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Discernement selon l'église(tres important)

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Message par Francesco Mer 4 Nov 2009 - 0:48

Critères de discernement des apparitions et révélations


Normes régissant les faits postérieurs à 1980 (ayant d'ailleurs suscité la reprise d'enquêtes antérieures telles celles de Bonate ou de Garabandal par exemple), établies par la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, 1974-1978.


Note préliminaire : de l'origine et du caractère de ces normes.

Lors de la Congrégation Plénière annuelle tenue au mois de novembre 1974, les Pères de cette S. Congrégation ont étudié les problèmes relatifs aux apparitions et révélations présumées, avec les conséquences qui souvent en découlent, et ils sont parvenus aux conclusions suivantes :
Aujourd'hui davantage qu'autrefois, la nouvelle de ces apparitions se répand plus rapidement parmi les fidèles grâce aux moyens d'information (" mass media ") ; par ailleurs, la facilité des déplacements favorise des pèlerinages plus fréquents. Aussi l'autorité ecclésiastique est-elle amenée à reconsidérer ce sujet.
d'autre part, à cause des instruments de connaissance actuels, des apports de la science et de l'exigence d'une critique rigoureuse, il est plus difficile, sinon impossible de parvenir avec autant de rapidité qu'autrefois aux jugements qui concluaient jadis les enquêtes en la matière (" constat de supernaturalitate, non constat de supernaturalitate ") ; et par là, il est plus délicat pour l'Ordianire d'autoriser ou de prohiber un culte public ou toute autre forme de dévotion des fidèles.
Pour ces raisons, afin que la dévotion suscitée chez les fidèles par des faits de ce genre puisse se manifester comme un service en pleine communion avec l'Eglise, et porter du fruit, et pour que l'Eglise soit à même de discerner ultérieurement la véritable nature des faits, les Pères ont estimé qu'il faut promouvoir la pratique suivante en la matière. Afin que l'Autorité ecclésiastique soit en mesure d'acquérir davantage de certitudes sur telle ou telle apparition ou révélation, elle procèdera de la façon suivante :
en premier lieu, juger du fait selon les critères positifs et négatifs (cf. infra, n.1).
ensuite, si cet examen s'est révélé favorable, permettre certaines manifestations publiques de culte et de dévotion, tout en poursuivant sur les faits une investigation d'une extrême prudence (ce qui équivaut à la formule : " pour l'instant, rien ne s'y oppose ").
enfin, un certain temps s'étant écoulé et à la lumière de l'expérience (à partir de l'étude particulière des fruits spirituels engendrés par la nouvelle dévotion), porter un jugement sur l'authenticité du caractère surnaturel, si le cas le requiert.

I. Critères de jugement, de l'ordre de la probabilité au moins, du caractère des apparitions et révélations présumées.


Critères positifs :
certitude morale, ou du moins grande probabilité, quant à l'existence des faits, acquise au terme d'une sérieuse enquête.
circonstances particulières relatives à l'existence et à la nature du fait :
qualités personnelles du ou des sujet(s) - notamment l'équilibre psychique, l'honnêteté et la rectitude de la vie morale, la sincérité et la docilité habituelles envers l'autorité ecclésiastique, l'aptitude à mener le régime normal d'une vie de foi, etc.
en ce qui concerne les révélations, leur conformité à la doctrine théologique et leur véracité spirituelle, leur exemption de toute erreur.
une saine dévotion et des fruits spirituels en constant progrès (notamment l'esprit d'oraison, les conversions, le témoignage de la charité, etc.)


Critères négatifs :
une erreur manifeste quant aux faits.
des erreurs doctrinales que l'on attribuerait à Dieu lui-même, ou à la bienheureuse Vierge Marie, ou à l'Esprit Saint dans leurs manifestations (compte tenu cependant de la possibilité que le sujet ajoute par sa propre industrie - fût-ce inconsciemment - à une authentique révélation surnaturelle des éléments purement humains, ceux-ci devant néanmoins rester exempts de toute erreur dans l'ordre naturel. Cf. St Ignace, Exercices spirituels, n.336).
une évidente recherche du lucre en relation avec les faits.
des actes gravement immoraux commis par le sujet, sinon par ses intimes, durant ces faits, ou à l'occasion de ces faits.
des troubles psychiques ou des tendances psychopathiques chez le sujet, qui exerceraient une influence certaine sur le fait prétendument surnaturel, ou bien la psychose, l'hystérie collective, ou autres facteurs du même genre.
Il importe de considérer ces critères, qu'ils soient positifs ou négatifs, comme des normes indicatives et non comme des arguments définitifs, et de les étudier dans leur pluralité et leurs relations les uns avec les autres.


II. De l'intervention de l'Autorité compétente locale.


Comme, à l'occasion d'un fait présumé surnaturel, un culte ou une forme quelconque de dévotion naît de façon quasi spontanée chez les fidèles, l'Autorité ecclésiastique compétente a le grave de voir de s'informer sans tarder et de procéder à une investigation diligente.
A la demande légitime des fidèles (dès lors qu'ils sont en communion avec leurs pasteurs et ne sont pas mus par un esprit sectaire), l'Autorité ecclésiastique compétente peut intervenir pour autoriser et promouvoir diverses formes de culte et de dévotion si, les critères énoncés ci-dessus ayant été appliqués, rien ne s'y oppose. Que l'on veille néanmoins à ce que les fidèles ne tiennent pas cette façon d'agir pour une approbation par l'Eglise du caractère surnaturel du fait (cf. supra, Notre préliminaire, c).
En raison de son devoir doctrinal et pastoral, l'Autorité ecclésiastique compétente peut intervenir immédiatement de son propre chef, et elle doit le faire dans les circonstances graves, par exemple lorsqu'il s'agit de corriger ou de prévenir des abus dans l'exercice du culte ou de la dévotion, de condamner des doctrines erronées, d'éviter les dangers d'un faux mysticisme, etc.
Dans les cas douteux, qui le moins du monde porteraient atteinte au bien de l'Eglise, l'Autorité ecclésiastique compétente s'abstiendra de tout jugement et de toute action directe (d'autant plus qu'il peut arriver que, au bout d'un certain temps, le fait soit-disant surnaturel tombe dans l'oubli) ; qu'elle n'en reste pas moins vigilante, de façon à être en mesure d'intervenir avec célérité et prudence, si cela est nécessaire.

