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Louis XVII a t'il survécu au massacre?Et si Oui,qui était il?

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Message par Francesco Lun 25 Juil 2011 - 17:47

La question s'est pausée suite a un échange inéressant entre moi,Véronica et Totustuus.Et il n'y avait pas concensus.Donc nous ouvrons ce message pour approfondir le sujet et trouver,si possible,la vérité.

Louis XVII a t'il survécu au massacre de son pere et de sa mere?Et si oui,qui était il a l'age adulte?Si il n'a pas survécu,qu'elles sont les preuves supportant votre hypothese?Les pro survivant sont aussi invités a poster leurs preuves qui soutient leur position.


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par veronica Lun 25 Juil 2011 - 17:59

8 juin 1795 : mort du Roy Louis XVII
Louis-Charles de France (Versailles, 27 mars 1785 – Paris, 8 juin 1795), second fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, duc de Normandie, Dauphin de France à partir de 1789. Après la mort de son père, en 1793, et suivant l'ordre dynastique, il fut reconnu comme héritier de la couronne de France sous le nom de Louis XVII par les puissances coalisées et par son oncle, futur Louis XVIII Il mourut à la prison du Temple en 1795, à l'âge de dix ans.

Voici le texte intégral de son acte de baptême :
L'an mil sept cent quatre-vingt cinq, le vingt-sept mars, Louis Charles de France né de ce jour, fils de très haut, très puissant et très excellent prince Louis Auguste, Roi de France et de Navarre, et de très haute, très puissante et très excellente princesse Marie Antoinette Josèphe Jeanne, archiduchesse d'Autriche, Reine de France et de Navarre, son épouse, a été baptisé dans la Chapelle du Roi par Monseigneur le Prince Louis René Édouard, cardinal de la Sainte Église, évêque et prince de Strasbourg, land-grave d'Alsace, prince d'État d'Empire, Grand aumônier de France, Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit, en présence de nous soussigné Curé, le parrain a été très haut et très puissant Prince Louis Stanislas Xavier de France, Monsieur, frère du Roi, et la marraine très haute, très puissante et très excellente princesse Marie Charlotte Louise de Lorraine, archiduchesse d'Autriche, Reine des Deux-Siciles, sœur de la Reine, représentée par très haute et très puissante princesse Élisabeth Philippine Marie Hélène de France, sœur du Roi, en présence de Sa Majesté, et ont signé.[Registre des baptêmes (1785) de l'église Notre-Dame de Versailles]

Enfance

En tant que deuxième fils de Louis XVI, Louis-Charles de France n'est donc pas destiné, à sa naissance, à succéder à son père, mais la mort de tuberculose osseuse - mal de Pott - de son frère aîné Louis de France le 4 juin 1789 en fait le Dauphin de France

Il passe sa première enfance à Versailles, entouré d'une nombreuse Maison, comprenant de très nombreux serviteurs attachés à sa personne, parmi lesquels Agathe de Rambaud, sa berceuse, Louise-Élisabeth de Croÿ de Tourzel comme gouvernante et Jean-Baptiste Cant Hanet dit Cléry, son valet.

Après la journée du 10 août 1792, Louis-Charles est emprisonné avec ses parents à la Prison du Temple. Confié plus particulièrement à la garde de son père, celui-ci poursuit son éducation avant d'en être séparé, lorsque le roi est exécuté, au matin du 21 janvier 1793.

La vie au Temple

En vertu des lois fondamentales du royaume, Louis-Charles succède à son père, guillotiné le 21 janvier 1793.

Sous le nom de Louis XVII, il est reconnu comme tel par Monsieur, frère cadet de Louis XVI et futur Louis XVIII, alors émigré à Hamm, près de Düsseldorf en Westphalie. L'impératrice Catherine II de Russie fit même chasser de son royaume tous les Français ne reconnaissant pas la légitimité du petit roi. Les Vendéens et les Chouans, mais aussi de fidèles royalistes dans d'autres provinces, se battirent et moururent en son nom. Leurs étendards portaient l'inscription : «Vive Louis XVII».

Le jeune Louis XVII est confié à sa mère, également emprisonnée au Temple, jusqu'au 3 juillet 1793. Après cette date, il est enlevé à sa mère et mis sous la garde du cordonnier Antoine Simon et de sa femme, qui résident au Temple. Le but est alors d'en faire un petit citoyen ordinaire et de lui faire oublier sa condition royale.

L’emmurement et l’agonie
Malgré tout ce que Louis avait déjà subi, le pire n’arriva que le 19 janvier 1794, lorsque la Convention décida qu’elle avait assez perdu de temps avec le petit roi. Commence alors la période de l’emmurement, qui durera six mois. Le jeune roi, qui va sur ses neuf ans, est jeté au fond de sa chambre, dont on condamne la porte. Pendant six mois sans interruption, il vivra dans cette pièce minuscule, où n’entre pas même la lumière du jour puisque la fenêtre, comme la porte, est condamnée. La nourriture lui est passée à travers un guichet. Aucun accès au cabinet d’aisance : l’enfant, qui est déjà malade, va vivre pendant six mois au milieu de ses déjections. Il n’a ni visite, ni lumière, ni livre, ni jouet pour se distraire. Terrorisé, malade, rejeté de tous, écrasé par le chagrin, il est sur le point de mourir d’inanition lorsque Robespierre est renversé le 28 juillet 1794 (9 thermidor). Le soir même, Barras, nouvel homme fort du régime, se rend à la prison du Temple et fait sortir l’enfant de son isolement. Louis-Charles est dans un état qui dépasse l’imagination. Sa seule parole, lorsque ses nouveaux geôliers ouvrent enfin la porte de sa cellule après six mois d’isolement, est pour leur dire qu’il voudrait mourir.
Il faudra pourtant attendre encore un mois pour que ses gardiens le lavent, le soignent, lui coupent les cheveux et les ongles, l’habillent de linge frais et nettoient sa chambre de fond en comble. Trois gardiens se succéderont d’ici la mort de l’enfant : Christophe Laurent, Jean-Baptiste Gomin et Etienne Lasne. Ces hommes se montrèrent humains et firent de leur mieux, dans la mesure de leurs maigres moyens, pour adoucir le sort de l’enfant royal et le distraire un peu. Mais Louis-Charles est au-delà de cela désormais : en état de catalepsie, tuberculeux au dernier degré, il n’a plus aucune force et ne parle presque jamais, sauf pour donner des réponses très brèves que ses gardiens doivent lui soutirer avec insistance. Il ne gémit même pas de douleur, alors que ses poignets et ses genoux sont noués par une arthrose tuberculeuse qui le fait terriblement souffrir. Il a bien trop peur des hommes désormais pour leur faire confiance, et seules les cajoleries d’une mère pourraient peut-être l’aider à sortir de son silence.
Et justement, toutes les pensées de l’enfant vont vers sa mère. Il ignore que Marie-Antoinette a été guillotinée le 16 octobre 1793, et pense qu’elle est toujours enfermée au troisième étage de la tour. Un jour, rassemblant ses dernières forces et ses dernières volontés, l’enfant moribond, qui ne parle presque jamais, demande à Gomin de le laisser revoir sa mère une dernière fois avant de mourir. Une requête que le gardien ne peut évidemment accorder.

Une semaine plus tard, le garçon entre dans le dernier tournant de son agonie. Il ne lui reste plus que deux jours à vivre, et c’est alors, et seulement alors, que le médecin décide de le tirer de son cachot pour l’allonger dans une belle chambre bleue, illuminée par le soleil, à l’autre bout du bâtiment. Louis-Charles a l’air de s’y remettre, mais au matin du dernier jour, son mal a tant empiré qu’il en devient intransportable. Veillé par Gomin et Lasne, le petit garçon souffre terriblement. Sa maladie a en effet dégénéré en péritonite tuberculeuse. Délirant de fièvre, il croit entendre sa mère chanter. Retrouvant un ultime éclair de joie, il se redresse, tire sur le bras de son gardien, se penche pour lui faire une confidence... et meurt dans ses bras.
En ce 8 juin 1795, le petit martyr s’en est allé. Il avait dix ans, deux mois et douze jours.
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Message par veronica Lun 25 Juil 2011 - 18:10

On ne peut bien cerner l'état d'esprit de Louis XVII si on ne connait, celui de son père Louis XVI.

Document I

Dans sa prison Louis XVI avait consacré la France au Sacré-Cœur. « Cette consécration, dit Monseigneur Bougaud, a quelque chose de solennel et de tragique, comme les derniers cris d’un naufragé qui cherche encore à sauver ceux qu’il aime et qui ne le peut plus ».
En voici le texte :

«Vous voyez, ô mon Dieu, toutes les plaies qui déchirent mon cœur et la profondeur de l’abîme dans lequel je suis tombé.
Des maux sans nombre m’environnent de toutes parts. A mes malheurs personnels et à ceux de ma famille, qui sont affreux, se joignent, pour accabler mon âme, ceux qui couvrent la face du royaume. Les cris de tous les infortunés, les gémissements de la religion opprimée retentissent à mes oreilles, et une voix intérieure m’avertit encore que peut-être, votre justice me reproche toutes ces calamités, parce que dans les jours de ma puissance, je n’ai pas réprimé la licence du peuple et l’irreligion qui en sont les principales sources ; parce que j’ai fourni moi-même des armes à l’hérésie qui triomphe, en la favorisant par des lois qui ont doublé ses forces et lui ont donné l’audace de tout oser. O Jésus-Christ, divin rédempteur de toutes nos iniquités, c’est dans votre Cœur adorable que je veux déposer les effusions de mon âme affligée. J’appelle à mon secours le tendre cœur de Marie, mon auguste protectrice et ma mère et l’assistance de saint Louis, mon patron et le plus illustre de mes aïeux.
Ouvrez-vous Cœur adorable et par les mains si pures de mes puissants intercesseurs, recevez avec bonté des vœux satisfactoires que la confiance m’inspire et que je vous offre comme l’expression naïve de mes sentiments. Si, par un effet de la bonté infinie de Dieu, je recouvre ma liberté, ma couronne et ma puissance royale, je promets solennellement :

1. De révoquer le plus tôt possible toutes les lois qui me seront indiquées soit par le Pape soit par un Concile, soit par quatre évêques choisis parmi les plus éclairés et les plus vertueux de mon royaume… notamment la Constitution Civile du Clergé.

2. D’établir, en suivant les formes canoniques, une fête solennelle en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus laquelle sera célébrée à perpétuité dans toute la France…

3. D’aller moi-même…, après ma délivrance, dans l’Eglise Notre-Dame de Paris… prononcer un acte solennel de consécration de ma personne, de ma famille et de mon royaume au Sacré-Cœur de Jésus.

