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Cardinal Antonio Cañizares Llovera : la façon recommandée de communier

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Message par oscar Jeu 4 Aoû - 8:22

Cardinal Antonio Cañizares Llovera : la façon recommandée de communier
lundi 01 août 2011
Cardinal Antonio Cañizares Llovera :

« Il est recommandable de communier sur la langue et à genoux »

Un article paru dans "Présent"

Dans une interview accordée au média internet hispanophone ACI Prensa, le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a recommandé avec une insistance inédite que les fidèles communient sur la langue et à genoux. Venant de lui, en des termes aussi nets, cette prise de position est pour le moins importante. Même si fait toujours défaut une disposition claire adressée d’autorité aux évêques de rite latin du monde entier…
La question posée par ACI Prensa était de savoir s’il est recommandable que les fidèles reçoivent la communion dans la main. Réponse du cardinal :
« Il est recommandable que les fidèles communient sur la langue et à genoux. »
Interrogé ensuite sur cette pratique mise en avant par Benoît XVI lui-même, le cardinal Cañizares a précisé que ce choix correspond « au sens que doit avoir la communion, qui est un sens d’adoration et de reconnaissance envers Dieu ». « Il s’agit simplement de savoir que nous nous trouvons devant Dieu Lui-même, qu’Il est venu jusqu’à nous et que nous ne le méritons pas », a-t-il expliqué.
Communier de cette façon, « c’est un signe d’adoration qu’il faut retrouver ». Puis, encore plus clairement : « Je crois qu’il est nécessaire pour toute l’Eglise que la communion se fasse à genoux. »
« De fait, si on communie debout, il faut faire une génuflexion, ou une inclinaison profonde, et on ne le fait pas », a poursuivi le cardinal : « Si nous banalisons la communion, nous banalisons tout ; nous ne pouvons passer à côté d’un moment aussi important qu’est celui de communier, celui de reconnaître la présence réelle du Christ qui y est présent, de Dieu qui est “amour des amours” comme nous le chantons dans un cantique espagnol. »
Interrogé sur les abus liturgiques qui ont toujours cours, le cardinal a insisté sur la nécessaire « bonne formation » des séminaristes, des prêtres, des catéchistes et de « tous les fidèles chrétiens » pour les « corriger ». Pour qu’on « célèbre bien, pour qu’on célèbre conformément aux exigences et à la dignité de la célébration, conformément aux normes de l’Eglise ; puisque c’est la seule manière que nous avons de célébrer authentiquement l’Eucharistie ». Et de souligner la « responsabilité très particulière » qu’il partage avec tous les évêques, qu’aucun évêque « ne peut s’abstenir de mettre en œuvre ».
Hélas… Les abus continuent. Partout et depuis des décennies des bancs de communion ont été remisés, et nous sommes encore nombreux à avoir en mémoire des épisodes où des prêtres refusaient de donner la communion sur la langue, quand ils n’essayaient pas carrément de forcer le fidèle à la recevoir dans la main. Quant aux petits premiers communiants formés dans des écoles et des paroisses du monde entier, combien ont appris ou apprennent aujourd’hui à communier sur la langue ? Combien – ils sont assurément encore moins nombreux – à se mettre à genoux ?
Le désordre, en l’occurrence, ne vient pas des fidèles. Le cardinal l’a suggéré en rappelant la responsabilité des évêques. C’est assurément un signe des temps qu’il en parle directement aux laïcs, par le biais des médias. Et c’est encore un signe des temps qu’aucune instruction claire (à notre connaissance) n’ait été adressée depuis Rome à ces évêques qui sont tout de même censés être mieux en mesure de la comprendre que les fidèles laïcs.
C’est en juin 2008 que le cardinal Cañizares a quitté l’archevêché espagnol de Valladolid pour rejoindre sa fonction de Préfet de la Congrégation pour le culte divin. Peu avant son départ, il avait donné une interview au quotidien madrilène ABC où il préconisait la communion à genoux. Et il annonçait : « Un des objectifs de nos congrégations est de réaliser au cours de ces années une grande campagne de formation liturgique. » Où en est-elle ?