III. D'autres Autorités habilitées à intervenir.


C'est à l'Ordinaire du lieu qu'il appartient au premier chef d'enquêter et d'intervenir.
Mais la Conférence épiscopale régionale ou nationale peut être amenée à intervenir :
si l'Ordinaire du lieu, après avoir rempli les obligations qui lui incombent, recourt à elle pour étudier l'ensemble du fait.
si le fait concerne également la région ou la nation, moyennant le consentement préalable de l'Ordinaire du lieu.
Le Siège Apostolique peut intervenir, soit à la demande de l'Ordinaire lui-même, soit à la demande d'un groupe qualifié de fidèles, ceci en raison du droit immédiat de juridiction universelle du Souverain Pontife (cf. infra, IV).

IV. De l'intervention de la S. Congrégation pour la Doctrine de la Foi.


Interventions de la S. Congrégation
L'intervention de la S. Congrégation peut être requise soit par l'Ordinaire, après qu'il a rempli les obligations lui incombant, soit par un groupe qualifié de fidèles. Dans ce deuxième cas, on veillera à ce que le recours à la S. Congrégation ne soit pas motivé par des raisons suspectes (par exemple la volonté d'amener, d'une façon ou d'une autre, l'Ordinaire à modifier ses décisions légitimes, ou de faire ratifier la dérive sectariste d'un groupe, etc.).
Il appartient à la S. Congrégation d'intervenir de son propre mouvement dans les cas graves, notamment lorsque le fait affecte une large portion de l'Eglise ; mais l'Ordinaire sera toujours consulté, ainsi que la Conférence épiscopale si la situation le requiert.
Il appartient à la S. Congrégation de discerner et d'approuver la façon d'agir de l'Ordinaire, ou, si cela s'avère nécessaire, de procéder à un nouvel examen des faits distinct de celui qu'aura effectué l'Ordinaire ; ce nouvel examen des faits sera accompli soit par la S. Congrégation elle-même, soit par une commission spécialement instituée à cet effet.
Les présentes normes, définies dans la Congrégation plénière de cette S. Congrégation, ont été approuvées par le Souverain Pontife, le pape Paul VI, f. r., le 24 février 1978.
A Rome, du palais de la S. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 27 février 1978.
François, cardinal Seper, Préfet Fr. Jérôme Hamer, o.p., secrétaire.


In "Un signe dans le ciel - Les apparitions de la Vierge", Joachim Bouflet - Philippe Boutry, Paris, Grasset, 1997, pp.396-399.



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Message par Valtortiste91 Mer 2 Déc 2009 - 21:51

Mieux que Joachim Bouflet, il y a ce que dit l'Église.

Car les révélations privées sont codifiées par ce qu'en dit [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dans ses articles 65 à 67.

Plus récemment, en 2000, elle ont fait l'objet d'un commentaire théologique de référence par le Cardinal Ratzinger à la demande du Pape Jean-Paul II. (Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bonne lecture !

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Message par Francesco Mer 2 Déc 2009 - 23:39

Mieux que Joachim Bouflet, il y a ce que dit l'Église.
Joachom Bouflet a étudié les révélations privées selon les criteres de Discernement de l'église.Mais nous savons déja ici que ca dérange bcp de croyants ....


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Message par Valtortiste91 Jeu 3 Déc 2009 - 8:18

Francesco a écrit:
Mieux que Joachim Bouflet, il y a ce que dit l'Église.
Joachom Bouflet a étudié les révélations privées selon les criteres de Discernement de l'église.Mais nous savons déja ici que ca dérange bcp de croyants ....
J'ai toujours préféré l'original de la parole d'Eglise à ce qu'en disent certains plus soucieux des chiffres de tirage que du nombre des âmes sauvées. Very Happy

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Message par Francesco Ven 4 Déc 2009 - 1:19

J'ai toujours préféré l'original de la parole d'Eglise à ce qu'en disent certains plus soucieux des chiffres de tirage que du nombre des âmes sauvées
vous faites référence a l'abbé Laurentin......en effet,les preuves sont accablantes contre ce pauvre abbé ...


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Message par Francesco Ven 4 Déc 2009 - 1:27

Preuve que l'abbé Laurentin n'a aucun discernement:
Saviez vous que Labbé Laurentin,qui se prétend un expert ds les apparitions mariales,est en fait un pretre qui n'a aucun Discernement?

Vous doutez ou trouvez que j'exagere,lisez ceci:1)Miracle à El Paso - Éd. Desclée de Brouwer (1981)
El Paso : le miracle continue - Éd. Desclée de Brouwer (1988)
Ces 2 livres sont écrits par Laurentin.Ces apparitions ne sont pas reconnues par l'église.

2)Dans son livre:Multiplication des apparitions de la Vierge aujourd'hui,labbé Laurentin a écrit a la page 93 qu'il supporte les apparitions de Marie a Schio .Mais ces apparitions ne sont pas reconnues par l'église.[b]

3)Dans le meme livre:Multiplications des apparitions......Laurentin écrit, a la page 92 qu'il supporte les apparitions de Marie a Oliveto Citra .Ces apparitions ne sont pas reconnues par l'église.

4)Toujours Dans le livre Multiplications des apparitions....a la page 61,Laurentin supporte les apparitions de Marie a Terra Blanca (Mexique).Ces apparitions ne sont pas reconnues par l'église.

5)Dans le livre Un message d'amour ;avertissements de Marie a 2 voyants au Venezuela de Xavier Reyes Ayral(ed Résiac).Il est écrit au verso du livre:Interrogés par Laurentin,les voyants font preuves d'une remarquables équilibre.Le pseudo expert supporte ces apparitions au Venezuele(pas celles de Bétania ).Ces dites apparitions ne sont pas reconnues par l'église.

6)Dans son livre :Les apparitions de Scottsdale(USA) de Labbé Laurentin,il croit aux apparitions de la Vierge.Ces apparitions ne sont pas reconnues par l'église.

7)Dans le livre La Vierge qui pleure et parle a Naju(Corée),il est écrit a la page 31 que Laurentin est convaincu de l'authenticité des dites apparitions et révélations........

IMPORTANT A SOULIGNER.Ces dites apparitions ne sont pas reconnues par l'église et la voyante et sa suite sont EXCOMMUNIÉS.

