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États-Unis: guerre souterraine entre mondialistes sionistes et patriotes nationalistes?

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États-Unis: guerre souterraine entre mondialistes sionistes et patriotes nationalistes? Empty États-Unis: guerre souterraine entre mondialistes sionistes et patriotes nationalistes?

Message par MichelT Mar 25 Sep 2012 - 13:48

Un rapport des agences de renseignements US qui déclare Israel - la plus grande menace a la sécurité interne des USA.

Une bombe! Les réseaux israéliens et sionistes-mondialistes vont tout faire pour que jamais ce rapport ne devienne politique officielle du gouvernement US.

Une suite du 11 sept 2001 - l`armée américaine - loyale et patriote - d`un coté, les réseaux sionistes, maconnique et mondialistes dans le gouvernement et l`armée de l`autre.




Voici l`article de Veteran Today

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Dernière édition par MichelT le Mar 25 Sep 2012 - 15:27, édité 1 fois

MichelT

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États-Unis: guerre souterraine entre mondialistes sionistes et patriotes nationalistes? Empty Re: États-Unis: guerre souterraine entre mondialistes sionistes et patriotes nationalistes?

Message par MichelT Mar 25 Sep 2012 - 15:10


Finalement on voit ce que la charité mal ordonnée peu donner comme résultat a long terme et la non-obéissance aux avertissements des apotres et des peres de l`Église. ( Égypte des Pharaons - La Perse de Darius - L`Espagne de Isabelle et Ferdinand d`Aragon - la Russie du Tsar Nicolas et le désastre de la révolution bolchévique - Les USA et l`Europe de l`ouest du 21 eme siecle instruments du Nouvel Ordre Mondial et de ses 10 régions talmudo-maconniques (- Israel - ONU - Union Européenne - Union Nord-Américaine - ect)

L’Amérique se prépare-t-elle à un Moyen-Orient post-Israël ?

4 Septembre 2012. ·

par Franklin Lamb pour Information Clearing House

La congressiste Illena Ros-Lehtinen aura fort à faire, alors en pleine tournée sur le volet politiques et sociale ce mois-ci à la Convention nationale du parti républicain. Illena, est la seule femme qui occupe une chaise à la Chambre des représentants et sans doute la représentante la plus enthousiaste d’Israël. Elle est une source constante d’irritation de l’administration Obama, elle fustige régulièrement le président de faire « de la basse politique en matière de politique étrangère américaine » d’être trop « soft sur l’Iran » et de saper la légitimité d’Israël. Ros-Lehtinen est un chef de file du Congrès ainsi que pour les électeurs juifs de Floride – Une bataille clé en vue de l’élection présidentielle américaine qui approche. Tout récemment, Ros-Lehtinen a copiloté le projet de loi du Congrès visant au renforcement des sanctions contre l’Iran tout en appelant à une action militaire américaine contre le régime d’Assad en Syrie.

L’une de ses priorités ne sera sans doute pas de déployer ses efforts sur les points d’intervention du parti républicain concernant le candidat Mitt Romney l’ancien « gouverneur modéré du Massachusetts » qui elle en est consciente est peu susceptible de remporter la Maison Blanche. Ni, selon une source au sein du Comité national démocrate, a frénétiquement mettre ensemble la touche finale à leur propre Convention, qui se tiendra le 3 septembre à Charlotte, en Caroline du Nord, ce que fera Illena c’est passer beaucoup de temps avec ou pour promouvoir le colistier de Mitt, à savoir le membre du Congrès Paul Ryan. Ryan est un lecteur assidu d’Ayn Rand (auteure de The Fountainhead et Atlas Shrugged ainsi qu’une fondatrice de l’objectivisme), il raconte régulièrement à l’auditoire que « l’enseignement d’Ayn Rand a été l’une des influences les plus profondes philosophiques de ma vie. » Enfin, excepté ce qui concerne la religion, l’avortement ainsi que quelques autres conceptions, puisque Ayn, décédée en 1982 était un athée convaincue et fermement pro-avortement, en opposition avec ce que Ryan exprime en public.

Ros-Lehtinen se réunira plutôt avec les dirigeants juifs des autorités locales, nationales et internationales dans cet Etat où lui a été assignée la tâche et le devoir notamment de les rassurer sur le fait que le Parti républicain est le meilleur ami d’Israël et qu’un récent rapport américain fait mention d’un projet du gouvernement incitant les États-Unis à repenser sa relation avec Israël et que la responsabilité en incombe à nul autre que Barack H. Obama, et qu’il révèle son véritable mépris pour Israël.

