Lectio Divina de ce Jour !
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Lectio Divina, Mardi 9 Aout !
Rappel du premier message :
Lectio Divina Mardi 9 Aout !
Lecture suivie : Lc 14, 1 – 24 « venez, maintenant tout est prêt »
Référence complémentaire : Livre des Proverbes (Pr 8, 32 à 9, 6)
"Maintenant, mes fils, dit la Sagesse, écoutez-moi: heureux ceux qui gardent mes voies!
Ecoutez l'instruction et devenez sages, ne la méprisez pas.
Heureux l'homme qui m'écoute, qui veille jour après jour à mes portes pour en garder les
montants!
Car qui me trouve trouve la vie, il obtient la faveur du Seigneur;
mais qui pèche contre moi blesse son âme, quiconque me hait chérit la mort."
La Sagesse a bâti sa maison, elle a taillé ses sept colonnes,
elle a abattu ses bêtes, préparé son vin, elle a aussi dressé sa table.
Elle a dépêché ses servantes et proclamé sur les buttes, en haut de la cité:
"Qui est simple? Qu'il passe par ici!" A l'homme insensé elle dit:
"Venez, mangez de mon pain, buvez du vin que j'ai préparé!
Quittez la niaiserie et vous vivrez, marchez droit dans la voie de l'intelligence."
Lectio Divina Mardi 9 Aout !
Lecture suivie : Lc 14, 1 – 24 « venez, maintenant tout est prêt »
Référence complémentaire : Livre des Proverbes (Pr 8, 32 à 9, 6)
"Maintenant, mes fils, dit la Sagesse, écoutez-moi: heureux ceux qui gardent mes voies!
Ecoutez l'instruction et devenez sages, ne la méprisez pas.
Heureux l'homme qui m'écoute, qui veille jour après jour à mes portes pour en garder les
montants!
Car qui me trouve trouve la vie, il obtient la faveur du Seigneur;
mais qui pèche contre moi blesse son âme, quiconque me hait chérit la mort."
La Sagesse a bâti sa maison, elle a taillé ses sept colonnes,
elle a abattu ses bêtes, préparé son vin, elle a aussi dressé sa table.
Elle a dépêché ses servantes et proclamé sur les buttes, en haut de la cité:
"Qui est simple? Qu'il passe par ici!" A l'homme insensé elle dit:
"Venez, mangez de mon pain, buvez du vin que j'ai préparé!
Quittez la niaiserie et vous vivrez, marchez droit dans la voie de l'intelligence."
Invité- Invité
Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina Mardi 6 Septembre
Lecture suivie : Lc 15, 11 – 32 « Je vais retourner chez mon Père »
Référence complémentaire : Livre du prophète Osée (Os 14, 2 – 9)
Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu, car c'est ta faute qui t'a fait trébucher. Munissez-vous de paroles et revenez au Seigneur. Dites-lui: "Enlève toute faute et prends ce qui est bon. Au lieu de taureaux nous te vouerons nos lèvres. Assur ne nous sauvera pas, nous ne monterons plus sur des chevaux, et nous ne dirons plus Notre Dieu! à l'œuvre de nos mains, car c'est auprès de toi que l'orphelin trouve compassion" -- Je les guérirai de leur infidélité, je les aimerai de bon cœur; puisque ma colère s'est détournée de lui, je serai comme la rosée pour Israël, il fleurira comme le lis, il enfoncera ses racines comme le chêne du Liban; ses rejetons s'étendront, il aura la splendeur de l'olivier et le parfum du Liban. Ils reviendront s'asseoir à mon ombre; ils feront revivre le froment, ils feront fleurir la vigne qui aura la renommée du vin du Liban. Ephraïm, qu'a-t-il encore à faire avec les idoles? Moi, je l'exauce et le regarde. Je suis comme un cyprès verdoyant, c'est de moi que vient ton fruit.
Lecture suivie : Lc 15, 11 – 32 « Je vais retourner chez mon Père »
Référence complémentaire : Livre du prophète Osée (Os 14, 2 – 9)
Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu, car c'est ta faute qui t'a fait trébucher. Munissez-vous de paroles et revenez au Seigneur. Dites-lui: "Enlève toute faute et prends ce qui est bon. Au lieu de taureaux nous te vouerons nos lèvres. Assur ne nous sauvera pas, nous ne monterons plus sur des chevaux, et nous ne dirons plus Notre Dieu! à l'œuvre de nos mains, car c'est auprès de toi que l'orphelin trouve compassion" -- Je les guérirai de leur infidélité, je les aimerai de bon cœur; puisque ma colère s'est détournée de lui, je serai comme la rosée pour Israël, il fleurira comme le lis, il enfoncera ses racines comme le chêne du Liban; ses rejetons s'étendront, il aura la splendeur de l'olivier et le parfum du Liban. Ils reviendront s'asseoir à mon ombre; ils feront revivre le froment, ils feront fleurir la vigne qui aura la renommée du vin du Liban. Ephraïm, qu'a-t-il encore à faire avec les idoles? Moi, je l'exauce et le regarde. Je suis comme un cyprès verdoyant, c'est de moi que vient ton fruit.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Jeudi 8 Septembre
Lecture suivie : Lc 16, 1 – 8 « il loua cet intendant malhonnête de son habileté »
Référence complémentaire : Livre de l’Ecclésiastique (Si 31, 1 – 11) :
Les insomnies que cause la richesse sont épuisantes, les soucis qu'elle apporte ôtent le sommeil. Les soucis de la journée empêchent de dormir, une grave maladie éloigne le sommeil. Le riche travaille à amasser des biens et lorsqu'il s'arrête, c'est pour se rassasier de plaisirs; le pauvre travaille n'ayant pas de quoi vivre et dès qu'il s'arrête il tombe dans la misère. Celui qui aime l'argent n'échappe guère au péché, celui qui poursuit le gain en sera la dupe. Beaucoup ont été victimes de l'or, leur ruine était inévitable. Car c'est un piège pour ceux qui lui sacrifient et tous les insensés s'y laissent prendre. Bienheureux le riche qui se garde sans tache et qui ne court pas après l'or. Qui est-il, que nous le félicitions? Car il fait des miracles dans son peuple. Qui a subi cette épreuve et s'est révélé parfait? Ce lui sera un sujet de gloire. Qui a pu pécher et n'a pas péché, faire le mal et ne l'a pas fait? Ses biens seront consolidés et l'assemblée publiera ses bienfaits.
Lecture suivie : Lc 16, 1 – 8 « il loua cet intendant malhonnête de son habileté »
Référence complémentaire : Livre de l’Ecclésiastique (Si 31, 1 – 11) :
Les insomnies que cause la richesse sont épuisantes, les soucis qu'elle apporte ôtent le sommeil. Les soucis de la journée empêchent de dormir, une grave maladie éloigne le sommeil. Le riche travaille à amasser des biens et lorsqu'il s'arrête, c'est pour se rassasier de plaisirs; le pauvre travaille n'ayant pas de quoi vivre et dès qu'il s'arrête il tombe dans la misère. Celui qui aime l'argent n'échappe guère au péché, celui qui poursuit le gain en sera la dupe. Beaucoup ont été victimes de l'or, leur ruine était inévitable. Car c'est un piège pour ceux qui lui sacrifient et tous les insensés s'y laissent prendre. Bienheureux le riche qui se garde sans tache et qui ne court pas après l'or. Qui est-il, que nous le félicitions? Car il fait des miracles dans son peuple. Qui a subi cette épreuve et s'est révélé parfait? Ce lui sera un sujet de gloire. Qui a pu pécher et n'a pas péché, faire le mal et ne l'a pas fait? Ses biens seront consolidés et l'assemblée publiera ses bienfaits.
Invité- Invité
Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina jeudi 8 septembre 2016
Avec moi
Ct 4
8 Avec moi, du Liban, ô fiancée, avec moi, du Liban, tu viendras. Tu regarderas du haut de l’Amana, des hauteurs du Sanir et de l’Hermon, depuis les repaires des lions, depuis les montagnes des léopards.
9 Tu as blessé mon cœur, ma sœur fiancée. Tu as blessé mon cœur, d’un seul de tes regards, d’un seul anneau de ton collier.
10 Qu’elles sont belles, tes amours, ma sœur fiancée ! Qu’elles sont bonnes, tes amours : meilleures que le vin ! L’odeur de tes parfums, une exquise senteur !
11 Un miel pur coule de tes lèvres, ô fiancée, le miel et le lait, sous ta langue ; l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban.
12 Jardin fermé, ma sœur fiancée, fontaine close, source scellée.
13 Tes formes élancées : un paradis de grenades aux fruits délicieux, le nard et le cypre, 14 le nard et le safran, cannelle, cinnamome, et tous les arbres à encens, la myrrhe et l’aloès, tous les plus fins arômes.
Viens Esprit Saint, fais-nous entendre le chant du bien-aimé qui nous attire à lui.
Avec moi, du Liban, ô fiancée, avec moi, du Liban, tu viendras. Tu regarderas du haut de l’Amana, des hauteurs du Sanir et de l’Hermon, depuis les repaires des lions, depuis les montagnes des léopards : le Liban est synonyme de beauté mais aussi de terre étrangère et il veut l’attirer vers lui, hors des sommets où rodent lions et léopards, bien plus dangereux que les petits renards. Comme il se fait encourageant en répétant : avec moi, avec moi, viens…
Tu as blessé mon cœur, ma sœur fiancée. Tu as blessé mon cœur, d’un seul de tes regards, d’un seul anneau de ton collier : l’hymne à sa beauté reprend alors sur les lèvres du bien-aimé mais au lieu d’être de simple admiration, il devient maintenant chant d’ivresse et de passion. Elle s’était déjà dite « blessée d’amour » (2,5) et maintenant c’est lui qui se reconnaît ainsi.
Qu’elles sont belles, tes amours, ma sœur fiancée ! Qu’elles sont bonnes, tes amours : meilleures que le vin ! L’odeur de tes parfums, une exquise senteur ! Un miel pur coule de tes lèvres, ô fiancée, le miel et le lait, sous ta langue ; l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban : ici encore, il reprend ses mots mêmes (1,2) en décrivant ses caresses meilleures que le vin. L’image du miel revient aussi et surtout tous les parfums.
Jardin fermé, ma sœur fiancée, fontaine close, source scellée : le maître du jardin est unique et elle ne peut se donner qu’à lui seul. Fermé, scellé, clos… l’insistance est extrême en cette triple répétition.
Tes formes élancées : un paradis de grenades aux fruits délicieux, le nard et le cypre, 14 le nard et le safran, cannelle, cinnamome, et tous les arbres à encens, la myrrhe et l’aloès, tous les plus fins arômes : le jardin recueille en lui toute la beauté du monde : fruits, fleurs, parfums, … il y a merveilleuse surabondance.
Seigneur Jésus, toi qui nous as promis « d'être toujours avec nous », permets que nous aussi nous venions à toi pour demeurer « avec toi ».
Partage de Lectio
Rosy
Avec moi
Ct 4
8 Avec moi, du Liban, ô fiancée, avec moi, du Liban, tu viendras. Tu regarderas du haut de l’Amana, des hauteurs du Sanir et de l’Hermon, depuis les repaires des lions, depuis les montagnes des léopards.
9 Tu as blessé mon cœur, ma sœur fiancée. Tu as blessé mon cœur, d’un seul de tes regards, d’un seul anneau de ton collier.
10 Qu’elles sont belles, tes amours, ma sœur fiancée ! Qu’elles sont bonnes, tes amours : meilleures que le vin ! L’odeur de tes parfums, une exquise senteur !
11 Un miel pur coule de tes lèvres, ô fiancée, le miel et le lait, sous ta langue ; l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban.
12 Jardin fermé, ma sœur fiancée, fontaine close, source scellée.
13 Tes formes élancées : un paradis de grenades aux fruits délicieux, le nard et le cypre, 14 le nard et le safran, cannelle, cinnamome, et tous les arbres à encens, la myrrhe et l’aloès, tous les plus fins arômes.
Viens Esprit Saint, fais-nous entendre le chant du bien-aimé qui nous attire à lui.
Avec moi, du Liban, ô fiancée, avec moi, du Liban, tu viendras. Tu regarderas du haut de l’Amana, des hauteurs du Sanir et de l’Hermon, depuis les repaires des lions, depuis les montagnes des léopards : le Liban est synonyme de beauté mais aussi de terre étrangère et il veut l’attirer vers lui, hors des sommets où rodent lions et léopards, bien plus dangereux que les petits renards. Comme il se fait encourageant en répétant : avec moi, avec moi, viens…
Tu as blessé mon cœur, ma sœur fiancée. Tu as blessé mon cœur, d’un seul de tes regards, d’un seul anneau de ton collier : l’hymne à sa beauté reprend alors sur les lèvres du bien-aimé mais au lieu d’être de simple admiration, il devient maintenant chant d’ivresse et de passion. Elle s’était déjà dite « blessée d’amour » (2,5) et maintenant c’est lui qui se reconnaît ainsi.