4. D’ériger et de décorer à mes frais, dans l’église que je choisirai, une chapelle ou un autel qui sera dédié au Sacré-Cœur de Jésus.

5. Enfin de renouveler tous les ans, au lieu où je me trouverai, le jour qu’on célébrera la fête du Sacré-Cœur, l’acte de consécration exprimé dans l’article troisième et d’assister à la procession générale qui suivra la messe de ce jour.
Je ne puis, aujourd’hui, prononcer qu’en secret cet engagement, mais je le signerais de mon sang s’il le fallait ; et le plus beau jour de ma vie sera celui où je pourrai le publier à haute voix dans le temple.

O Cœur Adorable de mon Sauveur, que j’oublie ma main droite et que je m’oublie moi-même si jamais j’oublie vos bienfaits et mes promesses si je cesse de vous aimer et de mettre en vous ma confiance et ma consolation. »


Au moment de son exécution, par les paroles qu’il proféra, en face du peuple qui applaudissait à sa mort, Louis XVI montra qu’il rendait compte du sort qui lui était réservé par une minorité impitoyable : « Français, je suis innocent ; je pardonne aux auteurs de ma mort, je prie Dieu que le sang qui va être répandu ne retombe jamais sur la France ». L’abbé Edgeworth, aumônier de la prison du Temple, et assistant du roi qui allait expier par sa mort les fautes de plusieurs de ces ancêtres, s’écria au moment suprême : « Fils de saint Louis, montez au ciel ». Le témoignage du prêtre au royal mourant semble bien indiquer que la dynastie capétienne, qui pendant mille ans avait fait la France, se purifiait de toute responsabilité dans la mort de Louis XVI dont le sang la régénérait.
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Message par veronica Lun 25 Juil 2011 - 18:21

Document II

Testament de Louis XVI

"Au nom de la très Sainte Trinité, du Père, du fils et
du Saint Esprit. Aujourd'hui 25 décembre 1792.
Moi, Louis, XVIème du nom, Roi de France, étant depuis
plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour
du Temple à Paris, par ceux qui étaient mes sujets, et
privé de toute communication quelconque, même depuis le
onze du courant avec ma famille.
De plus impliqué dans un Procès dont il est impossible
de prévoir l'issue à cause des passions des hommes, et
dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune
loi existante, n'ayant que Dieu pour témoin de mes
pensées, et auquel je puisse m'adresser.
Je déclare ici en sa présence, mes dernières volontés et
mes sentiments.
"Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, et je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger d'après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus Christ qui s'est offert en sacrifice à Dieu son Père, pour nous autres hommes, quelque indignes que nous en fussions, et moi le premier.

"Je meurs dans l'union de notre sainte Mère l'Église
Catholique, Apostolique et Romaine, qui tient ses
pouvoirs par une succession non interrompue de Saint Pierre auquel Jésus-Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l'Église, les Sacrements et les Mystères tels que l'Église Catholique
les enseigne et les a toujours enseignés. Je n'ai jamais
prétendu me rendre juge dans les différentes manières
d'expliquer les dogmes qui déchirent l'Église de
Jésus-Christ, mais je m'en suis rapporté et rapporterai
toujours, si Dieu m'accorde vie, aux décisions que les
supérieurs Ecclésiastiques unis à la Sainte Église
Catholique, donnent et donneront conformément à la
discipline de l'Église suivie depuis Jésus-Christ.
Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être
dans l'erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je
ne les aime pas moins tous en Jésus-Christ suivant ce
que la charité Chrétienne nous l'enseigne.

"Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés, j'ai
cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester
et à m'humilier en sa présence, ne pouvant me servir du
M inistère d'un Prêtre Catholique.
Je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai
faite, et surtout le repentir profond que j'ai d'avoir
mis mon nom, (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à
la croyance de l'Église Catholique à laquelle je suis
toujours resté sincèrement uni de cœur.
Je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis,
s'il m'accorde vie, de me servir aussitôt que je le
pourrai du Ministère d'un Prêtre Catholique, pour
m'accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement
de Pénitence.

"Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par
inadvertance (car je ne me rappelle pas d'avoir fait
sciemment aucune offense à personne), ou à ceux à qui
j'aurais pu avoir donné de mauvais exemples ou des
scandales, de me pardonner le mal qu'ils croient que je
peux leur avoir fait.

"Je prie tous ceux qui ont de la Charité d'unir leurs
prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de
mes péchés.

"Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont fait
mes ennemis sans que je leur en aie donné aucun sujet,
et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui
par un faux zèle, ou par un zèle mal entendu, m'ont fait
beaucoup de mal.

"Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma Sœur, mes Tantes, mes Frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang, ou par quelque autre manière que ce puisse être.
Je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de
miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur qui
souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par
sa grâce s'ils viennent à me perdre, et tant qu'ils
resteront dans ce monde périssable.

"Je recommande mes enfants à ma femme, je n'ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux ; je lui recommande surtout d'en faire de bons Chrétiens et d'honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde ci (s'ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l'Éternité.
Je prie ma sœur de vouloir bien continuer sa tendresse à
mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s'ils
avaient le malheur de perdre la leur.

"Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu'elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.

"Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce
qu'ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de
rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à
leur mère, et reconnaissants de tous les soins et les
peines qu'elle se donne pour eux, et en mémoire de moi.
Je les prie de regarder ma sœur comme une seconde mère. " Je recommande à mon fils, s'il avait le malheur de
devenir Roi, de songer qu'il se doit tout entier au
bonheur de ses concitoyens, qu'il doit oublier toute
haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a
rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve.
Qu'il ne peut faire le bonheur des Peuples qu'en régnant
suivant les Lois, mais en même temps qu'un Roi ne peut
les faire respecter, et faire le bien qui est dans son
cœur, qu'autant qu'il a l'autorité nécessaire, et
qu'autrement, étant lié dans ses opérations et
n'inspirant point de respect, il est plus nuisible
qu'utile.

"Je recommande à mon fils d'avoir soin de toutes les
personnes qui m'étaient attachées, autant que les
circonstances où il se trouvera lui en donneront les
facultés, de songer que c'est une dette sacrée que j'ai
contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui
ont péri pour moi, et ensuite de ceux qui sont
malheureux pour moi. Je sais qu'il y a plusieurs
personnes de celles qui m'étaient attachées, qui ne se
sont pas conduites envers moi comme elles le devaient,
et qui ont même montré de l'ingratitude, mais je leur
pardonne, (souvent, dans les moment de troubles et
d'effervescence, on n'est pas le maître de soi) et je
prie mon fils, s'il en trouve l'occasion, de ne songer
qu'à leur malheur.

"Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à
ceux qui m'ont montré un véritable attachement et
désintéressé. D'un côté si j'étais sensiblement touché
de l'ingratitude et de la déloyauté de gens à qui je
n'avais jamais témoigné que des bontés, à eux et à leurs
parents ou amis, de l'autre, j'ai eu de la consolation à
voir l'attachement et l'intérêt gratuit que beaucoup de
personnes m'ont montrés. Je les prie d'en recevoir tous
mes remerciements ; dans la situation où sont encore les
choses, je craindrais de les compromettre si je parlais
plus explicitement, mais je recommande spécialement à
mon fils de chercher les occasions de pouvoir les
reconnaître.
"Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître
devant Lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui
sont avancés contre moi.

Fait double à la Tour du Temple le 25 décembre 1792.

Louis

Louis XVII a t'il survécu au massacre?Et si Oui,qui était il? 95987864481px-louis-xvi-jpg


Dernière édition par veronica le Mer 27 Juil 2011 - 9:21, édité 2 fois
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Message par Francesco Lun 25 Juil 2011 - 18:31

Véronica,pourrais tu nous mettre le lien ou tu as trouvé ces textes.C'est tres important de tjs poster le lien des textes que nous copions-collons car il s'agit des droits de l'auteur de l'article....


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Message par Francesco Lun 25 Juil 2011 - 18:42

L’emmurement et l’agonie
Malgré tout ce que Louis avait déjà subi, le pire n’arriva que le 19 janvier 1794, lorsque la Convention décida qu’elle avait assez perdu de temps avec le petit roi. Commence alors la période de l’emmurement, qui durera six mois. Le jeune roi, qui va sur ses neuf ans, est jeté au fond de sa chambre, dont on condamne la porte. Pendant six mois sans interruption, il vivra dans cette pièce minuscule, où n’entre pas même la lumière du jour puisque la fenêtre, comme la porte, est condamnée. La nourriture lui est passée à travers un guichet. Aucun accès au cabinet d’aisance : l’enfant, qui est déjà malade, va vivre pendant six mois au milieu de ses déjections. Il n’a ni visite, ni lumière, ni livre, ni jouet pour se distraire. Terrorisé, malade, rejeté de tous, écrasé par le chagrin, il est sur le point de mourir d’inanition lorsque Robespierre est renversé le 28 juillet 1794 (9 thermidor). Le soir même, Barras, nouvel homme fort du régime, se rend à la prison du Temple et fait sortir l’enfant de son isolement. Louis-Charles est dans un état qui dépasse l’imagination. Sa seule parole, lorsque ses nouveaux geôliers ouvrent enfin la porte de sa cellule après six mois d’isolement, est pour leur dire qu’il voudrait mourir.
Comment un etre humain digne de ce nom peut il ainsi traiter un enfant...C'est monstrueux..


«Vous voyez, ô mon Dieu, toutes les plaies qui déchirent mon cœur et la profondeur de l’abîme dans lequel je suis tombé.
Des maux sans nombre m’environnent de toutes parts. A mes malheurs personnels et à ceux de ma famille, qui sont affreux, se joignent, pour accabler mon âme, ceux qui couvrent la face du royaume. Les cris de tous les infortunés, les gémissements de la religion opprimée retentissent à mes oreilles, et une voix intérieure m’avertit encore que peut-être, votre justice me reproche toutes ces calamités, parce que dans les jours de ma puissance, je n’ai pas réprimé la licence du peuple et l’irreligion qui en sont les principales sources ; parce que j’ai fourni moi-même des armes à l’hérésie qui triomphe, en la favorisant par des lois qui ont doublé ses forces et lui ont donné l’audace de tout oser. O Jésus-Christ, divin rédempteur de toutes nos iniquités, c’est dans votre Cœur adorable que je veux déposer les effusions de mon âme affligée. J’appelle à mon secours le tendre cœur de Marie, mon auguste protectrice et ma mère et l’assistance de saint Louis, mon patron et le plus illustre de mes aïeux.
Ouvrez-vous Cœur adorable et par les mains si pures de mes puissants intercesseurs, recevez avec bonté des vœux satisfactoires que la confiance m’inspire et que je vous offre comme l’expression naïve de mes sentiments. Si, par un effet de la bonté infinie de Dieu, je recouvre ma liberté, ma couronne et ma puissance royale, je promets solennellement :

1. De révoquer le plus tôt possible toutes les lois qui me seront indiquées soit par le Pape soit par un Concile, soit par quatre évêques choisis parmi les plus éclairés et les plus vertueux de mon royaume… notamment la Constitution Civile du Clergé.

