuvre de l’éveil des vocations, et spécialement des vocations sacerdotales, doit absorber toutes ses énergies. Ce prêtre populaire, qu’on appelle familièrement ‘Mosen Sol’, fonde en 1873 un “collège de vocations ecclésiastiques” pour séminaristes pauvres. Rapidement cette œuvre prend de l’extension. Pénétré d’une spiritualité eucharistique et réparatrice, il crée en 1883 la ‘Hermandad’, Fraternité de “prêtres diocésains ouvriers du Cœur de Jésus” pour l’encouragement des vocations sacerdotales. C’est son œuvre principale ; elle vise une meilleure sanctification de ses membres et la plus grande gloire de Dieu. « Notre œuvre – dit-il – a jailli du Cœur de Jésus-Sacrement, silencieux, oublié, inconnu, offensé. » Il déclare : « Parmi toutes les œuvres de zèle, il n’y en a aucune qui soit aussi grande et qui donne tant de gloire à Dieu que de contribuer à donner de nombreux et bons prêtres à l’Église. » Aussi fonde-t-il à Rome, en 1892, le Collège pontifical espagnol Saint-Joseph, institution qui a beaucoup marqué le clergé espagnol. A bon droit, Rome a vu en lui “le saint apôtre des vocations sacerdotales”.

Mosen Sol fonde aussi trois congrégations de religieuses. Lorsqu’il meurt à Tortosa en 1909, la Hermandad dirige 8 collèges de vocations et de nombreux séminaires diocésains.
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Message par jaimedieu Jeu 25 Mai 2017 - 15:02

Le 25 mai

Saint Joseph-Marie ESCRIVA DE BALAGUER


Nom: ESCRIVA DE BALAGUER
Prénom: Joseph-Marie (Josemaria)
Pays: Espagne
Naissance: 09.01.1902 à Barbastro
Mort: 26.06.1975 à Rome
État: Prêtre - Fondateur

Note: Prêtre en 1925 - Fonde l'Opus Dei le 2 octobre 1928 - Pour les femmes aussi (fév.1930) - 14.02.1943 fonde la société sacerdotale de la Sainte Croix, indissolublement liée à l'Opus Dei. Il se fixe à Rome en 1946. (L'Opus Dei sera Prélature personnelle en 1982)
Béatification: 17.05.1992 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 06.10.2002 à Rome par Jean Paul II
Fête: 26 juin

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1992 n.20 & 21 - 2002 n.40 p.5-9 - n.41 p.1.3-13 - n.42 p.10

Réf. dans la Documentation Catholique: 1992 p.572-574 - 2002 n.20 p.970-972

Notice brève

Josémaria Escriva de Balaguer naît en 1902 à Barbastro en Espagne dans une famille très chrétienne. Son père, marchand de tissus, fait faillite en 1914 et la famille doit déménager à Logroño. Malgré ces épreuves et la perte de trois petites sœurs en bas âge, Josémaria garde un tempérament jovial et dynamique. Il est ordonné prêtre à Saragosse en 1925 et fait un doctorat en droit. C'est en 1928 qu'au cours de la sainte messe, il “voit”, selon son expression, ce que lui demande le Seigneur: la fondation de l'Opus Dei (ce qui veut dire: œuvre ou travail de Dieu): Tous les chrétiens sont appelés à la sainteté et pour ce faire, ils ont un moyen à leur portée: le travail. En effet dès la Création, Dieu a mis l'homme dans le Jardin d'Eden "pour le cultiver et le garder" (Gn 2,15). Fait avec amour, ce travail devient prière, et la prière, apostolat. Le mouvement est définitivement approuvé par Pie XII en 1950 comme Institut séculier. En 1982 il devient Prélature personnelle, donc indépendante, mais qui se veut en collaboration étroite avec la Hiérarchie et l'Église locale. C'est un mouvement avant tout spirituel. Le Saint écrit: "D'abord la prière, ensuite l'expiation; en troisième lieu, et seulement en 'troisième lieu' l'action." Dès le vivant de son Fondateur l'Opus Dei connaît une grande efflorescence dans tous les continents et tous les domaines. Mais il y a aussi des critiques, voire de calomnies, devant lesquelles le Père reste serein. Il meurt en 1975. C'est un éclatant plébiscite populaire que sa béatification et sa canonisation à Rome, en 1992 et 2002, avec respectivement 200'000 et plus de 300'000 pèlerins.

Notice développée

"La 'grande sainteté' est dans l'accomplissement des 'petits devoirs' de chaque instant" (Saint Josémaria)

Josémaria (Joseph-Marie) Escriva de Balaguer naît en 1902 à Barbastro dans la province de Huesca (Aragon – Espagne). Il est le deuxième de six enfants. Sa famille est très chrétienne. Son père est marchand de tissus. L'enfant est – et restera toujours – de nature enjouée, mais les épreuves ne lui manquent pas: trois petites sœurs meurent entre 1910 et 1913. En 1914 sa famille est ruinée, ce qui entraîne leur déménagement à Logroño en 1915. Un jour de l'hiver 1917-18, il voit des traces de pieds nus dans la neige, les pas d'un Carme déchaux. Il se demande alors: Si d'autres font tant de sacrifices par amour de Dieu et du prochain, ne serais-je pas capable de lui offrir quelque chose? C'est ainsi que germe en lui l'appel à devenir prêtre. (Notons-le, ce n'est pas un appel à l'austérité en soi, mais à l''amour' et à quelque chose de 'grand' par amour.) Il entre donc au séminaire de Logroño et en 1920 dans celui de Saragosse où il poursuit ses études. Il étudie également le droit. En 1922, alors qu'il n'a que 20 ans, l'archevêque le nomme inspecteur du séminaire. Pendant toute cette période il cherche sa voie et ne cesse de prier en demandant au Seigneur comme l'aveugle-né: "Domine, ut sit! Domine ut videam!" (Cf Mc 10,51 "Seigneur que cela soit! Faites que je voie!") et il répète la même prière à la Vierge: "Domina.....etc.". Son père meurt en 1924. En 1925 Josémaria est ordonné prêtre et dit sa première messe à la basilique du Pilar de Saragosse (le grand centre marial espagnol). Il exerce d'abord son ministère dans une petite paroisse de campagne, puis en 1927 il demande la permission de poursuivre des études de droit à Madrid pour préparer un doctorat de droit civil, non sans mener de front un apostolat très actif; en même temps il donne des petits cours de droit pour subvenir aux besoins de sa famille qui, en cette période de crise, subit l'épreuve de la pauvreté avec dignité.

C'est le 2 octobre 1928 que naît l'OPUS DEI. Soudain, selon son expression, il 'voit' ce que le Seigneur attend de lui: ouvrir dans l'Église un nouveau chemin. A savoir: rechercher la sanctification personnelle et œuvrer dans le champ de l'apostolat à partir du travail ordinaire et quotidien, tout en restant dans le monde et sans changer d'état de vie. Et pour l'inspirer, il a un humble et illustre modèle qui n'est autre que Saint Joseph. Il s'adresse toujours à lui en ces termes: "Mon Père et Seigneur" et lui voue un grand amour. Voici ce qu'il déclare un jour devant un vaste auditoire au Guatemala: "Saint Joseph nous a appris la valeur du travail ordinaire, ce moyen humain de sanctification que nous avons à la portée de main: faire les choses de chaque jour, de chaque heure, de chaque minute, avec amour. Que l'on en ait envie ou non, mais avec amour. Que l'on en ait envie ou non, mais le mieux possible. Que l'on en ait envie ou non, mais de façon à pouvoir l'offrir au Seigneur. Qu'il s'agisse d'un gratte-ciel ou d'un petit panier d'osier. Gratte-ciel ou panier, peu m'importe, pourvu qu'ils soient faits avec amour."

Dès 1930, il comprend qu'il faut créer aussi une branche féminine. En 1933 il promeut une Académie universitaire parce qu'il est convaincu que le monde de la science et de la culture est un point névralgique pour l'évangélisation de toute la société. Ainsi l'Opus Dei fait ses premiers pas lorsque la guerre civile éclate en 1936. Période très éprouvante pour le Père qui n'en continue pas moins un apostolat intense. Il perd 30 kg et doit sans cesse changer de cachette. Finalement il se réfugie en France jusqu'en 1939. En 1941 sa chère maman meurt. En 1943, nouvelle intuition au cours de la messe, en élevant l'hostie, il comprend qu'"élevé de terre, le Christ attire tous les hommes à lui". Donc par sa Croix. Et après la communion le Seigneur lui donne le nom de ce qu'il doit créer: la "Société sacerdotale de la sainte Croix". C'est une grande joie pour le fondateur de voir ordonner les trois premiers prêtres pour son œuvre, d'autant plus qu'il est convaincu que "le sacerdoce est ce qu'il y a de plus grand au monde". Mais il ne perd pas de vue l'essentiel et le soir de ce grand jour il déclare devant l'assemblée: "Quand plus tard on vous demandera: que vous disait le Père le jour de l'ordination des trois premiers? Vous leur répondrez; il nous disait: soyez des hommes de prière, des hommes de prière, des hommes de prière."

En 1946, pour marquer son attachement à l'Église et au Pape, il déplace son siège à Rome. Pie XII reconnaît définitivement son œuvre en 1950 en tant qu'Institut séculier. L'Opus Dei a son gouvernement propre mais il n'est pas un état dans l'état, ses membres restant entièrement soumis à l'Église locale. Il ne fait pas d'élitisme: certes ses membres sont appelés à la sainteté, mais c'est la vocation de tout chrétien! Aucune distinction de classe dans cette œuvre. Il y règne la plus stricte égalité. Le Père dira un jour en Afrique: "Il n'y a qu'une seule race, la race des enfants de Dieu." Ce n'est pas une société secrète: ses membres ne s'affichent pas avec ostentation, mais ne se cachent pas non plus quand on les interroge, prêts à tout dire sur leur organisation. D'ailleurs, comme le dit le Père: c'est plutôt 'une désorganisation organisée', où l'on respecte avec joie le pluralisme et la liberté d'opinion, en gardant l'unité sur l'essentiel. Parmi les membres sympathisants ou 'coopérateurs', il y a même des non-catholiques et des non-chrétiens. C'est dans cet esprit qu'il faut comprendre le statut de "prélature personnelle" donné à l'Opus Dei en 1982.

Le Cardinal Thuan (ancien Confesseur de la foi dans les prisons du Vietnam et Président de la Commission 'Justice et paix', décédé en 2002) résume ainsi la spiritualité du Fondateur et de son œuvre: "Le noyau de son message tourne autour de la sanctification de la vie ordinaire à travers le travail quotidien." Dans une homélie fleuve, le Père Josémaria fait cette déclaration à l'emporte-pièce: "Que m'importe que l'on me dise d'un tel qu'il est un bon fils, un bon chrétien, s'il est un piètre cordonnier!" Et il explique: "S'il ne s'efforce pas de bien apprendre son métier, et de l'exercer avec soin, il ne pourra ni le sanctifier, ni l'offrir au Seigneur." Une autre fois, il déclare: "Le monde est tout petit lorsque l'Amour est grand", dit-il encore. C'est ce qui explique son action tous azimuts et sur tous les continents. De son vivant l'œuvre atteint une grande expansion. Les critiques ne lui manquent pas non plus, ni les calomnies. Il y répond par le pardon et l'amour, sans perdre son caractère joyeux, quitte à s'expliquer quand c'est nécessaire, parfois après avoir attendu 40 années. Mais du coup, pour un docteur en droit, la tâche est aisée. Il meurt à 73 ans, en 1975. Son œuvre est couronnée par l'apothéose de la canonisation qui survient pour le centenaire de sa naissance. En effet, le Pape Jean Paul II le béatifie en 1992 à Rome devant une foule immense de 250'000 personnes et le canonise en 2002 au milieu d'une foule recueillie et en liesse de plus de 300'000 pèlerins. "On pourrait dire qu'il fut le saint de l'ordinaire" Jean Paul II.

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Message par jaimedieu Ven 26 Mai 2017 - 14:56

Le 26 mai

martyrs d'Espagne (1934)

SS. Innocent de l'Immaculée CANOURA ARNAU et 8 compagnons
Béatification: 29.04.1990 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 21.11.1999 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 octobre

Note: Frères des Ecoles Chrétiennes, fusillés avec leur directeur spirituel, Inocencio de la Immaculada, passioniste, le 9 octobre 1934.

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1990 n.19 - 1999 n.47 & 48

Réf. dans la Documentation Catholique: 1990 p.578 - 1999 n.22 p.1071s

Notice

Le Frère Cirilo Bertran et 7 autres Frères des Ecoles chrétiennes (de S. Jean-Baptiste de la Salle) ont commencé leur vie religieuse à Bujedo. A part l'un d'eux, empêché par la surdité, ils ont exercé l'enseignement en divers lieux d'Espagne avec succès, manifestant leur enthousiasme pour leur tâche et un grand sens du devoir. En 1933, au tout début de la Révolution espagnole, à cause de la sécularisation et de la dispersion, ils se sont tous retrouvés à Turon dans les Asturies, au collège 'Nostra Signora di Covadonga'. Ils sont arrêtés tandis qu'ils participaient à la messe avec leur aumônier, Inocencio de la Inmaculada, un Père Passioniste. C'était le 5 octobre 1934, un premier vendredi du mois. Ils sont fusillés le 9 octobre suivant.

Le 21 novembre 1999, Jean Paul II les a canonisés avec un autre Frère des Écoles chrétiennes, Jaume Hilari (Manuel) BARBAL COSAN 2 , tué en 1937 à Tarragone pendant la même guerre civile. Dans son homélie de canonisation, le Pape précise: "Ils ne furent pas les héros d'une guerre humaine à laquelle ils ne participèrent pas, mais des éducateurs de la jeunesse, se situant dans cette longue série d'éducateurs chrétiens qui ont consacré leur vie et leurs énergies à l'enseignement dans l'école catholique, engagés dans ce service irremplaçable que l'Eglise rend à la société. Par leur martyre, ils donnèrent leur dernière leçon de vie."

Voici la liste des 9 martyrs avec la date et le lieu de naissance. Ils ont chacun une fiche personnelle.

