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Le Roi de France : ce qu'il fut hier et ce qu'il devra être demain

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Le Roi de France : ce qu'il fut hier et ce qu'il devra être demain Empty Le Roi de France : ce qu'il fut hier et ce qu'il devra être demain

Message par Hervé J. VOLTO Sam 28 Avr 2018 - 19:05

A l'heure où notre Etat est bradé, nos église sont vidées, nos villes sont souillées, notre jeunesse est gachée, abandonnèe, livrée, il n'est pas étonnant que beaucoups de Français -jusqu'au Président Emmnauel Macron lui-même !- souhaient de voir à nouveau une haute et Sainte Légitmité venir couronner l'autorité de l'Etat Français.

Selon les historiens, la date de création du Royaume de France est associée à un de ces trois événements majeurs : le Baptême de Clovis en 496, le partage de l'Empire Carolingien en 843 et l'élection d'Hugues Capet en 987.

Le Roi des Francs Clovis avait scellé l’alliance des Royaumes Francs -Neustrie, Austrasie, Burgondie- avec l’Eglise Catholique lors du baptême de Clovis I°. Cette alliance se perpétue dans le Royaume de France par le Sacre des Rois à Reims jusqu’en 1824 (Charles X), qui en fait des Monarques Très Chrétiens. Après le Songe d'Hugues Capet, qui définie le Roi Très Chrétien de France comme Roi de droit Divin, les premiers Capétiens sont soucieux de couronner leur fils aîné de leur vivant, car leur autorité se limite en fait à l’Ile de France. Ce n’est qu’à partir de Philippe Auguste que leurs actes officiels utilisent la dénomination de Royaume de France et qu’ils sont en mesure de faire réellement triompher l'Eglise et la Royauté du Christ dans l’ensemble du Royaume. Le territoire de celui-ci est composé des fiefs féodaux dont le Roi de la Francie Occidentale est le suzerain depuis le partage en 843 de l'Empire Carolingien. C'est en France que sont construites les premières cathédrales et que sont instituées les premières corporations de métiers et la Chevalerie. C'est en France que le pape Urbain II vient précher la Croisade. C'est enfin de France que partent les premiers Croisés.

L’intégration progressive des fiefs féodaux au domaine Royal nécessite la mise en place d’une administration Catholique et Royale. Saint Louis accorde une importance primordiale à son rôle de justicier et le parlement, cour supérieure de justice, est mise en place. La longue Guerre de Cent Ans est l’occasion d’instaurer sous Charles VII une armée et des impôts permanents. la Triple Donation de Sainte-Jeanne d'Arc, qui fut Apôtre et Martyre de la Royauté Univereslle de N.S. Jésus-Christ et du caractère Sacré et Divin du Roi de France Son Lieutenant, définit la Mission Divine de la France et de sa Royauté. Richelieu, ministre de Louis XIII, et Louis XIV confortent l’autorité Royale dans les provinces en mettant au pas les gouverneurs locaux issus de la Noblesse et en y déléguant des intendants commis du Roi : la consécration de la France à marie donnera au Saint Royaume de France les Grâces nécessaires pour être la première puissance mondiale de l'époque, retnue comme le Grand Siècle Français.

La tendance de la Royauté à exercer un pouvoir de plus en plus absolu permet d'assoir le caractère Catholique de la Couronne de France et de l'Etat Français, et sera constestée dans les périodes de troubles, guerres civiles et règnes de Rois mineurs. La contestation prendra un caractère plus prononcé à l’occasion de la diffusion de la philosophie des lumières et des valeurs que celle-ci véhicule : gouvernement de la raison, séparation des pouvoirs, libertés individuelles... La Révolution dite Française débouche sur l’instauration d’une Monarchie constitutionnelle. Cependant les différentes formules expérimentées échouent successivement en 1792, 1830 et 1848, amenant la fin de la Royauté en France.

