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LE MIRACLE DES ROIS DE FRANCE : LA GUÉRISON DES ÉCROUELLES

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LE MIRACLE DES ROIS DE FRANCE : LA GUÉRISON DES ÉCROUELLES Empty LE MIRACLE DES ROIS DE FRANCE : LA GUÉRISON DES ÉCROUELLES

Message par Hervé J. VOLTO Lun 28 Jan 2019 - 23:38

Les marques de la faveur Divine ne s'arrêtèrent pas au caractère Sacré et Divin de la Royauté en France, à l'Ascendance Davidique des Rois de France et à la Mission Divine de la France et de sa Royauté, à la Sainte Ampoule et à l'écu Céleste fleurdelysé rerpèsentant les Armes de France : à tant de miracles, Dieu en ajouta un qu'Il accorda à tous les Rois de France : LE POUVOIR DE GUERIR MIRACULEUSEMENT LES ECROUELLES !

Comme le montre très bien Claude de Seyssel, Archevêque de Turin, ce privilège n'est pas accordé à tel ou tel de nos Rois à titre personnel, mais exclusivement à la fonction de Roi de France, quel qu'en soit le détenteur, dès qu'il est l'héritier légitime de la couronne ET QU'IL A ETE SACRE.

-Quant à l'origine de ce don, écrit M. Frantz Funck-Brentano, d'après la croyance générale, dont on trouve trace jusque dans les écrits de saint Thomas d'Aquin (De Regimine Principum), elle se serait également rattachée à l'onction par la Sainte Ampoule (Frantz Funck-Brentano : L'ancienne France : le Roi, p. 177).

Certains auteurs la font remonter à "Saint Marcoul (Mgr Delassus, op. cit., pp. 215 et suivantes).

Ce miracle n'était possible au Roi qu'autant qu'Il était en état de grâce et venait de recevoir la Sainte Communion. Le Roi touchait les malades, puis les embrassait, en disant:

-LE ROI TE TOUCHE, DIEU TE GUERISSE !

Non seulement nos Rois pouvaient accomplir ce miracle en France, mais encore à l'étranger ; c'est ainsi que l'on vit Jean II, après la bataille de Poitiers, prisonnier à Londres, et François Ier, après Pavie, à Madrid, guérir «bien des malheureux atteints de semblables maladies (Relation Chigi : comparer également avec les témoignages de Saint-Simon, du Marquis de Sourches, d'Argenson, etc...).

Marie-Thérèse, la femme de Louis XIV, avait fait disposer une maison à Poissy où étaient reçus et logés les malheureux qui venaient souvent de contrées lointaines afin de se faire toucher par le Roi : ils y attendaient le jour fixé pour la cérémonie.

On cite même des Jésuites qui furent envoyés de Portugal, d'Espagne, etc., dans notre pays par leur Compagnie, pour être guéris par le Roi de France.

Les derniers miracles, enregistrés avec le plus grand soin, se produisirent au sacre de Charles X en 1825 (Mgr Delassus, op. cit., p. 66, et l'Esprit familial, p. 215 et suivantes) .

Dans la Revue de Philosophie (Revue de Philosophie, novembre-décembre 1925, p. 621), le Docteur Robert Van der Elst, dans la magistrale critique qu'il fait du livre de M. Bloch, Les Rois Thaumaturges, affirme la guérison des écrouelles et conclut :

