Mais pourquoi Dieu permet-il que l'on souffre ?
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Francesco
Rémi
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Mais pourquoi Dieu permet-il que l'on souffre ?
Voici un court texte de Saint Bernard qui en explique sommairement la cause.
Sermons du cantique des cantiques no. 42
Saint Bernard dit, en se servant des paroles de l'Écriture, ou Dieu parle ainsi à des âmes qu'Il avait abandonnées : " j'ai retiré de vous le zèle que j'avais pour votre salut, et je ne me mettrai plus en colère contre vous (Ezech. XVI, 4?). "
Je ne saurais entendre ces paroles sans frémir. Voyez-vous combien c'est une chose pleine de périls, une chose horrible et redoutable, de défendre ses péchés? Il dit encore : " Je reprends et châtie ceux que j'aime (Apoc. III,19)."
Si donc ce zèle de Dieu vous délaisse, sachez que vous êtes abandonné de son amour. Car vous ne sauriez être digne de son amour, puisqu'il vous juge indigne de ses châtiments. Lorsque Dieu n'est point en colère, c'est alors qu'il l'est davantage? " ayons pitié de l'impie, " dit-il " et il n'apprendra point à faire des actions justes (Isa. XXVI, 10). "
Je n'aime pas cette miséricorde. Cette compassion-là me paraît plus terrible que la plus violente colère, parce qu'elle me ferme le chemin de la justice; mieux vaut, selon le conseil (Psal. II, 12) du Prophète, que j'embrasse la sévérité d'une discipline austère, plutôt que le Seigneur ne se mette en colère contre moi. Mettez-vous en colère, ô Père des miséricordes, mais de cette colère par laquelle vous redressez celui qui s'égare, ou de celle par laquelle vous le bannissez de la voie du salut. La première est l'effet d'une compassion pleine de bonté, l'autre est le fruit d'une dissimulation pernicieuse pour nous. Car lorsque je vous sens en colère contre moi, c'est alors que j'ai plus de confiance que vous me serez favorable, parce que, après vous être mis en colère, vous vous souviendrez de votre miséricorde. " O Dieu " dit le Prophète, "vous leur avez été favorable, même en vous vengeant de toutes leurs infidélités (Psal. XCVIII. 8). " Il parle d'Aaron, de Moïse et de Samuel, et il regarde comme une faveur et une bonté de Dieu de ne les avoir pas épargnés dans leurs péchés. Après cela, défendez encore vos fautes, et irritez-vous contre les réprimandes, pour vous fermer à jamais la porte de la miséricorde de Dieu. N'est-ce pas là proprement appeler mal ce qui est bien, et bien ce qui est mal ? Cette impudence odieuse ne produira-t-elle pas bientôt l'impénitence, qui est la mère du désespoir? Car qui se répent de ce qu'il croit être bien? " Malheur à eux, " est-il dit. Ce malheur est éternel. Il y a de la différence à être tenté par sa propre concupiscence qui nous porte au mal par une douce violence, et rechercher volontairement le mal comme si c'était un bien, en se hâtant par une fausse confiance d'aller à la vie, à cause de ces personnes. Je le dis en vérité, j'aimerais mieux quelquefois avoir tû, et avoir dissimulé le mal que j'avais aperçu, que d'avoir été cause d'un si grand mal en les reprenant.
