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Fil d'apparitions avec prophéties reconnues par l'Église

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Fil d'apparitions avec prophéties reconnues par l'Église Empty Fil d'apparitions avec prophéties reconnues par l'Église

Message par jaimedieu Lun 8 Juin 2015 - 4:39

Alexandrina de Balazar

Alexandrina Maria da Costa (Alexandrina de Balazar) est née en 1904 à Balasar et elle est morte dans la même ville en 1955.


Elle vit le jour dans un milieu de paysans honnêtes et travailleurs et fut baptisée le Samedi Saint suivant sa naissance, 2 avril 1904. Elle a vécu pendant les deux premières guerres mondiales.

La Mère d'Alexandrina eut, du même homme, deux filles illégitimes, Deolinda et Alexandrina. Aussitôt après la naissance de Deolinda, l'individu qui avait promit de l'épouser s'en alla au Brésil.

Après son retour au Portugal, il revit la mère de Deolinda, et Alexandrina vint au monde. Puis cet homme l'abandonna de nouveau pour épouser une autre femme.

Les témoins locaux rapportent qu'à partir de ce moment, la mère eut un comportement irréprochable.

Alexandrina passa les cinq premières années de sa vie chez ses grands-parents maternels. Vers l'âge de 9 ans, Alexandrina dut commencer à travailler, d'abord dans les champs, puis comme journalière, femme de ménage et couturière, chez des voisins.

Toute jeune, et même pendant le travail, elle priait beaucoup. Bientôt elle fut nommée catéchiste et membre de la chorale.

Un jour, Alexandrina tomba d'un chêne. Puis elle devint gravement malade et dut cesser de travailler régulièrement. A 12 ans les derniers sacrements lui furent administrés. Sa santé continua à se dégrader et elle dut abandonner les travaux dans les champs, par manque de forces.

Elle commença dès lors à se plaindre aussi de douleurs à la colonne vertébrale ; ce mal s'aggrava par la suite. Le médecin dit qu’elle souffrait de myélite et qu’elle deviendrait paralysée.

Le Samedi Saint 1918, Alexandrina sauta par une fenêtre d'une hauteur d’environ quatre mètres, plutôt que de se laisser violer par trois hommes qui étaient entrés dans la pièce où, avec sa sœur, une amie et elle faisait de la couture. Elle a 14 ans.

Il en résulta une compression de l'épine dorsale, cause de l'accélération de sa paralysie qui la retint au lit pendant 30 ans.

Pendant cinq mois consécutifs, Alexandrina ne put se lever, mais en avril 1923, elle recommença à marcher un peu en s'aidant d'une chaise. La mort de sa grand-mère fut pour elle un grand chagrin.

Le 14 avril 1925, elle s'alita définitivement. Deolinda, sa sœur devint son infirmière et sa secrétaire.

"Mon bon Jésus, vous êtes emprisonné. Moi aussi, je le suis. Nous sommes tous deux incarcérés. Vous, pour mon bien et moi, enchaînée par vous. Vous êtes Roi et Seigneur de tout. Moi, je ne suis qu’un ver de terre. Je vous ai négligé, ne pensant qu’aux choses du monde qui ne sont que perdition pour les âmes, mais, maintenant, le cœur contrit, je ne veux que ce que vous voudrez, je veux souffrir avec résignation. Ne me laissez pas sans votre protection."



“Pendant que je faisais cette offrande à Jésus, je me sentais ravie, d’une façon que je ne sais pas expliquer, et en même temps je ressentais une forte chaleur qui semblait m’embraser. Cela me parut étrange, car les journées étaient plutôt froides et, émerveillée, j’ai même regardé si mon corps ne transpirait pas. C’est comme si l’on m’embrassait intérieurement. Cela me fatiguait assez.”



Jésus lui parle : "Combien de victimes j'ai choisies ... Combien de victimes J'ai choisies et qui se sont refusées ! ... Combien J'en ai appelées et qui ne m'ont pas entendu ! ... Combien J'en ai invitées à une grande élévation vers moi et Je n'ai rien obtenu ! Combien d’âmes reculent ! Beaucoup, dès le début, beaucoup d’autres à moitié chemin. Elles veulent tout recevoir de moi, mais rien me donner ! Elles veulent réparer, mais sans immolation ni sacrifice’’.



"Une certaine fois j'ai vu Jésus tel un jardinier qui soigne ses fleurs, les arrosant. Il se promenait au milieu de celles-ci, m'en montrait les variétés. D'autres fois il m'apparaissait pour me montrer les rayons éblouissants de son Cœur."



Un autre jour, Jésus lui demanda: " Donne-moi ton cœur, que Je le place dans le mien, afin que tu n’aies pas d’autre amour que le mien et celui de mes affaires." (Lettre du 5 octobre 1934 au Père Mariano).



Octobre 1954 "Comme Je l'ai demandé à Marguerite-Marie Alacoque, Je veux que toi, à ton tour, tu fasses se développer dans le monde cet amour éteint dans le cœur des hommes... Fais, ô mon épouse, fais que se propage dans le monde entier cet amour de nos Cœurs.”



Le démon

“Ce fut en juillet 1937 que le “boiteux” ou "le manchot" (noms qu'elle utilisait pour désigner le démon), non content de tourmenter ma conscience et de me souffler des choses affreusement ordurières, commença à me mettre en bas du lit, aussi bien la nuit qu'à n'importe quelle heure de la journée...

Pendant ces assauts je ressentais en moi la rage et la fureur infernales. Je ne consentais pas que l’on me parle de Jésus et de Marie, ni même de voir leurs images : je leur crachais dessus et les piétinais. Je ne pouvais pas non plus sentir la présence de mon Directeur spirituel : je l’insultais et voulais même le frapper, ainsi que quelques personnes de la maison.

Mon corps devenait violet et sanguinolent à cause des morsures.

Je disais pareillement des gros mots envers les personnes présentes. Oh ! Combien j’aimerais que beaucoup aient pu le voir, afin qu’ils craignent l’enfer et arrêtent d’offenser Jésus ! "



‘’Le démon me suggérait de me suicider ; il me disait que pour ce faire, il me fournirait un moyen indolore et facile ; que je souffrais inutilement, sans espoir de recevoir la moindre récompense ; que le Seigneur ne m'aimait pas tout à fait ; que vous (le directeur spirituel) ne croyiez rien de ce que je vous écrivais ; que les choses que je ressentais en moi quand le Seigneur me parlait n'étaient rien d'autre qu'un reflet du temps et de ma maladie.’’



Comme Alexandra se plaignait, Jésus lui dit un jour:

"Le démon te hait, mais tu dois t’en réjouir, car tu connais la raison. Si Je le permettais, il te tuerait: mais Je n’y consens pas. Je suis le Seigneur de la vie et de la mort. Ta mort, en tout cas, ne sera qu’un envol de la terre vers le ciel".



Socrate décrit cet envol de la terre au ciel, dans « le Phédon » : « Ceux dont on estime qu’ils ont vécu une vie exceptionnellement pieuse, ceux là sont délivrés, arrachés à ces lieux souterrains comme à une prison, ils arrivent là-haut, dans un séjour pur (…). Parmi eux, ceux qui ont réussi à se purifier autant qu’il faut grâce à la philosophie (amour de la sagesse) vivent, pour tout le temps à venir, absolument sans corps ; ils atteignent des demeures plus belles encore, qu’il n’est pas très facile à décrire. »



La passion

Le 3 octobre 1938, Alexandrina vécut la Passion pour la première fois, dès midi et jusqu'à 15 heures. Ce jour-là, jour de sa fête liturgique, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus apparut à Alexandrina, à deux reprises, au cours de cette première “Passion”.



Le père Pinho écrit : "Nous les présents, nous voyions se dérouler devant nos yeux et très concrètement, le drame de la Passion, au Jardin des Oliviers, l'emprisonnement, les tribunaux, la flagellation, le couronnement d'épines, le chemin du Calvaire, la crucifixion et la mort."



Désormais, Alexandrina revivra la Passion de Jésus tous les vendredis. Le 24 octobre 1938, le Père Pinho, après avoir assisté à la Passion d'Alexandrina, écrivit au Cardinal Pacelli (futur Pie XII) au sujet de la Consécration du monde à la Vierge Marie.



Le 29 Janvier 1941, le docteur Manuel Augusto Dias de Azevedo vînt pour la première fois auprès d'Alexandrina. Il comprit qu'il s'agissait d'une manifestation surnaturelle et il décida d'étudier ce cas à fond. Il devint son médecin. En août 1941, une indiscrétion grave commise par le Père José Alves Terças, fut la cause de grandes souffrances pour Alexandrina.



Jésus lui dit alors: "L'heure de me donner la plus grande preuve d'amour et d'héroïsme est arrivée: marche sans lumière, en complet abandon. Tout sera mort en toi..."



Le 2 février 1945, Alexandrina vécut un vendredi encore plus douloureux que les autres. Voici quelques extraits de ce qu'elle a raconté dans son autobiographie :



“Le vendredi est arrivé; triste vendredi ! ... Dans mon âme je ressentais une mansuétude, une bonté inégalable. En même temps, contre cette mansuétude et cette bonté, je ressentais la haine, la rancœur, le mépris et une autorité orgueilleuse : un orgueil cynique. Des bêtes féroces contre l’Agneau... Avant même que la sentence ne soit prononcée contre l’Agneau innocent, j’ai senti que cette autorité là, avec une fureur diabolique, se déchirait les habits de haut en bas...


J’ai monté avec peine la montagne du Calvaire... Mon sang coulait. Mon âme tremblait de douleur et de peur, comme le corps tremble à cause du froid.


Alexandrina continue son récit: "À haute voix toujours j’appelais Jésus. Il est venu apportant un soleil radieux et ardent. Les tremblements de mon âme ont cessé, ainsi que la peur et toutes les douleurs: j’avais retrouvé la paix, je n’avais plus que lumière et amour. Le cœur a commencé à revivre une vie que je ne sais pas expliquer. La poitrine est devenue un vrai incendie. Quel bonheur j’ai pu vivre pendant longtemps ! ... J’ai entendu des hymnes merveilleuses; je ne comprenais pas très bien, mais je sais qu’elles étaient adressées à Jésus au très Saint-Sacrement."


En effet, la Passion terminée, Alexandrina entendit les anges chanter et constata que "de ce chœur d’anges sortait un canal qui arrivait jusqu’à elle, lui communiquant des flammes de feu et bien d’autres choses."


Jésus lui dit alors: "Ce canal, ma fille, descend du Cœur de ta Mère et ma Mère bénie. De celui-ci tu reçois la très grande abondance de notre amour ; tu reçois nos grâces, vertus et dons : richesse divine et tout ce qui est du ciel. De son Cœur tu reçois la vie pour vivre, la vie pour la donner aux âmes. C’est cette rosée, le sang que tu sens tomber sur l’humanité ; c’est une fusion de mes richesses, de mes grâces et de ta souffrance. Tu es une nouvelle Corédemptrice."


"Ils ne croient pas à mon existence. Ils ne croient pas que J’y habite. Ils blasphèment contre moi. D’autres croient que J’y suis, mais ils ne m’aiment pas, ne me visitent pas : ils vivent comme si Je n’y habitais pas... Viens dans mes tabernacles; elles sont à toi mes prisons; Je t’ai choisie pour m’y tenir compagnie, dans ces abris qui sont très souvent, extérieurement, si pauvres ! Mais à l’intérieur, ô, quelle richesse ! C’est la richesse du Ciel et de la terre !...

Veux-tu me consoler ? Veux-tu consoler le sanctificateur de ton âme ? Va dans les tabernacles !... Consoler les attristés, c’est faire œuvre de miséricorde... Et moi Je suis si triste ; Je suis si offensé !... Là tu peux servir de victime pour les péchés du monde, en cette période où le monde se révolte contre moi et contre mon Église."


A partir du 13 avril 1942 le jeûne total va commencer, lequel durera jusqu'à sa mort.

Du 10 juin au 20 juillet 1943, Alexandrina sera internée à l'hôpital de FOZ do Douro, près de Porto pour y subir une série de contrôles concernant son jeûne et son anurie.

Durant quarante jours de surveillance constante, aucune simulation n'est constatée. Le 16 juin 1944, trois théologiens nommés par l'archevêque de Braga, pour une commission d'enquête, ne trouvèrent rien de miraculeux au cas d'Alexandrina, malgré la poursuite de son jeûne... Une étonnante persécution va commencer : il fallait "faire taire la malade."


Le Saint-Siège accrédite le témoignage du médecin qui affirme que, du 27 mars 1942 à sa mort, son seul aliment est la communion quotidienne.

Pendant 12 ans Alexandrina ne vécut que de l'Eucharistie.

Jésus lui dit un jour, en 1954: "Ma fille, Je t'ai placée dans le monde et Je fais en sorte que tu vives uniquement de Moi pour prouver au monde ce que peut l'Eucharistie, ce qu'est Ma vie dans les âmes : lumière et salut pour l’humanité."

"Je choisis les faibles pour les rendre forts. Sous leur faiblesse Je cache mon pouvoir, mon amour et ma gloire. Oublie le monde et offre-toi à moi. Abandonne-toi entre mes bras : Je choisirai tes sentiers. La mission que Je t’ai confiée, ce sont les tabernacles et les pécheurs... Par toi, beaucoup, beaucoup de pécheurs seront sauvés ; non par tes mérites, mais par les miens. Je cherche tous les moyens pour les sauver... (Lettre du 27 septembre au Père Mariano)

En 1936, elle demande au pape Pie XI la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie, vœu exaucé par le pape Pie XII le 30 octobre 1942.

Jésus lui dit :"En raison de l’amour que tu as envers ma très Sainte Mère, communique à ton directeur spirituel la demande suivante : que chaque année un acte de consécration du monde à ma Mère soit fait, un jour fixé et que l’on demande à la Vierge sans tache de confondre les impurs, afin que ceux-ci changent de vie et ne M’offensent plus davantage.

Comme J'ai demandé à Marguerite-Marie la consécration du monde à mon divin Cœur, ainsi Je te demande à toi, qu’il soit consacré à Marie au cours d'une fête solennelle."

Son histoire engendre alors une ferveur qui débouche sur un pèlerinage populaire, bien que l'archevêché de Braga ait interdit toute visite entre 1944 et 1952, époque où l'Église avait toute l'oreille du pouvoir totalitaire portuguais.

Le 25 avril 2004, Alexandrina de Balasar a été déclarée Bienheureuse par le pape Jean Paul II.


Dans ces révélations, Jésus a présenté deux grandes et prodigieuses promesses à la bienheureuse Alexandrina de Balazar:


« Ma fille, mon épouse bien-aimée, fais que Je sois aimé, consolé et soulagé dans mon Eucharistie. Annonce ceci en mon nom : Tous ceux qui communieront respectueusement, avec sincérité et humilité, ferveur et amour les 6 premiers jeudis de cinq mois consécutifs et feront une heure d'adoration et d'intime union avec Moi, devant mon Tabernacle, Je leurs promets le Ciel.

C'est pour honorer par l'Eucharistie mes saintes Plaies, honorant en premier celle de mon épaule, si oubliée. Celui qui le fera, celui qui en se souvenant des Mes divines Plaies et adjoindra celles de Ma Mère bénie en leur nom nous demandera des grâces (…), Je le lui accorderai, à moins que les grâces demandées soient nuisibles à son âme. Au moment de la mort, Je prendrai Ma Très-Sainte Mère avec Moi, pour le défendre. »


Le tombeau de la bienheureuse Alexandrina Maria da Costa se trouve à gauche du maître-autel de l'église paroissiale de Balazar.

Pour évaluer son importance, il est indispensable de connaître la promesse que Jésus lui fit en juin de 1946 : « Je te promets, lui dit le Seigneur, qu'après ta mort toutes les âmes qui visiteront ton tombeau seront sauvées, sauf s'ils le visitent et continuent dans le péché, abusant de la grande grâce que par toi Je leur accorde. Afin que toutes celles qui visitent ton tombeau se sauvent, elles ont besoin d'autres grâces, qui ne sont pas nécessaires à ceux qui visiteront ton lit, celles-ci leur seront accordées par toi. »

"Toutes les âmes qui te visiteront, ce sont leurs noms inscrits par ton Ange dans Mon Cœur, et seront sauvés. Même celles qui te visiterons par curiosité et malice. Ta douleur sera une force invincible qui les sauvera toutes. Tout cela fait partie de la mission que Je t’ais confié. La mission la plus noble et sublime. " (6 juillet 1946)



Prophéties



«Quel feu dans mon cœur!... Combien je donnerais, combien j’aimerais souffrir pour obtenir que ce feu soit le mien et qu’il soit un feu d’amour pour Jésus. Je veux de l’amour, je veux de l’amour pour le donner au monde afin qu’il aime uniquement Jésus... Je vois le monde s’enfuir vers un autre monde, un monde de perdition.

Je reste les bras ouverts et les yeux levés vers le ciel. Comment remédier à ce mal ? De grandes, de très grandes inquiétudes montent de la terre vers le ciel. Mon Dieu, je vois les âmes pleines de lourdeur et les corps détruits par la lèpre: conséquences du péché. Quelle lumière, celle qui m’oblige à tout voir!... À quel extrême le monde est réduit!... Doux Jésus, votre divin Cœur n’en peut plus ! ..."


"Je me sens placée entre le monde et Jésus afin d’éviter que la méchanceté des hommes ne blesse son Cœur si aimant. Flagellation, épines et mauvais traitements me blessent. Je ne vois pas Jésus mais je le sens comme opprimé, rempli d’épouvante et qui attend les coups de cette chaîne de méchanceté...

Sans même avoir pensé à la Cène de Jésus avec ses disciples, je me suis sentie à table. Mon cœur était le calice, le vin et le pain. Tous venaient manger et boire à ce calice. À partir de cet instant cette Cène allait se répéter. Mais quelle horreur ce que j’ai vu !... Tant de Judas buvant et mangeant indignement! Que de langues sales ! Pire encore: combien de mains indignes distribuant ce pain et ce vin ; des mains indignes et des cœurs démoniaques.

Quelle horreur mortelle ! ... J’en ai éprouvé tant de douleur et tant d’horreur au point de croire que mon âme allait fondre et le cœur se briser. Je ne sais pas mieux exprimer ce que j’ai vu, ce que j’ai souffert. Et avant tout autre chose, l’amour de Jésus, un amour indicible ; un amour que l’on ne peut évaluer qu’après l’avoir expérimenté…"

(Autobiographie: 12 avril 1945)


« Ce seront les victimes de mes tabernacles qui arrêterons le bras de la Justice divine, pour que le monde ne soit pas détruit et que de plus grands châtiments n’adviennent » (1935)


« C’est lui le Pontife qui consacrera le monde au Cœur Immaculé de Marie, Ma Mère » (27 mars 1939, jour de l’élection du Pape Pie XII)



« La paix viendra, mais au prix de beaucoup de sang. Le Saint Père sera ménagé. Le dragon orgueilleux et enragé, qui est le monde, n’osera pas toucher à son corps, mais son âme sera victime de ce dragon. » (6 décembre 1940, sur Pie XII)



« Parce que Je veux que tout de suite après votre mort votre vie soit connue, et elle le sera. Elle atteindra les confins du monde. Je veux que tout soit connu, pour voir comment Je communique avec les âmes qui veulent m’aimer ».

(20 novembre 1937)


Sources


« Une victime de l'Eucharistie» Père Mariano Pinho, Alex-Diffusion, 2009

« Alexandrina Maria da Costa : âme victime et apôtre», Père Umberto Maria Pasquale, , Alex-Diffusion, 2010

« Alexandrina de Balazar (1904-1955) », Paulette Leblanc, , Alex-Diffusion, 2009

« La spiritualité d'Alexandrina » Paulette Leblanc (Préface de l'Abbé François Seigneur), Alex-Diffusion, 2010



« Seulement par amour ! » Eugenia Signorile (Textes groupés et commentés), Alex-Diffusion, 2010
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Message par jaimedieu Lun 8 Juin 2015 - 5:04

Anna Maria Taïgi

Anna Maria Gesualda Antonia Giannetti est née en 1769, et elle est morte en 1837 en Italie.

Son père avait repris la pharmacie familiale. Malheureusement il eut un comportement indiscipliné, aucun sens de l’épargne, il s’endetta au point de perdre tous ses biens. Toute sa vie, il chercha la richesse et ne resta que dans la paresse.

La famille est forcée fuir ses créanciers et de partir pour Rome.

Anna Maria est obligée de travailler avec sa mère pour aider sa famille réduite à la pauvreté.

Anna Maria est délicate et jolie, elle a un doux caractère : « On dirait la fille d’un Prince et non celle du pharmacien désaxé » disent les gens.

Alors qu’il se promène lentement dans Rome, le père Angelo Vérardi raconte qu’en posant les yeux sur une jeune fille qui n’est autre qu’Anna Maria, une voix mystérieuse lui dit : « Porte attention à cette jeune dame ; un jour, Je la déposerai entre tes mains et tu devras la conduire à moi, intégralement. Elle se sanctifiera parce que Je l’ai choisie pour en faire une sainte. »

Un jour, alors que sa maman Santa lui lisait un livre de méditation, elle tomba sur un passage qui faisait allusion au jugement universel.

Ce passage impressionna tellement Anna Maria qu’elle éclata en larmes d’amour et d’horreur.

Elle entendit une voix qui lui disait : " Voilà, fille et épouse bien-aimée, ton Père qui t’a toujours suivie, te destinait à devenir une sainte alors que tu étais encore dans le sein de ta mère.

Tu n’as aimé d’autre que moi, et Je te garderai même au milieu des vanités du monde. Je ne t’ai pas abandonnée ; Je te préserverai de nombreux périls, de la mort, parce que Je t’aime beaucoup. Un jour, tu verras celui qui te parle ".

A vingt ans, Anna Maria épouse Dominique Taïgi, domestique au palais de Chigi.

Son mari est beau, travailleur, sérieux mais aussi grossier, rude et coléreux.

Elle fait preuve de patience pour supporter son caractère difficile car elle voit sa bonté d’âme. Elle lui obéit en tout, se force à sortir même si elle n’en a pas envie : " M’étant aperçu, racontera Dominique par la suite, qu’elle le faisait plus pour me plaire et m’obéir que pour son plaisir ; que c’était pour elle un sacrifice, je la laissai en paix ".

Ils auront sept enfants, dont trois meurent en bas âge.

Elle est soignée dans son rôle de maitresse de maison. Elle se dévoue pour sa famille. Dieu se manifestait à Anna Maria où qu'elle se trouvait, quoi qu'elle faisait, par des visions, des extases, à tel point qu'elle lui disait avec familiarité et simplicité : « Laissez-moi, j'ai à faire, je suis mère de famille ! ».

Elle voit pendant quarante sept ans un mystérieux soleil : « un globe lumineux, comme un petit soleil entouré d’épines ».

Anna Maria y décèle les événements futurs ainsi que l’état d’esprit des gens qui viennent la visiter.

Dieu lui dira " C’est un miroir pour que tu distingues entre le bien et le mal ".

Très pieuse, elle prie beaucoup. Son mari dira qu’ « elle parlait de Dieu sans devenir ennuyeuse comme le sont beaucoup de dévotes ».

L’Esprit Saint lui confie au moment de la communion qu’elle reçoit chaque matin : " Je te destine à convertir des âmes et à consoler toutes les catégories de personnes : prêtres, frères, moines, prélats, cardinaux, et même mon Vicaire. »

Un jour une femme en haillons, le visage marqué par la faim, serrant son nourrisson dans des chiffons se présenta à sa porte.

Anna Maria, pauvre elle aussi, n’avait rien à manger dans la maison. Sa garde-robe était vide.

Elle enleva son propre vêtement et le fit endosser à l’instant par cette pauvrette. Puis, elle la pria ainsi : " Je vous prie de revenir tous les vendredis à la même heure ". Pour elle et son enfant, elle trouverait toujours quelque chose.

Elle ouvre sa maison, beaucoup de monde viendront la voir pour lui demander conseil. Toute sa vie, elle les reçut avec joie et patience.

Mais lorsque son mari rentre à la maison, elle reconduisait tout le monde à la porte, les grands comme les petits. Son mari passait avant tout. Malgré les désaccords, les maladies, les mortalités, les périodes de chômage, les temps de misère, les désaccords entre parents, les contraintes des voisins, le mariage d’Anna Maria fut un mariage heureux.

" Ma femme, rappellera Dominique après la mort d’Anna Maria, me demanda la permission de devenir tertiaire déchaussée de l’Ordre de la Sainte-Trinité et je le lui accordai avec la condition, cependant, d’être fidèle à son rôle d’épouse et de mère de famille. Ce furent mes conditions et elle les a toujours observées avec une obéissance prompte, avec exactitude ".

Après avoir prononcé ses vœux, elle se mis à porter « la tunique de laine blanche, le scapulaire de même étoffe avec la croix rouge et bleue sur la poitrine, la coiffe sur la tête, un manteau de mousseline blanche qui descendait très bas, la ceinture de cuir, avec le rosaire pendant sur le côté, les pieds nus, dans des sandales. Cela, quand elle sortait.

Dans la maison, au contraire, elle portait la robe en usage chez les femmes du peuple, lorsqu’elles s’adonnaient à des travaux domestiques. »

Elle le fit pendant deux ans, puis, enceinte de son septième enfant elle abandonna l’habit pour ne pas s’exposer aux critiques des autres.

En effet, si son mari apprenait que sa femme avait été insultée, il « sautait comme un baril de poudre », entrait dans une grande colère contre les médisants. Ainsi, Anna Maria lui cachait souvent les moqueries dont elle était victime.

La Vierge lui explique lors d’une vision : " Il est nécessaire que chacun se persuade, connaissant ta vie, qu’il est possible de servir Dieu dans tous les états et toutes les conditions ".

Lors des invasions de Napoléon en Europe, celui-écrivit à Murat, le 20 juin 1809 :

" Je reçois, en ce moment, la nouvelle que le pape nous a tous excommuniés. C’est une excommunication qu’il a portée contre lui-même. Désormais, plus d’égards ! Le pape est un fou furieux qu’il faut renfermer. Faites arrêter le cardinal Pacca et les autres intimes du pape ".

Commence alors le long exil du Pape, vieilli et malade. Un jour qu’elle demandait à son époux céleste la signification de cette terrible permission par laquelle Napoléon Bonaparte avait pu s’emparer, par des tueries et des ruines, d’un continent tout entier, porter atteinte de façon barbare, à tout droit humain et divin, Jésus répondit :

" A cette fin, J’ai mandaté Napoléon. Il était le ministre de mes fureurs ; il devait punir les iniquités des impies, humilier les orgueilleux. Un impie a détruit d’autres impies ".

La voix céleste lui précisa le jour exact ou le souverain Pontife rentrerait à Rome pour célébrer la messe Pontificale à Saint Pierre.

Elle s’empressa de le communiquer à tous. Lorsque le Pape reviendra à Rome après la chute de Napoléon, Anna Maria tombe à genou devant lui :

« Jésus Christ est entré dans Jérusalem ! ».

Cet évènement rapprochera le Pape et Anna Maria qui entretiendront une grande amitié.

Le jour de la mort du Pape, elle entendit la voix céleste " Lève-toi et prie pour mon Vicaire qui est sur le point de paraître devant mon tribunal, pour la reddition de ses comptes ".

Anna Maria prit grand soin de son mari et de ses enfants jusqu’à sa mort. Alors qu’elle venait de perdre son mari, Sophie écrira sur sa mère : " Elle m’embrassa avec le cœur d’une vraie mère, calma par dessus tout ma douleur, adoucit mon épreuve en m’exhortant à la foi, à la confiance en Dieu qui avait tout prévu, qui exprimait sa volonté ".

Anna Maria, gravement malade, sentant sa fin prochaine, encore une fois, elle s’adressera à sa fille chérie, Sophie, pour la rassurer : " C’est ma dernière maladie ; j’en mourrai. Mais ne crains rien parce que je penserai à tous les tiens. Même quand je ne serai plus là, vous serez toujours consolés et préservés ".

Anna Maria Taïgi est morte le 9 juin 1837 et son corps, non corrompu, repose à ll'Église Saint Chrysogone de Rome. Elle a été béatifiée le 4 mars 1906 par Benoit XV.

Le Père Philippe ajoute : " Elle fit tant et tant, elle pria tellement, accomplit si fidèlement ses promesses à l’égard de son céleste époux, que dans Rome, les plans sanguinaires et cruels des impies ne pouvaient s’enraciner ; elle en obtenait la confirmation renouvelée et répétée.

Elle ne devait pas s’épouvanter à la vue des complots machinés dont elle était témoin. Les plans des susdits scélérats mis au point, ils verraient tous les fils de leurs complots tranchés d’un seul coup, comme il en a toujours été pour cette ville. Voilà pourquoi, je dis ailleurs, jusqu’à quel point Rome est redevable à la servante de Dieu ".

Prophéties

Le prêtre Natali rapporte sous serment ces paroles de la Sainte :

"La bienheureuse me disait que le mal triompherait et que beaucoup que l'on prenait pour bons jetteraient alors le masque.

Les circonstances prendraient une telle tournure que l'homme n'y pourrait rien et que seul le bras de Dieu remettrait tout en ordre.

Elle parlait encore d'un fléau qui ne viendrait pas des hommes eux-mêmes mais qui serait infligé directement par Dieu sur la terre.

Il sera effroyable et universel.

Il éclatera inopinément.

Les "sans Dieu" seront alors anéantis."
Mais auparavant, la guerre aura tué des millions et des millions d'hommes, et des millions d'autres seront mort d'une mort imprévue.

C'est au terme des guerres, révolutions et autres afflictions, qu'elle entrevoyait un tableau particulièrement effroyable : la main du Seigneur ébranlait le ciel, et les hommes, emportés dans le tourbillon d'effroyables météores, mourraient par millions."


Anna Maria Taïgi prédit :

« Dieu enverra un double châtiment : l’un part de la terre, à savoir des guerres, des révolutions et d’autres maux ; l’autre part du ciel, à savoir une obscurité épaisse.

Celle-ci empêchera de voir quoi que ce soit.

Cette obscurité sera accompagnée d’une infection dans l’air, ce qui fera périr non exclusivement, du moins principalement les ennemis de la religion.

