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Pédophilie : pourquoi on veut éclabousser le pape

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Pédophilie : pourquoi on veut éclabousser le pape Empty Pédophilie : pourquoi on veut éclabousser le pape

Message par MichelT Lun 3 Mai 2010 - 15:01

Pédophilie : pourquoi on veut éclabousser le pape
Laurent Dandrieu le jeudi, 08/04/2010 - Selon Valeurs Actuelles


Benoît XVI a entrepris une lutte opiniâtre contre la pédophilie dans l’Eglise. Pourtant, il n’est pas épargné par la polémique. En arrière-plan, la volonté de faire plier l’Eglise sur le célibat des prêtres.

D’abord, dire le dégoût et la honte. Le dégoût de voir des prêtres à qui des parents, parce qu’ils avaient affaire à des hommes de Dieu, ont confié leur enfant en toute confiance, et qui ont trahi cette confiance de la plus atroce manière : « Mieux vaudrait pour lui se voir passer autour du cou une meule de moulin et être précipité à la mer, plutôt que de scandaliser un seul de ces petits », dit Jésus (Luc 17, 2). La honte, pour tout catholique, de voir le visage de l’Eglise souillé par une telle trahison, et l’immense majorité des prêtres, qui vit son sacerdoce avec conscience et générosité, frappée par une insupportable suspicion. Cette honte et ce dégoût, on les retrouve exprimés dans la Lettre pastorale aux catholiques d’Irlande que Benoît XVI a publiée le 20 mars, lettre absolument sans précédent dans l’histoire de l’Eglise.

Il ne se contentait pas d’y renouveler sa condamnation de ces « actes scandaleux et criminels », mais reconnaissait également les fautes de la hiérarchie dans sa gestion de ces affaires. « De graves erreurs de jugement furent commises et des manquements dans le gouvernement ont eu lieu. Tout cela a sérieusement miné votre crédibilité et efficacité », écrivait le pape aux évêques d’Irlande (le 24 mars, Benoît devait accepter la démission de l’entre eux, Mgr John Magee, accusé de passivité dans sa gestion de ces affaires dans son diocèse). Remarquable de fermeté mais aussi de douceur, la lettre du pape a su trouver les mots justes pour évoquer les blessures des victimes et leur légitime révolte contre l’Eglise : « Il est compréhensible que vous trouviez difficile de pardonner ou de vous réconcilier avec l'Eglise. En son nom, je vous exprime ouvertement la honte et le remord que nous éprouvons tous. » Et pour inviter, à travers un certain de nombre de conseils concrets (appel au jeûne, à l’Adoration, au sacrement de Réconciliation, mais aussi le lancement d’une vaste mission nationale pour aider à redécouvrir les fondements de la vocation), à « un chemin de guérison, de renouveau et de réparation ».

S’agit-il, comme on l’a lu ici ou là, d’un texte de circonstance, d’une réaction tardive à laquelle Benoît XVI aurait été acculé par l’exposition médiatique de scandales passés ? L’examen objectif de son pontificat, et même de son action sous le pontificat de Jean-Paul II, prouve qu’il n’en est rien. Car le motu proprio Sacromentorum sanctitatis tutela de 2001 confiait la gestion de ces delicta gravoria, (délits les plus graves) à la Congrégation de la doctrine de la foi, dont le préfet était alors le cardinal Ratzinger. Lequel, à ce titre, écrivait l’année suivante à tous les évêques du monde pour leur demander d’engager une enquête au moindre soupçon de pédophilie, et dénoncer les présumés coupables à l’autorité judiciaire. Devenu pape, Benoît XVI est évidemment resté fidèle à cette ligne, d’autant plus que c’est probablement en pensant à cette douloureuse question que le cardinal Ratzinger, dans sa méditation pour le chemin de Croix du vendredi saint 2005, juste avant son élection, avait dénoncé les « souillures dans l’Eglise ». A plusieurs reprises, Benoît XVI a réitéré sa condamnation des actes pédophiles commis par des ecclésiastiques et sa compassion pour les victimes, notamment au cours de sa visite aux Etats-Unis, en 2008, où il avait rencontré un groupe de victimes et prié avec eux, mais aussi sa volonté d’« établir la vérité sur ce qui est arrivé par le passé », comme lors de son discours aux évêques d’Irlande du 28 octobre 2006, à l’occasion de leur visite ad limina.

