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Préparons-nous à vivre l'Annonciation le 25 mars prochain grâce à cette neuvaine !

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Message par Lumen Jeu 10 Mar 2022 - 19:20

Préparons-nous à vivre l'Annonciation le 25 mars prochain grâce à cette neuvaine ! 6c8a90f9-5edc-4192-a1f9-4d7e008c4800


Préparons-nous à vivre l'Annonciation le 25 mars
prochain grâce à cette neuvaine !


Bonjour à tous,

Pour préparer nos cœurs à la fête de l'Annonciation qui a changé le cours de l'histoire, nous vous proposons de prier une belle neuvaine rédigée par le Père Guillaume de Menthière, auteur de la neuvaine, Curé à Paris, enseignant au Collège des Bernardins.

Du 16 au 24 mars, vous recevrez par email le contenu de cette neuvaine composée de la Parole du Seigneur, de médiations, de chants et de prières.



Annonciation

Gestation, Marie, Esprit, ange : les harmoniques du chiffre neuf consonnent au récit de l’Annonciation. Providentiellement « neuf » en français est aussi un adjectif qualifiant ce qui est nouveau. Or s’il est advenu un jour du temps quelque chose d’absolument nouveau, de totalement inédit, c’est bien le jour de l’Annonciation. Ce jour-là quelque chose d’inimaginable est survenu : Dieu s’est fait homme. Bien sûr nous connaissons par cœur le récit de cet évènement le plus lu, le plus commenté, le plus illustré de l’histoire : un ange, une Vierge, une parole, un « oui » et le Tout-Puissant s’incarne ! Quelle merveille, quelle irruption ! Quel bouleversement. Saint Irénée avait raison de dire que le Christ a apporté toute nouveauté en s’apportant lui-même. « Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous. » Qu’il fait bon, trois fois par jour, répéter ce verset carillonné par les cloches de l’Angélus.


Date

Saint Luc commence par situer les coordonnées de l’Annonciation. L'événement survient le sixième mois de la grossesse d’Élisabeth. Comme Adam fut créé le sixième jour, le Nouvel Adam va être créé le sixième mois. Six est en effet le chiffre de l’humanité. Six, c’est sept moins un. C’est la perfection à laquelle il manque quelque chose. Six c’est le chiffre de l’indigence. Nous nous présentons dans cette neuvaine comme des pauvres qui requièrent d’être secourus. Nous venons à la messe comme des mendiants avides d’être rassasiés.

La liturgie est plus précise : elle place l’Annonciation le 25 mars. Pourquoi cette date ? Bien sûr, il y a un lien avec la date de Noël, le 25 décembre, neuf mois plus tard. Mais historiquement il semble que ce soit la date du 25 mars qui fut fixée la première et Noël en conséquence. Dans la liturgie juive on célébrait autour du 25 mars à la fois la création du monde et le sacrifice d’Isaac. Les chrétiens auraient vu dans l’Annonciation à la fois la recréation de toute chose en Jésus-Christ et le sacrifice du Fils de Dieu s’offrant pour le Salut du monde. « Dieu a merveilleusement créé le monde et l’a plus merveilleusement encore recréé en son Fils. » La messe c’est le sacrifice du Christ qui fait toute chose nouvelle.



La première messe

Comment la Vierge Marie aurait-elle pu oublier cet instant si bref et si décisif de sa vie et du destin de l’humanité ? L’instant où elle avait dit oui et où, l’Esprit la prenant sous son ombre, elle avait donné chair à Dieu… La vénérable abbesse espagnole Marie d’Agréda (1602-1665) prétend qu’après la Pentecôte, la Vierge Marie célébrait chaque année une neuvaine préparatoire du 16 mars au soir jusqu’au 25 mars jour où elle avait conçu le Fils de Dieu, « en reconnaissance pour ce grand miracle et ses bienfaits ineffables ». Notre-Dame de Nazareth nous fait entrer dans ces dispositions d’humble gratitude. Elle est la « Femme eucharistique », elle fait mémoire et remercie. Elle peut mieux que quiconque nous introduire à ce sacrifice d’action de grâce qu’est la messe.

Il est d’ailleurs assez aisé de remarquer que le récit de l’Annonciation, dans l’Évangile selon saint Luc, suit à peu près le schéma d’une messe. Oserais-je dire que l’Annonciation fut même la plus belle messe de l’histoire ? La plus grande communion possible entre une créature et son Dieu. Au cours de cette neuvaine préparatoire à la solennité du 25 mars, nous demanderons à la Vierge Marie de nous introduire plus avant dans la spiritualité eucharistique, de nous donner le goût de la messe.

Père Guillaume de Menthière, auteur de la neuvaine, Curé à Paris, enseignant au Collège des Bernardins



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Programme de la neuvaine

Du 16 au 24 mars, vous recevrez gratuitement par email le contenu de cette neuvaine rédigée par le Père Guillaume de Menthière, Curé à Paris, enseignant au Collège des Bernardins.

  • 1er jour - 16 mars : L’ange entra ; le chant d’entrée
  • 2ème jour - 17 mars : Le Seigneur est avec vous ; la salutation
  • 3ème jour - 18 mars : Elle fut toute bouleversée ; la liturgie pénitentielle
  • 4ème jour -  19 mars : Voici que tu vas concevoir ; la Parole de Dieu
  • 5ème jour - 20 mars : Comment cela va-t-il se faire ? ; l’homélie
  • 6ème jour - 21 mars : L’Esprit Saint viendra sur toi ; la consécration
  • 7ème jour - 22 mars : Rien n’est impossible à Dieu ; la présence réelle
  • 8ème jour - 23 mars : Je suis la servante du Seigneur ; la communion
  • 9ème jour - 24 mars : L’ange la quitta ; l’envoi


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l'Annonciation, merci de partager cette neuvaine autour de vous !
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Message par Lumen Mer 16 Mar 2022 - 19:11

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JOUR 1 : L’ange entra - Le chant d’entrée


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Parole du Seigneur

« Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle… » (Luc 1, 28)


Méditation

L'événement le plus extraordinaire de l’histoire des hommes s’inscrit paisiblement dans un lieu et dans un temps. Il a tous les traits de la banalité. Il ne s’accompagne d’aucune mise en scène grandiloquente, il semble se couler le plus sereinement possible dans le cours ordinaire des choses. Comme si le Ciel et la Terre s’étaient si intimement accoutumés l’un à l’autre que leur prodigieuse rencontre pût se dérouler sans tambour ni trompette, comme la chose la plus anodine du monde.