Pas de Mission Divine de la France sans continuité Royale ! Or, c'est bien celle-ci qui fut interrompue le 21 janvier 1793 avec la décapitation de Louis XVI. Si elle fut rétablie en 1814 avec Louis XVII, elle fut interrompue de nouveau en 1830 : c'est bien là le sens du message contenu dans l'apparition de la Rue du Bac. Depuis la chute de la Monarchie Capétienne, Catholique et Royale, en 1830, à la suite de Bossuet, Bonald, Maîstre, les Royalistes Français manifestent le principe Royal -le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu- car, comme le disait l'un d'eux, le Comte Maurice d'Andoigné :

-c'est à la Légitimité Catholique et Royale qu'il faut revenir... Ce ne sont pas les hommes, aussi éminants soient-ils, qui sauvent un Pays, mais les instutions.

L'intéret pour la Monarchie augmente à mesure que la République éloigne la France du Bien Commun et, dans ce combat doctrinal, une étape revient toutjours : il s'agit du rappel des Saintes Institutions qui firent la Grandeur de la France, dont le but est principalement d'exposer les raisons du combat Royaliste, mais aussi de dénoncer les erreurs nombreuses qui gangrènent la politique depuis la Révolution.

La couronne de France est le symbole, physique et moral, de la souveraineté politique du Roi sur le Royaume de France.

Comme dans tous les cas d'héritage et de succession, l'héritier du trône est Roi de France à l'instant même de la mort de son prédécesseur -"Le Roi est mort... vive le Roi !"- mais il n'est investi de la puissance Royale qu'après avoir été coiffé de la Couronne de France au cours de la cérémonie du Sacre.

Sous l'Ancien Régime, lorsqu'on parle du « domaine de la Couronne », le terme « Couronne » (avec une majuscule) est équivalent de celui d'« État » : il désigne la personnalité juridique du Royaume, l'Etat Monarchique, distincte de celle des Rois. Les biens de la Couronne sont indisponibles, inaliénables et imprescriptibles. Ils ne sont propriété ni des souverains, ni de leur entourage, mis uniquement du Divin Christ-Roi.

Le Roi est le personnage central des institutions. Sa volonté fait loi, mais il a l'obligation de se faire conseiller au sein de la cour, puis du Conseil. Pour effectuer ses prérogatives, le Roi peut déléguer son pouvoir ou gérer par lui-même de nombreux agents publics.

Depuis les temps Mérovigiens, le Roi, Monarque de droit Divin, est un personnage Sacré qui incarne la souveraineté de l'État. Il dispose de l'ensemble de ses attributions dès la mort de son prédécesseur, mais il n'est légitime aux yeux du peuple qu'après la cérémonie du Sacre qui se déroule dans la cathédrale de Reims. Cette cérémonie montre l'intervention de Dieu dans l'attribution de la Couronne, qui se manifeste sous deux formes : le Roi justicier, qui doit faire régner la paix et la justice Divine, ce qu'il ne peut faire que si le Saint Esprit lui donne les Grâces de Gouvernement, et que le fait de guérir les écrouelles en touchant les malades. Le Roi échappe à la condition commune, il est un personnage public qui à l'obligation de se montrer et ne peut pas posséder de vie privée. Ainsi, le Roi ne tient pas son pouvoir que de la conquête, mais avant tout du prestige d'être chef Chrétien -le Roi de France est dit "Le nouveau Constantin"- et donc de la fidélité personnelle qui l'unit à ses sujets.

