Un prêtre français enlevé au Cameroun
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Un prêtre français enlevé au Cameroun
PRIEZ, PRIEZ, PRIEZ pour aider ce Prêtre, le Père Georges
Un prêtre français enlevé au Cameroun
Membre d'un monastère situé à la frontière avec le Nigeria, il a été kidnappé par le groupe islamiste armé Boko Haram.
Georges Vandenbeusch (photo sur le site), un prêtre catholique français d’une quarantaine d’années curé de la paroisse de Nguetchewe, au nord du Cameroun, à la frontière avec le Nigeria, a été enlevé dans la nuit de mardi à mercredi. Les soupçons portent sur le groupe islamiste armé nigérian Boko Haram.
Le religieux a été enlevé dans le même secteur que sept Français, dont quatre enfants, kidnappés 19 février 2013 par la même organisation, classée mercredi par les Etats-Unis sur leur liste noire «terroriste».
«Cette zone, classée en zone rouge par le centre de crise du ministère des affaires étrangères, était formellement déconseillée du fait du risque terroriste et du risque d’enlèvement», précise le Quai d’Orsay. «En connaissance de cause, le père Georges avait fait le choix de demeurer dans sa paroisse pour l’exercice de sa mission.» Le ministère assure tout mettre en œuvre pour obtenir sa libération.
A l’été 2011, Lemonde.fr avait consacré un article à ce prêtre dans le cadre de son blog «Une année en France». Il officiait alors à Sceaux. Il s’était installé au Cameroun il y a un peu moins de deux ans, pour une durée de trois à six ans.
Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, est un «partenaire stratégique» des Etats-Unis et les deux gouvernements «se battent ensemble» contre le «terrorisme» islamiste, a assuré un responsable du département d’Etat. Washington accuse Boko Haram d’être «responsable de milliers de morts dans le nord-est et le centre du Nigeria ces dernières années».
(...)
La suite ici :
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Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. (Luc 18:16)
Amazone- Modérateur
- Date d'inscription : 31/12/2010
Re: Un prêtre français enlevé au Cameroun
L'état français a confirmé l'enlèvement.
Georges Vandenbeusch, Prêtre enlevé par les musulmans, est nommé le Père Georges par ses paroissiens.
Photo : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Sur Europe 1, le père Henri Djongyang qui se trouvait dans le monastère quand Georges Vandenbeusch a été enlevé a expliqué que les ravisseurs ont "défoncé" la porte de la chambre du père et "tout saccagé". "Ils cherchaient le coffre-fort mais comme ils n'arrivaient pas à l'ouvrir, ils ont décidé de partir avec le père Georges". Contactée par l'AFP, sœur Françoise, qui travaille avec le religieux, a expliqué qu'"ils [les ravisseurs] s'exprimaient en anglais. Il nous a semblé qu'ils étaient venus à pied. Nous n'avons pas entendu de bruit de voiture. Ils ne portaient pas de cagoule. Nous ne savons pas ce qu'ils ont pris chez le père. Ils étaient seuls avec lui dans sa maison, a ajouté sœur Françoise. Ils nous ont demandé de l'argent."
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Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. (Luc 18:16)
Amazone- Modérateur
- Date d'inscription : 31/12/2010
Re: Un prêtre français enlevé au Cameroun
AMEN !Rémi a écrit:Que Dieu le soutienne dans cette rude épreuve.
enfantdemarie- Date d'inscription : 18/04/2013
Re: Un prêtre français enlevé au Cameroun
Amen, et que notre très Sainte Mère prenne soin de lui et des siensRémi a écrit:Que Dieu le soutienne dans cette rude épreuve.
Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. (Luc 18:16)
Amazone- Modérateur
- Date d'inscription : 31/12/2010
Re: Un prêtre français enlevé au Cameroun
Mieux connaitre le Père Georges a travers ce qu'il a confié, bien avant l'enlèvement, il y a environ 3 ans lorsqu'il était encore en France :
D'autres infos sur ces sites :
Heureux comme un curé à Sceaux
Fin août, Georges Vandenbeusch, curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sceaux, partira pour trois ou six ans dans l’extrême nord du Cameroun, une zone rurale au rude climat sahélien. Peut-être lui faut-il expier ses neuf années de bonheur scéen ? Car à l’en croire, tous les clichés misérabilistes qui circulent sur l’état du catholicisme en France tombent ici.