Tous les grands acteurs soignent leur entrée en scène. Mais ce qui se joue lors de l’Annonciation n’est ni du théâtre ni du cinéma. Nous sommes précipités en plein cœur du réel. Simplement, au jour dit, l’ange entra. Point d’effraction ou d’effets spéciaux, point de mimique ou de posture : il entra, tout bonnement. On ne nous dit pas qu’il apparut ou qu’il se manifesta, non, il entra.  Par la porte, peut-être, et il était là, dans la maison de Marie, tel un familier passant à l’improviste pour une petite visite surprise.


En ce premier jour de la neuvaine, je médite sur mes entrées.

J’entre dans la journée en faisant le signe de la Croix ; j’entre en conversation sans souci de me faire valoir ; j’entre en prière sans ostentation ; j’entre dans mon travail avec ardeur…

Il y a une pieuse coutume en Israël d’offrir à Dieu tout ce qui est premier : premières grappes de la vendange, premiers épis de la moisson, enfant premier-né… C’est une règle de vie que nous pourrions aisément faire nôtre : comme notre existence en serait changée ! Ces premières minutes à mon réveil : elles sont pour toi, Seigneur qui donne le jour à mes paupières ! Ces premiers pas de mon parcours : je te les offre à toi qui es l’unique Chemin ! Ces premières bouchées de mon repas, reçois-les, toi qui es le Pain vivant ! Avec sainte Jeanne d’Arc nous redisons : « Messire Dieu premier servi ! »

Le saint pape Jean-Paul II lorsqu’il écrivait les multiples documents de son pontificat, mettait en haut de chaque page quelques mots de l’Ave Maria. Il confiait ainsi son travail à celle que les litanies nomment si justement : « Mère des commencements. »

Alors nous aussi entrons en neuvaine avec Marie, Mère des commencements. Dans les liturgies orientales le prêtre passe à plusieurs reprises les portes de l’iconostase : il y a la petite entrée, la grande entrée… Cela figure liturgiquement l’intrusion du divin dans notre monde. A n’en pas douter, l’Annonciation est la grande « Entrée » de Dieu chez les hommes. Qu’il entre le Roi de gloire ! Alors au seuil de notre neuvaine, comme à la messe, entonnons le chant d’entrée.



Chant d’entrée : Vierge Sainte, Dieu t'a choisie
(Lécot - Décha ; Éditions Desclée de Brouwer)


1. Vierge Sainte, Dieu t'a choisie depuis toute éternité,
pour nous donner son Fils bien-aimé,
Pleine de grâce, nous t'acclamons.
Ave, Ave, Ave Maria
Ave, Ave, Ave Maria.

2. Ô Marie, Refuge très sûr
Pour les hommes, tes enfants,
Tu nous comprends et veilles sur nous,
Pleine de grâce nous te louons.

3. Tu demeures près de nos vies,
Nos misères et nos espoirs,
Pour que la joie remplisse nos cœurs :
Pleine de grâce, nous t'acclamons.

4. Ô Marie, Modèle éclatant,
Pour le monde d'aujourd'hui,
Tu nous apprends ce qu'est la beauté :
Pleine de grâce nous t'admirons !

5. Tu nous mènes auprès de ton Fils
Qui nous parle de l'amour
Et nous apprend ce qu'est le pardon :
Pleine de grâce, nous t'écoutons !

6. Rendons gloire au Père très bon,
À son Fils ressuscité,
Au Saint-Esprit qui vit en nos cœurs,
Dans tous les siècles des siècles,
Amen !



Intercession

Aujourd’hui Seigneur, nous te confions ceux qui se tiennent à la porte de l’Église, les chrétiens du seuil, les catéchumènes de nos paroisses, ceux qui n’osent même pas entrer… Donne-nous, nous t’en prions, le sens de l’accueil, de l’hospitalité, de la fraternité !


Notre Père

Notre Père, qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,comme
nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen.



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Message par Lumen Jeu 17 Mar 2022 - 18:56

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Jour 2 : Je vous salue, Comblée-de-grâce - La salutation


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Parole du Seigneur

L’ange entra chez elle et dit : « Je vous salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec vous. » (Luc 1, 28)


Méditation

Les salutations, on le sait, ont une grande importance en Orient. Mais attention ! Il ne s’agit pas ici de je ne sais quels salamalecs. L’adresse de l’ange à Marie est vraiment incroyable, unique. Jamais on n’avait entendu chose pareille !

Déférence
                                             
Gabriel prononce d’abord le mot grec très protocolaire Kairé (bien rendu par le latin Ave et par le vouvoiement en français Je vous salue) qui n’était employé que pour les grands personnages de ce monde. Or, il s’adresse à une jeune fille d’un village perdu de province ! Il lui parle comme si elle était princesse et souveraine ! On comprend que les peintres comme Fra Angelico aient aimé représenter l’archange s’inclinant profondément devant la Vierge. Quel renversement de préséance ! C’est la créature céleste qui se prosterne devant cette fille d’Ève. Stupeur.

Joie      
                                   
Étymologiquement, la racine de Kairé renvoie à la grâce et à la joie. On peut y voir un écho aux oracles des prophètes « Fille de Sion, réjouis-toi ! » (Sophonie 3, 14). Assurément, Marie est pleine de joie, parce qu’elle est pleine de grâce, comme l’ange l’affirme aussitôt. Il emploie en effet pour la nommer un mot grec unique qui devient dès lors comme le nom propre de la Vierge : « kécharitôménè » que l’on traduit par « pleine de grâce ». Quel vocable étonnant ! Avant même que l’Esprit ne la prenne sous son ombre et qu’elle conçoive en son sein le Fils de Dieu, elle est comblée de grâce ! Que sera-ce après ? Ne sera-t-elle pas, selon les mots de saint Bernard, archi-pleine et débordante de grâce ?