Article extrait du n° 7400 du vendredi 29 juillet 2011
oscar
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Message par Annie Jeu 4 Aoû - 8:53

nous sommes encore nombreux à avoir en mémoire des épisodes où des prêtres refusaient de donner la communion sur la langue, quand ils n’essayaient pas carrément de forcer le fidèle à la recevoir dans la main.

Je ne comprends pas l'usage du passé. C'est un comportement auquel on est régulièrement confronté.

On peut lire aussi
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Le 10 octobre 2008 - (E.S.M.) - La venue de Benoît XVI en France a marqué les esprits, entre autres par son désir de donner la communion aux fidèles dans la bouche et à genoux. L'ouvrage de Mgr Schneider (1), Dominus est, explique la volonté du Pape, par Loïc Mérian

Pourquoi le Pape Benoît XVI donne-t-il la communion dans la bouche ?
Propos recueillis par Loïc Mérian et traduit par Michel Hourst

Le 10 octobre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde

Pour quelle raison avez-vous publié ce livre Dominus est ?

Cela ne fait aucun doute : il s'agit d'une affaire urgente, et même extrêmement urgente. En de nombreux lieux du monde, à quelques exceptions près, le moment de la Sainte Communion est devenu à un tel point banal et ordinaire -je veux dire qu'il a été dépouillé de son caractère sacré et sublime - que l'on n'en connaît guère de précédents dans l'histoire de l'Église. On ne peut se défaire de l'impression qu'on s'est dans une large mesure accoutumé à cet état de fait. Il est grand temps de réveiller les consciences et les sentiments afin que les pasteurs et les fidèles prennent vraiment conscience de ce qui se passe lorsque, au moment de la Sainte Communion, ils ont devant eux les humbles espèces eucharistiques. En fait, c'est leur Seigneur et Dieu lui-même qu'ils ont devant eux, réellement et essentiellement présent, avec son Corps et son Âme, avec sa divinité, avec sa Personne divine. C'est donc le Seigneur : Dominus est !

Dans votre livre vous évoquez avec émotion le respect des premiers chrétiens envers l'hostie consacrée. Comment expliquer que ce respect ait disparu de nos pays occidentaux ?

À mon avis, si la vive vénération envers les espèces eucharistiques s'est perdue dans les pays occidentaux, c'est que la foi s'est affaiblie, c'est que la croyance au surnaturel s'est atténuée, c'est que, au centre de l'attention et de la vie tant personnelle que liturgique, on donne une place plus grande à F humain, au naturel, qu' au surnaturel, qu'au Christ lui-même. La conscience du surnaturel, de la grâce, du mystère, du Ciel et de l'éternité s'est réduite.

On dit souvent qu'une foi adulte n'a pas besoin de ces gestes et de ces rites venus du passé.

Tout d'abord, il faut bien le constater, le Christ n'a pas dit : « Si vous ne devenez pas adultes, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux » ; il a dit précisément le contraire : « Si vous ne devenez pas comme des petits enfants, vous ne pourrez pas entrer dans le Royaume des Cieux » (Mt 18, 3). Et c'est vraiment là une affirmation centrale de l'enseignement de notre Sauveur divin et de tout le Nouveau Testament. Dieu lui-même s'est fait enfant. Pour les religions païennes et la philosophie grecque de l'Antiquité tout comme pour la culture gréco-romaine à l'époque de Jésus, l'enfant ne comptait guère, il était même dérisoire. Il est caractéristique que les gnostiques chrétiens du IIe siècle, à commencer par Marcion, ont catégoriquement rejeté l'enfance - au point que ce gnostique a éliminé les Évangiles de l'Enfance. D'autant plus provocatrices nous apparaissent, dans ce contexte, ces paroles de Jésus, ou encore celles de ses Apôtres, lorsque par exemple saint Pierre écrit : « Comme des enfants nouveau-nés, désirez le lait non frelaté de la parole » (1 P 2, 2). Notre passé, c'est le Christ lui-même, et aussi les Apôtres, leurs écrits, leur exemple. Nous ne voulons pas de la nouveauté de la gnose, du pélagianisme ni du naturalisme lequel, de nos jours, se propage dans la vie de l'Église et marque si manifestement de son empreinte la vie liturgique.

