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Journée mondiale des droits de l'enfant

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Journée mondiale des droits de l'enfant Empty Journée mondiale des droits de l'enfant

Message par etienne lorant Mer 21 Nov 2012 - 15:03

C'est en 1995 que le Parlement français a décidé de faire du 20 novembre la 'Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l'enfant'. Cette journée internationale est un moment privilégié pour se rendre compte des nombreuses injustices perpétrées contre les enfants dans le monde. Elle tente aussi de faire valoir la convention internationale des droits de l'enfant de 1989.

La Convention Internationale des Droits de l'Enfant est un texte de 54 articles, adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989. Elle affirme qu'un enfant n'est pas seulement un être fragile qu'il faut protéger mais que c'est une personne qui a le droit d'être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l'endroit du monde où il est né. Et aussi qu'il a le droit de s'amuser, d'apprendre et de s'exprimer. Elle a été ratifiée par 191 pays sur 193. Seuls la Somalie et les États Unis ont refusé de s'engager.

Ce texte est très important, mais pas suffisant : il reste beaucoup à faire pour faire des droits des enfants une réalité. Les droits ne sont réels que dans la mesure où ils sont mis en pratique, pour les enfants comme pour tous. Promouvoir les droits des enfants, c'est tout d'abord créer les conditions sociales, économiques et culturelles afin que tous puissent y accéder. C'est à ce prix que les droits de l'enfant seront véritablement respectés.

La situation en France et dans le monde

La promotion et le respect des Droits de l'Enfant ne doit pas rester un simple idéal, mais doit devenir une réalité au quotidien, que soient enfin reconnus les droits essentiels de l'enfant : droit à la protection, droit à la santé, droit au développement harmonieux, droit à la culture, droit à l'éducation.

Enfant en France :

Un million d'enfants pauvres
19.000 enfants maltraités
76.000 sont en danger dans un contexte familial dégradé et qui menace leur développement éducatif et/ou matériel
quelque 240.000 enfants placés ou pris en charge
85 000 sont touchés par le saturnisme
record des suicides des 15-24 ans.
150 000 filles et garçons quittent chaque année le système scolaire sans aucune perspective
15 000 ne suivent pas leurs cours alors qu'ils sont inscrits au collège ou au lycée et qu'ils n'ont pas encore 16 ans.
15 % des enfants qui arrivent au collège ne comprennent pas ce qu'ils lisent

Le 14 décembre, l'Unicef sortira son rapport annuel intitulé "Enfants exclus, enfants invisibles", sur les enfants qui ne sont pas enregistrés à l'Etat civil ou les enfants de la rue. Fin 2004, le même rapport indiquait que plus d'un milliard d'enfants sur Terre, soit plus de la moitié au monde, "souffrent de privations extrêmes liées à la pauvreté, à la guerre et au sida.

En 2005, un enfant meurt encore toutes les 3 secondes. Sans parler des millions d’enfants privés d’éducation, de soins, de nourriture, d’eau potable… Parmi les nombreuses oeuvres qui agissent pour que soit reconnue la dignité des pauvres et des enfants du monde entier, l'UNICEF est surement l'une des plus connues, c'est pourquoi nous vous conseillons de découvrir, ou de redécouvrir, l'oeuvre de l'UNICEF.

Spoiler:


Sur le site de Zenit :

Au nombre des initiatives de la Journée mondiale pour les droits de l'enfance et de l'adolescence, ce 20 novembre 2012, le Mouvement Lutte contre la Faim dans le Monde (MLFM) invite à défendre les droits violés des enfants et des adolescents et en particulier sur le phénomène des fillettes violées physiquement et psychologiquement en Italie et dans le sud du monde, rapporte l’agence vaticane Fides.
Les fillettes sont doublement exposées. En Italie, par exemple, on est passé de 4.319 victimes de violence en 2010 à 4.946 en 2011 dont 61% de fillettes.

Dans le monde, environ 130 à 140 millions de jeunes filles auraient subi des mutilations génitales. En outre 3 millions de fillettes risquent chaque année d'être soumises à cette pratique dans 28 pays d'Afrique et du Moyen-Orient.

A ceci, il faut ajouter que, sur un total compris entre 300.000 et 1,2 millions de mineurs objet de trafic chaque année, les fillettes et les jeunes filles représentent plus de la moitié de ce nombre alors que sur 250.000 enfants soldats employés par les armées régulières et irrégulières de 85 pays, 100.000 sont des filles, contraintes à subir des violences sexuelles terribles.
On estime enfin entre 500 millions et 1,5 milliard le nombre de mineurs qui sont soumis à des formes de violence et de mauvais traitements.

Par ailleurs, si les garçons et jeunes gens sont plus exposés à des violences physiques, les fillettes et jeunes filles subissent en majorité des violences sexuelles surtout à leur domicile de la part de parents ou de connaissances.

Le MLFM dénonce ensuite les abus continuels et les violences auxquels sont soumises les fillettes congolaises victimes d'une guerre sans fin dans le cadre de laquelle tous les prétextes sont bons pour les soumettre à des tortures en tout genre, allant jusqu'à les accuser, de manière infamante, d'être des « sorcières », ce qui les oblige à une vie de privations, en marge de la société, entre les marchés de Bukavu et de Goma, au sud et au nord Kivu.