Qu’elles sont belles, tes amours, ma sœur fiancée ! Qu’elles sont bonnes, tes amours : meilleures que le vin ! L’odeur de tes parfums, une exquise senteur ! Un miel pur coule de tes lèvres, ô fiancée, le miel et le lait, sous ta langue ; l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban : ici encore, il reprend ses mots mêmes (1,2) en décrivant ses caresses meilleures que le vin. L’image du miel revient aussi et surtout tous les parfums.
Jardin fermé, ma sœur fiancée, fontaine close, source scellée : le maître du jardin est unique et elle ne peut se donner qu’à lui seul. Fermé, scellé, clos… l’insistance est extrême en cette triple répétition.
Tes formes élancées : un paradis de grenades aux fruits délicieux, le nard et le cypre, 14 le nard et le safran, cannelle, cinnamome, et tous les arbres à encens, la myrrhe et l’aloès, tous les plus fins arômes : le jardin recueille en lui toute la beauté du monde : fruits, fleurs, parfums, … il y a merveilleuse surabondance.
Seigneur Jésus, toi qui nous as promis « d'être toujours avec nous », permets que nous aussi nous venions à toi pour demeurer « avec toi ».
Partage de Lectio
Rosy
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina Vendredi 9 Septembre !
L'amour de Jésus-Christ et le zèle de sa gloire doivent nous exciter à pratiquer la miséricorde envers le prochain.
Si nous aimons Jésus notre divin Sauveur, nous devons désirer de lui être agréables, et de procurer sa gloire en manifestant ses divines amabilités à ceux qui ne le connaissent pas. Or, un moyen infaillible d'atteindre ces deux buts, est la pratique d'une miséricorde conforme à celle dont il nous a donné et nous donne encore tous les jours de si grands et de si touchons exemples. Nous plairons au Cœur de Jésus, s'il voit en nous à l'égard du prochain cette douce indulgence qui lui faisait supporter avec tant de patience l'imperfection de ses disciples, cette tendre compassion dont il était ému à la vue des infirmités ou des besoins des malheureux, cette douceur inaltérable envers les faibles, cette bonté touchante envers les pécheurs repentants qui inspiraient une si grande confiance à tous ceux qui avaient le bonheur de L'approcher. Si ces précieuses vertus éclatent dans notre conduite, le prochain sera attiré au service d'un maître qui communique à ses disciples tant d'amabilité. Plusieurs mondains mêmes peut-être reviendront des préventions que leur ont inspirées contre la piété des personnes trop peu soigneuses d'imiter, dans leur dévotion, la miséricorde du Cœur de Jésus. Ô mon Sauveur ! j'ai trop négligé ce moyen de vous gagner des âmes ; aidée de votre grâce, je veux le prendre à l'avenir; accordez-moi votre puissant secours, je le réclame au nom de cette même miséricorde dont vous voulez que je sois la fidèle imitatrice.
L'amour de Jésus-Christ et le zèle de sa gloire doivent nous exciter à pratiquer la miséricorde envers le prochain.
Si nous aimons Jésus notre divin Sauveur, nous devons désirer de lui être agréables, et de procurer sa gloire en manifestant ses divines amabilités à ceux qui ne le connaissent pas. Or, un moyen infaillible d'atteindre ces deux buts, est la pratique d'une miséricorde conforme à celle dont il nous a donné et nous donne encore tous les jours de si grands et de si touchons exemples. Nous plairons au Cœur de Jésus, s'il voit en nous à l'égard du prochain cette douce indulgence qui lui faisait supporter avec tant de patience l'imperfection de ses disciples, cette tendre compassion dont il était ému à la vue des infirmités ou des besoins des malheureux, cette douceur inaltérable envers les faibles, cette bonté touchante envers les pécheurs repentants qui inspiraient une si grande confiance à tous ceux qui avaient le bonheur de L'approcher. Si ces précieuses vertus éclatent dans notre conduite, le prochain sera attiré au service d'un maître qui communique à ses disciples tant d'amabilité. Plusieurs mondains mêmes peut-être reviendront des préventions que leur ont inspirées contre la piété des personnes trop peu soigneuses d'imiter, dans leur dévotion, la miséricorde du Cœur de Jésus. Ô mon Sauveur ! j'ai trop négligé ce moyen de vous gagner des âmes ; aidée de votre grâce, je veux le prendre à l'avenir; accordez-moi votre puissant secours, je le réclame au nom de cette même miséricorde dont vous voulez que je sois la fidèle imitatrice.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina; Samedi 10 septembre 2016
Qu'il entre !
Ct 4
(Elle) 15 Je suis une fontaine des jardins, un puits d’eaux vives qui ruissellent du Liban !
16 Éveille-toi, Vent du nord ! Viens, Vent du sud ! Souffle sur mon jardin et ses arômes s’exhaleront ! Qu’il entre dans son jardin, mon bien-aimé, qu’il en mange les fruits délicieux.
Viens Esprit Saint, toi l’eau vive, toi le souffle, viens nous faire porter tes fruits.
(Elle) Je suis une fontaine des jardins, un puits d’eaux vives qui ruissellent du Liban : elle rebondit, elle reprend l’image : fontaine, source, puits d’eau vive sont synonymes pour désigner le jaillissement de l’eau vive. Jardin et source sont toujours associés dans la Bible car c’est la source qui fait la beauté du jardin.
Éveille-toi, Vent du nord ! Viens, Vent du sud ! Souffle sur mon jardin et ses arômes s’exhaleront ! : vent glacé, vent brûlant, peu lui importe, elle les convoque pour pouvoir offrir au Bien-aimé tous les parfums qu’il attend d’elle.
Qu’il entre dans son jardin, mon bien-aimé, qu’il en mange les fruits délicieux : « mon jardin », « son jardin », c’est tout un : plus elle est à lui, plus elle est elle-même. Elle s’est nourrie des pommes du pommier (son fruit est doux à mon palais) voilà que maintenant elle-même fructifie. Il faut qu’il entre en son jardin, qu’il y descende à l’instant même, qu’il en cueille les fruits délicieux – les fruits de son choix » dit la TOB. Elle a hâte de les lui offrir.
Seigneur Jésus, comme la bien-aimée qui veut offrir en abondance ce qu’elle a de plus précieux, donne-nous d’accueillir tous tes dons et de les faire fructifier selon ton attente. Nous pourrons alors te les présenter en offrande précieuse.
Qu'il entre !
Ct 4
(Elle) 15 Je suis une fontaine des jardins, un puits d’eaux vives qui ruissellent du Liban !
16 Éveille-toi, Vent du nord ! Viens, Vent du sud ! Souffle sur mon jardin et ses arômes s’exhaleront ! Qu’il entre dans son jardin, mon bien-aimé, qu’il en mange les fruits délicieux.
Viens Esprit Saint, toi l’eau vive, toi le souffle, viens nous faire porter tes fruits.
(Elle) Je suis une fontaine des jardins, un puits d’eaux vives qui ruissellent du Liban : elle rebondit, elle reprend l’image : fontaine, source, puits d’eau vive sont synonymes pour désigner le jaillissement de l’eau vive. Jardin et source sont toujours associés dans la Bible car c’est la source qui fait la beauté du jardin.
Éveille-toi, Vent du nord ! Viens, Vent du sud ! Souffle sur mon jardin et ses arômes s’exhaleront ! : vent glacé, vent brûlant, peu lui importe, elle les convoque pour pouvoir offrir au Bien-aimé tous les parfums qu’il attend d’elle.
Qu’il entre dans son jardin, mon bien-aimé, qu’il en mange les fruits délicieux : « mon jardin », « son jardin », c’est tout un : plus elle est à lui, plus elle est elle-même. Elle s’est nourrie des pommes du pommier (son fruit est doux à mon palais) voilà que maintenant elle-même fructifie. Il faut qu’il entre en son jardin, qu’il y descende à l’instant même, qu’il en cueille les fruits délicieux – les fruits de son choix » dit la TOB. Elle a hâte de les lui offrir.
Seigneur Jésus, comme la bien-aimée qui veut offrir en abondance ce qu’elle a de plus précieux, donne-nous d’accueillir tous tes dons et de les faire fructifier selon ton attente. Nous pourrons alors te les présenter en offrande précieuse.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina Dimanche 11 septembre 2016
Mangez ! Buvez !
Ct 5
(Lui) 1 J’entre dans mon jardin, ma sœur fiancée : je recueille ma myrrhe et mon baume, je mange mon miel et mon rayon, je bois mon vin et mon lait. Mangez, amis ! Buvez, bien-aimés, enivrez-vous !
Viens Esprit Saint, viens répandre tes dons au cœur de tous.
(Lui) J’entre dans mon jardin, ma sœur fiancée : elle a dit « qu’il entre ! » et il répond « j’entre ! ». Il ne peut résister à son invitation, il s’empresse auprès d’elle.
je recueille ma myrrhe et mon baume, je mange mon miel et mon rayon, je bois mon vin et mon lait : parfums, fruits, elle a voulu tout lui donner et il l’accueille avec son offrande ; il récolte, il mange, il boit, et les redoublements solennels signifient combien la bien-aimée comble tout son désir : elle est toute suavité, toute ivresse. Ils sont à deux au banquet de l’amour.
Mangez, amis ! Buvez, bien-aimés, enivrez-vous ! : et pourtant très vite il agrandit la table… Cette invitation vient de loin dans l’Ecriture et la parcourt tout entière : « Venez, disait par exemple Esaïe (55,2), buvez du vin et du lait ! » La fête à laquelle elle le conviait devient la fête de tous, il y invite tous ses amis, qu’ils mangent, qu’ils boivent, jusqu’à l’ivresse. Même le doux nom de bien-aimé devient un pluriel pour inclure tout homme au festin de noce. « Il en va du royaume des cieux comme d’un roi qui fit un festin de noce pour son fils… » (Mt 22,2) ou encore « Heureux les invités au banquet des noces » (Ap 19,9)
Sur cette scène de joie et de rassemblement se termine le troisième poème.
Seigneur Jésus, tu nous invites à ton banquet : donne-nous de répondre promptement et avec grande joie à cette faveur immense que tu nous fais. Béni sois-tu de nous rassembler ainsi autour de toi, en ta présence.
Mangez ! Buvez !
Ct 5
(Lui) 1 J’entre dans mon jardin, ma sœur fiancée : je recueille ma myrrhe et mon baume, je mange mon miel et mon rayon, je bois mon vin et mon lait. Mangez, amis ! Buvez, bien-aimés, enivrez-vous !
Viens Esprit Saint, viens répandre tes dons au cœur de tous.
(Lui) J’entre dans mon jardin, ma sœur fiancée : elle a dit « qu’il entre ! » et il répond « j’entre ! ». Il ne peut résister à son invitation, il s’empresse auprès d’elle.
je recueille ma myrrhe et mon baume, je mange mon miel et mon rayon, je bois mon vin et mon lait : parfums, fruits, elle a voulu tout lui donner et il l’accueille avec son offrande ; il récolte, il mange, il boit, et les redoublements solennels signifient combien la bien-aimée comble tout son désir : elle est toute suavité, toute ivresse. Ils sont à deux au banquet de l’amour.
Mangez, amis ! Buvez, bien-aimés, enivrez-vous ! : et pourtant très vite il agrandit la table… Cette invitation vient de loin dans l’Ecriture et la parcourt tout entière : « Venez, disait par exemple Esaïe (55,2), buvez du vin et du lait ! » La fête à laquelle elle le conviait devient la fête de tous, il y invite tous ses amis, qu’ils mangent, qu’ils boivent, jusqu’à l’ivresse. Même le doux nom de bien-aimé devient un pluriel pour inclure tout homme au festin de noce. « Il en va du royaume des cieux comme d’un roi qui fit un festin de noce pour son fils… » (Mt 22,2) ou encore « Heureux les invités au banquet des noces » (Ap 19,9)
Sur cette scène de joie et de rassemblement se termine le troisième poème.
Seigneur Jésus, tu nous invites à ton banquet : donne-nous de répondre promptement et avec grande joie à cette faveur immense que tu nous fais. Béni sois-tu de nous rassembler ainsi autour de toi, en ta présence.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina Mardi 13 septembre 2016
Il n'a pas répondu
Ct 5
6 J’ai ouvert à mon bien-aimé : mon bien-aimé s’était détourné, il avait disparu. Hors de moi, je sors à sa suite… Je l’ai cherché : je ne l’ai pas trouvé. Je l’appelai : il n’a pas répondu.
