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Dépistage de la trisomie 21 et tournant eugénique

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Dépistage de la trisomie 21 et tournant eugénique Empty Dépistage de la trisomie 21 et tournant eugénique

Message par Rémi Mar 26 Jan 2010 - 16:43

Jean-Marie Le Méné : dépistage de la trisomie 21 et tournant eugénique

* famillechretienne.fr
* 25/01/2010
* Par Jean-Marie Le Méné
* 0 commentaire

La révision des lois de bioéthique se prépare et la mission d'information parlementaire prévoit à cette occasion de modifier l’intention de la loi sur le diagnostic préimplantatoire. Alors qu’il est réservé aux familles touchées par une maladie génétique, pour en éviter la transmission, il se verrait additionné du dépistage systématique de la trisomie 21, qui n’est pas héréditaire ! Réaction de Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme-Lejeune.
Zoom
©️ STREWE - GETTY IMAGES
Sommaire

* Le Vatican met en garde contre le risque de dérives eugénistes
* Le Pr Mattei : « Il existe en France un eugénisme de masse »
* Diagnostic préimplantatoire de trisomie 21 : le cardinal Vingt-Trois dénonce le risque d’eugénisme
* Fondation Jérôme Lejeune
* L'héritage du Pr Lejeune

Mots clés

* embryon
* France
* généalogie
* naissance
* recherche
* santé
* politique
* eugénisme
* médecin

Le diagnostic préimplantatoire (DPI) est entrepris afin de rechercher la présence d’une maladie génétique – déjà identifiée dans la famille – chez les embryons conçus dans le cadre d’une fécondation in vitro. Ces embryons ne sont alors pas implantés mais détruits ou donnés à la science.


L’une des propositions innovantes du rapport de la Mission parlementaire sur la bioéthique, rendu public le 20 janvier, vise à rajouter la détection de la trisomie 21 à la pathologie recherchée par le DPI.


La trisomie 21, qui constitue déjà la première maladie à faire l’objet, à l’échelon national, d’un dispositif de sélection systématique par le diagnostic prénatal (DPN), deviendrait aussi la première maladie stigmatisée par le DPI. Cette proposition (n°26) est donc en pleine contradiction avec la volonté affichée de ne pas établir de liste a priori des maladies susceptibles de faire l’objet de ce diagnostic.


Cette proposition inacceptable marque un pas supplémentaire dans l’escalade de l’eugénisme pour deux raisons :


1/ Tout d’abord, il ne s’agit plus de rechercher une maladie génétique identifiée dans la famille, mais de prendre en compte le rejet social de la trisomie 21. Car la trisomie, si elle est bien une maladie génétique, n’est pas héréditaire, c’est-à-dire qu’elle est imprévisible au niveau des parents et se produit accidentellement. La recherche systématique de la trisomie 21 à l’occasion d’un DPI pour maladie génétique modifie en conséquence la nature de cet examen.


À l’objectivité de la recherche d’une maladie héréditaire constatée, s’ajouterait la prise en considération de données étrangères à la situation du couple. Car si celui-ci court le risque de transmettre telle maladie génétique qui « justifie » un DPI, il n’a pas plus de risque que le reste de la population de donner naissance à un enfant trisomique. Pourquoi donc rendre cette recherche nécessaire ? Ce qui va « justifier » la recherche de la trisomie, c’est le regard d’exclusion posé a priori sur les porteurs de cette affection, exclusion déjà créée, entretenue et financée par l’État à travers sa politique eugénique de dépistage généralisé (DPN).


2/ La deuxième raison qui rend cette proposition intolérable est qu’elle préjuge du sort réservé à l’embryon qui serait dépisté trisomique : l’élimination. Il est admis d’avance que des parents qui se soumettent au DPI pour éviter la naissance d’un enfant atteint d’une maladie héréditaire grave, déjà présente dans la famille, ne toléreraient pas non plus – par principe - la naissance d’un enfant trisomique.
La mise en œuvre de cette disposition signifie en pratique qu’un enfant trisomique conçu in vitro et soumis au DPI est présumé mort.


L’argument consistant à dire que pour le praticien, il est plus « pratique » de procéder à l’élimination de l’enfant trisomique au stade embryonnaire, plutôt qu’à une IMG, ne concerne que le praticien. Cet argument n’a évidemment aucune valeur éthique et n’est pas respectueux de la famille qui, seule, portera in fine ce poids sur la conscience.
Le choix collectif de 2010 doit-il être celui du renforcement de l’eugénisme qui frappe les enfants trisomiques ?

Jean-Marie Le Méné

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