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Apparitions de la Vierge Marie à Beauraing

2 participants

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Apparitions de la Vierge Marie à Beauraing  Empty Apparitions de la Vierge Marie à Beauraing

Message par Rémi Jeu 21 Oct 2010 - 15:09

33 apparitions à cinq enfants du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933.

La Sainte Vierge est apparue les premières fois à : Andrée et Gilberte Degeimbre (14 et 9 ans), Fernande, Gilberte et Albert Voisin (23 décembre 2003) ( 15, 13 et 11 ans) "très belle et lumineuse" au dessus de la grotte de Lourdes reconstituée dans l'école.
La Vierge, au début, resta silencieuse un moment. Dès qu’ils La virent, les enfants tombèrent à genoux.
"Elle avait autour de la tête des rayons en or".
"Elle est belle, jeune, son visage brille."

La Sainte Vierge est apparue plus de 30 fois au même endroit. La première
apparition eut lieu le 19 novembre 1932 et la dernière, en janvier 1933. Les enfants ne furent
pas crus quand ils racontèrent ce qui s’était passé.
Les religieuses de la Doctrine Chrétienne dans l’école desquelles les apparitions eurent lieu, leur interdirent de parler des apparitions et ne prêtèrent pas attention à ce que les enfants disaient avoir vu. La quatrième apparition eut lieu près du nouveau bâtiment des soeurs. La
Sainte Vierge apparut sur un buisson d’aubépines ; elle ouvrit les mains, puis disparut. La
mère supérieure interdit aux enfants de fréquenter l’école et exigea qu’ils restent à la maison.
Les enfants obéirent, mais passèrent la nuit à pleurer et à prier.

Toutes les apparitions de Beauraing se sont passées en soirée. C’est ce qui explique la
grande affluence que connut Beauraing. Les premiers jours, la Sainte Vierge sembla attendre
les enfants. Elle apparut quand ils commencèrent à réciter le chapelet. Quand les enfants
aperçurent la Vierge, le ton de leur voix s’éleva et ils donnèrent l’impression de ne plus parler
que d’une seule voix. Plusieurs centaines de personnes priaient avec eux dans ce grand silence.

Le 1er décembre 1932, Notre Dame de Beauraing apparait à 4 mètres du sol, projette des rayons lumineux et ouvre les bras.

Le 8 décembre, on assista à une série impressionnante de confessions, dont de nombreuses
conversions. Beaucoup de personnes reçurent aussi la Sainte Communion. Après la messe, une
procession s’organisa pour se rendre à l’aubépine au dessus duquel la Vierge au Coeur d'Or apparut à partir du 2 décembre 1932. On pouvait voir des voitures venant de toute la Belgique. Des trains supplémentaires avaient été mis en service au départ de Dinant et des Ardennes .

A trois heures de l’après-midi, le terrain du couvent est rempli de monde, ainsi
que la rue. La police essaie de maintenir l’ordre et les gens chantent : « Etends tes mains
bénies sur toute la Belgique » Autour de l’aubépine quantité de bougies et cierges allumés. A
six heures, les enfants arrivent et on entend une voix qui dit : « Elle est ici » Les enfants
tombent à genoux et commencent à prier le chapelet. Ils interrogent la Vierge, mais il n’y a
pas de réponse, juste un sourire. La foule commence à prier le Rosaire. La Vierge restera
visible aux enfants pendant tout ce temps.

Preuves que les enfants sont en extase :
Six médecins sont venus pour examiner les enfants et observer ce qui se passe. L’un passe
une torche électrique devant les yeux des enfants, l’autre enfonce une longue aiguille sous la
peau d’un des enfants ; un autre encore passe une allumette allumée sous la main d’une petite
fille, sans que celle-ci ne manifeste la moindre brûlure. Les médecins se concertent et sont tous
d’accord pour reconnaître que les enfants étaient plongés dans un état d’extase.

Les enfants sont interrogés séparément. On ne constate aucune divergence dans les
témoignages.

Je suis la Vierge Immaculée

Le 23 décembre 1932, la SainteVierge demande la construction d’une église pour que les gens
puissent venir en pèlerinage. Le 29 décembre 1932, Fernande l’entend dire :
Priez sans cesse
Le 2 janvier 1933, Notre Dame dit aux enfants : « Demain, je dirai à chacun de vous quelque chose
de très spécial. »

Le 3 janvier 1933 est le dernier jour des apparitions :
Je suis la Mère de Dieu, la Reine des Cieux.
Albert et Gilberte reçoivent un secret qu’ils n’ont jamais révélé.