5. Vous me direz peut-être que, en ce cas, le bien de mon action retourne vers moi; que j'ai délivré mon âme; et que je suis innocent de la perte de celui à qui j'ai annoncé la vérité pour le tirer du mauvais chemin où il s'était engagé. Vous pouvez ajouter une infinité de raisons semblables; elles ne m'apporteront aucune consolation, tant que je verrai la mort d'un fils ; car je n'ai pas tant cherché là à m'acquitter de ce que je devais en lui parlant, que désiré lui être utile par mes paroles. Quelle est, en effet, la mère qui, après avoir apporté tous les soins imaginables pour assister son fils malade, peut arrêter le cours de ses larmes, quand elle voit que tous ses travaux et toutes ses peines ont été inutiles, et n'ont pu lui sauver la vie? Si elle s'afflige de la sorte pour la mort temporelle de son fils, quels doivent être mes pleurs et mes gémissements pour la mort éternelle du mien, lors même que ma conscience me rend témoignage de n'avoir rien oublié de tout ce qui pouvait lui être utile? Au contraire, voyez-vous de combien de maux s'exempte, et nous exempte en même temps nous-même celui qui, étant repris, répond avec douceur, acquiesce avec modestie, obéit avec soumission, avoue sa faute avec humilité? Je me reconnais l'obligé de cette âme, je confesse que je suis son ministre et son serviteur, parce qu'elle est la très-digne Épouse de mon maître, et peut dire avec vérité : " lorsque le roi était assis sur son lit, mon nard a répandu son odeur (Cant. I, 11). "
Sermons du cantique des cantiques no. 42
Saint Bernard dit, en se servant des paroles de l'Écriture, ou Dieu parle ainsi à des âmes qu'Il avait abandonnées : " j'ai retiré de vous le zèle que j'avais pour votre salut, et je ne me mettrai plus en colère contre vous (Ezech. XVI, 4?). "
Je ne saurais entendre ces paroles sans frémir. Voyez-vous combien c'est une chose pleine de périls, une chose horrible et redoutable, de défendre ses péchés? Il dit encore : " Je reprends et châtie ceux que j'aime (Apoc. III,19)."
Si donc ce zèle de Dieu vous délaisse, sachez que vous êtes abandonné de son amour. Car vous ne sauriez être digne de son amour, puisqu'il vous juge indigne de ses châtiments. Lorsque Dieu n'est point en colère, c'est alors qu'il l'est davantage? " ayons pitié de l'impie, " dit-il " et il n'apprendra point à faire des actions justes (Isa. XXVI, 10). "
Je n'aime pas cette miséricorde. Cette compassion-là me paraît plus terrible que la plus violente colère, parce qu'elle me ferme le chemin de la justice; mieux vaut, selon le conseil (Psal. II, 12) du Prophète, que j'embrasse la sévérité d'une discipline austère, plutôt que le Seigneur ne se mette en colère contre moi. Mettez-vous en colère, ô Père des miséricordes, mais de cette colère par laquelle vous redressez celui qui s'égare, ou de celle par laquelle vous le bannissez de la voie du salut. La première est l'effet d'une compassion pleine de bonté, l'autre est le fruit d'une dissimulation pernicieuse pour nous. Car lorsque je vous sens en colère contre moi, c'est alors que j'ai plus de confiance que vous me serez favorable, parce que, après vous être mis en colère, vous vous souviendrez de votre miséricorde. " O Dieu " dit le Prophète, "vous leur avez été favorable, même en vous vengeant de toutes leurs infidélités (Psal. XCVIII. 8). " Il parle d'Aaron, de Moïse et de Samuel, et il regarde comme une faveur et une bonté de Dieu de ne les avoir pas épargnés dans leurs péchés. Après cela, défendez encore vos fautes, et irritez-vous contre les réprimandes, pour vous fermer à jamais la porte de la miséricorde de Dieu. N'est-ce pas là proprement appeler mal ce qui est bien, et bien ce qui est mal ? Cette impudence odieuse ne produira-t-elle pas bientôt l'impénitence, qui est la mère du désespoir? Car qui se répent de ce qu'il croit être bien? " Malheur à eux, " est-il dit. Ce malheur est éternel. Il y a de la différence à être tenté par sa propre concupiscence qui nous porte au mal par une douce violence, et rechercher volontairement le mal comme si c'était un bien, en se hâtant par une fausse confiance d'aller à la vie, à cause de ces personnes. Je le dis en vérité, j'aimerais mieux quelquefois avoir tû, et avoir dissimulé le mal que j'avais aperçu, que d'avoir été cause d'un si grand mal en les reprenant.