2. D’établir, en suivant les formes canoniques, une fête solennelle en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus laquelle sera célébrée à perpétuité dans toute la France…

3. D’aller moi-même…, après ma délivrance, dans l’Eglise Notre-Dame de Paris… prononcer un acte solennel de consécration de ma personne, de ma famille et de mon royaume au Sacré-Cœur de Jésus.

4. D’ériger et de décorer à mes frais, dans l’église que je choisirai, une chapelle ou un autel qui sera dédié au Sacré-Cœur de Jésus.

5. Enfin de renouveler tous les ans, au lieu où je me trouverai, le jour qu’on célébrera la fête du Sacré-Cœur, l’acte de consécration exprimé dans l’article troisième et d’assister à la procession générale qui suivra la messe de ce jour.
Je ne puis, aujourd’hui, prononcer qu’en secret cet engagement, mais je le signerais de mon sang s’il le fallait ; et le plus beau jour de ma vie sera celui où je pourrai le publier à haute voix dans le temple.

O Cœur Adorable de mon Sauveur, que j’oublie ma main droite et que je m’oublie moi-même si jamais j’oublie vos bienfaits et mes promesses si je cesse de vous aimer et de mettre en vous ma confiance et ma consolation. »

Je reve du jour ou la France,le Canada et autres Nations auront des rois avec une telle foi....


Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être
dans l'erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je
ne les aime pas moins tous en Jésus-Christ suivant ce
que la charité Chrétienne nous l'enseigne.

Prenons son exemple...


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Message par veronica Lun 25 Juil 2011 - 19:13

Pour les textes sur Louis XVI et Louis XII, il n'y a aucun droit d'auteur.
On peut les retrouver sur wikipédia et sur des sites royalistes (toutes sensibilités confondues).
Je vais rechercher des documents qui aideront à comprendre la mentalité et les intentions des rois de France.
La FM et ses mensonges sont passés par là. Il faudrait des décennies pour réussir à rétablir la vérité. En France, la république nous a enseigné nos ancêtres les Gaulois ce qui est faux ! Presque autant de peuples que de fromages (j'exagère un peu) vivaient sur ce territoire à l'époque.
Les rois n'étaient pas non plus les affreux tyrans que les "Lumières" nous ont dépeint. Ils avaient moins de pouvoir qu'un président de république actuel, c'est au programme en fac de Droit !!!
Je vois mal Sarkozy ne pas envoyer l'armée contre le peuple en cas de révoltes et d'émeutes, pour sauver sa peau !
Louis XVI était loin d'être le benêt caricatural que l'on nous présente !
Par amour pour ses sujets, il a refusé d'envoyer la troupe et de faire couler le sang !
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Message par veronica Lun 25 Juil 2011 - 19:21

Francesco a écrit:
L’emmurement et l’agonie
Malgré tout ce que Louis avait déjà subi, le pire n’arriva que le 19 janvier 1794, lorsque la Convention décida qu’elle avait assez perdu de temps avec le petit roi. Commence alors la période de l’emmurement, qui durera six mois. Le jeune roi, qui va sur ses neuf ans, est jeté au fond de sa chambre, dont on condamne la porte. Pendant six mois sans interruption, il vivra dans cette pièce minuscule, où n’entre pas même la lumière du jour puisque la fenêtre, comme la porte, est condamnée. La nourriture lui est passée à travers un guichet. Aucun accès au cabinet d’aisance : l’enfant, qui est déjà malade, va vivre pendant six mois au milieu de ses déjections. Il n’a ni visite, ni lumière, ni livre, ni jouet pour se distraire. Terrorisé, malade, rejeté de tous, écrasé par le chagrin, il est sur le point de mourir d’inanition lorsque Robespierre est renversé le 28 juillet 1794 (9 thermidor). Le soir même, Barras, nouvel homme fort du régime, se rend à la prison du Temple et fait sortir l’enfant de son isolement. Louis-Charles est dans un état qui dépasse l’imagination. Sa seule parole, lorsque ses nouveaux geôliers ouvrent enfin la porte de sa cellule après six mois d’isolement, est pour leur dire qu’il voudrait mourir.
Comment un etre humain digne de ce nom peut il ainsi traiter un enfant...C'est monstrueux..


«Vous voyez, ô mon Dieu, toutes les plaies qui déchirent mon cœur et la profondeur de l’abîme dans lequel je suis tombé.
Des maux sans nombre m’environnent de toutes parts. A mes malheurs personnels et à ceux de ma famille, qui sont affreux, se joignent, pour accabler mon âme, ceux qui couvrent la face du royaume. Les cris de tous les infortunés, les gémissements de la religion opprimée retentissent à mes oreilles, et une voix intérieure m’avertit encore que peut-être, votre justice me reproche toutes ces calamités, parce que dans les jours de ma puissance, je n’ai pas réprimé la licence du peuple et l’irreligion qui en sont les principales sources ; parce que j’ai fourni moi-même des armes à l’hérésie qui triomphe, en la favorisant par des lois qui ont doublé ses forces et lui ont donné l’audace de tout oser. O Jésus-Christ, divin rédempteur de toutes nos iniquités, c’est dans votre Cœur adorable que je veux déposer les effusions de mon âme affligée. J’appelle à mon secours le tendre cœur de Marie, mon auguste protectrice et ma mère et l’assistance de saint Louis, mon patron et le plus illustre de mes aïeux.
Ouvrez-vous Cœur adorable et par les mains si pures de mes puissants intercesseurs, recevez avec bonté des vœux satisfactoires que la confiance m’inspire et que je vous offre comme l’expression naïve de mes sentiments. Si, par un effet de la bonté infinie de Dieu, je recouvre ma liberté, ma couronne et ma puissance royale, je promets solennellement :

1. De révoquer le plus tôt possible toutes les lois qui me seront indiquées soit par le Pape soit par un Concile, soit par quatre évêques choisis parmi les plus éclairés et les plus vertueux de mon royaume… notamment la Constitution Civile du Clergé.

2. D’établir, en suivant les formes canoniques, une fête solennelle en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus laquelle sera célébrée à perpétuité dans toute la France…

3. D’aller moi-même…, après ma délivrance, dans l’Eglise Notre-Dame de Paris… prononcer un acte solennel de consécration de ma personne, de ma famille et de mon royaume au Sacré-Cœur de Jésus.

4. D’ériger et de décorer à mes frais, dans l’église que je choisirai, une chapelle ou un autel qui sera dédié au Sacré-Cœur de Jésus.

5. Enfin de renouveler tous les ans, au lieu où je me trouverai, le jour qu’on célébrera la fête du Sacré-Cœur, l’acte de consécration exprimé dans l’article troisième et d’assister à la procession générale qui suivra la messe de ce jour.
Je ne puis, aujourd’hui, prononcer qu’en secret cet engagement, mais je le signerais de mon sang s’il le fallait ; et le plus beau jour de ma vie sera celui où je pourrai le publier à haute voix dans le temple.

O Cœur Adorable de mon Sauveur, que j’oublie ma main droite et que je m’oublie moi-même si jamais j’oublie vos bienfaits et mes promesses si je cesse de vous aimer et de mettre en vous ma confiance et ma consolation. »

Je reve du jour ou la France,le Canada et autres Nations auront des rois avec une telle foi....


Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être
dans l'erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je
ne les aime pas moins tous en Jésus-Christ suivant ce
que la charité Chrétienne nous l'enseigne.

Prenons son exemple...

Fransceco, l'héritier légitime de cette lignée de Bourbon, nous sommes moins de 1% de Français à connaître son existence et son visage. Il est pourtant catholique pratiquant avec son épouse, et proche du Pape. Ses jumeaux, ont été baptisés à Saint-Pierre de Rome !
Si ce n'est lui, c'est donc son fils, né le 28/05/10 qui régnera un jour sur la France, redevenue profondément croyante, fille aînée de l'Eglise, selon le plan voulu par DIEU.
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Message par totustuus Lun 25 Juil 2011 - 22:03

Voici le récit de l'autopsie réalisé par le docteur Paul Marotte, né à Paris en 1786, professeur d'anthropologie au Muséum, membre de l'Académie de médecine, mourut en 1839. Après avoir exhumé le corps de l'enfant mort au Temple et l'avoir étudié, il déclare :

"Si c'est là le squelette de l'enfant autopsié par le professeur Pelletan, dit-il, en substance, cet enfant n'était pas le Dauphin. Le tronc que j'ai examiné est d'un jeune sujet, âgé de douze ans au moins, et peut-être plus, mais alors atteint d'un rachitisme prononcé qui aurait empêché le développement de la cage thoracique. La tête attesterait un âge plus avancé encore : la suture des os du crâne et l'état des dents indiquent un sujet d'au moins treize ou quatorze ans. Vous savez avec quelle exactitude ces éléments du squelette fixent l'âge. Les fémurs très longs sont également d'un adolescent. Le fils de Louis XVI ayant, à l'époque de sa mort officielle, dix ans et deux mois, il est impossible de l'identifier avec ce squelette.
J'ajoute que les os s'enchaînent dans la perfection et appartiennent tous au même cadavre. Le crâne est scié exactement comme l'a déclaré le professeur Pelletan (celui qui a autopsié l'enfant mort au Temple le 8 juin et en a prélevé le coeur qu'on attribue à Louis XVII, l'esquille dont il a parlé s'y trouve. Présentez-le-lui toutefois pour une ultime confirmation. Mais, à mon avis, les faits ne souffrent aucune contradiction. C'est un faux Louis XVII dont nous avons laissé les ossements dans la masure du fossoyeur. Où est le vrai à présent ? Sans doute Dieu seul le sait !"
Bouleversé par une conclusion si absolue, bien que j'eusse été déjà averti par plus d'un pressentiment, je ne répondis rien. Absorbés dans nos pensées, sans plus de paroles, nous poursuivîmes notre route.
Je portai le crâne le lendemain au docteur Pelletan. Il n'hésita pas une seconde, affirma que c'était bien celui que le 21 prairial an IV, il avait scié de sa main, et, sur ma prière, m'en remit une attestation écrite.