La Grande Promesse de Beauraing :
Je convertirai les pécheurs

Magnifique promesse qui émane du Cœur Immaculé d’une Mère qui aime ses enfatns.
La Sainte Vierge dit à Andrée :
Je suis la Reine du Ciel et la Mère de Dieu;
Priez toujours.



A Fernande qui, n’ayant de prime abord rien remarqué et continuait à prier, la Vierge dit : Aimes-tu mon Fils ?
M’aimes-tu ?
Alors, offre-toi à Moi.




Tout le monde l’entend dire : Adieu au cours des apparitions qui se sont produites.

après le 29 décembre, les enfants voient continuellement « Un Cœur entouré de rayons de
lumière ». C’est pourquoi on en est venu à parler de « Marie, la Mère au Cœur d’Or ».


Notre Dame de Beauraing est fêtée le 22 août qui est le jour de fête du Cœur Immaculé de
Marie.

12 personnes sont présentes à la 3ème apparition = 3 décembre 1932
700 à la 8ème apparition = 7 décembre 1932
10.000 à la 9ème apparition = 8 décembre 1932
30.000 le 3 janvier 1933

le 31 décembre 1932, 160 médecins sont sur place pour enquéter (!)

Sanctuaire ND de Beauraing
Rue de l’Aubépine, 6
B-5570 Beauraing
Tel. : 32- (0)82711218
Fax. :32- (0)82714075
E-mail : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

30 janvier 2009.
copyright fondation Marypages pour trois photos et certaines phrases du texte.
autre source : le Dictionnaire des Apparitions de la Vierge Marie, Paris, Fayard, 2007.


Entrevue avec l'une des voyantes

Gilberte témoin des apparitions à Beauraing: ''A ma mort, j'espère retrouver la Vierge''
Après bien des années passées en Italie, Gilberte Degeimbre est revenue vivre, avec son mari, à Beauraing. Toute coquette dans sa jolie robe bleue, Gilberte ouvre la porte de son habitation. Et quand on s'excuse de lui demander de raconter une nouvelle fois les apparitions, Gilberte sourit et rassure... Les apparitions, ces rencontres avec la ''Belle Dame'', sont ancrées en elle. Pas un jour sans qu'elle n'en parle, qu'elle témoigne auprès de jeunes et de moins jeunes et toujours avec la même émotion. Un récit qui vous remue au plus profond de vous-même.
Ces soirées de l'automne 1932 et de l'hiver 1933 sont gravées non seulement dans la mémoire mais aussi dans le coeur de Gilberte. Ah ce 29 novembre 1932... La nuit est tombée depuis longtemps déjà. Comme chaque soir, Fernande Voisin, 15 ans, son frère Albert, 11 ans emmènent leurs voisines Andrée Degeimbre, 14 ans et Gilberte, 9 ans vers le pensionnat. Ils vont chercher Gilberte Voisin, 13 ans. Un joyeux moment pour cette petite bande: les enfants font la course, sonnent aux portes des maisons et filent, bien sûr, se cacher. ''Moi, je ne faisais pas ça. J'étais la plus petite et je ne courais pas assez vite'' commente, l'oeil rieur, Gilberte.
Arrivé à destination, le petit groupe sonne à la porte du pensionnat (la photo). C'est à ce moment précis qu' Albert Voisin aperçoit, pour la première fois, la ''Belle Dame''. Elle est là, à hauteur du pont du chemin de fer. ''Nous étions apeurés, une véritable peur panique. Et quand la soeur portière est venue nous ouvrir, nous lui avons montré la ''Belle Dame'' habillée de blanc. Elle n'a rien vu: elle nous a dit, avant de nous traiter de petits sots, que cela devait être une branche qui bougeait. Mais nous, nous la voyions. Elle était toujours là, elle ne semblait pas s'intéresser à nous peut-être pour ne pas nous effrayer encore plus. Ses mains étaient jointes, on aurait dit qu'elle était en promenade. A ce moment-là je ne pouvais pas imaginer que nous étions les seuls à la voir.''