La messe aussi commence par la salutation du prêtre à l’assemblée. Les mots de la salutation (le Seigneur est avec vous) sont d’ailleurs précisément ceux de l’ange Gabriel. Comme elle est belle, cette salutation ! Pensons-nous à cela ?
« Il est avec nous, le Seigneur de l’Univers ! » (psaume 46.) Peut-être pourrions-nous nous en inspirer jusque dans nos salutations ordinaires et quotidiennes. Au lieu du triste et banal « bonjour » que nous nous adressons mutuellement, pourquoi les frères chrétiens ne se salueraient-ils pas en disant : « Réjouis-toi » ou « Le Seigneur est avec toi ». On dit que, dans l’Antiquité, les fidèles se saluaient en disant « Marana Tha, le Seigneur vient ! », s’excitant ainsi dans une vigilante espérance. Ne devrions-nous pas être les uns pour les autres comme les anges messagers, nous saluant et nous exhortant saintement dans la foi ?



Psaume 45 : Il est avec nous, le Seigneur de l’Univers

Dieu est pour nous refuge et force, secours dans la détresse, toujours offert. Nous serons sans crainte si la Terre est secouée, si les montagnes s'effondrent au creux de la mer ; ses flots peuvent mugir et s'enfler, les montagnes, trembler dans la tempête.

R/ Il est avec nous, le Seigneur de l'Univers ; citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !

Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu, la plus sainte des demeures du Très Haut. Dieu s'y tient : elle est inébranlable ; quand renaît le matin, Dieu la secourt. Des peuples mugissent, des règnes s'effondrent ; quand sa voix retentit, la terre se défait.

R/ Il est avec nous, le Seigneur de l'Univers ; citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !

Venez et voyez les actes du Seigneur, comme il couvre de ruines la terre. Il détruit la guerre jusqu'au bout du monde, il casse les arcs, brise les lances, incendie les chars : « Arrêtez ! Sachez que je suis Dieu. Je domine les nations, je domine la Terre. »

R/ Il est avec nous, le Seigneur de l'Univers ; citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !



Intercession

Aujourd’hui Seigneur, nous te confions ceux qui ne sont pas respectés, les personnes maltraitées, méprisées. Apprends-nous à voir en chacun ce frère inestimable pour qui Jésus est mort. Nous t’en prions, Seigneur.


La prière de l'Angélus

V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.


Je vous salue Marie, pleine de grâce,
Le Seigneur est avec vous,
Vous êtes bénie entre toutes les femmes,
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous, pauvres pécheurs,
Maintenant, et à l'heure de notre mort.


V. Voici la Servante du Seigneur
R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.


Je vous salue Marie...

V. Et le Verbe s’est fait chair
R/ Et il a habité parmi nous.


Je vous salue Marie...

V. Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.



Prions

Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa Passion et par sa Croix jusqu'à la gloire de la Résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.

R/ Amen.




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Message par Lumen Ven 18 Mar 2022 - 15:50

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Jour 3 : Elle fut toute bouleversée - Confiteor


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Parole du Seigneur

« À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. » (Luc 1, 29)


Méditation

Qu’est-ce qui explique ce trouble profond de la Vierge ? Certes vous me direz que pour chacun d’entre nous une telle intrusion angélique nous mettrait en émoi et provoquerait peut-être la panique. Mais pour la pleine de grâce, familière du monde céleste ? Pour la Reine des anges ? Impossible d’imaginer qu’elle ait eu peur de l’envoyé de Dieu !

N’est-ce pas l’extrême déférence dont l’ange a fait preuve à son égard qui suscite le bouleversement de Marie ? On songe à l’étonnement de l’humble Bernadette de Lourdes, lorsque la Belle Dame de Massabielle lui demanda : « Voulez-vous me faire la grâce de venir ici durant quinze jours ? » Jamais personne n’avait vouvoyé la pauvre Bernadette ! N’est-ce pas un étonnement analogue qui explique l’émotion de la Vierge Marie à la salutation de l’ange ? C’est parce qu’elle était parfaitement humble que la Vierge fut toute troublée. Comment son humilité supporterait-elle cet éloge dont n’avait été gratifiée aucune créature jusqu’alors : pleine de grâce !

À la messe, après la salutation du ministre célébrant, les fidèles eux aussi devraient se troubler fort !
Si la Vierge immaculée se considère indigne des éloges qu’elle entend, combien plus les fidèles pécheurs que nous sommes doivent-ils s’émouvoir de s’entendre saluer par ces mots : « Le Seigneur est avec vous ! » La liturgie pénitentielle qui suit la salutation dans le déroulement de la messe, exprime ce trouble profond des pauvres pécheurs face à la sainteté du Dieu qui vient à eux. Elle est ce moment de crainte révérencieuse devant la transcendance bouleversante du Saint d’Israël. Elle reproduit la réaction de Simon Pierre devant Jésus après la pêche miraculeuse : « Éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur » (Luc 5, 8). Nous ne sommes jamais à la hauteur des mystères que nous célébrons, nous n’entrons pas de plain-pied dans la liturgie. « La première parole du juste est de s’accuser lui-même », dit le Sage (Proverbe 18, 17 Vulgate).

Un cœur brisé
                                             
En récitant le confiteor, les fidèles expriment leur contrition (contritus = broyé en latin). Dans un geste d’humilité, comme le publicain de l’Évangile (Luc 18, 9-14) ils se frappent la poitrine. Comme il faudrait que cette pulsion fût vive et sonore et non étriquée et mesquine, à la mesure même de notre désir de la miséricorde divine ! Par ce geste vigoureux nous voulons briser notre cœur de pierre afin que Dieu nous donne un cœur de chair, selon les paroles du prophète (Ézéchiel 36). Au moment d’offrir le sacrifice de toute l'Église, nous nous souvenons que le sacrifice qui plaît à Dieu c’est « un esprit humilié, un cœur brisé et broyé » (Psaume 50).


Confiteor

Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères et sœurs, que j'ai péché en pensée, en parole, par action et par omission ; oui, j'ai vraiment péché. (On se frappe la poitrine.) C'est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, frères et sœurs, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Que Dieu tout-Puissant nous fasse miséricorde, qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle. Amen.

Kyrie eleison / Seigneur prends pitié
Christe eleison / Ô Christ, prends pitié
Kyrie eleison / Seigneur prends pitié.



Intercession

Aujourd’hui Seigneur, nous te confions ceux que leur péché accable, ceux qui ne se confessent jamais, ceux qui ignorent la joie du pardon. Montre à tous le chemin de la miséricorde, nous t’en prions, Seigneur.


Notre Père

Notre Père, qui es aux Cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui
nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
Mais délivre-nous du Mal.
Amen.