Des ténèbres pestilentielles peuplées de visions effroyables, envelopperont la terre pendant trois jours.

L’air sera alors empesté par les démons qui apparaîtront sous toutes sortes de formes hideuses.

Tant que durera l’obscurité, il sera impossible de faire de la lumière.

Seuls, les cierges bénits préserveront de la mort, ainsi que les prières à la Saint Vierge et aux Saint Anges. Quiconque ouvrira la fenêtre par curiosité et regardera dehors ou bien sortira de sa maison, tombera aussitôt raide mort.

En ces jours-là, tous doivent rester chez eux, réciter le rosaire et implorer la miséricorde divine.

Tous les ennemis de l’Église, cachés ou apparents, périront pendant les ténèbres, à l’exception de quelques-uns que Dieu convertira bientôt après.


Le fléau de la terre a pu mitigé par les prières, mais non celui du ciel, qui sera épouvantable et universel.


Après les ténèbres, Saint Pierre et Saint Paul descendront des cieux, prêcheront dans tous l’univers et désigneront le Pape ; une grande lumière, jaillissant de leurs personnes, ira se déposer sur le futur Pape.


Saint Michel Archange, paraissant sur la terre sous forme humaine, tiendra les démons enchaînés jusqu’à l’époque de la prédication de l’Antéchrist.

Le Pontife choisi selon le cœur de Dieu, sera assisté par Lui de lumières toutes spéciales.

Son nom sera vénéré dans le monde et applaudi par tous les peuples.

Il est le Pontife Saint, destiné à soutenir la tempête. Le bras de Dieu le soutiendra et le défendra contre les impies, lesquels seront humiliés et confondus.


Il y aura à la fin le don des miracles.


Des nations entières reviendront à l’unité de la foi et la face de terre sera renouvelée.


En ces temps-là, la religion chrétienne se répandra partout et il n’y aura plus qu’un Pasteur.


La Russie et l’Angleterre se soumettront, la Chine se convertira. »


« La religion doit être persécutée et les prêtres massacrés. Les Églises seront fermés, mais seulement pour un cours laps de temps. Le Saint Père sera obligé de quitter Rome. »

En 1818, parlant des fléaux de la terre et du ciel, Anna Maria précisa qu’ils « pourraient être atténués par les prières des âmes pieuses ».

Elle prédit que « des millions d’hommes sont appelés à mourir par une main de fer. Un grand nombre mourront à l’occasion de guerres, de litiges, par traîtrise, et d’autres millions par des morts imprévues. »

« Le pontife qui régnera, en sera un qui n’est même pas Cardinal. De plus il ne demeure pas à Rome. »


Il sera « applaudi par les peuples, et craint par les rois. Le Turc lui-même le vénérera, demandera à le féliciter.

Il fera des réformes.

Il instruira le peuple, recevra des secours de toutes parts.

Les impies seront écrasés et humiliés, beaucoup d’hérétiques, sous son pontificat, retourneront à l’unité de la Sainte Église Catholique Romaine. »

Des nations entières arriveront ensuite à l’unité catholique. Plusieurs turcs, païens et juifs se convertiront, en demeurant tout confus devant les chrétiens, admirant leur ferveur et l’exactitude de leur vie.

Plusieurs fois Anna Maria a vu dans le mystérieux soleil :

"le triomphe et la joie universelle de la nouvelle Église", si grands et si surprenants qu’elle ne pouvait pas l’expliquer.

Sources :

« Anne Marie Taïgi, La Sainte aux sept enfants », Sergio C. Lorit, Edition Città Nuova 1964, traduit par Marcel Litalien, disponible sur livres-mystiques.com

« La bienheureuse Anna Maria Taïgi », Postulateur des Trinitaires, 1950.

« Catholic Prophecy », Yves Dupont, Tan Livres et Editeurs, 1973.


« Vie de la vénérable Anna-Maria Taïgi, romaine, 1769-1837:membre du Tiers-Ordre de la Très-Sainte Trinité, sa vie intime, d'après les documents authentiques du procès de béatification », Père Calixte de la Providence, Casterman, 1878

« Abrégé de la vie d'Anna-Maria Taigi », Jean Félix Onésime Luquet, Société de Saint-Victor, 1854


« Voix prophétiques ou signes, apparitions et prédictions modernes », l’abbé J.M Curique, édition Victor Palmé, 1872
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Message par Rémi Lun 8 Juin 2015 - 16:37

Bon travail jaimedieu, ce fil sera très utile, je l'épingle plus-haut dans la liste.


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Pour la défense de notre Église, une, sainte, catholique et apostolique
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Message par jaimedieu Lun 8 Juin 2015 - 19:35

Merci Rémi. J'en posterai au moins une par jour. J'en ai trouvé plusieurs, mais je dois les vérifier au fur et à mesure, certaines ne reconnues officiellement par l'Église mais par un Archevêque du diocèse. Je procède donc à un tri méticuleux!
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Message par "Il Etait Une FOI..." Lun 8 Juin 2015 - 22:19

Merci JaimeDieu pour ces belles et enrichissantes recherches...
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Message par jaimedieu Mar 9 Juin 2015 - 12:32

Anna Katharina Emmerick

Anna Katharina ou Anne Catherine Emmerich, est née 8 septembre 1774, et elle est morte le 9 Février 1824 en Allemagne. Sa famille est modeste, ses parents sont paysans.

Petite, elle est très attachée à l’Eglise et se représente l’histoire de la Bible comme si elle la vivait. Elle raconte : « Quand j'étais enfant, j'avais une telle assurance relativement à ces choses, que si quelqu'un m'en racontait quelques circonstances d'une autre manière, je lui répondais sans hésiter : " Non, cela est de telle et telle façon " ; et je me serais fait tuer pour attester que la chose était ainsi et non autrement. Plus tard, le monde m'a rendue incertaine, et j'ai gardé le silence ; mais l'assurance intérieure m'est toujours restée, et, cette nuit, j'ai tout revu jusque dans les plus petits détails. »

Elle ne fréquente l’école que quatre mois. A treize ans elle devient domestique et puis suit une formation de coutière. Elle veut être moniale, mais pour cela il lui faut une dot et elle n’a pas d’argent. De plus son père refuse. Elle prend des leçons d’orgue dans l’espoir d’avoir assez d’argent pour rentrer au couvent. C’est son maître de musique qui l’aidera à entrer au couvent avec sa propre fille.

En 1802, elle rentre de son propre vœu au cloître des Augustines de Dülmen. Elle est souvent malade. L’Allemagne passe sous domination napoléonienne et décrète la dissolution des monastères. Le cloître est sécularisé en 1811 et elle devient la gouvernante de l’abbé Lambert. Elle est si malade qu’elle ne peut sortir de chez elle. Elle fait alors venir sa plus jeune sœur qui, sous sa direction, s'occupe de la maison.

Anna Katharina déclare avoir reçut les stigmates pendant les douze années qui suivirent. Chaque vendredi elle endure la passion de Jésus. En 1799, elle ressent les douleurs de la couronne d’épines, le sang coule mais elle réussit à le dissimuler. En 1807, commencent les stigmates aux pieds et aux mains, sans écoulements de sang ni marques extérieures. En 1812, une croix se forme sur sa poitrine. Cette croix qui saignait ordinairement le mercredi, se doublait à Noël.

« Je t’ai clouée sur mon lit de douleur ; Je t’ai donné la grâce de la souffrance, le trésor de la réconciliation et le joyau de l’activité spirituelle. Tu dois souffrir, Je ne t’abandonne pas, tu es attachée à la vigne, tu ne périras pas. »

Elle ne consommera alors plus que l’eau.

Aucune vision n’accompagne la stigmatisation affirme-telle aux enquêteurs. Car les autorités religieuses et gouvernementales font des enquêtes sur elle. Même après une surveillance étroite, ils ne peuvent que confirmer la vérité du phénomène.

En 1813, une sœur voit de ses yeux les plaies de ses mains, elle en parle autour d’elle et la rumeur se répand comme une trainée de poudre.

Un médecin, Dr Wesener, se rend à son chevet dans le but de la confondre. Au lieu de cela il aura une preuve impressionnante de ses stigmates. Il est alors impossible de soigner ses plaies.

Le Dr Wesener se chargea des soins médicaux. Son Journal, rédigé consciencieusement de mars 1813 à novembre 1819, ainsi que l'Histoire abrégée qu'il écrivit l'année de la mort d'Anna Katharina pour une revue médicale, constituent « une source rare pour l'étude psychologico-religieuse et médicale de la stigmatisation et des phénomènes analogues ».

Le Dr Wesener étudia son hiérognosie, car l’abbé Lambert et Clemens Brentano remarquent très tôt son extrême sensibilité au sacré. Elle peut identifier des reliques, reconnaitre des hosties consacrées…

Beaucoup de personnalités viennent à son chevet demander des conseils ou du réconfort. Par exemple, elle réussit à obtenir la guérison miraculeuse d’une religieuse atteinte de tuberculose, en intercédant auprès de Dieu.

Dans son Histoire abrégée, le docteur explique : "Ce n'est qu'au cours des deux dernières années de sa vie que j'ai compris ses souffrances mystérieuses.

La plupart de ses maladies, en effet, étaient l'acceptation spontanée de souffrances de ses amis, qui lui avaient confié leurs soucis et se recommandaient à ses prières. Dans ses extases elle s'exprimait clairement là-dessus, indiquant la plupart du temps le moment où son intervention se terminerait".

Le poète et écrivain Clemens Brentano s’installe à son chevet entre 1816 et 1824 pour prendre note de ses visions. Il rempli quarante cahiers, 16 000 feuillets de notes diverses. On suppose qu’il a modifié quelque peu des détails.

On peut y lire une profusion d’informations, racontés du point de vue d’un témoin.

Prophéties





Sur le mal qui se répand sur terre

« Je vis différentes parties de la terre : mon guide me nomma l’Europe et me montrant un coin sablonneux, il me dit (…) :

- Voici la Prusse ennemie.

Il me montra ensuite un point plus au Nord (…) :

- Voilà la Moscovie apportant avec elle bien des maux.

Les habitants étaient d’un orgueil inouï. Je vis qu’on s’armait et qu’on travaillait de tous les côtés. Tout était sombre et menaçant. Je vis là Saint Basile et d’autres encore.

Je vis sur le château aux toits étincelants, le malin qui se tenait aux aguets. »

Le 19 Octobre 1823 :

« Je vis que parmi les démons enchaînés par le Christ lors de sa descente en enfers, quelques uns ont été déliés, il n’y a pas longtemps et ont suscité cette secte. J’ai vu que d’autres seront relâchés de deux générations en deux générations. »

« Elle vit, avec leurs terribles conséquences, les mesures que les propagateurs des lumières prenaient, partout où ils arrivaient au pouvoir et à l’influence, pour abolir le culte divin ainsi que toutes les pratiques et les exercices de piété, ou pour en faire quelque chose d’aussi vain que l’étaient les grands mots de ‘’lumière’’, de ‘’charité’’, ‘’d’esprit’’ sous lesquels ils cherchaient à cacher à eux-mêmes et aux autres le vide désolant de leurs entreprises où Dieu n’était pour rien. »

« Mon guide me conduisit autour de toute la terre : il me fallut parcourir sans cesse d’immenses cavernes faites de ténèbres et où je vis une immense quantité de personnes errant de tous côtés et occupés à des œuvres ténébreuses.

Il semblait que je parcourusse tous les points habités du globe, n’y voyant rien que le monde du vice. »

« Souvent je voyais de nouvelles troupes d’hommes tomber comme d’en haut dans cet aveuglement du vice. Je ne vis pas que rien s’améliora…

Il me fallut rentrer dans les ténèbres et considérer de nouveau la malice, l’aveuglement, la perversité, les pièges tendus, les passions vindicatives, l’orgueil, la fourberie, l’envie, l’avarice, la discorde, le meurtre, la luxure et l’horrible impiété des hommes, toutes choses qui pourtant ne leur étaient d’aucun profit, mais les rendaient de plus en plus aveugles et misérables et les enfonçaient dans les ténèbres de plus en plus profondes.

Souvent j’eus l’impression que des villes entières se trouvaient placées sur une croûte de terre très mince et couraient le risque de s’écrouler bientôt dans l’abîme. »

« Je vis ces hommes creuser eux-mêmes pour d’autres des fosses légèrement recouvertes : mais je ne vis pas de gens de bien dans ces ténèbres, ni aucun, par conséquent tomber dans les fosses.

Je vis tous ces méchants comme de grands espaces ténébreux s’étendant de côtés et d’autres ; je les voyais pêle-mêle comme dans la confusion tumultueuse d’une grande foire, formant divers groupes qui s’excitaient au mal et des masses qui se mêlaient les unes aux autres ; ils commettaient toutes sortes d’actes coupables et chaque péché en entraînait un autre.

Souvent, il me semblait que je m’enfonçais plus profondément dans la nuit. (…)

Je vis des peuples de toutes les couleurs, portant les costumes les plus divers et tous plongés dans ces abominations. »

« Je me trouvai une fois dans une sphère de péché tellement horrible que je crus être dans l’enfer et que je mis à crier et à gémir.

Alors mon guide me dit « je suis prés de toi, et l’enfer ne peut pas être là ou je suis ».

« Je vis là avec horreur un grand nombre de gens de ma connaissance, même des prêtres.

Beaucoup de lignes et de ramifications partant des gens qui erraient dans les ténèbres aboutissaient à cet endroit ».

« Je vis une foule innombrable de malheureux opprimés, tourmentés et persécutés de nos jours en plusieurs lieux, et je vis toujours qu’on maltraitait par là Jésus Christ en personne.

Nous sommes à une époque déplorable où il n’y a plus de refuge contre le mal : un épais nuage de péché pèse sur le monde entier, et je vois des hommes faire les choses les plus abominables avec une tranquillité et une indifférence complète. »

En 1820 « Je vis de nouveau martyrs, non pas du temps présent mais du temps à venir.»

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Message par jaimedieu Mar 9 Juin 2015 - 12:40

Sur la démolition de l’Église

En 1820

« J’ai vu des gens de la secte secrète saper sans relâche la grande Église. (…) Et j’ai vu prés d’eux une horrible bête qui était montée de la mer. »

« Pendant ce temps, je vis ça et là, dans le monde entier, beaucoup de gens bons et pieux, surtout des ecclésiastiques, vexés, emprisonnés et opprimés et j’eus le sentiment qu’ils deviendraient un jour des martyrs. »

« Je vis l’Église de Saint Pierre et une énorme quantité d’hommes qui travaillaient à la renverser, mais j’en vis aussi d’autres qui y faisaient des réparations. (…)

Les démolisseurs détachaient de gros morceaux ; c’étaient particulièrement des sectaires en grands nombre et avec eux des apostats. (…)

Parmi eux des hommes de distinction (…) et des prêtres catholiques.

Déjà toute la partie antérieure de l’église était abattue ; il n’y restait plus debout que le sanctuaire avec le saint Sacrement. »

« J’eus encore le tableau des démolisseurs s’attaquant à l’Église de saint Pierre, je vis encore comment, à la fin, Marie étendit son manteau au dessus de l’Église et comment les ennemis de Dieu furent chassés. »

« Je vis à cette occasion pourquoi l’Église a été fondée à Rome ; c’est parce que c’est là le centre du monde et que tous les peuples s’y rattachent par quelques rapports.

Je vis aussi que Rome restera debout comme une île (…) quand tout autour d’elle, tombera en ruine. »

« Lorsque je vis les démolisseurs, je fus émerveillée de leur grande habileté.

Ils avaient toutes sortes de machines, tout se faisait suivant un plan ; rien ne s’écroulait de soi-même.

Ils ne faisaient pas bruit ; ils faisaient attention à tout ; ils avaient recours à des ruses de toute espèce, et les pierres semblaient souvent disparaître de leurs mains. »

« Quelques uns d’entre eux rebâtissaient ; ils détruisaient ce qui est Saint et grand et ce qu’ils édifiaient n’était que du vide, du creux, du superflu.

Ils emportaient les pierres de l’autel et en faisaient un perron à l’entrée. »

« Je vis les manquements et la décadence du sacerdoce ainsi que leurs causes. Je vis les châtiments qui se préparent.

Les serviteurs de l’Église sont si lâches !

Ils ne font plus usage de la force qu’ils possèdent dans le sacerdoce. (…)

Ils auront à rendre compte pour tout l’amour, toutes les consolations, toutes les exhortations, toutes les instructions touchant les devoirs de la religion, qu’ils ne nous donnent pas, quoique la force et la main de Jésus soit sur eux, pour tout ce qu’ils omettent de faire à la ressemblance de Jésus. »

« Je vis beaucoup de bons et pieux évêques, mais ils étaient mous et faibles et le mauvais parti prenant souvent le dessus (…) les évêques indignes restent capables de consacrer le Saint Sacrement et de conférer la prêtrise avec tous les pouvoirs qui y sont attachés. »

« Je vis dans une ville, une réunion d’ecclésiastiques, de laïques et de femmes, lesquels étaient assis ensembles, faisant bonne chère et se livrant à des badinages frivoles, et aux dessus d’eux, un brouillard obscur qui aboutissait à une plaine plongée dans les ténèbres.

Au milieu de ce brouillard, je vis Satan siéger sous une forme hideuse et, autour de lui, autant de compagnons qu’il y avait de personnes dans la réunion qui était en dessous.

Ces mauvais esprits étaient continuellement en mouvement et occupés à pousser au mal cette réunion de personnes.

Il leur parlait à l’oreille et agissait sur eux de toutes les manières possibles.

Ces gens étaient dans un état d’excitation sensuelle très dangereux et engagés dans des conversations folâtres et provocantes.

Les ecclésiastiques étaient de ceux qui ont pour principe « Il faut vivre et laisser vivre. Il ne faut pas à notre époque affecter de se tenir à part ni faire le misanthrope : il faut se réjouir avec ceux qui se réjouissent ».

« Comme il (Satan) parlait de son droit et que ce langage me surprenait beaucoup, je fus instruite que réellement il acquérait un droit positif quand une personne baptisée qui avait reçu par Jésus Christ le pouvoir de la vaincre se livrait au contraire à lui par le péché librement et volontairement ».

« Je vois une quantité d’ecclésiastiques frappés d’excommunication, qui ne semblent pas s’en inquiéter ni même le savoir.

Et pourtant, ils sont excommuniés, quand ils prennent par à des entreprises, qu’ils entrent dans des associations et adhèrent à des opinions sur lesquelles pèsent l’anathème.

Je vois ces hommes entourés d’un brouillard comme d’un mur de séparation.

On voit par là combien Dieu tient compte des décrets, des ordres et des défenses du Chef de l’Église et les maintient en vigueur quand même les hommes ne s’en inquiètent pas, les renient ou s’en moquent. »

« Il me fut montré que les païens d’autrefois adoraient humblement d’autres dieux qu’eux-mêmes.

Leur culte valait mieux que le culte de ceux-ci qui s’adoraient eux-mêmes en mille idoles et ne laissaient aucune place au Seigneur par mi ces idoles. »

« Je vois tant de traîtres ! Ils ne peuvent pas souffrir qu'on dise : «cela va mal».

Tout est bien à leurs yeux pourvu qu'ils puissent se glorifier avec le monde !».

«Je vis le Pape en prières ; il était entouré de faux amis qui souvent faisaient le contraire de ce qu'il disait.

Je vis le saint Père dans une grande tribulation et une grande angoisse touchant l'Église. Je le vis très entouré de trahisons.
Ils veulent enlever au pasteur le pâturage qui est à lui !

Ils veulent en imposer un qui livre tout aux ennemis ! (alors saisie de colère, elle leva le poing en disant)

Coquins d'allemands ! Attendez ! Vous n'y réussirez pas ! Le pasteur est sur un rocher ! Vous prêtres, vous ne bougez pas ! Vous dormez et la bergerie brûle par tous les bouts ! Vous ne faites rien ! Oh, comme vous pleurerez cela un jour !».

«Je vois les ennemis du Saint-Sacrement qui ferment les églises et empêchent qu'on l'adore, s'attirer un terrible châtiment. Je les vois malades et au lit de la mort sans prêtre et sans sacrement».

« Quant à ceux qui récusent aujourd'hui le Pape, craignons qu'ils ne soient demain les premiers à acclamer le Ravisseur qui s'introduira dans la Bergerie».

« Alors la vision s’agrandit de tous côtés. Je vis partout les communautés catholiques opprimées, vexées, resserrées et privées de liberté. Je vis beaucoup d’Églises fermées.

Je vis de grandes misères se produire partout. Je vis des guerres et du sang versé. Je vis le peuple farouche, ignorant, intervenir avec violence. »

« Je vis le secours arriver au moment de la plus extrême détresse. »

L’église des apostats

En 1820

« Je vis l’Église des apostats prendre de grands accroissements. Je vis les ténèbres qui en partaient se répandre alentour et je vis beaucoup de gens délaisser l’Église légitime et se diriger vers l’autre, disant ‘’là tout est plus beau plus naturel et mieux ordonné’’.

Je vis des choses déplorables : on jouait, on buvait, on bavardait, on faisait la cour aux femmes dans l’église, en un mot on y commettait toutes sortes d’abomination.

Les prêtres laissaient tout faire et disaient la messe avec beaucoup d’irrévérence. J’en vis peu qui eussent encore de la piété et jugeassent sainement les choses.

Tout cela m’affligea beaucoup.

Alors mon Époux céleste m’attacha par le milieu du corps comme lui-même avait été attaché à la colonne et il me dit « c’est ainsi que l’Église sera encore liée, c’est ainsi qu’elle sera étroitement serrée avant qu’elle puisse se relever. » (…)

Il me fut aussi montré qu’il n’y a presque plus de chrétiens dans l’ancien sens du mot. Cette vision m’a remplie de tristesse. »

« Cependant il y a trois Églises dont ils ne peuvent s’emparer ce sont celles de Saint Pierre, Saint Marie Majeure et Saint Michel.

Ils travaillent continuellement à les démolir mais ils n’en viennent pas à bout.

Tous travaillent à les démolir même les ecclésiastiques. Une grande dévastation est proche. »

« J'eus une vision où je vis les autres dans la fausse église, édifice carré, sans clocher, noir et sale, avec un comble élevé.

Ils étaient en grande intimité avec l'esprit qui y règne.

Cette église est pleine d'immondices, de vanités, de sottise et d'obscurité.

Presque aucun d'eux ne connaît les ténèbres au milieu desquelles il travaille. Tout y est pur en apparence : ce n'est que du vide.

Elle est pleine d'orgueil et de présomption, et avec cela destructrice et conduisant au mal avec toute espèce de beaux dehors.

Son danger est dans son innocence apparente».

«Ils font et veulent des choses différentes : en certains lieux leur action est inoffensive ; ailleurs ils travaillent à corrompre un petit nombre de gens savants, et ainsi tous viennent ensemble aboutir à un centre, à une chose mauvaise par son origine, à un travail et à une action en dehors de Jésus-Christ pour lequel seul toute vie est sanctifiée et hors duquel toute pensée et toute action restent l'empire de la mort et du démon.

Je me trouvai dans un navire tout percé et j'étais couchée au fond, à la seule petite place qui fut encore intacte : les gens étaient assis sur les deux bords du navire.

Je priais continuellement pour qu'ils ne fussent pas précipités dans les flots ; cependant ils me maltraitèrent et me donnèrent des coups de pieds.

Je voyais à chaque instant le navire au moment de couler et j'étais malade à mourir.

Je priais toujours pour que ces malheureux débarquassent aussi mais à peine étais-je sur le rivage que le navire coula à fond et aucun de ceux qui y étaient ne se sauva, ce qui me remplit de tristesse».

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Message par jaimedieu Mar 9 Juin 2015 - 12:45

La démocratie ou la république

« Je vis une verte prairie, beaucoup de gens parmi lesquels il y avait des savants, se réunir à part (…) et il apparut une nouvelle église dans laquelle ils se trouvèrent rassemblés.

Cette Église était ronde avec une coupole grise et tant de gens y affluaient que je ne comprenais pas comment l’édifice pouvait les contenir tous.

C’était comme un peuple entier. Cependant, elle devenait de plus en plus sombre et noire et tout ce qui s’y faisait était comme une vapeur noire.

Ces ténèbres se répandirent au dehors et toute verdure se flétrit ; plusieurs paroisses des environs furent envahies par l’obscurité et la sécheresse et la prairie, à une grande distance, devint comme un sombre marécage ».

« Je ne puis trouver de termes pour décrire l’action terrible, sinistre, meurtrière, de cette église.

Toute verdure se desséchait, les arbres mouraient, les jardins perdaient leur parure.

Je vis (…) les ténèbres produire leur effet sur une grande distance ; partout où elles arrivaient, s’étendait comme une corde noire. »

« Tout y est foncièrement mauvais ; c’est la communion des profanes.

Je ne puis dire combien tout ce qu’ils font est abominable, pernicieux et vain. Ils veulent être un seul corps en quelque chose autre que le Seigneur.

Il s’est formé un corps, une communauté en dehors du corps de jésus qui est l’Église : une fausse église sans rédempteur, dont le mystère est de n’avoir pas de mystère. »

« Je voyageais à travers une contrée sombre et froide et j’arrivai dans la grande ville.

J’y vis de nouveau la grande et singulière église qu’on y construisait ; il n’y avait là, rien qui fut saint ; je vis cela de la même manière que je vis une œuvre ecclésiastique, à laquelle travaillent en commun des anges, des Saints et des chrétiens ; mais ici le concours était donné sous d’autres formes plus mécaniques.

(..) Je vis plus loin sur l’arrière plan, le trône d’un peuple sauvage armé d’épieux, et une figure qui riait et qui disait : « Bâtis-la aussi solidement que tu voudras, nous la renverserons. »

Le protestantisme

«Je vis tout ce qui tient au protestantisme prendre de plus en plus le dessus, et la religion tomber en décadence complète.

Il y avait à Rome, même parmi les prélats, bien des personnes de sentiments peu catholiques qui travaillaient au succès de cette affaire.

Je vis aussi en Allemagne des ecclésiastiques mondains et des protestants éclairés manifester des désirs et former un plan pour la fusion des confessions religieuses et pour la suppression de l'autorité papale».

«Ils bâtissaient une grande église étrange et extravagante ; tout le monde devait y entrer pour s'y unir et y posséder les mêmes droits ; évangéliques, catholiques, sectes de toute espèce : ce devait être une vraie communion des profanes où il n'y aurait qu'un pasteur et un troupeau.
Il devait aussi y avoir un Pape (élu, vraisemblablement !) mais qui ne posséderait rien et serait salarié.

Tout était préparé d'avance et bien des choses étaient déjà faites ; mais à l'endroit de l'autel, il n'y avait que désolation et abomination».

«Je vis bien souvent Jésus lui-même cruellement immolé sur l'autel par la célébration indigne et criminelle des Saints Mystères.

Je vis devant des prêtres sacrilèges, la sainte hostie reposer sur l'autel comme un enfant Jésus vivant qu'ils coupaient en morceaux avec la patène et qu'ils martyrisaient horriblement.

Leur messe, quoique accomplissant réellement le Saint Sacrifice, m'apparaissait comme un horrible assassinat»

« Je vois chez tous, même chez les meilleurs d'entre eux, un orgueil effrayant, mais chez aucun l'humilité, la simplicité et l'obéissance.

Ils sont terriblement vains de la séparation dans laquelle ils vivent.

Ils parlent de foi, de lumière, de christianisme vivant ; mais ils méprisent et outragent la sainte Église dans laquelle seule il faut chercher la lumière et la vie. »

«C'est quelque chose de très grand, mais aussi quelque chose d'impossible sans la vraie lumière, sans la simplicité et la pureté, que de vivre selon la foi de cette sainte Église »

« Ils se placent au-dessus de tout pouvoir et de toute hiérarchie ecclésiastique et ne connaissent ni la soumission ni le respect envers l'autorité spirituelle.

Dans leur présomption, ils prétendent mieux comprendre toutes choses que les chefs de l'Église et même que les saints docteurs.

Ils rejettent les bonnes œuvres et veulent pourtant posséder toute perfection, eux qui, avec leur prétendue lumière, ne jugent nécessaires ni obéissance, ni règles de discipline, ni mortification, ni pénitence.

Je les vois toujours s'éloigner de plus en plus de l'Église, et je vois beaucoup de mal provenir d'eux.

Aucun égarement n'amène des conséquences aussi désastreuses et n'est aussi difficile à guérir que cet orgueil de l'esprit par suite duquel l'homme pécheur prétend arriver à la suprême union avec Dieu sans passer par le chemin laborieux de la pénitence, sans pratiquer même les premières et les plus nécessaires des vertus chrétiennes et sans autre guide que le sentiment intime et la lumière qui est censée donner à l'âme la certitude infaillible que le Christ opère en elle.

Ces «éclairés» je les vois toujours dans un certain rapport avec la venue de l'Antéchrist, car eux aussi, par leurs menées, coopèrent l'accomplissement du mystère d'iniquité».

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Message par jaimedieu Mer 10 Juin 2015 - 12:34

La doctrine de l’’Église est pervertie

« On gardait le silence sur la Croix, sur le sacrifice et la satisfaction, sur le mérite et le péché, ou les faits, les miracles et les mystères de l’histoire de notre rédemption devaient céder la place à de creuses ‘’théories de la révélation’’, où l’homme Dieu, pour être supporté, ne devait plus être présenté que comme ‘’l’ami des hommes, des enfants et des pécheurs’’ où sa vie n’avait de valeur que comme ‘’enseignement’’, sa Passion comme ‘’exemple de vertu’’, sa mort comme ‘’charité’’ sans objet ; où l’on enlevait au peuple croyant l’ancien catéchisme qu’on remplaçait par des ‘’histoires bibliques’’, où le manque total de doctrine devait être voilé sous un langage naïf à la portée de toutes les intelligence ; où les fidèles étaient forcés d’échanger leurs livres de piété, leur vieilles formules de prière et leurs anciens cantiques contre des productions de fabrique moderne aussi mauvaises et aussi impies que celles par lesquelles on cherchait à remplacer le missel, le bréviaire et le rituel. »

Elle voit d’autres croyants :

« Mais alors que la ferveur religieuse authentique est calme, profonde et pacifique, ceux-ci se tordent, s’agitent et se convulsent.