5. Vous me direz peut-être que, en ce cas, le bien de mon action retourne vers moi; que j'ai délivré mon âme; et que je suis innocent de la perte de celui à qui j'ai annoncé la vérité pour le tirer du mauvais chemin où il s'était engagé. Vous pouvez ajouter une infinité de raisons semblables; elles ne m'apporteront aucune consolation, tant que je verrai la mort d'un fils ; car je n'ai pas tant cherché là à m'acquitter de ce que je devais en lui parlant, que désiré lui être utile par mes paroles. Quelle est, en effet, la mère qui, après avoir apporté tous les soins imaginables pour assister son fils malade, peut arrêter le cours de ses larmes, quand elle voit que tous ses travaux et toutes ses peines ont été inutiles, et n'ont pu lui sauver la vie? Si elle s'afflige de la sorte pour la mort temporelle de son fils, quels doivent être mes pleurs et mes gémissements pour la mort éternelle du mien, lors même que ma conscience me rend témoignage de n'avoir rien oublié de tout ce qui pouvait lui être utile? Au contraire, voyez-vous de combien de maux s'exempte, et nous exempte en même temps nous-même celui qui, étant repris, répond avec douceur, acquiesce avec modestie, obéit avec soumission, avoue sa faute avec humilité? Je me reconnais l'obligé de cette âme, je confesse que je suis son ministre et son serviteur, parce qu'elle est la très-digne Épouse de mon maître, et peut dire avec vérité : " lorsque le roi était assis sur son lit, mon nard a répandu son odeur (Cant. I, 11). "
Dernière édition par Rémi le Mar 27 Oct 2015 - 14:56, édité 1 fois
Re: Mais pourquoi Dieu permet-il que l'on souffre ?
Nous souffrons d'un cancer tres grave et mortel(spirituel);ie le péché originel.....mais nous refusons d'etre soigné......et de faire attention.
Dieu utilise les épreuves pour que nous réalisions la gravité de notre condition et que nous nous tournions vers lui....qui seul peu nous guérir.....
En ce sens,les épreuves sont une bénédiction...meme si c'est douloureux...
Si Dieu nous a donné un gardien(ange) a chacun(e) de nous,c'est que nous avons besoin d'etre gardé.....ce sont de petits enfants qui ont besoin d'etre gardé.....c'est ce que nous sommes....petits et faibless....mais oh combien aimés....
Dieu utilise les épreuves pour que nous réalisions la gravité de notre condition et que nous nous tournions vers lui....qui seul peu nous guérir.....
En ce sens,les épreuves sont une bénédiction...meme si c'est douloureux...
Si Dieu nous a donné un gardien(ange) a chacun(e) de nous,c'est que nous avons besoin d'etre gardé.....ce sont de petits enfants qui ont besoin d'etre gardé.....c'est ce que nous sommes....petits et faibless....mais oh combien aimés....
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Mais pourquoi Dieu permet-il que l'on souffre ?
Il y a aussi le fait que quelqu'un qui nous aime nous laisse choisir, si nous choisissons de vivre sans lui nous souffrirons, non pas parce que Dieu est d'accord avec notre souffrance, mais parce qu'il respecte notre choix... Et inévitablement une vie sans Dieu conduit au malheur. Avec le groupe des jeunes de ma paroisse on avait eu des soirées à thème et cette question là s'était posée: pourquoi le mal existe si Dieu est amour? Répondre à ce genre de question rend service à beaucoup!
Spectre- Date d'inscription : 04/04/2014
Age : 30
Re: Mais pourquoi Dieu permet-il que l'on souffre ?
Il faut savoir que toutes personnes humaines durant sa vie moralement consciente recevra un appel de Dieu à venir vers Lui et cela dans différentes époques de sa vie, au début, au milieu ou à la presque fin, personne n'est ignoré, ceux qui meurent mauvais ont refusé ces appels lorsqu'ils se sont présentés. La voie spirituelle la plus parfaite est celle enseignée par l'Église catholique traditionnelle, la plus fidèle aux enseignement de Jésus le Christ notre Sauveur mais Dieu a prévu quand même dans sa Miséricorde que certaines âmes de bonne volonté puissent hériter du Royaume de Dieu en venant à Jésus-Christ avant leur trépas, Jésus se présentant peut-être à eux durant leur vie ou juste avant leur mort car il n'y a qu'une voie qui mène à la vie éternelle et c'est Jésus. Des millions d'humains n'ont jamais eu la possibilité de devenir catholique mais au fond d'eux plusieurs le seraient devenus si les temps et les lieux auraient été différents, ils ont reçu le baptême de désir comme au côté de Jésus, le bon larron sur sa croix qui entra directement au Paradis, faveur seulement octroyée par la grâce et la puissance du seul baptême.