7 Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : ils m’ont frappée, ils m’ont blessée, ils ont arraché mon manteau, les gardes des remparts !
Viens Esprit Saint, donne-nous de mettre en pratique sans délai la parole qui nous est confiée aujourd’hui.
J’ai ouvert à mon bien-aimé : elle ouvre, mais au moment qui lui convient, après quelques atermoiements… Or quand le bien-aimé appelle, c’est « sans délai » qu’il faut lui répondre.
mon bien-aimé s’était détourné, il avait disparu : il s’est tenu humblement à sa porte, patiemment il a supplié, mais la porte est demeurée fermée. Alors, lui, il est passé, il s’en est allé. Silencieusement. Pas une critique, pas une plainte. A travers tout le Cantique le bien-aimé ne fera jamais un reproche à son amie. Pas plus que Jésus ne fera de reproche à celles et ceux qu’il remet debouts.
Hors de moi, je sors à sa suite… : elle se met à courir, elle espère le rattraper, mais ce n’est pas ainsi qu’elle peut le rejoindre.
Je l’ai cherché : je ne l’ai pas trouvé. Je l’appelai : il n’a pas répondu : absence et silence pour recreuser le désir en elle, pour qu’elle s’ouvre enfin à son amour, pour qu’elle devienne capable de l’accueillir. Nous sommes de nouveau dans le « chercher-trouver » du 2e poème.
Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : ils m’ont frappée, ils m’ont blessée, ils ont arraché mon manteau, les gardes des remparts ! : sur son chemin, elle se heurte à d’autres difficultés, à ces gardes qui, loin de l’ignorer comme la première fois, lui font du mal, ils la blessent, ils lui enlèvent son vêtement (voile ? manteau ?), à elle qui ne voulait même pas remettre sa tunique…
Seigneur Jésus, donne-nous de te chercher avec patience et passion : alors c’est toi qui viens à notre rencontre, c’est toi qui appelles pour que nous t’invitions. Béni sois-tu !
Il n'a pas répondu
Ct 5
6 J’ai ouvert à mon bien-aimé : mon bien-aimé s’était détourné, il avait disparu. Hors de moi, je sors à sa suite… Je l’ai cherché : je ne l’ai pas trouvé. Je l’appelai : il n’a pas répondu.
7 Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : ils m’ont frappée, ils m’ont blessée, ils ont arraché mon manteau, les gardes des remparts !
Viens Esprit Saint, donne-nous de mettre en pratique sans délai la parole qui nous est confiée aujourd’hui.
J’ai ouvert à mon bien-aimé : elle ouvre, mais au moment qui lui convient, après quelques atermoiements… Or quand le bien-aimé appelle, c’est « sans délai » qu’il faut lui répondre.
mon bien-aimé s’était détourné, il avait disparu : il s’est tenu humblement à sa porte, patiemment il a supplié, mais la porte est demeurée fermée. Alors, lui, il est passé, il s’en est allé. Silencieusement. Pas une critique, pas une plainte. A travers tout le Cantique le bien-aimé ne fera jamais un reproche à son amie. Pas plus que Jésus ne fera de reproche à celles et ceux qu’il remet debouts.
Hors de moi, je sors à sa suite… : elle se met à courir, elle espère le rattraper, mais ce n’est pas ainsi qu’elle peut le rejoindre.
Je l’ai cherché : je ne l’ai pas trouvé. Je l’appelai : il n’a pas répondu : absence et silence pour recreuser le désir en elle, pour qu’elle s’ouvre enfin à son amour, pour qu’elle devienne capable de l’accueillir. Nous sommes de nouveau dans le « chercher-trouver » du 2e poème.
Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : ils m’ont frappée, ils m’ont blessée, ils ont arraché mon manteau, les gardes des remparts ! : sur son chemin, elle se heurte à d’autres difficultés, à ces gardes qui, loin de l’ignorer comme la première fois, lui font du mal, ils la blessent, ils lui enlèvent son vêtement (voile ? manteau ?), à elle qui ne voulait même pas remettre sa tunique…
Seigneur Jésus, donne-nous de te chercher avec patience et passion : alors c’est toi qui viens à notre rencontre, c’est toi qui appelles pour que nous t’invitions. Béni sois-tu !
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina ce mercredi 14 septembre 2016
Mon époux
Ct 5
8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis blessée d’amour.
(Chœur) 9 Qu’a-t-il, ton bien-aimé, de plus qu’un autre, ô belle entre les femmes ? Qu’a-t-il, ton bien-aimé, de plus qu’un autre que tu nous adjures ainsi ?
(Elle) 10 Mon bien-aimé est clair et vermeil : on le distingue entre dix mille !
11 Sa tête est d’or, d’un or pur. Ses boucles, d’un noir de corbeau, ondulent.
12 Ses yeux sont comme des colombes au bord d’un ruisseau qui baignent dans le lait et reposent, tranquilles.
13 Ses joues : un parterre d’arômes, des corbeilles de senteurs. Ses lèvres, des lis, un ruissellement de myrrhe.
14 Ses bras, des torsades d’or serties de topazes. Son ventre : un bloc d’ivoire, couvert de saphirs.
15 Ses jambes : des colonnes de marbre posées sur des socles d’or pur. Son aspect est celui du Liban : comme le cèdre, sans rival !
16 Sa bouche est pur délice, tout, en lui, est désirable. Tel est mon bien-aimé ; tel est mon époux, filles de Jérusalem.
Viens Esprit Saint, mets sur nos lèvres le chant à la louange de notre Dieu.
Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? nouvelle interpellation des « filles de Jérusalem ». Jusqu’à présent, elle leur demandait plutôt de ne pas intervenir (« ne réveillez pas »). Cette fois elle veut leur laisser un message pour son bien-aimé. Mais les mots d’amour ne peuvent se transmettre par d’autres ! Elle s’interroge donc : « Que lui direz-vous ?»
Que je suis blessée d’amour : qu’elles témoignent seulement de sa blessure d’amour. Elle le leur avait déjà exprimé (2,5) mais cette fois elles en sont messagères : peut-être ainsi reviendra-t-il auprès d’elle ?
(Chœur) Qu’a-t-il, ton bien-aimé, de plus qu’un autre, ô belle entre les femmes ? Qu’a-t-il, ton bien-aimé, de plus qu’un autre que tu nous adjures ainsi ? : la réponse fuse sous forme d’une question, logique mais aussi sûrement ironique. Il ne leur est guère possible d’imaginer qu’un être puisse compter autant, qu’il puisse rendre « malade d’amour ».
(Elle) Mon bien-aimé est clair et vermeil : on le distingue entre dix mille ! : elle va donc leur répondre avec un plaisir non dissimulé. Elle va détailler chacun de ses traits pour montrer qu’il est supérieur à « dix-mille » c’est-à-dire à tous, même aux dieux cananéens et leurs statues d’or ! Elle veut surtout démontrer ainsi qu’il est unique, qu’il est « l’Unique ».
Tel est mon bien-aimé ; tel est mon époux, filles de Jérusalem : note de victoire et de défi qui conclut ce chant répondant à la question du chœur. Et finalement tout tient en ce mot : c’est son époux. Alors que le nom de « bien-aimé » est présent tout au long du Cantique, c’est la seule fois où elle l’appelle son époux. Cela nous rappelle le beau texte du prophète Osée (2,18) : en ce jour-là tu m’appelleras : « mon époux »
Seigneur Jésus, je veux te contempler longuement et reconnaître combien tu es « l’Unique ». Permets-nous de répondre à l’Alliance que tu nous offres en nous donnant à toi avec joie et gratitude.
Mon époux
Ct 5
8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis blessée d’amour.
(Chœur) 9 Qu’a-t-il, ton bien-aimé, de plus qu’un autre, ô belle entre les femmes ? Qu’a-t-il, ton bien-aimé, de plus qu’un autre que tu nous adjures ainsi ?
(Elle) 10 Mon bien-aimé est clair et vermeil : on le distingue entre dix mille !
11 Sa tête est d’or, d’un or pur. Ses boucles, d’un noir de corbeau, ondulent.
12 Ses yeux sont comme des colombes au bord d’un ruisseau qui baignent dans le lait et reposent, tranquilles.
13 Ses joues : un parterre d’arômes, des corbeilles de senteurs. Ses lèvres, des lis, un ruissellement de myrrhe.
14 Ses bras, des torsades d’or serties de topazes. Son ventre : un bloc d’ivoire, couvert de saphirs.
15 Ses jambes : des colonnes de marbre posées sur des socles d’or pur. Son aspect est celui du Liban : comme le cèdre, sans rival !
16 Sa bouche est pur délice, tout, en lui, est désirable. Tel est mon bien-aimé ; tel est mon époux, filles de Jérusalem.
Viens Esprit Saint, mets sur nos lèvres le chant à la louange de notre Dieu.
Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? nouvelle interpellation des « filles de Jérusalem ». Jusqu’à présent, elle leur demandait plutôt de ne pas intervenir (« ne réveillez pas »). Cette fois elle veut leur laisser un message pour son bien-aimé. Mais les mots d’amour ne peuvent se transmettre par d’autres ! Elle s’interroge donc : « Que lui direz-vous ?»
Que je suis blessée d’amour : qu’elles témoignent seulement de sa blessure d’amour. Elle le leur avait déjà exprimé (2,5) mais cette fois elles en sont messagères : peut-être ainsi reviendra-t-il auprès d’elle ?
(Chœur) Qu’a-t-il, ton bien-aimé, de plus qu’un autre, ô belle entre les femmes ? Qu’a-t-il, ton bien-aimé, de plus qu’un autre que tu nous adjures ainsi ? : la réponse fuse sous forme d’une question, logique mais aussi sûrement ironique. Il ne leur est guère possible d’imaginer qu’un être puisse compter autant, qu’il puisse rendre « malade d’amour ».
(Elle) Mon bien-aimé est clair et vermeil : on le distingue entre dix mille ! : elle va donc leur répondre avec un plaisir non dissimulé. Elle va détailler chacun de ses traits pour montrer qu’il est supérieur à « dix-mille » c’est-à-dire à tous, même aux dieux cananéens et leurs statues d’or ! Elle veut surtout démontrer ainsi qu’il est unique, qu’il est « l’Unique ».
Tel est mon bien-aimé ; tel est mon époux, filles de Jérusalem : note de victoire et de défi qui conclut ce chant répondant à la question du chœur. Et finalement tout tient en ce mot : c’est son époux. Alors que le nom de « bien-aimé » est présent tout au long du Cantique, c’est la seule fois où elle l’appelle son époux. Cela nous rappelle le beau texte du prophète Osée (2,18) : en ce jour-là tu m’appelleras : « mon époux »
Seigneur Jésus, je veux te contempler longuement et reconnaître combien tu es « l’Unique ». Permets-nous de répondre à l’Alliance que tu nous offres en nous donnant à toi avec joie et gratitude.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Jeudi 15 septembre 2016
Mon époux
Ct 5 Reprise de HIER Mercredi 14 Septembre
Mon époux
Ct 5 Reprise de HIER Mercredi 14 Septembre
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina ce vendredi 16 septembre 2016
Je le ferai encore !
Jn 17
25Père juste, tandis que le monde ne t'a pas connu, je t'ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m'as envoyé. 26Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître encore, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et moi en eux. »
Esprit d’amour, en toi nous recevons de connaître notre Dieu afin que son amour soit en nous.
Père juste : Père fidèle, Père miséricordieux…
Une dernière parole de Jésus dans cette prière, une parole adressée au Père, mais ce n’est plus une demande.
Dans sa prière, Jésus a d’abord demandé que son Père le glorifie (v. 1-5), puis il a présenté comme un bilan: il a accompli l'œuvre que le Père lui avait confiée en révélant son nom (v. 6-8). Vient alors une longue intercession, d'abord en faveur des disciples (v. 9-19), puis de tous ceux qui croiront grâce à leur parole (v. 20-23).
Maintenant, Jésus affirme, il s’engage, il promet : je le ferai encore.
Et cette promesse, elle porte sur la connaissance : mot redit ici 5 fois : voilà donc qui doit être essentiel. Connaître afin d’aimer, nous dit Jésus ! Connaître, c’est entrer en relation, être proche, demeurer… C’est en devenant Fils du Père que nous devenons frères des hommes à la suite de Jésus.
Il faudrait maintenant relire le prologue de cet évangile : Jean nous y a donné les clés et voici que tout se boucle avec la prière de Jésus, sa dernière parole aux disciples réunis. Comme nous, ils recueillent ces mots en silence, dans l’intimité du cœur.
Je le ferai encore !
Jn 17
25Père juste, tandis que le monde ne t'a pas connu, je t'ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m'as envoyé. 26Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître encore, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et moi en eux. »
Esprit d’amour, en toi nous recevons de connaître notre Dieu afin que son amour soit en nous.