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Message par Lumen Sam 19 Mar 2022 - 13:32

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Jour 4 : Voici que tu vas concevoir -
La Parole de Dieu



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Parole du Seigneur

L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » (Luc 1, 30-33)


Méditation

Écoute, Israël !

Lors de l’Annonciation, l’ange accomplit auprès de Marie sa fonction de messager. Il ne parle pas de lui-même, il transmet la Parole de Dieu. Cette Parole la Vierge l’écoute religieusement avant d’y acquiescer de tout son être et de la concevoir en sa chair. Elle est Notre Dame de l’Ouÿe, la Vierge qui écoute. Elle est la Fille de Sion, le petit reste d’Israël qui reçoit ce tout premier commandement du Seigneur : « Écoute Israël… » (Dt 6, 4) Cet antique Shma’ Israël, combien de fois la petite fille de Nazareth ne l’avait-elle pas entendu dans les prières de la synagogue ! Et elle y adhérait de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa force, sans que nul péché n’altérât la qualité de son écoute. C’est pour elle que semblent prononcées les paroles du psaume :

« Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille ;
oublie ton peuple et la maison de ton père :
le roi sera séduit par ta beauté. » (Psaume 44, 11-12a)

« L’homme prudent médite en son cœur les maximes. Une oreille qui écoute, c’est le rêve du sage », dit Ben Sirac (Siracide 3, 29). Dans son fameux songe de Gabaon, Salomon, le sage, avait demandé à Dieu plutôt que la richesse « un cœur qui sache écouter » (1 Rois 3, 9). Combien plus Marie, Trône de la Sagesse, devait-elle posséder cette qualité rare : « un cœur qui sache écouter » ! Ne la voyons-nous pas dans l’Évangile tout occupée à « garder avec soin toutes ces choses et à les méditer dans son cœur » (Luc 2, 19 ; cf. 2, 51). Elle représente ici le meilleur de la piété juive toute nourrie de la rumination de la Torah. Comme Fra Angelico a raison d’avoir peint la Vierge de l’Annonciation avec un livre ouvert sur les genoux ! Marie, Trône de la Sagesse, Table de la Parole !

Saint Augustin dit que Marie a conçu Jésus dans sa foi avant de le concevoir dans sa chair. Elle crut à la voix de l’ange et conçut par l’oreille (Jean Bertaut, 1552-1611). Il en va de même, analogiquement, pour tous les fidèles. Avant de recevoir le Christ dans notre corps par la communion sacramentelle, il faut le recevoir dans notre cœur par l’écoute obéissante et diligente de sa Parole.


La Table de la Parole
                                             
Dans la liturgie eucharistique après le trouble de la liturgie pénitentielle vient le moment de l’écoute de la Parole de Dieu. On parle communément des « deux tables » du Seigneur : l’ambon où est servi le pain savoureux de la Parole de Dieu et l’autel où est rompu le Corps de Jésus-Christ. « C’est de la Table du Seigneur que nous recevons notre nourriture, le Pain de vie, écrivait saint Hilaire de Poitiers, mais c’est de la table des lectures dominicales que nous sommes nourris de la doctrine du Seigneur. » Le même et unique Repas du Seigneur comprend indissociablement ces deux « parties ». On ne doit pas porter moins d’attention à l’une qu’à l’autre. Écoutons pour nous en persuader ce que disait déjà le grand Origène (v. 185-253) : « Vous qui assistez habituellement aux divins mystères, vous savez avec quelle précaution respectueuse vous gardez le corps du Seigneur, lorsqu’il vous est remis, de peur qu’il n’en tombe quelque miette et qu’une part du trésor consacré ne soit perdue. Car vous vous croiriez coupables, et en cela vous avez raison, si votre négligence en perdait quelque chose. Que si lorsqu’il s’agit de son corps vous apportez à juste titre autant de précautions, pourquoi voudriez-vous que la négligence de la Parole de Dieu mérite un moindre châtiment que celle de son Corps ? » Ce met délicieux de la Parole de Dieu n’en laissons pas perdre une miette, par distraction ou par retard à la messe, par exemple… !

Tu m’as façonné une oreille

Hélas ! Qu’il y aurait à dire sur notre faculté d’écoute ! Il y a un verset de psaume  qui dit ceci : « Tu n’as pas voulu de sacrifices ni d’offrandes, tu m’as façonné une oreille » (Psaume 39, 7). Comment pourrions-nous offrir le sacrifice de toute l’Église sans laisser le Seigneur nous  façonner une oreille ?  On dit quelquefois que nous avons deux oreilles et une seule bouche parce qu’il nous faut écouter deux fois plus que nous ne parlons. À partir de ce verset de psaume, « tu m’as façonné une oreille », des commentaires rabbiniques remarquent que l’embryon dans le ventre maternel a la forme d’une oreille. Et ils disent que Dieu en créant le corps humain commence par l’oreille pour signifier dès le principe de la création à tout homme ce commandement primordial, cet impératif : « Écoute Israël !  Écoute Israël ! » C’est le premier commandement de Dieu. Mais comme l’homme est un incorrigible bavard et qu’il prétend toujours parler davantage qu’il n’écoute, Dieu met son doigt sur la bouche du nouveau-né et la trace de son doigt divin est portée sur notre menton dans la petite fossette qui y est inscrite, de sorte que nous pouvons nous regarder et nous souvenir en regardant notre menton de la trace de ce doigt divin qui nous invite à l’écoute !

Malgré son aspect étrange et quoi qu’il en soit de notre anatomie, avouons que cet enseignement rabbinique porte beaucoup de pertinence. Il y a tant de négligence souvent dans nos messes concernant l’écoute savoureuse et recueillie de la Parole de Dieu. Bien sûr il y a  les micros déficients, les lecteurs hésitants, les cris des enfants et les éternuements, mais fondamentalement y a-t-il de notre part une vraie écoute ? Peut-être serait-il bon d’avoir déjà lu les lectures avant la messe dans notre missel ou de les lire et de les méditer après la célébration. En effet, « lorsqu´on lit dans l´Église la sainte Écriture, c'est Dieu lui-même qui parle à son peuple, et c'est le Christ, présent dans sa Parole, qui annonce son Évangile.
» (Présentation générale du missel romain (PGMR) n°29).


Psaume 118, 65-89 : Heureux, bienheureux, qui écoute la Parole de Dieu !