8)Dans ses multiples livres sur Medjugorje,Laurentin soutiens ces dites apparitions et attaque personnelement l'éveque de Mostar dont relevent les dites apparitions.Il est prouvé que lAURENTIN A ENLEVÉ DES PASSAGES DE MESSAGES DE LA GOSPA DS SES 2 ÉDITIONS.Bien sur,ces apparitions ne sont pas reconnues par l'église.

9)Dans son Dictionnaire sur les apparitions de Marie,Laurentin donne a plusieurs reprises le site internet apparitions.org comme source de référence pour ces notes;ie que ce site paranoiaque est une référence pour ce soi disant expert.......

En passant,ce site est la référence du forum Le peuple de la paix.


Maintenant,nous pouvons affirmer que Labbé Laurentin n'a aucun Discernement et ce,preuve a l'appui......Ceux et celles qui doutent peuvent vérifés mes références.....



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Message par Valtortiste91 Ven 4 Déc 2009 - 8:16

Sur un autre forum (Docteur Angélique) où vous intervenez sous le pseudo de "Patre blessé", vous avez fait intervenir Joachim Boufflet.

Pour lui qui se proclame dans ses livres "spécialiste mondial des apparitions" Il a démontré, au vu de tous les internautes, trois choses :
- Quand on lui cite la jaquette de ses propres livres il en dément la pertinence (Padre Pio)
- Quand il est confronté à une spécialiste de Medjugorje, il perd pied et prouve qu'il ne connaît pas le dossier.
- Quand il commente les apparitions de l'Escorial, il démontre sa méconnaissance des faits.
C'est beaucoup pour un "spécialiste mondial"
A partir de là, les références à ce personnage ont perdu - pour moi - toute crédibilité. Pour vous, c'est LA référence. J'en prend acte, mais je ne partage pas DU TOUT ce genre d'honnêteté intellectuelle.

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Message par Francesco Ven 4 Déc 2009 - 20:11

Sur un autre forum (Docteur Angélique) où vous intervenez sous le pseudo de "Patre blessé", vous avez fait intervenir Joachim Boufflet.
Erreur encore une fois.Joachim Bouflet est intervenu de lui meme sur le forum angélique .Je ne lui ai demandé qu'une seule fois son avis sur l'Escorial....Mais vous lui vouez une haine que je ne m'explique que parce qu'il est fidele a la pensée de l'église qui condamne comme non surnaturelle les révélations de Valtorta....Voila la vérité.


Quand on lui cite la jaquette de ses propres livres il en dément la pertinence (Padre Pio)
Que voulez vous dire?

Quand il est confronté à une spécialiste de Medjugorje, il perd pied et prouve qu'il ne connaît pas le dossier.
C'est votre interprétation encore une fois et je ne la partage pas ....et de tres loin.

Quand il commente les apparitions de l'Escorial, il démontre sa méconnaissance des faits.
Que voulez vous dire?

J'en prend acte, mais je ne partage pas DU TOUT ce genre d'honnêteté intellectuelle.
C'est votre droit mais sachez que Mr Bouflet n'est pas mon unique référence au niveau de Medjugorje.J'ai lu bcp sur le sujet et les preuves contre Med sont accablantes.Un jour vous le réaliserez(je l'espere pour vous).

Mais vous ne répondez pas aux preuves contre le peu de jugement de l'abbé Laurentin? Et,vous pouvez vérifiez mes sources.Elles sont en béton.


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Message par Philippe-Antoine Ven 4 Déc 2009 - 21:16

... de toute façon, sans même chercher à analyser le contenu, rien que le titre : "l'Evangile tel qu'il m'a été révélé" suffit à lui seul à condamner l'ensemble de l'ouvrage puisque la Révélation est close depuis la mort du dernier apôtre.

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Message par Francesco Ven 4 Déc 2009 - 21:23

Et la fait que Maria Valtorta dit que c'est Jésus qui lui a révélé cela alors que l'église,dans son discernement a dit que c'était faux....Que les révélations de Maria Valtorta ne sont que des méditations sur la vie de Jésus(avec des erreurs importantes).Voir texte sur Wilkipedia que j'ai mis sur le forum.


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Message par Valtortiste91 Sam 5 Déc 2009 - 8:15

Francesco a écrit:Et la fait que Maria Valtorta dit que c'est Jésus qui lui a révélé cela alors que l'église,dans son discernement a dit que c'était faux....Que les révélations de Maria Valtorta ne sont que des méditations sur la vie de Jésus(avec des erreurs importantes).Voir texte sur Wilkipedia que j'ai mis sur le forum.

L'Eglise a dit que c'était faux ! où et quand ? c'est important
Erreurs importantes : lesquelles ?
Merci de m'enseigner.

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Message par Francesco Dim 6 Déc 2009 - 0:46

Publication et mise à l'index [modifier]
Le pape Pie XII a reçu en audience spéciale le père Migliorini, confesseur de Maria Valorta, et le père Berti, son confrère, accompagnés de leur prieur le père Andrea M. Cecchin. L'Osservatore Romano du 27 février 1948 mentionne cette audience, mais n'en révèle pas la teneur.

En 1949 l'ouvrage est examiné par la Congrégation pour la doctrine de la foi (appelée alors Saint-Office) en charge de ces questions. Loin de recevoir l'imprimatur, il est interdit de publication, comme l'indique l'article de L'Osservatore Romano en date du 6 janvier 1960 : « Il y a environ dix ans [donc environ 10 ans avant 1960] il circulait d'épaisses pages dactylographiées qui contenaient des prétendues visions et révélations. À ce moment-là l'Autorité Ecclésiastique compétente avait prohibé l'impression de ces pages dactylographiées et avait commandé qu'elles fussent retirées de la circulation[11]. »

Malgré cette opposition, un ouvrage comprenant Le Poème de Jésus et Le Poème de l'Homme-Dieu est publié à partir de 1956 par un imprimeur, Michele Pisani (C'est cet ensemble de textes qui sera publié en français sous le titre de L'Évangile tel qu'il m'a été révélé). Dans sa postface Pisani indique, d'après le témoignage du père Berti, que lors de l'audience de 1948, Pie XII avait émis un avis bienveillant sur l'oeuvre, dont il aurait lu certaines parties, et conseillé de le publier en l'état, sans parler d'origine surnaturelle. Aucune autre source ne confirme ce témoignage.

Le quatrième tome paraît en 1959, sous le pontificat de Jean XXIII. L'ouvrage est mis à l'Index le 16 décembre 1959 (avec publication du décret le mardi 5 janvier 1960) par le Saint-Office. Le décret de mise à l'Index, signé par le notaire Massala est commenté en détail le lendemain 6 janvier 1960 par L'Osservatore Romano, l'organe de presse du Vatican[11].

