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Prophétie de soeur Maria Antonia du Seigneur

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Prophétie de soeur Maria Antonia du Seigneur Empty Prophétie de soeur Maria Antonia du Seigneur

Message par Francesco Mer 27 Jan 2010 - 0:00

Sœur Maria-Antonia du Seigneur
(1863-04-17)

Au commencement de 1869, un respectable curé espagnol a publié à Madrid, avec la permission de l'Ordinaire, la Vie abrégée de Maria-Antonia del Senor, morte en odeur de sainteté le 17 avril 1863, à l'âge de soixante-dix-sept ans, et dont il avait été le directeur. Cette pieuse femme fut l'étonnement de l'Europe, tant par l'éclat de ses vertus que par la singularité des voies par lesquelles il plut à Dieu de la conduire. Elle passa la plus grande partie de sa longue carrière à faire des pèlerinages, ce qui la fit surnommer la Pèlerine.

Voici d'après une publication religieuse paraissant à Blois, « La Femme Chrétienne dévouée à la gloire de Dieu et au triomphe de l'Église », sous la direction de M. l'abbé Richaudeau, aumônier des Ursulines de Blois, un curieux fragment tiré de la Vie de Maria-Antonia, et renfermant une prédiction plus curieuse encore :

« Lorsque le gouvernement d'Espagne entreprit de faire la guerre au Maroc en 1859, la Pèlerine étant un jour appliquée à prier pour l'heureuse issue de cette guerre, vit Notre Seigneur lui apparaître avec une physionomie empreinte d'une profonde tristesse. Il lui dit d'un ton de voix si douloureux qu'il lui semblait qu'elle en avait les entrailles déchirées : « On veut donc encore me chasser « de chez moi ! » Cela lui rappela la manière dont il lui avait parlé en 1829, lorsqu'il lui annonça, dans l'octave de la Fête-Dieu, les événements qui eurent lieu cinq ans après, c'est-à-dire la révolution de 1834 et le massacre de plusieurs religieuses à Madrid et dans d'autres villes.

Elle ne pénétra pas le sens des paroles du Sauveur ; cependant elle comprit que la plainte qu'il lui faisait entendre concernait quelque chose d'une plus grande portée et d'un intérêt plus général que n'aurait pu être le mauvais succès des affaires d'Espagne.

Sans se mettre en peine d'en savoir davantage, elle ne cessait de prier avec ardeur pour écarter les maux qui lui étaient annoncés, lorsque, durant l'octave de la Fête-Dieu de l'année suivante, Notre Seigneur daigna, dans une nouvelle représentation, lui expliquer le sens des paroles qu'il lui avait fait entendre un an auparavant.

Elle voyait devant elle une vaste campagne, toute remplie d'une foule tumultueuse. Le plus grand nombre dansaient et se livraient à la débauche. Elle en distingua certains qui, sans prendre part à l'agitation, y assistaient impassibles. À l’extrémité de cette campagne, elle vit une espèce de chapelle, ou plutôt une partie d'une grande église, mais découverte et sans autres murs que celui auquel était appuyé l'unique autel qu'on y voyait en face de la campagne. C'est-à-dire que, d'après son explication, cette chapelle semblait être comme le sanctuaire dévasté d'une église.

Elle vit à l'autel un personnage placé sur un trône, mais qu'elle ne connut pas alors ; et sur des gradins vis-à-vis et de chaque côté, près de siéges disposés comme ceux où le célébrant et les ministres ont coutume de s'asseoir pendant le sermon, un petit nombre de personnes qui priaient à genoux.

Cette représentation lui fut mise sous les yeux quatre jours de suite. Au quatrième jour, elle vit la foule se soulever avec précipitation, et, avec une joie féroce, maltraiter et couvrir de blessures le personnage du trône, causant surtout à son âme une peine très profonde. La servante de Dieu ne comprenait cependant pas encore ce que cela pouvait signifier.

Mais le jour de l'octave étant arrivé, elle aperçut au milieu de cette même campagne deux prêtres debout avec des dalmatiques rouges ; ils semblaient être venus pour garder le cadavre du personnage maltraité, lequel, mis dans un cercueil et couvert d'une draperie également rouge, se trouva placé entre ces deux prêtres.