Tu fais le bonheur de ton serviteur, Seigneur, selon ta Parole.
Apprends-moi à bien saisir, à bien juger : je me fie à tes volontés.
Avant d'avoir souffert, je m'égarais ; maintenant, j'observe tes ordres.
Toi, tu es bon, tu fais du bien : apprends-moi tes commandements.
Des orgueilleux m'ont couvert de calomnies : de tout cœur, je garde tes préceptes.
Leur cœur, alourdi, s'est fermé ; moi, je prends plaisir à ta loi.
C'est pour mon bien que j'ai souffert, ainsi, ai-je appris tes commandements.
Mon bonheur, c'est la loi de ta bouche, plus qu'un monceau d'or ou d'argent.
Tes mains m'ont façonné, affermi ; éclaire-moi, que j'apprenne tes volontés.
À me voir, ceux qui te craignent se réjouissent, car j'espère en ta Parole.
Seigneur, je le sais, tes décisions sont justes ; tu es fidèle quand tu m'éprouves.
Que j'aie pour consolation ton amour selon tes promesses à ton serviteur !
Que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai : ta loi fait mon plaisir.
Honte aux orgueilleux qui m'accablent de mensonges ; moi, je médite sur tes préceptes.
Qu'ils se tournent vers moi, ceux qui te craignent, ceux qui connaissent tes exigences.
Que j'aie par tes commandements le cœur intègre : alors je ne serai pas humilié.
Usé par l'attente du Salut, j'espère encore ta Parole.
L'œil usé d'attendre tes promesses, j'ai dit : « Quand vas-tu me consoler ? »
Devenu comme une outre durcie par la fumée, je n'oublie pas tes commandements.
Combien de jours ton serviteur vivra-t-il ? Quand jugeras-tu mes persécuteurs ?
Des orgueilleux ont creusé pour moi une fosse au mépris de ta loi.
Tous tes ordres ne sont que fidélité ; mensonge, mes poursuivants : aide-moi !
Ils ont failli m'user, me mettre à terre : je n'ai pas abandonné tes préceptes.
Fais-moi vivre selon ton amour : j'observerai les décrets de ta bouche.
Pour toujours, ta Parole, Seigneur, se dresse dans les Cieux.



Intercession

Aujourd’hui Seigneur, nous te confions ceux qui ont charge d’annoncer ta Parole : les évêques, prêtres et diacres, les catéchistes, les enseignants, les missionnaires,  les parents qui transmettent l’Évangile à leurs enfants, les confirmés qui ont reçu l’Esprit de Pentecôte. Accrois en nous le goût de ta Parole et la ferveur de la communiquer, nous t’en prions, Seigneur.


La prière de l'Angélus

V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.


Je vous salue Marie, pleine de grâce,
Le Seigneur est avec vous,
Vous êtes bénie entre toutes les femmes,
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous, pauvres pécheurs,
Maintenant, et à l'heure de notre mort.


V. Voici la Servante du Seigneur
R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.


Je vous salue Marie...

V. Et le Verbe s’est fait chair
R/ Et il a habité parmi nous.


Je vous salue Marie...

V. Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.



Prions

Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa Passion et par sa Croix jusqu'à la gloire de la Résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.

R/ Amen.




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Message par Lumen Dim 20 Mar 2022 - 13:37

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Jour 5 : Comment cela va-t-il se faire ? - L’homélie


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Parole du Seigneur

Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » (Luc 1, 34)


Méditation

Bioéthique

Tout apprentissage, chez les Grecs comme chez les Hébreux, dans les sommes médiévales comme dans les catéchismes de l’époque moderne se fait par « question-réponse ». Aussi, Marie désireuse d’apprendre, avide de la Parole de Dieu, interroge-t-elle l’ange annonciateur. La première parole de la Vierge dans les Évangiles est une question. L’ange lui a livré son message. Mais après avoir écouté cette Parole de Dieu pour elle, Marie questionne.

La première parole de Marie dans l’Écriture, c’est significatif, est une question et même une question de bioéthique pourrait-on dire : « Comment cela va-t-il se faire puisque je suis Vierge ? » Que signifie cette étrange interrogation ? Faut-il y voir un manque de foi de la Vierge, ou une défaillance dans la promptitude de son obéissance ?  Bien au contraire, la Tradition soulignera que la Vierge en posant cette question se montre sage et prudente. Elle n’est pas une de ces vierges folles, insouciantes dont parle l’Évangile (Mt 25, 1-13). Au moment où son divin Époux viendra à elle, elle ne veut pas manquer d’huile. Elle applique par avance les conseils de son Fils : « Quand tu veux bâtir une tour commence par t’asseoir pour voir si tu as de quoi… » (cf. Luc 14, 28-33). La comparaison avec Zacharie qui après une annonce similaire de l’ange pose lui aussi une question est éclairante. Zacharie réplique à l’ange : « D’après quoi être sûr de ce que tu dis car moi je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge » (Luc 1, 18). Le vieux prêtre exprime un doute et c’est pourquoi il perdra la parole. La Vierge, elle, croit, et concevra la Parole. Elle ne doute pas de ce que l’ange lui annonce, elle demande seulement comment cela se réalisera.

Un peu plus loin dans l’Évangile, Marie interrogera son Fils dans le Temple : « Mon enfant, pourquoi nous as tu fait cela ? » (Luc 2, 48). Marie, c’est bien clair, ne craint pas d’interroger. Nous aussi, nous ne devons pas craindre de questionner. Il est bon pour nous aussi d’interroger notre foi, de chercher à comprendre, de frapper aux portes des Saintes Écritures pour qu’elles nous soient ouvertes. C’est la foi qui est en quête de l’intelligence d’elle-même, fides quaerens intellectum. La Vierge avait peut-être appris dans les psaumes cette façon familière et confiante d’interroger le Tout-Puissant. Une des grandes questions du sage est la suivante : « Comment rendrai-je au Seigneur, tout le bien qu’il m’a fait ? » (Psaume 115, 12) Vous connaissez la réponse, elle vient dans le verset suivant du psaume : « J’élèverai la coupe du Salut », le saint sacrifice de la messe est la réponse.