Elle sera assistée dans cette campagne pour jeter le discrédit sur la Maison Blanche avec les conclusions de l’analyse préliminaire par William Kristol, l’éditeur de l’hebdomadaire néoconservateur « The Weekly Standard », le fondateur et président de l’organisation « New American Century », un think tank basé à Washington prônant un « Israël First ! » (« Israël d’abord ! »), et « la promotion d’un leadership politique et militaire conjoint israélien et américain dans le monde, tout en favorisant la démocratie au Moyen-Orient. »

Alors, pourquoi tant d’agitation ?

Il s’agit d’un document intitulé « Planification pour un Moyen-Orient post-Israël », une analyse de 82 pages dont la conclusion est que l’intérêt national américain est fondamentalement en contradiction avec le sionisme d’Israël. Les auteurs concluent que Israël est actuellement la plus grande menace envers les intérêts nationaux américains en raison de sa nature et que leurs actions empêchent les États-Unis d’entretenir des relations normales avec les pays arabes et musulmans et, à un degré croissant, avec l’ensemble de la communauté internationale.

L’étude a été commandée par l’US Intelligence Community regroupant 16 agences de renseignement des États-Unis, avec un budget annuel de plus de 70 milliards de dollars. Cette communauté du renseignement comprend les départements de l’U.S. Navy, l’U.S. Army, l’Air Force, le Corps des Marines, les Gardes côtes, la Defense Intelligence Agency (DIA) les Départements de l’Energie (DoE), de la Sécurité intérieure (Homeland Security), du Trésor, la DEA, le FBI, la NSA, la National Geospatial-Intelligence Agency, le National Reconnaissance Office (NRO) et la CIA.

Voici une sélection parmi les nombreuses conclusions que Ros-Lehtenin, Kristol et d’autres partisans d’Israël non inscrits vont probablement tenter d’exploiter politiquement d’ici au 6 novembre pour attaquer l’administration Obama :

◦Israël compte tenu de son occupation brutale et de son bellicisme ne peut pas être sauvé, tout comme le régime d’apartheid de l’Afrique du Sud n’a pu l’être alors même qu’Israël a été le seul pays « occidental » à entretenir des relations diplomatiques jusqu’en 1987 avec l’Afrique du Sud et a été le dernier pays à se joindre à la campagne de boycott avant que le régime ne s’effondre ;
◦La direction israélienne est de plus en plus éloignée des réalités politiques, militaires, et économiques du Moyen-Orient, en accroissant son soutien aux 700 000 colons illégaux vivant en Cisjordanie occupée ;
◦Le gouvernement de coalition post-travailliste du Likoud est profondément complice et influencé par le pouvoir politique et financier des colons et celui-ci devra faire face à de plus en plus de soulèvements civils avec lesquelles le gouvernement US ne doit pas s’associer ou s’impliquer ;
◦Le Printemps arabe et le réveil islamique a dans un large mesure libéré une grande partie des 1.2 milliards de musulmans pour lutter contre ce qu’une très grande majorité considère comme une occupation européenne de la Palestine et de la population indigène ce qui est illégale, immorale et insoutenable ;
◦Le pouvoir arabe et musulman qui s’étend rapidement dans la région comme en témoigne le printemps arabe, le réveil islamique et la montée en puissance de l’Iran se fait simultanément – bien que préexistant – avec le déclin de la puissance et de l’influence américaine et le soutien US à un Israël belliqueux et oppressif devient impossible à défendre ou concrétiser compte tenu des intérêts nationaux US comprenant la normalisation des relations avec les 57 pays islamiques ;
◦L’énorme ingérence d’Israël dans les affaires intérieures des US par l’espionnage et des transferts illégaux d’armes. Cela comprend le soutien à plus de 60 « organisations majeures » et approximativement 7500 fonctionnaires US qui obéissent au dictat d’Israël et cherchent à intimider les médias et les organisations gouvernementales US et cela ne devrait plus être toléré ;
◦Le gouvernement US n’a plus les ressources financières ni le soutien populaire pour continuer à financer Israël. Ce n’est plus envisageable d’ajouter aux plus de 3.000 milliards de $ d’aide directe ou indirecte d’argent des contribuables versés à Israël depuis 1967, ces derniers s’opposant à ce que l’armée américaine continue de s’impliquer au Moyen-Orient. L’opinion publique américaine ne soutient plus le financement et les guerres US largement perçues comme illégales pour le compte d’Israël. Cette opinion est de plus en plus partagée en Europe et en Asie au sein de l’opinion publique internationale ;
◦Les infrastructures d’occupation ségrégationniste d’Israël sont la preuve d’une discrimination légalisée et de systèmes de justice de plus en plus séparés et inégaux qui ne doivent plus être directement ou indirectement financés par les contribuables US ou ignorés par les gouvernements US ;
◦Israël a échoué comme état démocratique auto-proclamé, le soutien financier et politique américain ne changera pas sa dérive comme état paria international ;
◦Les « colons » juifs manifestent de plus en plus un violent racisme rampant en Cisjordanie soutenu par le gouvernement israélien devenu leur protecteur et leur partenaire ;
◦De plus en plus de Juifs américains sont contre le sionisme et les pratiques israéliennes, incluant les assassinats et les brutalités à l’encontre des Palestiniens vivant sous occupation les considérant comme des violations flagrantes du droit américain et international, et cela soulève des questions au sein de la communauté juive américaine eut égard à la responsabilité de protéger R2P des civils innocents vivant sous occupation ;
◦L’opposition internationale à un régime de plus en plus d’Apartheid se fait l’écho de la défense des valeurs humanitaires américaines ou des attentes US dans le cadre de ses relations bilatérales avec les 193 pays membres de l’ONU.