Scandant le nom de Jésus au rythme d’une musique sabbatique, ils s’affaissent haletant d’extase sensuelle. »

Le Pape fuit Rome

« J’arrivai chez Saint Pierre et Saint Paul et je vis un monde ténébreux plein de détresse, de confusion et de corruption.

Je vis le Saint Père dans une grande tribulation et une grande angoisse touchant l’Église.

Je vis l’Église de Saint Pierre qu’un petit homme portait sur ses épaules. (…)

Marie se tenait debout sur l’Église du côté du Nord et étendait son manteau pour la protéger. Le petit homme paraissait succomber.

Les douze apôtres que je vois toujours comme de nouveaux apôtres devaient l’aider à porter son fardeau : mais ils venaient un peu trop lentement.

Il paraissait au moment de tomber sous le faix, alors enfin, ils arrivèrent tous, se mirent dessous et plusieurs anges lui vinrent en aide.

C’était seulement le pavé et la partie postérieure de l’Église, tout le reste avait été démoli par la secte et par les serviteurs de l’Église aux mêmes.

Ils portèrent l’Église dans un autre endroit et il me sembla que plusieurs palais tombaient devant eux comme des champs d’épis qu’on moissonne. »

« Je vis beaucoup d’abominations dans un grand détail ; je reconnus Rome et je vis l’Église opprimée et sa décadence à l’intérieur et à l’extérieur. L’Église était rouge de sang, et il me fut dit qu’elle serait lavée dans le sang. »

«Le Pape n'était pas dans l'Église. Il était caché.»

«Je crois que ceux qui étaient dans l'Église ne savaient pas où il était.

Je ne sais plus s'il priait ou s'il était mort, mais je vis que tous les assistants, prêtres et laïques, devaient poser la main sur un certain passage du livre des Évangiles et que sur beaucoup d'entre eux, descendait comme un signe particulier, une lumière que leur transmettaient les saints apôtres et les saints évêques.

Je vis aussi que plusieurs ne faisaient cela que pour la forme».

La guerre

« Je vis détruire tout ce qui était sacré et l’impiété et l’hérésie faire irruption.

On était aussi menacé d’une guerre civile prochaine et d’une crise intérieure qui allait tout détruire ».

« Presque tout le peuple était divisé en deux parties et ils étaient occupés d’intrigues ténébreuses et dégoutantes, (…) d’abominables manœuvres : on se trahissait mutuellement, tous se surveillaient les uns les autres et chacun semblait être l’espion de son voisin. »

« Je vis un grand orage venir du Nord.

Il s’avançait en demi-cercle vers la ville à la haute tour et ils ‘étendit aussi vers le couchant.

Je vis au loin des combats et des raies de sang dans le ciel au dessus de plusieurs endroits, et je vis approcher des malheurs et des misères infinies pour l’Église. »

« J’ai vu sur cette ville de terribles menaces venant du Nord.

Je vis Rome dans un état si déplorable que la moindre étincelle pouvait mettre le feu partout.

Je vis la Sicile sombre, effrayante et quittée par tous ceux qui pouvaient s’enfuir ».

« Je vois l’Église complètement isolée et comme tout à fait délaissée. Il semble que tout le monde s’enfuit. Tout est en lutte autour d’elle.

Partout je vois de grandes misères, la haine, la trahison et le ressentiment, le trouble, l’abandon et un aveuglement complet ».

« Je vois d’un point central et ténébreux partir des messagers pour porter quelque chose en plusieurs lieux : cela sort de leur bouche comme une vapeur noire qui tombe sur la poitrine des auditeurs et allume en eux la haine et la rage ».

« Je prie ardemment pour les opprimés. Sur des lieux où prient quelques personnes, je vois descendre la lumière, sur d’autres d’épaisses ténèbres.

La situation est terrible. »

« Je vois planer sur certains lieux et certaines villes, des apparitions effrayantes qui les menacent de grands dangers ou même d’une destruction totale.

Je vois tel lieu s’enfoncer en quelque sorte dans la nuit : dans un autre, je vois le sang couler à flot dans des batailles livrées en l’air, dans les nuages. »

« Et ces dangers, ces châtiments, je ne les vois pas comme des choses isolées, mais comme des conséquences de ce qui se passe dans d’autres contrées où le péché éclate en violences et en combats acharnés et je vois le péché devenir la verge qui frappe les coupables ».

« Je vis de nouveau les ennemis du dedans s’avançant de tous les côtés et ceux qui attisaient le feu jetés eux-mêmes dans la fournaise ».

...à suivre
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Message par jaimedieu Jeu 11 Juin 2015 - 12:57

Paris

« Il me sembla qu’on minait en dessous une grande ville où le mal était à son comble.

Il y avait plusieurs diables occupés à ce travail.

Ils étaient déjà très avancés et je croyais qu’avec tant et de si pesants édifices elle allait bientôt s’effondrer.

J’ai souvent eu, à propos de Paris, l’impression qu’il devait être ainsi englouti : je vois tant de cavernes en dessous.

Elle vit une affreuse corruption, de grandes misères et des abominations horribles dans la capitale. »


Il lui sembla qu’elle était prés de s’engloutir « il n’y resterait pierre sur pierre ».

« Quand j’arrive dans un pays, je vois le plus souvent dans sa capitale, comme un point central, l’état général de ce pays sous forme de nuit, de brouillard, de froid ; je vois aussi de très prés les sièges principaux de la perdition(…).

De ces foyers de corruption, je vois des écoulements et des bourbiers se répandre à travers le pays comme des canaux empoisonnés et je vois au milieu de tout cela les gens pieux en prière, les églises où repose le saint sacrement, les corps innombrables des saints et des bienheureux, toutes les œuvres de vertu, d’humilité, de foi, exercer une action qui soulage, qui apaise où des méchants comme des bons passent devant mes yeux. »

Le secours de l’Église

« Pendant que tout cela sort comme un développement des tableaux ténébreux que je vois sur la terre dans ces pays, je vois les bons germes lumineux qui sont en eux, donner naissance à des tableaux placés dans une région plus élevée.

Je vois au-dessus de chaque pays un monde de lumière qui représente tout ce qui s'est fait pour lui par des saints, enfants de ce pays, ce qu'ils ont fait descendre sur lui par les mérites de Jésus-Christ des trésors de grâce de l'église. »


« Je vois au-dessus d'églises dévastées planer des églises dans la lumière, je vois les évêques et les docteurs, les martyrs, les confesseurs, les voyants et tous les privilégiés de la grâce qui ont vécu là ; j'entre dans des tableaux où figurent leurs miracles et les grâces qu'ils on reçus, et je vois les visions, les révélations, les apparitions les plus importantes qu'ils aient eues ; je vois toutes leurs voies et leurs relations l'action qu'ils ont exercée de près et de loin, l'enchaînement de leurs travaux et les effets produits par eux jusqu'aux distances les plus éloignées.

Je vois tout ce qui a été fait, comment cela a été anéanti ; et comment toutefois la bénédiction demeure toujours sur les voies qu'ils ont parcourues, comment ils restent toujours en union avec leur patrie et leur troupeau par l'intermédiaire de gens pieux qui gardent leur mémoire et particulièrement comment leurs ossements, là où ils reposent, sont, par suite d'un rapport intime qui les rattache à eux, des sources de leur charité et de leur intercession. »

La nature

« Je vis la terre comme une surface ronde qui était couverte d’obscurité et de ténèbres. »

« Tout se desséchait et semblait périr. Je vis cela avec des détails innombrables chez des créatures de toutes espèces, telles que les arbres, les arbrisseaux, les plantes, les fleurs et les champs.

C’était comme si l’eau était pompée dans les ruisseaux, les fontaines, les fleuves et les mers, ou comme si elle retournait à sa source, aux eaux qui sont au dessus du firmament et autour du paradis.

Je traversai la terre désolée et je vis les fleuves comme des lignes menues, les mers comme de noirs abîmes où l’on ne voyait plus qu’au centre quelques flaques d’eau.

Tout le reste était une vase épaisse et trouble dans laquelle je voyais des animaux et des poissons énormes embourbés en luttant contre la mort. »

« Je vis aussi des lieux et des hommes dans le plus triste état de confusion et de perdition et je vis à mesure que la terre devenait plus désolée et plus aride, les œuvres ténébreuses des hommes aller croissant. »

...suite à venir
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Message par jaimedieu Ven 12 Juin 2015 - 12:28

La reconstruction de l’Église

« Alors je vis rebâtir l’Église très promptement et avec plus de magnificence que jamais.

Je vis une femme pleine de majesté s’avancer dans la grande place qui est devant l'Église.

Elle avait son ample manteau relevé sur les deux bras et elle s’éleva doucement en l’air.

Elle se posa sur le dôme et étendit (…) son manteau qui semblait rayonner d’or.

Les démolisseurs venaient de prendre un instant de repose, mais, quand ils voulurent se remettre à l’œuvre, il leur fut absolument impossible d’approcher de l’espace couvert par le manteau. »

« Puis je vis, dans le lointain, s’approcher de grandes cohortes, rangées en cercle tout autour de l’Église, les unes sur la terre, les autres dans le ciel.

La première était composée de jeunes hommes et de jeunes filles, la seconde de gens mariés (…), la troisième de religieux, la quatrième de gens de guerre.

Et avant ceux-ci, je vis un homme monté sur un cheval blanc.

La dernière troupe était composée de bourgeois et de paysans dont beaucoup étaient marqués au front d’un croix rouge.

Alors la bataille s’engagea dans le ciel : Michel et ses anges combattirent le Dragon.

Celui-ci riposta, appuyé pas ses Anges, amis ils eurent le dessus et furent chassés du ciel.

On le jeta donc, (…) Satan, (…) sur la terre et tous ses anges furent jetés avec lui.

J’ai vu l’Église de Saint pierre : elle était dénudée (…).

Puis vint de toutes les parties du monde des prêtres et des laïques qui refirent les murs de pierre.

Pendant qu’ils s’approchaient, des captifs et des opprimés furent délivrés et se joignent à eux.

Tous les démolisseurs et les conjurés furent chassés de partout devant eux et furent, sans savoir comment, réunis en une seule masse confuse et couverte d’un brouillard.

Ils ne savaient ni ce qu’ils avaient fait, ni ce qu’ils devaient faire, et ils couraient, donnant de la tête les uns contre les autres, ce que je les vois souvent faire.

Lorsqu’ils furent tous réunis en une seule masse, je les vis abandonner leur travail de démolition de l’Église et se perdre dans divers groupes.

Alors je vis rebâtir l’Église très promptement et avec plus de magnificence que jamais : car les gens de toutes les cohortes se faisaient passer des pierres d’un bout du monde à l’autre.

Lorsque les groupes les plus éloignés s'approchèrent, celui qui était le plus près du centre se retira derrière les autres.

C'était comme s'ils présentaient divers travaux de la prière et les groupe de soldats les œuvres de la guerre.

Je vis dans celui-ci des amis et des ennemis appartenant à toutes les nations.

C'étaient purement des gens de guerre comme les nôtres et revêtus de même.

Le cercle qu'ils formaient n'était pas fermé, mais il y avait vers le nord un grand intervalle vide et sombre : c'était comme un trou, comme un précipice.

J'eus le sentiment qu'il y avait là, une terre couverte de ténèbres.

Je vis aussi une partie de ce groupe rester en arrière : ils ne voulaient pas aller en avant et tous avaient l'air sombre et restaient serrés les uns contre les autres.

Dans tous ces groupes, je vis beaucoup de personnes qui devaient souffrir le martyre pour Jésus : il y avait encore là beaucoup de méchants et une autre séparation devait plus tard avoir lieu.



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Message par jaimedieu Dim 14 Juin 2015 - 14:48

Combat spirituel

« Je vis de grandes troupes venant de plusieurs pays se diriger vers un point et des combats se livrer partout.

Je vis au milieu d'eux une grande tache noire comme un énorme trou ; ceux qui combattaient à l'entour devenaient de moins en moins nombreux, comme si plusieurs y fussent tombés sans qu'on le remarquât.

Pendant ce temps, je vis encore au milieu des désastres les douze hommes dont j’ai déjà parlé, dispersés en diverses contrées sans rien savoir les uns des autres, recevoir des rayons de l'eau vive.

Je vis que tous faisaient le même travail de divers côtés ; qu'ils ne savaient pas d'où il leur était commandé et que quand une chose était faite, une autre leur était donnée à faire.

Ils étaient toujours douze dont aucun n'avait plus de quarante ans......

Je vis que tous recevaient de Dieu ce qui s'était perdu et qu'ils opéraient le bien de tous les côtés ; ils étaient tous catholiques.

Je vis aussi, chez les ténébreux destructeurs, de faux prophètes et les gens qui travaillaient contre les écrits des douze nouveaux apôtres.

Comme les rangs de ceux qui combattaient autour de l'abime ténébreux allaient s'éclaircissant de plus en plus, et comme pendant le combat toute une ville avait disparu, les douze hommes apostoliques gagnaient sans cesse un grand nombre d'adhérents, et de l'autre ville partit comme un coin lumineux qui entra dans le disque sombre. »

Elle voit un danger pour l’un de ces nouveaux apôtres : « La fiancée qui avait près d'elle beaucoup d'hommes et de femmes, était une personne de grande taille, à l'air effronté et avec une parure de courtisane.

(…) Sur son épaule s'agitait un hibou, lui parlant à l'oreille, tantôt à gauche, tantôt à droite : il semblait être son esprit familier.

Cette femme, avec toute sa suite et de nombreux bagages, entra pompeusement dans la maison de noces et en chassa tous ceux qui s'y trouvaient.


Les vieux messieurs et les ecclésiastiques eurent à peine le temps de ramasser leurs livres et leurs papiers, tous furent obligés de sortir, les uns plein d'horreur, les autres plein de sympathie pour la courtisane.

Quelques uns allèrent à l'Église d'autres dans diverses directions, marchant en groupes séparés.

Elle renversa tout ce qui était dans la maison, jusqu'à la table et aux verres qui étaient dessus.

Il n'y eut que la chambre où étaient les habits de la fiancée et la salle que j'avais vu se transformer en une église consacrée à la Mère de Dieu qui restèrent fermées et intactes.

Chose remarquable, la courtisane, tout son attirail et ses livres fourmillaient de vers luisants, et elle avait l'odeur infecte de ce scarabée brillant qui sent si mauvais.

Les femmes qui l'entouraient étaient des prophétesses magnétiques : elles prophétisaient et la soutenaient.

Mais cette ignoble fiancée voulait se marier et, qui plus est, à un jeune prêtre pieux et éclairé.

Je crois que c'était un des douze que je vois souvent opérer des œuvres importantes sous l'influence de l'Esprit-Saint.

Il s'était enfui de la maison devant cette femme.

Elle le fit revenir en lui adressant les paroles les plus flatteuses.

Quand il arriva, elle lui montra tout et voulait tout remettre en ses mains. »

«Il s'arrêta quelques temps: mais comme elle se montrait avec lui pressante et sans retenue, et qu'elle employait tous les moyens imaginables pour le porter à la prendre pour femme, il prit un air très grave et très imposant : il la maudit ainsi que tous ses manèges, comme étant ceux d'une infâme courtisane, et se retira».

«Alors je vis tout ce qui était avec elle s'enfuir, céder la place, mourir et noircir.

Toute la Maison des Noces devenait en un instant sombre et noir, et les vers qui y fourmillaient commencèrent à piquer et à ronger tout.

Et la femme elle-même, rongée entièrement par les vers, tomba par terre et resta étendue sur le sol, conservant sa forme extérieure : mais tout en elle était décomposé et comme de l'amadou.

Alors, quand tout fut réduit en poussière et que le silence régna partout, le jeune prêtre revint et avec lui deux autres dont l'un, qui était un homme âgé, semblait envoyé de Rome.

Il portait une croix qu'il planta devant la Maison des Noces, devenue toute noire : il tira quelque chose de cette croix, entra dans la maison, ouvrit les portes et les fenêtres, et il sembla que les autres qui étaient devant la maison priaient, consacraient et exorcisaient.

Il s'éleva un orage impétueux qui passa à travers la maison et il en sortit une vapeur noire qui s'en alla au loin vers une grande ville où elle se partagea en nuages de diverses grandeurs.

Quant à la maison, elle fut de nouveau occupée par un nombre choisi parmi les anciens habitants.

On y installa aussi quelques-uns de ceux qui étaient venus avec l'impure fiancée et qui s'étaient convertis.

Tout fut purifié et recommença à prospérer, le jardin, les peuples, les diocèses aussi redevint en son premier état».

«Je vis dans deux sphères opposées l'empire de Satan et l'empire du Sauveur.

Je vis la ville de Satan et une femme, la prostituée de Babylone, avec leurs prophètes et leurs prophétesses, leurs thaumaturges et leurs apôtres.

Là tout était riche, brillant, magnifique, comparé à l'empire du Sauveur.

J'y ai vu des rois, des empereurs, des prêtres superbement vêtus et montés sur des chars.

Satan avait un trône magnifique.

En même temps je vis l'empire du Sauveur, pauvre et à peine visible sur la terre, plongé dans le deuil et la désolation.

L'Église me fut présentée tout à la fois sous les traits de la Vierge et sous ceux du Sauveur sur la Croix, dont le côté entr'ouvert semblait indiquer au pêcheur l'asile de la grâce.

Je vis au-dessus de l'Église fort amoindrie, une femme majestueuse revêtue d'un manteau bleu de ciel qui s'étalait au loin, et portant une couronne d'étoiles sur la tête.

J'aperçus une sorte de large manteau qui allait toujours en s'élargissant et qui finit par embrasser tout un monde avec ses habitants.

En même temps, ce symbole fut pour moi une image du temps présent, et je vis des prêtres faire des trous dans ce manteau et regarder à travers.

Les nouveaux apôtres se réunirent tous dans la lumière.

J'ai cru me voir au premier rang avec d'autres que je connaissais.

Maintenant, tout refleurissait.

Je vis un nouveau Pape très ferme ; je vis aussi le noir abime se rétrécir de plus en plus : à la fin, il était arrivé à ce point qu'un seau d'eau pouvait en couvrir l'ouverture.

En dernier lieu, je vis encore trois groupes ou trois réunions d'hommes s'unir à a lumière.

Ils avaient parmi eux des gens de bien éclairés, et ils entrèrent dans l'Église.

Les eaux abondaient de toutes parts : tout était vert et fleuri. Je vis bâtir des églises et des couvents.

«Je vis de nouveau la sainte Vierge monter sur l'Église et étendre son manteau.

Lorsque j'eus ce dernier spectacle, je ne vis plus le Pape actuel.

Je vis un de ses successeurs.

Je le vis à la fois doux et sévère.

Il savait s'attacher les bons prêtres et repousser loin de lui les mauvais.

Je vis tout se renouveler et une Église qui s'élevait jusqu'au ciel».

Une autre bataille

« Déjà toute la partie antérieure de l’Église était abattue : il n'y restait plus debout que le sanctuaire avec le Saint sacrement.

J'étais accablée de tristesse et je me demandais toujours où était donc cet homme que j'avais vu autrefois se tenir sur l'Église pour la défendre, portant un vêtement rouge et tenant une bannière blanche.

Je vis de nouveau l'église de saint Pierre avec sa haute coupole.

Saint Michel se tenait au sommet, brillant de lumière, portant un vêtement rouge de sang et tenant à la main un grand étendard de guerre.

Sur la terre, il y avait un grand combat.

Des verts et des bleus combattaient contre des blancs, et ces blancs qui avaient au-dessus d'eux une épée rouge et flamboyante, paraissaient avoir le dessous ; mais tous ignoraient pourquoi ils combattaient.

L'Église était toute rouge de sang comme l'ange, et il me fut dit qu'elle serait lavée dans le sang.

Plus le combat durait, plus la couleur sanglante s'effaçait de l'Église et elle devint de plus en plus transparente.

Cependant, l'ange descendit, alla aux blancs et je le vis plusieurs fois en avant de toutes leurs cohortes.

Alors, ils furent animés d'un courage merveilleux sans qu'ils sussent d'où ça leur venait ; c'était l'ange qui multipliait ses coups parmi les ennemis, lesquels s'enfuirent de tous côtés.

Le glaive de feu qui était au-dessus des blancs victorieux, disparut alors.

Pendant le combat, des troupes d'ennemis passaient continuellement de leur côté et une fois il en vint une très nombreuse.

Au-dessus du champ de bataille, des troupes de Saints parurent dans l'air : ils montraient, indiquaient ce qu'il fallait faire, faisaient des signes avec la main : tous étaient différents entre eux, mais inspirés d'un même esprit et agissant dans un même esprit.

Lorsque l'ange fut descendu du haut de l'Église, je vis au-dessus de lui dans le ciel une grande croix lumineuse à laquelle le Sauveur était attaché ; de ses plaies sortaient des faisceaux de rayons resplendissants qui se répandaient sur le monde.

Les plaies étaient rouges et semblables à des portes éclatantes dont le centre était de la couleur du soleil.

Il ne portait pas de couronne d'épine, mais de toutes les plaies de la tête partaient des rayons qui se dirigeaient. »

« Je les vis ça et là, tantôt de loin, tantôt de près, tomber sur divers mourants et aspirer les âmes qui, entrant dans un de ces rayons colorés, pénétraient dans la plaie du Seigneur.

Les rayons de la plaie du côté se répandaient sur l'Église placée au-dessous, comme un courant abondant et très large.

L'Église en était toute illuminée, et je vis la plupart des âmes entrer dans le Seigneur par ce courant de rayons.

Je vis aussi planer à la surface du ciel un cœur resplendissant d'une lumière rouge, duquel partait une voie de rayons blancs qui conduisaient dans la plaie du côté..."

« Et une autre voie qui se répandait sur l'Eglise et sur beaucoup de pays. »

« Ces rayons attiraient à eux un grand nombre d'âmes qui, par le cœur et la voie lumineuse, entraient dans le côté de Jésus. Il me fut dit que ce cœur était Marie. »

"J'eus encore la vision d'une immense bataille.

Toute la plaine était couverte d'une immense fumée : il y avait des taillis remplis de soldats d'où l'on tirait continuellement. C'était un lien bas : on voyait de grandes villes dans le lointain.

Je vis saint Michel descendre avec une nombreuse troupe d'anges et séparer les combattants.

Mais cela n'arrivera que quand tout semblera perdu.

Un chef invoquera saint Michel et alors la victoire descendra.

Elle ignorait l'époque de cette bataille.

Elle dit une fois que cela arriverait en Italie, non loin de Rome où beaucoup d’anciennes choses seraient détruites et où beaucoup de saintes choses nouvelles reparaitraient un jour.

Saint Michel descendit dans l'église (démolie à l'exception du chœur et du maître-hôtel) revêtu de son armure, et il arrêta en les menaçant de son épée, plusieurs mauvais pasteurs qui voulaient y pénétrer.

Il les chassa dans un coin obscur où ils s'assirent, se regardant les uns les autres.

La partie de l'Église qui était démolie fut en peu d'instants entourée d'un léger clayonnage, de manière à ce que l'on pu y célébrer parfaitement le service divin.

Puis il vint de toutes les parties du monde des prêtres et des laïques, qui refirent les murs de pierre ; car les démolisseurs n'avaient pas pu ébranler les fortes pierres des fondements. »

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Message par jaimedieu Dim 14 Juin 2015 - 15:02

La Vierge

«Je vis la fille du roi des rois attaquée et persécutée.
Elle pleurait beaucoup sur tout le sang qui allait se répandre et promenait ses regards sur une tribu de vierges fortes qui devaient combattre à ses côtés.

J'eus beaucoup à faire avec elle et je la suppliai de penser à mon pays et à certaines contrées que je lui recommandai. Je demandai pour les prêtres quelque chose de ses trésors ; elle me répondit : «oui, j'ai de grands trésors, mais on les foule aux pieds.»

Là-dessus, je reçus de mon conducteur une nouvelle exhortation à prier moi-même et à exciter tout le monde, autant que possible, à prier pour les pêcheurs et en particulier pour les prêtres égarés.
«De bien mauvais temps vont venir » me dit-il. «Les non-catholiques séduiront bien des gens et chercheront par tous les moyens imaginables à tout enlever à l'Église. Il s'ensuivra une grande confusion. »

J'eus une autre vision où je vis comment on préparait l'armure de la fille du roi. Une multitude de personnes y contribuaient. Et ce qu'elles apportaient consistait en prières en bonnes œuvres en victoires sur elles-mêmes et en travaux de toute espèce.

Tout cela allait de main en main jusqu'au ciel, et, là, chaque chose, après avoir subi un travail particulier, devenait une pièce de l'armure dont on revêtait la Vierge. On ne pouvait qu'admirer à quel point tout s'ajustait bien et l'on était frappé de voir comment chaque chose en signifiait une autre.

La Vierge fut armée de la tête aux pieds.

Je reconnus plusieurs des personnes qui donnaient leur concours et je vis avec surprise que des établissements entiers et de grands et savants personnages ne fournissaient rien, tandis que des pièces importantes de l'armure provenaient de gens pauvres et de petite condition. Je vis la bataille. Les ennemis étaient infiniment plus nombreux mais la petite troupe fidèle abattait des rangs entiers.

Pendant le combat, la Vierge armée se tenait sur une colline ; je courus à elle et lui recommandai ma patrie et les endroits pour lesquels j'avais à prier. Son armure avait quelque chose d'étrange ; tout y avait une signification ; elle portait un casque, un bouclier et une cuirasse. Quant aux gens qui combattaient ils ressemblaient à nos soldats d'à présent. C'était une terrible guerre : à la fin, il ne resta plus qu'une petite troupe de champions de la bonne cause, lesquels remportèrent la victoire».

Le retour de la foi

«L'incrédulité de l'époque est à son comble : il y aura encore une confusion incroyable ; mais après l’orage, la foi se rétablira. Cependant, de l'autre côté, ceux qui rebâtissaient se mirent à travailler avec une incroyable activité.

Il vint des hommes d'un très grand âge, imposants, oubliés, puis beaucoup de jeunes gens forts et vigoureux, des femmes, des enfants, des ecclésiastiques et des séculiers, et l'édifice fut bientôt restauré entièrement.

Je vis alors un nouveau Pape venir avec une procession. Il était plus jeune et beaucoup plus sévère que le précédent. On le reçut avec une grande pompe. Il semblait prêt à consacrer l'Église mais j'entendis une voix disant qu'une nouvelle consécration n'était pas nécessaire, que le très saint Sacrement y était toujours resté.

On devait alors célébrer très solennellement une double fête : un jubilé universel et la restauration de l'Église. Le Pape avant le commencement de la fête, avait déjà disposé ses gens qui repoussèrent et renvoyèrent de l'assemblée des fidèles, sans trouver aucune contradiction, une foule de membres du haut et du bas clergé.

Je vis qu'ils quittèrent l'assemblée en murmurant et pleins de colère. Le Pape pris à son service de toutes autres personnes, ecclésiastiques et même laïques. Alors commença la grande solennité dans l'Église de Saint Pierre. Les hommes au tablier blanc continuaient à travailler à leur œuvre de démolition sans bruit et avec circonspection, quand les autres ne les voyaient pas: ils étaient craintifs et avaient l'œil au guet. »

«J'ai vu ces jours-ci, des choses merveilleuses touchant l'Église. L'Église de saint Pierre était presque entièrement détruite par la secte : mais les travaux de la secte furent aussi détruits et tout ce qui leur appartenait, ses tabliers et son attirail furent brulés par le bourreau sur une place marquée d'infamie. C'était purement du cuir de cheval et la puanteur en était si grande qu'elle m'a rendue malade.

J'ai vu dans cette vision la Mère de Dieu travailler de telle manière pour l'Église que ma dévotion envers elle s'en est encore accrue.»

«Je vis une grande fête dans l'Église qui, après la victoire remportée, rayonnait comme un soleil.

Je vis un nouveau Pape très austère et très énergique. Je vis avant le commencement de la fête, beaucoup d'évêques et de pasteurs chassés par lui parce qu'ils étaient mauvais. »

«Je le vis à la fois doux et sévère. Il savait s'attacher les bons prêtres et repousser loin de lui les mauvais. Je vis tout se renouveler et une église qui s'élevait jusqu'au ciel.

Je vis un nouveau Pape très ferme. Il y a eu dans l'Église spirituelle une fête d'action de grâces ; il y avait là une gloire splendide, un trône magnifiquement orné, Saint Paul, Saint Augustin et d'autres saints convertis figuraient là d'une manière toute spéciale. C'était une fête où l'Église triomphante remerciait Dieu d'une grande grâce qui ne doit arriver à sa maturité que dans l'avenir.

C'était quelque chose comme une consécration future. Cela avait rapport au changement moral opéré dans un homme de condition, svelte et assez jeune, lequel doit un jour être Pape. J'ai vu aussi dans cette vision beaucoup de chrétiens rentrer dans l'Église. Ils entraient à travers les murs de l'Église. Je vis que ce Pape doit être sévère et qu'il éloignera de lui les évêques tièdes et froids. Mais beaucoup de temps doit encore s'écouler jusque-là.

Je le vis en bas dans l'église entouré d'autres hommes pieux : il avait été lié avec ce vieux prêtre que j'ai vu mourir à Rome, il y a quelques jours. Le jeune homme était déjà dans les ordres et il semblait qu'il reçut (…) une dignité. Il n'est pas Romain mais italien, d'un endroit qui n'est pas très éloigné de Rome, et il appartient, je crois, à une pieuse famille princière. Je vis alors tout près d'être exaucée, la prière «Que ton règne vienne".

Le 27 décembre, jour de la fête de saint Jean l'Évangéliste, elle vit l'Église romaine brillante comme un soleil. Il en partait des rayons qui se répandaient sur le monde entier. Il me fut dit que cela se rapportait à l'Apocalypse de saint Jean, sur laquelle diverses personnes dans l'Église doivent recevoir des lumières et cette lumière tombera tout entière sur l'Église. Pendant que le combat s'achevait sur la terre, l'église et l'ange, qui disparut bientôt, étaient devenus blancs et lumineux.

La croix aussi s'évanouit et à sa place se tenait debout sur l'église une grande femme brillante de lumière qui étendait au loin au-dessus d'elle son manteau d'or rayonnant. » Dans l'Église, on vit s'opérer une réconciliation accompagnée de témoignages d'humilité.