Mettre en pratique
                                             
À la messe, après avoir entendu la Parole de Dieu, nous devons nous demander : « Comment cela va-t-il se faire ? Comment cette Parole va-t-elle s’accomplir en ma vie ? » C’est le rôle de l’homélie de faire de cette Parole qu’on lit une Parole qu’on vit. Car il ne s’agit pas seulement d’écouter la Parole mais de la mettre en pratique, de lui faire prendre chair en quelque sorte. Comme Marie, nous écoutons la Parole pour qu’elle prenne chair en nous. C’est ainsi que nous devenons d’une certaine manière la mère du Seigneur. N’est-ce pas précisément ce que Jésus a dit : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la mettent en pratique. » (Luc 8, 21) Souvenons-nous de la parabole qui clôt le sermon sur la montagne. Jésus dit que celui qui écoute la Parole de Dieu sans la mettre en pratique ressemble à un homme qui a bâti sa maison sur le sable. « La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont rués sur cette maison, elle s’est écroulée et son écroulement a été complet ! » (Mt 7, 27)

L’homélie a pour but d’actualiser la Parole de Dieu, de lui faire prendre chair en nos existences concrètes. Or, n’est-ce point Marie qui doit nous servir ici de modèle ? Par l’Esprit Saint, elle a donné chair au Verbe. Dans l’iconographie, elle est d’ailleurs représentée quelquefois tenant un encrier dans lequel Jésus son Fils trempe une plume pour tracer des mots sur un parchemin. Cette allégorie de la plume et de l’encrier, que l’on trouve par exemple dans un admirable tableau de Botticelli, nous livre un profond mystère. Le Verbe divin s’est écrit tout entier par Marie en lettres de chair et de sang.


Une conversation familière

D’une langue « véloce comme le calame du scribe » (Ps 44, 2), le prêtre fait l’homélie. Le mot grec « homélie » désigne une conversation familière. Sur la route d’Emmaüs, les deux disciples par exemple « s’homéliaient l’un l’autre » (Luc 24, 14) c’est-à-dire qu’ils conversaient entre eux. Dans les autobus en Grèce il est indiqué qu’il est interdit de faire une homélie au chauffeur pendant qu’il conduit le véhicule ! L’homélie n’a donc rien d’un sermon, encore moins d’une quatrième lecture ! Elle doit nous faire entrer dans un dialogue à bâtons rompus avec la Sainte Écriture que l’on vient d’entendre proclamer. Elle est une catéchèse au sens étymologique, c’est-à-dire qu’elle doit faire que la Sainte Écriture entre en résonance avec la vie de chacun des auditeurs. Elle doit leur permettre de répondre à la question de l’accomplissement : « Comment cela va-t-il se faire ? » En ce sens, le modèle de toutes les homélies demeurera toujours celle que fit Jésus en la synagogue de Nazareth : « Aujourd'hui s'accomplit ce passage de l'Écriture que vous venez d’entendre. »


Chant : Comment es-tu foyer de feu ?

Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures ?

Comment fais-tu de l'homme un dieu,
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
tires-tu la vie nouvelle ?

Comment la nuit vient-elle au jour ?
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu'au cœur
et changer le fond de l'être ?

Comment n'es-tu qu'un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d'amour
et nous blesses-tu sans glaive ?

Comment peux-tu nous supporter,
rester lent à la colère,
et de l'ailleurs où tu te tiens
voir ici nos moindres gestes ?

Comment de si haut et de si loin
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
le courage dans les larmes !

(Syméon le Nouveau Théologien (adapt. J.F Frié) — Levain)



Intercession

Aujourd’hui Seigneur, nous te confions nos vies, si peu évangéliques… Que ton Esprit Saint nous donne la lucidité pour voir ce qu’il faut changer et la force de conformer nos vies à ta sainte volonté. Nous t’en prions, Seigneur.


Notre Père

Notre Père, qui es aux Cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui
nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
Mais délivre-nous du Mal.
Amen.




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Message par Lumen Lun 21 Mar 2022 - 14:23

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Jour 6 : L’Esprit Saint viendra sur toi -
La consécration



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Parole du Seigneur

L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. » (Luc 1, 35)


Méditation

La Vierge Marie avait demandé : « Comment cela se fera-t-il ? » L’ange lui répond de la part de Dieu : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre. » Voici donc la réponse à tous nos « comment » ! Comment serais-je un saint ? Comment témoignerais-je du Christ dans un monde qui lui est hostile ? Comment serais-je parfait comme mon Père des Cieux est parfait ? Comment pardonnerais-je ce qui, pour l’heure, me paraît impardonnable ? Entendons fortement la réponse du Seigneur : « L’Esprit Saint viendra sur toi ! » Écoutons-la résonner au beau milieu de nos Eucharisties : comment le pain et le vin deviendront-ils le corps et le sang du Seigneur ? L’Esprit Saint viendra sur eux ! Comment tous les fidèles rassemblés dans la multitude de leurs conditions et de leurs convictions ne formeront-ils qu’une seule Église une et sainte ? L’Esprit Saint viendra sur eux ! Tu demandes : comment ? Demandes plutôt : par qui ? L’Esprit Saint est l’amour de Dieu qui te couvrira de son ombre. L’amour invincible du Seigneur fera cela (Isaïe 9, 6). Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi ! (Ps 32, 22)

Annonciation et Pentecôte

À la messe, le prêtre n’est pas un magicien qui transformerait du pain en corps du Christ ! Les paroles de la consécration n’ont de vertu que par l’Esprit Saint qui vient sur les dons. C’est l’Esprit qui achève toute sanctification. « L’enfant sera saint et sera appelé Fils de Dieu » (cf. Luc 1, 35) dit l’ange Gabriel à la Vierge. On entend résonner ici le Sanctus de nos messes. Oui saint, saint, saint est le Seigneur ! Saint est celui qui vient en Marie et sur nos autels ; sainte est l’Eucharistie, notre Saint-Sacrement !