Extrait du livre d'Octave Aubry, historien et académicien, "Le Roi perdu (Louis XVII retrouvé) : Mémoire inédit du Comte de VAISONS (1786-1873)
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Message par totustuus Lun 25 Juil 2011 - 22:14

"(...) Qu'avait fait alors le Gouvernement ? Cette mort du Roi légitime avait tant d'intérêt pour la République que ses chefs ne devaient négliger aucune des précautions nécessaires pour faire éclater aux yeux de tous que le petit cadavre était bien celui du fils de Louis XVI.
C'était fort aisé. Madame Royale (la soeur de Louis XVII) se trouvait dans la chambre au-dessus; il était conforme aux lois de la nature qu'elle fût admise à voir une dernière fois, mort, ce frère dont elle était séparée depuis vingt mois. Le décès lui fut caché. A son défaut, si l'on voulait épargner sa sensibilité - souci bien rare chez les hommes de cette époque - l'on pouvait faire reconnaître l'enfant par Madame de Tourzel (La marquise de Tourzel fut la gouvernante des Enfants de France), sa gouvernante, par M. Brunier, médecin qui l'avait soigné jusqu'à sa détention, par M. Naudin, médecin ordinaire des prisons, qui l'avait vu à vingt reprises en 1792 et 1793, enfin par M. Hue, valet de chambre du défunt Roi, ou par le sieur Tison, également valet du Roi, et qui était encore, pour des raisons inconnues, renfermé dans la Tour. Toutes ces personnes étaient à la disposition et pour ainsi dire sous la main de la Convention. Or, on ne fit rien de tout cela; on se contenta, la relation du commissaire civil de service le 8 juin, le sieur Damont, me l'assurait, de faire venir près du petit corps, défiguré par l'autopsie, enveloppé de bandelettes, et replacé dans sa chambre obscure, les officiers de la garde montante et descendante, et on leur demanda "de déclarer s'ils reconnaissaient le fils de Louis, pour l'avoir vu au jardin des Tuileries ou ailleurs." Ils signèrent, avec le sieur Damont sur le registre du Temple - le registre disparu - cette attesation qui, venant de personnes si étrangères au jeune mort, n'avait qu'une valeur contestable.
L'autopsie, dont je possédais le procès-verbal original adressé à la Convention, avait été pratiqué par le Dr Pelletan, assisté de MM. Dumangin, Jeanroy et de Lassus, qui ne semblaient point avoir jamais donné leurs soins à l'enfant royal. Le procès-verbal était muet quant à l'identité du corps. Il ne constatait aucune marque ou tache particulières. Cependant le Dauphin avait conservé une cicatrice à la lèvre supérieure provenant de la morsure d'un lapin favori, et il passait dans le public - n'était-ce là que de l'imagination ? pour porter sur la cuisse, constitué par un de veinules bleuâtres, ce qu'on appelait le signe du Saint-Esprit.



Extrait du livre d'Octave Aubry, historien et académicien, "Le Roi perdu (Louis XVII retrouvé) : Mémoire inédit du Comte de VAISONS (1786-1873)
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Message par totustuus Lun 25 Juil 2011 - 22:38

"Le 14 mai 1819, je me rendis à l'hospice des Incurables, rue de Sèvres; c'était dans cette maison charitable, tenue par les filles de Vincent-de-Paul, que, depuis 1796, vivait la veuve Simon, l'ancienne geôlière du Dauphin. Je m'entretins d'abord avec la supérieure, la R. Mère Saint-François, femme d'un grand sens, qui m'avertit que la Simon n'avait que peu de temps à vivre. Les jambes paralysées, elle était clouée au lit depuis plusieurs mois, et l'on attendait sa fin d'un moment à l'autre. Au demeurant, elle gardait sa tête, parlait aux Soeurs qui venaient la visiter dans sa petite chambre où, par commodité, elle avait été placée en prévision de sa fin prochaine, et pourrait répondre à mes questions.
(...)
- Je vais voir, dis-je, une femme affaiblie par l'âge et la souffrance, et ne pourrai me faire une opinion de son caractère. Vous qui l'hospitalisez depuis de longues années, ma Mère, en avez certainement une idée juste; voulez-vous m'en faire part ?
- Volontiers. La Simon n'est pas méchante, comme plusieurs l'ont prétendu. C'est une créature d'égale humeur, sobre, fort propre, de bonne foi, que je n'ai jamais vue mentir. Elle approche des Sacrements à toutes les grandes fêtes avec une piété exemplaire. Quand elle était en bonne santé, elle s'ingéniait à rendre service.
- Son esprit est-il d'un bon équilibre ?
- Je le crois. Elle ne sait ni lire ni écrire, est assez crédule, mais elle a le jugement sain; elle n'est nullement sotte et raisonne parfaitement des choses de son état. Elle n'a même point les manies fréquentes chez tant de nos vieillards..."
Ma surprise croissait. Un rapport de police du 15 novembre 1816 affirmait que la Simon avait l'esprit dérangé. N'était-ce pas pour affaiblir à l'avance la partie de son témoignage qui avait été, on se le rappelle, favorable à l'idée d'une évasion ?
(...)
- Se portait-il bien quand vous le gardiez ?
- Il était fort gaillard, bien proportionné dans tous ses membres; il avait un grand appétit. Simon l'excitait encore: il avait tort, mais ça l'amusait de voir manger l'enfant. Il lui faisait boire aussi du vin, disant qu'il fallait boire du vin pour être un bon sans-culotte. Je le disputais à cause de ça, mais je n'étais pas la plus forte, surtout quand Simon avait avalé un coup de trop.
- Rappelez bien vos souvenirs, je vous prie, ma bonne. L'enfant ne portait-il pas certains signes ou cicatrices sur le corps ?
Elle réfléchit un temps, puis dit lentement, comme si les images anciennes ne remontaient que peu à peu dans sa cervelle usée :
- Ah bien oui, je me rappelle maintenant. Le petit portait une cicatrice à la lèvre, qui venait de la morsure d'un lapin qu'il avait serré trop fort; il avait aussi une tâche à la cuisse et une rougeur sur l'estomac.
- Vous en êtes sûre ?
-Oui, bien sûre, il me semble les voir.
(...)
- jamais il n'avait cessé de jouer et de rire: je n'ai jamais vu un enfant si gai; il remuait et chantait toute la journée (...)
Que voulez-vous donc, monsieur ?
- Vous avez affirmé que le jeune prince avait été sauvé; qu'en savez-vous ?
- Je ne me rappelle plus qui me l'a dit; je n'ai plus grande mémoire, voyez-vous. Il me semble que c'était un garçon des cuisines ou bien la Clouet..
-Comment un garçon des cuisines ou la blanchisseuse auraient-ils pu connaître l'évasion ?
- Je ne sais pas, monsieur.
- Quand aurait eu lieu la fuite du prince ?
- Peu après la révolution de Thermidor (chute de Robespierre).
- Certains ont dit que Louis XVII aurait été emmené par vous, le 19 janvier 1794, date de votre départ du Temple.
- Ce sont des menteries.
- Par quel moyen put)on faire quitter la prison à l'enfant ?
- Je ne sais plus. Il me semble qu'on a parlé d'un panier de linge, mais je ne sais plus...
- Et c'est sur de pareils bavardages que se fonde votre conviction ? Mais, ma bonne femme, ce n'est pas sérieux.
- C'est très sérieux, monsieur. Pouvez-vous m'expliquer, vous qui êtes savant, comment un enfant, que j'ai laissé robuste et bien venant, a pu mourir quinze mois plus tard, on a dit d'un sang gâté, c'était un enfant tout sain qui n'avait jamais eu un bobo ; comment il se fait aussi qu'après Thermidor, on n'a plus entendu ce petit qui, avant, chantait et riait aux éclats dans la Tour; comment on ne l'a plus jamais vu ?
- Tout cela est supposition; beaucoup de fables ont été répandues sur la malheureuse destinée de cet auguste enfant. En comme, vous n'avez pas de preuve de son évasion.
- Si fait, j'en ai une.
- Laquelle ?
- Il est venu me voir ici.
- Quand donc ?
- En 1801 ou 1802, je ne me rappelle point l'année. C'était un grand jeune homme bien bâti ; il avait toujours ses cheveux blonds et sa douce figure. Il riait comme riait mon petit Charles. Je l'ai bien reconnu. Il m'a embrassée et nous avons parlé de l'ancien temps.
(...)
Dites ceci au Roi (Louis XVIII), monsieur : je suis tout près de ma fin ; on ne ment pas dans ce moment-là. Sur mon salut éternel, je crois que mon petit Charles n'est pas mort au Temple...



Extrait du livre d'Octave Aubry, historien et académicien, "Le Roi perdu (Louis XVII retrouvé) : Mémoire inédit du Comte de VAISONS (1786-1873)
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Message par veronica Mar 26 Juil 2011 - 8:52

Bonjour Totustuus.

Beaucoup d'assertions du type de celle que vous avez posté ci-dessus ont circulé dans le but de diviser les royalistes. La visée des républicains qui orchestraient le tout souterrainement, était claire.
A mon tour de poster un rappel historique des prétentions dynastiques. Ce texte écarte définitivement la thèse du "survivantisme", car Louis XVI, se doutant bien de ce qu'il adviendrait de son fils, avait désigné par écrit (peu avant sa mort) pour ses successeurs légitimes, les Bourbon d'Espagne. Louis XVI qui n'ignorait rien de la rapacité de ses frères, qui complotaient contre lui, avait anticipé l'extinction de la branche aînée des Bourbon (de France) en 1883.

* Une précision capitale : Bourbon de France et d'Espagne sont une coquetterie de langage, car il s'agit, d'une seule et même famille. L' accord par lequel Louis XIV "dépossédait" son petit fils, devenu Philippe V d'Espagne, du droit à la succession du trône de France, a toujours été considéré comme nul par les légistes français (cf l'ordre naturel).
Le roi-soleil le savait bien, c'était un artifice de sa part !