La communion dans la main est-elle un obstacle à un véritable œcuménisme avec les Églises orientales ?

Il serait certainement exagéré de prétendre que c'est un véritable obstacle. Il s'agit, après tout, d'un aspect particulier du rite, même s'il n'est pas secondaire. Il faut cependant dire que nous nous rapprocherions de nos frères orthodoxes si, dans notre vie liturgique, nous faisions à nouveau mieux ressortir la tradition ininterrompue, le mystère, les gestes de vénération et de respect. Il est certain que, pour la plupart des Églises orthodoxes, la forme actuelle de notre communion dans la main est déconcertante, et beaucoup s'étonnent que l'on puisse traiter de façon aussi frivole le Très Saint Sacrement. Cela, je peux le dire d'expérience personnelle.

La communion dans la bouche semble considérée comme un geste du passé sur lequel on ne peut pas revenir. Pensez-vous que, dans un diocèse, un évêque puisse encourager cette pratique ?


Juridiquement parlant, la communion dans la bouche est la forme ordinaire alors que la communion dans la main, du point de vue canonique, constitue toujours une exception à la norme, donc un induit. Encourager la communion dans la bouche et à genoux serait l'une des mesures pastorales les plus bénéfiques et nécessaires qu'un évêque devrait prendre aujourd'hui dans son diocèse. Bien évidemment, toujours avec bonté et patience ! On ne peut renouveler efficacement l'Église qu'à partir de l'Eucharistie : c'est alors seulement que les autres mesures pastorales (proclamation, action caritative) donneront des fruits durables. Je n'aurais jamais imaginé que mon livre susciterait autant de réactions positives : plus de 80 évêques et cardinaux m'ont écrit pour me remercier. D'innombrables laïcs - et surtout des jeunes ! - ainsi que des convertis m'ont écrit des lettres de remerciement : j'en ai reçu du Japon, d'Australie, des États-unis, d'Amérique du Sud, d'Italie, de France, d'Allemagne, de Pologne et de Russie, pour ne citer que quelques exemples.

Sur la communion dans la main comme sur d'autres sujets, il semble que la pensée des pères du concile Vatican II ait été complètement dépassée. Selon vous avons-nous besoin d'une réforme de la réforme liturgique pour revenir à ce que souhaitaient les pères conciliaires ?

Il ne fait pas de doute que nous avons besoin d'une véritable réforme de la liturgie. Malheureusement, les vœux des pères conciliaires n'ont été réalisés qu'en partie. Certaines choses que nous trouvons dans la forme actuelle de la liturgie leur auraient même été nettement étrangères. À mon avis, il faut encore attendre pour qu'ait lieu une véritable réforme telle que voulue par le Concile. Je considère l'actuelle réforme liturgique comme quelque chose de provisoire, comme un état ad experimentum. Le Saint-Père a certes fait le premier pas important dans cette direction, avec le Motu proprio Summorum Pontificum. Il faudra beaucoup prier, faire preuve de beaucoup de patience et d'esprit du surnaturel pour que se réalise petit à petit l'intention du Concile sur la base posée par Summorum Pontificum. On pourrait enrichir prudemment, et de manière très organique, la forme extraordinaire du rite romain à partir des sages intentions de la constitution Sacrosanctum Concilium qui, dans la pratique, ont déjà fait preuve de leur validité. C'est ce que j'espère.