Père juste : Père fidèle, Père miséricordieux…
Une dernière parole de Jésus dans cette prière, une parole adressée au Père, mais ce n’est plus une demande.
Dans sa prière, Jésus a d’abord demandé que son Père le glorifie (v. 1-5), puis il a présenté comme un bilan: il a accompli l'œuvre que le Père lui avait confiée en révélant son nom (v. 6-8). Vient alors une longue intercession, d'abord en faveur des disciples (v. 9-19), puis de tous ceux qui croiront grâce à leur parole (v. 20-23).
Maintenant, Jésus affirme, il s’engage, il promet : je le ferai encore.
Et cette promesse, elle porte sur la connaissance : mot redit ici 5 fois : voilà donc qui doit être essentiel. Connaître afin d’aimer, nous dit Jésus ! Connaître, c’est entrer en relation, être proche, demeurer… C’est en devenant Fils du Père que nous devenons frères des hommes à la suite de Jésus.
Il faudrait maintenant relire le prologue de cet évangile : Jean nous y a donné les clés et voici que tout se boucle avec la prière de Jésus, sa dernière parole aux disciples réunis. Comme nous, ils recueillent ces mots en silence, dans l’intimité du cœur.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce samedi 17 septembre 2016
Reviens !
Ct 7
(Choeur) 1 Reviens, reviens, ô Sulamite ! Reviens, reviens : que nous t’admirions !
Qu’admirez-vous de la Sulamite tandis qu’elle danse comme en un double chœur ?
2 Comme ils sont beaux, tes pieds, dans tes sandales, fille de prince ! Les courbes de tes hanches dessinent des colliers, œuvre de mains artistes.
3 Ton nombril : une coupe ronde où le vin ne tarit pas. Ton ventre : un monceau de blé dans un enclos de lis.
4 Tes deux seins : deux faons, jumeaux d’une gazelle.
5 Ton cou : une tour d’ivoire. Tes yeux : les vasques de Heshbone à la porte de Bath-Rabbim, et ton nez, comme la Tour du Liban, sentinelle tournée vers Damas.
6 Ta tête se dresse comme le Carmel. Sa parure est de pourpre ; un roi s’est pris dans ces tresses. (Lui) 7 Ah ! Que tu es belle ! Que tu es douce, amour, en tes caresses !
8 Tu es élancée comme le palmier, tes seins en sont les grappes.
9 J’ai dit : je monterai au palmier, j’en saisirai les fruits. Tes seins, qu’ils soient comme des grappes de raisins, ton haleine, comme une odeur de pomme,
10 ta bouche, un vin exquis…
(Elle) Il s’écoule vers mon bien-aimé, abreuvant des lèvres endormies.
Viens Esprit Saint, donne-nous les mots du dialogue avec notre Dieu, la reconnaissance que tout vient de lui et retourne à lui.
Reviens !
Ct 7
(Choeur) 1 Reviens, reviens, ô Sulamite ! Reviens, reviens : que nous t’admirions !
Qu’admirez-vous de la Sulamite tandis qu’elle danse comme en un double chœur ?
2 Comme ils sont beaux, tes pieds, dans tes sandales, fille de prince ! Les courbes de tes hanches dessinent des colliers, œuvre de mains artistes.
3 Ton nombril : une coupe ronde où le vin ne tarit pas. Ton ventre : un monceau de blé dans un enclos de lis.
4 Tes deux seins : deux faons, jumeaux d’une gazelle.
5 Ton cou : une tour d’ivoire. Tes yeux : les vasques de Heshbone à la porte de Bath-Rabbim, et ton nez, comme la Tour du Liban, sentinelle tournée vers Damas.
6 Ta tête se dresse comme le Carmel. Sa parure est de pourpre ; un roi s’est pris dans ces tresses. (Lui) 7 Ah ! Que tu es belle ! Que tu es douce, amour, en tes caresses !
8 Tu es élancée comme le palmier, tes seins en sont les grappes.
9 J’ai dit : je monterai au palmier, j’en saisirai les fruits. Tes seins, qu’ils soient comme des grappes de raisins, ton haleine, comme une odeur de pomme,
10 ta bouche, un vin exquis…
(Elle) Il s’écoule vers mon bien-aimé, abreuvant des lèvres endormies.
Viens Esprit Saint, donne-nous les mots du dialogue avec notre Dieu, la reconnaissance que tout vient de lui et retourne à lui.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce dimanche 18 septembre 2016
Vers moi monte son désir
Ct 7
11 Je suis à mon bien-aimé : vers moi, monte son désir.
12 Viens, mon bien-aimé… Nous sortirons dans les champs, nous passerons la nuit dans la campagne.
13 Au matin, nous irons dans les vignes, nous verrons si les pampres fleurissent, si le bourgeon s’est ouvert, si les grenadiers sont en fleurs. Là, je t’offrirai mes amours…
14 Les mandragores ont exhalé leur parfum… Et à nos portes, toutes les délices, les nouvelles comme les anciennes. Mon bien-aimé, je les ai gardées pour toi.
Viens Esprit Saint, viens nous faire entendre le désir de notre Dieu qui se porte vers chacun d’entre nous.
Je suis à mon bien-aimé : vers moi, monte son désir : troisième déclaration « je suis à mon bien-aimé » avec chaque fois une nuance apportée ; cette fois elle ne dit plus « il est à moi », il n’y a plus de possession, mais la force d’un désir ; avec étonnement, émerveillement, elle comprend qu’elle est désirée, tout comme elle désire (2,3). L’amour est réciprocité de désir.
Viens, mon bien-aimé… Nous sortirons dans les champs, nous passerons la nuit dans la campagne : comment répondre à ce désir, comment être avec lui dans cette communion qu’il demande ? C’est elle maintenant qui, pour la première fois, dit « Viens ! » Aujourd’hui elle presse elle-même son époux de partir, de passer la nuit avec elle en attendant le renaissance du jour.
Au matin, nous irons dans les vignes, nous verrons si les pampres fleurissent, si le bourgeon s’est ouvert, si les grenadiers sont en fleurs : il avait dit (6,11) descendre en son jardin voir les signes de la vie, et elle lui répond en reprenant les mêmes mots, mais cette fois pour qu’ils y aillent ensemble.
Là, je t’offrirai mes amours… : alors elle pourra faire le don total d’elle-même.
Les mandragores ont exhalé leur parfum… Et à nos portes, toutes les délices, les nouvelles comme les anciennes. Mon bien-aimé, je les ai gardées pour toi : Oui, ils peuvent vérifier, tout est en fleurs. Les fruits même sont déjà là, et les anciens comme les nouveaux, tous les délices de notre vie passés ou à venir, tous ils forment une merveilleuse corbeille. Tous ces fruits ne trouvent leur raison d’être qu’offerts. C’est pourquoi, elle les a réservés, consacrés entièrement à son bien-aimé. Ainsi pourra-t-elle répondre à son désir.
Seigneur Jésus, dans ton amour infini tu désires chacun d’entre nous, permets-nous de répondre à ton attente, de nous tourner vers toi en te présentant les fruits de notre quotidien dont tu assures la croissance.
Publié par Rosy à 07:00 Aucun commentaire:
Vers moi monte son désir
Ct 7
11 Je suis à mon bien-aimé : vers moi, monte son désir.
12 Viens, mon bien-aimé… Nous sortirons dans les champs, nous passerons la nuit dans la campagne.
13 Au matin, nous irons dans les vignes, nous verrons si les pampres fleurissent, si le bourgeon s’est ouvert, si les grenadiers sont en fleurs. Là, je t’offrirai mes amours…
14 Les mandragores ont exhalé leur parfum… Et à nos portes, toutes les délices, les nouvelles comme les anciennes. Mon bien-aimé, je les ai gardées pour toi.
Viens Esprit Saint, viens nous faire entendre le désir de notre Dieu qui se porte vers chacun d’entre nous.
Je suis à mon bien-aimé : vers moi, monte son désir : troisième déclaration « je suis à mon bien-aimé » avec chaque fois une nuance apportée ; cette fois elle ne dit plus « il est à moi », il n’y a plus de possession, mais la force d’un désir ; avec étonnement, émerveillement, elle comprend qu’elle est désirée, tout comme elle désire (2,3). L’amour est réciprocité de désir.
Viens, mon bien-aimé… Nous sortirons dans les champs, nous passerons la nuit dans la campagne : comment répondre à ce désir, comment être avec lui dans cette communion qu’il demande ? C’est elle maintenant qui, pour la première fois, dit « Viens ! » Aujourd’hui elle presse elle-même son époux de partir, de passer la nuit avec elle en attendant le renaissance du jour.
Au matin, nous irons dans les vignes, nous verrons si les pampres fleurissent, si le bourgeon s’est ouvert, si les grenadiers sont en fleurs : il avait dit (6,11) descendre en son jardin voir les signes de la vie, et elle lui répond en reprenant les mêmes mots, mais cette fois pour qu’ils y aillent ensemble.
Là, je t’offrirai mes amours… : alors elle pourra faire le don total d’elle-même.
Les mandragores ont exhalé leur parfum… Et à nos portes, toutes les délices, les nouvelles comme les anciennes. Mon bien-aimé, je les ai gardées pour toi : Oui, ils peuvent vérifier, tout est en fleurs. Les fruits même sont déjà là, et les anciens comme les nouveaux, tous les délices de notre vie passés ou à venir, tous ils forment une merveilleuse corbeille. Tous ces fruits ne trouvent leur raison d’être qu’offerts. C’est pourquoi, elle les a réservés, consacrés entièrement à son bien-aimé. Ainsi pourra-t-elle répondre à son désir.
Seigneur Jésus, dans ton amour infini tu désires chacun d’entre nous, permets-nous de répondre à ton attente, de nous tourner vers toi en te présentant les fruits de notre quotidien dont tu assures la croissance.
Publié par Rosy à 07:00 Aucun commentaire:
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Lundi 19 Septembre
Lecture suivie : Lc 17, 1 – 10 : « nous sommes de simples serviteurs »
T. de méditation : BIENHEUREUSE TERESA DE CALCUTA (Pas de plus grand amour)
Sois toujours fidèle dans les petites choses, car en elles réside notre force. Pour Dieu, rien n'est petit. Il n'entend rien diminuer. Pour lui, toutes les choses sont infinies. Pratique la fidélité dans les choses les plus minimes, non pas pour leur vertu propre, mais en raison de cette grande chose qu'est la volonté de Dieu -- et que, moi-même, je respecte infiniment. Ne recherche pas des actions spectaculaires. Nous devons délibérément renoncer à tout désir de contempler le fruit de notre labeur, accomplir seulement ce que nous pouvons, du mieux que nous le pouvons, et laisser le reste entre les mains de Dieu. Ce qui importe, c’est le don de toi-même, le degré d'amour que tu mets dans chacune de tes actions. Ne t'autorise pas le découragement face à un échec, dès lors que tu as fait de ton mieux. Refuse aussi la gloire lorsque tu réussis. Rends tout à Dieu avec la plus profonde gratitude. Si tu te sens abattu, c’est un signe d'orgueil qui montre combien tu crois en ta propre puissance. Ne te préoccupe pas plus de ce que pensent les gens. Sois humble et rien ne te dérangera jamais. Le Seigneur m'a lié là où je suis ; c'est lui qui m'en déliera.
Lecture suivie : Lc 17, 1 – 10 : « nous sommes de simples serviteurs »
T. de méditation : BIENHEUREUSE TERESA DE CALCUTA (Pas de plus grand amour)
Sois toujours fidèle dans les petites choses, car en elles réside notre force. Pour Dieu, rien n'est petit. Il n'entend rien diminuer. Pour lui, toutes les choses sont infinies. Pratique la fidélité dans les choses les plus minimes, non pas pour leur vertu propre, mais en raison de cette grande chose qu'est la volonté de Dieu -- et que, moi-même, je respecte infiniment. Ne recherche pas des actions spectaculaires. Nous devons délibérément renoncer à tout désir de contempler le fruit de notre labeur, accomplir seulement ce que nous pouvons, du mieux que nous le pouvons, et laisser le reste entre les mains de Dieu. Ce qui importe, c’est le don de toi-même, le degré d'amour que tu mets dans chacune de tes actions. Ne t'autorise pas le découragement face à un échec, dès lors que tu as fait de ton mieux. Refuse aussi la gloire lorsque tu réussis. Rends tout à Dieu avec la plus profonde gratitude. Si tu te sens abattu, c’est un signe d'orgueil qui montre combien tu crois en ta propre puissance. Ne te préoccupe pas plus de ce que pensent les gens. Sois humble et rien ne te dérangera jamais. Le Seigneur m'a lié là où je suis ; c'est lui qui m'en déliera.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Mardi 20 Septembre
Lecture suivie : Lc 17, 11 – 19 « relève-toi, va ta foi t’a sauvé »
Référence complémentaire : 2e Livre des Rois (2 R 5, 14 – 17)
Le général syrien Naaman, qui était lépreux descendit jusqu'au Jourdain et s'y plongea sept
fois, pour obéir à l'ordre d'Élisée ; alors sa chair redevint semblable à celle d'un petit enfant : il était purifié ! Il retourna chez l'homme de Dieu avec toute son escorte ; il entra, se présenta devant lui et déclara : « Je le sais désormais : il n'y a pas d'autre Dieu, sur toute la terre, que celui d'Israël ! Je t'en prie, accepte un présent de ton serviteur. » Mais Élisée répondit : « Par la vie du Seigneur que je sers, je n'accepterai rien. » Naaman le pressa d'accepter, mais il refusa. Naaman dit alors : « Puisque c'est ainsi, permets que ton serviteur emporte de la terre de ce pays autant que deux mulets peuvent en transporter, car je ne veux plus offrir ni holocauste ni sacrifice à d'autres dieux qu'au Seigneur Dieu d'Israël. ».
