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Trois grand modèles de foi

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Message par etienne lorant Sam 1 Juil 2017 - 15:03

Le samedi de la 12e semaine du temps ordinaire

Livre de la Genèse 18,1-15.
En ces jours-là, aux chênes de Mambré, le Seigneur apparut à Abraham, qui était assis à l’entrée de la tente. C’était l’heure la plus chaude du jour. Abraham leva les yeux, et il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui. Dès qu’il les vit, il courut à leur rencontre depuis l’entrée de la tente et se prosterna jusqu’à terre. Il dit : « Mon seigneur, si j’ai pu trouver grâce à tes yeux, ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur. Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous étendrez sous cet arbre. Je vais chercher de quoi manger, et vous reprendrez des forces avant d’aller plus loin, puisque vous êtes passés près de votre serviteur ! » Ils répondirent : « Fais comme tu l’as dit. » Abraham se hâta d’aller trouver Sara dans sa tente, et il dit : « Prends vite trois grandes mesures de fleur de farine, pétris la pâte et fais des galettes. » Puis Abraham courut au troupeau, il prit un veau gras et tendre, et le donna à un serviteur, qui se hâta de le préparer. Il prit du fromage blanc, du lait, le veau que l’on avait apprêté, et les déposa devant eux ; il se tenait debout près d’eux, sous l’arbre, pendant qu’ils mangeaient. Ils lui demandèrent : « Où est Sara, ta femme ? » Il répondit : « Elle est à l’intérieur de la tente. »  Le voyageur reprit : « Je reviendrai chez toi au temps fixé pour la naissance, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. » Or, Sara écoutait par-derrière, à l’entrée de la tente. – Abraham et Sara étaient très avancés en âge, et Sara avait cessé d’avoir ce qui arrive aux femmes. Elle se mit à rire en elle-même ; elle se disait : « J’ai pourtant passé l’âge du plaisir, et mon seigneur est un vieillard ! »
Le Seigneur Dieu dit à Abraham : « Pourquoi Sara a-t-elle ri, en disant : “Est-ce que vraiment j’aurais un enfant, vieille comme je suis ?” Y a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ? Au moment où je reviendrai chez toi, au temps fixé pour la naissance, Sara aura un fils. » Sara mentit en disant : « Je n’ai pas ri », car elle avait peur. Mais le Seigneur répliqua : « Si, tu as ri. »


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,46b-47.48-49.50.53.54-55.
« Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais
. »


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,5-17.
En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia :
« Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. »
Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir.» Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux. » mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.
Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre.
Il lui toucha la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait. Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés. Dune parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit, pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : ‘Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.


Qui d'entre nous a cru sans avoir vu ?  Qui d'entre a eu foi dans l'impossible ?  Et qui parmi nous, s'est mis à espérer en dépit d'une situation à première vue inextricable ?   Le premier fut Abraham, bien sûr !  Déjà dans cet épisode que rapporte la première lecture, mais plus encore lorsque le Seigneur lui demandera de lui sacrifier Isaac. La foi d'Abraham lui permettra de passer au travers de l'impossible et d'en sortir vainqueur.  La foi dans l'impossible fut encore plus simple pour Marie lors de l'Annonciation, car sa foi dépassait de loin nos conceptions qui suggèrent toujours un grand effort de l'âme : il suffit de se rappeler combien Joseph - un juste devant Dieu - dut souffrir jusqu'à ce que l'ange du Seigneur vint le rassurer.

La foi du centurion romain est tout aussi étonnante dans sa forme qu'elle revêt. Il avait saisi dans son âme que "rien n'est impossible à Dieu" - c'est avec cette certitude absolue dans son cœur, qu'il a pu découvert ce qu'il allait dire - et en tout premier lieu, lorsqu'il s'exclame : "Je ne suis pas digne que tu entres sous mon  toit, mais dis une seul mot et mon serviteur se remettra" - C'est bien l'Esprit Saint qui lui a soufflé ces mots  ainsi que la comparaison avec les ordres qu'il donne à ses subordonnés : il n'a pas besoin d'aller vérifier que ses ordres ont été exécutés.

Je peux dire aussi - aujourd'hui - que rarement le commentaire fut plus simple à écrire, d'autant plus que notre prêtre était absent ce matin.  Je me suis donc confié dans la prière avant de me mettre à commenter les textes de la Liturgie de ce jour.

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etienne lorant

Date d'inscription : 25/11/2010

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