- 2 Inocencio de la Immaculada, passioniste. (10.03.1887, Valle de Oro (Lugo)

- 2 Cirilo Bertran (20.03.1888, Lemna (Burgos), Directeur de l'école "Nostra Signora di Covadonga" à Turon

- 2 Marciano José (15.11.1900, El Pedregal)

- 2 Julian Alfredo (24.12.1902, Cifuentes de Rueda)

- 2 Victoriano Pio (05.07.1905, S. Millan de Lara)

- 2 Benjamin Julian (27.10.1908, Jaramillo de la Fuente)

- 2 Augusto Andres (06.05.1910, Santander)

- 2 Benito de Jesus (31.10.1910, Buenos Aires)

- 2 Aniceto Adolfo (04.10.1912, Celadra Marlantes)



Cadre historique

Après une éphémère première République (1873-74), la royauté espagnole est à nouveau abolie en 1931 avec l’instauration de la seconde République. Elle commence sous de bonnes augures et beaucoup de catholiques s’y rallient, mais les hostilités avec la religion s’ouvrent en 1933 après des élections favorables à la gauche. C’est d’abord une politique de laïcité absolue qui tend à éradiquer le christianisme de la nation espagnole : interdiction aux religieux de faire “aucun commerce, aucune industrie, aucun enseignement”, suppression des jésuites, approbation du divorce, crucifix retirés des classes. Et déjà, on brûle des églises. La gauche républicaine a mal calculé. Il faudrait peu connaître le peuple espagnol pour penser qu’il accepte cette violence anti-religieuse sans réaction. Les élections de décembre 1933 ramènent au pouvoir une majorité de droite. Peut-être à ce moment-là, la crise aurait pu être terminée si des solutions inspirées du catholicisme social avaient été mises en œuvre : malheureusement il n’en est rien ; les conservateurs paralysent les plans de réforme. Durant l’été 1934, éclate une première "Révolution des Asturies"; des prêtres et des religieuses sont assassinés, notamment les martyrs de Turon. La gauche jusque là dispersée se regroupe et aux élections de février 1936, elle amène le "Frente popular" (Front populaire) au pouvoir. Composé de communistes, socialistes et anarchistes d’opinions souvent divergentes, il est essentiellement anti-clérical. Les évêques reconnaissent au début sa légitimité. Mais les violences éclatent déjà en juin 1936. Ce gouvernement (‘républicain’ de style révolutionnaire) lance une violente persécution sanglante qui, en quelques semaines, fait une foule de victimes. Tout le peuple ne suit pas. A la chambre, un député monarchiste proteste et le lendemain, 14 juillet 1936, il est assassiné. Les différents partis de droite, apeurés, se regroupent dans un parti unique : la ‘Phalange’. Désormais, tous les ingrédients sont prêts pour une guerre civile. Le général Francisco Franco se révolte et lance, le 18 Juillet, le "Mouvement national" (“Alziamento National”, littéralement, Soulèvement national). Il est suivi par une grande partie de l'armée.

C'est alors une terrible guerre civile de trente-deux mois (1936–1938) entre "Républicains" (Rouges), renforcés par des "Brigades internationales", et "Nationalistes" ou franquistes, aidés en finale par la Wehrmacht allemande et les fascistes italiens. (Cependant, Franco, durant la Seconde Guerre mondiale, refusera fermement de se lier avec les puissances de l’Axe.) Quant aux "Rouges", comme on les appelle, (à juste titre car leur but est de faire de l'Espagne un état satellite de la Russie), ils déchaînent la plus grande persécution religieuse qu'ait jamais connu l'Espagne. A cause de sa brièveté dans le temps et de son intensité, c'est un ouragan ‘révolutionnaire’ comparable à celui de la Révolution française, qui s'abat sur toutes les régions où domine leur influence politique. Sur la liste noire des personnes à abattre figurent en premier lieu tous les prêtres. Les exactions se multiplient : incendie de couvents, d'évêchés, d'églises, destruction du patrimoine artistique sacré, bref, de tout ce qui rappelle la religion catholique. Notons qu’il y eut des violences condamnables de part et d’autre. (Même un écrivain catholique comme Georges Bernanos a condamné dans “les Grands Cimetières sous la lune” les excès des franquistes, voire de certains ecclésiastiques).

Les républicains procèdent à des exécutions massives, accompagnées d'une férocité inouïe. Sont victimes: 13 évêques, 4'184 prêtres, 2'365 religieux, 283 religieuses, des milliers de laïcs. Ceux que l’Église béatifie sont vraiment martyrs car ils ont été tués "en haine de la foi", ce ne sont pas de simples "victimes de guerre", car ils sont pacifiques, comme le Pape a tenu à le préciser (11 mars 2001) : « Les bienheureux qui sont élevés à l’honneur des autels n’étaient pas impliqués dans des luttes politiques ou idéologiques, et ne voulaient pas y entrer. (…) Ils ont vécu en aimant et sont morts en pardonnant. » Conscients de mourir pour leur foi, beaucoup criaient comme les "Cristeros" du Mexique (1926-1929) : "Vive le Christ-Roi!"


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Message par jaimedieu Sam 27 Mai 2017 - 16:33

Le 27 mai

3 Carmélites martyres de Guadalajara (Espagne) (1936)

Bses Maria Pilar, Teresa et Maria Angeles
Béatification: 29.03.1987 à Rome par Jean Paul II
Fête: 24 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1987 n.14
Réf. dans la Documentation Catholique: 1987 p.598

Notice
- Sr Maria Pilar (en latin: Maria a Columna) de St François Borgia (Jacqueline) MARTINEZ GARCIA 2
- Sr Teresa de l'Enfant Jésus (Eusebia) GARCIA GARCIA 2
- Sr Maria Angeles de St Joseph (Marciana) VALTIERRA TORDESILLAS 2
Le 29 mars 1987, le pape Jean-Paul II a béatifié à Rome cinq Espagnols, dont trois religieuses carmélites, martyres de la guerre civile espagnole (1936-1939). Les trois appartenaient au Carmel de Guadalajara, en Castille, au nord-est de Madrid. On peut relever entre elles plusieurs caractères communs, notamment les suivants :
– Elles ont bénéficié d’une éducation très entourée au point de vue religieux. A ce propos, le pape note “la grande valeur de l’ambiance religieuse de la famille pour la formation et le perfectionnement de la foi de ses membres”. En effet, deux d’entre elles (Sœur Marie Pilar et Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus) ont grandi dans la mouvance d’un prêtre de leur famille, et la troisième (Sœur Marie Ange), cadette de dix enfants, a eu un frère martyr lui aussi.
– Elles ont adhéré aux consignes de leur Mère et réformatrice, sainte Thérèse d’Avila : « Le vrai religieux (la vraie religieuse) ne doit pas fuir le désir de mourir pour Lui et de subir le martyre. » (Chemin de la perfection 12,2)
–..Elles sont mortes pour leur foi en 1936, n’ayant à la bouche que des paroles de pardon et d’amour.

Circonstances de leur martyre. Lorsque éclate la guerre civile de 1936, le danger de mort contraint nos trois bienheureuses à fuir. Elles sortent du couvent le 22 juillet, et le 24, alors qu’elles errent dans la rue à la recherche d’un gîte, elles sont reconnues par une misérable… milicienne qui incite ses compagnons à tirer sur le groupe. Sœur Marie-Angèle meurt la première, suivie quelques heures plus tard par Sœur Marie-Pilar, laquelle décède à l’hôpital en murmurant : « Père, pardonne-leur ». Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus, blessée, s’est traînée jusqu’auprès d’un cimetière ; c’est là qu’elle meurt le même jour, au cri de : « Vive le Christ-Roi ! »

Cadre historique

Après une éphémère première République (1873-74), la royauté espagnole est à nouveau abolie en 1931 avec l’instauration de la seconde République. Elle commence sous de bonnes augures et beaucoup de catholiques s’y rallient, mais les hostilités avec la religion s’ouvrent en 1933 après des élections favorables à la gauche. C’est d’abord une politique de laïcité absolue qui tend à éradiquer le christianisme de la nation espagnole : interdiction aux religieux de faire “aucun commerce, aucune industrie, aucun enseignement”, suppression des jésuites, approbation du divorce, crucifix retirés des classes. Et déjà, on brûle des églises. La gauche républicaine a mal calculé. Il faudrait peu connaître le peuple espagnol pour penser qu’il accepte cette violence anti-religieuse sans réaction. Les élections de décembre 1933 ramènent au pouvoir une majorité de droite. Peut-être à ce moment-là, la crise aurait pu être terminée si des solutions inspirées du catholicisme social avaient été mises en œuvre : malheureusement il n’en est rien ; les conservateurs paralysent les plans de réforme. Durant l’été 1934, éclate une première "Révolution des Asturies"; des prêtres et des religieuses sont assassinés, notamment les martyrs de Turon. La gauche jusque là dispersée se regroupe et aux élections de février 1936, elle amène le "Frente popular" (Front populaire) au pouvoir. Composé de communistes, socialistes et anarchistes d’opinions souvent divergentes, il est essentiellement anti-clérical. Les évêques reconnaissent au début sa légitimité. Mais les violences éclatent déjà en juin 1936. Ce gouvernement (‘républicain’ de style révolutionnaire) lance une violente persécution sanglante qui, en quelques semaines, fait une foule de victimes. Tout le peuple ne suit pas. A la chambre, un député monarchiste proteste et le lendemain, 14 juillet 1936, il est assassiné. Les différents partis de droite, apeurés, se regroupent dans un parti unique : la ‘Phalange’. Désormais, tous les ingrédients sont prêts pour une guerre civile. Le général Francisco Franco se révolte et lance, le 18 Juillet, le "Mouvement national" (“Alziamento National”, littéralement, Soulèvement national). Il est suivi par une grande partie de l'armée.
C'est alors une terrible guerre civile de trente-deux mois (1936–1938) entre "Républicains" (Rouges), renforcés par des "Brigades internationales", et "Nationalistes" ou franquistes, aidés en finale par la Wehrmacht allemande et les fascistes italiens. (Cependant, Franco, durant la Seconde Guerre mondiale, refusera fermement de se lier avec les puissances de l’Axe.) Quant aux "Rouges", comme on les appelle, (à juste titre car leur but est de faire de l'Espagne un état satellite de la Russie), ils déchaînent la plus grande persécution religieuse qu'ait jamais connu l'Espagne. A cause de sa brièveté dans le temps et de son intensité, c'est un ouragan ‘révolutionnaire’ comparable à celui de la Révolution française, qui s'abat sur toutes les régions où domine leur influence politique. Sur la liste noire des personnes à abattre figurent en premier lieu tous les prêtres. Les exactions se multiplient : incendie de couvents, d'évêchés, d'églises, destruction du patrimoine artistique sacré, bref, de tout ce qui rappelle la religion catholique. Notons qu’il y eut des violences condamnables de part et d’autre. (Même un écrivain catholique comme Georges Bernanos a condamné dans “les Grands Cimetières sous la lune” les excès des franquistes, voire de certains ecclésiastiques).

Les républicains procèdent à des exécutions massives, accompagnées d'une férocité inouïe. Sont victimes: 13 évêques, 4'184 prêtres, 2'365 religieux, 283 religieuses, des milliers de laïcs. Ceux que l’Église béatifie sont vraiment martyrs car ils ont été tués "en haine de la foi", ce ne sont pas de simples "victimes de guerre", car ils sont pacifiques, comme le Pape a tenu à le préciser (11 mars 2001) : « Les bienheureux qui sont élevés à l’honneur des autels n’étaient pas impliqués dans des luttes politiques ou idéologiques, et ne voulaient pas y entrer. (…) Ils ont vécu en aimant et sont morts en pardonnant. » Conscients de mourir pour leur foi, beaucoup criaient comme les "Cristeros" du Mexique (1926-1929) : "Vive le Christ-Roi!"
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Message par jaimedieu Dim 28 Mai 2017 - 15:44

Le 28 mai

16 martyrs de Nagasaki (Japon – 1633-37)[
/b]

SS. Laurent RUIZ et 15 compagnons

Béatification: 18.02.1981 à Manille (Philippines) par JPII
Canonisation: 18.10.1987 à Rome par JPII
Fête: 28 septembre

[b]Note
: La béatification de 1981 fut la première célébrée en dehors de Rome. (La première canonisation en dehors de Rome est celle des martyrs coréens le 6 mai 1984 à Séoul – Corée.) Le 18 octobre 1987, jour de la canonisation était la journée mondiale des missions.
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1981 n.8 - 1987 n.43 p.1-2
Réf. dans la Documentation Catholique: 1981 p.266-268 ; 333-334 - 1987 p.1066

Notice

Ces seize martyrs font partie de la famille dominicaine et sont reliés de différentes manières à la province du Saint Rosaire centrée à Manille aux Philippines et fondée en 1687. Ils font suite aux martyrs déjà nombreux qui ont donnés leur vie pour l’Évangile au Japon, depuis les 26 protomartyrs crucifiés en 1597 et les 205 martyrs béatifiés, tués entre 1617 et 1632.

Nos 16 martyrs ont soufferts entre 1633 et 1637, période où règne Tokugawa Yemitsu, shogun ou chef militaire suprême du Japon. Les 28 février 1633 et 22 juin 1636 il proclame deux édits pour supprimer le christianisme dans l’empire. Étaient punissables de mort les missionnaires étrangers ou autochtones, ceux qui les recevaient et tous ceux qui ne voulaient pas abjurer la foi chrétienne. Les supplices qui leur étaient réservés pour les faire abjurer leur foi étaient autant variés que raffinés et cruels. Ainsi moururent :

- En août et octobre 1633 : Dominique Ibanez d’Erquicia, François Shoyemon, Jacques de Sainte Marie, Michel Kurobioye, Luc du Saint Esprit, Matthieu Kohioye du Rosaire.

- En octobre et novembre 1634 : Madeleine de Nagasaki, Marina d’Omura, Hyacinthe Jourdain Ansalone, Thomas de Saint Hyacinthe.

- En septembre 1637 : Antoine Gonzales, Guillaume Courtet, Michel de Aozaraza, Vincent Schiwozuka de la Croix, Lazare de Kyoto et Laurent Ruiz. Les quatre premiers étaient des prêtres dominicains envoyés en 1636 de Manille pour venir en aide aux chrétiens du Japon. Lazare de Kyoto, laïc, leur servait de guide et d’interprète ; quant à Laurent Ruiz, père de famille, on l’avait joint à eux pour le sauver d’une situation difficile (voir sa notice). Dès qu’ils arrivent dans l’île d’Okinawa, ils sont arrêtés et gardés en prison pour une année où il subissent des tortures. Ils sont ensuite transférés à Nagasaki et condamnés à mort.