Je vis des évêques et des pasteurs s'approcher les uns des autres et échanger leurs livres : les sectes reconnaissaient l'Église à sa merveilleuse victoire et aux clartés de la révélation qu'elles avaient vues de leurs yeux rayonner sur elle. »

« Je vis de grandes bénédictions répandues d'en haut et beaucoup de changements.

Je vis aussi le Pape ordonner et régler tout cela.

Je vis surgir des hommes pauvres et simples dont plusieurs étaient encore jeunes.

Je vis beaucoup d'anciens dignitaires ecclésiastiques qui, s'étant mis au service des mauvais évêques, avaient laissé en oubli les intérêts de l'Église, se trainer sur des béquilles, comme boiteux et paralytiques; ils furent amenés par deux conducteurs et reçurent leur pardon. » Au dehors de l’Église, je vis arriver beaucoup de juifs qui voulaient rentrer, mais il ne le pouvaient pas encore ».

«Je vis une quantité de mauvais évêques, qui avaient cru pouvoir faire quelque chose d'eux mêmes et qui ne recevaient pas pour leurs travaux la force du Christ par l'intermédiaire de leurs saints prédécesseurs et de l'Église, chassé et remplacés par d'autres. Les ennemis qui avaient pris la fuite dans le combat ne furent pas poursuivis ; mais ils se dispersèrent de tous côtés.

Je vis le sacerdoce et les ordres religieux se relever après une longue décadence. Il me semble qu'une masse de gens pieux avait surgi et que tout sortait d'eux et se développait.

Je vis dans l'Église de saint Pierre, à Rome, une grande fête avec beaucoup de lumières et je vis que le Saint Père, ainsi que beaucoup d'autres, a été fortifié par le Saint Esprit.

Je vis aussi en divers lieux du monde, la lumière descendre sur les douze hommes que je vois si souvent comme douze nouveaux apôtres ou prophètes de l'Église.» Je ressentis une profonde impression de l'approche du royaume de Dieu.

Je sentis une splendeur et une vie supérieure se manifester dans toute la nature, et une sainte émotion s'emparer de tous les hommes, comme au temps où la naissance du Seigneur était proche, et je sentis tellement l'approche du royaume de Dieu que je me sentis forcée de courir à sa rencontre et de pousser des cris de joie. J'ai eu déjà le sentiment de l'avènement de Marie dans ses premiers ancêtres.

Je vis leur souche s'ennoblir à mesure qu'elle approchait du point où elle produirait cette fleur.

Je vis arriver Marie ; comment cela, je ne puis l'exprimer ; c'est de la même manière que j'ai toujours le pressentiment d'un rapprochement du royaume de Dieu. Je ne puis le comparer qu'à cet autre sentiment dont je parlais.

Je l'ai vu s'approcher, attiré par l'ardent désir de beaucoup de chrétiens, pleins d'humilité, d’amour et de foi ; c'était le désir qui l'attirait». « J’ai appris par une vision, que vers la fin du monde, une bataille sera livrée contre l’Antéchrist, dans la plaine de Mageddo. »



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Message par jaimedieu Lun 15 Juin 2015 - 4:33

Benoît-Joseph Labre

Benoît Joseph Labre est né le 26 mars 1748 à Amettes, et il est mort le 16 avril 1783 à Rome.

Aîné d'une famille de quinze enfants, Benoît-Joseph Labre était le fils de Jean-Baptiste et Anne Labre.

Son père était cultivateur et possédait quelques hectares de terre et sa mère tenait une mercerie. Il fut baptisé le lendemain de sa naissance par son oncle et parrain, François-Joseph Labre, vicaire d'Ames et qui fut ensuite curé d'Erin.

Benoît allait à l'école d'Amette, puis à celle de Nédon. Comme c’était un enfant discret, modeste et très tôt habité d'une vie de foi profonde, sa famille pensait le mener au sacerdoce alors qu'en tant qu'aîné, il était destiné à reprendre les travaux de la ferme de son père.

Il fut accueilli à l'âge de douze ans par son oncle, curé d'Erin, chez qui il resta six ans et demi. Celui-ci voulait continuer son éducation et lui inculquer les principes de la langue latine.

Benoît-Joseph fit alors sa première communion et reçut la confirmation.

Vers l'âge de seize ans, un changement s'opéra : il délaissa l'étude du latin pour se plonger dans les nombreux livres de piété de la bibliothèque de son oncle et, plus particulièrement, les sermons du père Le Jeune. Il fut marqué par sa spiritualité rigoriste et, pris de scrupules, n'osa plus recevoir la communion.

Son oncle aida ses paroissiens atteints du typhus, puis ayant contracté la maladie, mourut à son tour.

Benoît-Joseph avait 18 ans, et la mort de son oncle l’affecta profondément. Il annonça son intention de rentrer dans un monastère. Après un court séjour chez ses parents, il se rendit chez son oncle maternel, vicaire à Conteville en Ternois, pour y être initié à la philosophie. Il se présenta alors à la chartreuse de Longuenesse, mais, trop jeune, il fut renvoyé.

Il tenta alors d'entrer à la chartreuse de Neuville sous Montreil, mais on lui conseilla d'apprendre d'abord le chant et la philosophie.

Il y retourna le 6 octobre 1767, et en sorti au bout de six semaines : le prieur soulignait sa santé fragile, ses angoisses et sa trop grande austérité.

De retour chez ses parents, il y resta jusqu'en 1768. Il avait alors vingt ans. Il fut ensuite refusé par la Trappe de Soligny, car trop jeune. Le 12 août 1769, il quitta définitivement le domicile de ses parents et retourna, sur recommandation de l'évêque de Boulogne, à la chartreuse de Neuville, mais en sorti dès le mois d'octobre.

Pour le prieur, il n'avait pas vocation à être chartreux.

Il l'annonça le 20 octobre à ses parents dans une lettre ; c'est une des deux lettres de Benoît qui ont été conservées.

Elle témoigna de sa confiance : « Le bon Dieu m'assistera et me conduira dans l'entreprise qu'Il m'a Lui-même inspirée. »

Il y souligna néanmoins : « J'aurai toujours la crainte de Dieu devant les yeux et son amour dans le cœur. »

Comme il l'avait indiqué à ses parents, il prit l'habit religieux à l'abbaye de Sept Fons le 11 novembre 1769 et prit le nom de frère Urbain.

Il fut alors rattrapé par ses scrupules, n'osa plus communier ni recevoir l'absolution par défaut de contrition. Le registre du noviciat indique : « renvoyé à cause de ses peines d'esprit qui donnaient à craindre pour sa tête ».

Il se rendit alors à Paray le Monial (fondé par Marguerite Marie Alacoque) et sur son chemin, Pierre Vianney, le grand-père de Jean Marie Vianney (curé d’Ars), offrit son hospitalité à ce vagabond.

Partout refusé, Benoît-Joseph trouva sa vocation dans une vie de mendiant et de pèlerin, allant de sanctuaire en sanctuaire.

Le produit de sa mendicité allait le plus souvent à d'autres pauvres, ce qui lui valu une réputation de sainteté. Ainsi le vit-on chanter à tue-tête les Litanies de la Sainte Vierge près du soupirail d'une prison et donner aux prisonniers les pièces qu'on lui avait jetées par charité.

Selon les témoignages oraux des personnes qui l'ont vu au cours de ses pérégrinations, il a parcouru à pied près de 30 000 km dans toute l'Europe, de la France à l'Espagne, de la Suisse à l'Italie. Benoît Joseph fut fasciné par Jésus Christ et avait la grâce d’une oraison permanente. Il parcourait les routes, seul, en conversation avec Dieu.

Son corps qu’il négligeait par mortification était marqué par la rudesse de son mode vie. Sa négligence à cet égard est devenue légendaire.

Benoît-Joseph fit un pèlerinage à Rome, en décembre 1770, puis à Saint Jacques de Compostelle en 1773, de nouveau Rome en 1774, puis à Lorette en 1777, se rendant à de nombreuses reprises à la Sainte maison de Lorette car il vouait une dévotion particulière à la Vierge Marie.

Il se fixa à Rome l'année suivante. Selon certains dires, il vécut six ans dans les ruines du Colisée. Il avait vingt-neuf ans. Il devint membre du Tiers ordre franciscain après avoir reçu à Assise sur le tombeau de Saint François le cordon du Troisième Ordre Franciscain (il devient cordigère) le 20 novembre 1770.

Par esprit de mortification, il fit également vœu de ne pas se laver.

Son errance perpétuelle, genre de vie admiré au Moyen Âge, âge d'or des grands pèlerinages, ne l'était plus au 18e siècle, époque des Lumières, et étonnait, voire indisposait, ses contemporains, et suscitait la méfiance des pouvoirs locaux.

Il était parfois maltraité ou brocardé par ses compagnes et ses compagnons de route, par les enfants ou les gens de rencontre, mais, toujours vêtu d'un manteau de bure en loque et d'un chapeau de feutre, avec pour seul bagage un bréviaire, un bourdon de pèlerin et une gourde en bandoulière, il préférait leur sourire plutôt que se défendre. On raconte qu’un soir d’hiver, dans la neige, après avoir frappé à toutes les portes dont aucune ne s’est ouverte, Benoît Joseph s’est évanoui d’’épuisement.

C’est là qu’un chien vint le trouver, et après l’avoir senti, retourna chercher son maître « Maistre Estienne Bellon ».

Celui-ci vint en aide au malheureux, le réchauffa et le nourrit avec ce qu’il avait. Et au moment de reprendre sa route, Benoît Joseph lui prophétisa comme un cadeau d’adieu : " Au nom de Dieu, vous aurez vous et vos descendants le pouvoir de soulager les malheureux ".

Ce don devait durer selon la légende sept générations, et effectivement, après sept générations de guérisseurs (rebouteux), la lignée s’est éteinte faute d’héritier.

Fin d'août 1770, il écrivit pour la dernière fois à ses parents :

« Mon très cher père, ma très chère mère.

Vous aurez appris que je suis sorti de l'abbaye de Sept-Fonds, et vous êtes sans doute en peine de savoir quelle route j'ai prise depuis, et quel état de vie j'ai envie d'embrasser. C'est pour m'acquitter de mon devoir et vous tirer d'inquiétude que je vous écris cette présente....

Je vous dirai donc que je suis sorti de Sept-Fonds le 2 juillet. J'avais encore la fièvre quand j'ai quitté le monastère ; elle ne m'a abandonné que le quatrième jour de marche. J'ai pris la route de Rome ; je suis à présent bientôt à moitié chemin.

Je n'ai guère avancé depuis que je suis sorti de Sept-Fonts, parce que pendant le mois d'août, il fait de grandes chaleurs dans le Piémont où je suis, et que j'ai été retenu pendant trois semaines dans un hôpital (où j'ai été assez bien) par une petite maladie que j'ai eue.

Au reste, je me suis bien porté depuis que j'en suis sorti. Il y a en Italie plusieurs monastères, où la vie est fort régulière et fort austère.

J'ai dessein d'entrer dans quelqu'un et j'espère que Dieu m'en fera la grâce.

Je sais même un de ces monastères de l'ordre de la Trappe dont le supérieur a écrit à un abbé de France, que s'il se présentait des Français dans son abbaye, il les recevrait avec plaisir, parce qu'il manquait de sujets.

J'ai tiré de bons certificats de l'abbaye de Sept-Fonds. Ne vous inquiétez pas à mon égard ; je ne manquerai pas de vous envoyer de mes nouvelles.

Je voudrais bien en avoir des vôtres et de mes frères et sœurs; mais ce n'est pas possible à présent, parce que je ne suis pas arrêté dans un lieu fixe.

Je ne manque pas de prier Dieu pour vous tous les jours. Je vous demande pardon de toutes les peines que je peux vous avoir causées, et vous prie de m'accorder votre bénédiction, afin que Dieu bénisse mes desseins.

C'est par l'ordre de sa Providence que j'ai entrepris le voyage que je fais.

Ayez soin surtout de votre salut et de l'éducation de mes frères et sœurs. Veillez sur leur conduite.

Pensez aux flammes éternelles de l'enfer et au petit nombre des élus. Je suis bien content d'avoir entrepris le voyage que je fais.

Je vous prie de faire mes compliments à ma grand'mère et à mon grand'père, à mes tantes, à mon frère Jacques, à tous mes frères et sœurs et à mon oncle Chois (François).

Je vais entrer dans un pays où il fait bon pour les voyageurs. Il m'a fallu affranchir ma lettre pour sortir des États du roi de Sardaigne, tant qu'elle fût arrivée en France.

Je finis en vous demandant derechef vos bénédictions, et pardon des chagrins que je vous ai occasionnés.

Fait en la ville de Quiers en Piémont, le 31 août 1770.
Votre très affectionné fils.

Benoît Joseph est mort d’épuisement à trente-cinq ans en odeur de sainteté le 16 avril 1783, un mercredi saint, au domicile du boucher Zaccarelli, lequel l'avait trouvé évanoui sur les marches de l'église Sainte Marie des Monts.

La foule assiégea la maison du boucher. La nouvelle de son décès aurait été répandue dans Rome par les enfants aux cris de « E morto il santo ! » (« Il est mort le saint ! »).

Son enterrement à l'église Sainte-Marie des Monts en pleine période de Carême donna lieu à de telles manifestations de foi populaire que la garde corse du pape Pie VI dut intervenir. Son corps y est toujours enterré, sous un autel à gauche de l’église.

Les miracles se multiplièrent sur son tombeau et, dès le mois de mai suivant, s'ouvrit son procès en canonisation.

Son confesseur, l'abbé Marconi, publia sa biographie la même année, et les souvenirs de son passage en Allemagne furent publiés par Stutter en 1789.

Après bien des difficultés, le Pape Pie IX béatifie le 20 mai 1860 le plus misérable des pauvres devant 40 000 personnes.

Benoît-Joseph Labre sera canonisé le 8 décembre 1881 en la fête de l'Immaculée Conception par le pape Léon XIII. Il est commémoré le jour de sa mort le 16 avril. Il est surnommé le « Vagabond de Dieu ».

Paul Verlaine dont la mère habitait près d'Amettes, disait que ce saint était la seule gloire française du XVIIIe siècle. Benoît Joseph Labre a joué un grand rôle dans la propre conversion de Verlaine.

Verlaine lui dédia un poème, dans « les poèmes d’Humilis »

« C’est Dieu qui conduisait à Rome,

Mettant un bourdon dans sa main,

Ce saint qui ne fut qu’un pauvre homme,

Hirondelle de grand chemin. »

Saint Benoît Joseph Labre est le saint patron protecteur des modèles, des célibataires, des mendiants, des sans domicile fixe, des pèlerins, des itinérants et des personnes inadaptées.

Deux artistes l'ont représenté de son vivant, la mode étant de prendre un modèle parmi les mendiants : le sculpteur et peintre lyonnais André Bley, pour une tête du Christ en 1777, qui servit de modèle pour les gravures (Benoît Joseph refusa d’être payé), puis le peintre Antonio Cavallucci, qui l'aurait peint à son insu et dont le tableau est conservé à Rome.

Prophéties :

L’abbé Marconi, son confesseur à Rome, raconte :

« Benoît m’a parlé encore d’autres visions qu’il avait, mais toujours pour s’accuser comme de tentations.

Ainsi, il m’a exposé qu’il voyait en feu tantôt un lieu, tantôt un autre, de ceux où il avait passé dans ses voyages en France…

Mais la suite a bien prouvé qu’au lieu de tentations, c’étaient des illustrations divines représentant à son esprit l’avenir, sous la forme d’incendie qui consumait tantôt un lieu, tantôt un autre… »

Eléonore Mazza, l'abbesse de Mont-Lupone, dans une lettre écrite après la mort de Benoît à l'abbé Mancini, lui faisait part de certaines prédictions qu'elle avait entendues de la bouche du pauvre pèlerin, et lui redemandait de ne point les divulguer sans le conseil d'un prudent confesseur. Cette lettre fut communiquée à l'abbé Marconi qui ne voulant point s'en rapporter à ses propres lumières, prit l'avis de son directeur, le Père Torre, olivétain, et celui-ci conseilla de la publier en temps opportun, par ce qu'elle intéressait la gloire de Dieu et son serviteur.

« Ces prédictions étaient relatives aux malheurs qui menaçaient la France, et annonçaient pour consolation qu’il y aurait beaucoup de miracles dans le monde et que ces miracles seraient suivis de conversions.

En somme, il usait de termes par lesquels j'ai compris ensuite qu'il ne prévoyait que trop les horribles bouleversements que nous déplorons en ce moment.

Je dois ajouter que plus d'une fois, il m'exposa qu'il nous voyait, moi et le Saint Sacrement comme couverts d'immondices, et en le disant les larmes lui coulaient des yeux.

Il me répéta encore ces paroles dans sa dernière confession, et il terminait toujours en disant que la pénitence seule pouvait désarmer la colère de Dieu...

Il me semble que je ne m'éloignerai pas beaucoup de la vérité si le "vous" dont usait alors le Bienheureux en s'adressant à moi, se prenait non comme personnel mais comme qualificatif, de sorte qu'il aurait voulu parler non de ma personne en particulier, mais en général des prêtres qu'il voyait couverts de souillures, pour signifier ce qui arriverait en France dans l'ordre sacerdotal, soit au physique, soit au moral.

Car nous ne savons que trop que parmi les ministres sacrés quelques-uns ont dévié du droit chemin, et que beaucoup d'autres qui ont été constants et fidèles sont maltraités, insultés et mis à mort ».

Comme plusieurs autres prophètes, saint Benoît-Joseph Labre a aussi annoncé la terrible et décisive bataille de Saint-Fons, en banlieue sud de Lyon.

Saint Benoît-Joseph Labre :

« Paris sera détruit à cause de ses blasphèmes; une pierre n’y restera pas sur l’autre. »

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Message par jaimedieu Mar 16 Juin 2015 - 14:36

Berthe Petit

Françoise Marie Magdalene Ghislaine Berthe Petit est née le 25 janvier 1870 et elle est morte le 26 mars 1943 en Belgique.

Son père était avocat et subvenait confortablement à sa famille qui était pieuse. Berthe était une enfant précoce et douée. A quatre ans, elle a eut sa première vision de la Vierge Marie.

Durant son enfance, elle se rappelait d’une vision de l’Enfant Jésus qui venait vers elle en disant « Vous devrez toujours souffrir, mais Je serai avec vous ».

Le jour de sa première communion, elle exprima son désir de devenir une Sœur de la Charité. Elle dit à une religieuse qui était son professeur « Je dois beaucoup souffrir, je dois être comme Jésus ». La religieuse lui demanda « Qui vous a dit cela ? ». Elle répondit « La petite hostie qui est Jésus ». Sa vie sera effectivement un martyre.

A 14 ans (en 1884), elle tomba gravement malade de la fièvre typhoïde, et elle restera en mauvaise santé toute sa vie. A 15 ans, tous les dimanches à la messe, elle priait pour un prêtre qui disait une messe. Elle avait très envie de soutenir les prêtres dans leur service.

Elle avait 17 ans, lorsque sa famille perd toutes ses économies. Elle voulait renter dans un Couvent mais elle est obligée de reporter ses projets pour plus tard pour travailler et aider sa famille.

En entendant sa confession, le 8 Septembre 1888, le Père Godefroid lui dit qu'elle allait devenir un «conjoint crucifié» du Christ, et une âme victime pour beaucoup de pécheurs. Il lui conseilla aussi de rester chez elle pour aider ses parents.

En 1893, à la messe de minuit de Noël, Berthe fit un vœu en offrant sa vie et sa santé à Dieu, elle avait 22 ans. En échange, elle souhaita le don d’une âme qui soit appelée à la prêtrise.

Immédiatement, elle reçoit une expérience mystique et pense que Jésus a accepté son vœu. Il lui confirme qu’elle éprouverait de grandes souffrances, et qu’elle saurait un jour reconnaître le prêtre qui serait le fruit de ses prières.

Ce prêtre est Louis Decorsant, qu’elle ne rencontra qu’en 1908. Louis Decorsant n’avait alors que 22 ans, il était jeune, ambitieux et étudiait le droit. Il avait une fiancée et ils étaient heureux ensemble. Il rêvait de devenir un célèbre avocat, et suivait des cours pour trouver un emploi de notaire. Un jour, alors qu’il priait devant une statue de Notre Dame des Douleurs, il se rendit compte que sa vocation était d’être prêtre.

C’était soudain, mais son esprit persista et il n’hésita pas. En 1893, il rentra dans les ordres. Berthe avait prévu un pèlerinage à Lourdes, la Sainte Vierge lui apprit qu’elle aller rencontrer le prêtre qui avait reçut sa vocation grâce à ses prières.

En 1908, dans le train qui l’amène à Lourdes, Decorsant s’assoit dans leur compartiment et discute avec Berthe et un ami.

Berthe et le Père Louis se revoient encore à Lourdes, il l’invite à assister à une messe. Ils logent dans la même pension.

Berthe décide alors de lui dire la vérité. Decorsant est convaincu que Berthe est une âme victime et devient prêtre dans une paroisse de Belgique où il soutiendra Berthe.

Après être devenue Tertiaire Franciscain, elle prit le nom religieux de « Marie-Madeleine de la Croix » et entra au Couvent des Bernardines. Elle fut apôtre de la dévotion au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie.

Berthe souffrait de nombreuses maladies. Si bien que les médecins avaient abandonné tout espoir pour elle, mais elle récupéra mystérieusement sa santé.
Elle portait les stigmates, elle vit souvent Jésus couvert de sang.

Dans les vues du Sauveur, sa vocation apostolique était de glorifier et faire glorifier le Cœur de sa Mère, elle accepta d’être victime et d’avoir son calvaire. Plantée dans sa chair et dans son âme, la croix y restera jusqu’à sa mort. Elle reçut sept fois le sacrement de l’extrême onction.

Jusqu’à son dernier souffle, elle resta fidèle à la lecture journalière du bréviaire du Tiers Ordre Franciscain, et jusqu’au bout, la Sainte Communion demeurera son unique moment de répit dans la souffrance.

C’était une excellente cuisinière, mais dés ses 38 ans, sa seule nourriture était la Sainte Communion. Tandis qu’elle vivait au Couvent, une religieuse était chargée de voir si elle ne mangeait vraiment rien. Celle-ci confirma, et ajouta que si Berthe buvait occasionnellement une tasse de café le matin, elle le rejetait aussitôt.

A Noël, à la messe de minuit en 1909, Berthe reçut une compréhension plus profonde de sa vocation, sous la forme d'une vision des cœurs de Jésus et de Marie étroitement unis ensemble, transpercés par une épée, et surmontés d’une colombe.

Jésus lui dit : «Apprends à aimer les âmes. Le Cœur de Ma Mère est percée de la douleur qui transperce Mon Cœur ». Ce message fut été repris et amplifié les 7 et 8 Février 1910, Berthe fut invitée à « vivre dans le Cœur de Marie », comme elle a vécu dans celle du Christ, et de faire connaître l'amour du Cœur de Marie.

En 1910, lors d'un pèlerinage au sanctuaire de Sainte Anne en Alsace, Berthe a rapporté une révélation qui l'a amenée à comprendre clairement que sa tâche spécifique était d'obtenir "la consécration du monde au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie".

Plus tard, sur le même parcours, elle assiste à la messe du prêtre Louis Decorsant à Rome, où le Seigneur lui confie :

«Ce que Je désire découle de ce que J'ai fait sur le Calvaire. En donnant confiant Jean à Ma Mère, J'ai confié le monde entier à son Cœur Douloureux et Immaculé ». Notre Seigneur lui ordonna alors de faire le dessin de la vision des Deux Cœurs.

Le 8 Septembre 1911, Berthe a rapporté une rencontre exceptionnellement prolongée avec Jésus-Christ, dans laquelle le Seigneur a expliqué que l'état de Marie comme «l'Immaculée» est un pur don de la grâce de Dieu, le titre de «Douloureux» doit être justement appliqué au Cœur de Marie, et précéder du sens «Immaculée», en raison de son acceptation volontaire de son rôle douloureux à accepter la souffrance de son Fils. Le Seigneur a également demandé que les prêtres fassent un acte de dévotion à Cœur Douloureux et Immaculé de Marie à la fin de chaque messe.

La Vierge lui dit aussi « Je me suis nommée l’Immaculée Conception. Pour toi, Je me nomme la Mère au Cœur Douloureux. Ce titre que veut mon fils m’est cher entre tous, et c’est par lui qu’Il accordera et répandra partout des grâces de miséricorde et de salut. C’est par sa volonté inébranlable que mon Fils veut voir les âmes recourir à mon Cœur Douloureux.

J’attends ce mouvement des âmes, le cœur débordant de tendresse, ne demandant qu’à redire au Cœur de mon Fils ce qui sera confié à mon Cœur et à obtenir, pour tous, des grâces de salut. »

Berthe voit souvent la Vierge apparaître en pleurs.

Les messages Berthe apparaissent dans le livre « Le Coeur Douloureux et Immaculé de Marie ». La plupart des messages traitent les douleurs de la Vierge Marie, préviennent du jugement divin et concernent les larmes que la Vierge Marie jette sur un monde en besoin de prière et de repentir. Jésus dit a Berthe que le recours à sa Mère et à son Cœur Douloureux et Immaculé est offert pour le monde, et c’est aussi la dernière aide qu’Il donne avant la fin des temps.

Jésus dit aussi « L’Église a reconnu en ma Mère ce que Je fis moi-même : Sa Conception Immaculée. Il faut maintenant et Je veux que soit compris et reconnu le droit qu’a Ma Mère à un titre de justice, titre que lui ont valu son identification à toutes Mes douleurs, ses souffrances, ses sacrifices, son immolation au Calvaire, acceptés dans une pleine correspondance à Ma Grâce et supportés pour le salut de l’humanité.

C’est dans cette corédemption que Ma Mère fut surtout grande et c’est pourquoi Je demande que l’Invocation telle que Je l’ai dictée, soit approuvée et répandue dans tout l’Église, à l’égale de celle adressée à Mon Cœur et qu’elle soit récitée par chacun de mes prêtres après le sacrifice de la messe. »

En 1912, Berthe participe au Congrès eucharistique dans Vienn, présidée par l'empereur d'Autriche Hongrie. Le 12 Septembre, immédiatement après la communion, elle reçoit une prophétie que l'héritier de l'empereur serait tué. L'archiduc Franz Ferdinand se fera assassiner le 28 Juin 1914.

Le directeur spirituel de Berthe est le Cardinal Mercier et Archevêque de Malines, c’est une figure marquante de son époque.

Le 7 mars 1916, en pleine guerre mondiale il s’adresse à ses diocésains en ces termes « Nous nous consacrerons le vendredi Saint au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie. Nous nous plaisons à honorer la Conception Immaculée de la Sainte Vierge (…) n’oublions pas que ce titre de Marie s’est acquis par ses douleurs à notre reconnaissance. Transpercé du glaive du martyre intérieur, le Cœur de Marie associa volontairement, pour la rédemption de nos âmes, sa compassion à l’Immolation de la Divine Victime du Calvaire. »

Après de début de la Première Guerre Mondiale, Berthe se rend en Suisse le 18 Juillet 1914, mais incapable de retourner en Belgique, elle reste patiemment en Suisse pour le restant de la guerre.

Lors d’une prière, en réponse à ce qu’elle priait, elle se sent violemment précipitée dans les escaliers en pierres, par une force invisible. Elle entend un sifflement dans ses oreilles « Je vais vous battre jusqu’au bout, obséder les esprits, durcir leurs cœurs, nourrir les passions ! ».

Le prêtre Decorsant fait passer un message, par le Cardinal Mercier, à l’élection du Pape, en mai 1915. C’est une lettre aux évêques du monde avec une recommandation de demander l'intercession du "Cœur Douloureux et Immaculé de Marie" ("ed immacolato la di de Cuore Maria »).

Le Cardinal Bourne de Westminster prend alors un intérêt particulier dans les révélations de Berthe et conduit quatre actes de consécration au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie en Angleterre entre 1917 et 1919. La Belgique aussi répondit à cet appel. A la fin de la guerre, Notre Seigneur dit à Berthe que c’est « une paix totalement indigne de ce nom ».

En 1919, Berthe peut rentrer en Belgique ; dans la même année, elle reçoit une prophétie sur les conflits futurs avec des pays de plus en plus divisés.

En 1927, Berthe déménage à Uccle lorsqu’elle voit que sa résidence d'avant-guerre ne peut définitivement pas être restaurée. Entre 1919 et 1942, Berthe a rapporté diverses prophéties sur les nations tentées par l'orgueil et la puissance, l'Italie et l'Allemagne ont été mentionnés par leur nom.

Le 24 Janvier 1940, elle parle de la Belgique envahie avec une rapidité surprenante, ce qui arrive le 10 mai de la même année.

Le Seigneur parle de la Belgique « Les conflits internes sont plus accentués que jamais dans votre pays. Il est attisé par les mauvaises graines semées par l'envahisseur, il est alimenté par l'égoïsme, l'orgueil et la jalousie, les germes maléfiques qui ne peuvent que générer la ruine morale.

Je continue d’avoir pitié d’un pays qui a défendu son honneur au prix des plus grands sacrifices, et pour un fidèle souverain à son devoir. Pour sauver ce pays, J'ai voulu, et continue à souhaiter, qu'il devrait être solennellement consacré au Cœur de Ma Mère .... »

En 1943, Berthe est devenue de plus en plus fragile, et a reçu le sacrement de l'extrême onction, le dimanche 21 Mars. Elle est morte à environ 18 heures le vendredi 26 Mars, et pendant trois jours les pèlerins ont afflués à son lit de mort pour prier près de son corps. Elle a été enterrée au cimetière de Louvignies.

Prophéties

En Juillet 1919, huit mois après l'armistice, Notre Seigneur a parlé de la façon suivante à Berthe:

« Le temps prouvera que la paix établie sans moi et sans lui qui parle en mon nom (en référence au Pape) n'a pas la stabilité. La nation (Allemagne), qui est considérée comme vaincue, mais dont les forces ne sont que momentanément diminuées, restera une menace pour votre pays et même pour la France. Confusion et terreur seront progressivement répandues dans tous les pays.