À ce moment, elle commença à comprendre, par une lumière d'en haut, que le personnage qu'elle avait devant les yeux était le Pape actuel, l'immortel Pie IX, qui, pour la consolation des Catholiques et l'espérance du monde, dirige aujourd'hui les destinées de l'Eglise. Ce vénérable vieillard, si fort dans sa faiblesse, doué d'un courage si inébranlable dans son abandon, frappe d'étonnement les nations égoïstes, indifférentes et qui ont perdu la foi, parce que, dans leur déplorable aveuglement, elles ne comprennent pas le véritable secret de cette force mystérieuse ; tandis que tous les vrais fidèles tournent leurs yeux inondés d'abondantes larmes vers cette radieuse et imposante figure du XIXe siècle, pour y chercher la consolation et la confiance que son seul nom fait pénétrer dans les coeurs.

La Pèlerine comprit encore, à ce moment, que cette plainte si expressive et si douloureuse :
« On veut donc encore me chasser de chez moi ! » faisait allusion à cette guerre impie et sacrilège.

Le lendemain du jour où l'Église, notre Mère, célèbre la fête du Sacré-Cœur de Jésus, elle vit encore cette même chapelle et cette même campagne, mais il n'y avait plus de foule tumultueuse; on y voyait au contraire, une grande quantité de brebis. Beaucoup étaient toutes blanches ; d'autres étaient marquetées et semblaient avoir des taches.

Dans la chapelle, elle vit la très Sainte Vierge, couverte d'un manteau brun foncé presque noir, paraissant fort triste et telle à peu près qu'on la représente le Vendredi saint. Cette très aimable Reine lui parla et lui dit que l'Eglise avait encore à passer par bien des épreuves, mais qu'à la fin Elle triompherait et arriverait à jouir de la paix.

Outre la neuvaine qu'elle faisait alors au Sacré-Cœur de Jésus pour les besoins de l'Église, la Sainte Vierge lui recommanda d'en faire une autre pour le Souverain Pontife, spécialement afin que Dieu lui donnât la force, et de plus qu'il le remplît de grâce pour pardonner à ses ennemis...

Cette vision rendit la servante de Dieu extrêmement inquiète sur le sort du Pape. La fureur de ses ennemis ne se porterait-elle pas un tel excès que, renouvelant ce qui s'est passé aux premiers siècles de l'Eglise, ils feraient couler le sang du pasteur suprême dans ces rues de la grande ville de Rome encore teintes de celui d'un si grand nombre de ses prédécesseurs? Cependant comme sur ce point, on ne lui fit rien entendre, et que, d'un d'autre côté, elle avait une expérience constante du caractère symbolique des annonces qui lui étaient faites, elle inclinait à croire que le Christianisme ne serait pas témoin d'un scandale aussi abominable, spectateur d'un événement aussi douloureux.
Mais ce dont elle ne pouvait douter, c'est qu'à cause de ses nombreux travaux, il était réservé à Pie IX d'avoir dans le ciel sa place au milieu des martyrs. »

Le docte et pieux rédacteur de la revue « Femme chrétienne » ajoute à ce fragment les réflexions suivantes aussi sagaces que judicieuses, en même temps que louables dans leurs réserves :

« Que faut-il penser de ces prédictions ? Nous sommes loin de prétendre qu'on doive les regarder comme étant l'effet d'une révélation incontestable. Nous commençons par nous approprier cette déclaration de l'auteur de la biographie :

« Dans tout ce que nous disons ici, qu'il s'agisse de faveurs surnaturelles, de vertus, de perfection, ou des mots de sainteté et de servante de Dieu que nous employons en parlant de celle dont nous avons écrit la vie, nous n'avons pas intention d'attribuer à nos paroles d'autre valeur que celle que peuvent mériter une relation et une autorité purement humaines, nous soumettant d'une manière absolue et aveugle au jugement de l'Eglise, notre Mère. »

Cette réserve faite, disons sans crainte qu'il y a là quelque chose de bien remarquable. Huit ans avant que le Pape eut fait connaître son intention de convoquer un Concile et lorsqu'il était surtout impossible de prévoir que ce Concile se tiendrait dans un bras de la croix de l'église du Vatican, une pauvre femme voit une partie d'une grande église avec un autel, le Pape sur un trône, des siéges devant lui et aux deux côtés, un petit nombre de personnes qui prient auprès de ces siéges, c'est-à-dire, il nous semble du moins, qui soutiennent le Concile par leurs prières, mais les évêques ne paraissent pas, c'est comme s'ils étaient absents, peut-être parce que ces prières sont insuffisantes. En effet, voilà que tout à coup la foule des révolutionnaires se jette sur le Pape et exerce sa rage sur sa personne sacrée. Plus de Concile ! la partie de l'église du Vatican où il était réuni ressemble à un sanctuaire dévasté. Puis la révolution s'est évanouie et le Concile reparaît : les évêques, qui sont des brebis à l'égard de Pierre, sont réunis de nouveau. Presque toutes ces brebis sont entièrement blanches, quelques-unes seulement ont des taches. L'Église aura encore des épreuves, mais à partir de là son triomphe est assuré, et il l'est par la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et l'intervention de la Sainte Vierge.