A l’homélie de canonisation Jean Paul II disait : « Seize hommes et femmes ont témoigné, par leurs souffrances et leur mort héroïque, de leur foi dans le message de salut par le Christ, parvenu jusqu’à eux après avoir été proclamé de génération en génération depuis le temps des Apôtres. Par leur souffrance, leur amour et leur imitation de Jésus ont atteint leur pleine réalisation. Leur configuration sacramentelle avec Jésus, l’unique Médiateur, a été menée à sa perfection. « Car si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous lui serons unis par une résurrection semblable à la sienne. » (Rm 6, 5.) Ces saints martyrs, divers par leur origine, leur langue, leur race et leur condition sociale, sont unis les uns les autres et unis à tout le Peuple de Dieu dans le mystère salvifique du Christ, le Rédempteur. »

Ce groupe comprend ainsi :

- 1 Philippin 2 Laurent RUIZ

- 9 Japonais 2 François SHOYEMON
2 Michel KUROBLOYE
2 Jacques de Salnte-Marle
2 Matthieu KOHIOYE du Rosaire
2 Madeleine de Nagasaki
2 Thomas de St-Hyaclnthe
2 Marina d’Omura
2 Vincent SCHIWOZUKA de la Croix
2 Lazare de Kyoto

- 4 Espagnols 2 Domingo IBANEZ DE ERQUICIA
2 Luc du Saint Esprit
2 Antoine GONZALEZ
2 Michel de Aozaraza

- 1 Français 2 Guillaume COURTET

- 1 Italien 2 Hyacinthe Jourdain ANSALONE

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Message par jaimedieu Lun 29 Mai 2017 - 14:51

Le 29 mai

Bienheureuse Marguerite Marie LOPEZ DE MATURANA Y ORTIZ DE ZARATE

Nom: LOPEZ DE MATURANA Y ORTIZ DE ZARATE
Prénom: Pilar
Nom de religion: Marguerite Marie (Margarita María)
Pays: Espagne
Naissance: 25.07.1884 à Bilbao (Biscaye)
Mort: 23.07.1934 à San Sebastian (Guipuzcoa)
État: Religieuse - Fondatrice

Note: Entre en 1903 chez les Sœurs Mercédaires à Bérriz (Biscaye). Transforme son couvent de clôture en institut missionnaire, les “Sœurs Mercédaires Missionnaires de Bérriz” (1930). Etablit des maisons en Chine et dans les îles du Pacifique.

Béatification: 22.10.2006 par Benoît XVI
Cérémonie à Bilbao (Espagne) présidée par le Card. José Saraiva Martins, préfet de la congrégation pour les causes des Saints
Fête: 23 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano:

Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Pilar Lopez de Maturana y Ortiz de Zarate naît en 1884 à Bilbao, dans le pays basque espagnol. Dès l’enfance, elle cultive un profond amour pour Dieu ; dès l’enfance également sa santé laisse à désirer. Parvenue à l’âge de seize ans, un jeune homme commence à manifester de l’intérêt pour elle. Sa mère trouvant que Pilar est trop jeune pour songer au mariage, elle l’envoie très loin de là à Bérriz dans un collège dépendant d’un couvent de Mercédaires. (Cet ordre a été fondé au 12e siècle par saint Pierre Nolasque pour le rachat des captifs ; le monastère de Santa Cruz de Bérriz, lui, a été fondé au 16e siècle.) L’acclimatation n’est pas facile au début pour Pilar, mais à 19 ans, en 1903, elle finit par entrer dans la communauté où elle prend le nom de sœur Marguerite Marie. Elle prononce ses vœux en 1904. Après quelques années, elle devient elle-même enseignante à l’école du monastère. Or, des missionnaires, hommes ou femmes, s’arrêtent parfois au monastère pour parler de leurs missions, raconter leur vie et demander la prière des cloîtrées. Sœur Marguerite sent naître en elle un appel. Elle dit un jour : «Il y a des moments très importants dans la vie où Dieu nous montre la façon de le suivre et alors il laisse à notre volonté la liberté de répondre». Le feu du zèle missionnaire s’empare d’elle. Elle prie et fait prier ses élèves, formant avec elles une association de ‘co-missionnaires’. Entre autre, elles écrivent à des lépreux. Les autres sœurs sont prises dans cet élan. En 1920, elle organise la “Jeunesse Mercédaire Missionnaire” première association de ce type en Espagne. Elle apparaît ainsi comme l’un des “grands missionnaires du début du 20e siècle”. D’autre part, elle désire fortement mettre en pratique le quatrième vœu, propre aux mercédaires, qui est de se consacrer au rachat des chrétiens, captifs ou menacés dans leur foi, quitte à se livrer eux-mêmes en rançon ou à risquer leur vie. Mais cette époque étant révolue, elle pense transformer ce vœu en s’engageant à “ faire connaître Jésus-Christ jusqu’aux extrémités de la terre”. Toutes ses consœurs sont unanimes pour la suivre dans cette voie, mais pour réaliser ce projet, il faudrait qu’elles cessent d’être tenues à la clôture. En 1926, la Congrégation des religieux leur accorde une permission temporaire, ad experimentum. S’ensuivent trois vagues successives de missions. La première dès 1926, avec la bénédiction de Pie XI, le grand pape missionnaire. Elles vont jusqu’en Chine, à Wuhu. Mère Marguerite, restée à Bérriz, est nommée supérieure le 16 avril 1927. Une deuxième mission atteint Saipan, une des îles Mariannes ; voyage laborieux qui dure du 30 octobre1927 au 4 mars 1928. Une troisième, en 1928, arrive à Ponape, dans les îles Carolines. Mère Marguerite en fait partie. Saipan et Ponape sont deux îles minuscules et l’on s’étonne d’un tel objectif, mais tout homme –pense Mère Marguerite– a le droit de connaître le Christ. Elle écrit : « Je suis bien impressionnée par les maisons de Saipan et de Ponape. Les mères sont très enthousiastes et il y a là un grand champ à cultiver avec une grande ardeur, et d'une manière très cachée, pour l'amour seul de notre Seigneur Jésus le Christ. » Malgré sa mauvaise santé (depuis 1922 elle a un ulcère duodénal), elle fera encore un deuxième grand voyage ‘autour du monde’. Le 23 mai 1930, le rêve de la religieuse se réalise : la transformation du couvent cloîtré en un institut missionnaire, celui des “Sœurs Mercédaires Missionnaires de Bérriz”. Au premier chapitre de la congrégation qui suit, elle est élue Supérieure générale, le 30 juillet 1931. Mais sa santé continue à s’altérer ; l’ulcère dégénère en cancer et, après deux opérations, elle meurt à San Sebastian dans la province de Guipuzcoa, en 1934, âgée de quarante neuf ans.

Mère Marguerite Marie Lopez de Maturana est béatifiée à Bilbao, le Dimanche de la Mission universelle, le 22 octobre 2006, alors que plus de 500 sœurs travaillent de par le monde.
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Message par jaimedieu Mar 30 Mai 2017 - 14:45

Le 30 mai

Bienheureux François GARATE ARANGUREN

Nom: GARATE ARANGUREN

Prénom: François (Francisco)
Nom de religion: François (Francisco)
Pays: Espagne
Naissance: 03.02.1857 à Azpeitia (Pays Basque espagnol)
Mort: 09.09.1929 à Deusto (Bilbao)
État: Frère coadjuteur Jésuite

Note: 41 ans portier de l'université de Deusto (Bilbao). Appelé "Frère courtoisie".
Béatification: 06.10.1985 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 septembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1985 n.41 & 42

Réf. dans la Documentation Catholique: 1985 p.1107

Notice

« Le message de sainteté que le Frère Francisco Garate Aranguren nous a laissé est simple et limpide, comme le fut sa vie immolée de religieux, à la porterie du Centre universitaire de Deusto. » (Jean Paul II)

Francisco (François) Garate naît dans un hameau du Pays basque espagnol, sur la paroisse d’Azpeitia. L’endroit est tout proche du château de Loyola où naquit saint Ignace. La famille de Francisco est une famille nombreuse et modeste de paysans. A 14 ans, il s’engage comme domestique dans un collège de Jésuites à Orduña (Vizcaya). En 1874, il entre comme novice à Poyane (France). Il fait ses premiers vœux le 2 février 1876 et, l’année suivante, se rend au collège jésuite de La Guardia (Pontevedra, Galice, Espagne) où il travaille pendant 10 ans comme infirmier auprès des enfants et comme sacristain. Puis, il fait ses vœux perpétuels le 15 août 1887 et il est envoyé à Deusto (Bilbao, Pays basque) comme portier de l’Université. Son ‘service silencieux et humble’, si ordinaire, il l’accomplit, au témoignage de tous, de façon extraordinaire, et cela, grâce à une vie intérieure qui ne saurait manquer de produire des fruits apostoliques. Comme le dit le Saint-Père dans son homélie de béatification : Frère Garate donnait « le témoignage d’une grande bonté à l’égard de tous. C’est ce que purent affirmer tant et tant de personnes qui passèrent par sa loge de portier et qui l’appelaient avec affection : ‘Hermano Finuras’ ‘Frère Courtoisie’. Tous à l’université de Deusto : étudiants, professeurs, employés, parents d’élèves, gens de toute classe et condition, virent dans le Frère Garate l’attitude accueillante et souriante, propre à ceux qui ont toujours le cœur fixé en Dieu. »

Pendant 41 ans, il remplit cette fonction de portier à Deusto et c’est là qu’il meurt en 1929 .
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Message par jaimedieu Mer 31 Mai 2017 - 14:47

Le 30 mai

Saint Jean MACIAS


Nom: MACIAS
Prénom: Jean (Juan)
Nom de religion: Jean (Juan)
Pays: Espagne - Pérou
Naissance: 02.03.1585 à Ribera del Fresno (Badajoz)
Mort: 16.09.1645 à Lima
État: Frère dominicain

Note: Part pour l'Amérique frère lai, portier du couvent des Dominicains de Lima

Béatification: 1837 à Rome par Grégoire XVI
Canonisation: 28.09.1975 à Rome par Paul VI
Fête: 16 septembre

Réf. dans l’Osservatore Romano:

Réf. dans la Documentation Catholique: 1975 p.859

Notice

Juan Macias naît en 1585 à Ribera del Fresno, dans l'Estrémadure espagnole. Orphelin et berger, il trouve le moyen de consacrer une bonne partie de son gain à soulager les pauvres. En 1619, à 34 ans, il part pour l'Amérique et travaille à Lima chez un boucher. Trois ans plus tard il entre chez les Dominicains comme frère lai au couvent Sainte-Madeleine. Dans sa loge de portier qu'il occupera pendant 22 ans, il mène une vie profonde de prière et de pénitence tout en secourant de nombreux pauvres. Il meurt le 17 septembre 1645.
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Message par jaimedieu Jeu 1 Juin 2017 - 16:11

Le 1er juin

Saint Joseph MANYANET Y VIVES


Nom: MANYANET Y VIVES
Prénom: Joseph (José)
Nom de religion: Joseph (José)
Pays: Espagne
Naissance: 07.01.1833 à Tremp (diocèse de Seo de Urgel – Catalogne)
Mort: 17.12.1901 à Barcelone
État: Prêtre - Religieux - Fondateur

Note: Prêtre le 09.04.1859. Confesseur, directeur spirituel, prédicateur, catéchiste. Apôtre de la famille. Il fonde l'Institut des Fils de la Sainte-Famille pour l'instruction de la jeunesse (1864), l'institut des Filles Missionnaires de la Sainte-Famille de Nazareth (1874).
Béatification: 25.11.1984 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 16.05.2004 à Rome par Jean Paul II
Fête: 17 décembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1984 n.47 p.15 - n.49 p.1.4-5 - 2004 n.20 p.1-2.8-9 - n.21 p.2

Réf. dans la Documentation Catholique: 1985 p.38 - 2004 n.12 p.555-556

Notice

José (Joseph) Manyanet y Vives naît en 1833 à Tremp dans le diocèse de Seo de Urgel (province de Lérida, Catalogne, Espagne). Il est le dernier d'une famille de neuf enfants. Sa mère lui inculque la dévotion à ‘Marie Valldeflors’, patronne de la ville de Tremp, et à Saint Joseph, son patron de baptême. Un prêtre s'occupe de lui, le prépare à sa première communion, (faite à l'âge de sept ans) et restera son directeur spirituel. José, ayant la vocation sacerdotale, doit, non sans peine, faire des études secondaires: il va à l'école des Frères de Barbastro (1845-1850). Il fait la philosophie au séminaire de Lérida et la théologie à celui de Seo de Urgel, donnant des leçons particulières dans plusieurs familles pour payer ses études. Dès sa théologie, son évêque, Joseph Caixal, le prend à ses côtés et, après son ordination sacerdotale (9 avril 1859), il le nomme bibliothécaire du séminaire, Administrateur des biens de la Curie épiscopale, Vice-secrétaire de la Curie et Secrétaire des Visites épiscopales. Il apprécie au plus haut point ses qualités et sa délicatesse. C'est l'homme à qui il peut se confier avec le plus de sécurité. Pour l'abbé Manyanet, ce sont douze années d'intense travail au service du diocèse.

Mais le climat politique et social est très troublé: lutte entre Carlistes et Isabellistes, les deux défendant des idéologies qui cherchent à pénétrer la société par le moyen de l'érosion de la famille. Il comprend donc qu’il faut agir sur le terrain familial. C’est pourquoi il renonce à poursuivre une carrière promise aux charges et aux honneurs et se lance dans l'apostolat familial. Il s'inspire de l'exemple de Jésus, Marie et Joseph dans le silence de Nazareth. Son but est de procurer avant tout "l'honneur de la Sainte Famille et le bien des familles et des enfants"; son idéal: "faire de chaque foyer un Nazareth". Pour cela il s'attache spécialement à l'éducation des enfants et des jeunes. Il fonde en 1864 les "Fils de la Sainte Famille, Jésus, Marie, Joseph" (ou Fils de la Sainte famille) et le 2 février 1870, avec ses premiers compagnons, il émet sa profession religieuse. En 1874, il fonde l'Institut féminin qui s'appelle actuellement: "Filles Missionnaires de la Sainte Famille de Nazareth". Pendant près de quarante ans, il se dévouera à l'extension de ces instituts et à la formation de leurs membres en ne s'épargnant aucune peine. Malgré sa mauvaise santé, notamment des plaies au côté qu’il appelle ‘les miséricordes du Seigneur’, il surmonte tous les obstacles.