(1) La Libreria Editrice Vaticana vient de publier cet ouvrage (en italien pour l’heure), Dominus est, de Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Karaganda au Kazakhstan.

Annie

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Message par Francesco Jeu 4 Aoû - 21:04

En fait,je me questionne.Pourquoi ont ils fait ce changement de la communion de la bouche a la main????Pourquoi????


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Annie Sam 6 Aoû - 5:47

Il y a un début de réponse sur le même site,

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Préface de Mgr Ranjith (extraits)

(...) l'Eucharistie, pain transsubstantié en Corps du Christ et vin en Sang du Christ, Dieu parmi nous, devait être accueillie avec émerveillement, avec le plus grand respect et dans une attitude d'humble adoration. Le Pape Benoît XVI (...) souligne le fait que « recevoir l'Eucharistie signifie se mettre en attitude d'adoration envers Celui que nous recevons. (...) Ce n'est que dans l'adoration que peut mûrir un accueil profond et vrai » (Sacramentum Caritatis n. 66).

Selon cette tradition, il est évident qu'adopter des gestes et des attitudes du corps et de l'esprit qui facilitent le silence, le recueillement, l'humble acceptation de notre pauvreté face à la grandeur infinie et à la sainteté de Celui qui vient à notre rencontre sous les espèces eucharistiques, devenait cohérent et indispensable. La meilleure façon d'exprimer notre sentiment de révérence à l'égard du Seigneur-Eucharistie était de suivre l'exemple de Pierre qui, comme nous dit l'Évangile, se jeta à genoux devant le Seigneur en lui disant : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un pécheur » (Lc 5, 8).

Une pratique abusive
Aujourd'hui, comme nous le voyons dans certaines églises, une telle pratique est tombée toujours plus en désuétude, et les responsables non seulement exigent que les fidèles reçoivent la Sainte Eucharistie debout, mais ont même été jusqu'à supprimer les agenouilloirs, obligeant les fidèles à s'asseoir ou à se tenir debout, même durant l'élévation des Espèces eucharistiques présentées pour être adorées. Le comble est de constater que de telles mesures ont été prises dans les diocèses, par les responsables de la liturgie, ou dans les églises, par les curés, sans même consulter le moins du monde les fidèles, alors qu'aujourd'hui, plus que jamais, on parle dans de nombreux milieux de démocratie dans l'Église.

Dans le même temps, il faut reconnaître, au sujet de la communion dans la main, que cette pratique a été introduite de manière abusive et à la hâte dans certains milieux de l'Église juste après le Concile, changeant la coutume séculaire qui avait précédé pour devenir désormais la pratique régulière dans toute l'Église. On a justifié un tel changement en affirmant qu'il reflétait mieux l'Évangile ou l'antique pratique de l'Église. (...) Dans cette perspective, il faut apprécier le petit livre écrit par S. Ex. Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Karaganda, au Kazakhstan, dont le titre Dominus est tout à fait significatif. Ce livret veut apporter sa contribution dans la discussion actuelle sur l'Eucharistie, comme présence réelle et substantielle du Christ dans les Espèces consacrées du pain et du vin. (...) Cette situation nous amène à réfléchir non seulement sur cette grave perte de la foi, mais aussi sur ces outrages et offenses faites au Seigneur, Lui qui daigne venir à notre rencontre en voulant nous rendre semblables à Lui, afin que se reflète en nous la sainteté de Dieu. (...)

J'avais lu quelque-part que ce changement, qui consistait à donner la communion dans la main, avait été imposé par des évèques après Vatican II, sous le prétexte que c'était encouragé par le concile. En fait, c'était faux, mais le Saint Siège a été mis devant le fait accompli.

Pour la question du "pourquoi?", il suffit d'écouter les prêtres parler de la communion dans la bouche: certains sont "dégoûtés", "on leur tire littéralement la langue"...