Le commentaire de L'Osservatore Romano [modifier]
L'article de L'Osservatore Romano[12] explique les raisons de cette condamnation[13] , sous le titre « Une Vie de Jésus mal romancée »[14]. Le journaliste conteste la valeur littéraire des quelque 4000 pages de L'Évangile tel qu'il m'a été révélé, notamment en raison de la « longueur des discours attribués à Jésus et à la Très Sainte Vierge » et des « interminables dialogues que se tiennent les personnages multiples qui peuplent ces pages » , et s'étonne des propos des éditeurs, qui comparent Maria Valtorta à Dante en écrivant dans leur préface qu'elle « a donné une œuvre dans laquelle, au milieu de splendides descriptions des temps et des lieux, se présentent d'innombrables personnages qui nous adressent leur parole, soit douce, soit forte, comme admonition ».

Cependant la question de la valeur de l'ouvrage, toujours selon L'Osservatore Romano, concerne beaucoup plus les problèmes de fond, qui ont motivé la mise à l'Index. Ces problèmes tiennent notamment à la personnalité de Jésus tel que le décrit Maria Valtorta. L'article précise : « Les quatre Évangiles nous présentent un Jésus humble et réservé ; ses discours sont brefs et incisifs, mais tombent toujours juste. Par contre, dans cette espèce d'histoire romancée, Jésus est loquace au maximum, presque sur un ton publicitaire, toujours prêt à se proclamer Messie et Fils de Dieu, et à donner des leçons de théologie dans les mêmes termes que ceux qu'emploierait un professeur de nos jours. »

De même, le journaliste relève ce type de contradiction par rapport à l'Évangile à propos de la Vierge Marie. Il oppose « l'humilité et le silence de la Mère de Jésus » que l'on trouve dans le Nouveau Testament et l'ouvrage de Maria Valtorta, où « la Très Sainte Vierge a la faconde d'un propagandiste d'aujourd'hui » et où elle apparaît omniprésente, « toujours prête à donner des leçons de théologie mariale qui suivent les développements les plus récents des spécialistes actuels en la matière ».

Enfin, les développements théologiques de Maria Valtorta frôlent « l'hérésie avérée » au sens où elles comportent « certaines… perles qui certes ne brillent pas par leur orthodoxie catholique ». Par exemple, le journaliste relève que Marie est définie dans l'ouvrage comme « la seconde née du Père » à plusieurs reprises, sans d'ailleurs que cette formule soit explicitée. La vision de la Trinité s'exprime dans un « concept hermétique et [...] confus », et « l'impression reste qu'on veut construire une nouvelle mariologie ». Il semble que Maria Valtorta accorde à Marie une place assez éloignée du dogme catholique car il lui est dit : « Pendant le temps que tu resteras sur la Terre, c'est toi qui seconderas Pierre comme hiérarchie ecclésiastique. »



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Message par Francesco Dim 6 Déc 2009 - 2:03

Enfin, en 1993, à l'initiative du cardinal Ratzinger et de la Congrégation pour la doctrine de la foi, la Conférence des évêques italiens demande à l'éditeur de Maria Valtorta de publier un démenti à l'intérieur des volumes « qui indique clairement, dès la toute première page, que les "visions" et les "dictées" auxquelles il est fait allusion sont simplement des formes littéraires utilisées par l'auteur pour raconter la vie de Jésus à sa manière. Elles ne peuvent être considérées comme étant d'origine surnaturelle »[3].

Wilkipedia


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Message par Philippe-Antoine Dim 6 Déc 2009 - 11:03

Malgré la dissolution de l'Index en 1966, le cardinal Ratzinger, futur pape Benoît XVI, confirme en 1985 qu' il n'est « pas opportun » de diffuser ou de recommander l'ouvrage de Maria Valtorta, en raison des « dommages qu'une telle publication peut causer aux fidèles les plus naïfs »

C'est pourtant suffisamment clair! Non? Alors, il faut arrêter de nous faire prendre des vessies pour des lanternes!

Etant donné l'orientation de ce forum, je ne peux que soutenir la position de Francesco.

Philippe
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Message par Francesco Mer 13 Jan 2010 - 2:10

LE DISCERNEMENT DES ESPRITS PAR L’ÉGLISE

« N'éteignez pas l'Esprit,
mais vérifiez tout. »
Saint Paul exhortant ses disciples.Les phénomènes mystiques extraordinaires : apparitions, visions, prophéties, extases, stigmatisations, etc., sont classiques dans l’Église. Loin d’avoir cherché à étouffer les vrais charismes, comme on le lui reproche aujourd’hui, celle-ci a toujours su mettre en pratique les directives de saint Paul : « N’éteignez pas l’Esprit, ne méprisez pas les prophéties ; mais vérifiez tout, ce qui est bon retenez-le ; gardez-vous de toute espèce de mal. » (I Th 5, 19-22)

L’Église a dû aussi, inlassablement, mettre en pratique l’autre précepte, formulé par saint Jean : « Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s’ils viennent de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont venus dans le monde. » (I Jn 4, 1) En effet, les contrefaçons sont innombrables.

Malheureusement, les catholiques d’aujourd’hui ignorent trop cette longue histoire des aberrations d’une pseudo-mystique toujours renaissante, contre lesquelles l’Église a dû sans cesse exercer son discernement et déclarer avec fermeté qu’elles n’étaient pas de Dieu. (...)

FAUX MYSTIQUES SOUS INFLUENCE DE SATAN.
Dès la fin du deuxième siècle, c’est le montanisme et ses “ extases ”, qui fascinent et séduisent Tertullien au point qu’il adhère à la secte. Au Moyen Âge ce sont les Vaudois, les disciples de Joachim de Flore, les fraticelles, les “ Amis de Dieu ”. Au XVIe siècle ce sont les fameux “ illuminés ”, les “ alumbrados ”. Puis viendront le jansénisme, le quiétisme et ces curieux “ guérinets ” ressemblants étonnamment à nos modernes charismatiques.