-Le fait ne s'explique donc que par une cause transcendante. Et cette cause, c'est la prédilection marquée par Dieu envers la Dynastie des Rois de France. Est-ce parce qu'ils sont Rois ? Non, certes, car les Rois des autres Pays ne sont pas favorisés du même prestige. Est-ce parce qu'ils sont saints ? Non, pas davantage, car ils le sont très
inégalement et quelques-uns ne le sont pas. Qu'y a-t-il donc en eux qui justifie cette sorte d'alliance entre leur race et Dieu? Eh ! précisément la vocation de leur règne ! Ils sont Rois pour concourir au règne de Dieu. Ils sont de la race élue pour cette fonction, ils reçoivent ce privilège à la façon d'une grâce, sans doute imméritée comme toute grâce,
mais motivée par leur devoir sur le sens duquel le peuple est ainsi renseigné. C'est ce que rappelle le traité de Regimine Principum, commencé par saint Thomas, achevé sans doute par le docte Tolomée, imbu, quoi qu'il en soit, de la pensée de l'Ange de l'Ecole. De ce point de vue, pour l'esprit humain affamé de justes rapports et non de probabilités, indéfiniment discutables, une claire relation s'établit entre deux ordres de faits inégalement patents : d'une part la destinée de la France, surnaturellement soumise, dans l'intention de Clovis, aux fins de l’Eglise et parfois honorée, comme au temps de Jeanne d'Arc, d'une libération miraculeuse ; d'autre part le privilège des Rois qui n'est qu'un moyen de leur influence et un motif de leur confiance en Dieu, subordonnées elles-mêmes aux fins que ce privilège signifie.

Au surplus, ces miracles sont attestés dans la bulle de canonisation de saint Louis (11 août 1297) ; le Souverain Pontife, Boniface VIII, prend soin de distinguer les miracles que faisait le saint Roi en vertu de sa sainteté et ceux qu'il faisait de par sa dignité de Roi de France, la guérison des écrouelles ; et Benoît XIV écrit :

-Citons, par exemple, le privilège qu'ont les Rois de France de guérir les écrouelles, non par une vertu qui leur est innée, mais par une grâce qui leur a été accordée gratuitement soit lorsque Clovis embrassa la foi, soit lorsque saint Marcoul l'obtint de Dieu pour tous les Rois de France (Mgr Delassus, op. cit., p. 606, De Canon. Sanct, livre IV, ch. III).

Enfin, saint François de Sales, dans ses Controverses pour convertir les Protestants, s'appuie, entre autres miracles certains, indubitables sur ceux que faisaient les Rois de France pour montrer que la «vraye Eglise doit reluire en miracles» et que l'Eglise catholique romaine est la seule vraie parce qu'elle seule jouit du miracle. Il écrit :

-Le bon père Louys de Grenade, en son Introduction sur le Symbole3 récite plusieurs miracles récens et irréprochables. Entre autres, il produit la guérison que les Roys de France catholiques ont faict, de notre age même, de l'incurable maladie des écrouelles, ne disant autre que ces paroles : Dieu te guérit, le Roy te touche. n'y employant autre disposition que de se confesser et communier ce jour-là (Saint François de Sales op. cit. p. 102 et 103, 1ère Partie ch. III. Article VII, Grande édition d'Annecy (1892).

Ces deux seules conditions mises par Dieu s'expliquent : Sans l'état de grâce, l'âme étant éloignée de Son Créateur est hors d'état de pouvoir faire aucun bien, à plus forte
raison un miracle.

N'est-il pas logique aussi que la Communion soit nécessaire dans une oeuvre de charité et d'amour comme la guérison de malades incurables. Le Christ n'est-Il pas la source de tout amour et de toute charité, et la Communion n'est elle pas le moyen par lequel Il se donne et nous nous donnons à Lui pour qu'Il vive en nous. Quoi d'étonnant alors qu'au moment où Il vit réellement dans le coeur du Roi, Son Oint et Son Représentant dans l'ordre temporel, Il accomplisse des miracles par son bras ?

Ainsi, Dieu a voulu orner le front de nos Rois d'un rayon de Sa Puissance, et Il a choisi l'un des plus beaux : celui du miracle source de la santé, c'est-à-dire du bien le plus précieux à l'homme après la foi. Comme s'Il avait voulu montrer à notre France qu'elle ne recouvrera sa force et sa santé que par son retour aux traditions monarchiques, qui ont assuré sa gloire et sa prospérité dans le passé. Privilège unique dans sa permanence puisqu'il ne dépend que du Roi une fois sacré d'en prodiguer sans cesse les effets.
Dans le même ouvrage saint François de Sales s'appuie sur le miracle pour prouver la divinité de l'Église (Saint François de Sales, op. cit., pp, 100 à 108).