Parce que cette paix n'est pas de moi, les guerres seront ravivées : la guerre civile et la guerre raciale.
(…) L'humanité avance vers un fléau terrible qui va diviser les nations de plus en plus. Il permettra de réduire les systèmes humains à néant.

Il brisera l'orgueil des pouvoirs en place. Il montrera que rien ne subsiste sans moi et que Je reste le seul maître de la destinée des nations. Le peuple de proie, qui veut la revanche prompte, prépare un mécanisme de destruction, qui sera bientôt au point où il le veut. Alors il fondra brusquement et avec son organisation habituelle sur ceux qu'il veut abattre.»

Berthe demande si les visions qu’elle a se rapportent à la fin du monde.

Le Vierge lui répondit : « Les évènements approchent comme un nuage qui grandit et s’étend démesurément en couvrant le monde sans qu’on s’en aperçoive.

Les nations périront dans le feu et le sang, comme si elles étaient atteintes par des éclairs venus du ciel.

Oh ! Terrible perspective ! Mon Cœur de Mère se déchirerait s’il ne savait pas jusqu’à quel point la Divine Justice doit s’imposer pour le salut des âmes et la purification des peuples.
Vois la blessure de mon Cœur semblable à celle de mon fils et le torrent de grâces prêt à en jaillir. Ne te laisse donc rebuter par aucune peine, aucune déception, aucune souffrance.

Tu as la compréhension des douleurs qu’endura mon Cœur, des souffrances de tout mon être, pour le salut du monde »

Le 17 juin 1911, la Sainte Vierge lui dit :

"Vois la blessure de Coeur, semblable à celle de mon Fils, et le torrent de grâces prêt à en jaillir." (...)

Elle lui montra une foule de gens de couleurs, d'infirmes, de malades...Tous priaient les bras levés au ciel. Certains guérissaient, les autres, convertis subitement, tombaient à genoux. C'était comme une régénération du monde."

Le 25 avril 1942, Notre Seigneur dit à Berthe :
"C'est par l'acceptation du Calvaire que ma Mère a participé à toutes mes douleurs. La dévotion à son Coeur unis au mien donnera la paix, la vraie paix, tant demandée et encore si peu méritée. Toutes les nations s'acheminent vers un cataclysme effroyable.

Moi seul Je puis apaiser les haines, les discordes, et faire régner la Paix. Je le ferai quand ma volonté pour le Coeur de ma Mère sera accomplie.

Il en sera ainsi quand sonnera l'heure désespérée que tout prépare. Alors, aux supplications qui monteront vers le Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère, Je manifesterai ma puissance, par une intervention miraculeuse qui s'imposera à tous."

Le Seigneur lui dit en une autre occasion :

« Ce n’est pas la fin du monde, mais l’avènement du Royaume du Divin Cœur de Jésus et de Mon Cœur Immaculé. Après le cataclysme, tout sera renouvelé.»

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Message par jaimedieu Ven 19 Juin 2015 - 6:02

Denys de Luxembourg

Denys de Luxembourg (ou Dyonisus de Luxembourg) est né en 1652 et il est mort en 1703 en Allemagne. Denys de Luxembourg était un prédicateur capucin de la région rhénane.

C’était aussi un théologien qui a écrit un livre en allemand traitant de l’antéchrist, des divines écritures, des prophètes Enoch et Elia ainsi que de la torture et de l’ascension du Christ dont il affirmait pouvoir en donner les détails et la preuve historique.

Denys de Luxembourg a reçut l’approbation du général de l’ordre à Gênes et celle de l’évêque de Mayence pour cet ouvrage sur l’antéchrist qui fut réimprimé plusieurs fois, à cause de son succès.
Dans cet ouvrage on ne trouve pas moins de 50 chapitres consacrés au « grand monarque ».

Prophéties :

Ces écrits prophétiques datent de 1682 :

"L’Antéchrist sera un iconoclaste. La plupart du monde l'adorera. Il enseignera que la religion chrétienne est fausse, que la confiscation des biens chrétienne est légale, que le samedi est à observer au lieu du dimanche, et il changera les dix commandements ...

Il lira dans l'esprit des gens, ressuscitera les morts, récompensera ses partisans et punira les autres. " "Antichrist gagnera une bataille à Megiddo en Palestine.

Après cela, sept dirigeants, la peur au ventre, vont se soumettre à l'Antéchrist. Il deviendra ensuite le maître du monde" "Après la naissance de l'Antéchrist les gens dans le monde deviendront très méchants et impies.

Les personnes réellement vertueuses seront très rares. Les prêtres dans de nombreux endroits négligeront le service de Dieu, et vivront avec des femmes. Même les religieux auront soif des choses de ce monde.

Les églises seront mornes et vides comme des granges abandonnées ... au moment où l’Antéchrist aura environ vingt ans, le monde entier sera sans la foi, les sujets seront opprimés par les dirigeants et tout ceux qui seront en situation d'autorité. Dans chaque période de tribulation Dieu a aidé son Église, et Il le fera dans le temps avant la venue de l'Antéchrist.

Du milieu de son Église, il vous suscitera un souverain chrétien qui accomplira les actes les plus remarquables.

Grâce à l'aide divine, cette règle ne conduira pas seulement les âmes à la vraie foi, mais portera aussi un coup dur aux ennemis de l'empire, les Turcs, car leur empire sera restauré par le christianisme ".
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Message par jaimedieu Ven 26 Juin 2015 - 16:04

Elena Aiello

Elena Aiello est née le 10 avril 1895 et elle est morte le 19 juin 1961 en Italie. Elle était la fille de Pasquale et Teresa Aiello. La petite Elena vécut dans un milieu familial très chrétien et exemplaire. Son père était un couturier respecté. Il mourut en 1905 quand Elena avait dix ans, laissant à son épouse huit enfants : Emma, Ida, Elena, Evangelina, Elisa, Riccardo, Giovannina et Francesco.

Chacun, selon son âge, aidait aux travaux de la maison et aux affaires des parents. Elena avait bien vite démontré une vive intelligence : âgé de quatre ans, elle répondait déjà à un certain nombre de questions de catéchisme.

En 1901, alors qu’elle n’avait que six ans, elle fut envoyée chez les Sœurs du Très Précieux Sang, pour y fréquenter l’école élémentaire et continuer son instruction religieuse. Rentrée à la maison, après l’école, elle aidait encore, sous la surveillance de la sœur, à préparer le repas. Les sœurs de l’Institut la prirent avec elles pendant huit ans pour enseigner à de plus petits la doctrine chrétienne. Ses temps libres Elena les consacrait aux autres travaux domestiques et aux immanquables prières quotidiennes.

Pendant la Première Guerre Mondiale, on subissait des carences hygiéniques et sanitaires, ce qui favorisa la propagation de la « grippe espagnole », qui sema dans tout le pays la désolation et la mort. Elena, en cette période, passait sa journée à assister les infirmes, s'occupant même de la confection de caisses en bois pour enterrer « chrétiennement », comme elle-même disait, les malheureuses victimes de l’épidémie. Les Sœurs commencèrent à la considérer comme une leurs. Et le père, vu la décision et l'insistance d'Elena lui accorda la permission d’embrasser la vie religieuse. Le 18 août 1920, Elena entra chez les Sœur du très Précieux Sang.

Mais le séjour d’Elena à l’Institut des sœurs fut de courte durée. Elena fut retrouvée inanimée par terre dans la laverie. Vite on la souleva et on la mit au lit, son épaule gauche était noire jusqu’au cou. Le médecin suggéra une intervention chirurgicale, puis tarda à l’opérer, à cause de sa fièvre persistante. Les sœurs décidèrent alors de faire intervenir le médecin de la Communauté, en assumant toute responsabilité.

Le 25 mars 1921 (mardi saint), dans le dortoir même, attachée à une chaise, Elena subit, sans anesthésie, pas même locale, l’ablation de la chair noircie, tenant dans ses mains, pour garder le courage, un crucifix en bois et sur son front une image de la Vierge des Douleurs.
En même temps que de la chair noircie, le médecin coupa aussi des nerfs, ce qui eut pour résultat de paralyser l’épaule ainsi que la bouche qui restait serrée. L'impression laissée sur la patiente fut terrible ; pendant environ quarante jours elle fut tourmentée par des vomissements. Elena, au prix d’un grand effort et la blessure encore ouverte, voulut se lever afin de suivre les exercices spirituels, dans l'espoir de vêtir l’habit religieux.

Pour corriger le défaut de l’épaule, elle réussi à se mettre un bustier qui lui permettait de se redresser. Mais, vu sa condition physique déplorable, le Père Directeur ne pu rien faire d’autre que de lui conseiller de rentrer chez elle, au sein de sa famille, afin de se soigner convenablement, avant de revenir dans la Communauté.

Pendant cette période Elena nota dans son cahier avoir reçu deux fois, peu de jours avant de quitter le monastère, de la part du Seigneur, une invitation à la résignation, et d’accepter ce que Lui, Il avait disposé pour elle, ainsi qu’une invitation à embrasser fermement la croix qu’Il lui préparait.

Elena avait grandement dépérit, au point d’être méconnaissable. Elle ne pouvait ni se laver, ni se coiffer : son bras gauche était paralysé et sur son épaule il y avait une plaie qui bien vite commença à se remplir de vermine. Le père, très préoccupé de son état, la conduisit à Cosenza chez un spécialiste. Le professeur qui l'examina dit alors à la jeune demoiselle « Je ne peux rien faire, ma fille, parce que tu as été saccagée : le médical qui t'a opérée... n'est pas un chirurgien ; il t’a coupé des nerfs... ; seul un miracle pourra résoudre ton état de santé ; maintenant ta plaie risque d’être atteinte par la gangrène ! »

Quelque temps après, les médecins imposèrent à Elena une visite soignée et une radiographie pour vérifier la cause des graves dérangements gastriques qui continuaient à tourmenter la pauvre fille. Elle fut reconduite par conséquent à l’Hôpital Civil de Cosenza, où un cancer à l'estomac fut diagnostiqué. Elena adressa alors une fervente prière à Sainte Rita (la sainte des impossibles) lui demandant la guérison de cette nouvelle maladie qui avait frappé son l'estomac.

Pendant qu’elle priait, elle vit la statue de la Sainte s’entourer d’une éblouissante lumière. Dans la nuit, la Sainte lui apparut pour lui dire qu’elle aimerait que l’on institue son culte pour raviver la foi des gens et demanda à Elena de commencer un triduum en son honneur.

Le lendemain, Elena revint à Montalto et commença un triduum à Sainte Rita. Celui-ci terminé, la vision se renouvela : le triduum, disait la Sainte, devait être répété pour qu’elle soit guérie de son mal d’estomac. Pour ce qui était de l’épaule, elle devait garder ce mal et souffrir pour réparer pour les péchés des hommes.

Le 21 octobre 1921, Elena eut la grâce de la guérison complète de sa tumeur gastrique. Evangelina, une sœur, couchée dans la chambre contiguë, vit à ce moment s’échapper une lumière éclatante. Croyant qu’il s’agissait d’un incendie, elle accourut aussitôt dans la chambre d’Elena qui s’était évanouie. Lorsque les autres membres de la famille entrèrent dans la chambre, Elena avait complètement éveillée et en pleine santé. Elle leur raconta alors la visite de Sainte Rita, la guérison, les paroles de la vision ; ensuite, elle leur demanda quelque chose à manger.

Le 2 Mars 1923, premier vendredi du mois, se produisit, pour la première fois un évènement qui se répétera tous les ans, jusqu'à sa mort. Le matin, après la communion, une voix interne lui annonçait à l'avance l’imminence d’un nouveau genre de souffrance choisi pour elle par le Seigneur.

Vers quinze heures, elle était au lit souffrant beaucoup à cause de la plaie de son épaule gauche. Le Seigneur, vêtu de blanc et portant la couronne d'épines lui apparut. Elena accepta de participer à ses souffrances. Le Seigneur enleva de son Chef la couronne et la posa sur la tête d’Elena. À son contact, une abondante effusion de sang sortit. Le Seigneur lui indiqua qu'Il avait besoin de cette souffrance pour convertir les pécheurs ; pour beaucoup de péchés d'impureté, et qu’elle devait être victime pour satisfaire la Divine Justice.

Une certaine femme nommée Rosaria, domestique de la famille, après avoir terminé son service s’apprêtait à partir ; ayant entendu des bruits suspects qui venaient de la chambrette d'Elena, elle monta pour voir de ce qui se passait. Surprise de voir tant de sang, elle partit de suite prévenir la famille, croyant qu'Elena avait été tuée.

Ils furent tellement surpris de voir Elena dans cet état, qu’ils appelèrent un prêtre et un docteur. Le docteur Adolfo Turano fit des lavages, mais le sang continuait de couler de la tête d’Elena. Après trois heures de saignements continus, le phénomène s’arrêta de lui-même. Tous restèrent surpris, confondus, impressionnés parce qu'ils ne savaient pas expliquer, d’aucune manière ce qui s'était produit.

Le deuxième vendredi de mars avant quinze heures on fit venir le docteur Turano à la maison, ainsi que d’autres personnes, afin de constater si le même phénomène allait se répéter. Et en effet, exactement à la même heure le même phénomène se reproduisit. Alors, le Docteur chercha à arrêter le sang avec un mouchoir, mais à ce contact, la peau de la partie blessée s’irritait au point de faire grossir et s’élargir les pores, ce qui causait de grandes douleurs à Elena.

Sœur Elena restait alors dans un état somnolent interrompu toutefois par les extases douloureuses, pendant lesquels elle restait les bras ouverts comme sur une croix et, les yeux grands ouverts, épouvantés, comme s’ils regardaient une effrayante vision lointaine.

Lorsqu’elle se réveillait, et quand elle avait reprit ses esprits, elle affirmait avoir été la spectatrice de la Passion de Notre-Seigneur et avoir participé à cette divine tragédie. Le troisième vendredi du même mois, Virginia Manes, mère du docteur Aristodemo Milano, fut envoyé par son fils pour constater le fait et tremper un mouchoir dans le sang. La femme, restée seule dans la petite cellule d'Elena, lui sécha le front avec un mouchoir, qu’elle plia ensuite et conserva. Revenue à San Bénedetto elle trouva inexplicablement le mouchoir complètement propre et sans la moindre trace de sang. Le fils, après avoir écouté le récit de sa maman se convertit et demanda à recevoir le baptême.

Elena se plaignait qu’on lui fasse subir tout cela à cause de son sang, le Seigneur lui expliqua que c’était Lui qui la faisait souffrir ; qu’elle devait être sa victime pour le monde ; qu'elle ne devait pas s’affliger à cause du crucifix qui lui avait été enlevé et que de toute manière elle l’avait toujours présent en son cœur et que pour le confirmer Il lui donnerait les plaies de sa Passion, qui seraient visibles aux yeux de tous. Lors du quatrième vendredi du mois de mars, Elena retrouva dans son corps ces mêmes plaies.

Jésus lui dit alors « Toi aussi, tu dois me ressembler, car tu dois être la victime pour tant de pécheurs et satisfaire à la justice de mon Père pour qu'ils soient sauvés ». Vers dix-sept heures, Jésus lui dit : « Ma fille, regarde comme Je souffre ! J'ai versé tout mon sang pour le monde et maintenant il s’en va en ruine ; personne ne se rend compte des perfidies dont il est recouvert. Considère l'acerbité de ma douleur causée par un si grand nombre d’injures et de mépris que Je reçois de tant de provocateurs et de libertins... ».

Le vendredi suivant, à toutes les autres plaies des mains et des pieds s'ajouta la blessure du côté. Le jour du Corpus Domini la douleur aux plaies se renouvela avec une nouvelle effusion de sang et, chose remarquable, les plaies, à la fin de l’extase, se cicatrisaient parfaitement.

Les phénomènes cités ci-dessus, n’affectaient en rien l’extraordinaire activité d’Elena, ni la normalité de sa vie religieuse, ni l’accomplissement de ses fonctions de fondatrice et de supérieure d’une nouvelle congrégation. Les souffrances du vendredi saint se produisaient en excluant les curieux.

Ce qui était remarquable c’était que Sœur Elena, d’un état de prostration profonde, voire de vraie adynamie pendant laquelle plus d’une fois on a craint pour sa vie, au matin du Samedi Saint, elle se levait de son lit joyeuse et pleine d’énergie, donnait des ordres, veillait à tout. Elle reprenait sa vie de labeur et de bienfaisance, comme si rien ne s’était passé dans son être. Mais ces phénomènes compliquèrent ses rapports avec les autorités ecclésiastiques. On la nommait familièrement la « sœur qui sue du sang » ou « la sainte moniale » et les gens venaient vers elle pour lui demander de l’aide et des conseils.

Elena annonça plusieurs fois qu’elle serait guérie de son mal d’épaule.
Elle écrivit dans une lettre datée du 10 mai 1924 à Monseigneur Mauro : « Révérend Père, hier vers quinze heures, Jésus m’est apparu et m’a dit “Ma chère fille, veux-tu guérir ou bien veux-tu souffrir ?”

Alors j’ai répondu “Souffrant avec vous, mon Jésus, on peut tout souffrir”. Et Jésus me dit encore “Eh ! bien, je te guérirai, mais chaque vendredi, je te ferai entrer dans les ténèbres ; tu me seras ainsi plus proche”. Après m’avoir dit cela, Il disparu. » Sainte Rita lui annonça sa guérison pour le 22 Mai.

Trois ans après, le 22, alors qu'Elena avec grande force d'esprit, essayait, s’aidant d’un miroir, d’enlever la vermine qui fourmillait dans la plaie de son épaule gauche, quand le miracle se produisit.

Dans la nuit du 21 mai 1924, Elena avait rêvé que sainte Rita lui disait qu’elle serait guérie le lendemain à quinze 15 heures. Après avoir récité le Rosaire, Elena commença à prier devant la statue dont la porte qui la protégeait était ouverte.

Sa sœur raconte « Aidée par moi, elle se leva et s’approcha de la statue. Nous eûmes l'impression que la main tendue de sainte Rita, celle qui tenait le crucifix, s'était écartée pour rejoindre la main du côté blessé d'Elena et la lui soulever, et qu'une vibration secouait la statue et sa protection. Elena, devant notre étonnement et notre incrédulité, répétait : « Je suis guérie ! Je suis guérie ! »… Lorsque je me suis penchée pour voir la plaie, elle était fermée, ne restant plus qu’une simple cicatrice. »

En 1926, les souffrances des vendredis du mois de mars et du vendredi Saint se répétèrent régulièrement. Le Seigneur, dans les visions, manifestait clairement à Elena qu’Il voulait que l’Œuvre soit commencée. En 1928, à 33 ans, elle fonda l’Ordre des Sœurs Minimes de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ. Tous l’appellait Sœur, mais Elena n’avait pas connut les étapes canoniques qui aujourd'hui règlent le chemin de la formation à la vie religieuse.

Ce ne fut que le 3 octobre 1949, à 54 ans, qu’elle fit les vœux perpétuels. Le premier travail fut celui de l’éducation des enfants du peuple. On en recueillit une centaine, que l’on instruisit.

Sœur Elena, aidée par Sœur Gigia, ramassaient dans les maisons les enfants et les jeunes filles, les rassemblaient dans l’église de Notre-Dame de Lorette et les instruisaient des vérités religieuses et les préparaient pour la Première Communion.

L’œuvre, bénie par Dieu et encouragée par les autorités ecclésiastiques, fut applaudie par toute la ville de Cosenza qui ne manqua pas de l'encourager et de la soutenir avec la coopération de la charité chrétienne. Un an plus tard, 24 enfants étaient déjà hébergés. Ce fut ainsi que, faisant confiance à la Providence, Elena fonda l’ordre demandée par le Seigneur et, avec la plus grande tranquillité, elle s’occupait, jour après jour à accomplir ses devoirs de religieuse et de Supérieure, vis-à-vis des petits et de la communauté. Toute la vie d'Elena fut une démonstration continue de cette foi ardente, de cette tranquillité inaltérable de caractère, qui provenait de l’abandon complet à Dieu. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus montra parfois sa complaisance envers la petite communauté qui lui était confiée.

Elle se montra même un jour, toute souriante, à toutes les petites qui travaillaient dans l’atelier, tout en récitant des prières. Le tapage qui s’en suivi fit accourir sœur Elena qui se trouvait alors à l’étage. Les fillettes étaient toutes excitées parce qu’elles « avaient vu » la Sainte Carmélite. Remontant à l’étage, Elena reçut la grâce d’un sourire tendre et céleste de la part de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.
...suite


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Message par jaimedieu Ven 26 Juin 2015 - 16:10

La maison était pauvre, et le fondateur et directeur de la Caisse Rurale locale, mit à sa disposition les vieux locaux de sa banque.

Sœur Elena et Sœur Gigia, transférèrent alors leur l’Institut dans ces locaux, beaucoup plus vastes, ce qui leur permit d’accueillir, par la même occasion, un plus grand nombre d’orphelins et de Sœurs. Les pauvres aidaient beaucoup aussi.

Le 11 septembre 1935, il n'y avait vraiment rien en cuisine pour le déjeuner… Pendant que Sœur Angéla venait demander de l’argent à la Supérieure, un prêtre entra dans la maison et demanda à célébrer la Messe, se rendant de suite dans la sacristie.

Sœur Elena qui n’avait pas le moindre sou, demanda à sœur Angéla d’aller assister à la Messe, que le Seigneur, de quelque façon que ce soit, pourvoirait à ce problème du moment. La prière fervente d’Elena, des sœurs et des orphelins fut vite exaucée par le Seigneur : après l’élévation, un parfum exquis se répandit dans toute la chapelle, comme si le bon Dieu voulait ainsi signaler l’obtention de la grâce demandée. Elena récitait alors l’Office de la Vierge et dans son livret, entre deux images pieuses (la Madone des Douleurs et Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus), elle trouva un billet de 50 lires. Elle était sûre de ne jamais l’y avoir mis.

La Messe terminée, elle remit à sœur Angéla les 50 lires, pour les dépenses de la journée. Puis, elle retourna dans la chapelle, avec les sœurs et les enfants, pour remercier le Seigneur de les avoir exaucé et de « refaire le même prodige le lendemain, afin de prouver qu’il ne s’agissait aucunement d’un oubli, mais d’une vraie grâce accordée et, que les 50 lires avaient été réellement envoyées par la Providence ».

Le soir même, lorsque la Communauté se réuni pour les dernières prières, le même parfum se répandit dans la chapelle. Les sœurs ouvrirent de nouveau le livret et entre les deux images pieuses elles trouvèrent un autre billet de cinquante lires, avec un petit message, écrit au crayon vert dans le rond blanc : « 50+50=100 » et quelques lettres de l'alphabet grec. Le lendemain matin, Elena raconta l’épisode à son confesseur, le chanoine Mazzuca, lequel voulut examiner le billet de cinquante lires, mais le message de la veille avait disparu.

En 1934, à la veille de la fête de Saint Joseph, on devait payer l’achat d’un quintal d’huile. Sœur Elena qui n’avait rien, rassembla ses orphelins autour de l’autel et, ensemble, ils prièrent ce grand Saint, Chef de la Sainte Famille de Nazareth, de venir à leur aide. Ils furent exhaussés. Le soir même, un bienfaiteur se présenta à l’Institut et offrit à Elena la somme exacte dont elle avait besoin pour s’acquitter de sa dette.

Ces faits étaient courants au sein de cette « Maison demandée par le Seigneur ». En 1937, Elena se rendit compte qu’il manquait du pain et, mentalement elle adressa une prière fervente au Seigneur : au même moment un garde municipal frappa à la porte et remit gracieusement à l’Institut 36 kg de pain, réquisitionné le matin même.

En janvier 1948, par un décret émanant du Secrétariat de la Sacrée Congrégation pour les Religieux, l’Institut des Sœurs Minimes de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ fut élevé au rang de Congrégation de Droit Pontifical. L’Institut obtînt ainsi la reconnaissance juridique, par un Décret Présidentiel du 8 juillet 1949.

Sœur Elena ouvrit dix-huit maisons en Italie. Partout, aux activités spécifiques de la Congrégation (éducation des enfants), les Sœurs, toujours unies à la Maison Généralice, œuvraient dans les paroisses, enseignant le catéchisme, participant à l’action catholique et favorisant la « Messe de l’enfant ». La renommée de sainteté de la « sainte moniale » était telle que le Préfet Guido Palmardita parla de sœur Elena à Mussolini, qui s'en intéressa vivement et envoya même une aide sensible à la Maison de Cosenza.

Il fut perplexe de recevoir cette lettre de sœur Elena, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale :

« Au Chef du Gouvernement Benito Mussolini, Duce,

Je viens à Vous au nom de Dieu pour vous dire ce que le Seigneur m'a révélé et qu'il veut de vous. Je ne voulais pas écrire, mais hier, 22, le Seigneur m'est apparu de nouveau en m'imposant de vous faire savoir ce qui suit :

“Le monde est en ruine à cause du grand nombre de péchés et particulièrement ceux d’impureté qui sont arrivés à leur comble devant la Justice de mon Père céleste. Donc, tu devras souffrir et être victime expiatrice pour le monde et particulièrement pour l’Italie, où se trouve le siège de mon Vicaire. Mon Règne est un règne de paix ; le monde, quant à lui, est en guerre.

Ceux qui gouvernent les peuples sont obnubilés par l’acquisition de nouveaux territoires ! Pauvres aveugles !... Ils ne savent pas que là où Dieu est mis à l’écart il ne peut y avoir de conquête ! Dans leur cœur il n’y a que méchanceté et ils ne font que m’outrager et me mépriser ! Ils sont des démons de discorde, des destructeurs des peuples et cherchent à renverser, dans ce terrible flagelle l’Italie, où Dieu se trouve au milieu de tant d’âmes et où réside son Vicaire, le Pasteur Angélique.

La France, très chère à mon Cœur, à cause de ses si nombreux péchés, tombera vite en ruines et sera à son tour ravagée comme Jérusalem ingrate. En Italie, parce que le siège de mon Vicaire s’y trouve, J’ai envoyé Benito Mussolini, pour la sauver de l’abîme vers lequel elle se précipitait, autrement, elle se trouverait dans les mêmes conditions que la Russie.

Au milieu de tant de dangers Je l’ai toujours sauvé ; maintenant il doit maintenir l’Italie hors de la guerre, parce que l'Italie est civile et est le siège de mon Vicaire sur la terre. S’il fait cela Je lui accorderai des faveurs extraordinaires et Je ferai que toutes les autres Nations s’allient à lui. Il a par contre décidé de déclarer la guerre, mais il faut qu’il sache que s’il ne l’empêche pas, il sera puni par ma Justice !”.

Voilà ce que m’a dit le Seigneur. Ne pensez surtout pas, ô Duce, que je m’occupe de politique. Je ne suis qu’une pauvre sœur occupée à l’éducation des petits abandonnés et qui prie beaucoup pour votre salut et le salut de notre Patrie.

Je suis, avec une sincère estime,

Sœur Elena Aiello ».

La lettre fut remise à la sœur du Duce, Edwige Mancin Mussolini, le 6 mai 1940 ; et elle-même la remit à Mussolini quelques jours plus tard.
Le 15 mai 1943, Mère Elena envoya à Edwige Mussolini la lettre suivante :

« Excellence,

Mon long silence vous a peut-être fait penser que je vous avais oubliée, alors que je pense à vous chaque jour dans mes pauvres prières, en suivant toujours les douloureux événements de notre belle Italie. La raison de cette lettre et celle de me tourner une nouvelle fois vers vous, comme au mois de mai 1940, lorsque lors ce que je vins à Rome, présentée par la Baronne Ruggi, pour vous délivrer, dans un écrit, les révélations que j’ai eues du Seigneur, en ce qui concerne le Duce. Rappelez-vous, quand le 6 mai de 1940 nous disions que le Duce avait prit la décision de faire la guerre, alors que le Seigneur, par ma lettre, lui faisait savoir qu’il devait sauver l’Italie de la guerre, autrement il subirait les rigueurs de la divine Justice ?

“Au milieu de tant de dangers― disaitJésus―Je l’ai toujours sauvé ; maintenant il doit maintenir l’Italie hors de la guerre, parce que l'Italie est civile et est le siège de mon Vicaire sur la terre. S’il fait cela Je lui accorderai des faveurs extraordinaires et Je ferai que toutes les autres Nations s’allient à lui. Il a par contre décidé de déclarer la guerre, mais il faut qu’il sache que s’il ne l’empêche pas, il sera puni par ma Justice !” Ah !... si le Duce avait écouté les mots de Jésus, l'Italie ne se serait pas trouvée maintenant dans une aussi triste situation ! ... Je pense que le Duce doit être très attristé de voir l’Italie, un jardin fleuri, transformée en désert, bondé de souffrances et de morts.

Mais pourquoi continuer cette guerre terriblement cruelle, si Jésus a dit que personne n’aurait la vraie victoire ? C’est pourquoi, ma très chère Donna Edwige, je vous demande de dire en mon nom au Duce que celui-ci est le dernier avertissement que le Seigneur lui envoie. Il pourra encore se sauver s’il met tout entre les mains du Saint-Père.

S’il ne fait pas cela, disait le Seigneur, bientôt la divine Justice tombera sur lui. Même les autres Chefs d’État qui n'écouteront pas les avis et les directives de mon Vicaire seront atteints et punis de ma Justice. Vous souvenez-vous, quand le 7 juillet de l’année dernière vous me demandiez ce qu’il adviendrait au Duce. Et je vous ai répondu que s’il ne se maintenait pas allié au Pape, il finirait pire encore que Napoléon ?

Maintenant je vous répète les mêmes mots : Si le Duce ne sauve pas l'Italie en se remettant à ce que lui conseillera et dira de faire le Saint-Père, bien vite il tombera. Même Bruno demande le salut de l’Italie et celui de votre frère. Le Seigneur dit souvent que l'Italie sera sauvée par le Pape, victime expiatrice de ce flagelle, et qu’il n’y aura pas d’autre voie pour la paix et le salut des peuples en dehors de ce qui sera tracé par le Saint-Père.

Chère Donna Edwige, réfléchissez bien à tout ce qu’a dit le Seigneur et qui s’est parfaitement réalisé. Qui a causé la ruine de l’Italie ? N’est-ce pas le Duce qui n’a pas voulu écouter les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ ? Il pourra encore y remédier, en faisant ce que dit le Seigneur. Quant à moi, je continuerai de prier ».