''Les chiens ont été les premiers à nous croire!''
Les enfants ont raconté, la scène, à leurs proches. Immédiatement la maman de Fernande, Gilberte et Albert Voisin a cru ses enfants. Chez les Degeimbre, c'est tout différent. Le papa d'Andrée et de Gilberte est décédé quelques mois plus tôt. Les fillettes sont élevées pas une maman écrasée par la douleur, par le poids des responsabilités. Elle ne pouvait gérer les dires de ses enfants. Le soir suivant, la ''Belle Dame'' est de nouveau là. ''Nous avions peur bien sûr mais nous espérions tellement la revoir, elle était si belle.'' Le doyen de Beauraing n'accorde pas plus de crédit aux dires des enfants. Il se contentera d'un... ''Si c'est la Vierge ne prenez pas cela pour un malheur!''
Très vite, l'annonce de ces apparitions se répand comme une traînée de poudre. Beauraing sort de sa torpeur automnale. Les gens affluent non seulement autour des maisons des enfants mais aussi sur le lieu des apparitions. Chaque soir, ils sont des centaines à espérer ''voir''. ''
Les soeurs dépassées, affolées par les dires des petits Beaurinois avaient purement et simplement décidé de fermer le jardin qui entourait le pensionnat. ''Elles lâchaient leurs grands chiens. Nous étions tristes car nous craignions que la ''Belle Dame'' ne vienne plus. Mais elle a continué à nous apparaître. Durant la journée, je ne mangeais plus, je ne vivais que dans l'attente de l'heure de la revoir. Et quand elle ne venait pas, pour nous, c'était comme un malheur. Les gens racontent que quand elle apparaissait nous tombions à genoux. Le bruit de nos genoux sur le sol résonnait comme un claquement. Les témoins ont aussi raconté que notre voix changeait.'' Les enfants continuent à voir la Vierge qui n'apparaît plus près du pont du chemin de fer mais près d'un houx puis sous la branche de l'aubépine. Elle se rapproche des enfants. Gilberte Degeimbre: ''Les chiens des religieuses seront les premiers à nous croire. Avec tout ce monde autour du couvent, ils étaient déchaînés, ils aboyaient. Et quand la Vierge apparaissait, ils se taisaient. Ils étaient tout calmes''.

Brûlée, pincé...
Les enfants se font traiter de menteurs, de petits sots. Pour certains, ils sont victimes d'hallucinations. Si la foule se précipite à Beauraing, elle est rejointe par des enquêteurs: des policiers comme des médecins. La voix de Gilberte est secouée par l'émotion. ''Vous ne pouvez pas savoir ce que nous en avons vécu. C'était des interrogatoires à n'en plus finir. Ils nous interdisaient d'en parler entre nous.'' Les médecins se livreront même à des expériences. A plusieurs reprises lorsque Gilberte est dans cet état extatique, les médecins approchent la flamme d'une bougie de ses mains. Un de ses camarades sera pincé jusqu'au sang... Non seulement les enfants ne ressentent aucune douleur mais ces spécialistes ne relèvent aucune trace. Gilberte Degeimbre: ''Je devais montrer mes mains: je n'avais aucune trace de brûlure ou encore de fumée. J'étais très gênée de leur présenter mes mains. J'étais très troublée par ces apparitions et je n'arrivais plus ni à manger ni à me laver. Et je craignais que les docteurs ne se demandent comment la Vierge pouvait apparaître à une enfant aussi sale!''
La Vierge apparaitra ainsi aux enfants à 33 reprises. ''Je n'ai jamais pu dire combien de temps la Vierge nous apparaissait. On nous a dit que cela variait de 10 à 30 minutes. La Vierge avait les mains jointes. Pendant tout le temps où elle était là, nous priions. Nous récitions des Ave Maria. J'avais remarqué que lorsque la Vierge allait disparaître elle écartait les mains. Alors, je récitais de plus belle mes prières et elle restait.'' Les yeux de Gilberte brillent d'émotion. ''Elle était si belle dans sa robe blanche, si légère. Il y avait un drapé qui partait de l'épaule. Ses pieds étaient dissimulés par un nuage. Sur sa tête, elle portait une couronne avec de longs fils très fins eux aussi dorés.'' A partir du 29 décembre, entre ses bras, les enfants voient un coeur illuminé, comme un coeur d'or. C'est comme ça qu'aujourd'hui, la Vierge de Beauraing est toujours représentée. ''C'est sur base de nos explications que la statue a été réalisée. Lorsque nous la voyions elle était encore bien plus belle que cette statue.''