Re: Mais pourquoi Dieu permet-il que l'on souffre ?
Ben déjà si il sont chrétiens sans parler d'entrer dans une Eglise, et qu'ils sont baptisés en connaissance de cause ils ont ce qu'il faut, il me semble que le plus important c'est de croire réellement que Jésus est Seigneur et sauveur, qu'il est mort sur la croix etc, il y a moyen de s'instruire sur la parole en allant pas à l'Eglise et de se sanctifier quand même. En dehors de l’Église Salut quand même, pour autant je ne vois pas une fois converti ce qui pourrait faire vouloir rester tout seul dans son coin, alors qu'il y a plein de frère et sœurs pour vivre sa foi ensemble et être plus affermis grâce à eux. Pour moi faire partie de l'Eglise c'est la suite logique de vouloir suivre le Christ: faire partie de son Eglise. Ensuite il faut savoir laquelle c'est, pour ma part c'était facile, Dieu m'a dit "va ici et fait ça", mais pour les autres qui entendent à longueur de temps que les cathos sont des imbéciles traditionalistes extrémistes qui ont fait des croisades, je comprend que le choix puisse les pousser à rester hors de toute Eglise et à simplement s'entourer de gens de même croyance dans leurs fréquentations quotidiennes, et sans plus (ce qui est déjà beaucoup en fait).
Spectre- Date d'inscription : 04/04/2014
Age : 30
Re: Mais pourquoi Dieu permet-il que l'on souffre ?
Si cela peut un jour aider quelqu'un, je voudrais signaler ici un ouvrage de notre Saint Père Émérite Benoît XVI : Pensées sur la souffrance et sur la maladie.
Lors des premiers temps de la maladie de mon Papa, ce livre empli de sagesse m'a portée et accompagner. Et je crois bien qu'il continuera encore longtemps.
Lors des premiers temps de la maladie de mon Papa, ce livre empli de sagesse m'a portée et accompagner. Et je crois bien qu'il continuera encore longtemps.
Invité- Invité
Re: Mais pourquoi Dieu permet-il que l'on souffre ?
Merci Rosaire pour cette suggestion de livre que je ne connaissais pas.
Voici un endroit où se procurer ce livre pour ceux que cela intéresse.
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Quand on est empêtré dans les vanités du monde et négligeant des choses de Dieu, la souffrance est l'une des voies les plus efficaces pour être remis dans le droit chemin, mais tout dépend du potentiel d'orgueil qui nous habite, plus il est grand moins la souffrance atteindra son but, c'est pourquoi cet outil qu'est l'orgueil est l'arme la plus efficace que le diable a à son service pour nous perdre, il la connait bien puisque c'est par elle qu'il a été chassé du Ciel et qui a causé sa perte éternelle.
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Quand on est empêtré dans les vanités du monde et négligeant des choses de Dieu, la souffrance est l'une des voies les plus efficaces pour être remis dans le droit chemin, mais tout dépend du potentiel d'orgueil qui nous habite, plus il est grand moins la souffrance atteindra son but, c'est pourquoi cet outil qu'est l'orgueil est l'arme la plus efficace que le diable a à son service pour nous perdre, il la connait bien puisque c'est par elle qu'il a été chassé du Ciel et qui a causé sa perte éternelle.
Re: Mais pourquoi Dieu permet-il que l'on souffre ?
J'ai trouvé un petit livre(100 pages) sur la souffrance et la maladie.C'est un bijou que je recommande a tout le monde.C'est le plus beau résumé sur ce sujet a ma connaissance:Dans la maladie a l'école des saints publié par le Centre st Jean de la Croix.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Mais pourquoi Dieu permet-il que l'on souffre ?