Il fonde des collèges primaires et des écoles professionnelles. Il écrit beaucoup : lettres, opuscules et ouvrages, pour expliquer son action éducative basée sur la confiance donnée aux jeunes. Respectueux de la liberté et des vocations diversifiées de chacun, il cherche à leur donner une formation équilibrée, à la fois chrétienne et humaine. Il crée une revue: "La Sainte Famille" qui existe toujours. Il s'implique activement dans la construction du fameux sanctuaire de la Sainte famille (Sagrada Familia) à Barcelone, œuvre confiée en 1883 à l’architecte Gaudi, lui-même en voie de béatification. Lorsque l’architecte meurt accidentellement (1926), seule une tour est achevée. Sa construction se poursuit actuellement (2002).

Le Père Manyanet meurt à Barcelone, centre de son travail et de son action auprès de tant de jeunes, le 17 décembre 1901, avec la même simplicité qui a marqué son existence; ses dernières paroles ne sont que la répétition de celles qu'il n'a cessé de redire toute sa vie: "Jésus, Marie, Joseph, que mon âme expire en paix avec vous". Jean-Paul II le béatifie le 25 novembre 1984 et déclare: "Le motif de l'exaltation de ce prêtre et fondateur de deux congrégations religieuses n'est pas autre chose que son héroïque dévouement à l'amour de Dieu et à la cause du Christ dans le service du prochain." Et, lors de sa canonisation en 2004, il le définit comme “véritable apôtre de la famille”.
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Message par jaimedieu Ven 2 Juin 2017 - 15:19

Le 2 mai

Saint François FOGOLLA


Nom: FOGOLLA
Prénom: François
Nom de religion: François
Pays: Italie - Chine
Naissance: 04.10.1839 à Monterregio (diocèse d'Apuania, Italie)
Mort: 09.07.1900 à Tai-Yuan-fou (Shanxi - Chine)
État: Évêque - Franciscain - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine

Note: Missionnaire dans la mission franciscaine du Shanxi (dès sa jeunesse). Ordonné évêque près de Paris en 1898. Auxiliaire de Mgr Grassi . De retour en Chine il est victime de la persécutions des Boxers.

Béatification: 24.11.1946 à Rome par Pie XII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10

Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908

Notice

François Fogolla naît en 1839 à Montereggio , au diocèse d'Apuania (Apennins - Italie). A 17 ans, il entre chez les Franciscains et, tout jeune encore, il est envoyé en Chine dans la mission franciscaine du Shanxi dont le centre est à Tai-Yuan-fou, mission qui doit son développement à Mgr Grégoire-Marie Grassi . Ardent, parlant très bien le chinois, François Fogolla n'hésite pas à prendre la défense des chrétiens devant les autorités civiles. En 1898, il vient en Europe chercher de l'argent et du personnel pour la mission, et, à cette occasion, le nonce apostolique le sacre évêque en l'église Saint-Antoine de Puteaux, près de Paris, appartenant aux Frères mineurs. Le groupe qui part en Chine avec Mgr Fogolla comprend 10 frères mineurs et 14 Franciscaines Missionnaires de Marie, dont 7 pour fonder une maison à Tai-Yuan-fou, comme l'a demandé Mgr Fogolla. (Cet Institut de Franciscaines, très florissant, a été fondé en 1877 par la vénérable Mère Marie de la Passion, originaire de la paroisse Saint-Clément de Nantes). Mgr Fogolla est l'Auxiliaire de Mgr Grassi pour cette Mission franciscaine du Shanxi.

Les martyrs du Shanxi. Le 28 juin 1900, les Boxers sont à Tai-Yuan-fou. Le 29 ils procèdent à des arrestations. Le 5 juillet ils emprisonnent 33 chrétiens dont Mgr Fogolla. Blessé gravement au front et à l'épaule, Mgr Fogolla réclame un peu de ménagement: "Laissez-nous nous relever, nous vous suivrons sans résistance". Mais les bourreaux pressent leurs victimes en les frappant à coups de poing et à coups de crosse, les lient deux par deux et les emmènent vers le palais du vice-roi Yu-Hsien. Là, plus de 3'000 Boxers les attendent. C'est un singulier procès qui se passe sans témoin ni plaidoirie. Yu-Hsien paraît et s'adresse à Mgr Fogolla qu'il connaît déjà:
- Depuis combien de temps êtes-vous en Chine?
- Depuis 30 ans et davantage.
- Pourquoi avez-vous nui à mon peuple et dans quel but propagez-vous votre foi?
- Nous n'avons nui à personne, mais fait du bien à beaucoup. Nous sommes venus ici pour sauver les âmes.
- Ce n'est pas vrai, vous nous avez fait beaucoup de mal et je vous tuerai tous, crie le vice-roi en s'élançant vers l'évêque qu'il frappe par deux fois en pleine poitrine en hurlant aux Boxers: "Tuez, tuez".
On les met à mort. Sept d'entre eux échappent au massacre.

Pie XII les béatifie en 1946 avec 3 martyrs du Hunan méridional, dont Mgr Fantosati. Ils font partie des 120 martyrs chinois canonisés par Jean Paul II, le 1er octobre de l'Année Sainte 2000.


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Message par jaimedieu Sam 3 Juin 2017 - 16:16

Le 3 juin

Bienheureux Mariano de la MATA APARICIO[
/b]

[b]Nom: MATA APARICIO DE LA
Prénom: Mariano
Nom de religion: Mariano de la Mata Aparicio
Pays: Espagne - Brésil


Naissance: 31.12.1905 à La Puebla de Valdavia (Palencia, Espagne)
Mort: 05.04.1983 à Sao Paulo (Brésil)
État: Prêtre - Religieux


Note: Religieux de l’Ordre de Saint-Augustin, il est ordonné prêtre en 1930. Ministère au Brésil dès 1931. Professeur, Vice-provincial, activité caritative et sociale (Ateliers de Sainte Rita).

Béatification: 05.11.2006 par Benoît XVI
Cérémonie à Sao Paulo (Brésil) présidée par le Card. José Saraiva Martins, préfet de la congrégation pour les causes des Saints
Fête: 5 avril

Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Mariano de la Mata Aparicio naît le 31 décembre 1905 à Puebla de Valdavia en Espagne. Sa famille est profondément chrétienne. Trois de ses frères deviennent prêtres dans l’Ordre de saint Augustin, et Mariano suit leur exemple. Il reçoit l’habit de l’ordre des mains du Père Anselme Polanco 2 , futur évêque et martyr de la guerre civile espagnole, béatifié en 1995. Il poursuit ses études à Valladolid et à Burgos et il est ordonné prêtre en 1930. Après un temps de ministère en Espagne, il part pour le Brésil en 1931. Il travaille d’abord en paroisse, puis il enseigne les sciences naturelles au collège Saint Augustin de Sao Paulo dont il devient supérieur. Le Père Mariano est un ami de la nature, très sensible à ses beautés, aimant les plantes et les animaux…et aussi les timbres, dont il fait collection. Il est attentif à tous, spécialement aux malades et nécessiteux. Ainsi, pendant un an, il s’occupe d’un étudiant malade et lui permet de continuer ses études en lui donnant des leçons particulières. Pendant deux mois, il visite quotidiennement un autre étudiant cloué au lit à l’hôpital, malgré la grande distance et la fatigue que cela lui cause.
Il est vice-provincial de 1945 à 1948. En 1961, il retourne au collège Saint Augustin. En même temps, il est vicaire à l’église Saint Augustin de Sao Paulo. Simple et aimable, il est à la portée de tous et très populaire. Cœur aimant, il est aussi directeur spirituel des “ateliers de sainte Rita” qui confectionnent des vêtements pour les pauvres. En même temps, cette activité procure du travail à beaucoup d’associés et le Père Mariano entretient en eux une vie spirituelle profonde ; il fait souvent la tournée de ces ateliers sans se ménager, et même quand sa vue commence à baisser. Atteint d’un cancer au pancréas, il meurt à Sao Paulo en 1983. Sa mémoire n’est pas perdue ni son œuvre : il existe des milliers d’ateliers de ‘sainte Rita’ et une grande institution caritative porte le nom du ‘Père Mariano’.
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Message par jaimedieu Lun 5 Juin 2017 - 15:25

Le 5 juin

Saint Jean Baptiste de la Conception GARCIAS


Nom: GARCIAS
Prénom: Jean Baptiste (Juan Bautista)
Nom de religion: Jean Baptiste de la Conception (Juan Bautista de la Concepcion)
Pays: Espagne
Naissance: 10.07.1561 à Almodovar del Campo (Ciudad Real - Castille)
Mort: 14.02.1613 à Cordoue
État: Prêtre - Trinitaire

Note: Réformateur de son ordre, prédicateur, écrivain spirituel

Béatification: 1819

Canonisation: 25.05.1975 à Rome par Paul VI

Fête: 14 février

Réf. dans l’Osservatore Romano:

Réf. dans la Documentation Catholique: 1975 p.639

Notice

Jean-Baptiste Garcias naît en 1561 à Almodovar del Campo (diocèse de Tolède) là où vit jour également son oncle S. Jean d'Avila. Dans son foyer très chrétien, il bénéficie, encore enfant, d'une visite prophétique de Ste Thérèse d'Avila qui parcourait l'Espagne pour ses fondations. Il entre chez les Trinitaires et après dix années d'une vie religieuse à la fois studieuse et humble, il décide avec d'autres religieux de vivre le mouvement de réforme au sein de son ordre, ce qui le situe bien dans la ligne du Concile de Trente, mais cela lui crée aussi des difficultés. Élu supérieur d'un couvent il éprouve le besoin de se mettre sous la protection de la sainte Vierge, s'appelant désormais Jean-Baptiste de la Conception. Il part alors à Rome pour faire approuver les Trinitaires réformés. Après deux ans de séjour, il obtient l'approbation écrite de Clément VII. Néanmoins l'épreuve l'attend à son retour: ses religieux le mettent au cachot; mais ils finissent par s'enfuir après l'avoir libéré. Pendant une dizaine d'années, Jean-Baptiste fait de nouvelles fondations de "Trinitaires déchaussés". Épuisé par ses travaux, il tombe malade à Cordoue et meurt à 51 ans, le 14 février 1613.
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Message par jaimedieu Mar 6 Juin 2017 - 14:45

Le 6 Juin

Bienheureuse Nazaria de Sainte Thérèse MARCH MESA

Nom: MARCH MESA
Prénom: Nazaria Ignace (Nazaria Ignazia)
Nom de religion: Nazaria de Sainte Thérèse
Pays: Espagne - Bolivie
Naissance: 10.01.1889 à Madrid
Mort: 09.06.1943 à Buenos Aires (Argentine)
État: Religieuse - Fondatrice

Note: 1908: entre chez les Sœurs des personnes âgées abandonnées. 1912: elle est envoyée en Bolivie. 1927: fonde les Sœurs de la Croisade pontificale (= Missionnaires croisées de l'Eglise).

Béatification: 27.09.1992 à Rome par Jean Paul II
Fête: 6 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1992 n.39

Réf. dans la Documentation Catholique: 1992 n.19 p.919
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Message par jaimedieu Jeu 8 Juin 2017 - 14:48

Le 8 juin

Bienheureuse Thérèse de l'Enfant Jésus GARCIA GARCIA


Nom: GARCIA GARCIA
Prénom: Eusébie (Eusébia)
Nom de religion: Thérèse de l'Enfant Jésus (Teresa)
Pays: Espagne
Naissance: 05.03.1909 à Mochales (Guadalajara)
Mort: 24.07.1936 à Guadalajara
État: Carmélite - Martyre du Groupe des 3 Carmélites martyres de Guadalajara (Espagne) (1936) 2

Note: Professe en 1926 au Carmel de Guadalajara
Béatification: 29.03.1987 à Rome par Jean Paul II
Fête: 24 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1987 n.14

Réf. dans la Documentation Catholique: 1987 p.598

Notice

Eusébia Garcia Garcia naît en 1909 à Mochales dans la province de Guadalajara, en Espagne. Pour son éducation elle est surtout redevable à son oncle, le chanoine Florentino, un secrétaire épiscopal, qui finira lui aussi martyr. Il enseigne à sa nièce les voies de la sainteté. Elle fait sa scolarité chez les Ursulines et se passionne pour sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus dont elle a lu l’ “Histoire d’une âme”. Formée à cette école de sainteté familiale et thérésienne, elle entre au carmel de Guadalajara où elle reçoit le nom de Thérèse de l’Enfant-Jésus et de Saint Jean-de-la-Croix. Tempérament fort et difficile, elle réussit peu à peu à se dominer, faisant ainsi de sa vie un ensemble harmonieux, elle qui est une si bonne musicienne ! Elle se consacre spécialement à la sainte Vierge avec un vœu qui s’exprime par ces trois mots : “amour, fidélité, abandon”. Des trois bienheureuses carmélites de Guadalajara martyrisées le 22 juillet 1936, c’est la dernière à mourir, le soir de ce jour, en criant : “Vive le Christ-Roi !” Elle a vingt-sept ans.
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Message par jaimedieu Ven 9 Juin 2017 - 16:17

Le 9 juin

Bienheureux Zéphyrin GIMENEZ MALLA - "El Pelé
"


Nom: GIMÉNEZ MALLA
Prénom: Zéphyrin (Ceferino "El Pelé")
Pays: Espagne
Naissance: 1861 à Bénévent ou Fraga (Gitan nomade)
Mort: 09.08.1936 à Barbastro
État: Laïc - Gitan - Marié - Martyr

Note: Se marie et s'établit à Barbastro. Apostolat varié. Témoigne jusqu'au martyre.