L'ncompréhension d'une mère
En écoutant Gilberte Degeimbre raconter ces apparitions on se rend compte combien ce qu'elle a vécu avec ses petits camarades était beau, fort. ''Lorsqu'elle était là nous étions heureux, si heureux...'' Mais combien aussi ces enfants ont souffert. ''Après le décès de papa, j'aimais bien dormir avec maman, raconte Gilberte. Je me réfugiais contre elle. Après les apparitions, elle me chassait de son lit en disant qu'elle ne voulait pas dormir avec une menteuse. Plusieurs fois, il est est arrivé à maman de nous réveiller, en pleine nuit, ma soeur et moi. Elle nous demandait de raconter ''notre'' histoire. Elle disait qu'elle pouvait arranger nos mensonges. Mais avec ma soeur on lui répondait que nous disions la vérité. Alors elle pouvait entrer dans des colères pas possibles. Je ne lui en ai jamais voulu: comment pouvait-elle quelques mois après la disparition de papa faire face à cela?'' Gilberte essuie les larmes qui coulent sur ses joues. Si les apparitions restent gravées dans sa mémoire, il est des blessures qui continueront, jusqu'à son dernier souffle, à la faire souffrir.
Gilberte Degeimbre contrairement à ce que l'on aurait pu concevoir n'a jamais imaginé entrer dans la vie religieuse. ''La Vierge ne me l'a pas demandé'' se contente-t-elle de dire. Gilberte épouse André, un enfant du pays, de retour de la guerre. Il connaît l'histoire de sa future épouse. Le couple vivra de longues années en Italie avant de revenir à Beauraing. Très vite, Gilberte racontera, les apparitions, à ses deux enfants: ''Ils trouvent que j'ai eu beaucoup de chance.''

C'est un secret
La Vierge a parlé aux enfants. Elle leur a demandé d'être toujours sage et de prier beaucoup. Elle a aussi demandé la construction d'une chapelle et que Beauraing devienne ainsi un lieu de pèlerinage marial. Le dernier jour des apparitions, c'est-à-dire le 3 janvier 1933, la Vierge aura un message pour chacun des enfants. Un message délivré à chacun personnellement. A Andrée Degimbre, elle dira: ''Je suis la Mère de Dieu, la Reine des Cieux, priez toujours.'' Ce message comme deux autre gravés sur les murs qui entourent l'Aubépine. Le message de Gilberte? Elle n'en dira rien ''C'est un secret, dit-elle. Et un secret c'est quelque chose que l'on ne peut pas dire.'' Il en va de même pour Albert Voisin.
Les yeux de Gilberte s'emplissent à nouveau de larmes. ''J'ai beaucoup pleuré. Nous n'étions que des enfants et nous avons été traités de menteurs. Maman nous rejetait. Ce n'est que le dernier soir des apparitions qu'elle a cru ce que nous lui racontions. Sur son lit de mort, à ma soeur et moi, elle a dit: 'je me demande comment vous avez encore de l'affection pour moi après tout ce que je vous ai fait subir'.'' Gilberte se souvient encore d'autres larmes versées, c'était lorsque Mgr Charue alors évêque de Namur après avoir reconnu le culte de Notre-Dame de Beauraing reconnaît le caractère surnaturel des apparitions. C'était le 2 juillet 1949. ''Enfin, on nous croyait'' s'exclame Gilberte.
Il faudra attendre des années pour que les enfants, les voyants, parlent entre eux. Vingt cinq longues années s'écoulent avant qu'Andrée et Gilberte osent aborder, entre elles, ''LE'' sujet. Ce jour-là, parties en promenade, elles se retrouvent, tout naturellement, sur les lieux des apparitions. Les deux soeurs s'avouent mutuellement qu'elles n'ont qu'un espoir: une nouvelle apparition de la Vierge. Tout en se promettant, si leur souhait est exaucé, de n'en rien dire. Ce que nous avons vécu a été, si pénible... Aujourd'hui, j'ai l'espoir, à ma mort, de la retrouver.''
Christine Bolinne

En vous rendant aux Sanctuaires de Beauraing vous pourrez vous procurer, entre autres, une vidéo éditée par Pro Maria asbl dans laquelle Gilberte Degimbre raconte les apparitions.

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Apparitions de la Vierge Marie à Beauraing  Empty Re: Apparitions de la Vierge Marie à Beauraing

Message par Francesco Jeu 21 Oct 2010 - 23:33

Texte tres intéressant.Ca doit etre quelque chose de vivre de telles apparitions avec ce que ca implique de souffrance...


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