Je n ai pas compris , Dieu peut nous abandonner , j ai pourtant lu et relus mais je suis pas tres inteligent
Thearosaire- Date d'inscription : 24/10/2015
Re: Mais pourquoi Dieu permet-il que l'on souffre ?
Dieu nous abandonne seulement si nous Lui refusons l'accès à notre coeur, si nous laissons l'orgueil nous envahir au point que les grâces divine n'ont plus d'entrée dans notre âme comme le fît Lucifer en son temps qui lui valut d'être expulsé du Ciel.
Re: Mais pourquoi Dieu permet-il que l'on souffre ?
Oh merci rémi
Thearosaire- Date d'inscription : 24/10/2015
Re: Mais pourquoi Dieu permet-il que l'on souffre ?
seulement peu de gens arrivent à comprendre le sens de cette souffrance; beaucoup estiment que si Dieu existe, il se DOIT de pourvoir à leur bonheur, même si ils ne font aucun effort personnel pour aller vers Lui. C'est difficile de comprendre......
Thalie81440- Date d'inscription : 19/07/2015
Age : 45
Localisation : midi-pyrénées
Re: Mais pourquoi Dieu permet-il que l'on souffre ?
Pour ma part, je trouve que le livre de Job illustre bien, non seulement les épreuves que différents être humains peuvent vivre dans leur vie, mais également le choix dans lequel nous sommes placé face à la souffrance. La douleur des deuils multiples, la maladie, la tentation par sa femme se renier Dieu, les spéculations de supposés "amis", Job, à travers ses plaintes et ses lamentations continue à demander à Dieu le sens de toutes les calamités qui se sont abattues sur lui. Dieu tarde à lui répondre, on pourrait dire qu'il lui laisse "toucher le fond du baril", jusqu'à ce qu'il soit complètement anéanti. C'est alors que Dieu commence à l'enseigner, Job est prêt à l'écouter, il a abandonné sa recherche d'explication, sa tentative de justifier et de se justifier à ses yeux.
"Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée à double tranchant, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointure et moelle. Elle juge les sentiments et les pensées du cœur" (Hébreux 4:12)
Après avoir écouté les enseignements de Dieu avec un cœur ouvert et humble, débarrassé des "scories"... Proverbe 25:4- Ôte de l'argent les scories, il en sortira totalement purifié, Bible de Jérusalem.
Voici la conclusion de Job concernant les épreuves vécues (Bible de Jérusalem);
Jb 42:1- Et Job fit cette réponse à Yahvé
Jb 42:2- Je sais que tu es tout-puissant ce que tu conçois, tu peux le réaliser.
Jb 42:3- J'étais celui qui voile tes plans, par des propos dénués de sens. Aussi as-tu raconté des oeuvres grandioses que je ne comprends pas, des merveilles qui me dépassent et que j'ignore.
Jb 42:4- Écoute, laisse-moi parler je vais t'interroger et tu m'instruiras.
Jb 42:5- Je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant mes yeux t'ont vu.
Jb 42:6- Aussi je me rétracte et m'afflige sur la poussière et sur la cendre.
Il est impossible d'éviter la souffrance dans ce monde. Par contre, il nous est possible de demander à Dieu de lui donner un sens. L'exemple ultime est la souffrance de Marie, qui, en tant qu'humaine, a choisie et persévérer jusqu'au bout de souffrir même si elle ne comprenait pas nécessairement tout.
Le départ de Jésus après son séjour au désert, les probables questionnements des femmes du village sur le fait que son fils "l'abandonne" et ne prends pas femme, les rumeurs de toutes sortes, l'attente d'une visite à l'improviste de son Fils pour un petit bonjour, etc.
L'être humain souffre depuis la chute. Bien sûr, on peut penser que ce n'est pas juste de subir les conséquences des actes de nos "ancêtres", mais, en réfléchissant bien, combiens de jeunes aujourd'hui souffrent des comportements de leurs parents? Quoique nullement responsable des décisions parentales, ils doivent vivre quand même avec des décisions parentales parfois très douloureuses, pensons seulement aux enfants conçus par insémination artificielle, d'un donneur anonyme. Réalisez-vous le choc causé lorsque l'enfant apprends que sont père n'est qu'une semence anonyme et qu'il n'a aucune chance de le rencontrer?