Le curé ne sucre pas les fraises
« Je n’ai pas encore 39 ans. Dans les Hauts-de-Seine, il y a des vocations, des ordinations. C’est un métier magnifique, prêtre, pourquoi ne parle-t-on que de ses difficultés ? On va dans les familles, on voit naître, grandir, on accompagne jusqu’à la mort, on est dans la vie des gens, même si le registre de parole avec le curé n’est pas le même qu’avec parents et amis. »
L’église est trop petite
« Cela m’agace qu’on ne parle que des églises vides ! Ce n’est pas vrai le dimanche matin dans les Hauts-de-Seine, ni les Yvelines ni à Paris d’ailleurs (Peut-être davantage en grande couronne ?). Les catholiques, à Sceaux, sont une minorité assez importante. A la messe de Noël, ou plutôt aux quatre messes de Noël, on retire presque tous les bancs, les gens sont debout. Là, on retrouve clairement la pratique religieuse comme rite d’appartenance à un groupe, la dimension familiale mêlée au religieux. Sinon, vous savez, ce n’est plus tellement ça, on ne vient plus par convention, ça ne rapporte plus rien de se montrer à l’église, c’est même stigmatisant dans certains milieux. D’ailleurs, on n’a plus guère de familles entières. On a la mère, et la moitié des enfants par exemple. Non, maintenant, les gens qui viennent à l’église sont vraiment croyants ».
Trois messes le week-end
« Samedi 18 heures, dimanche 9 heures et 11 heures. Entre 800 et 1200 personnes en tout. Sauf durant les vacances scolaires, parce que dans ces milieux privilégiés, on part beaucoup. La fin de semaine, en revanche, les familles restent dans leurs belles maisons. Avec cette fréquentation de l’église, on est au dessus de la moyenne. C’est un peu la sociologie qui veut ça, on touche une certaine bourgeoisie catholique. A Bagneux, dans les paroisses plus populaires, le nombre de chrétiens est nettement moindre ».
Le catéchisme et l’aumônerie font recette
« Il y a deux ans, on a construit 350 mètres carrés de bâtiments neufs pour toutes les réunions. L’éveil à la foi (3-7 ans), et le pré-caté (CE1) recrutent déjà beaucoup. Le catéchisme lui-même (CE2, CM1, CM2) concerne environ 150 enfants, auxquels s’ajoutent 90 autres de l’école privée Sainte-Jeanne-d’Arc. Ce n’est pas mal! A l’aumônerie, il y a environ 250 collégiens et lycéens, qui disent souvent que les parents les obligent. C’est "la honte" d’être chrétien… Paradoxalement, ce qui les aide, ce sont les copains musulmans qui assument d’être pratiquants. Cela en a relancé certains dans une vie de prière ».
Les paroissiens s’engagent vraiment
« Souvent de façon discrète, avec beaucoup de dévouement. Catéchisme, accueil des jeunes couples pour le mariage, accompagnement de familles en deuil... et vie associative. La banque alimentaire du Secours catholique, à Bagneux, est beaucoup portée par les Scéens. Ils ont négocié de récupérer les invendus de la boulangerie L’étoile du berger, qui fait face à l’église. Ils font ça deux fois par semaine, le soir ! Pour le catéchisme, autrefois, on avait beaucoup de mère sans vie professionnelle. Maintenant, ce sont plutôt des femmes qui travaillent. La responsable CE2 cette année est médecin, à plein temps, avec cinq enfants »
L’homélie ne s’écrit pas par dessus la jambe
« La sociologie de la ville se retrouve dans la paroisse. Beaucoup de gens ont fait des études supérieures, ont une vie professionnelle à grandes responsabilités. J’ai des médecins, des responsables des ressources humaines qui se posent des questions éthiques. J’y suis attentif en préparant mon homélie ».
On ne se gèle pas l'hiver à l'église
"On ne descend jamais en dessous de 11 degrés... C'est correct, tout le monde a son manteau. Vous avez-vu les volumes!"
L'église ne tombera pas en ruines
« On a fêté ses 800 ans. Il faut consolider ses fondations, sinon elle s’effondrera. Il faut aussi ravaler la façade 19ème, et restaurer le grand vitrail. De gros travaux démarreront en juin 2012 ou 2013, et dureront de trois à cinq ans. Ils coûteront 6,5 millions d’euros que paiera la mairie, mais elle a demandé des subventions au département et à la région ».
Les cloches sonnent toujours
« Toutes les heures, de 8 heures à 19 heures. Plus l’Angelus matin midi et soir. Elles annoncent les offices un quart d’heure avant. Il y a aussi une sonnerie pendant la veillée pascale. Certains habitants râlent, c’est Cloche-merle. A une époque, dans les années 70, la présence de l’église devait se faire plus discrète, comme le levain dans la pâte, disait-on. Mais Les cloches donnent à penser que l’église n’est pas un bâtiment, c’est une ecclesia, l’assemblée de ceux qui ont Jésus Christ en commun, et qui peuvent vous accueillir. C’est sympathique en plus, ça donne du tempérament à la ville. C’est aussi un marqueur de culture, on sait d’où on vient, ce qui a façonné notre monde et le façonne encore, qu’on le veuille ou non».
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Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. (Luc 18:16)
Amazone- Modérateur
- Date d'inscription : 31/12/2010
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