Paradoxalement, si l’Eglise est aujourd’hui stigmatisée comme aucune autre institution, alors qu’elle n’est pas la plus atteinte par le phénomène (rappelons que pendant qu’une centaine de prêtres furent condamnés aux Etats-Unis, c’est pas moins de 6000 professeurs d’éducation physique qui furent condamnés pour les mêmes motifs), c’est sans doute aussi à cette volonté de faire toute la lumière sur les scandales passés, et à cette politique de signaler les coupables ou les suspects à la justice qu’elle le doit. Rappelons que les scandales récents portent sur des faits anciens, alors que les faits avérés de pédophilie dans l’Eglise semblent en nette régression depuis 2000.

Ce qui n’empêche pas qu’on tente de mettre en cause Benoît XVI personnellement, et pas seulement en tant que chef d’une institution qui aurait failli : mais bien en tant qu’il aurait lui-même témoigné d’indulgences coupables pour les auteurs d’actes pédophiles. On a tout d’abord tenté d’atteindre le pape par son frère Georg, chef de chœur de la chorale de Ratisbonne dans le pensionnat duquel se seraient déroulés des actes pédophiles. Le frère du pape affirme n’en avoir rien su, mais reconnaît avoir distribué quelques gifles : ce qui autorise certains à écrire, en un amalgame grossier, que le frère du pape « avait la main un peu leste ». Il y eut ensuite l’affaire du prêtre pédophile accueilli dans le diocèse dont Joseph Ratzinger était alors l’évêque, et à qui le vicaire épiscopal confia une responsabilité paroissiale : peu importe que ce fût à l’insu du pape, et contrairement à ses instructions explicites : cela suffisait à certains pour faire du pape un coupable.

Vint enfin l’article du New York Times révélant qu’en 1996, une procédure de sanction à l’égard d’un prêtre américain, le père Lawrence Murphy, accusé d’abus sexuels sur environ 200 enfants sourds, entre 1950 et 1974, aurait été interrompue après que le prêtre en question ait écrit au cardinal Ratzinger. Nouvelle qui se transformait aussitôt, dans les médias français, en “Benoît XVI a couvert un violeur d’enfants” : or il ne s’agissait pas de le protéger de la justice, puisque celle-ci avait été saisie des faits, et n’avait pas donné suite ; et il ne s’agissait pas du refus de protéger les enfants, puisque les faits remontaient à plus de vingt ans, et que le prêtre vivait reclus ; il s’agissait donc seulement de la question, qui n’aurait dû intéresser que les spécialistes de droit canon, de savoir si l’on prenait la décision de réduire à l’état laïc un prêtre sur le point de mourir : mais il était tentant pour les médias de laisser entendre que Benoît aurait soustrait un pédophile à la justice.

Le dossier contre Benoît XVI est donc vide. Peu suspect de sympathie pour les courants conservateurs de l’Eglise, le vaticaniste Giancarlo Zizola reconnaît que « Ratzinger est irréprochable. Il a prôné la tolérance zéro, engagé les évêques à dénoncer les prêtres fautifs et permis une assistance matérielle aux victimes. » Cristina Odone, sur son blog du quotidien anglais the Telegraph, affirme pour sa part : « Benoît XVI fait partie de la solution, pas du problème ». Tous ceux qui entendent sincèrement lutter contre la pédophilie dans l’Eglise devraient donc soutenir Benoît XVI. Or la presse a régulièrement retenti d’appels à la démission : au-delà de la volonté de mettre fin à un pontificat jugé excessivement conservateur, il s’agit plus largement de faire rentrer dans le rang commun la seule institution au monde qui n’obéisse pas au gouvernement de l’opinion. Mais Benoît XVI ne démissionnera pas, trop conscient que son œuvre de remise en ordre de bataille de l’Eglise ne survivrait pas à un tel traumatisme. L’offensive médiatique s’est donc rapidement concentrée sur un deuxième mot d’ordre : l’abolition du célibat des prêtres, dont « on ne fera pas longtemps l’économie », disent gravement les éditorialistes. Apparemment, il s’agit bien, là, de lutter contre la pédophilie : sauf que cela n’a rien à voir… Parce que plus de 90 % des actes pédophiles sont commis dans le cadre familial ; parce que la difficulté à vivre le célibat dans la chasteté peut entraîner l’adultère, mais que la pédophilie est un dérèglement sexuel et psychologique propre, qui n’a pas de rapport avec la difficulté à vivre la chasteté ; parce que l’immense majorité des prêtres, enfin, comme l’immense majorité des célibataires d’ailleurs, sont de ce point de vue irréprochables.