Le projet se conclut sur la nécessité d’éviter l’enchevêtrement des alliances qui aliènent une grande partie du monde et de condamner les citoyens américains à en subir les conséquences.

De façon intéressante, il fait remarquer que l’Iran est un exemple de pays et de peuple qui ont beaucoup de choses en commun et dont les citoyens ont un réel intérêt dans des associations bilatérales (ici, il s’agit d’une allusion manifeste à Israël et à son lobby aux États-Unis) qui ne soient pas déterminées par les desiderata d’autres pays et de leurs agents. Il met également en évidence la nécessité pour les États-Unis d’œuvrer à « l’amélioration des relations avec les pays arabes et musulmans, y compris la suppression radicale du recours aux drones ».

Les prochains jours clarifieront si Israël parviendra à soulever les questionnements aussitôt que le rapport sera publié et dans quelle mesure le Parti républicain aura pu tirer parti de ses conclusions dans sa course à la Maison Blanche.

Franklin Lamb

Franklin Lamb est un ancien conseiller assistant à la Commission judiciaire de la Chambre américaine des représentants et professeur de droit international au Northwestern College of Law (Faculté de droit du nord-ouest), dans l’Oregon, a obtenu son diplôme de droit à l’Université de Boston et sa maîtrise universitaire en droit, sa maîtrise et son doctorat en philosophie à la London School of Economics (École d’économie de Londres). Après avoir passé trois ans à la Cour internationale de justice de La Haye, Lamb a été collaborateur invité au Centre d’études juridiques de l’Asie de l’Est à la Harvard Law School (Faculté de droit de Harvard).


Dernière édition par MichelT le Mar 25 Sep 2012 - 18:10, édité 2 fois

MichelT

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Message par MichelT Mar 25 Sep 2012 - 15:48

Israël – La dissolution de Bibi + rapports tendus USA


Qu’arrive-t-il au Premier ministre Bibi Netanyahou ? Comme l’attaque-surprise imminente de l’Iran, depuis 2005, Bibi est usé. Les dernières déclarations de son allié météorite (un gouvernement d’“union nationale” de 40 jours en avril-mai dernier), le chef du parti Kadima Shaul Mofaz, après sa rencontre avec le Premier ministre, constituent un pas de plus dans ce qui doit être considéré comme la déconstruction de la psychologie et la dissolution générale du Premier ministre israélien.

Le site Times of Israël rapporte (le 2 septembre 2012) les déclarations de Mofaz, suivies de la réaction furieuse du parti Likoud qui affirme que l’entretien a eu lieu sous le sceau de la confidentialité, à la condition que Mofaz n’en dise rien… Mofaz, au contraire, ne s’est abstenu de rien, dans son interview, dimanche matin, à la radio publique de l’armée israélienne :
•«Prime Minister Benjamin Netanyahu seemed “confused, stressed out and unfocused” to Kadima head Shaul Mofaz when the two met last week to discuss the latest developments with Iran, the opposition leader told Army Radio Sunday morning. “He seems to have lost his wits,” said Mofaz, “and rather than making thought-out, responsible decisions, he is creating the sense of an impending war.” […] “The prime minister has lost the faith of the security chiefs, United States President [Barack] Obama, and [Israeli] President Shimon Peres,” according to Mofaz. “This is a bankrupt leadership.” Mofaz said that in the past, Israel was in a position to deal rationally with difficult situations. “But you cannot put the country into the frenzy of war,” he said. “There is a direct correlation between the talk of war, the economic situation, and people’s despair.”»