Lecture suivie : Lc 17, 11 – 19 « relève-toi, va ta foi t’a sauvé »
Référence complémentaire : 2e Livre des Rois (2 R 5, 14 – 17)
Le général syrien Naaman, qui était lépreux descendit jusqu'au Jourdain et s'y plongea sept
fois, pour obéir à l'ordre d'Élisée ; alors sa chair redevint semblable à celle d'un petit enfant : il était purifié ! Il retourna chez l'homme de Dieu avec toute son escorte ; il entra, se présenta devant lui et déclara : « Je le sais désormais : il n'y a pas d'autre Dieu, sur toute la terre, que celui d'Israël ! Je t'en prie, accepte un présent de ton serviteur. » Mais Élisée répondit : « Par la vie du Seigneur que je sers, je n'accepterai rien. » Naaman le pressa d'accepter, mais il refusa. Naaman dit alors : « Puisque c'est ainsi, permets que ton serviteur emporte de la terre de ce pays autant que deux mulets peuvent en transporter, car je ne veux plus offrir ni holocauste ni sacrifice à d'autres dieux qu'au Seigneur Dieu d'Israël. ».
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Mercredi 21 Septembre
Lecture suivie : Lc 17, 11 – 19 « relève-toi, va ta foi t’a sauvé »
Texte de méditation : SAINT BERNARD (Sermons divers) – XIIe siècles
De nos jours, on voit beaucoup de gens qui prient, mais hélas, on n'en voit pas qui reviennent sur leurs pas et rendent grâce à Dieu. « N'ont-ils pas été guéris tous les dix ? Où sont donc les neuf autres ? » Vous vous rappelez, je pense, que c'est en ces termes que le Sauveur se plaignait de l'ingratitude des neuf autres lépreux. Nous lisons qu'ils savaient bien « prier, supplier et demander », car ils ont élevé la voix pour s'écrier : « Jésus, fils de David, ayez pitié de nous ». Mais il leur a manqué une quatrième chose que réclame l'apôtre Paul : « l'action de grâce » (1Tm 2, 1), car ils ne sont pas revenus sur leurs pas et n'ont pas rendu grâce à Dieu. Nous voyons bien encore de nos jours un certain nombre de personnes qui demandent à Dieu avec instance ce qui leur manque, mais on n'en voit qu'un petit nombre qui semblent reconnaissants des bienfaits qu'ils ont reçus. Il n'y a pas de mal à demander avec instance, mais ce qui fait que Dieu ne nous exauce pas, c'est qu'il trouve que nous manquons de gratitude. Après tout, peut-être est-ce encore un acte de clémence de sa part de refuser aux ingrats ce qu'ils demandent, pour qu'ils ne soient pas jugés d'autant plus rigoureusement à cause de leur ingratitude. C'est donc par miséricorde que Dieu retient parfois sa miséricorde. Vous voyez donc que tous ceux qui se trouvent guéris de la lèpre du monde, je veux dire des désordres évidents, ne profitent pas de leur guérison. Plusieurs, en effet, sont atteints secrètement d'un ulcère pire que la lèpre, d'autant plus dangereux qu'il est plus intérieur. C'est pourquoi c'est avec raison que le Sauveur du monde demande où sont les neuf autres lépreux, car les pécheurs s'éloignent du salut. C'est ainsi qu'après son péché, Dieu a demandé au premier homme :
« Où es-tu ? » (Gn 3,9)
Lecture suivie : Lc 17, 11 – 19 « relève-toi, va ta foi t’a sauvé »
Texte de méditation : SAINT BERNARD (Sermons divers) – XIIe siècles
De nos jours, on voit beaucoup de gens qui prient, mais hélas, on n'en voit pas qui reviennent sur leurs pas et rendent grâce à Dieu. « N'ont-ils pas été guéris tous les dix ? Où sont donc les neuf autres ? » Vous vous rappelez, je pense, que c'est en ces termes que le Sauveur se plaignait de l'ingratitude des neuf autres lépreux. Nous lisons qu'ils savaient bien « prier, supplier et demander », car ils ont élevé la voix pour s'écrier : « Jésus, fils de David, ayez pitié de nous ». Mais il leur a manqué une quatrième chose que réclame l'apôtre Paul : « l'action de grâce » (1Tm 2, 1), car ils ne sont pas revenus sur leurs pas et n'ont pas rendu grâce à Dieu. Nous voyons bien encore de nos jours un certain nombre de personnes qui demandent à Dieu avec instance ce qui leur manque, mais on n'en voit qu'un petit nombre qui semblent reconnaissants des bienfaits qu'ils ont reçus. Il n'y a pas de mal à demander avec instance, mais ce qui fait que Dieu ne nous exauce pas, c'est qu'il trouve que nous manquons de gratitude. Après tout, peut-être est-ce encore un acte de clémence de sa part de refuser aux ingrats ce qu'ils demandent, pour qu'ils ne soient pas jugés d'autant plus rigoureusement à cause de leur ingratitude. C'est donc par miséricorde que Dieu retient parfois sa miséricorde. Vous voyez donc que tous ceux qui se trouvent guéris de la lèpre du monde, je veux dire des désordres évidents, ne profitent pas de leur guérison. Plusieurs, en effet, sont atteints secrètement d'un ulcère pire que la lèpre, d'autant plus dangereux qu'il est plus intérieur. C'est pourquoi c'est avec raison que le Sauveur du monde demande où sont les neuf autres lépreux, car les pécheurs s'éloignent du salut. C'est ainsi qu'après son péché, Dieu a demandé au premier homme :
« Où es-tu ? » (Gn 3,9)
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Jeudi 22 Septembre !
Lecture suivie : Lc 17, 20 – 37 « le Royaume de Dieu est au milieu de vous »
Référence complémentaire : Livre du Deutéronome (Dt 30, 8 – 14) :
Toi, tu obéiras de nouveau à la voix du Seigneur ton Dieu et tu mettras en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd'hui. Le Seigneur ton Dieu te rendra prospère en toutes tes entreprises, dans le fruit de tes entrailles, dans le fruit de ton bétail et dans le fruit de ton sol. Car de nouveau le Seigneur prendra plaisir à ton bonheur, comme il avait pris plaisir au bonheur de tes pères, si tu obéis à la voix du Seigneur ton Dieu en gardant ses commandements et ses décrets, inscrits dans le livre de cette Loi, si tu reviens au Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme. Car cette Loi que je te prescris aujourd'hui n'est pas au-delà de tes moyens ni hors de ton atteinte. Elle n'est pas dans les cieux, qu'il te faille dire: "Qui montera pour nous aux cieux nous la chercher, que nous l'entendions pour la mettre en pratique?" Elle n'est pas au-delà des mers, qu'il te faille dire: "Qui ira pour nous au-delà des mers nous la chercher, que nous l'entendions pour la mettre en pratique?" Car la parole est tout près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur pour que tu la mettes en pratique.
Lecture suivie : Lc 17, 20 – 37 « le Royaume de Dieu est au milieu de vous »
Référence complémentaire : Livre du Deutéronome (Dt 30, 8 – 14) :
Toi, tu obéiras de nouveau à la voix du Seigneur ton Dieu et tu mettras en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd'hui. Le Seigneur ton Dieu te rendra prospère en toutes tes entreprises, dans le fruit de tes entrailles, dans le fruit de ton bétail et dans le fruit de ton sol. Car de nouveau le Seigneur prendra plaisir à ton bonheur, comme il avait pris plaisir au bonheur de tes pères, si tu obéis à la voix du Seigneur ton Dieu en gardant ses commandements et ses décrets, inscrits dans le livre de cette Loi, si tu reviens au Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme. Car cette Loi que je te prescris aujourd'hui n'est pas au-delà de tes moyens ni hors de ton atteinte. Elle n'est pas dans les cieux, qu'il te faille dire: "Qui montera pour nous aux cieux nous la chercher, que nous l'entendions pour la mettre en pratique?" Elle n'est pas au-delà des mers, qu'il te faille dire: "Qui ira pour nous au-delà des mers nous la chercher, que nous l'entendions pour la mettre en pratique?" Car la parole est tout près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur pour que tu la mettes en pratique.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Vendredi 23 Septembre
Lecture suivie : Lc 17, 20 – 37 « le Royaume de Dieu est au milieu de vous »
Texte de méditation : ORIGÈNE (Homélie) – IVe siècle
Comme l'a dit notre Seigneur et Sauveur : « Le règne de Dieu vient sans qu'on puisse le remarquer. On ne dira pas : Le voilà, il est ici, ou bien : Il est là. Car voilà que le règne de Dieu est au-dedans de vous ». Et en effet, « elle est tout près de nous, cette Parole, elle est dans notre bouche et dans notre cœur » (Dt 30,14). En ce cas, il est évident que celui qui prie pour que vienne le règne de Dieu a raison de prier pour que ce règne de Dieu germe, porte du fruit et s'accomplisse en lui-même. Chez tous les saints en lesquels Dieu règne et qui obéissent à ses lois spirituelles, il habite comme dans une cité bien organisée. Le Père est présent en lui et le Christ règne avec le Père dans cette âme parfaite, selon sa parole : « Nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. » (Jn 14,23) Le règne de Dieu qui est en nous, alors que nous progressons toujours, parviendra à sa perfection lorsque la parole de l'apôtre Paul s'accomplira : le Christ « après avoir soumis » tous ses ennemis, « remettra son pouvoir royal à Dieu le Père pour que Dieu soit tout en tous » (1Co 15,28 ). C'est pourquoi, priant sans relâche, avec des dispositions divinisées par le Verbe, disons : « Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne » (Mt 6,9).
Lecture suivie : Lc 17, 20 – 37 « le Royaume de Dieu est au milieu de vous »
Texte de méditation : ORIGÈNE (Homélie) – IVe siècle
Comme l'a dit notre Seigneur et Sauveur : « Le règne de Dieu vient sans qu'on puisse le remarquer. On ne dira pas : Le voilà, il est ici, ou bien : Il est là. Car voilà que le règne de Dieu est au-dedans de vous ». Et en effet, « elle est tout près de nous, cette Parole, elle est dans notre bouche et dans notre cœur » (Dt 30,14). En ce cas, il est évident que celui qui prie pour que vienne le règne de Dieu a raison de prier pour que ce règne de Dieu germe, porte du fruit et s'accomplisse en lui-même. Chez tous les saints en lesquels Dieu règne et qui obéissent à ses lois spirituelles, il habite comme dans une cité bien organisée. Le Père est présent en lui et le Christ règne avec le Père dans cette âme parfaite, selon sa parole : « Nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. » (Jn 14,23) Le règne de Dieu qui est en nous, alors que nous progressons toujours, parviendra à sa perfection lorsque la parole de l'apôtre Paul s'accomplira : le Christ « après avoir soumis » tous ses ennemis, « remettra son pouvoir royal à Dieu le Père pour que Dieu soit tout en tous » (1Co 15,28 ). C'est pourquoi, priant sans relâche, avec des dispositions divinisées par le Verbe, disons : « Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne » (Mt 6,9).