Béatification: 04.05.1997 à Rome par Jean Paul II
Fête: 2 août

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1997 n.18 p.2-3 - n.21 p.4,11

Réf. dans la Documentation Catholique: 1997 n.12 p.599

Notice

Ceferino GIMENEZ MALLA, dénommé "El Pelé", est le premier gitan béatifié. (Cérémonies et fêtes hautes en couleur, à Rome, le dimanche 4 mai 1997.) Il naît probablement en 1861, à Bénévent ou à Fraga. Sa famille est nomade et pauvre. Initié au commerce par son père - ce qui lui vaut d'apprendre le catalan par oral, en plus du gitan - il devient marchand de chevaux, achète et revend les mules dont l'armée française n'avait plus besoin après la guerre de 1914-18 et se fait ainsi une assez belle fortune pour un certain temps. Il la gère avec sagesse - quoiqu'il soit illettré - et avec honnêteté. Aux dire de ses contemporains, c'est un homme grand et maigre, habillé avec soin et "distingué". Il se marie et se sédentarise peu à peu à Barbastro (Nord de l'Espagne). N'ayant pas d'enfant, il adopte "la Pepita", nièce de sa femme. Très pieux, il aime l'Eucharistie (assistance quotidienne à la messe et adoration nocturne) et la Vierge Marie (chapelet). Il a un don pour catéchiser les enfants en leur racontant des histoires. Homme de la paix, on l'appelle pour arbitrer des conflits entre gitans ou des conflits inter-ethniques. L'évêque lui-même a recours à ses conseils. Membre de la Conférence de Saint-vincent-de-Paul, il est généreux envers les pauvres.

Pendant la révolution de 1936, il voit une foule de miliciens s'acharner dans la rue contre un jeune prêtre. Il prend sa défense. On l'arrête. Un ami de la Pepita, anarchiste, essaie de le libérer: il lui suffirait d'être discret et de renoncer à son chapelet. Il refuse. On l'exécute, serrant en main son chapelet, le 9 août 1936. Il avait 75 ans. Son corps est jeté à la fosse commune. Le même jour, l'évêque de Barbastro, Mgr Florentino Ascensio Barroso 2, meurt, martyr lui aussi. Ils sont béatifiés le même jour.
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Message par jaimedieu Sam 10 Juin 2017 - 16:24

Le 10 juin

Saint Benoît MENNI[
/b]

[b]Nom: MENNI
Prénom: Ange
Nom de religion: Benoît
Pays: Italie - Espagne
Naissance: 11.03.1841 à Milan
Mort: 24.04.1914 à Dinan
État: Frère de S. Jean de Dieu


Note: Restaurateur de son ordre en Espagne. Fondateur, en 1880, des Sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus pour les femmes malades mentales. Il s'occupa surtout des enfants malades et des malades mentaux.

Béatification: 23.06.1985 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 21.11.1999 à Rome par Jean Paul II
Fête: 24 avril

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1985 n.27 p.1 - 1999 n.47 p.1-4 - n.48 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1985 p.784 - 1999 n.22 p.1071-1073

Notice
Ercole Angelo Menni naît en 1841 à Milan, cinquième d'une famille de quinze enfants. Son père est commerçant en bois. Le petit 'Ercolino' porte bien son nom: il est beau et fort; c'est un lombard intrépide. Dans sa famille, on dit le chapelet en commun et l'on pratique la charité. Devenu jeune homme, il dit son rosaire en entier et communie tous les jours. Il est bien vu de tous. Mais à 16 ans, il quitte la banque où il travaillait pour ne pas participer à des opérations qu'il réprouve. Son premier appel à la vie religieuse, il le ressent en contemplant un tableau de la Madone devant lequel il prie tous les jours. Le caractère marial marquera toute sa vie, ainsi que la dévotion au Sacré-Cœur. Le premier nom qu'il donnera à la Congrégation fondée par lui sera: 'Filles de Notre-Dame du Sacré-Cœur de Jésus'. A 18 ans, en juin 1859, lorsque arrivent à Milan des blessés de la bataille de Magenta, il se porte volontaire comme brancardier et cela décide de son orientation. Il entre en 1860 chez les Frères de Saint Jean de Dieu à Milan où il reçoit le nom de Fra Benedetto (ou Benito), c'est-à-dire Benoît. En 1865 il demande au Général de l'Ordre de pouvoir achever ses études de théologie à Rome, marquant ainsi sa dévotion au successeur de Pierre. "Ce que dit le Pape vient du ciel" dit-il souvent. Il y reçoit l'ordination sacerdotale en 1866. Le Père Général le choisit comme secrétaire et voyant sa valeur, dès 1867, il lui demande, en accord avec le Pape, d'aller restaurer l'Ordre de Saint Jean de Dieu en Espagne. Il a 26 ans et ne connaît pas l'Espagnol. Pie IX le bénit et lui dit: "Va en Espagne, mon fils, avec la bénédiction du ciel; va restaurer l'Ordre à son berceau même".

Il arrive dans un pays en pleine effervescence religieuse et politique. Les lois anti-cléricales ont pratiquement détruit l'Ordre. Néanmoins, dès octobre 1867, à Barcelone, il crée un petit asile-hôpital de 12 lits. Après des péripéties de vie clandestine et d'expulsion, contrecoup de la Révolution et de la 'guerre carliste', il crée en 1877 à Ciempozuelos près de Madrid un hôpital psychiatrique d'avant-garde avec des équipements et des thérapies de pointe. C'est là le berceau de la restauration de l'Ordre. Dans ses fondations, il a soin de s'entourer de médecins et d'un personnel compétents. (Lui-même a exercé la chirurgie.) Et surtout il crée un changement d'attitude vis-à-vis des malades mentaux que l'on considérait comme des maudits. Il donne cette consigne: "Soignez-les comme des enfants mais considérez-les comme des personnes". En 1881, avec deux jeunes filles originaires de Grenade (berceau primitif de l'Ordre), il fonde à Ciempozuelos les 'sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus', car jusqu'ici on n'avait rien fait pour les femmes malades mentales. Les débuts sont pauvres, austères. (La première Sœur, devenue supérieure, mourra assassinée par une malade mentale.) Le travail est surabondant mais la joie domine. Les fondations vont se multipliant tandis que les vocations de femmes et d'hommes affluent: 15 fondations pour les Sœurs, 24 pour les Frères. Le mouvement dépasse les frontières et s'étend au Portugal, en France et au Mexique. Entre autres responsabilités, le Père est réélu 4 fois comme Provincial d'Espagne. C'est un chef né qui se distingue par sa douceur, mais après avoir pris conseil, prié et longuement réfléchi, ses décisions sont irréfragables. Ainsi quand il constate de graves défaillances morales dans sa fondation de Llobregat, il congédie tout le personnel malgré le tollé que cela provoque dans la presse.

En 1911, par un 'Motu proprio', sans convocation préalable du chapitre général, Pie X le nomme Général de l'Ordre. Une grave contestation, préparée de longue date, se dresse contre lui tant à l'extérieur que parmi ses 'fils bien-aimés' qu'il continue de chérir. On ne recule pas devant le mensonge et la calomnie. Dédaignant de prendre un avocat, le Père accepte tout avec un esprit surnaturel et ne se départit pas de sa sérénité. De lui-même il donne sa démission à l'assemblée générale des provinciaux convoquée par lui en 1912. Puis il se rend à Rome pour remettre cette démission aux pieds du Saint-Père. Fixant sur lui ses yeux d'une extrême douceur, Pie X lui dit: "Voilà, Père, le moment est venu pour vous de prier et de conseiller…"; mais lui, qui a déjà été traîné 'devant tous les tribunaux de la terre', répond: "J'espère être absous par le tribunal de Dieu et y trouver sa miséricorde". – "Vous la trouverez, vous la trouverez!" lui dit le Pape. Exilé en France, à Paris, et déjà malade, on continue à la persécuter. Ainsi, on lui donne comme assistant un frère illettré pour l'empêcher d'entretenir de la correspondance. Puis on l'envoie à Dinan où il meurt en 1914. La ferveur populaire se manifeste immédiatement. Il en est de même à Ciempozuelos où son corps est ramené. C'est là qu'il repose près de la maison-mère des Sœurs.
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Message par jaimedieu Dim 11 Juin 2017 - 16:53

Le 11 juin

Bienheureux Faustin MIGUEZ


Nom: MIGUEZ
Prénom: Faustin (Faustino)
Pays: Espagne
Naissance: 1831
Mort: 08.03.1925
État: Prêtre - Religieux - Fondateur


Note: Prêtre scolope, fondateur de l'Institut Calasanziano des filles de la Divine Providence.

Béatification: 25.10.1998 à Rome par Jean Paul II
Fête: 8 mars

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.43 p.3
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.21 p.1049

Notice
Le Père Faustino Miguez, prêtre scolope (de Scholæ piæ, Écoles pies, fondées par Saint Joseph de Calasanz) naquit en 1831. Renonçant à ses propres ambitions, il suivit Jésus, le Maître, et consacra sa vie à l'éducation des enfants et des jeunes selon le style de Saint Joseph de Calasanz. En tant qu'éducateur, son objectif fut la formation intégrale de la personne. En tant que prêtre, il rechercha inlassablement la sainteté des âmes. En tant que scientifique, il voulut apporter un soulagement à la maladie, en libérant l'humanité qui souffrait dans son corps. A l'école et dans la rue, au confessionnal et dans son laboratoire, le Père Faustino fut toujours la clarté de Dieu qui accueille, pardonne et anime. "Homme du peuple et pour le peuple", rien ni personne ne lui fut étranger. C'est pourquoi il prit en considération la situation d'ignorance et de marginalité dans laquelle vivait la femme, qu'il considérait comme "l'âme de la famille et la partie la plus intéressante de la société". Dans le but de les guider, dès leur enfance, sur le chemin de la promotion humaine et chrétienne, il fonda l'"Instituto Calasancio de Hijas de la Divina Pastora" (Institut calasancien des filles de la divine Providence) pour l'éducation des jeunes filles dans la piété et l'instruction. Il mourut en 1925, laissant un exemple lumineux, mêlé de prière, d'étude et d'apostolat.
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Message par jaimedieu Lun 12 Juin 2017 - 14:45

Le 12 juin

Bienheureuse Maria GINARD MARTI


Nom: GINARD MARTI
Prénom: Maria
Nom de religion: Maria de los Angeles
Pays: Espagne
Naissance: 03.04.1894 à Llucmayor (Ile de Majorque)
Mort: 26.08.1936 à Dehesa de la Villa (Madrid)
État: Religieuse - Martyre

Note: Sœur de la Congrégation des Zélatrices du Culte eucharistique, à Palma de Majorque.

Béatification: 29.10.2005 par Benoît XVI
Cérémonie à Rome présidée par le Cardinal Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour les causes des Saints

Fête: 30 août

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2005 n.45 p.2-3

Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Maria Ginard Marti naît le 3 avril 1894 à Llucmayor, petite ville de l’île et diocèse de Majorque (Espagne), troisième de neuf enfants d’une famille profondément religieuse. Après plusieurs déplacements dus au métier de son père (Guardia civil), elle vit à Palma de Majorque. Maria commence à y travailler comme brodeuse et chapelière. Elle s’occupe également de ses frères plus jeunes, les éduquant à la religion et les formant à la connaissance de l’Écriture Sainte. Elle leur parle aussi de la vie des premiers martyrs de l’Église pour lesquels elle a une dévotion spéciale qu’elle continuera de cultiver au couvent. Couvent où elle ne peut entrer tout de suite malgré une vocation précoce, car elle doit aider ses parents pauvres. Elle entre enfin chez les Zélatrices du Culte eucharistique, à Palma de Majorque. Elle passe de longues heures dans l’adoration du Saint Sacrement et elle aime beaucoup dire le Rosaire, sans toutefois négliger ses devoirs de communauté, faisant de la broderie de vêtements liturgiques et s’occupant de l’administration et des fournitures de la communauté. Par cette vie de piété et de travail, « elle se prépare à offrir sa vie comme expression suprême d’amour pour le Christ » (Benoît XVI). Quand éclate la persécution religieuse, elle reste sereine, ayant pour seul désir d’accomplir la volonté de Dieu. Arrêtée le 25 août 1936, elle est tuée le lendemain 26, à Dehesa de la Villa (Madrid). Sa fête est fixée au 30 août.


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Message par jaimedieu Mar 13 Juin 2017 - 14:39

Le 13 juin

Bienheureux Emmanuel GONZALEZ GARCIA


Nom: GONZALEZ GARCIA
Prénom: Emmanuel (Manuel)
Pays: Espagne
Naissance: 25 02.1877 à Séville (Andalousie)
Mort: 04.01.1940 à Palencia (Castille & Léon)
État: Évêque - Fondateur

Note: Prêtre en 1901. Evêque auxiliaire de Malaga en 1915, titulaire en 1920. Fonde la Congrégation religieuse des "Missionnaires eucharistiques de Nazareth". Evêque de Palencia en 1935. Sa spiritualité et son apostolat sont centrés sur l'Eucharistie et la Vierge Marie.

Béatification: 29.04.2001 à Rome par Jean Paul II
Fête: 4 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2001 n.18 p.1.6-8 - n.19 p.7.10

Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

N. 511 -

Le Bienheureux Manuel Gonzalez Garcia est une figure remarquable de l'Église espagnole dans la première moitié du 20e siècle. Il naît à Séville en 1877 au sein d'une famille humble et profondément religieuse; il est le quatrième de cinq enfants; son père est charpentier. Dans son enfance, l'une de ses grandes aspirations est de faire partie des "seises" de la cathédrale de Séville; c'est un groupe d'enfants de chœur qui chantent et dansent lors des solennités de la Fête-Dieu et de l'Immaculée-Conception. On trouve là en germe ce qui constituera les deux traits saillants de sa spiritualité: la dévotion au Saint-Sacrement et à la Vierge Marie.

Il est ordonné prêtre en1901. L'année suivante il est envoyé en mission au petit village de Palmares del Rio, près de Séville. La vision d'un tabernacle abandonné le marque profondément et à partir de ce moment-là, il se consacre à la diffusion de la dévotion eucharistique en proclamant partout cette phrase qu'il répétera jusqu'à sa mort: "Jésus est là! Il est là! Ne l'abandonnez pas!" En 1905 il est envoyé comme curé à Huelva, ville portuaire et chef-lieu de province. Il y trouve une situation de grande indifférence religieuse. Il catéchise, prêche jusque dans la rue, fonde des écoles pour les enfants pauvres et publie un premier livre: "Ce que peut un prêtre aujourd'hui" qui devient un point de référence pour le clergé.

En 1910, il s'adresse à un groupe de femmes ferventes et leur dit: "Permettez-moi, à moi qui invoque si souvent la sollicitude de votre charité en faveur des enfants pauvres et de tous les pauvres abandonnés, de demander aujourd'hui votre attention et votre aide pour le plus abandonné de tous les pauvres: le Saint-Sacrement! Je vous demande une aumône de tendresse pour Jésus Sacrement… Par amour pour Marie Immaculée et par amour pour le Sacré-Cœur si mal récompensé, je vous demande de devenir les Maries de ces Tabernacles abandonnés." Il fait allusion aux trois "Marie" qui se trouvaient au pied de la Croix. C'est ainsi que naît l' "Œuvre pour les Tabernacles-Calvaires" dans un esprit d'amour et de réparation à l'exemple de la Vierge Marie, de l'Apôtre Saint Jean et des Saintes Femmes, restées fidèles à Jésus sur le Calvaire.