Du xe siècle à la fin du xve siècle, la Monarchie Capétienne, Catholique et Royale, entame une lutte pour imposer sa pleine Souveraineté à l'intérieur et à l'extérieur du Royaume et faire triompher l'Eglise et le Royauté du Cjhrist. En France, Pour être pleinement le Lieutenant du Christ et protéger le Clergé, le Roi doit se libérer des liens féodaux et montrer qu'il est le chef suprême de tout les Français, petits et grands, en dehors des liens personnels, pour ne plus avoir à passer par ses vassaux. À l'extérieur du Royaume Très Chrétien, il se bat pour la sauvegarde de l'Eglise Catholique et la sauvegarde des Lieux Saints, l'indépendance politique de la France pour qu'aucun pouvoir temporel et spirituel ne soit au-dessus de lui, notamment l'Empereur du Saint-Empire Romain Germanique et le Pape. Après une lutte de plusieurs siècles contre la Papauté, les souverains Français parviennent à faire reconnaître l'idée qu'ils ne tiennent leur pouvoir que de Dieu.

La titulature excate du Roi de France est : PAR LA GRACE DE DIEU, ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE; DU SIEGE APOSTOLIQUE, LE BIENFAITEUR HEREDITAIRE; DE L'EGLISE ROMAINE LE PROTECTEUR PERPETUEL; DE LA LIBERTE DES LIEUX SAINTS, LE DEFENSEUR SOUVERAIN DU DROIT.

Sous l'Ancien Régime, la personne du Roi Très Chrétien concentre les trois pouvoirs, au terme d'un processus commencé à partir du XII° siècle. Il est admis que la volonté du Roi fait force de loi, mais il doit s'entourer de conseillers populaires, seigneurieux et écclésiastiques l'aidant dans ses décisions. En matière judiciaire, le Roi ne pouvant plus exercer personnellement la justice, il délègue ses pouvoirs à des tribunaux, pouvant juger en cassation et administrer la grâce personnelle. Son pouvoir possède néanmoins des limites qu'il doit respecter comme les assemblées d'états, les Etats Généraux, les cours de justice, le droit coutumier ou encore les Lois Fondamentales du Royaume de France qui prévoient que le Roi est l'aîné Salique, Catholique et né Français -de Naissance Légitime- des Capétiens : aujourd'hui un Bourbon. Et qu'il doit régner par Grand Conseil : le Roi de France n'est pas un dictateur autocrate !

Le Roi possède plus précisément des droits régaliens comme le pouvoir législatif, judiciaire, défensif et monétaire. Il exprime sa volonté par des Edits ou des Ordonnances qu'il signe de la formule « car tel est notre bon plaisir » après consulation de se Conseils. Il peut aussi créer des offices et anoblir les roturiers. Le Roi est le maître de la défense du Royaume. Il a donc l'obligation de défendre ses vassaux et sujets, mais aussi de faire la guerre pour reconnaître des intérêts lésés par des puissances étrangères. Parmi ses autres obligations, il a celle de rendre la justice à ses sujets. Ces derniers peuvent évoquer tout litige devant la justice Royale. Le Roi a aussi le pouvoir de punir ou de faire grâce à n'importe qui, s'il estime que cela sert les intérêts du Royaume. À partir de la fin du Moyen Âge, le Roi est le seul à avoir le pouvoir de battre monnaie, mais en contrepartie il est le garant de sa valeur.

La couronne n'est pas la propriété du Roi. Il ne peut pas en disposer comme à sa guise, puisqu'il doit obéir aux Lois Fondamentales du Royaume de France, dont la première est la Loi Salique. La Couronne se transmet de mâle en mâle en ordre primogéniture sauf cas de choix Divin, excluant cependant perpétuellement les femmes et leurs descendants, mais aussi les bâtards (même légitimés) et les protestants. Les lois, transmises au Roi lors du Songe d'Hugues Capet, ne sont pas écrites et sont édictées au fur et à mesure des circonstances pour répondre à un problème posé. Jusqu'à Philippe II Auguste, où la nouvelle dynastie est bien ancrée, les Capétiens ont pour tradition de faire Sacrer acclamer leur fils aîné en même temps qu'eux. Ils font ainsi progressivement de l'élection une formalité symbolique.