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce jour Lundi 26 Septembre
Lecture suivie : Lc 18, 1 – 8 : « prier sans cesse et ne pas se décourager »
Texte de méditation : Saint Augustin (Lettre à Proba sur la prière) – IVe-Ve siècles
A quoi bon nous disperser de tous côtés et chercher ce que nous devons demander dans la prière ? Disons plutôt avec le psaume : « La seule chose que je demande au Seigneur, celle que je cherche, c'est d'habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour savourer la douceur du Seigneur et fréquenter son temple » (Ps 26,4). Là, en effet, « tous les jours » ne passent pas en arrivant et en disparaissant, et l'un ne commence pas quand l'autre finit ; ils existent tous ensemble, ils n'ont pas de fin, car la vie elle-même, dont ils sont les jours, n'a pas de fin. Le Seigneur sait ce qui nous est nécessaire avant que nous le lui demandions ? Alors, pourquoi nous exhorte-t-il à la prière continuelle ? (Lc 18,1) Cela pourrait nous étonner, mais nous devons comprendre que Dieu notre Seigneur ne veut pas être informé de notre désir, qu'il ne peut ignorer. Mais il veut que notre désir s'excite par la prière, afin que nous soyons capables d'accueillir ce qu'il s'apprête à nous donner. Car cela est très grand, tandis que nous sommes petits et de pauvre capacité ! C'est pourquoi on nous dit : « Ouvrez tout grand votre cœur » (2Co 6,13). C'est quelque chose de très grand: nous serons d'autant plus capables de le recevoir que nous y croyons avec plus de foi, nous l'espérons avec plus d'assurance, nous le désirons avec plus d'ardeur. C'est donc dans la foi, l'espérance et l'amour, par la continuité du désir, que nous prions toujours.
Lecture suivie : Lc 18, 1 – 8 : « prier sans cesse et ne pas se décourager »
Texte de méditation : Saint Augustin (Lettre à Proba sur la prière) – IVe-Ve siècles
A quoi bon nous disperser de tous côtés et chercher ce que nous devons demander dans la prière ? Disons plutôt avec le psaume : « La seule chose que je demande au Seigneur, celle que je cherche, c'est d'habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour savourer la douceur du Seigneur et fréquenter son temple » (Ps 26,4). Là, en effet, « tous les jours » ne passent pas en arrivant et en disparaissant, et l'un ne commence pas quand l'autre finit ; ils existent tous ensemble, ils n'ont pas de fin, car la vie elle-même, dont ils sont les jours, n'a pas de fin. Le Seigneur sait ce qui nous est nécessaire avant que nous le lui demandions ? Alors, pourquoi nous exhorte-t-il à la prière continuelle ? (Lc 18,1) Cela pourrait nous étonner, mais nous devons comprendre que Dieu notre Seigneur ne veut pas être informé de notre désir, qu'il ne peut ignorer. Mais il veut que notre désir s'excite par la prière, afin que nous soyons capables d'accueillir ce qu'il s'apprête à nous donner. Car cela est très grand, tandis que nous sommes petits et de pauvre capacité ! C'est pourquoi on nous dit : « Ouvrez tout grand votre cœur » (2Co 6,13). C'est quelque chose de très grand: nous serons d'autant plus capables de le recevoir que nous y croyons avec plus de foi, nous l'espérons avec plus d'assurance, nous le désirons avec plus d'ardeur. C'est donc dans la foi, l'espérance et l'amour, par la continuité du désir, que nous prions toujours.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Jour Mardi 27 Septembre !
Lecture suivie : Lc 18, 9 – 14 « qui s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé »
Référence complémentaire : 2e livre de Samuel (2 S 7, 18 – 26)
Le roi David entra et s'assit devant le Seigneur, et il dit: "Qui suis-je, Seigneur Dieu, et quelle est ma maison, pour que tu m'aies mené jusque là? Mais cela est encore trop peu à tes yeux, Seigneur Dieu, et tu étends aussi tes promesses à la maison de ton serviteur pour un lointain avenir. Voilà le destin de l'homme, Seigneur Dieu. Que David pourrait-il te dire de plus, alors que tu as toi-même distingué ton serviteur, Seigneur Dieu! A cause de ta parole et selon ton cœur, tu as eu cette magnificence d'instruire ton serviteur. C'est pourquoi tu es grand, Seigneur Dieu: il n'y a personne comme toi et il n'y a pas d'autre Dieu que toi seul, comme l'ont appris nos oreilles. Y a-t-il, comme ton peuple Israël, un autre peuple sur la terre qu'un dieu soit allé racheter pour en faire son peuple, pour le rendre fameux et opérer en sa faveur de grandes et terribles choses en chassant devant son peuple des nations et des dieux? Tu as établi ton peuple Israël pour qu'il soit à jamais ton peuple, et toi, Seigneur, tu es devenu son Dieu. Maintenant, Seigneur Dieu, garde toujours la promesse que tu as faite à ton serviteur et à sa maison et agis comme tu l'as dit. Ton nom sera exalté à jamais et l'on dira: le Seigneur Sabaot est Dieu sur Israël. La maison de ton serviteur David subsistera en ta présence.
Lecture suivie : Lc 18, 9 – 14 « qui s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé »
Référence complémentaire : 2e livre de Samuel (2 S 7, 18 – 26)
Le roi David entra et s'assit devant le Seigneur, et il dit: "Qui suis-je, Seigneur Dieu, et quelle est ma maison, pour que tu m'aies mené jusque là? Mais cela est encore trop peu à tes yeux, Seigneur Dieu, et tu étends aussi tes promesses à la maison de ton serviteur pour un lointain avenir. Voilà le destin de l'homme, Seigneur Dieu. Que David pourrait-il te dire de plus, alors que tu as toi-même distingué ton serviteur, Seigneur Dieu! A cause de ta parole et selon ton cœur, tu as eu cette magnificence d'instruire ton serviteur. C'est pourquoi tu es grand, Seigneur Dieu: il n'y a personne comme toi et il n'y a pas d'autre Dieu que toi seul, comme l'ont appris nos oreilles. Y a-t-il, comme ton peuple Israël, un autre peuple sur la terre qu'un dieu soit allé racheter pour en faire son peuple, pour le rendre fameux et opérer en sa faveur de grandes et terribles choses en chassant devant son peuple des nations et des dieux? Tu as établi ton peuple Israël pour qu'il soit à jamais ton peuple, et toi, Seigneur, tu es devenu son Dieu. Maintenant, Seigneur Dieu, garde toujours la promesse que tu as faite à ton serviteur et à sa maison et agis comme tu l'as dit. Ton nom sera exalté à jamais et l'on dira: le Seigneur Sabaot est Dieu sur Israël. La maison de ton serviteur David subsistera en ta présence.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Jour Mercredi 28 Septembre !
Lecture suivie : Lc 18, 9 – 14 « qui s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé »
Texte de méditation : SAINT CYPRIEN (La Prière) – IIIe siècles
Les hommes de prière doivent expriment leurs suppliques et leurs demandes avec modestie, calme, retenue et discrétion. Rappelons-nous que nous nous tenons en présence de Dieu. Il faut que l'attitude de notre corps, le ton de notre voix soient agréables aux yeux de Dieu. Il ne convient pas de s'épandre en clameurs ; il convient de prier avec modestie et réserve. Le Seigneur dans son enseignement nous demande de prier à l'écart, dans la solitude et en des lieux retirés, et même en nos chambres (Mt 14,23; 6,6), ce qui s'accorde mieux avec la foi. Nous savons que Dieu est présent partout, il entend et voit tous les hommes, le regard de sa majesté souveraine pénètre jusque dans le secret. Il est écrit, en effet : « Je suis un Dieu proche et non un Dieu lointain. Quelqu'un peut-il se cacher dans ses cachettes sans que je le voie ? Est-ce que je ne remplis pas le ciel et la terre ? » (Jr 23,24) L'homme de prière, frères bien-aimés, ne doit pas ignorer comment le publicain priait dans le Temple, à côté du pharisien. Il ne levait pas les yeux vers le ciel avec effronterie, il ne tendait pas les mains avec insolence. Il se frappait la poitrine, il reconnaissait ses péchés intérieurs et cachés, il implorait le secours de la miséricorde divine. Le pharisien, en revanche, se fiait en lui-même.
Et c'est le publicain qui a mérité d'être reconnu juste. Car il priait sans mettre l'espérance de son salut dans son innocence, puisque personne n'est innocent. Mais il priait en confessant ses péchés, et sa prière a été exaucée par Celui qui pardonne aux humbles.
Lecture suivie : Lc 18, 9 – 14 « qui s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé »
Texte de méditation : SAINT CYPRIEN (La Prière) – IIIe siècles
Les hommes de prière doivent expriment leurs suppliques et leurs demandes avec modestie, calme, retenue et discrétion. Rappelons-nous que nous nous tenons en présence de Dieu. Il faut que l'attitude de notre corps, le ton de notre voix soient agréables aux yeux de Dieu. Il ne convient pas de s'épandre en clameurs ; il convient de prier avec modestie et réserve. Le Seigneur dans son enseignement nous demande de prier à l'écart, dans la solitude et en des lieux retirés, et même en nos chambres (Mt 14,23; 6,6), ce qui s'accorde mieux avec la foi. Nous savons que Dieu est présent partout, il entend et voit tous les hommes, le regard de sa majesté souveraine pénètre jusque dans le secret. Il est écrit, en effet : « Je suis un Dieu proche et non un Dieu lointain. Quelqu'un peut-il se cacher dans ses cachettes sans que je le voie ? Est-ce que je ne remplis pas le ciel et la terre ? » (Jr 23,24) L'homme de prière, frères bien-aimés, ne doit pas ignorer comment le publicain priait dans le Temple, à côté du pharisien. Il ne levait pas les yeux vers le ciel avec effronterie, il ne tendait pas les mains avec insolence. Il se frappait la poitrine, il reconnaissait ses péchés intérieurs et cachés, il implorait le secours de la miséricorde divine. Le pharisien, en revanche, se fiait en lui-même.
Et c'est le publicain qui a mérité d'être reconnu juste. Car il priait sans mettre l'espérance de son salut dans son innocence, puisque personne n'est innocent. Mais il priait en confessant ses péchés, et sa prière a été exaucée par Celui qui pardonne aux humbles.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Jeudi 29 Septembre !
Lecture suivie : Lc 18, 15 – 17 « accueillir le Royaume de Dieu en petit enfant »
Référence complémentaire : Psaume 131 :
Seigneur, je n'ai pas le cœur fier, ni le regard hautain. Je n'ai pas pris un chemin de grandeurs ni de prodiges qui me dépassent.
Non, je tiens mon âme en paix et silence; comme un petit enfant contre sa mère, comme un petit enfant, telle est mon âme en moi.
Mets ton espoir, Israël, dans le Seigneur, dès maintenant et à jamais!
Lecture suivie : Lc 18, 15 – 17 « accueillir le Royaume de Dieu en petit enfant »
Référence complémentaire : Psaume 131 :
Seigneur, je n'ai pas le cœur fier, ni le regard hautain. Je n'ai pas pris un chemin de grandeurs ni de prodiges qui me dépassent.
Non, je tiens mon âme en paix et silence; comme un petit enfant contre sa mère, comme un petit enfant, telle est mon âme en moi.
Mets ton espoir, Israël, dans le Seigneur, dès maintenant et à jamais!
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Vendredi 30 Septembre
Lecture suivie : Lc 18, 15 – 17 « accueillir le Royaume de Dieu en petit enfant »
Texte de méditation : Sainte Thérèse de L’Efant-JÉSUS (Lettre)
Je sais que le Seigneur est infiniment Juste et c'est cette justice qui effraye tant d'âmes qui fait le sujet de ma joie et de ma confiance. C'est parce qu'il est juste qu'il est compatissant et rempli de douceur, lent à punir et abondant en miséricorde (Ps 102,8 ). Car il connaît notre fragilité (Ps 102,14). Il se souvient que nous ne sommes que poussière (Ps 103,13). Commeun Père a de la tendresse pour ses enfants ainsi le Seigneur a compassion de nous. Voilà mon Frère, ce que je pense de la justice du bon Dieu ma voie est toute de confiance et d'amour, je ne comprends pas les âmes qui ont peur d'un si tendre Ami. Parfois lorsque je lis certains traités spirituels où la perfection est montrée à travers mille entraves, environnée d'une foule d'illusions, mon pauvre petit esprit se fatigue bien vite, je ferme le savant livre qui me casse la tête et me dessèche le cœur et je prends l'Ecriture Sainte. Alors tout me semble lumineux une seule parole découvre à mon âme des horizons infinis, la perfection me semble facile, je vois qu'il suffit de reconnaître son néant et de s'abandonner comme un enfant dans les bras du Bon Dieu. Laissant aux grandes âmes, aux grands esprits les beaux livres que je ne puis comprendre, encore moins mettre en pratique, je me réjouis d'être petite puisque les enfants seuls et ceux qui leur ressemblent seront admis au banquet céleste.
