Dossier de presse sur Garabandal à l'occasion de la sortie prochaine du film
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Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Dossier de presse sur Garabandal à l'occasion de la sortie prochaine du film
CHRONOLOGIE DE LA
POSITION DE L’EGLISE
AVANT 1970
Don Valentin Marichalar Torres était le curé
de San Sebastian de Garabandal quand,
le 18 juin 1961, des voisins lui rapportèrent
que quatre filles du village avaient vu un
ange. Il discuta beaucoup avec les filles, et fut
impressionné du fait que, malgré leur jeune
âge et leur ignorance des questions, elles
n’aient pas contredit leurs réponses. Seulement
trois jours après la première apparition, Don
Valentin avait suffisamment d’informations
pour faire une communication officielle à
l’Évêché, à qui il envoya des rapports réguliers
tout au long de la période des apparitions,
dans lesquels il racontait en détail tout ce qui
se passait dans sa paroisse.
En 1965, Mgr Beitia Aldazabal, évêque de
Santander en charge du dossier, prononce
un non-constat de supernaturalité : l’origine
surnaturelle des faits n’est ni validée ni réfutée,
l’absence d’origine surnaturelle non plus
(Normes procédurales pour le discernement
des apparitions et révélations présumées,
Congrégation pour la Doctrine de la Foi, 25
février 1978). C’est la même position que pour
les apparitions de Medjugorje. En l’absence
d’éléments suffisants, il laisse l’enquête ouverte.
Il précise toutefois dans sa note que le message
de Garabandal est conforme à la doctrine
de l’Eglise : « Nous faisons remarquer que
nous n’avons trouvé aucun motif de censure
ecclésiastique portant à condamnation, ni
dans la doctrine, ni dans les recommandations
spirituelles que l’on a divulguées à l’occasion
des faits de Garabandal […]. Elles rappellent
simplement la doctrine ordinaire de l’Église en
cette matière. »
Une série de mesures est prise afin de ne
pas créer une ambiance de confusion autour
des évènements et des voyantes : interdiction
pour les prêtres d’assister sans autorisation
aux apparitions « étant donné l’importance
spéciale que peut avoir leur intervention ».
Aucune autorisation de publication de livre,
tract, article ou reportage à ce sujet, n’est
donnée.
Le Saint Office, aujourd’hui Congrégation
pour la Doctrine de la Foi (CDF), approuve la
position de l’évêque de Santander et affirme
la pleine autorité de celui-ci pour juger de la
situation et traiter le dossier (autorité qu’elle
réaffirmera à de nombreuses reprises par la
suite).
En 1967, Mgr Puchol Montis, nouvel évêque
de Santander, clôt le dossier et affirme dans
une note les points suivants :
1) Il n’y a eu aucune apparition, ni de la Sainte
Vierge, ni de l’archange saint Michel, ni de
quelque autre personnage céleste.
2) Il n’y a eu aucun message.
3) Tous les faits qui se sont produits dans ladite
localité ont une explication naturelle.
À PARTIR DE 1970
De nombreux fidèles remettent alors en
question la rapidité et le manque de sérieux
des enquêtes.
En 1977, Monseigneur Juan Antonio del Val,
ancien membre de la commission d’enquête
sur les phénomènes à Garabandal, est nommé
évêque de Santander. La position ecclésiastique
sur les apparitions prend un tout autre
virage. Monseigneur Del Val retire toutes les
interdictions prononcées contre Garabandal.
En 1980, il permet à Conchita d’être
interviewée à la BBC au sujet des apparitions
de Garabandal. Mère Teresa avait insisté
auprès de Conchita pour qu’elle demande
la permission de l’évêque. Elle manifeste son
soutien aux voyantes, et rencontre Conchita à
de nombreuses reprises. Ainsi que Padre Pio,
qui s’est immédiatement prononcé en faveur de
l’authenticité des apparitions, et ce, à plusieurs
reprises. Marthe Robin a également manifesté
son soutien auprès des jeunes voyantes.
En 1983, Monseigneur del Val permet au
docteur Luis Morales Noriega, médecin
psychiatre, membre de la commission qui
avait étudié les phénomènes à Garabandal,
de se rétracter publiquement. Il revient sur son
ancienne position, et se dit « fervent croyant
des apparitions ». Il annonce même qu’une
telle commission n’a jamais existé et qu’il
faudrait en faire une pour de vrai.
En 1992, le cardinal Ratzinger (Congrégation
pour la Doctrine de la Foi) suggère à l’évêque
Mgr del Val de ne pas fermer le dossier et
de maintenir la position « non-constat de
supernaturalité ».
En 2007, Monseigneur Carlos Osoro,
archevêque d’Oviedo et administrateur
apostolique du Diocèse de Santander, écrit
dans un courrier à Eduard Kelly : « Je suis sûr
que le prochain évêque de Santander facilitera
la mise en place d’une étude approfondie des
phénomènes de Garabandal. J’ai rencontré de
vraies conversions qui se sont produites là-bas.
Je vous encourage à garder cette dévotion ».
À ce jour, il n’existe aucune interdiction
ecclésiastique concernant Garabandal.
Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
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