La rapide propagation de l'œuvre dans d'autres diocèses d'Espagne et d'Amérique latine par l'intermédiaire de la revue "Le grain de sable", le pousse à solliciter l'approbation du Pape. En 1912, il se rend à Rome et Pie X bénit l'œuvre de cet "apôtre de l'Eucharistie". Plus tard, son dévouement généreux et son expérience authentique du sacerdoce sont, sans aucun doute, la raison de la confiance que le Pape Benoît XV place en lui, le nommant Évêque auxiliaire de Malaga (Andalousie). Il reçoit l'ordination épiscopale en 1915. En 1920, il est nommé Évêque titulaire de ce Siège, événement qu'il décide de fêter en donnant un banquet … aux enfants pauvres; les autorités, les prêtres et les séminaristes servant le repas à trois mille enfants.

Mgr Gonzalez développe le même genre d'apostolat que celui qu'il a pratiqué comme curé à Huelva. Il prend contact avec le troupeau qui lui est confié. En outre il publie de nombreux ouvrages. Il parle avec tous ceux qu'il rencontre dans la rue pour connaître leurs besoins. Il découvre ainsi que le problème le plus urgent est le manque de prêtres. Ce problème doit être affronté à sa racine, c'est-à-dire le séminaire, lequel se trouve pour lors dans une situation déplorable. Il entreprend la construction d'un nouveau bâtiment avec une confiance illimitée dans la grâce du Cœur de Jésus. Il rêve d'un séminaire "substantiellement eucharistique, dans lequel l'Eucharistie soit, du point de vue pédagogique l'encouragement le plus efficace, du point de vue scientifique le premier maître et la première matière, du point de vue disciplinaire le gardien le plus vigilant, du point de vue ascétique le modèle le plus vivant, du point de vue économique une grande Providence, et du point de vue architectural la Pierre angulaire".

Il a conscience que tous les fidèles trouveront dans le culte eucharistique le centre qui renforce toute la vie chrétienne. Ceux qui entendent l'appel du Seigneur: "demeurez ici et veillez avec moi", et qui y répondent, trouvent dans le Christ force et réconfort. Ils y puiseront ferme espérance et ardente charité grâce à la présence du Seigneur, présence mystérieuse et cachée, mais réelle. Celui que l'on a appelé l' "Évêque de l'Eucharistie" ou l' "Évêque des Tabernacles abandonnés" fonde la "Réparation enfantine eucharistique" puis, pour les prêtres, les "Missionnaires eucharistiques", en 1918. En 1921, en collaboration avec sa sœur Maria Antonia, il fonde la Congrégation religieuse des "Missionnaires eucharistiques de Nazareth".

Son apostolat est entravé par l'instauration de la République anti-cléricale. En 1931, son évêché est incendié. Il est contraint de partir à Gibraltar, puis à Madrid d'où il continue à diriger son diocèse. En 1932, il fonde l'institution des "Missionnaires «auxiliaires nazaréennes". En 1935, Pie XI le nomme évêque de Palencia (chef-lieu de Province dans la Région de Castille et Léon). Au cours de ses dernières années, sa santé se détériore de manière importante. Il vit cette épreuve de manière héroïque sans perdre le sourire. En 1939, il fonde encore la "Jeunesse eucharistique réparatrice". Ses dernières volontés sont: "Je prie afin d'être enterré à côté d'un Tabernacle, pour que mes os, après ma mort, de même que ma langue et ma plume au cours de ma vie, disent toujours à ceux qui passent: 'Voici Jésus! Ne l'abandonnez pas!' " Ses vœux sont réalisés: Mort en 1940, il est enterré à la cathédrale de Palencia dans la chapelle du Saint Sacrement avec l'épitaphe: "Jésus est là! Il est là! Ne l'abandonnez pas! "

Jean Paul II résume: "Le Bienheureux Manuel Gonzales est un modèle de foi eucharistique, dont l'exemple continue à parler à l'Église d'aujourd'hui".
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Message par jaimedieu Mer 14 Juin 2017 - 13:54

Le 14 juin

Bienheureuse Marie Anne MOGAS FONTCUBERTA


Nom: MOGAS FONTCUBERTA
Prénom: Marie Anne (Maria Ana)
Nom de religion: Marie Anne (Maria Ana)
Pays: Espagne
Naissance: 13.01.1827 à Corró del Vall-Granollers (Barcelone)
Mort: 03.07.1886 à Fuencarral (Madrid)
État: Religieuse - Fondatrice

[
b]Note[/b]: 1850 à Ripoll (Gerona) fonde la Congrégation des Sœurs Franciscaines missionnaires de la Mère du divin Pasteur, pour l'éducation des enfants (Règle tertiaire de S.François)

Béatification: 06.10.1996 à Rome par Jean Paul II
Fête: 3 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1996 n.41 p.2-3
Réf. dans la Documentation Catholique: 1996 n.20 p.999

Notice
Maria Ana Mogas Fontcuberta naît en 1827 dans une famille aisée à Corro del Val-Granollers (Barcelone). Elle est éduquée très chrétiennement, d’abord par ses parents, puis par sa tante, à Barcelone, lorsque, très jeune, elle perd ses parents. C’est à Barcelone qu’elle rencontre son Directeur spirituel. Elle aime l’Eucharistie, la Vierge Marie et la Croix. Son amour s’inspire du Cœur du Christ. Renonçant à une situation sociale aisée, elle décide, avec deux religieuses, de fonder une Congrégation pour l’éducation des enfants. Elle a 21 ans. Sur le conseil de l’évêque de Vic, elle va à Ripoll (Gerona). La Congrégation, dont elle est nommée Supérieure en 1850, s’inspire de l’idéal franciscain et prend le nom de "Congrégation des Sœurs Franciscaines missionnaires de la Mère du Divin Pasteur". Elle a un amour de prédilection pour les pauvres, elle pardonne injures et ingratitudes, et se dévoue à l'éducation des enfants ainsi qu'aux malades et aux déshérités: sainteté authentique 'qui ne l'empêche pas d'être gaie'. Son rayonnement attire de nombreuses vocations et sa congrégation s'étend en Catalogne, puis en Castille. Les huit dernières années de sa vie sont marquées par la souffrance sans qu'elle se relâche en rien de ses obligations religieuses. Dans sa dernière exhortation à ses Sœurs, elle leur dit: "Charité, charité véritable. Amour et sacrifice". Elle meurt à Fuencarral (Madrid) en 1886.
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Message par jaimedieu Jeu 15 Juin 2017 - 14:43

Le 15 juin

Saint Jean le pécheur GRANDE ROMAN


Nom: GRANDE ROMAN
Prénom: Jean (Juan)
Nom de religion: Jean le pécheur (Juan Pecador)
Pays: Espagne
Naissance: 06.03.1546 à Carmona (Séville)
Mort: 03.06.1600 à Jerez de la Frontera (Province de Cadix)
État: Laïc consacré

Note: A 17 ans il se retire dans un ermitage et prend l'habit religieux: "Juan Pecador" (Jean le Pécheur). 1565 s'établit à Jerez. Au service des malades, détenus, pauvres. Fonde un hôpital. S'unit aux frères de S. Jean de Dieu.

Béatification: 13.11.1853 à Rome par Pie IX
Canonisation: 02.06.1996 à Rome par Jean Paul II
Fête: 3 juin

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1996 n.23 p.1-5

Réf. dans la Documentation Catholique: 1996 n.13 p.603-605

Notice

Juan Grande Roman naît à Carmona près de Séville en 1546. Il reçoit une éducation pieuse d'abord de ses parents puis dans sa paroisse, comme 'enfant de chœur' de 7 à 12 ans. Il fait un apprentissage de tissage à Séville et revient à Carmona où il se consacre au commerce du tissu. Sous l'effet d'une crise spirituelle profonde, il se retire non loin de là dans l'ermitage de Santa Olalla où il cherche sa voie dans la prière. Il revêt un habit religieux et signe désormais: "Juan Pecador" (Jean le pécheur). S'occupant d'un couple âgé et abandonné pour lequel il demande l'aumône, il trouve du même coup sa vocation: serviteur des pauvres et des indigents. A 19 ans, il se rend à Jerez de la Frontera où il continue ce service auprès des pauvres, des prisonniers, des convalescents et des malades incurables. Une grande épidémie dans la ville le pousse à fonder un hôpital qu'il dédie à la Vierge. Puis, entendant parler des Frères de Saint Jean de Dieu qui font à Grenade un travail identique au sien, il s'associe à leur Institution et s'inspire de leurs statuts. Cela lui permet d'étendre son action et il fait plusieurs fondations en d'autres villes. Mais à Jerez, les Autorités décident d'intervenir car il y a beaucoup de petits centres d'assistance qui ne sont pas tous guidés par une charité désintéressée. Il faut regrouper. Vu les compétences acquises par Juan Pecador, l'Archevêque de Séville lui confie cette tâche délicate qu'il mène à bien grâce à son savoir-faire, sa délicatesse et sa bonhomie. C'est un homme qui "sait bien faire le bien" dit-on de lui. Sa charité s'étend à tous: soldats malades chassés de l'armée, prostituées, enfants abandonnés etc. Lorsqu'il frappe aux portes pour demander l'aumône, il dit que le service des pauvres est "une question de conscience". En 1600, une terrible épidémie de peste éclate à Jerez. Il a alors 54 ans. Il se dépense de toutes ses forces au soin des pestiférés jusqu'à ce que lui-même soit touché par la contagion et meure. C'est dans la prière qu'il puisait ses forces, une piété affective dans laquelle, sans se lasser, il redisait à Dieu son amour au point que les Frères devaient interrompre sa prière nocturne à la chapelle pour le ramener dans sa chambre. Il avait une grande dévotion à la Sainte Trinité et c'est justement en la solennité de la Sainte Trinité que Jean Paul II l'a canonisé le 2 juin 1996. Il est patron du diocèse de Jerez. Ses reliques sont déposées dans l'hôpital qui porte son nom.
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Message par jaimedieu Sam 17 Juin 2017 - 15:05

Le 17 juin


Saint Alphonse de OROZCO


Nom: OROZCO
Prénom: Alphonse de (Alonso de)
Nom de religion: Alphonse de (Alonso de)
Pays: Espagne
Naissance: 17.10.1500 à Oropesa (Tolède)
Mort: 19.09.1591 à Madrid
État: Prêtre - Religieux

Note: Etudes à Salamanque. Ermite de Saint Augustin. Prêtre en 1527. Prédicateur à la cour du roi Philippe II d'Espagne. Nombreux ouvrages.

Béatification: 15.01.1882 à Rome par Léon XIII
Canonisation: 19.05.2002 à Rome par Jean Paul II
Fête: 19 septembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2002 n.21 p.1-2.7 - n.25 p.8
Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice
Alonzo (Alphonse) de Orozco naît en 1500 à Oropesa dans la province de Tolède. Comme enfant de chœur, il a l'occasion d'étudier la musique. A 14 ans, ses parents l'envoient à l'Université de Salamanque. Sa vocation religieuse se précise et s'affermit lorsqu'il entend les prédications de Carême de Saint Thomas de Villeneuve en 1520. Attiré par le climat religieux des ermites de Saint Augustin, il entre dans leur Ordre et fait profession en 1523 entre les mains dudit Thomas de Villeneuve, lui-même moine Augustin. Ordonné prêtre en 1527, ses supérieurs, conscients de sa valeur, lui confient le ministère de la prédication. En 1549, poussé par le désir du martyre, il part en direction du Mexique comme missionnaire, mais il tombe malade aux îles Canaries (crise d'arthritisme) et les médecins lui interdisent de continuer le voyage.

Il est provincial du Couvent de Valladolid, ville où résident les rois de Castille, quand en 1554, il est nommé prédicateur royal à la cour de Charles-Quint. Lorsqu'en 1561, la cour se transfère à Madrid, nouvelle capitale du Royaume, il s'établit dans cette ville au couvent augustin de Saint-Philippe le Royal. Là, renonçant à ses privilèges, il mène une vie très austère. Il se fait tout à tous, des plus grands aux plus petits et il est aimé de tous. Il veut que sa chambre soit tout près de l'entrée pour répondre à tous les pauvres. Il visite hôpitaux et prisons. Il écrit de nombreux ouvrages dans un style simple, guidé par son seul souci pastoral et inspiré par son cœur de contemplatif et son amour des Écritures. Il écrit aussi sur l'histoire de son Ordre afin de le faire connaître et de susciter des vocations. Il fonde divers couvents de religieux augustins et augustines de vie contemplative. Très populaire, car il accueille tout le monde sans distinction de personne, il est appelé contre son gré par les petites gens 'le saint de Saint-Philippe'. Il meurt en 1591 au collège de l'Incarnation qu'il avait fondé, aujourd'hui siège du Sénat espagnol.
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Message par jaimedieu Dim 18 Juin 2017 - 20:36

Le 18 juin

Bienheureuse Piedad de la Croix ORTIZ REAL


Nom: ORTIZ REAL
Prénom: Tomasa
Nom de religion: Piedad de la Croix (Piedad de la Cruz)
Pays: Espagne
Naissance: 1842 à Bocairente
Mort: 26.02.1916 à Alcantarilla
État: Religieuse - Fondatrice


Note: Fonde en 1890 la Congrégation des Sœurs Salésiennes du Sacré-Cœur de Jésus pour les orphelines, les jeunes ouvrières, les malades, les personnes âgées abandonnées.