La Reine partage les honneurs du trône, mais ne peut prétendre à l'exercice du pouvoir, sauf durant les périodes de régence. Elles sont théoriquement écartées des organes de décision politique, même si certaines ont exercé une forte influence. À partir du XVIIe siècle, la famille Royale est divisée en trois ordres : d'un côté les descendants directs du Roi (ce sont les Enfants de France), d'un autre les proches parents (frères et sœurs et leurs enfants) et enfin les Princes du Sang en ligne masculine. Ces derniers sont théoriquement tous les descendants mâles d'Hugues Capet, mais ils ne concernent dans la réalité que les Bourbons, descendants du VI° fils de Saint Louis, les autres branches capètiennes étant toutes éteintes en ligne légitmie. Les Bourbons sont les seuls à pouvoir accéder à la couronne de France et le souverain doit les consulter sur les grandes affaires de l'État. Le fils aîné du Roi, ou l’aîné Salique, catholique, néFrançais de niassance Légitime, de ses descendants directs, est appelé Dauphin depuis 1349. Sa naissance est rendue publique et fêtée dans le Royaume.

La Cour prend un premier essor sous François Ier et les Valois-Angoulême. Elle est alors itinérante entre les châteaux d’Ile-De-France et du Val de Loire, quand elle n’entreprend pas un périple à travers le Royaume, tel celui de Catherine de Médicis au début de sa régence.

Sous les Bourbons, la cour se sédentarise en Ile-De-France. Alors qu’en Angleterre et en Espagne, le rôle de la Cour décline à partir des années 1660, elle connaît en France un nouvel essor à l’initiative de Louis XIV, qui l’établit à Versailles où elle demeurera jusqu’en 1789. La politique de Louis XIV est présentée à priori comme une domestication de la Noblesse dans la mesure où elle et permet au Roi de rabaisser les grands et de décider de l’ascension ou de la diminution des lignages. Elle traduit cependant l’établissement d’une relation directe du Souverain avec sa Noblesse qu’il fédère autour de lui, stabilisant dans la pratique la position des lignages les uns par rapport aux autres.

L’étiquette est alors un rite social qui extériorise un ordre social, dans la mesure où chacun y trouve moyen d’exprimer sa position hiérarchique au sein de l’élite.

Deux mots sur la Chevalerie. Un Ordre de Chevalerie sert à deux choses: anoblir un roturier méritant comme on le voit encore en Angleterre, et fidéliser une Noblesse déjà existante comme on le voit encore en Espagne. Pour un vrai Chrétien, seule la Chevalerie peut extraire du chaos actuel un Ordre conforme au plan Divin.

On lira avec fruit l’Ordonnance Royale de Louis XVIII du 16 Avril 1824 relative aux Ordres de Chevaleries Français, où on apprend que l’Ordre de la Légion d’Honneur fut institué par Napoléon I° . On sait aussi que la Légion d’honneur fut maintenue par la Restauration, la Monarchie de Juillet, le Second Empire et la République. Et encore plus l’Instruction du Grand Chancelier de l’Ordre Royal de la Légion d’Honneur, pour l’exécution de l’Ordonnance du 16 Avril 1824, et des décisions Royales qui y ont fait suite, concernant les Ordres Français et étrangers.

Il est dit dans l’Instruction:

-Les seuls Ordres Royaux avoués (reconnus) sont ceux: 1° du Saint-Esprit; 2° de Saint-Michel; 3° de Saint-Louis; 4° du Mérite Militaire; 5° de la Légion d’Honneur; 6° de Saint-Lazare et du Mont Carmel réunis.

Certains Ordres continuèrent à être remis durant la Terreur par le Conseil Supérieur de l’Armée Catholique et Royale de Vendée au nom du petit Louis XVII retenu prisonnier au Temple, et Louis XVIII remis également quelques Ordres durant son exil à Hartwel.

En France, la Chevalerie reporterait notre jeunesse vers le beau, le bon, le Sacré.

