Le discernement, une question de grâce ?
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Le discernement, une question de grâce ?
Je remercie Francesco pour l’excellent lien expliquant comment l’église procède pour discerner l’origine divine des apparitions. L’unité de l’église est primordiale. D’ailleurs, nous ne commettrions aucune erreur si nous faisions acte d’obéissance envers ses décisions, même si cette dernière se trompait.
Je voudrais vous faire voyager un peu dans le temps, 150 ans en arrière, et peut-être, si vous le souhaitez, vous demander quelle aurait été votre réaction si vous y aviez été :
C’était le 25 février 1858, la petite Bernadette Soubirous devant 300 personnes est agenouillée devant la grotte de Massabielle. C’est la neuvième fois qu’elle s’y rend. Beaucoup de personnes sont là par curiosité. « Il parait qu’elle voit la Vierge Marie ! Ça n’est pas commun.».
Bernadette se lève et se dirige vers le Gave. Mais s’arrête, se retourne et revient sur ses pas, s’accroupie et se met à creuser la terre dans le renfoncement de la grotte pour finalement y trouver un peu de boue. Elle en prend dans le creux de ses mains la boit, puis se lave le visage avec, enfin, elle se met à manger quelques brins d’herbe. Voilà pour les faits.
Notre Sainte Vierge Marie sait bien que bon nombre de personnes présentes sont animées par la curiosité, par le désir de sensationnel. Ces personnes sont venues au spectacle… Et la vierge Marie leur a donné ce qu’ils attendaient : du spectacle tout humain, indigeste pour leur yeux terrestres, pour leur rationalisme. Ils partirons en jugeant Bernadette folle.
Pourtant c’est le même « spectacle » auquel assistent les personnes ferventes, l’esprit nourri par la grâce. Et c’est ce même spectacle qui donne à ces personnes une nourriture toute différente, un enseignement bien simple et toujours juste : Humilité, abnégation, obéissance, confiance et simplicité de l’enfant.
Bernadette dira à ceux qui l’interrogent que c’était pour les pécheurs. Elle aura deux fois raison.
Je voudrais vous faire voyager un peu dans le temps, 150 ans en arrière, et peut-être, si vous le souhaitez, vous demander quelle aurait été votre réaction si vous y aviez été :
C’était le 25 février 1858, la petite Bernadette Soubirous devant 300 personnes est agenouillée devant la grotte de Massabielle. C’est la neuvième fois qu’elle s’y rend. Beaucoup de personnes sont là par curiosité. « Il parait qu’elle voit la Vierge Marie ! Ça n’est pas commun.».
Bernadette se lève et se dirige vers le Gave. Mais s’arrête, se retourne et revient sur ses pas, s’accroupie et se met à creuser la terre dans le renfoncement de la grotte pour finalement y trouver un peu de boue. Elle en prend dans le creux de ses mains la boit, puis se lave le visage avec, enfin, elle se met à manger quelques brins d’herbe. Voilà pour les faits.
Notre Sainte Vierge Marie sait bien que bon nombre de personnes présentes sont animées par la curiosité, par le désir de sensationnel. Ces personnes sont venues au spectacle… Et la vierge Marie leur a donné ce qu’ils attendaient : du spectacle tout humain, indigeste pour leur yeux terrestres, pour leur rationalisme. Ils partirons en jugeant Bernadette folle.
Pourtant c’est le même « spectacle » auquel assistent les personnes ferventes, l’esprit nourri par la grâce. Et c’est ce même spectacle qui donne à ces personnes une nourriture toute différente, un enseignement bien simple et toujours juste : Humilité, abnégation, obéissance, confiance et simplicité de l’enfant.
Bernadette dira à ceux qui l’interrogent que c’était pour les pécheurs. Elle aura deux fois raison.
Jean le baptiste- Date d'inscription : 06/12/2011
Localisation : Hauts-de-Seine
Re: Le discernement, une question de grâce ?
Vous avez bien raison Jean Baptiste ««Humilité, abnégation, obéissance, confiance et simplicité de l’enfant»» ce sont ces vertus qui assure le salut et Sainte Bernadette nous en a fait la preuve durant toute sa vie, elle n'a pas courue par les chemins se disant une élue de Dieu mais elle s'est cachée dans un monastère car probablement si elle se serait montrée au monde, les exclamations et les applaudissements de la foule l'aurait fait tomber dans les ténèbres de l'orgueil et tous les maux qu'il amène.
Re: Le discernement, une question de grâce ?
Bien d'accord, et je retiendrais ceci qui est tellement vrai en plus de la petite histoire si bien racontée :
Jean le baptiste a écrit: L’unité de l’église est primordiale. D’ailleurs, nous ne commettrions aucune erreur si nous faisions acte d’obéissance envers ses décisions, même si cette dernière se trompait.
Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. (Luc 18:16)
Amazone- Modérateur
- Date d'inscription : 31/12/2010
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