-Dieu donnait témoignages à la foy qu'il annonçait par miracles. Dieu mit en mains de Moyse ces instruments afin qu'il fust creu (Exod. IV) dont Notre-Seigneur dit que s'il n'eus faict des miracles, les Juifs n'eussent pas été obligés de Le croire. (Jean. XV, 24).
«... Pour vray ce que nous avons toujours veu, en toutes sortes de saisons, accompagner l'Eglise, nous ne pouvons que nous ne l’appelions propriété de l'Eglise; la vraye Eglise doncques fait paraître sa sainteté par miracles. L'Eglise a toujours été accompagnée de miracles solides et bien assurés, comme ceux de son Espoux, doncques c'est la vraye Eglise car me servant en cas pareil de la rayson du bon Nicodème (Jean, III, 2) je diray : nulla societas potuit facere quae haec facit, tam illustria aut tam constanter, nisi Dominus fuerit cum illa6... « ainsy oyant qu'en l'Eglise se font de si solemnelz miracles, il faut conclure que vere Dominus est in loco isto («Vraiment le Seigneur est dans ce lieu»). (Gen. XXVIII, 16)... La nostre doncques seule est la vraye Eglise». Il n'est aucune société qui puisse faire ce que celle-ci fait, ni des choses aussi éclatantes, ni d'une manière aussi constante, si Dieu n était avec Elle».

Ce raisonnement irréfutable s'applique rigoureusement aussi à la Royauté Française. IL S'ENSUIT DONC QU'EN FRANCE LE SEUL REGIME POLITIQUE VOULU PAR DIEU EST LA ROYAUTE, PUISQUE, SEULE, ELLE A ETE ETABLIE MIRACULEUSEMENT ET QU'AU COURS DES AGES, ELLE A TOUJOURS PROTEGEE L'EGLISE ET JOUI DE PRIVILEGES MIRACULEUX, A ELLE SEULE ACCORDES PAR DIEU. LES AUTRES REGIMES SONT DONC SEULEMENT PERMIS PAR DIEU POUR LE CHATIMENT DES FAUTES DE NOTRE PAYS. Que si ces autres formes de gouvernement prétendent à la légitimité, avec saint François de Sales on leur «imposera silence avec ces saintes paroles : si filii Abrahae estis, opera Abrahae facite ! (Jean VIII, 39).

Et Saint Francois de Sales ajoute pour nous obliger à croire, sous peine de péché, à la vérité de ce qui repose sur le miracle:

-Si Nostre Seigneur n'eust faist tant de miracles on n'eust pas péché de ne le croire pas... Saint Pol témoigne que Dieu confirmait la foy par miracle (Heb. II, v. 4) doncques le miracle est une juste rayson de croire, une juste preuve de la foy, et un argument pregnant pour persuader les hommes à créance ; car si ainsy n'estait, nostre Dieu ne s'en fut
pas servi. Là où il plaict à la bonté de Dieu d'en fayre pour confirmation de quelque article, nous sommes obligés de le croire. Car, ou le miracle est une juste persuasion et confirmation ou non - si c'est une juste persuasion, doncques en quel temps qu'ils se fassent ils nous obligent à les prendre pour une très ferme rayson, aussy le sont-ils. Tu es Deus qui facis mirabilia3, dict David (Ps. LXXVI, 14) au Dieu tout puissant, doncques ce qui est confirmé par miracles est confirmé de la part de Dieu ; or Dieu ne peut estre autheur ni confirmateur du mensonge, ce doncques qui est confirmé par miracles ne peut être mensonge, ainsi pure vérité».

LA ROYAUTE EST DONC BIEN LA SEULE VERITE POLITIQUE EN FRANCE. Le Grand Monarque sera rétabli parce que Dieu ne laisse pas Ses oeuvres inachevée : c'est la volonté de Dieu de restaurer la Sainte insitution qui vit naître la France et en fit sa Grandeur en se faisant championne de la Chrétienté.


Hervé J. VOLTO, CJA

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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