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Message par veronica Mar 26 Juil 2011 - 9:03

Précisions dynastiques
Par le Baron PINOTEAU, paru dans PRESENT Le samedi 3 Juillet 1999


Le décès de l’aîné de la famille d’Orléans, se prétendant « Comte de Paris, Chef de la Maison de France » fait obligation de rappeler les points suivants :


1

On enseigne chaque année dans toutes les universités de France (histoire du droit français, histoire des institutions…) que les lois fondamentales de la royauté française sont au dessus de la volonté des hommes. Ces lois sont réputées venir de Dieu même, comme le déclarait Louis XIV (à travers l’ordre divin qui fait les familles catholiques et l’ordre de primogéniture des mâles) et le Roi était dans l’heureuse impuissance de les modifier.

Le dernier souverain de la dynastie était d’ailleurs réputé incapable de désigner son successeur, la Nation reprenant alors tous ses droits (édit de 1717 sur la succession).

Ces lois coutumières « qui n’étaient inscrites que dans le cœur des bons Français » (adage bien connu dés le XVI° siècle), étaient au point dès 1419 (Traités de Jean de Terrevermeille), et venaient de la sagesse politique de nos aïeux. Nul descendant légitime, mâle issu par mâles d’Hugues Capet, ne pouvait donc abdiquer ses droits successoraux, nul Roi ne pouvait ajouter ou soustraire des successibles. Le traité de Troyes ne put priver Charles VII d’être Roi à la mort de son père Charles VI. L’abdication de François I° prisonnier à Madrid, l’adjonction des princes de Lorraine à ceux de la Maison de Bourbon par Louis XIV au traité de Montmartre, la légitimation des bâtards de ce Roi, la renonciation de Philippe V d’Espagne, etc… furent ainsi jugées nulles par tous les juristes.


2

La première constitution écrite (1789/1791) admit ces règles et malgré les manœuvres du duc d’Orléans et de ses partisans à l’Assemblée Nationale Constituante, réserva les droits de la branche dite d’Espagne, issue de Philippe de France, duc d’Anjou, devenu Roi d’Espagne en 1700.


3

Pour nos Rois, la Maison de France ou de Bourbon (c’est la même chose depuis le traité de Montmartre en 1662, l’édit de 1717, l’Almanach Royal, etc … avait pour deuxième branche la famille des Bourbons établis à Madrid (Louis XVI l’écrivit au Roi Charles IV d’Espagne en 1789) et pour troisième la famille d’Orléans.


4

Partie pour l’exil avec le Roi Charles X, la branche aînée s’éteignit en 1883 avec son petit fils Henri V, comte de Chambord, qui fit présider ses obsèques par son successeur, chef de la branche suivante dite « Carliste » (don Juan ou Jean III) ; avec Frohsdorf, Henri V laissa tous ses souvenirs dynastiques aux princes de cette nouvelle branche aînée éteinte en 1936.


5

La primogéniture des mâles passa alors au Roi d’Espagne exilé a Rome, Alphonse XIII, et elle est représentée actuellement par son arrière petit fils, Monseigneur le prince Louis, duc d’Anjou, né en 1975. En 1989 la première chambre de la cour d’appel de Paris a reconnu à ce Prince le droit exclusif de porter les pleines armes de nos Rois, d’azur à trois fleurs de lys d’or sans aucune trace de brisure. Les Orléans n’ont pas le droit de porter « Les armes pleines «de France » même pour la République. Ils doivent donc y ajouter le lambel d’argent de leur branche.


6

A la mort du comte de Chambord , les princes d’Orléans ont émis des prétentions abusives à la Couronne et l’ex-pseudo-comte de Clermont n’est qu’un duc d’Orléans qui doit fidélité et obéissance au Chef de Maison, le duc d’Anjou.

Il est par ailleurs le représentant de : Philippe Egalité, conventionnel régicide mort en 1793, et de Louis-Philippe, Roi des Français mort en 1850.

Ce fils du pseudo-comte de Paris descend ainsi de ces deux rupteurs de Légitimité et de cinq cotés différents, extraordinaire « implexe » généalogique probablement unique dans l’histoire contemporaine, ses enfants en descendent six fois, car leur mère est issue des mêmes ducs d’Orléans, traîtres à leurs Rois .


7

Les Français au courant des lois de l’ancienne royauté tiennent pour nuls tous les titres assumés par les Orléans quand ils ne sont pas sortis de l’ancien apanage de leur branche. Aux yeux de l’Histoire et de notre droit dynastique sont donc inexistants les titres de duc de France, de Vendôme, d’Orléans pour un cadet de cette branche , d’Angoulême, de Chartres, et d’Aumale, éventuellement de duc de Guise, de comte d’Evreux, de la Marche, etc …tous attribués par un duc d’Orléans de droit sans l’autorisation du Chef de la Maison Capétienne . L’inscription de ces titres irréguliers dans des actes d’état civil complaisants, parfois admis par les autorités de la république s’aventurant dans un domaine qui ne saurait être le leur, ne saurait en aucun cas porter à conséquence sur le plan dynastique. La reconnaissance de ces titres par des dynasties de nationalité étrangère, qu’ils soient ou non régnants, est sans aucune valeur sur le plan national et capétien. Notre droit dynastique ne se fait pas dans des cours étrangères. On regrette que les Orléanistes aient trop souvent avancé de tels arguments.


8

Il est même évident que le nom de France n’est pas celui des membres de la branche cadette. Les princes qui ne sont qu’Orléans et leurs partisans ne peuvent disposer du nom de notre Nation, la dynastie étant d’ailleurs déconnectée du pouvoir . C’est ainsi que le prince Alphonse, duc d’Anjou et de Cadix, mort en 1989, dont je fus secrétaire français durant vingt six ans, préférait par discrétion se titrer Chef de la Maison de Bourbon ; et non pas Chef de la Maison de France.

Hervé PINOTEAU



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Message par veronica Mar 26 Juil 2011 - 9:47


Ce texte est extrait d'un livre du marquis de la Franquerie. Cet homme fut Camérier du Pape pendant de longues années. Ecoeuré par certains aspects de Vatican II, il finit par rejoindre les "sedevacantistes".

Ce texte est à aborder au conditionnel, non à l'affirmatif, comme pour la position de Saint Padre Pio sur Garabandal (le Padre aurait adressé une lettre, non signée, etc...).
Dans les deux cas, pas de preuves formelles.


Retour de la royauté sacrée en France ?

Enfin, la Providence permit que le 18 décembre 1978 on me montrât plusieurs lettres de l'un des confidents et secrétaire à l'occasion du Padre Pio. Ces lettres remontaient à 1972 et étaient adressées à un pieux religieux de mes amis. J'en ai les copies et vous en cite les parties les plus importantes ; le tout écrit par un Italien, dont je vous conserve le style :
NB cette correspondance a naturellement eu lieu après la naissance au Ciel du Saint

25 février 1972

" Très cher Père, le Padre Pio me disait : " Sans le soutien du pouvoir royal de David, l'Église tombe en décadence sous le pouvoir de l'esprit du serpent qui relève sa tête orgueilleuse sur le chef de l'Église". Le Padre Pio disait que " le pouvoir Royal est un pouvoir divin qui abaisse les serpents. Les républiques par contre relèvent de terre les esprits serpents lesquels sacrifient le peuple de Dieu, l'empêchant de s'élever vers le Dieu du Ciel. C'est aujourd'hui le mal de l'Europe sous les républiques " disait le Padre Pio ... "


Lettre du 6 novembre 1972

« Padre Pio savait que la France cache un pouvoir qui se révèlera a l’heure établie (c’est-à-dire à l’heure de Dieu)... Dans le monde manque le pouvoir royal que Dieu a caché en ces temps de folie. Le pouvoir royal seulement, celui que Dieu donna à David, est capable de régir le gouvernement des peuples. Sans le pouvoir royal de David, reconnu et mis à sa juste place, me
disait le Padre Pio, la religion chrétienne n’a pas le soutien indispensable sur lequel appuyer la Vérité de la parole de Dieu. La folie des hommes a été de tenter de tuer la royauté ; le monde le paye encore aujourd’hui, car sans le véritable Roi promis par Dieu parmi les descendants de David, le pouvoir de Dieu ne réside plus dans le cœur des chefs d’Etats et des ministres. Mais Satan tire avantage à remplacer le pouvoir royal du David vivant. Que le malheur du monde sera grand avant que les hommes puissent comprendre cette vérité. La vérité est aujourd’hui dans le cœur de peu d’hommes élus et cachés, mais, dans ces hommes, il y a tous les pouvoirs du Dieu vivant qui veut et peut détruire tous les usurpateurs des pouvoirs véritables... »

Lettre du 20 novembre 1972

« L’amour du cœur de la France royale, patrie de la royauté sortie de la descendance de David ressort ressuscité en ses héritiers... Le pouvoir de royauté de David doit REVEILLER dans les cœurs des Francais l’amour de la ROYAUTE DE DIEU qui a en France son berceau. LA VRAIE GRANDEUR de la France est le pouvoir royal de David qui fut en terre de France, dans le sang du roi Louis XVI et de Marie-Antoinette. La France fut pardonnée par le grand cœur du roi Louis XVI et de Marie-Antoinette, morts VICTIMES pour le Christ par la brutalité de la bête (la révolution diabolique) ».
Le pardon du Roi Louis XVI a maintenu à la France le droit à la grandeur de la royauté de David, qui est AMOUR et HUMILITE, celui de reconnaitre, dans le monarque, le pouvoir de l’amour divin...
Dans le silence et la prière, Dieu choisira ses élus pour le bien de la France et du monde, ... pouvoir divin et humain du grand monarque du sang royal de France ».
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Message par veronica Mar 26 Juil 2011 - 10:09


Voici le récit du Sacre du dernier roi de France, Charles X.
Le roi est sacré évêque " et orbi", premier lieutenant du Christ, défenseur de la Sainte Eglise Catholique.

29 mai 1825 SACRE DE CHARLES X
Le Sacre de Charles X.



Le roi Charles X partit de Compiègne dans le beau carrosse du sacre, le 27 mai 1825 avec Monsieur le Dauphin, et prit une nuit de repos à Fismes, où il donna audience à l'archevêque de Reims. Il arriva le 28 mai 1825 à Reims pour assister à la première cérémonie, celle des vêpres.