Le MLFM travaille avec elles depuis environ 15 ans au travers de projets concrets d'aide humanitaire, en combattant la mortalité infantile par des programmes ciblés d'assistance socio sanitaire, mais surtout en accueillant les enfants abandonnés par leurs familles dans deux structures d'accueil au Rwanda et en République démocratique du Congo.

Des centaines de fillettes Mai Mihogo (porteuses d'eau) qui chaque jour cherchent à survivre dans les marchés autour de Bukavu en vendant des verres d'eau aux passants sont prises en charge par Soeur Natalina avec l'aide du MLFM.

Spoiler:

Isella Natalina sur les traces de Mère Teresa

Quand on arrive dans la commune de Kadutu, au quartier Nkafu, sur l’avenue Bugabo, dans la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, on découvre un complexe résidentiel imposant, avec vue sur le lac, ayant un nom particulier : « Ek’abana » (« les enfants sont à la maison » en Mashi). A l’origine, Centre de récupération et d’encadrement des enfants rejetés par la société car accusés de sorcellerie, « Ek’abana », jeune œuvre rattachée à l’archidiocèse de Bukavu, étend aujourd’hui ses activités largement au-delà de ses principes fondateurs. Nous l’avons visité le jeudi 20 mai dernier lors d’un séjour organisé par le Bureau de Coordination des Affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) dans la partie Est de notre pays.

En effet, des enfants dits « sorciers », aux orphelins, en passant par ceux maltraités, abandonnés et déséquilibrés, ce refuge rassurant s’est fixé comme mission de redonner aux « vulnérables » la chance de réintégrer la société, grâce à la scolarité et à la formation.

Son initiatrice, Isella Natalina, avec son statut de Mademoiselle consacrée, affiche depuis déjà 8 ans, une volonté singulière à s’occuper des enfants « fragiles », à l’instar de la célèbre Sœur Térésa de Calcutta, d’heureuse mémoire. Preuve de son attachement et d’une affection indéfectible, cette ressortissante de l’Italie les connait tous par leurs petits noms, malgré ses 63 ans d’âge. « Auparavant je travaillais dans la promotion des femmes, puis j’ai été interpellée par un constat fait lors d’une rencontre des leaders sociaux sur l’absence d’un tel centre dans notre milieu… » nous confie-t-elle, avant de rappeler que c’est en 2002 qu’elle a d’abord recueilli dans la rue 9 filles, traumatisées pour diverses raisons. Aujourd’hui, estimé à une cinquantaine, les pensionnaires du centre « Ek’abana » s’adonnent à diverses activités contribuant à leur épanouissement physique et surtout intellectuel (sport, agriculture, chant, danse, coupe-couture, ergothérapie, jardinage, élevage etc.). A en croire Mlle Natalina, ses enfants, qui sont pour la plupart à l’école, ramène des bons points. « Ils entretiennent de bonnes relations entre eux et ne sont jamais agressifs… » se prête-t-elle. Dès qu’ils atteignent leur majorité, ils sont soit orientés vers d’autres lieux d’encadrement, ou encore on leur rend leur liberté en leur remettant un kit d’outils pour permettre un nouveau départ dans la vie professionnel. Néanmoins, elle reconnait quelques difficultés qui s’érigent souvent dans la marche des activités. Il s’agit, entre autres, des difficultés de réinsertion, la mauvaise collaboration des parents, la pauvreté des familles etc.
Depuis sa création en 2002, près de 600 enfants se sont faits scolarisés grâce à l’équipe conduite par Natalina. Selon l’un des ses proches, Dieudonné Muhanana, chargé de stage et de visites, les principales sources de revenus sont des dons et legs. Aussi, pour éviter que les accusations telles que celles de « sorcellerie » puissent toujours diviser les familles, le Centre entreprend aussi un travail de sensibilisation dans des paroisses afin de démystifier ce phénomène.
Résidence entièrement financée, selon les propre termes de Natalina, par la « charité du Seigneur et les gens de bonne volonté», Ek’abana comporte non seulement des dortoirs, mais aussi des salles de formation, une chapelle, une salle des réunions, des latrines et douches etc. « Ces aides et donations viennent souvent de l’Italie » révèle-t-elle aux journalistes.
Tranchante, elle récuse formellement l’apport des acteurs humanitaires qui, selon elle, ne « font rien ! ». « Si les humanitaires ne nous aident pas, je fais appel aux amis car mes enfants parfois manquent de l’eau, à manger etc. Seule la réduction de la pauvreté peut limiter les dégâts humanitaires, car c’est la faim qui sort les enfants dans la rue… » conseille-t-elle. Au gouvernement et à l’autorité publique, elle avoue qu’elle n’a pas des conseils à donner car ce sont des intellectuels et des gens instruits qui savent déjà différencier le bien du mal. « Ils ont voté des belles lois telles que celle sur la protection des enfants. Tout ce qui leur reste c’est de les appliquer… »
Présente en RD Congo depuis 1976, Isella Natalina porte ce pays dans son cœur jusqu’au point de déployer ses énergies les plus extrêmes pour le bien-être de ses fils et filles.

Spoiler:

etienne lorant

Date d'inscription : 25/11/2010

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