Béatification: 21.03.2004 à Rome par Jean Paul II
Fête: 26 février

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2004 n.12 p.1.8.12
Réf. dans la Documentation Catholique: 2004 n.9 p.403-404

Notice
Tomasa Ortiz Real naît en 1842 à Bocairente (Valence). Dès sa première communion, elle décide de se consacrer à Dieu. Elle complète sa formation au collège des religieuses de la Sainte Famille de Valence. Puis elle projette d’entrer dans cette congrégation comme religieuse, mais son père, vu la situation politique de l’époque, l’oblige à revenir à la maison. Elle y mène une vie de piété et de charité. Elle fait ensuite un nouvel essai chez les Carmélites de Valence, mais elle tombe malade à plusieurs reprises et elle comprend que là n’est pas sa voie. Elle se rend alors à Barcelone où, dans une expérience mystique, Jésus lui montre son côté, lui demandant de l’aider à porter sa croix et il lui suggère de fonder elle-même une Congrégation. Elle s’en ouvre à son évêque puis à son directeur de conscience, lequel l’oriente vers la région de La Murcia où les inondations de 1884 ont tout détruit et contraint les religieuses du lieu à partir. C’est là – précisément à Puebla de Soto près d’Alcantarilla – qu’elle fonde une “Communauté des Tertiaires de la Vierge du Carmel”. Elle prend le nom de Piedad de la Cruz. Les Sœurs se dévouent aux sinistrés qui ont été frappés ensuite par le choléra. La fondation se développe par une nouvelle implantation. Mais des conflits surgissent au sein des communautés, et Tomasa se retrouve seule. L’évêque du lieu la dirige alors vers les Salésiennes Visitandines d’Orihuela pour y préparer une fondation sous les auspices de saint François de Sales. Elle réunit “plusieurs jeunes filles désireuses de montrer aux humbles et aux pauvres l’amour du Père providentiel manifesté dans le Cœur de Jésus” (Jean-Paul II). Et le 8 septembre 1890, en la fête de la Nativité de la sainte Vierge, elle fonde la “Congrégation des Sœurs salésiennes du Sacré-cœur”, dont le charisme est d’aimer et de servir le Cœur de Jésus auprès des orphelines, des jeunes ouvrières, des malades et des personne âgées abandonnées. La fondatrice nous donne “un exemple d’austérité, de prière et de charité envers tous les indigents”(Id.). Elle meurt en 1916 à Alcantarilla,
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Message par jaimedieu Lun 19 Juin 2017 - 14:47

Le 19 juin

Bienheureux Mariano de la MATA APARICIO


Nom: MATA APARICIO DE LA
Prénom: Mariano
Nom de religion: Mariano de la Mata Aparicio
Pays: Espagne - Brésil
Naissance: 31.12.1905 à La Puebla de Valdavia (Palencia, Espagne)
Mort: 05.04.1983 à Sao Paulo (Brésil)
État: Prêtre - Religieux

Note: Religieux de l’Ordre de Saint-Augustin, il est ordonné prêtre en 1930. Ministère au Brésil dès 1931. Professeur, Vice-provincial, activité caritative et sociale (Ateliers de Sainte Rita).
Béatification: 05.11.2006 par Benoît XVI
Cérémonie à Sao Paulo (Brésil) présidée par le Card. José Saraiva Martins, préfet de la congrégation pour les causes des Saints
Fête: 5 avril

Réf. dans l’Osservatore Romano:

Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Mariano de la Mata Aparicio naît le 31 décembre 1905 à Puebla de Valdavia en Espagne. Sa famille est profondément chrétienne. Trois de ses frères deviennent prêtres dans l’Ordre de saint Augustin, et Mariano suit leur exemple. Il reçoit l’habit de l’ordre des mains du Père Anselme Polanco 2 , futur évêque et martyr de la guerre civile espagnole, béatifié en 1995. Il poursuit ses études à Valladolid et à Burgos et il est ordonné prêtre en 1930. Après un temps de ministère en Espagne, il part pour le Brésil en 1931. Il travaille d’abord en paroisse, puis il enseigne les sciences naturelles au collège Saint Augustin de Sao Paulo dont il devient supérieur. Le Père Mariano est un ami de la nature, très sensible à ses beautés, aimant les plantes et les animaux…et aussi les timbres, dont il fait collection. Il est attentif à tous, spécialement aux malades et nécessiteux. Ainsi, pendant un an, il s’occupe d’un étudiant malade et lui permet de continuer ses études en lui donnant des leçons particulières. Pendant deux mois, il visite quotidiennement un autre étudiant cloué au lit à l’hôpital, malgré la grande distance et la fatigue que cela lui cause.

Il est vice-provincial de 1945 à 1948. En 1961, il retourne au collège Saint Augustin. En même temps, il est vicaire à l’église Saint Augustin de Sao Paulo. Simple et aimable, il est à la portée de tous et très populaire. Cœur aimant, il est aussi directeur spirituel des “ateliers de sainte Rita” qui confectionnent des vêtements pour les pauvres. En même temps, cette activité procure du travail à beaucoup d’associés et le Père Mariano entretient en eux une vie spirituelle profonde ; il fait souvent la tournée de ces ateliers sans se ménager, et même quand sa vue commence à baisser. Atteint d’un cancer au pancréas, il meurt à Sao Paulo en 1983. Sa mémoire n’est pas perdue ni son œuvre : il existe des milliers d’ateliers de ‘sainte Rita’ et une grande institution caritative porte le nom du ‘Père Mariano’.
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Message par jaimedieu Mar 20 Juin 2017 - 15:51

Le 20 juin

Sainte Marie Maravillas de Jésus PIDAL Y CHICO DE GUZMÁN

Nom: PIDAL Y CHICO DE GUZMÁN
Prénom: Marie (Maria)
Nom de religion: Marie Maravillas de Jésus (Maria Maravillas de Jesus)
Pays: Espagne
Naissance: 04.11.1891 à Madrid
Mort: 11.12.1974 au Carmel de La Aldehuela
État: Carmélite - Fondatrice

Note: 1921 Profession au Carmel de l'Escorial (Madrid). 1924 Fonde la Carmel de Cerro de los Angelos (Centre géographique de l'Espagne), et plusieurs autres, ainsi que des collèges et maisons.

Béatification: 10.05.1998 à Rome par Jean Paul II

Canonisation: 04.05.2003 à Madrid par Jean Paul II

Fête: 11 décembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.19 & 20 - 2003 n.19 p.4-5

Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.12 p.599 - 2003 n.11 p.542-543

Notice


Maria Maravillas PIdal y Chico De Guzman naît à Madrid en 1891. (Maravillas : ce nom est donné en l’honneur de ‘Notre-Dame des Merveilles’, patronne de Cahegin (province de Murcia) Son père, le marquis de Pidal a toujours eu le souci d'aider l'Eglise et les religieux. Après avoir été ministre dans son pays, il est ambassadeur d'Espagne. Elle fait sa première communion en 1902. Elle jouit d'une intelligence profonde et claire, d'une volonté toujours orientée vers le bien. Ces qualités naturelles sont perfectionnées par la grâce. Dès sa petite enfance, elle répond aux inspirations de Dieu par un fort attrait pour la vertu. A cinq ans, elle fait, à sa manière, un vœu de chasteté et elle dira plus tard que sa vocation à la vie consacrée est née avec elle. En plus de ses études, elle a le souci de cultiver sa vie de piété et elle se dévoue en aidant de nombreuses familles pauvres.

Ayant lu Sainte Thérèse d'Avila et Saint Jean de la Croix, ce qui est pour elle une découverte, elle entre au Carmel de l'Escorial, à Madrid, où elle prend l'habit en 1920. Toute sa vie, avec une grande détermination, elle mettra Dieu au centre de son existence et au-dessus de toute préoccupation. Après sa première profession, elle reçoit du Sacré Cœur l'inspiration de fonder un monastère dans le "Cerro de los Angeles", centre géographique de l'Espagne. C'est là que la nation a été consacrée au Sacré-Cœur sous le règne d'Alphonse XIII. Ce monastère est destiné à être un lieu de prière et d'immolation pour le bien spirituel de l'Eglise et de l'Espagne. Très vite, les vocations affluent et Mère Maravillas y voit le signe que le Seigneur désire multiplier ces "maison de la Vierge" comme elle aime appeler les carmels.

En 1933, elle fonde un monastère à Kottayam, en Inde. En 1936, la guerre civile éclate. Les carmélites du Cerro de los Angeles sont arrêtées et emmenées à Getafe, puis se rendent à Madrid, au 2e étage d'une maison particulière. Elles y vivent pendant 14 mois dans les privations et les sacrifices au milieu des menaces et des contrôles. Mais elles n'ont pas la grâce de subir le martyre comme elles le désirent tant. La Mère Maravillas s'engage alors entièrement pour que l'ordre puisse survivre. En septembre 1937, elle réussit à sortir de Madrid avec toute sa communauté et à se réfugier dans l'antique 'désert' de Las Batuecas (Salamanque). C'est la naissance d'un nouveau Carmel. En mars 1939, elle peut récupérer le couvent du Cerro de los Angeles complétement détruit. A grand peine et au prix d'immenses efforts, prenant elle-même la part la plus rude des travaux, elle peut y rétablir la vie communautaire en juin de la même année. Malgré la plus grande pénurie, la Mère est pour ses filles un exemple de courage et de joie.

A partir de ce moment, les fondations se multiplient:

1954: Mancera de Abajo (Salamanque)

1947: Duruelo (Avila)

1950: Cabrera (Salamanque)

1954: Arenas de San Pedro (Avila)

De plus, elle envoie des renforts à un Carmel en Equateur (1954) et dans 4 Carmels d'Espagne (1956-58-64-66). En 1960, elle aide les pères carmes à construire un couvent à Talavera de la Reina (Tolède).

1961: Fondation du Carmel de La Aldehuela (Madrid), où elle résidera jusqu'à sa mort. Ce couvent s’accroît considérablement par l’adjonction d’une école, de maisons pour les pauvres, etc., le tout devenant une petite ville.

1964: Carmel de Montemar-Torremolinos (Malaga).

Pour unir entre eux ces monastères et d’autres encore qui ont la même finalité, elle fonde l’ ‘Association de Sainte Thérèse’ qui reçoit l’approbation du Saint Siège en 1972.

"Selon son vœu, toutes ces fondations sont caractérisées par l'esprit de pénitence, de prière et de recueillement, caractéristique de la réforme thérésienne." Ses moniales lui vouent une affection très tendre si bien qu'on lui obéit sans qu'elle ait besoin de commander. Elle est toujours d'un caractère égal. Si elle doit corriger quelqu'un, elle le fait en disant la vérité mais sans jamais blesser. Elle parle peu mais sa parole est pénétrante. On voit Dieu en elle, disent les témoins. Sa vie intérieure, riche mais très discrète, est connue grâce aux lettres à ses directeurs spirituels (grâces de purification et d'union). Elle meurt dans une grande paix en 1974, en répétant: "Quel joie de mourir carmélite!" Son corps répand un parfum de nard. "Face à la tentation d'une vie facile et superficielle, Mère Maravillas révèle la profonde attraction de l'essentiel, témoignant que la vie contemplative - si l'on reste fidèle à son propre charisme - possède une extrême efficacité apostolique et missionnaire." (Jean Paul II)
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Message par jaimedieu Mer 21 Juin 2017 - 19:21

Le 20 juin

Bienheureuse Josèphe NAVAL GIRBÉS


Nom: NAVAL GIRBÉS
Prénom: Josèphe ou Joséphine (Josefa)
Pays: Espagne
Naissance: 11.12.1820 à Algemesi (Valence)
Mort: 24.02.1893 à Algemesi (Valence)
État: Laïque consacrée

Note: A 18 ans vœu privé de chasteté. Ouvre dans sa propre maison en 1850 un atelier de broderie. Formation humaine et spirituelle aux jeunes filles et femmes de son entourage. Renouveau de la paroisse. Encourage les vocations à la vie consacrée.
Béatification: 25.09.1988 à Rome par Jean Paul II
Fête: 24 février

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.39

Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.1092

Notice


Josefa (Joséphine) Naval Girbes naît en 1820 à Algemasi, dans la Province de Valence, en Espagne. Ses parents, Vincenzo Naval et Josefa Girbes, sont de condition modeste. Elle est la sœur aînée de six garçons. Confirmée à huit ans, elle fait sa première communion à neuf. Elle suit l’école avec profit, sachant bientôt lire et écrire et apprenant la broderie (argentée et dorée). Mais elle doit bientôt interrompre son cursus scolaire; en effet, sa mère meurt prématurément à 35 ans en 1833, et c’est Josefa, âgée de 13 ans, qui devient peu à peu maîtresse de maison. Elle ne se contente pas de ces travaux domestiques ; elle assiste quotidiennement à la messe et participe à la vie de la paroisse, laquelle est dirigée par le prêtre Gaspare Sylvestre qui sera son directeur spirituel pendant 28 ans. À 18 ans, elle fait vœu de chasteté entre ses mains, et à 30 ans, en 1850, sur les conseils du curé soucieux du bien des jeunes filles de sa paroisse, elle commence à réunir des filles pour leur apprendre gratuitement la broderie et leur donner par la même occasion une formation humaine et spirituelle. Sa maison devient un véritable laboratoire. Elle atteint aussi des femmes plus âgées, mariées ou célibataires et, avec quelques sujets d’élite, elle poursuit une formation spirituelle plus profonde qu’on a appelée “les colloques du jardin”. Elle fait aussi du catéchisme. En somme, c’est une religieuse en maison, ou plutôt, elle a anticipé ce que dira le Concile sur l’importance des laïcs dans l’Église. Le Concile dit : « De par sa nature, la vocation chrétienne est aussi une vocation à l’apostolat ». Et encore: « L’apostolat des laïcs est la participation à la mission de l’Église ; à cet apostolat tous sont députés par le Seigneur, par le baptême et la confirmation ». Jean-Paul II souligne cette voie de sainteté : « Elle, dont les disciples rempliront les couvents de clôture, demeurera célibataire dans le monde, en vivant les conseils évangéliques et en étant un exemple de vertu chrétienne pour tous ». Elle manifeste cette charité de façon héroïque lors de l’épidémie de choléra de 1885. Durant les deux dernières années de sa vie, elle est grabataire et elle meurt en 1893, entourée de ‘ses filles’, et déjà auréolée de sainteté.
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Message par jaimedieu Jeu 22 Juin 2017 - 18:44

Le 22 juin

Bienheureuse Marie du Sanctuaire de Saint Louis de Gonzague MORAGAS CANTARERO


Nom: MORAGAS CANTARERO
Prénom: Elvire (Elvira)
Nom de religion: Marie du Sanctuaire de Saint Louis de Gonzague (Maria Sagrario)
Pays: Espagne

Naissance: 08.01.1881 à Lillo (Tolède)
Mort: 15.08.1936 à Madrid

Etat: Carmélite - Prieure - Martyre

Note: Pharmacienne. 1915 Entre au Monastère des carmélites déchaussées de Ste-Anne et St-Joseph de Madrid. 1927 Prieure – Maîtresse des novices – Prieure. 1936 Guerre civile: elle refuse de dénoncer les autres. Fusillée.