Là aussi, les vraies raisons de cette campagne sont ailleurs : affaiblir l’autorité pontificale en la forçant à prendre une décision contraire à ses vues sous la pression de l’opinion. C’est l’analyse faite par Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus Toulon, le 29 mars, dans l’homélie prononcée lors de la messe chrismale : « On organise peu ou prou, ce que les spécialistes de la stratégie d’influence appellent un scénario de “panique morale”. La ficelle est bien connue : elle a très bien fonctionné pour la légalisation de l’avortement, l’officialisation des unions homosexuelles et de l’homoparentalité dans certains pays, la recherche biomédicale sur l’embryon… Le gonflement et l’exagération des chiffres est un plat que l’on sert régulièrement pour organiser une anesthésie des consciences et un lynchage d’opinions. On exploite le filon des drames individuels pour justifier puis légaliser des transgressions éthiques. (…) Comme si la préoccupation de certains était de saper par avance et systématiquement l’autorité de l’Eglise au moment où des choix décisifs dans l’ordre éthique et anthropologique sont en jeu dans le monde, au moment où l’Eglise constitue la seule autorité morale capable de rappeler à l’homme ses principes d’humanité. » C’est aussi l’avis de Marcelo Pera, ex-président du Sénat italien, lui-même athée mais défenseur de l’Eglise, qui voit dans ces affaires une « guerre des partisans de la laïcité contre le christianisme ».

Parviendront-ils à faire plier Benoît XVI ? La réponse a été donnée par le pape lui-même, lors de la catéchèse qu’il a donnée le mercredi 10 mars sur saint Bonaventure : s’il a appelé à purifier « nos pensées et nos actes », il a aussi prévenu tous ceux qui, à travers les âges, rêvent d’une Eglise conforme à l’esprit du temps : « Il n'y a donc pas un autre Evangile plus haut, il n'y a pas une autre Eglise à attendre. » Quand viendra le temps de faire le bilan de son pontificat, sans doute conviendra-t-il de se rappeler l’Evangile de la tempête apaisée (Marc 4, 35-41), pour expliquer l’incroyable fermeté dont fait preuve le pape au sein de la tornade médiatique. Laurent Dandrieu

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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Pédophilie : pourquoi on veut éclabousser le pape Empty MONTESQUIEU - 1748

Message par MichelT Lun 3 Mai 2010 - 15:10

MONTESQUIEU - 1748

DE L’ESPRIT DES LOIS
PREMIÈRE PARTIE(1)
LIVRE PREMIER. DES LOIS EN GÉNÉRAL

CHAPITRE PREMIER.
DES LOIS DANS LE RAPPORT QU’ELLES ONT AVEC LES DIVERS ÊTRES.

L’homme, comme être physique, est, ainsi que les autres corps, gouverné par des lois invariables. Comme être intelligent, il viole sans cesse les lois que Dieu a établies(12), et change celles qu’il établit lui-même. Il faut qu’il se conduise ; et cependant il est un être borné ; il est sujet à l’ignorance et à l’erreur, comme toutes les intelligences finies ; les foibles connoissances qu’il a, il les perd encore : comme créature sensible, il devient sujet à mille passions. Un tel être pouvoit, à tous les instants, oublier son créateur ; Dieu l’a rappelé à lui par les lois de la religion(13). Un tel être pouvoit, à tous les instants, s’oublier lui-même ; les philosophes l’ont averti par les lois de la morale. Fait pour vivre dans la société, il y pouvoit oublier les autres ; les législateurs l’ont rendu à ses devoirs par les lois politiques et civiles.

A mon avis c`est la raison des attaques violentes des médias contre l`Église. Parceque les lois de Dieu sont fixes.

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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Message par Francesco Mar 4 Mai 2010 - 1:34

Gustave Lebon(psychologue)disait que les foules sont stupides.....Elle aurait beau etre remplie de gens intelligents,il semble qu'il y est un principe qui veut que lorsque les humains se retrouvent en groupe,leurs intelligences tend a diminuer de facon alarmante....

Ca peut expliquer les comportement de certaines critiques contre le pape.....Mais,il faut aussi réaliser que la presse en général est controlée par des gens qui sont anticléricaux et qui voient un avantage a l'affaiblissement du pouvoir de l'église.

Prophétie de st Nicolas de Flut:L'église va etre punit parce que la majorité de ses membres ,pretres,éveques et laics vont s'etre perverti.L'église va s'efondrer de plus en plus jusqu'a sa presque disparition .Ses pretres et éveques vont diminuer jusqu'a n'etre qu'un petit nombre.Mais,alors que tout semblera s'écrouler,elle va renaitre de ses cendres et va etre exalter de par le monde
Ca n'enleve pas la responsabilité de ces pretres qui ont abusé de ces enfants.C'est un crime horrible.....


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Francesco
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