Lecture suivie : Lc 18, 15 – 17 « accueillir le Royaume de Dieu en petit enfant »
Texte de méditation : Sainte Thérèse de L’Efant-JÉSUS (Lettre)
Je sais que le Seigneur est infiniment Juste et c'est cette justice qui effraye tant d'âmes qui fait le sujet de ma joie et de ma confiance. C'est parce qu'il est juste qu'il est compatissant et rempli de douceur, lent à punir et abondant en miséricorde (Ps 102,8 ). Car il connaît notre fragilité (Ps 102,14). Il se souvient que nous ne sommes que poussière (Ps 103,13). Commeun Père a de la tendresse pour ses enfants ainsi le Seigneur a compassion de nous. Voilà mon Frère, ce que je pense de la justice du bon Dieu ma voie est toute de confiance et d'amour, je ne comprends pas les âmes qui ont peur d'un si tendre Ami. Parfois lorsque je lis certains traités spirituels où la perfection est montrée à travers mille entraves, environnée d'une foule d'illusions, mon pauvre petit esprit se fatigue bien vite, je ferme le savant livre qui me casse la tête et me dessèche le cœur et je prends l'Ecriture Sainte. Alors tout me semble lumineux une seule parole découvre à mon âme des horizons infinis, la perfection me semble facile, je vois qu'il suffit de reconnaître son néant et de s'abandonner comme un enfant dans les bras du Bon Dieu. Laissant aux grandes âmes, aux grands esprits les beaux livres que je ne puis comprendre, encore moins mettre en pratique, je me réjouis d'être petite puisque les enfants seuls et ceux qui leur ressemblent seront admis au banquet céleste.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Samedi 1ER Octobre !
Proposition pour ce Samedi
" Avant d’entrer dans une nouvelle semaine (qui commence, pour les chrétiens, le samedi soir), nous vous proposons de prendre le temps aujourd’hui de ressaisir ce qui a été votre « nourriture » de la Parole de Dieu reçue cette semaine pour l’orienter vers la prière et surtout la contemplation.
" Pour la Lectio de ce jour, vous pouvez soit reprendre un des textes bibliques proposés durant la semaine, soit éventuellement reprendre les versets de l’Ecriture Sainte que vous aurez glanés au long des lectio de ces
derniers jours et que vous aurez pu noter. "
Cela nous permettra de vivre cette journée de Lectio dans le rayonnement de la prière de la Bienheureuse Vierge Marie, qui, docile à l’action en elle de l’Esprit Saint, « conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur »
(cf. Lc 2,19 et 51).
Proposition pour ce Samedi
" Avant d’entrer dans une nouvelle semaine (qui commence, pour les chrétiens, le samedi soir), nous vous proposons de prendre le temps aujourd’hui de ressaisir ce qui a été votre « nourriture » de la Parole de Dieu reçue cette semaine pour l’orienter vers la prière et surtout la contemplation.
" Pour la Lectio de ce jour, vous pouvez soit reprendre un des textes bibliques proposés durant la semaine, soit éventuellement reprendre les versets de l’Ecriture Sainte que vous aurez glanés au long des lectio de ces
derniers jours et que vous aurez pu noter. "
Cela nous permettra de vivre cette journée de Lectio dans le rayonnement de la prière de la Bienheureuse Vierge Marie, qui, docile à l’action en elle de l’Esprit Saint, « conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur »
(cf. Lc 2,19 et 51).
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Dimanche 2 Octobre !
L. suivie : Lc 18, 18 – 23 : « vends, tu auras un trésor dans les cieux, viens suis-moi »
Référence complémentaire : Livre de la Sagesse (Sg 7, 7 – 16)
J'ai prié, et l'intelligence m'a été donnée, j'ai invoqué, et l'esprit de Sagesse m'est venu. Je l'ai préférée aux sceptres et aux trônes et j'ai tenu pour rien la richesse en comparaison d'elle. Je ne lui ai pas égalé la pierre la plus précieuse; car tout l'or, au regard d'elle, n'est qu'un peu de sable, à côté d'elle, l'argent compte pour de la boue. Plus que santé et beauté je l'ai aimée et j'ai préféré l'avoir plutôt que la lumière, car son éclat ne connaît point de repos. Mais avec elle me sont venus tous les biens et, par ses mains, une incalculable richesse. De tous ces biens je me suis réjoui, parce que c'est la Sagesse qui les amène; j'ignorais pourtant qu'elle en fût la mère. Ce que j'ai appris sans faute, je le communiquerai sans envie, je ne cacherai pas sa richesse. Car elle est pour les hommes un trésor inépuisable, ceux qui l'acquièrent s'attirent l'amitié de Dieu, recommandés par les dons qui viennent de l'instruction. Que Dieu me donne d'en parler à son gré et de concevoir des pensées dignes des dons reçus, parce qu'il est lui-même et le guide de la Sagesse et le directeur des sages; nous sommes en effet dans sa main, et nous et nos paroles, et toute intelligence et tout savoir pratique.
L. suivie : Lc 18, 18 – 23 : « vends, tu auras un trésor dans les cieux, viens suis-moi »
Référence complémentaire : Livre de la Sagesse (Sg 7, 7 – 16)
J'ai prié, et l'intelligence m'a été donnée, j'ai invoqué, et l'esprit de Sagesse m'est venu. Je l'ai préférée aux sceptres et aux trônes et j'ai tenu pour rien la richesse en comparaison d'elle. Je ne lui ai pas égalé la pierre la plus précieuse; car tout l'or, au regard d'elle, n'est qu'un peu de sable, à côté d'elle, l'argent compte pour de la boue. Plus que santé et beauté je l'ai aimée et j'ai préféré l'avoir plutôt que la lumière, car son éclat ne connaît point de repos. Mais avec elle me sont venus tous les biens et, par ses mains, une incalculable richesse. De tous ces biens je me suis réjoui, parce que c'est la Sagesse qui les amène; j'ignorais pourtant qu'elle en fût la mère. Ce que j'ai appris sans faute, je le communiquerai sans envie, je ne cacherai pas sa richesse. Car elle est pour les hommes un trésor inépuisable, ceux qui l'acquièrent s'attirent l'amitié de Dieu, recommandés par les dons qui viennent de l'instruction. Que Dieu me donne d'en parler à son gré et de concevoir des pensées dignes des dons reçus, parce qu'il est lui-même et le guide de la Sagesse et le directeur des sages; nous sommes en effet dans sa main, et nous et nos paroles, et toute intelligence et tout savoir pratique.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Lundi 3 Octobre
Lecture suivie : Lc 18, 18 – 23 : « vends, tu auras un trésor dans les cieux, viens suis-moi »
Texte de méditation : SAINT JÉRÔME (Lettre) – IVe-Ve siècles
Nous avons reçu plus que nous n'avons donné ; nous quittons de petites choses et nous trouvons des biens immenses. Le Christ rend au centuple ce qu'on fait pour lui : « Si tu veux être parfait, va, vends tout et donnes-en le prix aux pauvres. Puis, viens et suis-moi ». les grandes choses sont toujours laissées à notre libre choix. On ne vous l'impose pas, afin que le sacrifice étant volontaire, le mérite en devienne plus grand. Et cependant, pour arriver à la perfection, il ne suffit pas simplement de mépriser les richesses et de donner ses biens, de se libérer de ce qu'on peut perdre et acquérir en un moment. Cela, les philosophes l'ont fait ; un chrétien doit faire plus qu'eux. Il ne suffit pas de quitter les biens terrestres, il faut suivre le Christ. Mais suivre le Christ, qu'est-ce que c'est ? C’est renoncer à tout péché, et adhérer à toute vertu. Le Christ, c’est la Sagesse éternelle, ce trésor qu'on trouve en un champ (Mt 13,44), dans le champ des Saintes Ecritures. C’est la perle précieuse pour laquelle il en faut sacrifier beaucoup d'autres (Mt 13,46). Le Christ, c’est encore la sainteté, la sainteté sans laquelle personne ne verra la face de Dieu. Le Christ est notre rédemption, notre rédempteur ; il est notre rançon (1 Tm 2,6). Le Christ est tout : celui donc qui acceptera de tout quitter pour lui retrouvera tout en lui. Celui-là pourra dire : « Ma part d’héritage, c’est le Seigneur » (Ps 15,5). Ne donnez pas seulement votre argent, si vous voulez suivre Jésus Christ. Donnez-vous vous-même à lui ;
imitez le Fils de l'Homme qui n'est pas venu pour être servi, mais pour servir (Mc 10,45).
Lecture suivie : Lc 18, 18 – 23 : « vends, tu auras un trésor dans les cieux, viens suis-moi »
Texte de méditation : SAINT JÉRÔME (Lettre) – IVe-Ve siècles
Nous avons reçu plus que nous n'avons donné ; nous quittons de petites choses et nous trouvons des biens immenses. Le Christ rend au centuple ce qu'on fait pour lui : « Si tu veux être parfait, va, vends tout et donnes-en le prix aux pauvres. Puis, viens et suis-moi ». les grandes choses sont toujours laissées à notre libre choix. On ne vous l'impose pas, afin que le sacrifice étant volontaire, le mérite en devienne plus grand. Et cependant, pour arriver à la perfection, il ne suffit pas simplement de mépriser les richesses et de donner ses biens, de se libérer de ce qu'on peut perdre et acquérir en un moment. Cela, les philosophes l'ont fait ; un chrétien doit faire plus qu'eux. Il ne suffit pas de quitter les biens terrestres, il faut suivre le Christ. Mais suivre le Christ, qu'est-ce que c'est ? C’est renoncer à tout péché, et adhérer à toute vertu. Le Christ, c’est la Sagesse éternelle, ce trésor qu'on trouve en un champ (Mt 13,44), dans le champ des Saintes Ecritures. C’est la perle précieuse pour laquelle il en faut sacrifier beaucoup d'autres (Mt 13,46). Le Christ, c’est encore la sainteté, la sainteté sans laquelle personne ne verra la face de Dieu. Le Christ est notre rédemption, notre rédempteur ; il est notre rançon (1 Tm 2,6). Le Christ est tout : celui donc qui acceptera de tout quitter pour lui retrouvera tout en lui. Celui-là pourra dire : « Ma part d’héritage, c’est le Seigneur » (Ps 15,5). Ne donnez pas seulement votre argent, si vous voulez suivre Jésus Christ. Donnez-vous vous-même à lui ;
imitez le Fils de l'Homme qui n'est pas venu pour être servi, mais pour servir (Mc 10,45).
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Mardi 4 Octobre
Lecture suivie : Lc 18, 24 – 30 « nous avons laissé nos biens et t’avons suivi »
Référence complémentaire : 2e épître de saint Paul aux Corinthiens (2 Co 9, 6 – 12)
Songez-y: qui sème chichement moissonnera aussi chichement; qui sème largement
moissonnera aussi largement. Que chacun donne selon ce qu'il a décidé dans son coeur, non d'une manière chagrine ou contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Dieu d'ailleurs est assez puissant pour vous combler de toutes sortes de libéralités afin que, possédant toujours et en toute chose tout ce qu'il vous faut, il vous reste du superflu pour toute bonne oeuvre, selon qu'il est écrit: Il a fait des largesses, il a donné aux pauvres; sa justice demeure à jamais. Celui qui fournit au laboureur la semence et le pain qui le nourrit vous fournira la semence à vous aussi, et en abondance, et il fera croître les fruits de votre justice. Enrichis de toutes manières, vous pourrez pratiquer toutes les générosités, lesquelles, par notre entremise, feront monter vers Dieu l'action de grâces. Car le service de cette offrande ne pourvoit pas seulement aux besoins des saints; il est encore une source abondante de nombreuses actions de grâces envers Dieu.
Lecture suivie : Lc 18, 24 – 30 « nous avons laissé nos biens et t’avons suivi »
Référence complémentaire : 2e épître de saint Paul aux Corinthiens (2 Co 9, 6 – 12)
Songez-y: qui sème chichement moissonnera aussi chichement; qui sème largement
moissonnera aussi largement. Que chacun donne selon ce qu'il a décidé dans son coeur, non d'une manière chagrine ou contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Dieu d'ailleurs est assez puissant pour vous combler de toutes sortes de libéralités afin que, possédant toujours et en toute chose tout ce qu'il vous faut, il vous reste du superflu pour toute bonne oeuvre, selon qu'il est écrit: Il a fait des largesses, il a donné aux pauvres; sa justice demeure à jamais. Celui qui fournit au laboureur la semence et le pain qui le nourrit vous fournira la semence à vous aussi, et en abondance, et il fera croître les fruits de votre justice. Enrichis de toutes manières, vous pourrez pratiquer toutes les générosités, lesquelles, par notre entremise, feront monter vers Dieu l'action de grâces. Car le service de cette offrande ne pourvoit pas seulement aux besoins des saints; il est encore une source abondante de nombreuses actions de grâces envers Dieu.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Mercredi 5 Octobre !