Peut-on penser que les évêques ont voulu ce changement pour améliorer le confort des prêtres? Ou alors pour tous les effets néfastes qu'elle implique: perte du respect des Saintes Espèces, possibilité de partir avec les hosties pour diverses raisons (messes noires, rites de la franc-maçonnerie: porter sur soi une hostie profanée avec du sang humain, ou tout simplement pour faire semblant de communier pour faire partie du groupe et se débarrasser ensuite de l'hostie), perte de miettes d'hosties au cours des manipulations?

J'ai lu un texte intéressant concernant ce changement. Il se base sur la théologie morale catholique...
Je reprends les grandes lignes...

Donner et recevoir la Sainte Communion est un acte bon. Mais la donner dans la main entraîne le risque de sacrilège et de profanation.
Dans le livre du père Jone: "Précis de théologie morale catholique" (expéditions pamphiliennes), on lit au paragraphe 14.2:

Faire une action d'où résulte une conséquence mauvaise n'est permis que lorsque sont réunies les quatre conditions suivantes:
a) L'action elle-même qui est posée doit être bonne ou tout au moins moralement indifférente.
b) Il faut que de l'action résulte également et d'une manière aussi immédiate une conséquence bonne.
c) L'intention ne doit porter que sur la conséquence bonne.
Par conséquent, si l'effet bon peut être procuré par un moyen qui n'a pas de conséquences mauvaises, c'est ce moyen qu'il faut choisir.
d) Il faut qu'il y ait un motif suffisant de permettre la conséquence mauvaise.

Tournez les choses comme vous voulez: la décision de donner la communion dans la main était mauvaise. Les évèques le savaient, forcément. Comment ont-ils pu se laisser persuader que ce n'était pas grave? Certainement à cause du modernisme: "rien n'est grave". Donc on pouvait simplifier la liturgie, la distribution de la communion, les prières etc... Qu'en pensez-vous?

Maintenant, je ne jette pas la pierre à ceux qui communient dans la main. Il faut quelquefois se battre pour communier dans la bouche. Certains prêtres refusent carrément de vous tendre l'hostie si vous n'avancez pas les mains... Et c'est une guerre des nerfs. Mais quand on est convaincu que c'est une profanation de communier dans la main, cette guerre est acceptée.

Quant à se mettre à genoux pour communier, je l'ai vu faire une seule fois au cours d'une "nouvelle" messe, et ça me semble héroïque. Personnellement, je suis trop faible.

Annie

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Message par veronica Sam 6 Aoû - 6:09

Il arrive, hélas que des prêtres modernistes refusent de donner la Sainte Communion dans la bouche.
Jusqu'à présent cela ne m'est jamais jamais arrivé. Deux ou trois fois, de prêtres ont hésité, plutôt surpris (je dois le dire), mais j'ai pu communier ainsi que je le désirais. Si tel n'avait pas été le cas, je me serais abstenue de consommer l'Hostie, j'aurais communié spirituellement. Par Respect et Amour que je dois à mon Seigneur et mon DIEU !
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Message par oscar Mar 16 Aoû - 23:34

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Le site « Kreuz-net » cite (en allemand) cette interview de Mgr Athanasius SCHNEIDER, évêque au Kazakstan donnée à Radio Maria Südtirol :

« La communion dans la main actuelle n'a pas de racines dans l'Église primitive. Évêque auxiliaire (50 ans) d'Astana, la capitale du Kazakhstan . Monseigneur Schneider, spécialiste de patristique armé d'un doctorat, nous l'a expliqué le 19 juillet. "La communion dans la main a été inventée après Vatican II de façon tout à fait innovatrice". L’évêque constate que la communion dans la main n'a rien à voir avec la primitive Église. L'affirmation, que la communion dans la main date des premiers siècles, est historiquement fausse. L'Église primitive a pratiqué une toute autre forme de recevoir la communion.