Plus loin, Mofaz cite le jugement, énoncé quelques instants avant sa déclaration, du juge de Cour Suprême Eliyahu Winograd, qualifiant la paire Netanyahou-Barak d’“irresponsables” pour leur comportement avec annonces régulières, disons une fois tous les quinze jours, de la très prochaine attaque contre l’Iran.
•Le portrait du Premier ministre Netanyahou ne cesse de se nuancer de traits de plus en plus étranges par rapport à la logique idéologique dont on le voit affecté, et son état psychologique devient un problème national.

Le point le plus paradoxal est sans aucun doute que Netanyahou le “messianique”, l’homme de l’apocalypse, de l’attaque furieuse contre l’Iran, semble se réduire de plus en plus, se dissoudre dans une brume d’indécision, de confusion…

Le professeur Naomi Chazan, ancienne adjointe du président de la Knesset et actuellement directrice de l’Ecole de Gouvernement et de Société au Collège Académique de Tel-Aviv-Yaffo, donne une analyse, dans le même Times of Israël, le 3 septembre 2012, où elle décrit la situation politique en constante dégradation de Netanyahou, à mesure de la dégradation de la situation intérieure du pays et de la rétention dramatique de sa politique extérieure, et elle termine sur la personnalité en pleine dissolution, là aussi, du Premier ministre  :
•«The halo surrounding Benjamin Netanyahu cannot but be tarnished in the process. His indecisiveness is more pronounced than ever before, revealing an intrinsic hesitancy that is antithetical to bold leadership. His political acumen, only somewhat resurrected after his first term in office, has suffered a real blow. And, with a growing record of questionable calls and about-faces, his judgment is increasingly being called into question…»

…Il y a quatre mois, nous avions des révélations, sans surprise certes, sur ce qu’était Netanyahou, sans doute dans le courant de 2011, d’après les confidences de l’ancien chef de la sécurité intérieure Yuval Diskin, que commentait l’ancien député de la Kenesset devenu militant de la paix Lev Avnery. Liskin disait :
•«I will tell you things that might be harsh. I cannot trust Netanyahu and Barak at the wheel in confronting Iran. They are infected with messianic feelings over Iran…» Avnery, lui, résumait à la lumière des rapports de Netanyahou avec son père, fameux historien et sioniste intransigeant et autoritaire, récemment décédé, toujours sur la psychologie du Premier ministre :
•«a Holocaust-obsessed fantasist, out of contact with reality, distrusting all Goyim, trying to follow in the footsteps of a rigid and extremist father – altogether a dangerous person to lead a nation in a real crisis.»

“Désordre psychologique” ? Un personnel “de moins en moins sûr” ? Sans nul doute, Netanyahou en donne un bon exemple… En un an/deux ans, le “messianique”, le fanatique déterminé à attaquer l’Iran pour venger le peuple juif, semble être devenu l’ombre de lui-même, hésitant, confus, sautant sur l’avis du dernier qui a parlé sans souci en rien de se contredire. Parallèlement à cette évolution psychologique, le projet d’attaque de l’Iran sombre lui aussi dans la confusion et dans l’extrémisme usé à force d’avoir été proclamé et re-proclamé…

La situation intérieure en Israël est à mesure, Netanyahou-Barak étant de plus en plus isolés, l’opposition à une attaque se généralisant, tandis que la situation sociale et psychologique du pays devient catastrophique. Les immolations par le feu de vétérans subsistant dans des conditions sociales désespérantes ont profondément choqué la population.

Le climat de tension maintenu par les projets d’attaque, censément productif d’un effet de dissimulation et de régénération du climat social, ne conduit en fait qu’à l’aggraver et à exposer cette aggravation, le contraire exactement, par l’effet d’une tension non suivie d’effets alimentant toutes les frustrations et les malheurs psychologiques. (Même si le propos paraît cynique, il est vrai : quand on mobilise pour une guerre, pour transmuter le malaise social par le sentiment patriotique et l’énergie guerrière, il faut malheureusement que la guerre ait lieu très vite pour que la “manœuvre” réussisse, ou bien l’on hérite du contraire…)

“Re-parallèlement”, les relations entre Israël (ou plutôt la paire Netanyahou-Barak) et les USA sont exécrables malgré les affirmations pompeuses du Congrès US, ses votes type-Politburo en faveur d’Israël et aux ordres du Lobyy (l’AIPAC), mais comme si cela n’avait plus de réelle signification, – parce que tous ces parlementaires, corrompus jusqu’à la moelle, n’ont pas plus de substance qu’un tronc d’arbre vide et que leurs actes en ont effectivement ce poids.