Il ne faut pas oublier les cas individuels d’imposture ou de diablerie manifeste, où Satan se déguise en “ ange de lumière ”. Et il y a des exemples célèbres où la tromperie va très loin, celui de Madeleine de la Croix 1Madeleine de la Croix, religieuse franciscaine espagnole, née en 1487, bénéficiait depuis l’âge de cinq ans de nombreuses apparitions de Notre-Seigneur et des saints. Élue abbesse des franciscaines de Cordoue, elle fut vénérée par l’Espagne tout entière à cause de ses extases, stigmates, guérisons miraculeuses etc...
Au comble de sa gloire, en 1542, des religieuses de son couvent découvrirent qu’elle utilisait à son gré les dons qui étaient faits au couvent. Madeleine de la Croix persuadait aussi que plusieurs prêtres et moines entretenaient des concubines sans offenser Dieu, parce que ce n’était pas un péché d’en avoir, etc...
Ces dénonciations furent repoussées comme étant des calomnies. Ce n’est qu’au moment de mourir que Madeleine de la Croix fit ses aveux : à l’âge de cinq ans le démon lui était apparu sous la forme d’un ange de lumière, lui annonçant qu’elle serait une grande sainte. À l’âge de 13 ans le diable lui révéla sa véritable identité, et elle accepta alors de le prendre pour conseil et se lia à lui en toute connaissance de cause...
Le cas de Madeleine de la Croix est un des plus monstrueux de toute l’histoire de l’Église : cinquante ans de tromperies diaboliques et de supercherie qui abusèrent les plus grands théologiens d’Espagne, les inquisiteurs et les cardinaux., franciscaine de Cordoue et plus typique encore, celui de Nicole Tavernier 2Nicole Tavernier, femme laïque douée de dons préternaturels, vécut en France au début du XVIIe siècle. Tous les théologiens qui l’examinèrent la tinrent pour dirigée par l’esprit de Dieu. Seule la bienheureuse Marie de l’Incarnation (Madame Acarie) avait vu, par une grâce spéciale, que cette fille était vide de Dieu et animée par Satan. Madame Acarie mit Nicole Tavernier à l’épreuve et la convainquit de curiosité et de mensonge. Satan, furieux d’être ainsi démasqué, pris congé de Nicole Tavernier qui perdit aussitôt son esprit relevé et ses apparences de hautes vertus, pour redevenir ce qu’elle était : fort grossière, rude et imparfaite., à Paris, durant les troubles de la Ligue. (...)

Il faut savoir que le Démon a le pouvoir d’apparaître sous l’aspect extérieur de Notre-Seigneur ou de la Vierge Marie, comme il le fit à Lourdes à une cinquantaine de voyants, mais tout à fait à part des apparitions authentiques, après la grande quinzaine, et sans que rien autorisât à faire l’amalgame entre ces singeries diaboliques et les manifestations toutes limpides de l’Immaculée à Bernadette ! Satan peut alors opérer toutes sortes de prodiges : des extases, des lévitations, des phénomènes lumineux, des vacarmes insolites, des prédictions étonnantes, des parlers en langues étrangères, sans omettre les discours pieux et les invitations à la prière et au jeûne.

Toutefois, rassurons-nous, Dieu ne saurait être trompeur, et il y a toujours une faille, que l’on peut découvrir, mais à condition d’examiner le cas avec soin et prudence surnaturelle. (...) L’Église ayant autorité souveraine en ce domaine, c’est son devoir le plus strict de rendre avec prudence et force un jugement sur chaque cas, puis de satisfaire avec ardeur et exactitude aux volontés divines. (...)

L’ENQUÊTE CANONIQUE ET LES CRITÈRES DU DISCERNEMENT DES ESPRITS
Dans ce genre de procès, l’Église donne toujours résolument la priorité à l’examen des objections. La raison en est simple : c’est qu’une apparition frauduleuse ou diabolique, loin d’être entièrement mauvaise, présente souvent de très nombreux aspects positifs. Au contraire, une apparition authentique doit être vraie, bonne et digne de Dieu en elle-même et dans toutes ses circonstances, à l’exclusion de tout caractère négatif décisif. (...)

Pour juger d’un phénomène mystique extraordinaire avec le maximum de sûreté, il convient de procéder avec méthode. Il faut pour cela bien distinguer les deux phases de l’enquête, très différentes l’une de l’autre.

1° S’agit-il de phénomènes tout humains ? ou bien au contraire de faits préternaturels ? Telle est la question primordiale à laquelle doit répondre la première phase de l’enquête mettant en œuvre des critères qui relèvent tous des sciences humaines : médecine, psychologie, critique des témoignages, métaphysique, etc... Si les hommes de science parviennent à démontrer qu’il s’agit de phénomènes morbides, ou d’une simple imposture, l’enquête pourra s’arrêter à ce premier stade. Une seconde question se pose si l’on a pu établir scientifiquement le caractère préternaturel des phénomènes étudiés.

2° Ces faits préternaturels sont-ils l’œuvre de Dieu ou de Satan ? Telle est la question décisive à laquelle doit répondre la seconde phase de l’enquête mettant en œuvre des critères qui relèvent cette fois de la seule science théologique. (...)

I. LE DISCERNEMENT DE L’HUMAIN ET DU PRÉTERNATUREL
Premier critère : l’équilibre psychique du témoin.

Sainte BernadetteIl s’agit tout d’abord de vérifier si les visions, locutions, extases ou stigmates ne sont pas le simple fruit d’une quelconque maladie mentale. Les enquêteurs feront donc appel aux sciences médicales pour diagnostiquer les éventuels troubles psychopathologiques du visionnaire : hystérie, propension à l’hallucination, à l’affabulation. En effet, Dieu n’a pas l’habitude de se choisir des témoins dont le déséquilibre psychique et nerveux invaliderait d’emblée le témoignage. Aussi l’Église, dans son extrême prudence, même lorsque toutes les apparences sont contraires, examine-t-elle soigneusement cette première hypothèse. Il faut lire à ce sujet l’exposé de Mgr Laurence concernant Bernadette de Lourdes. (...)

Deuxième critère : la véracité du témoin.
Il ne suffit pas que le témoin soit naturellement sain d’esprit. Pour être crédible, il faut aussi qu’il soit sincère. C’est pourquoi les enquêteurs doivent examiner avec un soin extrême le caractère du voyant, ses comportements, sa loyauté habituelle. Ils doivent confronter ses divers témoignages pour s’assurer qu’ils sont en eux-mêmes cohérents et conformes à la réalité des faits connus par ailleurs. Bref, il s’agit ici de démasquer l’hypocrisie, la simulation, l’imposture. Cette seconde hypothèse n’est jamais écartée, par principe, sans un minutieux examen. (...)

