L'INDEPENDANCE DE LA FRANCE
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L'INDEPENDANCE DE LA FRANCE
La France, aujourd’hui, a perdu son indépendance. Une grande majorité des lois votée par notre parlement ne sont que l’application de directives élaborées par la Commission de Bruxelles. L’indépendance d’un pays se traduit au plan de sa politique intérieure et de sa politique extérieure. Voyons cela de plus près.
Au niveau de la politique intérieure, le pays doit être libre de déterminer sa propre politique monétaire, sa propre politique budgétaire et sa propre politique fiscale. Nous n’avons plus d’autonomie en matière de politique monétaire puisque nous sommes intégrés dans la zone euro. Nous n’avons plus guère de politique fiscale puisque, par exemple, la réduction à 5,5%, puis maintenant à 7% du taux de TVA pour la restauration et le bâtiment n’a pu être décidée qu’avec l’accord de Bruxelles. Il nous reste, théoriquement, la politique budgétaire, mais celle-ci est lourdement plombée par nos engagements européens à aider des pays en diffficulté tels que la Grèce. En quoi notre politique budgétaire serait-elle indépendante, quand ces financements extérieurs allourdissent considérablement notre dette publique ? Quel père de famille accepterait que son budget soit tenu en main par un tiers ?
A niveau de sa politique extérieure, la France a aussi perdu son indépendance.
Clausewwitz disait :
-la guerre, c’est la continuation de la politique par d’autres moyens.
La phrase est d’ailleurs tout aussi vraie si on la lit à l’envers. C’est le fameux dicton : « si vis pacem, para bellum », ce qui signifie : « si tu veux la paix, prépare la guerre ».
Prenons un exemple tiré de l’économie. Le Général De Gaulle s’était aperçu que le dollar, c’est de la monnaie fondante. Il avait donc décidé de convertir en or les avoirs de la France en dollars. C’était, pour les Etats-Unis, un motif de guerre. A l’époque de De Gaulle, la France n’a pas été attaquée par les Etats-Unis tout d’abord parce que nous avions la force de dissuasion nucléaire. La stratégie de défense de la France était, de par la volonté du Général, une « stratégie tous azimuts ». Par conséquent, elle ne craignait personne, même pas les Etats-Unis. La deuxième raison pour laquelle nous n’avons pas été attaqués par les Etats-Unis est qu’il était pour eux beaucoup plus efficace, et moins douloureux, de fomenter une révolte populaire pour faire tomber De Gaulle. C’est ce à quoi a servi le mouvement de Mai 68. La III° raison est qu'une partie de l'intelligensia américaine est tout de même reconnaissante que la France aie aidé à la naissance des Etats-Unis d'Amérique. Plus récemment, le refus de Saddam Hussein, du temps où il était le chef d’Etat de l’Irak, de se soumettre à la domination des Etats-Unis et l’indépendance proclamée de Khadafi en Lybie étaient insupportables aux yeux des Etats-Unis. C’est pourquoi ils ont été éliminés.
La morale de l’histoire est qu’un pays ne peut prétendre à son indépendance s’il n’a pas une armée forte.
Or l’armée Française a été réduite à une peau de chagrin : 670 000 hommes en 1991, 355 000 hommes en 2007 et moins de 100 000 hommes aujourd’hui. On est passé de 355 à 100 en un quinquenat ! Voilà l’oeuvre glorieuse de Nicolas Sarkozy, pourtant de Droite. Et ce n’est pas une politique de Gauche qui va redresser la barre. Beaucoup ont oublié qu’au lendemain de la première guerre mondiale, l’armée Française était la première armée du monde...
On nous objectera que tout cela coûte fort cher et que nous n’en avons pas les moyens. Quelle plaisanterie ! Nous nous sommes engagés à cautionner des prêts aux autres pays d’Europe à hauteur de 200 milliards d’euros, alors que le budget total de la Défense Nationale pour 2012 est de 300 milliards d’euros. Non seulement nous avons tout à fait les moyens d’augmenter ce budget, mais en plus, cela créerait des emplois qui rapportent de l’argent dans les caisses de l’Etat. Si on ne le fait pas, ce n’est pas un manque de moyens mais le résultat d’un choix politique de se soumettre aux Etats-Unis. La Gauche et la Droite sont, il faut le dire, des « partis de l’étranger ».