Pour que Marie puisse concevoir en sa chair le Verbe de Dieu, l’Esprit Saint la couvre de son ombre, comme autrefois il couvrait les eaux maternelles de la terre au matin de la création (Gn 1, 2), comme aussi il prenait sous sa nuée la Tente du Rendez-vous (Ex 40, 34). À la messe par deux fois le prêtre appelle l’Esprit Saint. Ces deux prières sont appelées les épiclèses (du grec epi = sur et kaleô = appeler). La première épiclèse appelle l’Esprit Saint sur le pain et le vin : « Sanctifie ces offrandes en répandant sur elles ton Esprit ; qu'elles deviennent pour nous le corps et le sang de Jésus, le Christ, notre Seigneur. » (Prière eucharistique n° 2)

C’est le même Esprit qui donne à la Vierge de concevoir le Fils de Dieu en sa chair et qui fait de ce pain sur l’autel le corps du Seigneur. Or Marie reçut à nouveau cet Esprit avec toute l’Église au jour de la Pentecôte où, non sans un dessein divin, elle fut présente au cénacle parmi tous les disciples réunis (cf. Actes 1, 14). Tout se passe comme si Marie, la Femme eucharistique, avait connu en quelque sorte deux épiclèses. On peut dire que cette deuxième effusion de l’Esprit sur Marie à la Pentecôte correspond à ce que l’Esprit Saint opère à la messe lors de la deuxième épiclèse. En effet, c'est sur tous les fidèles réunis que le prêtre appelle la venue de l’Esprit Saint afin qu’ils ne forment plus qu’un seul Corps du Christ, l’Église. « Humblement, nous te demandons  qu'en ayant part au corps et au sang du Christ, nous soyons rassemblés par l'Esprit Saint en un seul corps. » (Prière eucharistique n°2)

Il est bon de rappeler ce que trop de fidèles ignorent. Le but de la messe, sa finalité ultime, c’est de constituer le Corps du Christ qu’est l’Église. C’est de renforcer tous les liens de la charité qui unissent les chrétiens, membres du Christ. En sortant de la messe, les fidèles qui ont communié au même corps sacramentel du Christ, s’entr’aiment davantage et sont donc plus véritablement encore les membres du même Corps. C’est ce que saint Augustin voulait dire en écrivant ces paroles que nous chantons souvent durant la communion : « Recevez ce que vous êtes et devenez ce que vous recevez. » C’est-à-dire devenez le Corps ecclésial du Christ en recevant le corps sacramentel du Christ. Car si l'Église célèbre l’Eucharistie, c’est l’Eucharistie qui fait l’Église.



Psaume 32

Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes ! Hommes droits, à vous la louange !
Rendez grâce au Seigneur sur la cithare, jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau, de tout votre art soutenez l'ovation.
Oui, elle est droite, la Parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu'il fait.
Il aime le bon droit et la justice ; la terre est remplie de son amour.
Le Seigneur a fait les Cieux par sa Parole, l'Univers, par le souffle de sa bouche.
Il amasse, il retient l'eau des mers ; les océans, il les garde en réserve.
Que la crainte du Seigneur saisisse la Terre, que tremblent devant lui les habitants du monde !
Il parla, et ce qu'il dit exista ; il commanda, et ce qu'il dit survint.
Le Seigneur a déjoué les plans des nations, anéanti les projets des peuples.
Le plan du Seigneur demeure pour toujours, les projets de son Cœur subsistent d'âge en âge.
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !
Du haut des Cieux, le Seigneur regarde : il voit la race des hommes.
Du lieu qu'il habite, il observe tous les habitants de la Terre,
lui qui forme le cœur de chacun, qui pénètre toutes leurs actions.
Le Salut d'un roi n'est pas dans son armée, ni la victoire d'un guerrier, dans sa force.
Illusion que des chevaux pour la victoire : une armée ne donne pas le Salut.
Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine.
Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier.
La joie de notre cœur vient de lui, notre confiance est dans son nom très saint.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi !



Intercession

Aujourd’hui Seigneur, nous te confions nos paroisses et nos communautés. Par ton Esprit Saint donne-leur d’être vraiment fraternelles et rayonnantes de ton amour. Nous t’en prions, Seigneur.


La prière de l'Angélus

V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.


Je vous salue Marie, pleine de grâce,
Le Seigneur est avec vous,
Vous êtes bénie entre toutes les femmes,
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous, pauvres pécheurs,
Maintenant, et à l'heure de notre mort.


V. Voici la Servante du Seigneur
R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.


Je vous salue Marie...

V. Et le Verbe s’est fait chair
R/ Et il a habité parmi nous.


Je vous salue Marie...

V. Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.



Prions

Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa Passion et par sa Croix jusqu'à la gloire de la Résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.

R/ Amen.




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Message par Lumen Mar 22 Mar 2022 - 10:42

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Jour 7 : Rien n’est impossible à Dieu -
La Présence réelle



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Parole du Seigneur

« Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » (Luc 1, 36-37)


Méditation

Pour corroborer ses dires, l’ange ajoute à l’adresse de la Vierge un signe étonnant : la fécondité d’Élisabeth, cette vieille parente « qu’on appelait la stérile ». Marie se rendra aussitôt en grande hâte chez sa cousine et pourra constater la véracité du signe. De même dans la nuit de Noël, les anges donneront un signe aux bergers : « Et ceci vous servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche » (Luc 2, 12). Et les bergers, en grande hâte, iront à la crèche constater le signe indubitable. Voici le sacrement ! Sous ce signe dérisoire d’un bébé de pauvre il faudra reconnaître la présence de notre Grand Dieu et Sauveur (Tite 2, 13), comme sous les espèces eucharistiques, matériellement si ténues, nous reconnaissons la Présence réelle de notre Seigneur. Tout sacrement est essentiellement un signe, un signe sensible et repérable d’une réalité de grâce qui échappe à nos sens.

La foi reconnaît la Présence réelle du Seigneur dans le sacrement de l’Eucharistie. Comme il est grand le Mystère de la foi ! C’est le même Corps du Seigneur né de la Vierge Marie qui est là sur nos autels, dans nos tabernacles ! Grâce à Mozart, nombreux connaissent la superbe hymne eucharistique : Ave Verum.  Les paroles en sont éloquentes :

Ave verum Corpus natum de Maria Virgine ! (Salut vrai corps né de la Vierge Marie !)

Dans un de ses plus beaux poèmes Marie Noël (1883-1967) fait dire à la Vierge :


« De chair ô mon Dieu vous n’en aviez pas,
Pour rompre avec eux le pain du repas.
Ta chair au printemps de moi façonnée,
Ô mon Fils, c’est moi qui te l’ai donnée.
»

On ne peut mieux résumer la relation très profonde qui unit Marie à l’Eucharistie. Ce corps que nous recevons à la messe dans nos mains et sur nos lèvres, est le même que celui que la Vierge a conçu en son sein ! Quelle vénération l’Église n’a-t-elle pas déployée pour honorer le Seigneur dans l’Eucharistie ! Toutes les ressources de la piété, de l’intelligence, de l’art, de la foi chrétienne ont été mises à contribution. Pensons à la splendeur de nos cathédrales et de nos églises : tout ce déploiement de faste pour que ces édifices de pierre deviennent la demeure du Saint-Sacrement, « l’écrin d’une miette de pain » dans laquelle les fidèles reconnaissent la Présence réelle de leur Seigneur !