Troisième critère : les “ signes et prodiges ” qui prouvent
l’intervention d’une cause préternaturelle.
Comme il a voulu donner d’abondantes preuves objectives, éclatantes, incontestables de la vérité de son enseignement et de sa qualité de Fils unique et bien-aimé du Père, Notre-Seigneur, qui est l’Époux et le Chef souverain de son Église, ne propose jamais à l’un de ses confidents un message destiné au bien de tous sans lui adjoindre des preuves surabondantes, témoignant de son origine divine et permettant à ses représentants visibles d’y reconnaître son action. (...) À Lourdes, d’innombrables guérisons miraculeuses sont venues confirmer la réalité des apparitions de la Reine du Ciel. À Fatima, ce fut le prodige inouï du miracle du soleil, le 13 octobre 1917, annoncé avec précision trois mois à l’avance et constaté par plus de 70 000 témoins ! (...)

Le caractère préternaturel d’un phénomène étant établi, reste encore à mener la phase de l’enquête la plus importante : s’agit-il d’un phénomène divin ou diabolique ? En effet, les deux réponses sont encore possibles puisqu’il est avéré que les “ signes et prodiges ” du Malin ressemblent parfois à s’y méprendre à ceux-là mêmes qui authentifient les véritables manifestations divines. À ce point, la raison doit donc céder le pas à la foi et les sciences à la science suprême, car c’est la théologie, et elle seule, qui va nous fournir les critères décisifs du jugement d’authenticité.

II. LE DISCERNEMENT DU DIVIN ET DU DIABOLIQUE
C’est une leçon de l’histoire que les visionnaires qui font courir les foules, qui trompent durablement les théologiens, les évêques, les cardinaux, ne sont jamais de simples malades mentaux, ni même, oserais-je ajouter, de purs imposteurs. Le plus souvent, le déséquilibre psychopathologique et la simulation vont de pair avec une intervention diabolique plus ou moins forte, plus ou moins constante, plus ou moins ouverte. Sans quoi la comédie est vite démasquée ! Lorsque le doigt de Dieu n’est pas là, l’Esprit du mensonge conjugue habilement, de manière inextricable, ses propres “ prestiges ” préternaturels, avec les simagrées d’un psychisme plus ou moins délabré et les comédies d’une volonté perverse qui lui est secrètement livrée, ou pour le moins qui est tombée sous son terrible esclavage. (...)

1. EXAMEN THÉOLOGIQUE DU MESSAGE, DES APPARITIONS
ET DE LEURS CIRCONSTANCES
Quatrième critère : la conformité à la Vérité divine.
La règle de l’orthodoxie catholique !
Puisqu’il s’agit de juger de révélations présentées comme des messages de Dieu, il faudra tout d’abord examiner s’ils sont conformes à la grande Révélation divine, unique et définitive en Jésus-Christ, révélation gardée infailliblement par l’Église catholique romaine. Ce premier critère est absolu, car rien venant de Dieu ne saurait contredire les vérités du Credo, pas même, nous dit saint Paul, un “ ange venu du Ciel ”. (...)

Peu importent les prodiges que pourra accomplir celui qui se prétend le messager du Ciel ; si sa doctrine n’est pas celle de l’Église, il ne saurait parler au nom de Dieu. (...)

Déjà dans l’Ancienne Alliance, la Loi de Moïse mettait en garde le peuple des fidèles yahwistes : « Si quelque prophète ou faiseur de songes surgit au milieu de toi, s’il te propose un signe ou un prodige et qu’ensuite ce signe ou ce prodige annoncé arrive, s’il te dit alors : “ Allons suivre d’autres dieux et servons-les ! ” tu n’écouteras pas les paroles de ce prophète ni les songes de ce songeur. C’est Yahweh votre gloire qui vous éprouve pour savoir si vraiment vous l’aimez de tout votre cœur et de toute votre âme [...]. Ce prophète devra mourir : car il a prêché l’apostasie envers Yahweh ton Dieu [...] et il t’aurait égaré loin de la voie où Yahweh ton Dieu t’a prescrit de marcher. Tu feras disparaître le mal du milieu de toi. » (Dt 13, 2-6)

L’Église a toujours fidèlement appliqué cette loi divine en excommuniant le faux prophète ou le faux voyant propagateur de l’hérésie.

C’est pourquoi « il suffit qu’en fait de dogme un seul point certain soit contredit pour que l’on puisse affirmer que celui qui parle n’est pas un envoyé de Dieu ». (...)

Cinquième critère : la conformité à la Volonté divine.
La règle de l’obéissance.
Puisque Dieu ne peut se contredire, lorsqu’il fait connaître ses volontés à une âme de son choix, il ne saurait aller contre sa propre Volonté immuable, signifiée dans l’infaillible Révélation de l’Ancien et du Nouveau Testament. C’est pourquoi dans un message présenté comme reçu de Dieu, rien ne doit contredire sa Loi. Tout, au contraire, doit encourager à l’obéissance à ses commandements, aux préceptes de Notre-Seigneur dans l’Évangile, aux lois de la sainte Église. (...)

Notre-Seigneur ayant confié le gouvernement de son Église à son Vicaire, successeur de Pierre et aux évêques successeurs des Apôtres, les révélations qu’il accorde à telle ou telle âme privilégiée doivent être soumises au test de l’obéissance à l’autorité légitime divinement constituée. (...)

Sixième critère : la conformité à la Sainteté divine.
La règle de la convenance surnaturelle.
Le troisième critère théologique décisif est celui de la convenance surnaturelle des faits et gestes de l’Apparition et des voyants en sa présence : « Tandis que les visions divines sont toujours conformes à la gravité, à la majesté des choses célestes, les figures diaboliques ont infailliblement quelque chose d’indigne de Dieu, de ridicule, d’extravagant, de désordonné et de déraisonnable. »

Pour mieux rechercher si l’apparition est bien conforme en tous ses éléments et toutes ses circonstances à l’infinie Sainteté et à la Sagesse de Dieu, inséparables de sa Toute-Puissance et de sa Miséricorde, on peut procéder de manière méthodique en examinant successivement :

1° Les voyants ayant l’apparition, non plus cette fois dans leur équilibre psycho-nerveux et la sincérité qui rend crédible leur témoignage, mais en considérant la convenance surnaturelle de leur choix par Dieu pour la mission qu’ils disent avoir reçue de lui. De solides vertus surnaturelles, théologales et morales sont une garantie d’authenticité. Des mœurs douteuses rendent plus aisée une tromperie diabolique. (...)