M. l'archevêque de Reims, Jean-Baptiste de Latil, vêtu de ses habits pontificaux et accompagné de ses suffragants, les évêques de Soissons, d'Amiens, de Beauvais et de Chalons, tous en chape et en mitre, l'a reçu sous un immense porche richement construit dans le style gothique, en avant du portail de la sainte basilique. Le chapitre de la métropole était aussi en chape. Le Roi fut conduit processionnellement sous le dais jusque dans le sanctuaire, précédé des services de sa maison civile et militaire, et suivi des ducs d'Orléans et de Bourbon. M. l'archevêque de Latil a présenté l'eau bénite à Sa Majesté, qui s'est agenouillée. Puis il a harangué Sa Majesté. M. de Latil n'a eu de garde de manquer de l'à propos qui était de position :

« Sire, aux vives acclamations de bonheur et d'amour qu'excite dans mon diocèse la présence d'un Roi digne fils de Saint-Louis, et aux sincères expressions de la reconnaissance et de la fidélité de cette bonne ville, si heureuse de se voir encore la ville du sacre, qu'il me soit permis d'ajouter les hommages et les voeux d'un chapitre aussi recommandable par la pureté de ses principes, que par la solidité de ses vertus et de tout un clergé qui connaît et qui aime à remplir ses devoirs.

Quant à moi, Sire, j'ose me croire dispensé de manifester des sentiments qui, invariables comme mes principes, sont depuis longtemps connus de Votre Majesté.

Mais après avoir, comme un serviteur fidèle, pris part, pendant une si longue suite d'année, à tous les évènements de la vie de Votre Majesté, je dois aujourd'hui bénir hautement la divine Providence qui, dans une cérémonie aussi remarquable par toutes ces circonstances, m'a destiné à remplir auprès de votre auguste personne, la plus belle, la plus consolante des fonctions de mon saint ministère, et je rends grâce à Dieu, la sagesse éternelle, de vous avoir inspiré, Sire, la grande et religieuse pensée de venir sanctifier la dignité royale par un acte solennel de religion, au pied du même autel où Clovis reçut l'onction sainte.

Car dans tout, soumis à votre puissance, Sire, tout vous fera assez entendre que vous êtes chrétien, tout vous dira que pour votre bonheur, comme pour le bonheur de vos peuples, et afin d'accomplir les destins de Dieu, en marchant sur les traces de tant de rois, dont par le droit de votre naissance, vous portez la couronne. Oui, Sire, tout vous dira que vous êtes le fils aîné de l'église et le roi très chrétien. Daigne le Roi agréer l'expression de nos sentiments, daigne le ciel exaucer tous nos voeux. »

Sa Majesté ayant fait sa prière, a été complimenté par M. l'archevêque. Un chanoine a entonné l'antienne Ecce ego mitto angelum meum, et on a conduit processionnellement le Roi vers le sanctuaire, où Sa Majesté s'est placée à son prie-dieu, ayant à ses côtés les Princes. Les Princesses étaient dans des tribunes. MM. les cardinaux étaient en avant du prie-dieu, et les archevêques et évêques appelés à la cérémonie occupaient des places dans le sanctuaire. M. l'archevêque officiant a récité les oraisons Deus, qui scis genus humanum et autres analogues, puis est allé se placer dans les stalles avec ses suffragants, et a entonné les vêpres. Cet office terminé, M. le cardinal de La Fare est monté en chaire, et a commencé son discours. Après ce sermon, le prélat officiant a entonné le Te Deum que le Roi a entendu debout. A quatre heures, le Roi se retira dans le palais qui lui avait été préparé dans l'archevêché.

Le 29 mai 1825, à Reims, le roi Charles X se présenta de bon matin au seuil de la basilique, accompagné de tous ses grands-officiers, et de tous ceux qui portaient les insignes de la royauté. Une foule immense obstruait les avenues de la basilique dès l'aurore, et avant neuf heures du matin, les tribunes étaient occupées, dans le sanctuaire à droite, par les députations de la chambre des pairs, les ministres secrétaire d'état, les ministres d'état, les conseillers d'état, les maîtres des requêtes, les gouverneurs des divisions militaires ; à gauche les grands officiers de la couronne et de la maison du Roi.

Coiffé d'une toque, le Roi était habillé d'une tunique écarlate où sept fentes avaient été aménagées pour les onctions saintes. Sa Majesté s'est avancée vers le sanctuaire, et s'est placée sous un dais en avant du choeur. M. l'archevêque de Reims a présenté l'eau bénite au Roi. On a chanté sexte et M. l'archevêque s'était revêtu des ses ornements pontificaux derrière l'autel. Sa chape, d'une très belle exécution, était relevée en bosses d'or sur drap d'or, l'agrafe était une pierre d'un gros volume et d'un grand prix, richement enchâssée, et la mitre était ornée de pierres fines, qui faisaient beaucoup d'effet. Toutes ces pierreries ont été montées par M. Cahier, orfèvre du Roi, et les ornements et les broderies ont été travaillés chez Mlle Quinet, au numéro 40 de la rue du Four, à Paris. M. l'archevêque a apporté la Sainte Ampoule et a entonné le Veni, creator. C'est pendant cet hymne que sa Majesté, la main sur les Évangiles, et sur le reliquaire de la vraie croix, a prêté les serments dans la formule qui avait été adoptée.

Le Roi a ensuite prêté les serments comme chef et souverain, Grand-maître des ordres du Saint-Esprit, de Saint-Louis et de la Légion d'Honneur, qu'il a promis de maintenir sans les laisser déchoir de leurs glorieuses prérogatives.

Sa Majesté ayant été conduite au bas de l'autel par les deux cardinaux, a quitté sa robe de soie lamée d'argent et sa toque, et n'a gardé que sa camisole de satin. Le grand-chambellan lui a mis les bottines de velours, et M. le Dauphin les éperons d'or. M. l'archevêque a béni l'épée de Charlemagne et en a ceint le Roi, puis il l'a ôtée et la lui a remise nue avec les prières prescrites.

Les deux cardinaux ont conduit le Roi pour les onctions. On a ouvert le reliquaire de la Sainte Ampoule, et M. l'archevêque en a pris une parcelle avec une aiguille d'or, et l'a mêlé avec de saint chrême. Les deux cardinaux ont dénoué la camisole du Roi pour les onctions. Sa Majesté s'est prosternée sur un carreau au pied de l'autel, et MM. les archevêques de Besançon et de Bourges, et les évêques d'Autun et d'Évreux, nommés pour chanter les litanies, ont commencé ces prières.

Quand elles ont été terminées, M. l'archevêque s'étant placé devant l'autel, s'est tourné du coté du Roi. Sa Majesté s'est mise à genoux devant le prélat. M. l'archevêque, la mitre en tête, a dit une oraison. M. l'évêque de Soissons, qui faisait les fonctions de diacre, a présenté le saint chrême à l'officiant. Celui-ci a fait les onctions : la première sur le sommet de la tête, la seconde sur la poitrine, la troisième entre les deux épaules, la quatrième et la cinquième sur les deux épaules, et la sixième et la septième aux plis de chaque bras. Après les onctions, on a revêtu le Roi de la tunique et dalmatique de satin violet semé de fleurs de lys d'or et du manteau royal de velours bordé d'hermine.

Sa Majesté, ainsi vêtue, s'est de nouveau mise à genoux, et M. l'archevêque, toujours assis et la mitre en tête, a béni les gants du Roi, son anneau, son sceptre, sa main de justice, et les a remis successivement au roi avec les prières marquées dans le cérémonial.

Les quatre maréchaux, Moncey, Soult, Mortier et Jourdan avaient apporté devant l'autel le glaive, le sceptre, la main de justice et la couronne. L'archevêque de Latil, posa sur la tête du descendant de Saint-Louis la couronne de Charlemagne. Les trois Altesses Royales, Monsieur le Dauphin, M. le duc d'Orléans, Louis-Philippe et M. le duc de Bourbon, Louis Henri Joseph, ont porté la main pour la soutenir. M. l'archevêque a béni la couronne sans cesser de la toucher, et l'a posé seul sur la tête du Roi.

Dans le fond du choeur, du côté de la nef, paraissait le magnifique jubé, sur lequel était placé le trône royal, qui s'élevait à plus de quinze pieds. On y montait des deux côtés par un escalier de trente marches, et le Roi pouvait y être vu de toutes les parties de l'église. A droite et à gauche, étaient rangés en échelon les drapeaux et guidons des différents corps de l'armée qui se trouvait réunis au camp de Saint-Léonard et dans Reims. Puis Charles X marcha vers le trône, avec grâce, aisance et dignité, sous le poids immense de ces ornements royaux, et portant le sceptre et la main de justice. M. l'archevêque officiant soutenait le Roi. Le vieux maréchal Moncey, portant droite et nue l'épée de connétable, et le fidèle maréchal duc de Bellune, le bâton de commandement à la main, marchaient parallèlement à la tête de la monarchie vivante.

M. l'archevêque, tenant le Roi par la main, l'a assis sur le trône en récitant les prières. Puis ayant quitté sa mitre, il a salué trois fois Sa Majesté, et a dit trois fois à voix haute : « Vivat Rex in aeternum ! » M. le Dauphin et les Princes se sont levés, ont déposé leur couronne et sont allés saluer le Roi, en disant aussi « Vivat Rex in aeternum ... »

Au même instant, tous les drapeaux, portés par leurs colonels, s'inclinèrent et saluèrent le Roi. Les portes s'ouvrirent. La foule se précipita à l'intérieur de la cathédrale et put acclamer le souverain dans toute sa gloire, tandis que cinq cent colombes lâchées dans la nef voletaient, affolées par le déchaînement des orgues et l'odeur de l'encens. Armé, sacré, couronné, Charles X se fit applaudir lorsqu'il sortit de la cathédrale, tandis que l'artillerie tonnait sur les remparts, et que toutes les cloches de la ville sonnaient...