Cette explication de la vision de Maria-Antonia est-elle juste ? Nous n'oserions pas l'affirmer ; mais il y a au moins, nous le disons encore, quelque chose qui mérite attention dans un récit qui remonte à dix ans, alors que rien ne semble, ne pouvait donner lieu à une rêverie pareille, si c'était une rêverie.

On dira encore : Une pareille révélation ne serait propre qu'à jeter la terreur et le découragement dans les âmes, donc elle ne peut pas venir de Dieu. Nous répondrons qu'il n'en est nullement ainsi, qu'il n'y a rien là qui soit de nature à décourager, par la raison que quand Dieu menace, c'est qu'il désire être désarmé ; quand il laisse entrevoir un châtiment, c'est pour qu'on l'évite. Or un moyen infaillible pour détourner les menaces de Dieu et pour éviter ses châtiments, c'est la prière.

Si donc cette prédiction vient véritablement de Dieu, on doit la regarder, non comme une fatalité inévitable, mais comme une menace paternelle qui est plus l'effet de l'amour que de la colère. Si Notre Seigneur, après avoir parlé à une âme privilégiée, a permis que cette révélation devînt publique, il s'est proposé de porter tous les vrais enfants de l'Église à redoubler de zèle et d'ardeur pour obtenir que la grande oeuvre du Concile arrive heureusement à sa fin, pour que cette auguste assemblée, qui doit avoir tant d'influence sur les destinées futures de l'Eglise, poursuive tranquillement ses travaux, et qu'elle soit, au milieu des menaces et des fureurs de la révolution, comme le rocher contre lequel vont se briser les vagues écumantes.

Enfin, si l'on refuse d'admettre qu'il y ait rien de surnaturel dans ce que nous venons de faire connaître, il restera encore de puissants motifs pour craindre des événements semblables à ceux que l'on y annonce, et, par conséquent, pour prier? Est-ce que la révolution n'est pas toujours là menaçante ? Est-ce que les plus grands ennemis de l'Eglise ne frémissent pas de rage en voyant tous les évêques du monde réunis sous leurs yeux après qu'ils ont dit tant de fois : « Rome ou la mort ? » Est-ce que le moindre événement, un incident quelconque dans la politique ne peut pas leur permettre de se ruer sur la Ville sainte et d'y exercer une affreuse vengeance ?

Il faut donc prier et beaucoup prier. La prière est toute-puissante quand elle est bien faite, quand elle est faite avec confiance et persévérance; mais elle est indispensable.

Si, comme nous sommes porté à le croire, d'après l'opinion vers laquelle penchait elle-même Maria-Antonia, cette représentation est purement symbolique, si elle nous met sous les yeux uniquement ce que désireraient faire les ennemis de l'Église, et non ce qu'ils feront, il restera toujours certain que cette pieuse femme a vu le Concile du Vatican neuf années avant que personne pût en avoir l'idée naturellement parlant.

Il n'est peut-être pas sans à-propos de rapprocher de cette prédiction un mot sorti dernièrement de la bouche de Pie IX, dans une allocution qu'il adressait à une vingtaine de personnes admises à son audience. Prenant pour sujet l'Evangile du jour, c'était la résurrection de la fille de Jaïre, il trouva dans cette jeune fille morte aux yeux de tous, et dont les funérailles se célébraient déjà, une vive image de la papauté. « On la croit morte aussi, dit-il en souriant, on se croit déjà à ses funérailles ; mais rassurez-vous, le Seigneur est là, et ma présence ici à l'heure qu'il est ne vous dit-elle pas que la main du Christ l'a touchée ? »


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Message par Francesco Mer 27 Jan 2010 - 0:07

Dans la chapelle, elle vit la très Sainte Vierge, couverte d'un manteau brun foncé presque noir, paraissant fort triste et telle à peu près qu'on la représente le Vendredi saint. Cette très aimable Reine lui parla et lui dit que l'Eglise avait encore à passer par bien des épreuves, mais qu'à la fin Elle triompherait et arriverait à jouir de la paix.
L'Ere de paix apres les grandes Tribulations qui approchent.


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