Les vrais Royalistes comprendront ici que l’une des fonctions Royales soit non seulement rayonner dans le Royaume visible, mais encore de faire rayonner aussi les sujets qui l’entourent : de même que le Soleil, en projetant ses rayons bienfaisants sur les astres qui l’environnent, les fait briller à leur tour. Cette métaphore louis-quatorzienne nous fait comprendre de quelle façon la Royauté, vécue comme l’ascension de chacun vers un idéal moral et politique, est une réalité à nouveau envisageable.

Lors des débuts de la dynastie capétienne, le gouvernement central s'organise autour de deux éléments, la Maison du Roi, qui regroupe les grands officiers et les serviteurs qui forment l'Hôtel du Roi. De plus, le Roi choisit parmi les ecclésiastiques, ses vassaux et des conseillers administratifs pour former la cour. Au XIIIe siècle, l'extension du domaine Royal oblige à recruter des spécialistes des tâches administratives au détriment des princes et barons. C'est à cette période qu'émerge le Conseil du Roi qui traite des affaires du gouvernement au plus haut niveau.

Le conseil est issu de la cour de France du Moyen Âge où les proches et vassaux du Roi se réunissent pour donner conseil au souverain. La Cour suit le Roi dans ses déplacements et se réunit chaque fois que le Roi a besoin de prendre son Conseil. Elle rassemble les personnes que les circonstances placent auprès du Roi, même si certains personnages du royaume y siègent de droit : les membres de la famille Royale, ainsi que les hauts barons et ecclésiastiques. Toutes les décisions importantes concernant le Royaume doivent être délibérées au Conseil. À partir de Louis VII le Jeune, parallèlement au conseil large avec les grands du Royaume qui deviendra le Conseil d'Etat moderne, un conseil restreint se met en place avec des conseillers en qui le Roi a confiance : c'est l'ancêtre du Conseil des Ministres. La composition change au XIIIe siècle, les conseillers siègent non plus en fonction de leur rang, mais en fonction de leur compétence à effectuer un travail administratif que les barons ne savent ou ne peuvent pas faire : ici se trouve la création des Etats Généraux. Petit à petit, le Roi ne convoquent les Eats ou les Cosneils conseil que pour traiter les affaires les concernant. C'est à cette époque que les tâches administratives se séparent en trois branches : judiciaire avec le parlement, financière avec la chambre des comptes et politique avec le Conseil du Roi. Sous l'Ancien Régime, le Conseil du Roi est l'élément central du gouvernement, le Roi y prend ses décisions souveraines qui orientent toute la vie politique du Royaume : c'est le Conseil d'Etat de la Monarchie, et il est présidé par le Roi.

Les armoiries du Royaume apparaissent vers 1180. Elles sont dites « d'azur semé de fleurs de lis d'or » : le bleu est la couleur du Manteau de Saint-Martin et la fleur de lys symbolise la fonction Royale depuis que, selon la légende, elles auraient été envoyées du ciel à Clovis Ier par l'intermédiaire de Sainte Clovis. Par Edit Royal de Charles V le Sage, le semé est remplacé par trois fleurs de Lys qui symbolisent N.S. Jésus-Christ, Sa Très Sainte Mère et Saint-Michel archange : les trois vainquers de Satan. Sous les Rois capétiens, les armoiries sont utilisées par l'ensemble des habitants, mais aussi par des corps ou des personnes morales comme marque de propriété. En juin 1790, les armoiries sont supprimées par les révolutionnaires dans tout le Royaume.

Durant l'Ancien Régime, le Royaume n'a pas de drapeau officiel, mais le drapeau blanc est utilisé comme le symbole du pouvoir régalien militaire et maritime, souvent parsemé de fleur de Lys ou des armoiries Royales. À partir de 1790, le drapeau bleu, blanc et rouge, devenus les couleurs de la nation Française, devient le drapeau officiel du Royaume pour les bâtiments maritimes, puis pour les unités militaires. Avec la Restauration, le drapeau blanc uni devient le symbole du Royaume, non sans contestation puisque le blanc est devenu la couleur de la reddition. La Monarchie de Juillet instaure définitivement le drapeau tricolore bleu, blanc et rouge comme drapeau du Royaume.