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Message par totustuus Mar 26 Juil 2011 - 10:32

Veronica,
Je ne perçois pas en quoi ce que vous rapportez ici réfuterais les propos du Comte de Vaisons que je rapporte, issus du livre d'Octave Aubry, historien et académicien.
Et si Louis XVI pensait bien que son fils mourrait du fait des révolutionnaires à sa suite, cela ne va pas dire que ce fut forcément le cas !
Le Comte de Vaisons a mené son enquête au service de Louis XVIII en "mission secrète", en fouillant des archives auxquelles il avait entièrement accès et en consultant des témoins vivants des faits. A la lecture de ce qu'il rapporte, on voit un homme intègre et droit, pas favorable pour un sous à ce que certains appellent la "thèse survivantiste". Seulement les faits lui ont démontré le contraire. Il n'a écrit son rapport qu'à la veille de sa mort, 50 ans après son enquête, et demanda à ce que son rapport ne fut lu que 50 ans après sa propre mort. Si M. le Comte de Vaisons avait voulu jouer la gloriole, il n'aurait pas pris ces précautions.
Je rappelle aussi qu'après avoir rapporté dans son livre les rapports du Comte, Octave Aubry a été reçu en audience privée par le Pape, ce qui est suffisamment rare pour avoir de la valeur.
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Message par veronica Mar 26 Juil 2011 - 11:32

Cher Totutuus, je ne suis pas en guerre avec vous ! Fransceco a ouvert ce fil, pour que tous les amis du forum partagent leurs informations. Bien qu'étant d'avis différents, il est important de poster les éléments dont nous disposons. Ils aideront les personnes intéressées par ce sujet à se forger leur opinion.
Certaines bases du système politique et spirituel sous un régime monarchique doivent être évoquées. L'endoctrinement FM de la république a gommé la vérité.
Notre histoire est honteusement trafiquée !
Poursuivons donc nos efforts,
Amitiés, veronica
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Message par totustuus Mar 26 Juil 2011 - 12:03

Veronica,

Milles excuses si je vous ai offensé. Telle n'était pas mon intention, mais mon jeune âge me porte à la passion, surtout sur un thème si riche et si précieux qu'est la politique, et une politique en plus servant notre Dieu. J'entends donc la Monarchie.
Je n'ai que 21 ans, et j'ai eu l'occasion d'être candidat aux élections cantonales en mars dernier. J'ai eu un aperçu assez proche de comment est mené le jeu politique actuel, en particulier au sein du parti politique auquel j'appartenais et que j'ai quitté. Et de cette expérience, je fus définitivement dégoûté du système actuel, fais d'hypocrisie. Mais une des grâces de cette mise en avant sur mon nom m'a permis de rencontrer beaucoup de gens très différents les uns des autres ; et je fus marqué par le désespoir ambiant, et le discours que j'ai souvent entendu : "ce n'est pas possible, ça ne va pas pouvoir continuer comme ça monsieur ! ça va péter ! Que ce soit de droite ou de gauche, on ne fait appelle à nous qu'au moment des élections, puis on se fout de nous ! qu'est-ce qu'on fait pour nous monsieur? Vous êtes jeune, vous ne savez pas grand chose, vous êtes peut-être encore sain, mais vous finirez comme les autres ! pourris !".

Je suis de plus en plus persuadé, au regard de ce qui se passe actuellement à différents niveaux (politique, société , religieux...) que nous avons besoin d'une Royauté, d'un Roi, lieu/tenant de Dieu sur Terre. Seulement, à l'inverse de ce qu'affirmait Maurras, qui plaçait le politique avant le religieux, je suis convaincu qu'on doit d'abord passer par le religieux pour revenir au politique qui sera alors l'appui de celui-ci. Et cela, surtout en les temps qui sont les nôtres, seuls les grandes tribulations annoncées par la Très Sainte Vierge Marie et les saints peuvent nous le faire retrouver. Et même mieux que par le passé, car il serait illusoire et dangereux même d'idéaliser l'Ancien Régime.
J'ai une profonde dévotion pour Marie, et grandie en moi, fruit de cet amour marial, d'enfant pour sa Mère, grandie en moi la dévotion au Saint-Esprit. Nous avons besoin, Veronica, de cette double dévotion pour progresser dans la foi, être rempli de la Présence du Christ et touchés par les dons du Saint-Esprit, progresser aussi dans la qualité du discernement.

il est temps, plus que jamais, de confesser nos péchés, de prier (pour les pécheurs, pour l'Eglise, pour la France),et de communier à la Sainte Eucharistie.

Je crois vraiment que Louis XVII a survécu à la prison du Temple. Des prophéties sont en rapports avec ça, nous pouvons les retrouver sur ce forum et les publier ici même. Je crois en la crédibilité du livre d'Octave Aubry rapportant les écrits du Comte de Vaisons. Car l'intention de celui-ci n'était pas de monter un complot ou je ne sais quoi, il n'était pas un ultra, mais de trouver la vérité. Tout simplement.
J'y crois d'autant plus que les prophéties, également, nous disent que le Grand Monarque nous est inconnu, qu'il est inutile de chercher à monter des généalogies. Qu'il viendra au temps des tribulations et que ce sera une surprise pour tous, hormis peut-être une poignée d'individus. C'est pourquoi ni les Naundorff, ni les Orléans, ni les Bourbons d'Espagne ne peuvent répondre à ce critère. Il me semble.
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Message par veronica Mar 26 Juil 2011 - 12:36

Totustuus, vous ne m'avez nullement offensée !
Nous sommes d'accord sur le point essentiel : la primauté de DIEU ; une devise chère au coeur des royalistes la proclame : PRO DEO e rege (pour DIEU et pour le roi).
Le roi en France, bien que pécheur comme nous tous, lorsqu'il est sacré, prend un engagement solennel vis-à-vis de Dieu et de ses peuples (les rois n'ont jamais interdit ni traqué les langues, les us et coutumes des divers peuples qui composent la France. L'éradication de ces valeurs est une invention républicaine).
On parle du despotisme des rois. Là encore c'est un mensonge républicain.
Même en fac de Droit, les profs sont obligés de reconnaître que c'est le meilleur régime politique ! Un comble !
Combien de gens savent-ils que la réforme protestante a massacré au moins 1 000 fois plus de personnes en Europe que l'Inquisition pendant des siècles, que c'est le bon peuple terrorisé qui a demandé l'intervention des Papes ?
J'aborde ce sujet, car c'est l'un des arguments "bélier" utilisés pour clore toute discussion sur le monarchisme français allié et défenseur de la Sainte Eglise...


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Message par totustuus Mar 26 Juil 2011 - 12:55

Il serait bon de développer ici-même les argumentaires en faveur de la Royauté, comparée à la République. Par exemple qu'il y a 5,6 fois plus de morts du faits de conflits armés sous la République que sous la Royauté, bien que son temps dans l'Histoire soit beaucoup plus court!
Pouvez-vous détailler ce que disent les professeurs de Droit au sujet de la monarchie, meilleur régime politique ?
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Message par veronica Mar 26 Juil 2011 - 12:57

A noter que le coeur de Louis XVII, identifié en l'an 2000, n'a pas rejoint la nouvelle armoire des coeurs mais a été placé dans une vitrine scellée dans le cénotaphe de l'enfant-Roi, situé dans la première salle de la crypte des Bourbons.
On peut l'y contempler, en se recueillant devant le monument.


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Message par veronica Mar 26 Juil 2011 - 13:23

Pour des questions de droits d'auteurs, je ne peux produire ici, tous les éléments "clés" desquels je dispose. Néanmoins, je propose de publier certains textes libres de droits, au fur et à mesure, car ils sont nombreux... Je ne voudrais pas non plus lasser nos lecteurs.
Si vous le souhaitez, je peux vous indiquer des liens de sites royalistes-légitimistes (cela coule de source, sachant que les d'Orléans ne sont pas seulement régicides, ils sont FM et déicides : en complotant contre le roi, en votant sa mort, ils ont décapité l'Eglise Catholique de France* avec lui).

* L'Eglise de France est quasi moribonde. Jamais un roi de France n'aurait laissé passer la loi de 1905 ! Louis XVI avait entrepris des réformes concernant la liberté de culte pour les protestants et les juifs, abolition de l'esclavage...avant tous les autres pays ! Elles ont été balayées par la révolution !
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Message par Francesco Mer 27 Juil 2011 - 1:04

je suis convaincu qu'on doit d'abord passer par le religieux pour revenir au politique
Je suis d'accord car la personne religieuse risque d'avoir une vision des choses plus claires et des valeurs plus profondes que celle qui est athée et suit les courants de pensée a la mode...


Même en fac de Droit, les profs sont obligés de reconnaître que c'est le meilleur régime politique ! Un comble !
Combien de gens savent-ils que la réforme protestante a massacré au moins 1 000 fois plus de personnes en Europe que l'Inquisition pendant des siècles, que c'est le bon peuple terrorisé qui a demandé l'intervention des Papes ?
Un peu comme la légende qui dit que les azteques ont été décimés par les monstres catholiques alors que nous savons que c'est l'inverse;ie qu'ils ont été sauvé ,par ceux ci ,d'une mort certaine (par sacrifice humain pour le dieux soleil et serpent)....


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Message par Francesco Mer 27 Juil 2011 - 1:08

veronica a écrit:Pour des questions de droits d'auteurs, je ne peux produire ici, tous les éléments "clés" desquels je dispose. Néanmoins, je propose de publier certains textes libres de droits, au fur et à mesure, car ils sont nombreux... Je ne voudrais pas non plus lasser nos lecteurs.
Si vous le souhaitez, je peux vous indiquer des liens de sites royalistes-légitimistes (cela coule de source, sachant que les d'Orléans ne sont pas seulement régicides, ils sont FM et déicides : en complotant contre le roi, en votant sa mort, ils ont décapité l'Eglise Catholique de France* avec lui).

* L'Eglise de France est quasi moribonde. Jamais un roi de France n'aurait laissé passer la loi de 1905 ! Louis XVI avait entrepris des réformes concernant la liberté de culte pour les protestants et les juifs, abolition de l'esclavage...avant tous les autres pays ! Elles ont été balayées par la révolution !
Personnelement,je trouve ca plutot intéressant comme débat.Mais n'oublier pas de tjs posté le lien du texte que vous publiez ou de nous donner sa source.A+


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Message par veronica Mer 27 Juil 2011 - 8:29

Un lien vers un post qui remet un peu les pendules de l'histoire à l'heure.

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Message par totustuus Mer 27 Juil 2011 - 9:56

Octave Aubry a changé des noms à son livre par rapport à l'histoire vrai. Le Comte de Vaison est en réalité Bonneval, un descendant d'Hugues Capet. En effet, les similitudes entre Vaison et le marquis de Bonneval sont forts nombreuses. Pourquoi il a changé les noms? peut-être par mesure de discrétion pour les descendants de cette famille Bonneval, qu'ils ne soient pas harcelés par la suite de ses révélations (ce qui n'a pas dû manquer de toute façon).
Il a aussi changé le nom aussi pour la femme qui avait abrité le jeune Louis XVII : il l'appela Mme de la Toste. L'abbé Paul Delisle (décédé en 1947) fouilla dans les registres d'état-civil de communes antillaises, et découvrit que la soeur de Laurent, celui qui enleva le jeune Louis XVII de la prison du Temple, fut marraine en 1797 aux Antilles avec un dénommé... La Taste.
Aubry n'a pu inventer cela comme pour un roman. Son livre repose bel et bien sur des faits réels, tel le témoignage de Barras qui révèle la réalité de l'enlèvement.