Les personnes qui venaient voir Mère Elena, étaient de plus en plus nombreuses et venaient de plus en plus loin. Elles venaient cherchez auprès d’elle un rayon de lumière à leurs angoisses, un soulagement à leurs douleurs, une parole de foi à leur abattement apparemment sans issu. Elle était franche, simple et spontanée. Elle savait écouter silencieuse la manifestation des âmes en peine, et savait à quel moment et comment leur parler.

Elle ne cherchait pas à enfermer ou à noyer la peine dans l’oubli, mais plutôt à lui donner une assise et à l'anoblir par la foi et par l'espérance. Elle priait et promettait les prières de ses enfants, disposant les esprits tourmentés à l’espérance ou à la résignation. Voilà pourquoi les bienfaiteurs se sentaient toujours des débiteurs envers « la Sainte Moniale ». Ils recevaient d’elle bien plus qu’ils ne pourraient jamais lui offrir, ou offrir à l’Institut.

Il n’était pas rare qu’elle parle des visites, des entretiens ou des colloques qu’elle avait eus pendant la nuit, avec des défunts qui de leur vivant avaient eu des rapports particuliers avec elle ou avec l’Institut.

Ce fut ainsi que, vingt jours après le décès d’une personne de sa connaissance, la mère du prêtre don Franco, et qu’elle trouva assise dans sa chambre, elle parla tranquillement pendant environ une vingtaine de minutes. Un matin, très tôt, toute la Maison Mère fut réveillée par un grand bruit, comme un grand coup qui aurait ouvert la porte de la chambre de sœur Elena. Accourus en hâte, ils trouvèrent la mère très calme, comme habituellement qui se mit à leur raconter la visite qu’elle venait de recevoir :

Il s’agissait de feu don Vincenzo Donnarumma, ex-directeur spirituel de la Congrégation, qui était venu la remercier, ainsi que toute la Communauté, pour les intenses prières adressées à Dieu pour le salut de son âme. Sœur Elena qui parlait souvent de sa propre mort. En 1961, aux habituelles souffrances physiques vint s’ajouter une forte fièvre continue, que les médecins ne réussirent pas à expliquer et à éliminer.

Le 12 juin 1961, Mère Elena fut transportée à l’Hôpital San Giovani à Rome. Dans la nuit du 12 au 13 juin, les infirmières remarquèrent une forte odeur parfumée dans la chambre où elle était internée. Alors on lui dit « Mère, demain c’est la fête de saint Antoine et, certainement obtiendra-t-il votre guérison ». Avec une grande sérénité, la malade répondit : « Demain, ni saint Antoine ni sainte Rita ni même la Madone ne feront de miracle. »

Dimanche, 18 juin, vers deux heures environ, le Curé assisté de don Franco administra à sœur Elena l’Onction des infirmes, et ensemble récitèrent les prières pour les mourants. Vers 5 heures 30 don Franco célébra la sainte Messe dans la Chapelle qui se trouvait presque face de la chambre de la Mère. La sainte Messe terminée, sœur Elena cessa de souffrir le 19 juin 1961.

Elle avait alors soixante six ans et sa mort surprit tout le monde. Le dépouille mortelle fut affectueusement transférée dans la Chapelle, toute ornée de fleurs blanches. Puis, le 21 juin le corps arriva à Cosenza. La nouvelle de la mort d’Elena s’était très vite répandue et la foule nombreuse vint rendre un dernier hommage à celle qu’ils aimaient si tendrement et la prier, car ils savaient bien que son intercession trouvait toujours auprès du Seigneur une issue favorablement.
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Message par jaimedieu Ven 26 Juin 2015 - 16:23

Prophéties

En 1947, Elena vit :

« une tempête de feu jamais vue auparavant », elle la reverra plusieurs fois.

Le 15 septembre 1958 :

« Le matérialisme a diffusé sur surface de la terre une organisation comme jamais on en avait vu (…) Si l’on de prie pas, ma fille l’Italie sera envahie par les troupes russes.

Le 27 Mars 1959 :

« Les gouvernants et les peuples sont en dehors de la lumière de Dieu, et en particulier ceux d’Italie (…) La famille chrétienne n’existe plus. Rome sera châtiée. La Russie envahira la terre entière (…) et plantera le drapeau rouge sur la coupole de Saint Pierre ! »

Le 22 Août 1960 :

« Le Rhin sera ensanglanté depuis la Suisse, il charriera des cadavres ». Le vendredi Saint 1961 : « La Russie est dirigée par Satan, (…) L’Eglise sera persécutée. (…) Ils entrent au Vatican pour s’emparer du Pape ».

Message reçu par Sœur Elena le 8 Décembre 1957, rapporté par Monseigneur Spadafora :

« Il est naturel que l’on demande la signification d’un tel phénomène : pourquoi ce sang ? Ont-elles un langage ces manifestations peu ordinaires ? La réponse est peut être sur une simple feuille de papier que j’ai entre les mains, légère comme un souffle de vent.

Son contenu cependant semble assez grave : il a la chaleur et la teneur d’une page de l’Apocalypse ; elle en renferme les pressants avertissements, les terribles annonces ; une ample vision qui embrasse toutes les nations, du regard profond qui remonte aux origines lointaines et très hautes des événements humains. Voici les phrases les plus saillantes : « Les hommes offensent trop leur Dieu. Si Je te faisais voir le nombre de péchés qui se commettent chaque jour, tu mourrais de douleur.

Les temps sont graves. Le monde est complètement bouleversé parce qu’il est devenu pire qu’au temps du déluge. Le matérialisme avance et continue sa marche marquée par le sang et les luttes fratricides.

Il y a des signes évidents et dangereux pour la paix. Le châtiment passe sur le monde comme l’ombre d’un nuage menaçant, pour monter aux hommes que la justice de Dieu plane sur l’humanité et que la puissance de la Mère de Dieu ralentit encore l’éclatement de l’orage. Tout est suspendu comme à un fil : quand ce il rompra, la Justice divine tombera sur le monde et ce sera alors la grande purification.

Toutes les nations seront punies parce qu’innombrables sont les péchés qui sont comme une marée d’immondices, ont recouverts la terre. Les forces du mal sont prêtes à se déchaîner dans chaque partie du monde avec une terrible violence. Il s’ensuivra une détresse inimaginable. Cela fait bien longtemps que J’avertis les hommes, de plusieurs manières.

Les Gouvernants des peuples, les avertissant des graves menaces qui pèsent sur eux ; mais ils ne veulent pas reconnaître que, pour éviter le châtiment, il est nécessaire de faire revenir la société à une vie vraiment chrétienne. Combien mon cœur est attristé de voir que les hommes ne pensent même plus à un retour vers Dieu ! Mais le temps est compté : le monde entier sera bouleversé. Beaucoup de sang sera versé : des justes, des innocents, de Saints prêtres, et l’Eglise elle-même souffrira beaucoup.

La haine arrivera à son comble » « L’Italie sera humiliée, purifiée dans le sang, et devra souffrir beaucoup, parce que nombreux sont les péchés commis dans cette nation privilégiée. Siège du Vicaire du Christ.

Vous ne pouvez pas vous imaginer ce qui arrivera ! Une grande révolution aura lieu et les rues seront rougies de sang. Le Pape souffrira beaucoup et toute cette souffrance sera pour lui comme une agonie qui abrégera son pèlerinage sur la terre. Son successeur guidera la barque dans la tempête.

Mais la punition des impies ne tardera pas. Ce jour-là sera épouvantable, de la manière la plus terrible : la terre tremblera et secouera toute l’humanité. Les mauvais périront dans les plus terribles rigueurs de la justice de Dieu. Envoyez un message pour prévenir immédiatement, tant qu’il est possible, tous les hommes de la terre, afin qu’ils retournent vers Dieu par la prière et la pénitence. »

Visions de la Sainte Vierge d’Elena Aiello, le 7 avril 1950

« Satan règne et triomphe sur la terre ! Vois combien d’âmes tombent en Enfer. Vois comme les flammes sont hautes, et les âmes qui y entrent comme des flocons de neige ressemblent à des braises transparentes ! Combien d’étincelles ! Combien de cris de haine et de désespoir ! Combien de douleur ! Vois combien d’âmes sacerdotales ! Regarde le signe de leur consécration dans leurs mains diaphanes !

(Dans la paume de leurs mains, on voit le signe de la croix, incandescent) Quelle torture, Ma fille, pour mon Cœur maternel ! Grande est ma tristesse de voir que les hommes ne changent pas ! La justice du Père, exige réparation, sinon beaucoup seront perdus ! »

« Voyez comme la Russie va brûler ! » Devant mes yeux se dresse un immense champ recouvert de flammes et de fumée, les âmes y ont été immergées, comme dans une mer de feu ! « Et ce feu » dit la Vierge « Ne sera pas l’œuvre des hommes mais sera allumé par les anges. Par conséquent, Je demande la prière, la pénitence et le sacrifice, de sorte que Je puisse agir en tant que médiatrice pour mon fils afin de sauver les âmes »

Le vendredi 11 avril 1952

« Je veux que l’on sache que le châtiment est proche : un feu jamais vu auparavant descendra sur la terre et une grande partie de l’humanité sera détruite… Ceux qui resteront se trouveront sous la protection de la miséricorde de Dieu, pendant que ceux qui ne veulent pas se repentir de leurs fautes périront dans une marée de feu !... La Russie sera presque complètement brulée. Certaines nations disparaitront. L’Italie sera en partie sauvée par le Pape. »

Le vendredi Saint 16 Avril 1954

« Ils sont devenus ingrats envers mon Sacré Cœur et abusent de les grâces et ils ont transformé le monde en une scène de délits. Les innombrables scandales portent les âmes à la ruine, spécialement celles des jeunes. Ceux-ci se sont adonnés sans retenue aux plaisirs du monde qui sont dégénérés et pervers. Le mauvais exemple des parents produit dans les familles scandales et infidélités plutôt que la vertu et la prière. La maison, source de foi et de sainteté est devenue souillée et corrompue. L’obstination des hommes ne change pas et ils vont de plus en plus loin dans leurs péchés.

Les châtiments et les afflictions que Dieu envoie pour les faire devenir raisonnables sont sévères mais les hommes sont furieux comme des bêtes blessées et durcissent leurs cœurs contre la grâce de Dieu.
Des nuages incandescents et une tempête de feu passeront sur le monde et le fléau sera le plus terrible de l’histoire des hommes. Il durera soixante dix heures. Les impies seront écrasés et éliminés. Beaucoup se perdront parce qu’ils s’endurciront dans le pêché ; c’est alors qu’on verra le pouvoir de la lumière sur les ténèbres.

Je me penche sur le monde et Je freine la justice de Dieu ; sans cela ces choses se feraient dés à présent. Vous devez prier et faire des sacrifices afin que les hommes reviennent à Dieu et à Mon Cœur immaculé, médiateur en Dieu et les hommes ; ainsi au moins une partie du monde sera sauvé ». « Le monde ne mérite plus le pardon mais feu, destruction et mort.

Il faut beaucoup de pénitence et de prière de la part des fidèles pour atténuer le châtiment mérité qui est proche maintenant et n’est retardé que par l’intervention de Ma Sainte Mère qui est aussi la Mère de tous les hommes. Le châtiment qui purifiera du mal toute la terre est proche. La Divine Justice crie vengeance pour les nombreuses offenses et tous les maux qui recouvrent la terre. Plus rien de sera toléré. Les hommes dans leur obstination se sont endurcis dans leurs erreurs et par conséquent, ils ne se tournent plus vers Dieu.

Les gens ne se soumettent plus à l’Église et méprisent les prêtres parce que certains parmi eux sont motifs de scandale. Écoute bien ce que Je te dis et annonce-le à tous. Mon Cœur est attristé par tant d’afflictions qui menacent le monde. La Justice de notre Père céleste est gravement offensée. Les hommes s’obstinent à vivre dans leurs péchés… »

Vision du 7 janvier 1950

« Une Propagande impie a répandu dans le monde d’innombrables erreurs, suscitant même des persécutions, ruine et mort. Si les hommes ne cessent pas d’offenser mon Fils, le temps est proche où la Justice du Père enverra sur la terre le châtiment qu’il mérite et ce sera le plus grand châtiment que l’humanité ait jamais connu. Quand apparaîtra dans le ciel un signe extraordinaire, les hommes sauront que la punition du monde est proche ! »

Vision du 16 avril 1954

«Le monde s’est précipité dans une corruption inimaginable...

Ceux qui gouvernent sont devenus des vrais démons incarnés, et pendant qu'ils parlent de paix, ils préparent les armes les plus mortelles... pour détruire des peuples et des nations. »

Visions du 16 avril 1955

« La colère de Dieu est proche et le monde sera tourmenté par une grande calamité, par des révolutions sanglantes, par de forts tremblements de terre, par des famines, par des épidémies et par d’effroyables ouragans, qui feront déborder les fleuves et les mers !

Le monde sera complètement bouleversé par une nouvelle et terrible guerre. Les armes les plus mortelles détruiront des peuples et des nations.
Les dictateurs de la terre, de vrais monstres infernaux, détruiront les Églises avec les Ciboires Sacrés et élimineront des peuples et des nations et les choses plus chères. Pendant cette bataille sacrilège, à cause de l’impulsion féroce et de la résistance acharnée de beaucoup, tout ce qui a été fait de la main de l'homme sera abattu.

Des nuages avec des lueurs d’incendie paraîtront enfin dans le ciel et une tempête de feu s'abattra sur le monde entier. Le terrible flagelle, jamais vu dans l'histoire de l'humanité, durera soixante-dix heures. Les impies seront pulvérisés et beaucoup seront perdus obstinés dans leur péché. Alors on verra la puissance de la lumière sur la puissance des ténèbres.»

Vision du 8 décembre 1958 : Fête de l'Immaculée Conception

« Les temps sont graves. Le monde entier est dans la confusion, car il est devenu pire qu'à l'époque du déluge ! Tout est en suspens, comme un fil, lorsque ce fil cassera, la justice de Dieu comme un coup de tonnerre effectuera sa terrible purification »
Sœur Elena demande :

«Que va devenir de l'Italie?» «L'Italie, Ma fille, sera humiliée, purifiée dans le sang, et elle souffrira beaucoup, parce que nombreux sont les péchés de ce pays bien-aimé, siège du Vicaire du Christ.

Vous ne pouvez pas imaginer ce qui se passera ! En ces tristes jours, il y aura beaucoup d'angoisse et de pleurs. Il y aura une grande révolution, et la rue sera rouge de sang». «Le Pape souffrira beaucoup, et toute cette souffrance sera comme une agonie, qui accomplie son pèlerinage terrestre. Son successeur guidera le bateau dans la tempête».

«Toutefois, le châtiment de l'impie sera écourté. Ce jour-là sera le plus effrayant qu'il y ait eu dans le monde! La terre tremblera, l'humanité sera ébranlée !» « Il y aura un vrai et grand duel entre moi et Satan… Le matérialisme avance rapidement dans toutes les nations et continue sa marche marquée de sang et de mort !

Si les hommes ne retournent pas à Dieu, une grande guerre d’Est en Ouest viendra, une guerre de terreur et de mort, et enfin le feu purificateur tombera du ciel comme des flocons de neige sur tous les peuples et une grande partie de l’humanité sera détruite. »

Vision de 1959

« La Russie marchera sur toutes les nations d’Europe, particulièrement sur l’Italie, et élèvera son drapeau sur la coupole de Saint Pierre. Je manifesterai Ma prédilection pour l’Italie, qui sera préservée du feu ; mais le ciel se couvrira de denses ténèbres et la terre sera ébranlée par d’effroyables tremblements de terre qui ouvriront de profonds abîmes, et des villes et provinces seront détruites ; et tous crieront que c’est la fin du monde ! Même Rome sera punie selon la justice pour ses nombreux et graves péchés, parce que le scandale est arrivé à son comble. Les bons cependant qui souffriront et seront persécutés par la justice et les âmes justes ne doivent pas craindre, parce qu'ils seront séparés des impies et des pécheurs obstinés, et seront sauvés ! »

«La Russie envahira toutes les nations d'Europe, notamment l'Italie, et posera son drapeau sur le Dôme de Saint-Pierre. L’Italie sera gravement amoindrie par une grande révolution, et Rome sera purifié dans le sang de ses nombreux péchés, en particulier ceux de l'impureté !

Le troupeau est sur le point d'être dispersés et le Pape devra beaucoup souffrir !» «L'humanité s’est éloignée de Dieu et, obnubilée par les biens terrestres, a oublié le Ciel et s’est précipitée dans une corruption inouïe, pire encore qu’au temps du déluge ! …

Mais maintenant la justice de Dieu est proche et elle sera terrible ! …
Et si les hommes ne se rendent pas, lors de ces plaies, aux appels de la Divine Miséricorde et ne reviennent pas à Dieu par une vie vraiment chrétienne, une autre guerre terrible viendra d'Est en Ouest, et la Russie avec toutes ses armes secrètes, combattra l'Amérique, renversera l'Europe et on verra spécialement le fleuve Rhin de l'Allemagne plein de cadavres et de sang. Même l'Italie sera travaillée par une grande révolution et le Pape devra beaucoup souffrir. »

Vision du 22 août 1960

« L'ennemi, comme un lion rugissant, avancera sur Rome et son fiel empoisonnera des peuples et des nations entières… »

«On ne prête pas attention à mes avertissements maternels, et donc, le monde sombre de plus en plus dans l'abîme de l'iniquité. Les Nations seront ébranlées par de terribles catastrophes, provoquant la destruction et la mort». «La Russie, sous l'impulsion de Satan, cherchera à étendre sa domination au monde entier et, par des révolutions sanglantes, propagera ses faux enseignements dans toutes les nations, en particulier en Italie.

L'Église sera persécutée et le Pape et les prêtres ne souffriront beaucoup.» «Oh, quelle horrible vision je vois ! Une grande révolution se déroule à Rome ! Ils entrent au Vatican. Le Pape est tout seul, il prie.

Ils tiennent le Pape. Ils le prennent avec force. Ils le frappent jusqu'à le faire tomber. Ils le lient. Oh mon Dieu ! Oh mon Dieu ! Ils lui donnent des coups de pied. Quelle scène horrible ! Cela est terrible ! … Notre Dame s'approche. Ces hommes mauvais tombent à terre comme des cadavres ! Notre Dame aide le Pape à se relever en le prenant pour le bras, Elle le couvre avec Son manteau et lui dit :

– Ne crains pas ! »

«Hampes de drapeaux (battant le pavillon rouge sur la coupole de Saint-Pierre et ailleurs), l'anéantissement et la séduction sont sortis des loges de ces sinistres brutes. Ces athées crient à jamais : nous ne voudrons pas que Dieu règne sur nous; nous voulons que Satan soit notre maître ! »

Vision du vendredi Saint 1961

« Ma fille, Rome ne sera pas sauvée, parce que les dirigeants italiens ont abandonné la lumière divine. Seul un petit nombre de gens aiment vraiment l'Église. Mais le jour n'est pas loin où tous les méchants périront, sous les énormes coups de la Divine Justice. »





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Message par jaimedieu Lun 6 Juil 2015 - 3:52

Elisabetta Canori Mora

Elle né le 21 Novembre 1774 en Italie. Elle était la treizième d’une grande et heureuse famille chrétienne de quatorze enfants dont six sont morts en bas âge. A l’âge de douze ans, elle prononça des vœux de chasteté puis oublia. Elle attribuera ses malheurs conjugaux à la rupture de cette promesse.

Elle avait 22 ans lorsqu’elle épousa Cristofo Mora, un jeune avocat. Elisabetta se prépara à son mariage par une retraite spirituelle, l’engagement qu’elle prit, elle le prit aussi envers Dieu et son Église. Les premiers temps du mariage furent heureux mais très vite son mari montra un comportement jaloux inexplicable.

Il lui interdisit toute communication, même avec ses propres parents. Un matin, il jouait avec un pistolet pour montrer sa dextérité à sa femme. Elisabetta lui priait d’ôter les balles, il en enleva une. Il mit en joue son épouse, mais une voix intérieure lui ordonna de viser ailleurs et il se sentit forcé de le faire. Le coup partit et frappa un tableau du Christ.

Cristofo tomba amoureux d’une autre femme. Blessée dans l’amour qu’elle portait à son mari, elle ne lui reprocha pourtant rien, lui montra sa tendresse et tenta de la reconquérir. Durant cette période, elle perdit deux enfants peu après la naissance. En 1799, elle donna naissance à sa fille, Marianna. Son mari se désintéressait de son travail et spéculait de façon irréfléchie.

Il conduisit sa famille à la faillite. Elisabetta vendit ses bijoux pour payer une partie des dettes. Sans reconnaissance, Cristofo se sentait humilié. Il devint grossier et ombrageux. Ses parents lui demandèrent de quitter son bel appartement et de venir vivre avec eux par souci d’économie.

Elisabetta savait que celui qui commet l’adultère ne peut hériter du royaume de Dieu. Son amour pour Cristofo lui faisait multiplier les prières et les sacrifices car elle craignait pour le salut de son mari.
En 1801, alors qu’elle était enceinte de Lucine, elle tomba gravement malade. Elle agonisait et semblait condamnée, pourtant elle guérie miraculeusement.

Elle eut des visions. Cette épreuve la rendit plus fervente, elle prit trois résolutions :

Pratiquer la douceur, la patience, ne jamais se fâcher,
accomplir en tout la volonté de Dieu, S’exercer aux vertus de la mortification et de pénitence. Elle raconta une de ses visions à l’abbé Curicque qui les rapportera : «Un jour, je vis l'Enfant Jésus couché dans sa crèche et nageant dans son sang.

Il lui marquait en cela combien l'affligent les offenses soit de ses ministres et des religieux infidèles à leurs obligations, soit des pères et des mères ou de tous autres personnes qui, chargés de l'éducation chrétienne des enfants, s'acquittent négligemment de leurs devoirs. Trois anges étaient sur le point de tirer vengeance de ces offenses ; mais la divine Mère ayant prié pour qu'on fît grâce aux coupables, l'Enfant Jésus leva la main en disant : «Arrêtez ! Arrêtez !» Elle vit une autre vision où Marie lui ordonna d'offrir le sang de son Fils au Père Éternel :

«Joins à cette offrande celle de tes douleurs et de tes afflictions, ainsi que l'amour dont ton cœur est pénétré» Elisabetta fit la prière que Marie lui avait ordonnée ; mais elle ne fut pas certaine d'avoir été exaucée, tant étaient excessifs les péchés et la malice des hommes» A cause de ses problèmes de santé d’Elisabetta, le beau père confia Lucine aux soins d’une nourrice. Alors qu’Elisabetta la visitait, elle s’aperçu que son berceau était plein de vermine.

Elle changea alors de nourrice, et retourna veiller à ce qu’elle soit bien choyée. Malheureusement, elle trouva la petite chétive, mal nourrie et qui avait tout juste la force de pleurer. Elle reprit sa fille chez elle. Ses belles sœurs la rendaient responsables des échecs financiers de Cristofo. Son mari et sa belle famille lui mettaient une grande pression psychologique et physique pour arracher son consentement de fréquenter sa maitresse.

Elle racontait alors que Cristofo l’avait menacé d’un couteau « Ce lion furieux voulait à tout prix la permission écrite de fréquenter son amie, lit-on dans son journal. Il est bon pour moi d'avoir passé deux heures en prière ! Dieu me communiqua tant de force que j'étais prête à donner ma vie plutôt que d'offenser mon Seigneur ». Elisabetta résistait aux menaces et espérait une réconciliation avec son mari. Le père de Cristofo mourut, et Elisabetta perdit son dernier appui.

Ses belles sœurs lui reprochèrent le poids financier qu’elle représentait avec ses deux filles. Elisabetta fut donc forcée de déménager, malgré la pauvreté ce fut une période heureuse pour elle. Elle prit soin de ses filles, leur donna une formation spirituelle sérieuse.

Elisabetta ouvrit sa maison à ceux qui connaissaient des difficultés matérielles ou spirituelles. Elle eut de nombreuses visions où, transportée au ciel, elle vit les anges, archanges, Marie, Jésus et Dieu. Le Seigneur lui fit voir une âme que le démon serrait entre ses dents : un diacre ayant quitté l’habit, et qui refusait toute confession alors qu’il était promis à la peine capitale.

Elle pria pour son âme. Peu après, il accepta la pénitence et la confession, il avait commis de terribles crimes. Il revint après sa mort tout entouré de flammes, lui confier qu’il devait expier ses crimes au purgatoire, par lui-même, la justice divine ne lui permettant pas ce que l’on octroie aux défunts.

Une autre fois, alors qu’Elisabetta veillait un de ses bienfaiteurs à l’heure de sa mort. Elle vit l’ange gardien du défunt tenant un petit livre qu’il n’osait ouvrir, tandis que le démon avait un imposant livre qu’il cherchait à étaler. Elle demanda de ses forces qu’on lui pardonne. Jésus accepta et offrit sa bénédiction.

Le 8 Décembre 1820, Jésus lui révèla les trames ourdies, à Rome même, par les impies, pour détruire la religion catholique ; il lui déclara qu’il allait « frapper les hommes d’un châtiment terrible » et que, pour ne point arrêter les coups de sa justice, « il était résolu de ne plus accepter les prières et les sacrifices de ses âmes de prédilection ». Il lui recommandera de ne pas chercher à la désarmer, car, « il n’agréait plus les prières faites à ce sujet ».

Elisabetta s’offrit tout de même « comme victime d’expiation et de réconciliation » Jésus lui apparut :
« Fille bénie de mon Père, ta prière m’est très agréable ; ton sacrifice et mes mérites apaiseront sa juste colère ». Il lui promit en même temps qu’elle souffrirait beaucoup et en effet, après avoir « enduré toutes les douleurs du crucifiement », elle reçut de Dieu un message de paix : « Ton sacrifice fort et constant a fait violence à ma justice irritée. Je suspens, pour l’instant, le châtiment mérité, et Je fais place à la miséricorde ».

Au Noël 1824, un œdème qui l’avait déjà frappé quelques mois plus tôt se manifesta encore. Elle déclara à ses filles que se serait sa dernière maladie. Cristofo revint dans son foyer et veilla la malade. Elle lui dit « tu reviendras à Dieu après ma mort, tu reviendras à Dieu pour rendre gloire ». Elle mourut le soir du 5 février 1825, entourée de ses filles.

Cristoforo, comme à son habitude, rentrait à l'aube. Il découvrit son épouse sans vie. Pris de remords de toute une vie de négligence, d'ingratitude, et d'infidélité, il laissa libre court à ses larmes. Ces larmes purificatrices sont le prélude de la conversion qu'Elisabetta avait prédite. En 1834, il entra chez les Frères Mineurs Conventuels et sera même ordonné prêtre.

Il mourut saintement le 8 septembre 1845, jour de la Nativité de Notre-Dame, une fête particulièrement chère à son épouse. Elle a été canonisée en 1994 par Jean Paul II. C’est la sainte associée aux mères de famille.

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Message par jaimedieu Lun 6 Juil 2015 - 4:01

Prophéties

24 février 1814 :

« J’ai vu de nombreux ministres du Seigneur se voler les uns les autres et furieux, arracher les vêtements sacrés. J’ai vu les saints autels pillés par les ministres de Dieu »

22 mars 1814 :

« J’ai vu entouré de loups qui complotaient pour le trahir… J’ai vu le tribunal de loups qui entouraient le Pape, et deux anges pleuraient.

Quand je leur ai demandé pourquoi ils étaient tristes et se lamentaient, abaissant leur regard sur Rome avec des yeux pleins de compassion, ils répondirent :
« ville remplie de gens misérables et ingrats »

16 janvier 1815 :


« Beaucoup d’ecclésiastiques persécutent Jésus Crucifié et son Saint Évangile, sous le couvert de faire du bien… Comme des loups furieux, ils s’ingénient à faire descendre le chef de l’Église de sa chaire » « Terrorisée, j’ai vu la justice divine me frapper de sa foudre. J’ai vu des immeubles s’effondrer. Villes et régions du monde entier tombent dans le chaos.

On n’entendait rien si ce n’est d’innombrables et faibles voix implorant la pitié. D’innombrables personnes périront." « Très en colère contre ceux qui le persécutent. De ses bras Tout Puissant, l’Éternel retenait la foudre, son visage était éclatant d’indignation et son regard aurait suffi pour incinérer le monde entier »

7 juin 1815 :

« Des loups féroces déguisés en brebis, persécutent sans relâche Jésus Crucifié et Son épouse, la sainte Église… J’ai vu le monde entier bouleversé, en particulier la ville de Rome. Comment pourrais-je raconter ce que j’ai vu du Collège du Saint-Siège ?
En raison de doctrines contraires du clergé séculier, ils étaient dispersés, persécutés et assassinés par les impies…Le clergé régulier n’a pas subi une dispersion totale, mais a également été décimé.

D’innombrables hommes de toutes les conditions sont morts dans le massacre, mais tous n’ont pas été condamnés, pour ceux d’entre eux qui menaient une vie décente et d’autres une vie sainte. »

25 décembre 1816 :

La sainte Vierge est extrêmement triste « Ma fille c’est à cause de la grande impiété » Elisabetta voit alors « les apostats effrontés essayant d’écarteler son saint Fils. Devant un tel outrage, la Mère de Dieu cessa alors de demander miséricorde pour le monde, et demanda justice au Père Éternel. Revêtu de son inexorable justice et rempli d’indignation, Il se tourna vers le monde.

A ce moment, toute la nature entra en convulsions, le monde perdit son ordre normal et fut rempli des plus terribles et imaginables calamités. Ce sera quelque chose de déplorable et si atroce que cela conduira le monde à l’ultime profondeur de la désolation ».

29 juin 1820 :

« Par le moyen d’une lumière inaccessible, je fus si intimement unie à lui, que je me reconnaissais plus moi-même, étant toute transformée dans cette lumière divine. Je reçus la douce impression de la charité de Dieu. Le contentement et la joie que j’éprouvais alors sont indéfinissables, bien qu’au milieu de ces douceurs célestes mon esprit fut parfaitement calme.