2° Les circonstances de la première apparition, en tant qu’elles sont choisies et voulues par Dieu, sont toujours hautement significatives.

3° De même la première réaction des voyants en présence de l’être préternaturel qui se montre à eux.

4° La détermination précise du cycle des apparitions, comme à Lourdes ou à Fatima, est un signe positif. Au contraire, leur multiplication indéfinie dans l’espace et dans le temps est en elle-même inquiétante. Leur répétition machinale, à heure fixe, et somme toute mécanique, selon la volonté des voyants, le serait également. Il y a toujours un aspect gratuit, spontané, imprévisible, dans les authentiques manifestations de Dieu qui tend à marquer qu’il en demeure constamment le souverain Maître.

5° Les attitudes de l’Apparition ont une importance qu’il n’est pas besoin de souligner : tout geste ou comportement vulgaire ou indécent, tout laisser-aller indigne, toute bizarrerie ou manière grotesque ou malsaine seront de mauvais signes. (...)

6° Les paroles de l’Apparition doivent être évidemment examinées avec le plus grand soin : sont-elles conformes à la douceur, à l’humilité, à la modestie royale du Verbe de Dieu incarné et de sa sainte Mère ? Toute demande exorbitante, tout ce qui exalte démesurément le voyant ne saurait être de Dieu. L’Apparition a-t-elle réalisé toutes ses promesses inconditionnelles ? Toutes ses prophéties se sont-elles accomplies ? S’est-elle contentée de prédictions vagues ou habilement ambiguës ? A-t-elle manifesté des ignorances ou des hésitations inconvenantes ?

Par ailleurs, Dieu n’a pas coutume d’intervenir de façon extraordinaire sans raison évidente. Si le message reçu est banal et ne fait que répéter des lieux communs ou les paroles d’apparitions antérieures, il est suspect. Il l’est également si les propos de l’Apparition sont inutilement prolixes. La brièveté, le laconisme sont souvent une bonne marque intrinsèque d’authenticité surnaturelle. Enfin le message est-il utile au salut éternel ? « Car on peut être sûr que les révélations ne sont pas divines quand elles ont simplement pour but de faire connaître des choses vulgaires qui n’ont pas d’utilité pour le bien des âmes. Dieu ne se dérange pas pour satisfaire la curiosité, mais seulement pour un motif grave. » (...)

7° Les extases, stigmates, guérisons inexplicables et tous les autres signes et prodiges doivent être aussi examinés – non plus du point de vue de leur incontestable caractère préternaturel déjà démontré par les sciences humaines contrôlées par la philosophie – mais du seul point de vue théologique de leur convenance surnaturelle : est-il plausible que la Trinité Sainte, Père, Fils et Saint-Esprit, dans sa Sagesse et sa Sainteté infinies, soit l’auteur de ces phénomènes extraordinaires ? Ce critère est certes fort délicat à mettre en œuvre, mais il est important de ne point le perdre de vue si l’on veut éviter de juger humainement des choses divines.

2. L’EXAMEN THÉOLOGIQUE DES FRUITS SPIRITUELS
On connaît l’avertissement de Notre-Seigneur : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans sont des loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » Cette règle évangélique, dans sa simplicité, est évidemment le critère absolu. (...) Mais encore faut-il savoir apprécier justement la bonne ou mauvaise qualité des fruits spirituels constatés. Dans nos temps d’aveuglement et de désorientation diabolique, beaucoup prennent, hélas ! le mal pour le bien et un poison subtil pour une nourriture saine et bienfaisante. (...)

Septième critère : l’examen des fruits surnaturels dans l’âme des voyants.
Il ne suffit pas de remarquer chez eux quelques marques extérieures, bien visibles, d’une intense vie de piété et d’ascèse, ni d’affirmer que “ leur vie spirituelle s’approfondit toujours de façon vertigineuse ” ! Non, il faut aller à l’essentiel : à l’examen des vertus théologales qui sont les fruits nécessaires et la mesure de la vie surnaturelle.

Tout d’abord la foi, qui est adhésion totale de l’être, intelligence et cœur, à tous les dogmes enseignés par la sainte Église. L’âme véritablement favorisée de grâces divines extraordinaires, affirme sainte Thérèse d’Avila, « se sent capable de confondre tous les démons pour soutenir la plus petite des vérités que l’Église enseigne. Si l’âme ne découvre pas en elle ce courage indomptable, elle doit se convaincre que toutes ces faveurs ne sont pas sûres. »

Ensuite l’espérance : toute grâce extraordinaire doit faire grandir dans l’âme et porter à l’incandescence le désir du Ciel. Qu’on lise la vie de sainte Bernadette ou des petits voyants de Fatima ! Un voyant qui n’a pas cette nostalgie lancinante n’a jamais contemplé les mystères divins dont il parle ! La même remarque vaut pour le souci qui en est inséparable : la hantise du salut des âmes, la tristesse à la pensée du grand nombre qui se damnent, la volonté héroïque de se sacrifier pour leur obtenir la grâce de la conversion.

Enfin la charité, dont l’expression extérieure la plus sûre est l’adhésion amoureuse à laVolonté de Dieu, signifiée dans ses commandements, dans les lois de la sainte Église et dans les décisions des supérieurs légitimes. Cette humilité grandissante, cette obéissance du voyant à l’autorité de l’Église se manifestent souvent par sa crainte de s’illusionner et d’être trompé par Satan. Il s’en remet humblement au jugement de l’Église sur l’origine des phénomènes extraordinaires dont il est favorisé.

De plus, l’âme comblée des faveurs divines extraordinaires demeure marquée par les divers contacts qui lui ont fait entrevoir l’ineffable Sainteté de Dieu et se plonger dans l’océan de son insondable mystère. Cette âme reste à jamais imprégnée d’une révérence, d’un esprit d’adoration aimante, aux antipodes de la familiarité vulgaire des visionnaires et faux mystiques, qui semblent à tout instant disposer à leur gré de la toute-puissance divine pour satisfaire leurs caprices les plus extravagants, ou pour répondre à l’insatiable curiosité de leur entourage frivole. (...)