Au sujet du coeur de Louis XVII :.
D'abord, il y en a 2. Ils sont issus de l'archevêché de Paris, ou le Dr Pelletan (qui autopsia l'enfant mort au Temple) avait remis le coeur qu'il avait pris. L'autre était du frère aîné, Louis-Joseph, décédé lui en 1789. Les 2 coeurs ont été récupérés et se sont trimbalés de contrées en contrées pendant quasiment 2 siècles.
Le Dr Delorme, qui a fait les recherches ADN sur UN coeur conclut, en comparaison avec des cheveux de Marie-Antoinette, et je crois d'autres Habsbourgs, qu'il y a un lien de parenté.

En partant de l'hypothèse que l'enfant du Temple ne soit plus Louis XVII à la date du 8 juin 1795, le coeur récupéré appartient à monsieur X. L'autre, au Dauphin décédé en 1789. C'est celui-ci qui est étudié par Delorme.

Les propos du Dr Philippe Delorme sont assez flous par ailleurs à ce que je commence à en voir.
Exemple : il décrit comment embaumer un coeur : « Vous prenez un cœur, vous l’ouvrez, et vous le bourrez de benjoin, de cannelle, et autres plantes odoriférantes « comme un rôti farci » précise-t-il sans sourciller. Oui, mais voilà, le cœur n’est ni un rôti, ni un sandwich,et cette curieuse recette n’a pas réussi à ébranler un médecin légiste (film Canal + 2007) qui précise qu’embaumement signifie conservation et que les plantes n’ont qu’un pouvoir antiseptique.




"Une urne faite à Vienne :

Pour réduire encore la différence entre les deux cœurs, faute de pouvoir les départager, il fallait les mettre dans le même décor extérieur.
Interrogée par des journalistes dans sa propriété de Frohsdorf, (film Canal+ 2007) la comtesse Wurmbrand actuelle, née Elisabeth Kayhofer, (belle-fille de la comtesse Wurmbrand précédente), fit de la meilleure grâce du monde une révélation à ce sujet :
« Une urne a été faite à Vienne. Tout près d’ici » précisa-t-elle.
Le bocal de la vente à Drouot n’était pas suffisant en effet. A une date indéterminée, on fit donc une réplique de l’urne contenant le cœur de l’enfant du Temple. Et la comtesse Wurmbrand nous apprend que cette urne fut fabriquée à Vienne.
Cette urne veut être la copie exacte de l’originale. Mais un détail très important la distingue : le bas du couvercle n’est pas cerclé de cuivre doré comme la première .Les photographies prises à Saint Denis le révèlent très précisément. A part la fleur de lys dorée servant à ouvrir l’urne, le couvercle est parfaitement transparent. D’autant plus transparent d’ailleurs, que le cristal, très brillant, est visiblement récent.

(...)
Ce qu’il omet de nous dire (mais le savait-il ?) c’est que la véritable urne Pelletan, contenant le cœur de l’Enfant du Temple retrouvé par Gabriel Pelletan. avait été offerte à don Carlos dans un superbe coffret en chagrin blanc, orné d’étoiles dorées ; ce coffret, avec son contenu, était resté en possession de sa propriétaire, la comtesse Pagliano.
Le cœur qu’on offrait à la France était donc l’autre viscère, retrouvé par Pierre Pelletan : le cœur de Louis Joseph, le premier Dauphin, suspendu dans une urne récente au couvercle non cerclé, dépourvue de coffret protecteur.
(...)
Quid du cœur de l’Enfant du Temple ?

Que devint cette relique, toujours propriété de la comtesse Pagliano à Lucques (Lucca) ?
Fatiguée, malade, Margherita Pagliano mourut sans doute peu de temps après le procès-verbal (1976) de la remise de l’urne à Saint Denis, puisqu’elle est notée dans ce document comme absente, mais non décédée. Nous n’avons ni le lieu, ni la date exacte de son décès.
Les deux sœurs suivantes, les princesses Fabiola et Nieves Massimo moururent en Italie, la première en 1983, l’autre en 1984.
Seule survivante des quatre filles de la princesse Béatrice de Bourbon Massimo, la comtesse Wurmbrand, mariée à un Autrichien, résidait à Frohsdorf, dont elle avait hérité.
Tout ce que sa sœur aînée avait possédé en Italie fut vendu : villa en Toscane, et souvenirs royaux.
Beaucoup de ces souvenirs furent rassemblés à Frohsdorf et sont maintenant la propriété du comte Wurmbrand.
Qu’advint-il du cœur ?
Relique encombrante, impossible à détruire, mais difficile à protéger, il doit couler des jours paisibles et discrets dans un coffre de banque, comme jadis dans les cartons d’une étude de notaire, selon les propos du docteur Cabanès.

SOURCE : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] du CERCLE D ETUDE HISTORIQUE SUR LA QUESTION LOUIS XVII.

je pense, à priori, que dans les années 20, quand il a écrit son livre, c'est le genre de révélation qu'il valait peut-être mieux faire passer sous le titre de "roman". A cette époque n'oublions pas le contexte po très tendu : apparition du communisme, ligues, AF... il pouvait craindre aussi des représailles de la part d'autres prétendants, tels les Naundorff.
Donc faire passer la vérité sous couvert d'un roman, c'est ce qu'il y a de + prudent.
Si ça n'était qu'un roman, il y a deux choses assez stupéfiantes :
- la concordance extrêmement forte entre son Comte de Vaisons et les Mémoires du Général-marquis de Bonneval. Les expressions, les récits etc. sont très très similaires.
- si ça n'était qu'un roman, je vois pas pourquoi le Pape Pie XI l'aurait reçu en audience privée. Une audience privée d'un Pape est un fait suffisament rare et précieux pour être signalé.


Quant à sa descendance, il me semble relativement logique qu'on ne la connaisse pas si elle existe. En effet, si on se refaire aux prophéties, le futur Grand Monarque descend de Louis XVII, mais lui-même, ce GM, ne le sait pas dès le départ, il le saura par révélation au moment des "grandes tribulations"...
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Message par veronica Mer 27 Juil 2011 - 11:20

Le côté navrant dans ces thèses survivantistes, providentialistes, orléanistes, est qu'elles dispersent les énergies qui devraient converger pour soutenir le retour du seul héritier légitime du trône de France, catholique pratiquant, proche du Saint-Père. N'est-ce pas là une stratégie que pourrait utiliser "l'adversaire" ? A méditer !
Si un seul doute avait subsisté, Louis-Alphonse de Bourbon, Duc d'Anjou aurait été le premier à faire* serment d'allégeance à cet illustre cousin, descendant direct de Louis XVII !
Louis-Alphonse, comme tous ces aïeux est un homme de devoir. Il se tient à la disposition des Français, si toutefois ceux-ci l'appellent à venir les servir .
Croyez-bien, que dans ce cas, il a tout à perdre !!! Sa vie tranquille de bon père de famille, son quasi-anonymat... Mais plus 1 000 ans de dynastie coulent dans ses veines... Les rois servent l'Eglise et la France, pas leur personne ! Plus que tout autre, il savent qu'ici bas ils sont des LOCATAIRES, pas des propriétaires !
Il n'est que de considérer tout ce qu'ils ont légués à la France !

Même Angela Merckel, protestante convaincue, donc peu soupçonnable de sympathie envers nos rois catholiques a déclaré : << ...Le plus nul des rois de France a toujours été bien supérieur à tous vos présidents de la république...!!! >>. Cette dame connait l'histoire, le travail accompli par nos monarques. Evidemment, sa franchise a aggravé les tensions politiques existantes avec Nicolas Sarkozy !

* On dit "faire" car cela implique un acte volontaire


Dernière édition par veronica le Mer 27 Juil 2011 - 19:23, édité 1 fois
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Message par veronica Mer 27 Juil 2011 - 11:59

Monseigneur le Prince Louis-Alphonse de Bourbon, Duc d'Anjou, futur Louis XX (souhaitons-le à la France et au monde entier) descendant d'Henri IV, de Louis XIV..., héritier légitime (ordre naturel).
Vidéo*; la chanson de Didier Barbolivien en fond sonore lui est dédiée (paroles très justes).

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* Les images datent de quelques années. J'en posterai des plus récentes.
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Message par veronica Mer 27 Juil 2011 - 19:39

@ Totustuus

Le bon roi Henri IV était fin psychologue et maniait l'humour avec bonheur.
Voici ce qu'il dit un jour, sous forme de boutade, en parlant de deux grandes familles nobles de France :

des Cars, richesse, (matérialisme et tous les travers qui vont avec)
de Bonneval, noblesse ! (du coeur, loyauté, fidélité, courage)

Henri IV n'était pas dupe sur la qualité des personnes de son entourage...

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Message par totustuus Sam 30 Juil 2011 - 11:36

Je pense qu'il n'y aura, hélas, pas de retour à la royauté avant de fortes tribulations telles celles annoncées ici même. Les français, manipulés, se moquent "royalement" du Roi ! Et pourtant... il serait le plus à même de rétablir la France, le royaume de Marie et "fille aînée de l'Eglise et éducatrice des peuples".
"France, qu'as-tu fais des promesses de ton baptême ?" nous interpelle Jean-Paul II. On peut effectivement se poser la question... et notre seul pouvoir est dans la prière, car il réside en Dieu. A force de prières et de sacrifices, nous retrouverons l'Eglise forte, et un Roi pour la servir. Et nous avons de nombreux intercesseurs auprès de Dieu pour nous ! Sainte Geneviève, Saint Rémi, Saint Louis, Sainte Jeanne d'Arc, Louis XVI, mais aussi Saint Michel et la Très Sainte Vierge Marie.
J'ai vu en effet plusieurs photos où Louis XX est en présence du Pape, Jean-Paul II et Benoît XVI. Sais-tu quels sont les liens qu'ils ont entre eux ? Que pense le Pape de la royauté en France ???
Certains prétendent que le prétendant légitime est un Orléans. Je suis pas convaincu. Néanmoins il semblerait que juridiquement ça soit le cas. Tu as des précisions sur ce point juridique ?
Mais que notre futur Roi soit descendant de Louis XVII échappé du Temple, ou un Bourbon d'Espagne, ou encore un Orléans (ce qui me surprendrait...), qu'importe, ce sera à Dieu de décider. Notre rôle est de prier et de parler, auprès de personnes autour de nous qu'on peut sentir à peu près réceptives, des bienfaits et de la grandeur de la royauté, sans pour autant faire de prosélytisme.
Il serait intéressant de dresser un tableau comparatif Royauté / République le plus impartial possible et qui au final démontre la supériorité du système monarchique. Qu'en penses tu ?
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