Béatification: 10.05.1998 à Rome par Jean Paul II
Fête: 15 août

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.19 & 20
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.12 p.599

Notice
Elvira Moragas Cantarero naît en 1881 à Lillo dans la province de Tolède (Espagne). Son père exerce la "noble profession" de pharmacien. Sa famille est chrétienne et charitable. En 1886, ils déménagent à Madrid. Elle est confirmée à six ans. Elève au collège des Sœurs Mercédaires, elle y fait sa première communion. Elle a un tempérament fort et tenace que ses parents doivent corriger. Après avoir réussi son baccalauréat, elle entreprend des études de pharmacie à l'université de Madrid afin de pouvoir aider son père. Au bout de six années, elle obtient sa licence de pharmacienne, à l'âge de 24 ans, étant l'une des premières femmes d'Espagne à obtenir ce titre universitaire. A la mort de son père, en 1909, elle prend en charge la pharmacie, donnant ainsi des preuves de sa compétence professionnelle. Dans l'exercice de sa profession, elle se montre non seulement bonne administratrice et juste dans la fixation des prix, mais aussi pleine d'attentions à l'égard de ses clients, écoutant les malades et les encourageant dans leurs épreuves. Elle mène une vie de piété solide et fait un apostolat remarquable dans les faubourgs de Madrid, prenant soin des pauvres et les secourant de toutes les manières possibles.

Déjà avant le décès de son père, elle désire la vie religieuse, mais, vu la situation familiale et pour répondre aux appels de son jeune frère qui n'a pas encore terminé ses études, elle doit retarder la réalisation de son projet. En attendant, elle collabore à la catéchèse de sa paroisse et visite les banlieues pauvres de la capitale. En 1915, elle entre au Monastère des Carmélites déchaussées de Santa Ana y San José (Sainte Anne et Saint Joseph) à Madrid. Elle y reçoit le nom de Maria Sagrario de Saint Louis de Gonzague (San Luis Gonzaga). Sa maîtresse des novices témoigne qu'elle trouve en elle une "femme au caractère fort et énergique, capable de mener à bien les plus grands idéaux de sainteté". Elle fait profession temporaire en 1916, et solennelle en 1920.

En 1927, elle est élue Prieure. Dans l'exercice de sa charge, elle se considère comme une sœur aînée, ouverte au dialogue avec toutes. Elle mène à bien l'entretien matériel du Monastère, entreprenant constructions et réparations. Ainsi sa charité, déjà vécue dans le milieu familial, puis fortifiée au cours de la jeunesse à travers l'engagement en faveur des pauvres et des indigents, se mûrit dans le service plein d'abnégation des sœurs de sa communauté. Nommée maîtresse des novices après trois ans de priorat, elle sait allier compréhension et fermeté et enseigne surtout par l'exemple. A diverses reprises, elle confie à ses novices son désir du martyre, surtout après 1931 quand la situation se détériore.

Le 1er juillet 1936, elle est à nouveau Prieure. Déjà un vent de violence souffle sur l'Espagne. Le 18 juillet, la guerre civile éclate. Ce même jour, on tire sur les fenêtres de l'église et du monastère à coups de pierres. Le soir venu, Mère Maria Sagrario réunit la Communauté pour informer les sœurs sur la gravité de la situation et pour exhorter celles qui le voudraient é retourner dans leurs familles. Le 20 juillet, le couvent est envahi par une troupe qui saccage et détruit tout. La Mère se préoccupe de chacune de ses filles et ne trouve de repos que lorsqu'elle les a toutes mises à l'abri. Elle-même avec une sœur se réfugie chez les parents de cette dernière. Son frère l'invite plusieurs fois à partir avec lui dans le village de Pinto où il vit avec sa famille. Mais la Mère s'y refuse car elle veut veiller sur ses filles. Elle s'efforce de leur envoyer une aide matérielle et un soutien spirituel, les exhortant à accepter la volonté du Seigneur "qui a tant souffert pour nous". Le 14 août, les miliciens découvrent le refuge de la Mère et l'emmènent. Elle affronte tout avec sérénité. Ils la pressent de déclarer par écrit ou se trouvent les titres de propriété du couvent, les calices et autres pièces de valeur. Elle leur répond par le silence car elle serait contrainte de donner le nom d'un prêtre, et d'autres personnes seraient en péril. Elle témoigne ainsi de son amour héroïque pour le prochain. On l'emmène à la Pradera de San Isidoro et on la fusille à l'aube du 15 août, en la solennité de l'Assomption qui était aussi le jour de sa fête. Ainsi sont couronnés et son désir de mourir martyre pour le Christ et son amour inconditionnel de Dieu. Après sa mort, sa réputation de martyre ne cesse de croître jusqu'au jour où commence son procès de béatification, en 1962.
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Message par jaimedieu Ven 23 Juin 2017 - 15:03

Le 23 juin

Ezéchiel MORENO Y DIAZ


Nom: MORENO Y DIAZ
Prénom: Ezéchiel (Ezequiel)
Nom de religion: Ezéchiel
Pays: Espagne - Philippines - Colombie

Naissance: 09.04.1848 à Alfaro (Espagne)
Mort: 19.08.1906 à Monteagudo (Madrid)
État: Evêque - Augustin récollet


Note: 1864: Augustin récollet. 1871: prêtre. 1872-1885: missionnaire aux Philippines. 1888: en Colombie (Candelaria). Vicaire apostolique de Casanare. 1895: évêque de Pasto (Colombie du Sud)

Béatification: 01.11.1975
Canonisation: 11.10.1992 à Saint-Domingue (Phare de Colomb)
Fête: 19 août

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1992 n.41
Réf. dans la Documentation Catholique: 1976 p.48 - 1992 n.21 p. 1017

Notice

"Saint Ezéchiel MORENO Y DIAZ se présente à nous avant tout comme un modèle d'évangélisation dont le désir irrésistible d'annoncer le Christ a guidé chaque pas de la vie" (Jean Paul II). Né en 1848 à Alfaro (La Rioja), en Espagne, il entre à 16 ans chez les Augustins récollets, à Monteagudo, dans la province de Navarre. En 1869, il est envoyé aux Philippines, où les Récollets ont une importante mission. Ordonné prêtre à Manille en 1871, il rejoint l'île de Mindoro, où se trouve déjà son frère aîné, religieux de la même congrégation. Puis il est aumônier militaire d'une expédition menée contre les pirates dans l'île de Palawan, avant de revenir à Manille comme prédicateur. En 1885, c'est le retour en Espagne. On le nomme directeur du collège-noviciat de Monteagudo avant de l'envoyer, trois ans plus tard, redonner vie à la province de son ordre qui périclite en Colombie. Il réussit si bien qu'on lui confie le nouveau vicariat apostolique de Casanare. Puis, en 1895, il est nommé évêque de Pasto, le plus vaste diocèse du pays. Homme de foi et de prière intense, il déploie un zèle infatigable pour prêcher, soutenir la vie spirituelle de ses collaborateurs et de ses fidèles, ranimer partout la Foi dans son diocèse. Il insiste sur les sacrements, et consacre lui-même beaucoup de temps au sacrement de réconciliation. Il sait s'adapter au tempérament et aux besoins de chacun, réconforter les personnes les plus découragées. Très attentif aux malades, il est toujours prêt, de jour comme de nuit à les assister. Là où il ne peut se rendre en personne, il s'efforce d'y être présent par des publications de journaux, des lettres personnelles. A plusieurs reprises, il est amené à défendre les droits de l'Église et des personnes, notamment des plus pauvres. Il le fait avec courage, une force et une patience à toute épreuve, au risque même de sa propre vie. En 1896, il prend la défense des Equatoriens qui, victimes des persécutions religieuses, s'étaient réfugiés dans son diocèse. La même année, il doit régler le problème d'un collège dirigé par un prêtre apostat. Mgr Moreno, qui agit avec beaucoup de prudence et de fermeté, est alors confronté à l'opposition d'un autre évêque et d'un groupe de fidèles. Ce n'est que beaucoup plus tard que l'on reconnaîtra qu'il avait raison.

En 1904, il dénonce le programme dit "de concorde nationale" mais en réalité d'inspiration libérale et anticléricale, du gouvernement colombien. Il entre alors en conflit avec le président de la République colombienne, mais aussi avec le délégué apostolique, Mgr Ragonesi, acquis aux idées du gouvernement. Ayant une grande dévotion aux souffrances intérieures du Cœur de Jésus, il s'en fait le propagateur dans un ouvrage qui sera très répandu en Colombie et en Italie. Il fonde aussi en 1904 la Congrégation des Esclaves-du-Cœur-de-Jésus. En 1905, atteint d'un cancer, il retourne en Espagne, où il subit sans succès deux opérations. Il souffre beaucoup mais il est heureux de participer aux souffrances du Christ. Condamné dans sa santé, il regagne la maison de Monteagudo, où il meurt en 1906.
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Message par jaimedieu Dim 25 Juin 2017 - 15:51

Le 25 juin

Bienheureuse Ascension du Cœur de Jésus NICOL GONI


Nom: NICOL GONI
Prénom: Florentine (Florentina)
Nom de religion: Ascension du Cœur de Jésus (Ascensión del Corazón de Jesús)
Pays: Espagne - Pérou

Naissance: 14.03.1868 à Tafalla (Navarre)
Mort: 24.02.1940 à Pampelune (Navarre)

État: Dominicaine - Fondatrice

Note: Moniale dominicaine à Huesca (Navarre). Part pour le Pérou en 1913. Esprit entreprenant, elle fonde le 5 octobre 1918 les Missionnaires dominicaines du Très Saint Rosaire.

Béatification: 14.05.2005 par Benoît XVI
Cérémonie à Rome présidée par le Card. José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour les causes des Saints
Fête: 24 février

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2005 n. 21 p.4-6
Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Florentina (Florentine) Nicol Goni naît en 1868 dans une famille de commerçants à Tafalla, ville de la province de Navarre en Espagne. Elle reçoit une bonne éducation chrétienne qu’elle poursuit à partir de 14 ans à Huesca, dans l’Internat “Sainte Rose de Lima” tenu par les moniales dominicaines. Elle réfléchit depuis longtemps à sa vocation et, à la fin de ses études, elle prend la décision de se faire religieuse. Elle décide de rester d’abord une année à la maison pour clarifier son appel. Le 22 octobre 1885, âgée de 17 ans, elle entre au noviciat des Dominicaines de Huesca, fait profession l’année suivante et prend le nom de Ascensión del Corazón de Jesús (Ascension du Cœur de Jésus). Dévotions au Sacré-Cœur et à la Vierge du Rosaire seront son soutien dans sa vie de sacrifice et d’apostolat. Elle devient professeur dans le collège où elle a été élève. Ce sera son premier champ d’apostolat pendant 28 ans. Les témoins garderont d’elle le souvenir d’une excellente éducatrice, à la fois douce et forte, compréhensive et exigeante. Dès cette époque, avec d’autres sœurs, elle désire aller vers les plus pauvres, même dans les pays lointains dont elles reçoivent des nouvelles par les revues missionnaires.
Or, voici qu’un événement négatif va lui permettre de réaliser ses aspirations. L’État anticlérical ferme l’école en 1912. Les sœurs écrivent des lettres en Amérique et aux Philippines pour proposer leurs services. Mère Ascension est “prête pour tout sacrifice”. Un dominicain missionnaire du Pérou très dynamique, le Père Ramón Zubieta vient en Espagne et accepte leur proposition. Les religieuses partent à cinq en 1913, avec trois Pères missionnaires. Sœur Ascension a 45 ans. Après un séjour de deux ans à Lima , elle est invitée avec deux autres sœurs à œuvrer dans le tout nouveau Vicariat apostolique de Puerto Maldonado dont le Père Zubieta est nommé évêque. Le lieu qui leur est dévolu est un endroit perdu dans la forêt où vit une tribu d’Indiens ; mais atteindre ce but paraît impossible pour les gens de Lima : jamais personne n’a tenté un tel itinéraire, car il faut franchir la Cordillère des Andes et voyager sur de dangereuses rivières. Elles y arrivent pourtant, à l’étonnement de tous, après 24 jours de voyage. La sœur Ascension fonde une école pour petites filles, mais à côté des ‘natives’ il y a les ‘étrangères’ et les rapports ne sont pas faciles ; les sœurs accueillent tout le monde mais privilégient les ‘natives’.

Sur la suggestion d’un Père dominicain, elle fonde le 5 octobre 1918 les “Missionnaires dominicaines du Très Saint Rosaire”. La mère Ascension, Supérieure générale, exerce une véritable maternité spirituelle toute empreinte de douceur ; en même temps, c’est une lutteuse pleine de courage. Peu à peu, sa congrégation devient internationale. Elle fait de nombreux voyages au Pérou et en Espagne, allant même par deux fois jusqu’en Chine. On peut dire que “la Bienheureuse Ascensión du Cœur de Jésus est l’une des grandes missionnaires du siècle dernier” (Cardinal Saraiva Martins). De cet apostolat fructueux, la croix en est le prix. “On ne sauve pas les âmes sans se sacrifier soi-même”, dit-elle souvent aux sœurs. Elle-même s’offre comme victime à l’amour miséricordieux de Dieu (on pense à l’offrande de la Petite Thérèse de 1895). Peu après avoir été élue une troisième fois comme Supérieure générale, elle tombe malade et meurt à Pampelune (Navarre) le 24 février 1940

Remarque : Mère Ascension Nicol Goni est béatifiée avec Mère Marianne Cope 2 le samedi soir 14 mai 2005, veille de la Pentecôte, au cours d’une eucharistie présidée par le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour le Culte des Saints. C’est la première béatification de Benoît XVI, qui reprend la tradition de déléguer un cardinal pour la cérémonie, au début de laquelle celui-ci lit le décret du Pape. (Mais le Saint-Père continuera à présider personnellement les cérémonies de canonisations.) En effet Paul VI, en 1971 avait décidé de béatifier lui-même le prêtre polonais Maximilien Kolbe 2. Et Jean-Paul II avait continué dans cette ligne en présidant toutes les béatifications. Cette décision de Benoît XVI permet de mieux mettre en valeur les canonisations qui offrent un saint pour le culte de l’Église universelle, tandis qu’une béatification n’ouvre le culte, en principe, que pour l’Église locale.
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