La main avant de recevoir la communion était purifiée, après cette réception elle était ensuite nettoyée. En outre les croyants s'inclinaient profondément, pour prendre avec la langue le corps du Seigneur déposé dans leur main, avec une attitude adorante: « C'était presque une communion dans la bouche plutôt que dans la main. ». « Après la communion, les croyants devaient lécher leur main avec la langue, afin que les plus petites particules ne se perdent même pas. Un Diacre contrôlait le nettoyage. » Mgr Schneider commente: « Ce soin et cette précaution sont en contradiction avec l'indifférence et l'insouciance, avec laquelle la dite communion dans la main est distribuée aujourd'hui ». « Les femmes ne recevaient en principe jamais la communion sur la paume. Elles avaient, étendu un tissu blanc, une sorte de Corporal, sur la main. Alors, elles recevaient directement la communion (en la prenant] avec leur bouche, sur leur petite pièce de linge." „C'est un grand contraste avec la forme actuelle de communion dans la main" insiste Mgr Schneider. Les croyants antiques n'auraient saisi jamais le pain consacré avec leurs doigts : « Le geste de se communier soi-même était inconnu dans l'Église » « La forme antique de communier était en fin de compte impraticable, et L'Église au cours des siècles perfectionna la forme de distribuer la communion, certainement sous la conduite du Saint-Esprit ». Mgr Schneider a expliqué, que l'Église d'Orient en était déjà arrivée à ce stade au Vème siècle, l'église d'Occident légèrement plus tard. La transition est arrivée dans le monde entier, organiquement, instinctivement et paisiblement. L'évêque d'Astana informe que le pape Grégoire le Grand († 604) donnait la communion dans la bouche. Des synodes français et espagnols des 8ème et 9ème siècles sanctionnaient par l'excommunication l'acte de toucher des Hosties avec la main: « Si un synode a édicté cette sanction si sévère, c'est que cette pratique interdite ne s'était répandue que depuis peu de temps ».



« La communion dans la main vient des Calvinistes »: selon les indications de Mgr SCHNEIDER, la communion dans la main vient des calvinistes néerlandais seulement au 17ème siècle. Le calvinisme nie la Présence Réelle du Christ dans l'Hostie. Les Luthériens n'ont même pas pratiqué une telle communion dans la main : « Les Luthériens ont gardé jusqu'à une époque récente, et jusqu'à aujourd'hui encore dans les pays scandinaves, la communion dans la bouche en s'agenouillant. ».



De Mgr Schneider, La Libreria Editrice Vaticana a publié, en 2008 déjà, « Dominus est » un livre solidement documenté qui étudie principalement la question de la Sainte Communion, montrant la nécessité de revenir à la pratique traditionnelle de celle-ci : à genoux et sur la langue. Cet ouvrage est préfacé par le cardinal-archevêque de Colombo, Malcolm Ranjith, à l’époque secrétaire de la Sacrée Congrégation romaine pour le Culte Divin.

Source : Das hätte es nicht einmal bei Luther gegeben

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Message par Francesco Mar 23 Aoû - 21:17

Personnelement,j'ai bcp de difficulté a croire que la communion ds la main fut instorée ds l'église sans une réflexion sérieuse.L'eucharistie demeure depuis longtemps le sommet de la vie catholique ds l'église alors je la voit mal bacler cette question....

Une hypothese me vient a l'esprit.Se pourrait il que les théologiens aient fait un lien entre le Jésus de l'évangile, que les gens pouvaient facilement toucher, et le fait de prendre l'eucharistie(ie le meme corps que celui du Jésus ds l'évangile)ds la main?Si les humains de l'époque(et encore plus les croyants)pouvaient le toucher avec leurs mains,pourquoi ne pourraient ils pas le faire aujourd'hui?

Mais il est certain que de recevoir l'eucharistie ds la bouche,apres genuflexion,semble plus logique avec la démarche meme de la messe;en effet,le pretre se lave les mains avant le rite sacré.....et la genuflexion me semble obligatoire vu l'exceptionnelle dignité de celui que nous recevons.


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