Je vis le ciel s’ouvrir et en descendre, avec majesté, le prince des Apôtres, accompagné d’une multitude d’esprits célestes chantant des hymnes de louange. Le glorieux Apôtre était revêtu des habits pontificaux, et tenait en main une crosse avec laquelle il traça sur la terre une grande Croix. Pendant qu’il traçait cette croix, il était entouré par les anges, qui chantaient en son honneur les paroles du psaume :

Constitues eos principes super omnem terram

« Vous les établirez des princes sur toute la terre » Il appuya ensuite sa crosse aux quatre extrémités de la Croix, et au même instant il en sortit quatre arbres magnifiques portant des fleurs et des fruits très précieux. Ces arbres mystérieux avaient eux-mêmes la forme d’une Croix et étaient entourés d’une vive lumière. Le bienheureux Apôtre alla ensuite ouvrir toutes les portes des couvents.

Ces arbres devaient servir de lieu de refuge au petit troupeau de Jésus Christ, et préserver les bons chrétiens du terrible châtiment qui bouleversera le monde entier. Tous les fidèles qui auront gardé dans leur cœur la foi de Jésus Christ, ainsi que les religieux et les religieuses qui auront conservé fidèlement l’esprit de leur institut, seront tous abrités sous ces arbres et délivrés de l’affreux châtiment.

Mais malheur aux religieux et religieuses qui n’observent pas leurs règles ! … Malheur aussi à tous les prêtres indignes et à tous les séculiers qui s’adonnent au libertinage et suivent les fausses maximes de la philosophie moderne, condamnée par l’Église comme étant contraire aux préceptes de l'Évangile ! Par leur conduite détestable, ces misérables, niant la foi de Jésus Christ, périront sous le poids du bras exterminateur de la justice de Dieu, à laquelle personne n’échappera.

Tous les bons chrétiens s’étant réfugiés sous les arbres mystérieux, je les vis sous la figure de jolies brebis confiées à la garde de Saint Pierre, leur pasteur, et professant envers lui la plus humble soumission et la plus respectueuse obéissance. Aussitôt que le saint Apôtre eut mis en lieu de sûreté le troupeau de Jésus Christ, il remonta au ciel accompagné des Anges.

A peine eurent-ils disparu, que le ciel se couvrit de nuages si sombres et si épais, qu’il était impossible de le regarder sans en être effrayé. Tout à coup il s’éleva un vent violent et impétueux dont le sifflement ressemblait aux rugissements d’un lion en fureur. La terreur et l’effroi se répandront parmi les hommes et jusque parmi les animaux. Tous les hommes seront en révolte, ils se tueront mutuellement et se massacreront sans pitié.

Pendant ce combat sanglant, la main vengeresse de Dieu sera sur ces malheureux, et par sa puissance il punira leur orgueil et leur témérité. Il se servira du pouvoir des ténèbres pour exterminer ces hommes sectaires et impies, qui voudraient renverser la Sainte Église et la détruire jusque dans ses fondements. Par leur malice audacieuse, ces hommes iniques prétendent faire descendre Dieu de son trône suprême ; mais il se rira de leur astuce et, par un signe de sa main puissante, il punira ces perfides et ces blasphémateurs, en permettant aux puissances ténébreuses de sortir de l’Enfer.

D’immenses légions de démons parcourront alors le monde entier et, par les grandes ruines qu’ils causeront, ils exécuteront les ordres de la justice divine. Ils s’attaqueront à tout et nuiront aux hommes, aux familles, aux propriétés, aux substances, aux cités, aux villages, aux maisons, et rien de ce qui est sur la terre ne sera épargné, Dieu permettant que ces sycophantes soient châtiés par la cruauté des démons et punis d’une mort tragique et barbare, parce qu’ils se seront soumis volontairement au pouvoir infernal, et qu’ils se seront alliés avec lui contre l’église catholique. Afin que mon pauvre esprit fût bien pénétré de ce sentiment de la justice divine, on me montra l’horrible prison.

Je vis alors s’ouvrir dans les profonds abîmes de la terre, une sombre et effrayante caverne pleine de feu d’où sortaient une multitude de démons qui, ayant pris la forme d’hommes et de bêtes, venaient infester le monde, ne laissant partout que massacres et ruines. Heureux les bons et véritables catholiques !
Ils auront pour eux la puissante protection des saints Apôtres Pierre et Paul, qui veilleront sur eux afin qu’il ne leur soit fait aucun dommage, ni dans leurs personnes, ni dans leurs biens.

Les mauvais esprits dévasteront tous les lieux où Dieu aura été outragé, blasphémé et traité d’une manière sacrilège. Ces lieux seront ruinés, anéantis et il n’en restera aucun vestige. Après ce terrible châtiment, je vis tout à coup le ciel s’éclaircir.

Saint Pierre descendit de nouveau, vêtu pontificalement, accompagné par des anges qui chantaient des hymnes à sa gloire, le reconnaissant ainsi comme prince de la terre. Je vis ensuite du ciel l’Apôtre Saint Paul, qui par ordre de Dieu, parcourut l’univers, enchaîna les démons et, les ayant amenés devant Saint Pierre, celui-ci leur ordonna de rentrer dans les cavernes ténébreuses d’où ils étaient sortis. Alors parut sur la terre une belle clarté, qui annonçait la réconciliation de Dieu avec les hommes.

Les Anges conduisirent, devant le trône du prince des Apôtres, le petit troupeau qui était resté fidèle à Jésus Christ. Ces bons et fervents chrétiens lui présentèrent leurs hommages respectueux et bénissant Dieu, remercièrent l’Apôtre de les avoir préservés de la ruine générale, et d’avoir conservé et soutenu l’Église de Christ, en ne permettant pas qu’elle fût entraînée par les fausses maximes du monde. Le saint choisit alors le nouveau Pontife. L’Église fut ensuite reconstituée, les ordres religieux rétablis, et les maisons des chrétiens ressemblaient aux maisons religieuses, tant étaient grands la ferveur et le zèle pour la gloire de Dieu. Ce fut de cette manière que s’accomplit, en un moment, l’éclatant triomphe de l’Église catholique. Elle était louée, estimée et vénérée de tous. Tous se donnèrent à elle, en reconnaissant le Souverain Pontife pour Vicaire de Jésus Christ. »

Début 1821 :

« Les chrétiens ne seront pas dispersés, ni Rome privée du Souverain Pontife. Je réformerai mon peuple et mon église. J’enverrai des prêtres très zélés, J’enverrai également mon esprit renouveler la terre ; Je réformerai les Ordres religieux par le moyen de réformateurs savants et saints, et tous posséderont l’esprit de mon fils bien-aimé Ignace de Loyola. Je donnerai à mon Église un nouveau Pasteur, saint et rempli de mon Esprit : par son grand zèle il réformera mon troupeau ». « De nombreux souverains soutiendront l’Église Catholique et seront les vrais catholiques, en plaçant sceptres et couronnes au pied du Saint Père, le Vicaire de Jésus Christ. De nombreux royaumes abandonneront leurs erreurs et reviendront dans le giron de la foi catholique.Des peuples entiers se convertiront, tout en reconnaissant la foi en Jésus Christ comme la vraie religion ».
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Message par jaimedieu Mar 7 Juil 2015 - 4:57

Erna Stieglitz

Erna Stieglitz est née le 9 Octobre 1894 à Augsbourg et elle est morte le 15 avril 1975 en Allemagne. On la trouve parfois appelée « mutter Erna Stieglitz », ce qui veut dire « mère Erna Stieglitz ».Son enfance s’est faite dans le dénuement.

Erna a perdu son mari peu de temps après leur mariage, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Erna ouvrait la porte de sa petite maison où elle donnait de la soupe aux pauvres et où elle faisait de la couture pour eux. Elle aidait aussi les mères de familles malades, donnait des conseils.
Puis Erna fonda une association pour instituer ses œuvres caritatives de soupe populaire et d’aide aux pauvres. Son appartement servait comme bureau de l’association. Erna avait chez elle des installations pour faire la lessive et douze lits disponibles.

Elle parcourait la localité pour apporter de l’humanité, de la consolation, de l’encouragement, et un refuge.
Tout au long de sa vie, Erna a eu des visions prophétiques et des crises mystiques.

Enfin, Erna a fondé, appuyée par ce qu’elle avait déjà accomplit, un foyer pour les petits vieux à Saint-Joseph Augsburg. Les sœurs de Lorette, de l’Institut Mariae Viginis Beatae l’aidaient dans sa tâche.

Elle devint religieuse de l’Ordre de Saint François. C’était dans sa cellule de religieuse qu’elle a eu le plus de visions de la dernière et troisième guerre.

Peu avant sa mort elle dit : "Cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice, tout le reste sera donné par surcroît". Erna est décédée le 15 Avril 1975. Elle se trouve au cimetière Hermann à Augsbourg.

Sur sa pierre tombale on trouve les mots :

"Vive le Christ Roi et sa Sainte Mère Hallelujah."
Son procès en béatification est en cours.

Prophéties

Selon Erna Stiglietz la troisième guerre est inévitable. Elle se passera très vite mais sera très sanglante. Le texte suivant est d’après celui de Wolfgang Johannes Bekh qui a écrit sur Erna et y a mêlé ses propres interprétations. Il raconte :

« Dans le silence de sa chambre, cette femme avait l’air à la fin du monde. »

« L'art antérieur ouvre pour la première fois la possibilité de gouverner le monde entier depuis un seul centre de pouvoir. Alors que dans son confort, l'Ouest, où la douceur, la richesse et le luxe sont au sommet, à l'Est on se prépare, on éduque à la privation, on durcit ses peuples, on offre aux jeunes des armes.

Selon les lois de la stratégie militaire, la Russie renforce ses flancs, qui sont, contre l'Europe occidentale, poussés en avant. La Russie doit être invulnérable sur les flancs. Le flanc sud est : l'Afghanistan, l'Iran, l'Irak, la Turquie, la Grèce, la Yougoslavie. La face nord est : Finlande, Suède, Norvège, Danemark.

Jusqu'à la frontière bavaroise, une grande ligne de chemin de fer à écartement russe a déjà été mise en place. Un été, probablement en Juillet, quand la région pétrolière sera déjà dans les mains des Russes plutôt fermes, ils effectueront l'attaque de l'est vers le sud et le flanc nord : la Turquie à la Grèce, la Yougoslavie et la Scandinavie.

Vers la fin de Juillet ils perceront par plusieurs endroits l’Europe de l’Ouest par des attaques éclairs contre l'action de l'Est. Au début Août, ils pénétreront avec des armées de chars dans le centre de la France, probablement à Lyon, et détruiront Ulm un peu plus tard. À la mi Août, les unités d'élite russes d’Alaska attaqueront des villes des États Unis par le nucléaire.

En Europe, ils verseront un rayonnement radioactif : « mur jaune ». Prague sera détruit. Vers la même époque, les unités blindées seront encerclées en Westphalie et presque complètement anéantis.

Les Etats-Unis repoussent l’attaque atomique : de grandes parties de la Russie et les derniers silos de missiles sont détruits. Des millions de Russes meurent, l’armée russe est détruite. Les plus grandes destructions en Europe ont lieu lorsque la Russie est en train de perdre la guerre. À la suite de ces événements, une révolution éclate en Russie qui effondre le système précédent. Le peuple Russes recommencent à avoir la foi.

En Septembre, une dernière tentative désespérée d'unités de sous-marins russes, ravage l'Europe par des moyens nucléaires. Dans cette attaque atomique, de nombreuses villes françaises et allemandes sont transformés en une mer de flammes. L’Orient attaque l’Europe brisée.

Paris est victime d’insurgés français qui y mettent eux-mêmes le feu. Le pape a dû fuir Rome, où il ne retournera qu’après deux cents jours.

Ce pays catholique a dans ce dernier combat une tâche cruciale. Troupes bavaroises et autrichiennes, suisses et françaises se battront jusqu’à la mort à Lyon et Ulm puis vers le nord pour en arriver à se battre contre la Russie. La Prusse, encerclée, adhérera finalement à leur association.

On établie une zone de défense dans la vallée de la Rhur, des Pays Bas, de la Bavière, des Alpes, de la Suisse et de la région du Rhône.

A Ulm, il y a une bataille gigantesque comme l’armée d’Orient. Les citadins affamés voleront les agriculteurs, les gens pilleront, incendieront, et assassineront, se sera l’anarchie. Un nuage de poison emportera un tiers de l’humanité. Elle dit aussi :

"Paris sera brûlé par des insurgés eux-mêmes français. Le Pape devra s'enfuir de Rome. Il n'y retournera qu'après 200 jour."



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Message par jaimedieu Lun 13 Juil 2015 - 3:18

Saint Louis Marie Grignion de Montfort

Louis-Marie Grignion de La Bacheleraie est né à Montfort en Bretagne, le 31 janvier 1673 et il est mort le 28 avril 1716.

Il abandonna plus tard le nom de sa famille, pour prendre celui du lieu de sa naissance et de son baptême. Issu d’une famille de 18 enfants, sa première éducation fut pieuse et forte. Il la compléta chez les Jésuites de Rennes.

A 20 ans, Saint Louis Marie Grignion de Montfort quitta famille et amis et partit à pied pour Paris, ayant le désir d’entrer au séminaire. En chemin, il donnait aux pauvres qu’il rencontrait, le peu de biens qu’il avait avec lui. Et c’est en haillons mais en se sentant libre et heureux qu’il arriva dans la capitale.

Il entrait au séminaire pour garçons pauvres. La nuit, il veillait les morts pour pouvoir payer sa pension. Chargé de la bibliothèque au séminaire, il dévorait tout ce qui était écrit sur la sainte Vierge. Il fut ordonné prêtre et le 5 juin 1700, il célébra sa première messe à l’église Saint Sulpice.

Il fut d'abord nommé aumônier à l'hôpital de Poitiers, où il opéra une réforme aussi prompte qu'étonnante. Il fonda en 1703, avec Marie-Louise Trichet, une congrégation féminine purement hospitalière à l’origine, les Filles de la Sagesse, qui étendra vite son activité à l’enseignement des enfants pauvres. De son côté, il commença une prédication itinérante qui, avec des méthodes et peu appréciées des libertins, s’avéra très efficace.

Ballotté ensuite pendant quelques temps par les persécutions que lui suscitaient les Jansénistes, il décida de se rendre à pied à Rome, en vue de s'offrir au Pape Clément XI pour les missions étrangères.

Il reçut du Souverain Pontife l'ordre de travailler à l'évangélisation de la France : «Vous avez, Monsieur, un assez grand champ en France, pour exercer votre zèle ; n’allez point ailleurs, et travaillez toujours avec une parfaite soumission aux évêques dans les diocèses desquels vous serez appelé : Dieu par ce moyen en donnera bénédiction à vos travaux»

Dès lors, pendant dix ans, il alla de missions en missions, dans plusieurs diocèses de l'Ouest, qu'il remua et transforma par sa parole puissante, par la flamme de son zèle et par ses miracles.

Le Père de Montfort alimentait sa vie spirituelle dans une prière continuelle et dans des retraites prolongées, il fut l'objet des visites fréquentes de la Sainte Vierge.

Ses cantiques populaires complètent les fruits étonnants de sa prédication. Il plantait partout la Croix. Il semait partout la dévotion au Rosaire : il préparait providentiellement les peuples de l'Ouest à leur résistance héroïque au flot destructeur de la Révolution, qui surgira en moins d'un siècle, car curieusement, tous les territoires de l’Ouest de la France évangélisés par le Père de Montfort furent les même qui se soulevèrent pour la défense de la Foi lors des Guerres de Vendée.

Après seize ans d'apostolat, épuisé par la fatigue et la pénitence, il mourut en 1716, en pleine prédication, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), à quarante-trois ans, laissant, pour continuer son œuvre, les Pères Montfortins, une Société de missionnaires, les Sœurs de la Sagesse, et quelques Frères pour les écoles, connus partout aujourd'hui sous le nom de "Frères de Saint-Gabriel". Il a été béatifié par Léon XIII puis canonisé par Pie XII en 1947.

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort a composé "le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge" au début des années 1700, mais le manuscrit demeurera longtemps enveloppé dans le silence d'un coffre et restera pratiquement inconnu pendant plus d'un siècle. Lorsque, finalement, presque par hasard, il fut découvert en 1842, et publié en 1843.

Cette œuvre destinée à devenir un classique de la spiritualité mariale, eut un succès immédiat, et se révéla être une œuvre d'une extraordinaire efficacité pour diffuser la "vraie dévotion" à la Très sainte Vierge.

Jean-Paul II dit de cette œuvre : "Dans ma jeunesse, j'ai été moi-même très aidé par la lecture de ce livre, dans lequel "j'ai trouvé la réponse à mes perplexités" dues à la peur que le culte de Marie, "développé excessivement, finisse par compromettre la suprématie du culte dû au Christ" ("Ma vocation, don et mystère", p. 42).

Sous la sage conduite de saint Louis-Marie, j'ai compris que, si l'on vit le mystère de Marie dans le Christ, un tel risque ne subsiste plus. La pensée mariologique du saint en effet "s'enracine dans le Mystère trinitaire et dans la vérité de l'Incarnation du Verbe de Dieu".

Prophéties

Au 18e e siècle, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort annonçait le règne de Marie par l'éclosion future des apôtres des derniers temps. En 1936, Saint Maximilien Kolbe le cite :

«Il faut que l'Immaculée règne dans le cœur de tous ceux qui se trouvent partout dans le monde sans distinction de races, de nationalités, de langues et aussi, dans le cœur de tous ceux qui vivront en n'importe quel temps jusqu'à la fin du monde…Ceux qui se donnent à l'Immaculée désirent conquérir pour Elle le monde entier... » St Louis-Marie Grignon de Montfort (18e siècle)

«Le pouvoir de Marie sur tous les démons est particulièrement remarquable dans la dernière période de temps.

Elle sera d'étendre le Règne du Christ sur tous les idolâtres et les musulmans et il y aura une période glorieuse (Triomphe du Cœur Immaculé) lorsque Marie est la règle et la Reine des cœurs ".

Saint Louis Marie Grignion de Montfort affirme dans le "Secret de Marie" :

« Jésus-Christ viendra, comme toute l’Eglise l’attend, pour régner partout, à l’époque et de la manière dont les hommes s’attendent le moins.

A la Fin des Temps, plus rapidement qu’on ne le pense, Dieu suscitera de grands Saints pour établir le règne de son Fils sur le monde corrompu, par le moyen de la dévotion à la Très Sainte Vierge. »
« Dans les derniers temps, le pouvoir de Marie se manifestera à tous. Elle étendra le Royaume du Christ jusque chez les Mahométans. » (Il existe des témoignages des apparitions et des miracles de Marie dans le monde musulman) « Marie doit éclater, plus que jamais en miséricorde, en force et en grâce dans les derniers temps…

Sur la fin des temps, et peut-être plus tôt qu’on ne le pense, Dieu suscitera de grands hommes remplis du Saint-Esprit et de l’esprit de Marie, par lesquels, cette divine Souveraine fera de grandes merveilles dans le monde pour y détruire le péché et y établir le règne de Jésus-Christ...Les amis du monde persécuteront plus que jamais ceux et celles qui appartiennent à la Très Sainte Vierge.

Mais l’humble Marie aura toujours la victoire…Le pouvoir de Marie éclatera sur tous les démons particulièrement dans les derniers temps… » Grignion de Montfort nous révèle aussi la venue des Apôtres des Derniers Temps.

« Ce seront des Apôtres véritables des Derniers Temps, à qui le Seigneur des vertus donnera la parole et la force pour opérer des merveilles et remporter des dépouilles glorieuses sur ses ennemis ; ils dormiront sans or ni argent et, qui plus est, sans soin, au milieu des autres prêtres, ecclésiastiques et clercs, inter medio cleros ; et cependant, ils auront les ailes argentées de la colombe, pour aller avec la pure intention de la gloire de Dieu, et du salut des âmes, où le Saint-Esprit les appellera, et ils ne laisseront après eux, dans les lieux où ils auront prêché, que l’or de la charité qui est l’accomplissement de toute la loi.

Enfin, nous savons que ce seront de vrais disciples de Jésus-Christ, marchant sur les traces de Sa pauvreté, humilité, mépris du monde et charité, enseignant la voie étroite de Dieu dans la pure vérité, selon le saint Evangile, et non selon les maximes de ce monde, sans se mettre en peine ni faire acception de personnes, sans épargner, écouter ni craindre aucun mortel, quelques puissant qu’il soit.

Ils auront dans leur bouche le glaive à deux tranchants de la parole de Dieu ; ils porteront sur leurs épaules l’étendard ensanglanté de la Croix, le crucifix dans la main droite, le chapelet dans la main gauche, les sacrés noms de Jésus et Marie dans leur cœur, et la modestie et mortification de Jésus-Christ dans toute leur conduite. Voilà de grands hommes qui viendront, mais que Marie fera par ordre du Très-Haut, pour étendre son empire sur celui des impies, idolâtres et mahométans.

Mais quand et comment sera t-il ? Dieu seul le sait !... » « Non seulement Dieu a mis une inimitié, mais des inimitiés, non seulement entre Marie et le démon, mais entre la race de la Saint Vierge et la race du démon ; c'est-à-dire que Dieu a mis des inimitiés, des antipathies et haines secrètes entre les vrais enfants et serviteurs de Marie et les enfants et esclaves du diable ; ils ne s'aiment point mutuellement, ils n'ont point de correspondance intérieure les uns avec les autres.

Les enfants de Bélial, les esclaves de Satan, les amis du monde, (car c'est la même chose), ont toujours persécuté jusqu'ici et persécuteront plus que jamais ceux et celles qui appartiennent à la très Sainte Vierge ; comme autrefois Caïn persécuta son frère Abel, et Ésaü son frère Jacob, qui sont les figures des réprouvés et des prédestinés ; mais l'humble Marie aura toujours la victoire sur cet orgueilleux, et si grande, qu'elle ira jusqu'à lui écraser la tête où réside son orgueil.

Elle découvrira toujours sa malice de serpent, elle éventera ses mines infernales et dissipera ses conseils diaboliques, et garantira jusqu'à la fin des temps ses fidèles serviteurs de sa patte cruelle ; mais le pouvoir de Marie sur tous les diables éclatera particulièrement dans les derniers temps où Satan mettra des embûches à son talon, c'est-à-dire à ses humbles esclaves et à ses pauvres enfants qu'elle suscitera pour lui faire la guerre. Ils seront petits et pauvres selon le monde, et abaissés devant tous comme le talon, foulés et persécutés comme le talon l'est à l'égard des autres membres du corps ; mais en échange ils seront riches en grâce de Dieu, que Marie leur distribuera abondamment ; grands et relevés en sainteté devant Dieu ; supérieurs à toute créature par leur zèle animé ; et si fortement appuyés du secours divin, qu'avec l'humilité de leur talon, en union de Marie, ils écraseront la tête du diable et feront triompher Jésus Christ. »

Quatre ans après la découverte du manuscrit de "la Vraie Dévotion", c’est Marie qui, elle-même, dans son message de la Salette, confirme la venue des Apôtres des Derniers Temps.

« Enfin, J’appelle les Apôtres des Derniers Temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d’eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l’humilité, dans le mépris et dans le silence, dans l’oraison et dans la mortification, dans la chasteté et l’union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du monde. Il est temps qu’ils sortent et viennent éclairer la terre.

Allez, et montrez-vous comme mes enfants chéris ; Je suis avec vous et en vous, pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheur. Que votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l’honneur de Jésus-Christ. Combattez, enfants de lumière, vous petit nombre qui voyez ; car voici le temps des temps, la fin des fins. »



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Message par jaimedieu Jeu 3 Sep 2015 - 16:42

Thérèse Neumann

Thérèse Neumann est née le vendredi 8 avril 1898 à Konnerseurth en Bavière en Allemagne, et elle est morte le 18 septembre 1962 au même endroit. Ses parents étaient modestes. Après la mort d'un premier garçon, elle devint l'aînée de neuf enfants.

Elle avat pour confesseur l'abbé Joseph Naber, curé de Konnerseuth de 1909 à 1960, qui sera tout au long de sa vie son soutien spirituel et son directeur de conscience. C'est à lui seul qu'elle déclara avoir eu une vision le jour de sa première communion et avoir reçu le don de voir sa communion spirituelle se transformer en communion sacramentelle.
Dès l'âge de quatorze ans, elle entra au service d'un cultivateur-aubergiste du village comme fille de ferme durant la journée et travaillant le soir dans le café et la salle de danse de l'auberge. Elle économisait pour se constituer le trousseau nécessaire à son entrée au couvent. Le 10 mars 1918, en soulevant de lourds seaux d'eau pour aider à combattre un incendie, elle se démit les deuxième et troisième vertèbres.

Elle continuait cependant son travail. Mais au mois d'avril suivant, à la suite d'une chute qui occasionna une blessure à la base du crâne, elle perdit progressivement la vue. Commença alors un long calvaire, marqué par une série de nouvelles chutes accidentelles jusqu'en mars 1919, qui entraînent une luxation vertébrale, des convulsions, et une totale cécité accompagnée de douleurs intolérables.

Cet accident et les terribles maladies qui lui succèdaient l'empêchèrent de réaliser sa vocation religieuse, et anéantissaient son rêve d'apostolat missionnaire en Afrique. Ses maux s'aggravaient rapidement : elle était sujette à des crampes violentes, ses mains et ses pieds se crispaient, sa tête se renversait en arrière. Les syncopes l'obligeaient à rester clouée au lit pendant six ans et demi à partir d'octobre 1918. Une paralysie gagnait ses membres inférieurs, tandis qu'elle devenait sourde et muette par périodes, et qu'apparaissaient des escarres et des plaies purulentes dans le dos et le pied gauche, suivies par la gangrène.

Six médecins successifs furent impuissants à la débarrasser de ces effroyables maux. Thérèse passait ses journées en prière, mais un jour advint le miracle de la guérison en présence du Père Naber qui le raconta ainsi :

« Thérèse décrivait la vision d’une grande lumière, tandis qu’une voix d’une extrême douceur lui demandait si elle voulait guérir. La réponse surprenante de Thérèse fut que tout était bien pour elle, ou guérir ou rester malade ou même mourir pour que la volonté de Dieu fût accomplie.

La voix mystérieuse lui dit encore qu’elle aurait la joie de sa guérison, mais qu’elle aurait à souffrir encore beaucoup. » Elle guérit miraculeusement de sa cécité, d'une gangrène au pied gauche, des lésions vertébrales, de la paralysie et des plaies suppurées du dos, d'une appendicite purulente, d'une double pneumonie, d'un accident vasculaire cérébral dans des conditions qui font dire aux témoins qu'il s'agissait d’un miracle.

Thérèse Neumann aurait reçu le stigmate du cœur le vendredi de Carême, 5 mars 1926, au cours d'une extase. Le vendredi saint du 2 avril 1926, elle aurait eu une nouvelle vision de la Passion du Christ (qu’elle vit 700 fois en tout), et des stigmates sur le dos des mains et des pieds. On tenta de soigner les plaies, inutilement.

Le vendredi saint, 15 avril 1927, des stigmates aux faces internes des mains et des pieds, puis, la même année, huit stigmates de la couronne d’épines au milieu du cuir chevelu. Elle voyait aussi des scènes de l’ancien et du nouveau Testament. Puis, pendant le Carême 1928, le stigmate du portement de Croix à l'épaule droite, le vendredi saint, 29 mars 1929, les stigmates de la flagellation.

Toutes ces plaies qui saignaient régulièrement ne cicatrisaient pas, ne suppuraient pas mais étaient très douloureuses. Elle devait porter des chaussures spéciales pour pouvoir marcher. Des larmes de sang auraient accompagné ses visions de la Passion du Christ tous les vendredis. Chose étrange, pendant chaque extase sanglante de la Passion, Thérèse perdait environ cinq kilos, qu'elle récupérait rapidement sans manger. Le vendredi saint 30 mars 1956, sept à huit mille personnes assiègent la maison des Neumann dans l'espoir d'assister à l'extase douloureuse et sanglante de la stigmatisée.

À partir de 1927, Thérèse Neumann connaissait une certaine réputation qui attirait les pèlerins et les curieux dans le petit village de Konnersreuth.

Les phénomènes extraordinaires dont elle était l'objet suscitèrent beaucoup d'intérêt, l'obligeant à répondre à des demandes d'entretiens, à un volumineux courrier et à des visites ; les soupçons de supercherie et les doutes se répandaient chez les adversaires de la thèse mystique, certains ayant posé le diagnostic d'hystérie.

L'évêque de Ratisbonne, Mgr von Henle, soumetta donc Thérèse Neumann, du 13 au 28 juillet 1927, à une enquête afin de vérifier l'authenticité de son inédie. En effet, pendant 36 ans, Thérèse Neumann n'aurait absorbé aucun aliment, solide ou liquide, sauf environ deux grammes d'hostie pour sa communion quotidienne. Ce jeûne absolu aurait commencé le 6 août 1926, après la vision du Christ transfiguré : « J'ai laissé toute faim et soif sur le Tabor », déclare-t-elle.

Afin de prouver scientifiquement cette inédie, elle fut soumise à une observation durant quinze jours, en 1927, sous la direction des docteurs Otto Seidl, son médecin traitant, et Ewald, professeur de psychiatrie à l'université d'Erlangen (ce dernier opposé à la thèse de causes surnaturelles), et sous la surveillance de quatre infirmières franciscaines assermentées qui avaient pour mission, entre autres, de ne jamais la quitter des yeux, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Le procès-verbal de cette enquête conclut que durant ces quinze jours, Thérèse Neumann n'avait absorbé que 0,33 grammes d'hostie, environ 45 cm3 d'eau, que son poids était resté identique, et que l'analyse de son sang ne révélait aucun indice d'abstinence. Le régime d'Adolph Hitler, qu'elle avait embarrassé dès 1933 avec ses prédictions sur les "graves péchés à venir de l'Allemagne", avait tout tenté pour prouver que Thérèse Neumann n'était qu'une pure fraude.

En 1938, on l'enferma pendant 15 jours, sans la nourrir, sous la surveillance militaire des médecins nazis et malgré les oppositions de la famille. Mais Thérèse Neumann avait déjà cessé de s'alimenter dès 1923 (et cela jusqu'à sa mort en 1962 ). Elle revivait la Passion du Christ chaque vendredi, discutait en permanence avec son ange gardien, et parlait en araméen alors qu'elle n'avait pas dépassé le cours élémentaire.