Dieu n'est pas responsable de la souffrance, je dirais plutôt qu'il souffre avec nous, puisqu'il a accepter le premier de souffrir pour nous.
Deuxième Épître aux Corinthiens, Bible de Jérusalem:
2Co 1:3- Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation,
2Co 1:4- qui nous console dans toute notre tribulation, afin que, par la consolation que nous-mêmes recevons de Dieu, nous puissions consoler les autres en quelque tribulation que ce soit.
2Co 1:5- De même en effet que les souffrances du Christ abondent pour nous, ainsi, par le Christ, abonde aussi notre consolation.
2Co 1:6- Sommes-nous dans la tribulation ? c'est pour votre consolation et salut. Sommes-nous consolés ? c'est pour votre consolation, qui vous donne de supporter avec constance les mêmes souffrances que nous endurons, nous aussi.
"Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée à double tranchant, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointure et moelle. Elle juge les sentiments et les pensées du cœur" (Hébreux 4:12)
Après avoir écouté les enseignements de Dieu avec un cœur ouvert et humble, débarrassé des "scories"... Proverbe 25:4- Ôte de l'argent les scories, il en sortira totalement purifié, Bible de Jérusalem.
Voici la conclusion de Job concernant les épreuves vécues (Bible de Jérusalem);
Jb 42:1- Et Job fit cette réponse à Yahvé
Jb 42:2- Je sais que tu es tout-puissant ce que tu conçois, tu peux le réaliser.
Jb 42:3- J'étais celui qui voile tes plans, par des propos dénués de sens. Aussi as-tu raconté des oeuvres grandioses que je ne comprends pas, des merveilles qui me dépassent et que j'ignore.
Jb 42:4- Écoute, laisse-moi parler je vais t'interroger et tu m'instruiras.
Jb 42:5- Je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant mes yeux t'ont vu.
Jb 42:6- Aussi je me rétracte et m'afflige sur la poussière et sur la cendre.
Il est impossible d'éviter la souffrance dans ce monde. Par contre, il nous est possible de demander à Dieu de lui donner un sens. L'exemple ultime est la souffrance de Marie, qui, en tant qu'humaine, a choisie et persévérer jusqu'au bout de souffrir même si elle ne comprenait pas nécessairement tout.
Le départ de Jésus après son séjour au désert, les probables questionnements des femmes du village sur le fait que son fils "l'abandonne" et ne prends pas femme, les rumeurs de toutes sortes, l'attente d'une visite à l'improviste de son Fils pour un petit bonjour, etc.
L'être humain souffre depuis la chute. Bien sûr, on peut penser que ce n'est pas juste de subir les conséquences des actes de nos "ancêtres", mais, en réfléchissant bien, combiens de jeunes aujourd'hui souffrent des comportements de leurs parents? Quoique nullement responsable des décisions parentales, ils doivent vivre quand même avec des décisions parentales parfois très douloureuses, pensons seulement aux enfants conçus par insémination artificielle, d'un donneur anonyme. Réalisez-vous le choc causé lorsque l'enfant apprends que sont père n'est qu'une semence anonyme et qu'il n'a aucune chance de le rencontrer?
Dieu n'est pas responsable de la souffrance, je dirais plutôt qu'il souffre avec nous, puisqu'il a accepter le premier de souffrir pour nous.
Deuxième Épître aux Corinthiens, Bible de Jérusalem:
2Co 1:3- Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation,
2Co 1:4- qui nous console dans toute notre tribulation, afin que, par la consolation que nous-mêmes recevons de Dieu, nous puissions consoler les autres en quelque tribulation que ce soit.
2Co 1:5- De même en effet que les souffrances du Christ abondent pour nous, ainsi, par le Christ, abonde aussi notre consolation.
2Co 1:6- Sommes-nous dans la tribulation ? c'est pour votre consolation et salut. Sommes-nous consolés ? c'est pour votre consolation, qui vous donne de supporter avec constance les mêmes souffrances que nous endurons, nous aussi.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
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