Affirmer que nous sommes sous la dépendance américaine nécessite une explication. Deux exemples : l’intervention militaire en Lybie, dans laquelle la France a joué un rôle de premier plan, n’avait qu’un seul but : servir la politique de soutien des Etats-Unis à la politique israélienne au Moyen-Orient. C'est donc un Obama amnésique qui dira en directe télé en Mars 2016 que la France et la Grande Bretagne, ses plus servils alliés, sont des... "profiteurs" ! Le deuxième exemple, c’est l’Afghanistan. Les russes ont fini par quitter ce pays sans avoir gagné la guerre et en ayant perdu beaucoup d’hommes. Nous prétendons faire mieux. Mais pourquoi, au juste, cette guerre ? Non pas pour protéger la population locale des talibans mais pour entretenir la culture du pavot qui permet aux Etats-Unis de contrôler le commerce de l’héroïne qui leur rapporte, secrètement, 50 milliards de dollars par an pour financer toutes sortes de guerres sans qu’il en coûte un centime au peuple américain. Sans parler du pipline que les américains voudraient faire transiter par ce pays de montagne. Rappelons que, pendant la courte période où les talibans étaient au pouvoir, ils avaient totalement arrêté la culture du pavot.
Non seulement nous sommes entraînés dans une guerre qui ne nous concerne pas mais, en plus, notre appartenance à l’OTAN nous oblige à faire la guerre à tout pays qui attaquerait l’un de ses membres. C'est le cas aujourd'hui de la Syrie. Ce peut être demain le cas de l'Ukraine ou de la Turquie, si une guerre se déclare entre cette dernière et l’Iran, ou la Syrie, par exemple. Dans le même ordre d’idées, la France a signé à Abou Dabi en 2009, donc pendant le quinquenat de Nicolas Sarkozy, un « partenariat de défense » avec les Emirats Arabes Unis, le Qatar et le Koweit. Ok, celà nous fera avoir du pétrol à bon marché. Mais tout le monde sait à quel point la zone du Moyen-Orient est explosive. Voilà deux traités qui nous obligeraient à faire la guerre, sous commandement américain dans le cas de l’OTAN, si un conflit se déclenche dans cette région du monde. Nous ne sommes plus dans une stratégie de défense tous azimuts mais condamnés à jouer le rôle de supplétif dans des guerres qui ne nous concernent pas.
On nous dit que la construction de l’Europe et notre appartenance au « Traité de l’Atlantique Nord » sont les conditions de l’établissement d’une paix durable. Or non seulement nos alliances militaires risquent, au contraire, de nous entraîner dans une guerre dans laquelle les Français n’ont pas d’intérêt à défendre mais, en plus, la construction de l’Europe du Traité de Lisbonne nous entraîne à la ruine. En effet, rester dans l’euro nous coûte un déficit croissant de notre balance commerciale et une réduction absolue de notre croissance. Nous voulons une Europe, certes, mais une Europe des nations qui respecte la Souveraineté des Etats, une Europe des Patries.
Nous sommes perdants à la fois sur le plan de notre niveau de vie et sur celui de notre paix. Comment en est-on arrivé là ? Certes, il arrive parfois qu’un homme hors du commun dirige notre république. Ce fut le cas du Maréchal Pétain qui, cependant, n’a pas pu conserver ce qu’était l’Empire Français, arraché à lui et dispercé par le Général De Gaulle qui lui a succédé, Empire dans lequel les pays qu’on appelait les colonies pouvaient vivre en paix grâce à la culuture Chrétienne et à la force de notre armée, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Mais fondamentalement notre pays, depuis que le régime de la république a été établi, est dirigé par des « partis de l’étranger », au service des puissances financières intenationales. Seul un Roi a suffisamment de pouvoir et d’autorité pour résister à la corruption.
Le Roi, c'est la présence du Sacré dans le Pouvoir, la continuité de la France, le destin national incarné par un Souverain indépendant des capprices du suffrage universel et du diktat des établissment banquaires et financiers.
Ce Roi, il faut préparer son retour. Pour cela, il faut que le peuple Français se mobilise pour reprendre notre indépendance monétaire par le retour au franc, protéger notre agriculture et notre industrie pour reconstituer notre richesse nationale et créer des emplois et enfin barrer la route à ceux qui, sous prétexte de notre faiblesse financière due à une dette exorbitante, voudraient nous imposer une cure d’austérité.
C’est pourquoi, dans l'attente du Roi, nous devons exiger :
1. Le retour au franc.
2. La protection de notre agriculture et de notre industrie.
3. Un moratoire sur la dette publique.
Royalistes, en piste !!!
Hervé J. VOLTO, CJA
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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