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La foi de confiance absolue

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La foi de confiance absolue Empty La foi de confiance absolue

Message par etienne lorant Mer 21 Mar 2018 - 19:19

Livre de Daniel 3,14-20.91-92.95.
En ces jours-là, le roi Nabucodonosor parla ainsi : « Est-il vrai, Sidrac, Misac et Abdénago, que vous refusez de servir mes dieux et d’adorer la statue d’or que j’ai fait ériger ? Êtes-vous prêts, maintenant, à vous prosterner pour adorer la statue que j’ai faite, quand vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la cithare, de la harpe, dde la cornemuse et de toutes les sortes d’instruments ? Si vous n’adorez pas cette statue, vous serez jetés dans la fournaise de feu ardent et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? » Sidrac, Misac et Abdénago dirent au roi Nabucodonosor : « Ce n’est pas à nous de te répondre. Si notre Dieu, que nous servons, peut nous délivrer, il nous délivrera de la fournaise de feu ardent et de ta main.Et même s’il ne le fait pas, sois-en bien sûr, ô roi : nous ne servirons pas tes dieux, nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as érigée. »Alors Nabucodonosor fut rempli de fureur contre Sidrac, Misac et Abdénago, et son visage s’altéra. Il ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’à l’ordinaire. Puis il ordonna aux plus vigoureux de ses soldats de ligoter Sidrac, Misac et Abdénago et de les jeter dans la fournaise de feu ardent. Le roi Nabucodonosor les entendit chanter. Stupéfait, il se leva précipitamment et dit à ses conseillers : « Nous avons bien jeté trois hommes, ligotés, au milieu du feu ? » Ils répondirent : « Assurément, ô roi. » Il reprit : « Eh bien moi, je vois quatre hommes qui se promènent librement au milieu du feu, ils sont parfaitement indemnes, et le quatrième ressemble à un être divin. » Et Nabucodonosor s’écria : « Béni soit le Dieu de Sidrac, Misac et Abdénago, qui a envoyé son ange et délivré ses serviteurs ! Ils ont mis leur confiance en lui, et ils ont désobéi à l’ordre du roi ; ils ont livré leur corps plutôt que de servir et d’adorer un autre dieu que leur Dieu. »

Livre de Daniel 3,52.53.54.55.56.
Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères :
À toi, louange et gloire éternellement !

Béni soit le nom très saint de ta gloire :
À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire :
À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu sur le trône de ton règne :
À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes :
À toi, louange et gloire éternellement !

Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim :
À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu au firmament, dans le ciel,
À toi, louange et gloire éternellement
!

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 8,31-42.
En ce temps-là, Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Ils lui répliquèrent: «Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis: qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. » Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait. Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. » Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Les textes de ce jour nous parlent de liberté.  Non pas seulement de la liberté "physique" qui consiste à circuler librement, de ne pas être esclaves soumis aux ordres d'un supérieur quelconque, mais la liberté  complète, intégrale, une liberté de l'être détaché de tout péché et de se mouvoir partout, et dans n'importe  quelle circonstance. En effet, la liberté selon le monde est toujours liée et dépendante d'autres pouvoirs.  Par exemple, un homme n'est libre de voyager au-delà des mers qu'en se soumettant à de nombreuses , obligations: il lui faut un passeport, un ticket d'avion, de l'argent ou des cartes de crédit, de bagages, d'un lieu de destination finale, etc.  

La liberté que confère la foi, c'est une totale liberté de l'esprit, que seuls la foi et  l'amour de Dieu peuvent conférer. C'est bien ce qui sauve Sidrac, Misac et Abdénago de la fournaise dans laquelle il veut les plonger.
Car la menace, toute puissante qu'elle puisse être, ne les concernent pas. Cela peut paraître ridicule et insensé, et pourtant !  Et notre prêtre de rapporter le cas de du père Teilhard de Chardin  qui fut appelé comme tous les soldats français à rejoindre le front. Cependant, comme il était prêtre - et également membre d'une famille noble, on lui proposa le rôle d’aumônier - un poste qui n'impliquait pas d'actions dangereuses. Mais il refusa. Au contraire, il réclama le poste le plus dangereux: celui de brancardier. Quand un soldat blessé ne savait plus rentrer à l'abri de la tranchée, le père Teilhard, parmi d'autres, allait, avec pour toute arme une pince coupante - pour se frayer un passage dans les barbelés, et pour tout blindage la croix rouge de secouriste. Et durant toute la guerre, il s'exposa ainsi, véritable trompe-la mort, mais avant tout : prêtre et homme de foi !

Voici donc la vraie liberté. Et l’Évangile de ce jour nous montre Jésus qui déclare que c'est la Vérité qui rend libre. Non pas seulement une liberté de circuler sans entrave partout où l'on voudra, mais de demeurer dans la vérité de l'âme, quoi qu'il advienne. C'est cette totale liberté intérieure, intimement liée à la foi, qui a suscité les missionnaires comme les martyrs.  Ce qui, donc, rend libres hommes et femmes - et enfants, c'est de demeurer dans la foi, peu importe et que peu importent les lieux, les circonstances, les réprimandes et les brimades. "Veritas liberabit vos !"   C'est la vérité qui confère la liberté, quelles que soient les circonstances.



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etienne lorant

Date d'inscription : 25/11/2010

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