Huitième critère : l’examen des fruits surnaturels dans l’âme des fidèles.
Une surabondance durable de fruits surnaturels dans l’âme des fidèles est une autre marque que le doigt de Dieu est bien là, et leur ampleur est alors proportionnelle au rayonnement qu’il veut accorder à son intervention. (...) Mais encore faut-il que tous les autres critères soient vérifiés. Car de bons fruits apparents ne sauraient évidemment suffire à accréditer une apparition comme divine. Toutes les impostures humaines ou diaboliques de grande envergure ont attiré d’innombrables fidèles, qui ont prié, qui se sont confessés, ont communié, parfois même se sont convertis ! Cela a pu durer pendant des années, tant que les autorités de l’Église n’ont pas dénoncé la supercherie. (...)

Le démon permet souvent, provisoirement, la réalisation d’un certain bien, en escomptant en tirer plus tard un plus grand mal lorsqu’il dévoilera son jeu, faisant éclater un énorme scandale, comme dans les cas de Madeleine de la Croix 1Madeleine de la Croix, religieuse franciscaine espagnole, née en 1487, bénéficiait depuis l’âge de cinq ans de nombreuses apparitions de Notre-Seigneur et des saints. Élue abbesse des franciscaines de Cordoue, elle fut vénérée par l’Espagne tout entière à cause de ses extases, stigmates, guérisons miraculeuses etc...
Au comble de sa gloire, en 1542, des religieuses de son couvent découvrirent qu’elle utilisait à son gré les dons qui étaient faits au couvent. Madeleine de la Croix persuadait aussi que plusieurs prêtres et moines entretenaient des concubines sans offenser Dieu, parce que ce n’était pas un péché d’en avoir, etc...
Ces dénonciations furent repoussées comme étant des calomnies. Ce n’est qu’au moment de mourir que Madeleine de la Croix fit ses aveux : à l’âge de cinq ans le démon lui était apparu sous la forme d’un ange de lumière, lui annonçant qu’elle serait une grande sainte. À l’âge de 13 ans le diable lui révéla sa véritable identité, et elle accepta alors de le prendre pour conseil et se lia à lui en toute connaissance de cause...
Le cas de Madeleine de la Croix est un des plus monstrueux de toute l’histoire de l’Église : cinquante ans de tromperies diaboliques et de supercherie qui abusèrent les plus grands théologiens d’Espagne, les inquisiteurs et les cardinaux. ou de Nicole Tavernier 2Nicole Tavernier, femme laïque douée de dons préternaturels, vécut en France au début du XVIIe siècle. Tous les théologiens qui l’examinèrent la tinrent pour dirigée par l’esprit de Dieu. Seule la bienheureuse Marie de l’Incarnation (Madame Acarie) avait vu, par une grâce spéciale, que cette fille était vide de Dieu et animée par Satan. Madame Acarie mit Nicole Tavernier à l’épreuve et la convainquit de curiosité et de mensonge. Satan, furieux d’être ainsi démasqué, pris congé de Nicole Tavernier qui perdit aussitôt son esprit relevé et ses apparences de hautes vertus, pour redevenir ce qu’elle était : fort grossière, rude et imparfaite.. Comme le signalait déjà un grand spirituel du XVIIe siècle, le P. Louis Lallemant : « Il y a des personnes que le démon n’empêche point de faire beaucoup de bien, parce que le bien qu’elles font lui sert pour les tromper. » J’ajouterai dans le même sens : il y a de faux voyants à qui il laisse faire beaucoup de bien parce que ce bien est pour lui la caution rassurante indispensable de messages pernicieux pour l’Église ; parce que c’est pour lui le seul moyen d’impressionner favorablement et d’abuser les Pasteurs chargés de discerner la nature des phénomènes extraordinaires et des oracles dont il est l’auteur. (...)

Neuvième critère : la conformité au bien général de l’Église.
La règle de la fin spécifique poursuivie.
En plus de l’examen des faits selon les critères susmentionnés, on ne doit jamais négliger de se poser une question capitale : l’apparition vient-elle soutenir, cautionner, ou défendre et préserver d’une condamnation ecclésiastique imminente une cause douteuse ou mauvaise ? Toute manifestation divine, comme aussi bien toute intervention satanique a une fin. C’est cette fin qu’il importe de mettre au jour. L’auteur caché de l’événement sera certainement celui à qui cela profite le plus en définitive. Les signes et prodiges des protestants camisards, le fameux “ miracle de la Sainte Épine ” et les guérisons du cimetière Saint-Médard chez les Jansénistes sont significatifs à ce sujet. Le parti hérétique qu’ils soutiennent suffit à mettre en évidence leur origine satanique. (...)

Dixième critère : le démon cherche toujours à faire concurrence
aux authentiques révélations de Dieu.
Le démon est toujours le singe de Dieu et sa stratégie ordinaire contre les œuvres toutes divines qui arrachent des multitudes d’âmes à son emprise consiste à faire jouer la concurrence et la surenchère. Aussi convient-il toujours de se demander, dans un cas d’apparitions nouvelles, si ces dernières ne sont pas tout simplement un piège du Malin pour faire obstacle à d’autres, certainement authentiques, en en détournant les fidèles, en les dépréciant, en les faisant oublier, pour ensuite les faire sombrer soudain avec elles dans le discrédit qui frappe l’imposture démasquée. (...)

Les apparitions de Lourdes ont eu leurs singeries diaboliques dont le but évident était de discréditer, par un presque inévitable amalgame, les visions de Bernadette, et de détourner ainsi l’évêque de Tarbes d’entreprendre l’enquête canonique en vue de leur approbation officielle.

Quant aux apparitions de Fatima, depuis 1930, date de leur reconnaissance par l’évêque de Leiria, Satan n’a plus cessé de multiplier ses simagrées, dans l’unique but de dissuader les Pasteurs de l’Église d’accomplir les petites demandes de Notre-Dame, si riches de promesses merveilleuses : le salut éternel d’une multitude d’âmes, la conversion de la Russie, et par ce moyen « un temps de paix » pour le monde. (...)

CONCLUSION
Concluons cet exposé des règles du discernement en signalant une différence capitale : tandis que la réponse incontestablement négative à un seul critère important peut suffire à prouver qu’une apparition n’est pas de Dieu, en revanche, aucun caractère positif pris isolément ne permet de conclure à son authenticité. Seules la convergence d’un faisceau de signes favorables et l’exclusion de toute marque négative décisive peuvent être concluantes. (...)

Extraits de la CRC n° 215
et de Medjugorje en toute vérité, chapitre 7


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Francesco
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