(Elle corrigea des fautes de professeurs de ces langues anciennes, qui assistaient à ces extases, notamment du professeur Wutz.)

La conclusion rapportée par le professeur Martini fut « état d'hystérie grave avec tous les phénomènes inhérents à la maladie, y compris la part habituelle de simulation ». Ce qui ne les empêcha tout de même pas de lui retirer sa carte alimentaire, et de lui accorder une double ration de savon pour laver son linge inondé de sang tous les vendredis.

Un autre de ses détracteurs, Michael Waldmann, professeur de théologie à Regensbourg affirmait que le sang qui coulait de son corps n'était qu'une supercherie car en réalité il provenait de ses règles. La journaliste allemande, Anni Spiegl, qui fut l'une de ses proches rapporte que malgré tous ces outrages, elle gardait un sens de l'humour bien terre à terre. Elle a ainsi remis à sa place un sceptique qui lui parlait d'autosuggestion :

- « Vous vous êtes imaginée ces stigmates à un tel point qu'ils se sont produits... »
- « C'est évident ! » répondit Thérèse Neumann. « Imaginez à votre tour que vous désireriez avoir des cornes, elles vous pousseront probablement sur la tête. »

Thérèse Neumann disait avoir la faculté de voir des lieux où elle ne se trouvait pas physiquement (ubiquité), et d'assister à des évènements religieux, comme la proclamation à Rome du dogme de l'Assomption ou des journées de Lourdes. L'abbé Naber a rapporté dans son journal, à la date du 14 décembre 1930 qu'elle aurait suivi, dans des conditions surnaturelles, une messe qu'il avait célébrée à Berlin.

D'autres témoignages du même ordre ont été apportés par le docteur Johannes Steiner. Un cas certifié par les témoignages, relatent l'histoire d'un désespéré qui voulait se jeter sous un train. Au moment de se précipiter alors que le train arrivait à toute vitesse, celui-ci sentit quelqu'un le tirer vers l'arrière. C'était Thérèse Neuman.

Elle l'incita fortement à aller trouver le curé Naber. Pour coopérer au salut des âmes, Thérèse Neumann disait assumer dans son corps les souffrances, les maladies et les péchés d'autrui. Ces pécheurs et malades s'en seraient ainsi aussitôt trouvés soulagés ou guéris.

Dans une lettre à une amie religieuse, elle écrivait, le 7 novembre 1924 :

« Je prie et offre beaucoup de mes souffrances pour vous toutes […] J'offre au Père céleste la Passion de Jésus-Christ, ainsi que les mérites de ses saints et de toutes les âmes droites sur la terre. »

Avec l'accession au pouvoir d'Hitler, Thérèse Neumann et sa famille subissaient maintes tracasseries. Mais Adolph Hitler, trés supertitieux, croyant à l'astrologie, aux voyantes et aux horoscopes, avait décidé charger le Gauleiter Holtzerschuber de veiller à ce que Thérèse Neuman reste en vie. Il redoutait qu'il lui arrive malheur par sa faute, ainsi que les remous qui auraient été provoqués par sa disparition.

Selon Jean Prieur, elle aurait prédit, dans les années 1930, que la chute du régime d'Hitler serait inéluctable et spectaculaire.

Il affirme également qu'un visiteur aurait eu l'idée de placer entre ses mains une carte postale représentant Adolf Hitler alors qu’elle était en extase. Ses sens physiques étant abolis, c’est instinctivement qu'« elle rejeta la photo, comme si ce contact la brûlait », et s'écria, horrifiée : « Fumée et feu de l'Enfer ! ».

Thérèse Neumann avait prévu les persécutions subies par Ingbert Naab par la Gestapo et l'aurait aidé à s'y soustraire, et elle lui aurait prédit aussi le lieu de sa mort au couvent de Königshofen près de Strasbourg.

Vers la fin de la guerre, les S.S. et les S.A. nazis tentèrent même de l'assassiner, le 20 avril 1945, mais ne la trouvant pas, ils bombardèrent le village et l'incendièrent. Quelques heures plus tard, les forces américaines empêchaient la destruction totale du village et pendant neuf jours, placèrent une double garde pour veiller sur Thérèse Neumann et sa maison. Durant l'été 1962, l'évêque de Ratisbonne, Mgr Rudolph Graber, lui exprima son désir d'édifier un monastère d'adoration dans son diocèse.

Après un séjour à Eichstätt, en août puis en septembre 1962, Thérèse Neumann, qui s'investissait pleinement dans ce projet, s'attacha à réunir des fonds pour la construction de ce couvent. Elle était pourtant souffrante de graves malaises dus à l'angine de poitrine. Elle choisit la congrégation religieuse des Sœurs de Marie du Carmel pour ce couvent appelé "Theresianum" en l'honneur de sainte Thérèse de Lisieux, sa protectrice.

Le vendredi 14 septembre 1962, jour de l'Exaltation de la Sainte Croix, apparurent des stigmates et une vision de l'empereur byzantin Héraclius qui rapportait la Croix du Christ à Jérusalem ; le 15, elle fut terrassée par un infarctus du myocarde.

Elle décèda le 18 septembre 1962 à 64 ans. Pendant quatre jours, Thérèse Neumann fut exposée sur son lit mortuaire, et des milliers de personnes défilèrent pour la voir une dernière fois.

On estime que le 22 septembre 1962, pour ses funérailles, le village de Konnersreuth a été envahi par une foule d'environ 7 000 personnes.

La singulière mystique qu'était Thérèse Neuman suscita prés de 700 livres et articles de presse consacrés à son sujet de son vivant.




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Message par jaimedieu Jeu 3 Sep 2015 - 19:13

Description de l’Annonciation par Thérèse Neumann :



Un de ses biographes, le docteur Johanes Steiner qui se trouvait à ses côtés, le 25 mars, à 9h12, écrit :

"Thérèse voit une jeune femme, qui semble être encore une jeune fille, dans une petite maison en train de prier. Soudain, un homme lumineux apparaît à ses côtés. Il n'entre pas, il est "là".

"Avec des grandes ailes ?", lui demandais-je, dans le but de l'égarer. Elle répond : "Qu'est-ce-que vous croyez ? Cet homme lumineux n'a pas besoin d'ailes". L'homme s'agenouille devant la jeune fille apeurée et dit "Shelam elich, Miriam, gaseta..."

D'autres mots suivent.

Je dis : "Attendez un moment, qu'est-ce qu'il y a après gaseta ?". Elle réfléchit un instant puis répond : "Vous n'avez qu'à écrire plus vite, je ne sais plus."

(le docteur Wessley, linguiste, expert orientaliste autrichien, avait confirmé que Thérèse Neumann parlait bien l'araméen pendant certaines de ses visions).

C'est l'annonce de l'Ange Gabriel (Steiner a bien écrit "Ange" au lieu de "Archange" signifiant qu'il n'était guère familier avec les Écritures).

Marie, toujours effrayée à en croire son expression, reprend un peu confiance, regarde attentivement la légère lumière ressemblant à un homme mais qui brille d'elle-même. Elle l'interrompt pour poser une question et l'Ange lui répond. Lorsqu'il a fini, la Vierge incline sa tête et dit quelques mots.

Au même moment, Thérèse Neumann voit une puissante lumière provenant d'en haut entrer dans la Vierge pendant que l'Ange, après s'être incliné une seconde fois, disparaît dans l'air".




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Message par jaimedieu Jeu 3 Sep 2015 - 19:17

Prophéties :

Les proches de Thérèse Neumann cherchait à tenir caché ses dons de prophéties. Elle pouvait dire à l'avance les visites qu'elle allait recevoir, lire les pensées les plus intimes, démasquer les mauvais ou les faux prêtres, et connaissait le sort réservé aux âmes des morts.
En 1936, elle aurait parlé d'un assaut du mal : "Les furies de l'enfer sont désormais lâchées, dit-elle. La punition divine est désormais inévitable."

Elle fit quelques prophéties pour l'avenir :

En 1946, juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un GI américain lui demanda si les Etats-Unis ne seraient jamais détruit ou envahi dans une guerre. Sa réponse a été :

"Non, mais à la fin de ce siècle l'Amérique sera détruite économiquement par une série de catastrophes naturelles."

Elle dit aussi : « La Terre produit suffisamment pour la nourriture de tous les hommes. Mais, comme ils ne soupirent qu’après les biens d’ici-bas, il en résulte l’oppression des uns par les autres ; ils attirent ainsi le fléau d’une misère extrême. En revanche, pour immense que soit cette misère, il est toujours au pouvoir du Seigneur d’y remédier, car Il est Tout-Puissant. Il a créé le monde et soutient la Terre et les étoiles.

Pourquoi ne pourrait-Il pas aider l’homme ? Cependant, Dieu désire que les hommes l’aiment et l’invoquent, s’ils veulent vraiment être aidés.

Les hommes ne pensent pas assez à la puissance de Dieu et comptent beaucoup trop sur leurs propres forces. »

Thérèse raconte décrit une de ses visions :

"... Je vois un panier plein de serpents se renverser sur terre, ramper sur les villes et la campagne, détruisant tout. Ce sera dans cet âge de Caïn que l'ignorance, le mépris de la culture, de l'arrogance, l'orgueil, la violence, le matérialisme triomphera. Sur le trône le plus élevé que j'ai vu le serpent de serpents. Et je vis l'âne donnant des ordres au lion ... Dans ce moment-là, trop de lions auront un cœur d'âne et ils vont se laisser tromper.

Puis elle a ajouté:

" J'ai vu des bêtes horribles, des grands du monde, avec des têtes d'âne et le corps d'un serpent. " La prophétie de Thérèse Neumann se termine de cette manière :

"Il viendra un moment où l'homme et la Terre seront sale et corrompu au point qu’il n’y aura plus d'autre solution qu'un nettoyage général, une inondation. Mais pour ce temps-là ce sera un déluge de feu. ".

Sources :

« Thérèse Neumann, l'extraordinaire mystique de Konnersreuth », Helmut Fahsel, Le jardin des livres, 2009

« Thérèse Neumann la crucifiée de Konnersreuth devant l'histoire et la science », Ennemond Boniface, Éditions Lethielleux, 2000.

« Thérèse Neumann, ou le paradoxe de la sainteté », Joachim Bouflet, Éditions du Rocher, 1999,

« Thérèse Neumann, la stigmatisée de Konnersreuth », Johannes Steiner, Éditions Meddens, Munich, 1963.

«Visionen der Therese Neumann, Johannes Steiner, I, Schnell und Steiner, München und Zürich, 1973

"Trois stigmatisés de notre temps", Jean Barbier, Edition Jean Téqui, 1987
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Message par jaimedieu Mer 9 Sep 2015 - 14:40

Sœur Rosa Colomba Asdente

Sœur Rosa Colomba Asdente est née en 1781 et elle est morte le 7 juin 1847 en Italie. D’une famille noble du Piémont, elle passa toute sa vie comme religieuse dominicaine au monastère de Sainte Catherine de Sienne de Taggia, où elle avait prit le voile à treize ans.
Elle était réputée douce, simple et charitable. Elle passa toute sa vie dans son couvent, dans le diocèse de Ventimille.

Sa vue prophétique lui semblait habituelle, si bien qu’elle savait la dissimuler. Sœur Adsente a prédit une foule de chose touchant la révolution française comme la chute de Louis Philippe, sa fuite hors de France et sa mort en Angleterre. On apporta aucune attention durant sa vie à ce qu’elle prophétisait, elle s’amusait joyeusement à dire : « Pauvre Louis Philippe, tu t’enfuiras un jour hors de France et tu iras mourir exilé en Angleterre ! » Ce n’est que lorsque les événements donnèrent raison à Sœur Colomba Asdente, que les sœurs commencèrent à noter soigneusement toutes ses révélations.

En parlant du roi Charles Albert, elle prédit :

« Le roi du piémont se mettra à la tête des volontaires, sera vaincu et prendra la suite à l’étranger, où il ira mourir dans les frontières d’Espagne. »

En effet, l’imprudent souverain fut vaincu à Novarre, et alla mourir à Oporto le 28 Juillet 1849.

Sœur Asdente disait souvent que Napoléon qu’elle appelait par son nom :

« n’était pas bien assis sur son trône et que sa déchéance serait par une longue affaire. »

Les extraits de ses révélations proviennent des correspondances entre sœur Asdente et son oncle, l’abbé Vivaldi, chanoine de Ventimille, puis missionnaire apostolique chez les indiens du Minesota.


Prophéties






« Que de grands bouleversements auront lieu, au point que l'on verra peuple contre peuple marcher à s'exterminer l'un l'autre, sous le tonnerre sinistre des tambours et des armes meurtrières.



La révolution doit s’étendre à toute l’Europe, où il n’y aura plus de calme, que lorsqu’avec les lys, après que la fleur blanche sera remontée sur le trône de France.


L’Autriche, la Russie et la Prusse, se ligueront contre les fauteurs de la révolution.



Les Russes cédant enfin aux remontrances du Souverain Pontife, auront des sentiments plus équitables pour les catholiques.



La Prusse rentrera dans le giron de l’église romaine.



Les Turcs eux-mêmes se convertiront plus tard. »





Sœur Asdente avait vu les armées Russes et prussiennes envahir l’Italie et les premiers, pousser le sacrilège jusqu’à loger leurs chevaux dans la nouvelle église du couvent, si bien qu’elle ne voulait pas donner sa voix pour la construction de cette église.



Et alors que la construction avançait elle disait :



« Jamais, je n’entendrais la messe dans cette église où les russes fourrageront et habiteront leurs chevaux. »



Et la mort de sœur Asdente arriva comme elle l’avait prédit six mois avant la consécration de cette église.



Elle disait souvent à ses sœurs que si elles voyaient les iniquités et les justes malheurs de sa patrie en particuliers elles ne pourraient retenir leurs larmes.



« L’Italie sera le théâtre de graves événements….



Une guerre sanglante contre la religion y fera un grand nombre de martyrs.



La fureur populaire aura pour un temps le dessus… »





Sœur Asdente annonça :

« qu’une grande persécution éclatera contre l’église, et que ce sera l’œuvre des propres enfants de celle-ci. »

« L’un de ses grands ennemis, que la sœur appelle le précurseur de l’Antéchrist, osera se donner le nom de rédempteur.Avec le précurseur de l’Antéchrist marcheront de nombreux sectaires appuyant du poignard de la prédication de leurs nouveaux principes contre l’église.

Leur astuce sera si déliée qu’ils gagneront même à leur parti des gens bien pensants. L’épiscopat tiendra ferme ; quelques uns de ses membres feront à peine défaut à la foi.
Mais presque tous auront à souffrir pour leur courage et leur fidélité à la sainte Église. Beaucoup de protestants viendront en retour consoler les enfants de Dieu par leur conversion au catholicisme. L’Angleterre elle-même donnera un grand spectacle.Une démocratie farouche arrivera quelque temps au pouvoir, elle se laissera tenter par les biens des ordres religieux et des catholiques fervents.

Des nobles seront jetés dans les cachots.On commencera comme d’habitude par les Jésuites.Ceux-ci seront à nouveau rétablis dans leurs maisons ; mais après une dernière persécution qui semble regarder des temps plus reculés, ils seront définitivement anéantis.

Sources :

« La Monaca di Taggia, o, Suor Rosa Colomba Asdente dei conti di Luceramo Domenicana claustrale nel Convento di S. Caterina da Siena à Taggia (1770-1847): vita e predizioni », Giuseppe Ferrari, Torino Sismondi, 1933

« Voix prophétiques ou signes, apparitions et prédictions modernes », Jean-Jules-Marie Curicque, Palmé, 1872

« Le Roi des lys, étude prophétique sur le grand monarque » Édition Palmé, 1871

« Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses » (1848), Imprimerie Lepelletier, Édition Société havraise d'études diverses (Le Havre), 1851-1993

« Le Grand Coup, avec sa date probable, c'est-à-dire le grand châtiment du monde et le triomphe universel de l'Eglise, probablement le 19-20 septembre 1896 », par un prêtre du diocèse de Moulins, imprimerie de P. Vexenat (Vichy), 1894
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Message par jaimedieu Lun 7 Déc 2015 - 17:55

Sainte Faustine

Helena Kowaslka (en religion Sœur Faustine) est née le 25 août 1905 à Glogowiec et elle est morte à Cracovie le 5 octobre 1938 en Pologne.

Hélène Kowalska était la troisième des dix enfants d'une famille d'agriculteurs pauvres. Elle sentit un appel à la vie religieuse dès l'âge de 7 ans. À quinze ans, après seulement trois ans d'école, elle commença à travailler pour aider sa famille.
Elle sentait la vocation et était persuadée que Dieu lui-même l'appelait à devenir religieuse. À cette époque, elle eut une première apparition de Jésus, sous la forme du Christ souffrant.
Hélène partit pour Varsovie et tenta d'être admise dans plusieurs couvents de la capitale, pour être à chaque fois refusée.
Finalement, elle fut admise au couvent de la congrégation des sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde à l'âge de 20 ans, le 1er août 1925, sous le nom de sœur Marie Faustine. Elle y prononça ses vœux le 30 avril 1926, et prit le nom de sœur Marie Faustine du Saint Sacrement. Sœur Marie Faustine raconta qu'elle avait vu dans le Purgatoire Jésus et Marie à plusieurs reprises et qu'elle leur avait parlé.

Par la suite, elle écrivit dans son journal que Jésus lui demandait de faire connaître au monde la profondeur de la miséricorde divine, et ce particulièrement à travers quatre dévotions qu'Il recommanda de propager.

- Prier le chapelet de la Miséricorde : Jésus lui dit :

« Cette prière sert à calmer ma colère. Tu la réciteras pendant neuf jours avec un chapelet du Rosaire de la façon suivante :

D’abord tu réciteras le Notre Père, le Je Vous Salue Marie et le Crédo.

Puis, sur les graines du Notre Père tu diras les paroles suivantes :

« Père Éternel, je vous offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de votre Fils bien Aimé et notre Seigneur Jésus Christ en expiation de nos péchés et de ceux du monde entier. »

Sur les graines des « Je Vous Salue Marie », tu réciteras les paroles suivantes :

« Pour sa douloureuse passion ayez miséricorde de nous et du monde entier. »

Enfin, tu réciteras trois fois ces paroles :

« "Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Immortel, aie pitié de nous." (...)
Ma miséricorde enveloppera les âmes qui réciteront ce chapelet pendant leur vie et surtout à l'heure de la mort, (...) ou bien si d'autres le récitent près de l'agonisant, l'indulgence est la même (...). Même les pécheurs les plus endurcis, s'ils récitent ce chapelet une seule fois, obtiendront la grâce de mon infinie miséricorde. »

- Honorer l'image de Jésus Miséricordieux :

À Plock, le 22 février 1931, Jésus lui est apparu, portant un vêtement blanc, comme le « Roi de la Miséricorde divine ».

Sa main droite se levant en signe de bénédiction et l'autre touchant le vêtement sur la poitrine. Dessous ses vêtements sortent deux grands rayons, l'un rouge (du sang), l'autre pâle (de l'eau).


Au bout d’un moment, le Seigneur Jésus me dit :


« Peins une image pareille à ce modèle et signe : "Jésus, j’ai confiance en Vous !" Je désire que cette image soit vénérée tout d’abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier. Je promets à ceux qui la vénéreront qu’ils ne périront pas. Je leur promets dès ce monde la victoire sur l’ennemi, mais surtout à l’heure de la mort, Je les défendrai Moi-même, comme ma gloire. »

Se conformant aux ordres qu'elle dit avoir reçus du Christ, Faustine fit peindre une représentation de cette vision.

Jésus promit à Faustine de défendre l'âme qui aura honorée cette image. Il indique aussi une prière à prononcer pour l’honorer.

Jésus lui dit : « Mon regard sur cette image est le même que celui que J'avais sur la croix. »
Avec l'aide de son confesseur, Faustine entreprit la mission confiée par Jésus lors de ses apparitions. Elle distribua à Cracovie et à Wilno des images devant lesquelles les gens commencèrent à prier.

Elle écrivit ensuite un journal intime, malgré son peu d'instruction. Son journal sera publié sous le titre « Miséricorde divine dans mon âme : le journal de sainte Faustina ».

Elle tenta vainement de trouver une Congrégation qui proclamât la Miséricorde de Dieu envers le monde et l'obtînt pour le monde par ses prières, mais ne reçut jamais de son couvent la permission de le quitter.

- Célébrer le Dimanche de la Miséricorde : Jésus demanda : « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde. (...) Qui s'approchera, ce jour là, de la source de vie, obtiendra la rémission de ses fautes et de leurs châtiments. »

- Vénérer l'heure de la miséricorde : Jésus demanda à Faustine que l'on vénère l'heure de sa mort sur la Croix, soit 15 heures.


D'après le Petit Journal, Jésus lui a dit :


« À trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement, pour les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion…

C’est là une heure de grande miséricorde pour le monde entier… en cette heure, Je ne saurais rien refuser à l’âme qui me prie, par ma passion… ».
Sœur Faustine Kowalska visita l'Enfer introduite selon son témoignage par un ange.

En 1936, Faustine tomba gravement malade, sans doute de la tuberculose, et fut transférée à l'hôpital de Pradnik. Elle passa beaucoup de temps en prière, récitant le chapelet de la Miséricorde divine, et priant pour la conversion des pécheurs. Elle passa les deux dernières années de sa vie à rédiger son journal :

Extrait :
« Aujourd'hui, le Seigneur est entré chez moi et m'a dit :
« Ma fille, aide-Moi à sauver les âmes. Tu iras chez un pécheur mourant et tu vas réciter ce petit chapelet. Ainsi tu lui obtiendras la confiance en Ma Miséricorde, car il est déjà au désespoir. »
Soudain je me suis trouvée dans une chambre inconnue où un homme âgé agonisait déjà dans de terribles supplices. Autour du lit, il y avait une multitude de démons et la famille qui pleurait. Dès que j'ai commencé à prier, les esprits des ténèbres se sont dispersés avec un sifflement et en me menaçant. Cette âme se tranquillisa et pleine de confiance se reposa dans le Seigneur. A cet instant, je me suis retrouvée dans ma chambre. Comment cela arrive-t-il ? Je ne le sais pas. »

En juin 1938, elle ne fut plus capable d'écrire, et il devint évident qu'elle n'avait plus longtemps à vivre. Elle offrit sa vie pour la rémission des pécheurs.

Elle écrit :

« Après avoir reçu les Derniers Sacrements j'éprouvai une complète amélioration. Je suis restée seule pendant une demi-heure, puis l'attaque revint, mais déjà moins forte grâce aux soins médicaux.

J'unissais mes souffrances aux souffrances de Jésus et je les offrais pour moi et pour la conversion des âmes qui ne croient pas à la bonté divine. Soudain ma cellule se remplit d'êtres noirs pleins de colère et de haine contre moi. L'un d'eux dit : « Soi maudite comme Celui qui est en toi, car tu nous tourmentes déjà en enfer. »

J'ai dit : « Et le Verbe s'est fait chair et Il a habité parmi nous ». Et ces êtres disparurent bruyamment sur le champ. »


Jésus lui dit :


« Ma volonté ne s'est pas encore totalement accomplie en toi, tu restera encore sur terre, mais pas longtemps .Ta confiance Me plait beaucoup, mais il faut que ton amour soit plus ardent !
Le pur amour donne à l'âme de la force, même au moment de l'agonie. Quand J'agonisais sur la Croix, Je ne pensais pas à Moi, mais aux pauvres pécheurs et Je priais Mon Père pour eux. Je veux que tes derniers instants aussi soient semblables aux Miens sur la croix. Il n'y a qu'un prix, par lequel on rachète les âmes : c'est la souffrance, unie à Ma souffrance sur la Croix. L'amour pur comprend ces paroles, mais l'amour charnel ne les comprendra jamais. »
Elle mourut le 5 octobre 1938. Quand la supérieure fit nettoyer sa chambre, elle ouvrit le tiroir et trouva des peintures de la Miséricorde divine.

En 1958, le Saint Siège publia un document qui condamnait les écrits de Sainte Faustine, on réprima sévèrement son confesseur et interdit la dévotion.
On laissa tout de même l’image originale accrochée dans la chapelle du couvent pour celles qui voulaient la prier. Par la suite on attribua cette condamnation à des interprétations erronées faites par des théologiens qui n'avaient pas tenu compte du manque d'éducation de sœur Marie Faustine qui maniait mal l'orthographe et la ponctuation ; il en résulte dans son journal beaucoup de phrases peu claires que l'on avait comprises comme des propositions hérétiques.

C'est grâce à l'intervention de Karol Wojtyla, alors archevêque de Cracovie et futur pape Jean Paul II, que finalement on mena sur la vie et le journal de sœur Marie Faustine une nouvelle enquête à la suite de laquelle la dévotion de la Miséricorde divine fut de nouveau autorisée.
Sœur Marie Faustine a été béatifiée le 18 avril 1993, puis canonisée le 30 avril 2000 par le Pape Jean Paul II à Rome, et devient alors sainte Faustine Kowalska (comme le lui avait annoncé une vision de Sainte Thérèse).
C'était en le jour de la Fête de la Miséricorde Divine, instaurée le même jour pour l'Église Universelle.

"Je désire que ma miséricorde soit adoré. Je donne à l'humanité le dernier espoir de salut, c'est-à- dire le recours à Ma miséricorde.

Mon cœur se réjouit de cette fête (18 avril) ".
Le Pape a souligné pendant la Messe de canonisation de Sœur Faustine :

« Il est important que nous recevions entièrement le message qui provient de la Parole de Dieu en ce deuxième dimanche de Pâques, qui dorénavant, dans toute l'Eglise, prendra le nom de Dimanche de la Miséricorde Divine ».


Sainte Faustine écrit les paroles de Jésus :

« Toute âme qui s'approchera de la confession et de la sainte Communion recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition... Je désire accorder une indulgence plénière à ces âmes...

Qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de Moi, même si ses péchés sont comme l'écarlate. Ma Miséricorde est si grande que, pendant l'éternité, aucun esprit, ni humain ni angélique, ne saurait approfondir tout ce qui est sorti des profondeurs de ma Miséricorde...

La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles... On préparera cette fête par une neuvaine - qui commencera le Vendredi-Saint - et au cours de laquelle on récitera le chapelet de la Miséricorde.

Pendant ce temps, J'obtiendrai aux âmes beaucoup de grâces.» "Dans l'Ancien Testament, les prophètes ont annoncés à mon peuple la foudre divine.

Aujourd'hui, Je t’envoie à toute l'humanité avec Mes Miséricordes. Je ne veux pas punir l'humanité endolorie, mais Je désire la guérir en l'étreignant sur mon cœur miséricordieux.

J'utilise les châtiments seulement quand les hommes m’y forcent. Ma main saisit l'épée de la justice contre son gré. Avant la Journée de la justice, J'envoie la Journée de la Miséricorde ".

« Voit ma miséricorde pour les pécheurs, qui à cette époque se manifeste dans toute sa puissance.

Regardez combien vous avez peu écrit à ce sujet : juste une goutte. Il est en votre pouvoir de veiller à ce que les pécheurs connaissent ma bonté ".
"... Misérable sont ceux qui ne profitent pas de ce miracle de la Divine Miséricorde ! Vous appellerez en vain, quand il sera trop tard. "

Sainte Faustine est fêtée le 5 octobre. Sa popularité et l’accroissement du culte de la Miséricorde ne cessent de croître.

Prophéties :
Au couvent, Sœur Faustine recevait des grâces extraordinaires : elle avait des visions, des révélations et le don de prophétie.

Elle explique dans son journal :

« Ces dons ne sont que des ornements de l’âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu ».

Sainte Faustine écrit dans son journal :

«Alors que je priais pour la Pologne, j'ai entendu ces mots :

"J'aime la Pologne d’un amour particulier et si elle m’est fidèle, Je l’exalterai en force et en sainteté. D’elle sortira l'étincelle qui préparera le monde pour mon ultime venue. " (VI, 93)

"Oh ! Que de grandes grâces J'accorderai aux âmes qui disent ce chapelet : les entrailles de ma Miséricorde fléchiront pour ceux qui récitent le chapelet.

Notez ces mots, ma fille, parlez au monde de ma Miséricorde. Que tous les hommes connaissent mon insondable miséricorde. C'est un signe de la fin des temps, après quoi viendra le jour de la justice. "


25 mars 1936 :

« Le lendemain matin, pendant la méditation, la présence de Dieu m’investit d'une manière spéciale, tandis que je réfléchissais à la grandeur incommensurable de Dieu (…).


Soudain, j'ai vu la Vierge Marie qui m'a dit :

«Oh, comment plait à Dieu l'âme qui suit fidèlement les inspirations de sa grâce ! J'ai donné au monde son Sauveur et il faut parler au monde de Sa grande miséricorde et préparer le monde à sa seconde venue.

Il ne viendra pas comme Sauveur miséricordieux, mais comme le juste Juge.
Oh, qu’il sera terrible, ce jour ! Il a été établi le jour de la justice, le jour de la colère de Dieu devant qui les anges tremblent.

Parlez aux âmes de cette grande miséricorde pendant qu'il est encore temps pour la miséricorde. Si vous arrêtez maintenant, ce terrible jour, vous devrez répondre à un grand nombre d'âmes.
N’ayez peur de rien ; soyez fidèles jusqu'à la fin. Je vous accompagnerez avec mon affection. "

« Avant de venir comme le juste Juge, Je viendrais comme Roi de Miséricorde.

Avant la venue du jour de la justice, ce signe sera donné aux hommes dans le ciel : toutes les lumières dans le ciel s’éteindront et il y aura de grandes ténèbres sur la terre entière. » Alors apparaîtra dans le ciel le signe de la Croix et depuis les trous où ont été clouées les pieds et les mains du Sauveur, sortiront de grandes lumières qui éclaireront le sol pendant un certain temps. Cela aura lieu peu de temps avant le dernier jour. "

Sources :

« Petit Journal de Sœur Faustine : Un don de Dieu fait à notre époque, la vie et la mission de sainte Faustine », S.M. Elzbieta, Siepak, édition Téqui

Pascal Frey, "Sainte Faustine, une pensée par jour", Médiapaul, Paris, 2013
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