Les interventions furieuses du général Dempsey (le 31 août 2012) ont profondément touché la paire Netanyahou-Barak, particulièrement les termes employés (“je ne veux pas être complice” d’une attaque d’Israël), impliquant le caractère illégal et criminel de cette attaque. Tel Aviv a demandé à Washington que Dempsey se rétracte, ce qui a été sèchement refusé (“out of question”).

L’exercice de défense antimissiles Israël-USA en Israël du mois prochain, si important pour Israël qui veut assurer la défense antimissiles la plus hermétique possible, a été abruptement et radicalement réduit du côté US, avec le contingent affecté passant de 5.000 à 1.500 soldats et les missiles antimissiles Patriot effectivement déployés mais sans serveur ni contrôle pour en faire la simulation d’utilisation, – ce qui est à peine dissimuler combien Washington se fiche pour l’instant des préoccupations guerrières de Netanyahou-Barak, avec l’humiliation qui va avec. (Voir AFP, via Spacewars.com, le 1er septembre 2012.)

Alors, on en revient à Netanyahou “le messianique” et le fanatique devenu hésitant, versatile, confus… Tout se passe, jugera-t-on, comme si le Système dévorait ses enfants, même les plus méritants. Comme on le disait plus haut pour le climat social, la psychologie de Netanyahou lui-même est minée par cette tension permanente non suivie d’effets, par ses menaces redondantes, cent et cent fois répétées, par les affrontements incessants avec Washington, entre les déclarations pompeuses de soutien à Israël et les divers coups fourrés assénés par BHO et le Pentagone.

(Sans compter l’imbroglio syrien, l’incertitude inquiétante de l’Égypte, la fronde générale de la communauté de sécurité nationale israélienne contre les projets d’attaque, etc.) Netanyahou est effectivement un exemple intéressant de la supériorité du Système sur toutes les autres forces, notamment et précisément humaines, en action ; et nous parlons, paradoxalement, de la “supériorité” du Système, précisément lorsqu’il passe de sa phase de superpuissance à sa phase d’autodestruction.

L’idée de l’attaque contre l’Iran est aussi vieille que la pensée neocon et les emportements d’hubris des USA (du Système) jusqu’à ces dernières années, jusqu’au tournant de 2008 dans tous les cas, et un caractère comme celui de Netanyahou, messianique à souhait, religieux et idéologue, s’inscrivait à merveille dans cette dynamique de surpuissance.

Mais cette dynamique a commencé à se transmuter en dynamique d’autodestruction (clairement à partir de 2008), tout en exerçant toujours cette même pression surpuissante, et les obstacles, les chicaneries, les querelles internes, les pesanteurs et les paralysies se sont accumulées, tandis que l’Iran, dégagé de ces chaînes, jouait un jeu de très grande habileté avec sa maîtrise du soft power.

Ainsi Netanyahou, l’intransigeant, le manœuvrier politique cynique et efficace, a entamé la pente de la dévastation de sa psychologie, jusqu’au point où l’on arrive aujourd’hui, où on l’accuse d’hésitation et de confusion, lui qui figurait l’homme d’un seul dessein apocalyptique à accomplir sans l’ombre d’une hésitation…

Effectivement, en bonne mécanique autodestructrice, le Système dévore ses meilleurs serviteurs comme il ferait de ses propres enfants.

Et tel ou tel dirigeant iranien, annonçant l’effondrement du régime israélien sans qu’il soit nécessaire pour lui d’évoquer l’anathème de l’Holocauste, n’a peut-être pas tort lorsqu’on considère la situation politique, sociale et psychologique intérieure d’Israël sous la direction de son Premier ministre hésitant et confus, et ne semblant plus guère capable de faire bon usage de son intelligence…

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MichelT

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Message par Annie Mar 25 Sep 2012 - 19:04

Quelle conclusion? Deux (nouveaux) hommes forts aux USA et en Israël dès les élections américaines?
Est-ce que cette "crise" apparente est montée pour remplacer les dirigeants actuels, qui ont joué leur rôle et qu'on jette?

Annie

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