Lecture suivie : Lc 18, 24 – 30 « nous avons laissé nos biens et t’avons suivi »
Texte de méditation : Clément d’Alexendrie (Qui dives salv.) – IIe-IIIe siècles
Il y a une richesse qui sème la mort partout où elle domine : libérez-vous-en et vous serez sauvés. Purifiez votre âme ; rendez-la pauvre pour pouvoir entendre l'appel du Sauveur qui vous redit : « Viens et suis-moi » (Mc 10,21). Il est la voie où marche celui qui a le cœur pur ; la grâce de Dieu ne se glisse pas dans une âme encombrée et déchirée par une multitude de possessions. Celui qui regarde sa fortune, son or et son argent, ses maisons, comme des dons de Dieu, celui-là témoigne à Dieu sa reconnaissance en venant en aide aux pauvres avec ses biens. Il sait qu'il les possède plus pour ses frères que pour lui-même. Il reste maître de ses richesses au lieu d'en devenir esclave ; il ne les enferme pas en son âme pas plus qu'il n'enserre sa vie en elles, mais il poursuit sans se lasser une œuvre toute divine. Et si un jour sa fortune vient à disparaître, il accepte sa ruine d'un cœur libre. Cet homme-là, Dieu le déclare « bienheureux » ; il l'appelle « pauvre en esprit », héritier assuré du Royaume des cieux (Mt 5,3). A l'opposé, il y a celui qui blottit sa richesse en son cœur, au lieu du Saint Esprit. Celui-là garde en lui ses terres, il accumule sans fin sa fortune, et ne s'inquiète que d'amasser toujours davantage. Il ne lève jamais les yeux vers le ciel ; il s'enlise dans le matériel. En fait, il n'est que poussière et il retournera à la poussière (Gn 3,19). Comment peut-il éprouver le désir du Royaume, celui qui, au lieu du cœur, porte en lui un champ ou une mine, lui que la mort surprendra inévitablement au milieu de ses désirs déréglés ? « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Mt 6,21)
Lecture suivie : Lc 18, 24 – 30 « nous avons laissé nos biens et t’avons suivi »
Texte de méditation : Clément d’Alexendrie (Qui dives salv.) – IIe-IIIe siècles
Il y a une richesse qui sème la mort partout où elle domine : libérez-vous-en et vous serez sauvés. Purifiez votre âme ; rendez-la pauvre pour pouvoir entendre l'appel du Sauveur qui vous redit : « Viens et suis-moi » (Mc 10,21). Il est la voie où marche celui qui a le cœur pur ; la grâce de Dieu ne se glisse pas dans une âme encombrée et déchirée par une multitude de possessions. Celui qui regarde sa fortune, son or et son argent, ses maisons, comme des dons de Dieu, celui-là témoigne à Dieu sa reconnaissance en venant en aide aux pauvres avec ses biens. Il sait qu'il les possède plus pour ses frères que pour lui-même. Il reste maître de ses richesses au lieu d'en devenir esclave ; il ne les enferme pas en son âme pas plus qu'il n'enserre sa vie en elles, mais il poursuit sans se lasser une œuvre toute divine. Et si un jour sa fortune vient à disparaître, il accepte sa ruine d'un cœur libre. Cet homme-là, Dieu le déclare « bienheureux » ; il l'appelle « pauvre en esprit », héritier assuré du Royaume des cieux (Mt 5,3). A l'opposé, il y a celui qui blottit sa richesse en son cœur, au lieu du Saint Esprit. Celui-là garde en lui ses terres, il accumule sans fin sa fortune, et ne s'inquiète que d'amasser toujours davantage. Il ne lève jamais les yeux vers le ciel ; il s'enlise dans le matériel. En fait, il n'est que poussière et il retournera à la poussière (Gn 3,19). Comment peut-il éprouver le désir du Royaume, celui qui, au lieu du cœur, porte en lui un champ ou une mine, lui que la mort surprendra inévitablement au milieu de ses désirs déréglés ? « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Mt 6,21)
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Jeudi 6 Octobre
Lecture suivie : Lc 18, 31 – 34 « ils le tueront, et le troisième jour, il ressuscitera »
Référence complémentaire : 1ère épître de saint Paul aux Corinthiens (1 Co 15, 1 – 11)
Je vous rappelle, frères, l'Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu et dans
lequel vous demeurez fermes, par lequel aussi vous vous sauvez, si vous le gardez tel que je vous l'ai annoncé; sinon, vous auriez cru en vain. Je vous ai donc transmis en premier lieu ce que j'avais moi-même reçu, à savoir que le Christ est mort pour nos péchés selon les Ecritures, qu'il a été mis au tombeau, qu'il est ressuscité le troisième jour selon les Ecritures, qu'il est apparu à Céphas, puis aux Douze. Ensuite, il est apparu à plus de 500 frères à la fois - la plupart d'entre eux demeurent jusqu'à présent et quelques-uns se sont endormis -- ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. Et, en tout dernier lieu, il m'est apparu à moi aussi, comme à l'avorton. Car je suis le moindre des apôtres; je ne mérite pas d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu. C'est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis, et sa grâce à mon égard n'a pas été stérile. Loin de là, j'ai travaillé plus qu'eux tous: oh! non pas moi, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Bref, eux ou moi, voilà ce que nous prêchons. Et voilà ce que vous avez cru.
Lecture suivie : Lc 18, 31 – 34 « ils le tueront, et le troisième jour, il ressuscitera »
Référence complémentaire : 1ère épître de saint Paul aux Corinthiens (1 Co 15, 1 – 11)
Je vous rappelle, frères, l'Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu et dans
lequel vous demeurez fermes, par lequel aussi vous vous sauvez, si vous le gardez tel que je vous l'ai annoncé; sinon, vous auriez cru en vain. Je vous ai donc transmis en premier lieu ce que j'avais moi-même reçu, à savoir que le Christ est mort pour nos péchés selon les Ecritures, qu'il a été mis au tombeau, qu'il est ressuscité le troisième jour selon les Ecritures, qu'il est apparu à Céphas, puis aux Douze. Ensuite, il est apparu à plus de 500 frères à la fois - la plupart d'entre eux demeurent jusqu'à présent et quelques-uns se sont endormis -- ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. Et, en tout dernier lieu, il m'est apparu à moi aussi, comme à l'avorton. Car je suis le moindre des apôtres; je ne mérite pas d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu. C'est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis, et sa grâce à mon égard n'a pas été stérile. Loin de là, j'ai travaillé plus qu'eux tous: oh! non pas moi, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Bref, eux ou moi, voilà ce que nous prêchons. Et voilà ce que vous avez cru.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio Divina de ce Vendredi 7 Octobre !
Lecture suivie : Lc 18, 31 – 34 « ils le tueront, et le troisième jour, il ressuscitera »
Texte de méditation : Saint Grégoire Le Grand (Hom. sur l’Ev.) – VIe siècle
Notre Rédempteur, prévoyant que les disciples seraient troublés par sa Passion, leur annonce bien à l'avance à la fois les souffrances de sa Passion et la gloire de sa résurrection (Lc 18,31-33).
Ainsi en le voyant mourir comme il le leur avait annoncé, ils ne douteraient pas de sa résurrection. Mais pris encore dans notre condition charnelle, les disciples ne pouvaient pas saisir ces paroles annonçant le mystère (v. 34). C'est alors qu'intervient un miracle : sous leurs yeux un aveugle recouvre la vue, pour que ceux qui étaient incapables de saisir les paroles du mystère surnaturel soient soutenus dans leur foi à la vue d'un acte surnaturel. Car nous devons porter un double regard sur les miracles de notre Sauveur et Maître : ce sont des faits qu'il faut accueillir comme tels et ce sont des signes qui renvoient à autre chose. Ainsi, au plan de l'histoire, nous ne savons rien de qui était cet aveugle. Mais qui est désigné de façon cachée, nous le savons. Cet aveugle, c'est le genre humain chassé, en la personne de son premier père, de la joie du Paradis, et qui n'a aucune connaissance de la lumière divine mais qui est condamné à vivre dans les ténèbres. Pourtant, la présence de son Rédempteur l'illumine ; il commence à voir les joies de la lumière intérieure, et, en les désirant, il peut poser le pied sur le chemin de vie des bonnes œuvres.
Lecture suivie : Lc 18, 31 – 34 « ils le tueront, et le troisième jour, il ressuscitera »
Texte de méditation : Saint Grégoire Le Grand (Hom. sur l’Ev.) – VIe siècle
Notre Rédempteur, prévoyant que les disciples seraient troublés par sa Passion, leur annonce bien à l'avance à la fois les souffrances de sa Passion et la gloire de sa résurrection (Lc 18,31-33).
Ainsi en le voyant mourir comme il le leur avait annoncé, ils ne douteraient pas de sa résurrection. Mais pris encore dans notre condition charnelle, les disciples ne pouvaient pas saisir ces paroles annonçant le mystère (v. 34). C'est alors qu'intervient un miracle : sous leurs yeux un aveugle recouvre la vue, pour que ceux qui étaient incapables de saisir les paroles du mystère surnaturel soient soutenus dans leur foi à la vue d'un acte surnaturel. Car nous devons porter un double regard sur les miracles de notre Sauveur et Maître : ce sont des faits qu'il faut accueillir comme tels et ce sont des signes qui renvoient à autre chose. Ainsi, au plan de l'histoire, nous ne savons rien de qui était cet aveugle. Mais qui est désigné de façon cachée, nous le savons. Cet aveugle, c'est le genre humain chassé, en la personne de son premier père, de la joie du Paradis, et qui n'a aucune connaissance de la lumière divine mais qui est condamné à vivre dans les ténèbres. Pourtant, la présence de son Rédempteur l'illumine ; il commence à voir les joies de la lumière intérieure, et, en les désirant, il peut poser le pied sur le chemin de vie des bonnes œuvres.
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Re: Lectio Divina de ce Jour !
Lectio de ce Dimanche 9 Octobre 2016
Lecture suivie : Lc 18, 35 – 43 : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! »
Référence complémentaire : Livre du prophète Jérémie (Jr 31, 3 – 9)
De loin le Seigneur m'est apparu: D'un amour éternel je t'ai aimée, aussi t'ai-je maintenu ma faveur. De nouveau je te bâtirai et tu seras rebâtie, vierge d'Israël. De nouveau tu te feras belle, avec tes tambourins, tu sortiras au milieu des danses joyeuses. De nouveau tu seras plantée de vignes sur les montagnes de Samarie ; ils planteront, les planteurs, et ils cueilleront. Oui, ce sera le jour où les veilleurs crieront sur la montagne d'Ephraïm: "Debout! Montons à Sion, vers le Seigneur notre Dieu!" Car ainsi parle le Seigneur : Criez de joie pour Jacob, acclamez la première des nations! Faites-vous entendre! louez! Proclamez: "le Seigneur a sauvé son peuple, le reste d'Israël!" Voici que moi je les ramène du pays du Nord, je les rassemble des extrémités du monde. Parmi eux l'aveugle et le boiteux, la femme enceinte et la femme qui enfante, tous ensemble: c'est une grande assemblée qui revient ici! En larmes ils reviennent, dans les supplications je les ramène. Je vais les conduire aux cours d'eau, par un chemin tout droit où ils ne trébucheront pas. Car je suis un père pour Israël et Ephraïm est mon premier-né.
Lecture suivie : Lc 18, 35 – 43 : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! »
Référence complémentaire : Livre du prophète Jérémie (Jr 31, 3 – 9)
De loin le Seigneur m'est apparu: D'un amour éternel je t'ai aimée, aussi t'ai-je maintenu ma faveur. De nouveau je te bâtirai et tu seras rebâtie, vierge d'Israël. De nouveau tu te feras belle, avec tes tambourins, tu sortiras au milieu des danses joyeuses. De nouveau tu seras plantée de vignes sur les montagnes de Samarie ; ils planteront, les planteurs, et ils cueilleront. Oui, ce sera le jour où les veilleurs crieront sur la montagne d'Ephraïm: "Debout! Montons à Sion, vers le Seigneur notre Dieu!" Car ainsi parle le Seigneur : Criez de joie pour Jacob, acclamez la première des nations! Faites-vous entendre! louez! Proclamez: "le Seigneur a sauvé son peuple, le reste d'Israël!" Voici que moi je les ramène du pays du Nord, je les rassemble des extrémités du monde. Parmi eux l'aveugle et le boiteux, la femme enceinte et la femme qui enfante, tous ensemble: c'est une grande assemblée qui revient ici! En larmes ils reviennent, dans les supplications je les ramène. Je vais les conduire aux cours d'eau, par un chemin tout droit où ils ne trébucheront pas. Car je suis un père pour Israël et Ephraïm est mon premier-né.
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