Il n'y a pas de devise nationale pour le Saint Royaume de France, chaque Roi a sa propre devise, par exemple « Une Foi, un Roi, une Loi ! » pour Saint Charlemagne. Ce qui peut se rapprocher le plus d'une devise nationale est le cri de guerre des Chevaliers Français « Montjoie Saint-Denis ! Mikaël ! Mikaël ! », mais il tombe en désuétude à l'époque moderne. Durant les Monarchies constitutionnelles, plusieurs devises sont écrites sur les documents officiels qui font référence soit au Roi, à la loi, à la nation, à la liberté, ou encore à la justice288. Il n'y a pas d'hymne national, ni même Royal. À partir du XVIIe siècle, une chanson se détache et deviennent nationales « Vive henri IV ! ». Elles sont remises à l'honneur lors de la Restauration, considérées comme des chants à la gloire de la dynastie Royale, mais jamais elles ne deviennent officielles.

Le Roi qui reviendra demain en France avec l'aide de Dieu et la Grâce de sa Très Sainte Mère aura les pouvoirs de l'actuel Président de la République, choisissant les ministres, nommant aux emplois civils et militaires de l'Etat, agréant les amabassadeurs, pouvant dissoudre de l'assemblée nationale. Il dirigera la'ction du Gouvernement, que le Premier Minisitre coordonera. Mais surtout, il devra être à son tour un nouveau Constantin, opérant l'union du Trône et de l'Autel (Concordat), protégeant l'Eglise dans sa vérité et dans ses biens, affirmant une religiosité publique et assurant surtout une législation Chrétienne et une diplomatie Catholique. Seulement comme celà, la France pourra devenir pleinement la Fille Aînée de l'Eglise et notre Roi à venir un Grand Monarque digne de ce nom.

Le Prince du Liechtenstein et le Grand-Duc du Luxembourg sont deux Monarques modernes, Catholiques, régnant ajourd'hui avec des pouvoirs -pas comme en Angleterre !- et... Chrétiennement.

Dans l'attente, la ligne politique du Royalisme Français s’axe autour de deux fidélités :

En premier lieu, une fidélité à la tradition politique Capétienne de la France qui s’inscrit dans l’espérance Royale et porte deux projets essentiels pour l’avenir :

-L’attachement à la Souveraineté de la France, aussi bien contre l’Union européenne technocratique que les grandes puissances et organismes financiers et économiques qui agissent à l’international,
-La défense de l’identité gréco-romaine et celto-Chrétienne de la France et de l’intérêt général contre l’œuvre des lobbies, groupes de pression et partis politiques républicains.

En second lieu, une fidélité à l’héritage Chrétien de la France, lui-même incarné dans deux dimensions :

-La promotion des valeurs fondamentales de la civilisation, notamment la défense de la famille ou la défense de la Vie,
-La filiation à un modèle socio-politique porté notamment par les Catholiques Sociaux, contre le capitalisme sauvage planétaire et un communisme délétaire.

La conviction Monarchiste du Providentialisme, enfin, s’enracine autour d’une fidélité absolue envers le Divin Christ-Roi et en son Lieutenant SMTC HENRI V DE LA CROIX, qui qu'il sera.

Le vrai Royaliste agira comme si tout dépendait de lui tout en priant comme si tout dépendait de Dieu : face à la violence sournoise qui s'exerce partout, contre l'âme de nos enfants, contre las Catholiques, contre les traditions de notre Pays, contre son Histoire, contre la sécurité et l'honneur de la France, nous, Royalistes, nous devons opposer SANS RELACHE nos valeurs Chrétiennes, familalies et patriotiques !

Alors Dieu donnera la victoire...


Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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