Les quatre présences du Christ

Il ne faut pas cependant se méprendre sur l’adjectif « réel » que nous employons lorsque nous parlons de la Présence réelle du Christ à la messe. Elle ne signifie pas qu’en dehors du pain et du vin consacrés Jésus n’aurait qu’une présence superficielle voire une absence réelle ! Que Jésus soit réellement présent sous les espèces eucharistiques du pain et du vin, cela ne fait aucun doute. Mais cette présence eucharistique n’est pas exclusive d’autres présences tout aussi réelles.

On parle classiquement des quatre présences du Christ lors de la messe :

  • Dans le peuple : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Mt 18, 20).
  • Dans le ministre : « Qui vous écoute m’écoute » (Lc 10, 16).
  • Dans la Parole : Jésus est le Verbe fait chair, la Parole de Dieu.
  • Dans le corps et le sang eucharistiques.


Comme procédé mnémotechnique on peut parler des quatre « P » de la présence du Christ à la messe : dans le Peuple, dans le Prêtre, dans la Parole et dans le Pain. Ces « quatre présences » sont réelles, aucune n’est irréelle. On pourrait y ajouter un cinquième P, le Christ présent dans les Pauvres et les Petits auxquels il s’identifie en disant « ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites » (Mt 25, 40). Mais la Présence du Seigneur culmine dans le sacrement de son Corps et de son Sang où il est substantiellement et continuellement présent sous les espèces eucharistiques. Enveloppé dans les langes de l’hostie, Jésus est sur nos autels comme à Bethléem entre les bras de Marie. Le Curé d’Ars est un admirable témoin de cette foi de l’Église en la présence substantielle du Christ au Saint-Sacrement. On a pu l’appeler « l’orateur des yeux », parce que parfois ses homélies pouvaient consister simplement à jeter un regard de braise, éperdu d’amour, vers le tabernacle en répétant, ivre d’adoration : « Il est là ! Il est là ! »


Chant : Signes par milliers, traces de ta gloire

Signes par milliers, traces de ta gloire,
Signes par milliers, Dieu dans notre histoire.
Signes par milliers, traces de ta gloire,
Signes par milliers, Dieu dans notre histoire.

1. Ta main, Seigneur, nous a donné des signes :
Des signes par milliers,
Des signes par milliers.
Le chant de l’Univers,
Le souffl e sur la mer,
La fl amme des vivants :
Dieu, à l’oeuvre dans nos temps !

2. Nos yeux, Seigneur, se ferment sur tes signes,
Les signes de la joie,
Les signes de la joie.
Tristesse est notre nuit,
La guerre avec ses cris,
Le froid de nos maisons :
Dieu, tu brises nos prisons !

3. Pour nous, Seigneur, tu as choisi des signes,
Des signes d’unité,
Des signes d’unité.
Le pain de nos travaux,
Le vin des renouveaux,
La table partagée : Dieu,
La fête réveillée.



Intercession

Aujourd’hui Seigneur, nous te confions ceux qui sont tentés par le découragement ou le désespoir. Toi à qui rien n’est impossible, apporte-leur, par ta grâce, consolation et confiance dans l’avenir. Comble-les d’un Esprit d’adoration et de louange. Nous t’en prions, Seigneur.


Notre Père

Notre Père, qui es aux Cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui
nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
Mais délivre-nous du Mal.
Amen.




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Message par Lumen Mer 23 Mar 2022 - 11:36

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Jour 8 : Je suis la servante du Seigneur -
La communion



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Parole du Seigneur

Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta Parole. » (Luc 1, 38)


Méditation

La communion

La réponse de la Vierge Marie à l’ange Gabriel est la parole humaine la plus considérable de l’histoire : « Je suis la servante du Seigneur ; qu'il m'advienne selon ta Parole ! » Le cardinal de Bérulle allait jusqu’à dire que ce « Fiat » de la Vierge était plus puissant en son effet que le Fiat de Dieu au matin du monde lorsqu’il déclencha l'énorme processus de Création en disant : « Fiat lux ! Que la Lumière soit ! » « Car si celui-là, lors, a fait le monde, celui-ci maintenant fait l'auteur du monde. » On connaît les méditations de saint Bernard montrant toute la création déchue aux genoux de Marie, la suppliant de dire ce oui auquel est suspendu le Salut du monde. « Dites seulement une parole, ô Vierge, et je serai guéri », supplie le pitoyable Adam ! Qu’elle est belle, forte et puissante la réponse de la Vierge ! Le verbe grec employé souligne l’acquiescement empressé et enthousiaste de Marie. On pourrait le rendre en français par « Oh, oui ! Qu’il me soit fait selon ta parole ! » Marie, au nom de toute l’humanité, accepte le Salut du monde. Elle épouse à plein cœur la volonté divine de Salut. Elle ne donne pas à ce projet seulement la coopération d’un instrument passif aux mains de Dieu mais la liberté de sa foi et de son obéissance.

Le « Fiat » et le « Amen »

Il nous faut méditer longuement sur ce « oui » de la Vierge au moment où nous allons communier. « Il existe en effet, écrivait saint Jean-Paul II, une analogie profonde entre le Fiat par lequel Marie répond aux paroles de l’ange et l’Amen que chaque fidèle prononce quand il reçoit le corps du Seigneur. » Lorsque le prêtre élève l’hostie consacrée en disant « le Corps du Christ », chaque fidèle désirant communier est appelé à répondre « Amen ». Comme il serait souhaitable que cet « Amen » ne soit pas marmonné de manière inaudible, mais exprimé fortement pour manifester le profond désir de l’âme croyante qui reçoit son Dieu ! Comme il faudrait que notre Amen soit marqué du même empressement amoureux qui saisit la Vierge quand elle prononce son Fiat ! L’enthousiasme, au sens étymologique, c’est le sentiment d’un cœur habité par le théos, le divin. N’est-ce pas ce sentiment-là qui convient lorsque nous recevons notre Seigneur sur nos lèvres communiantes ? Rappelons-nous la joie de Zachée lorsque le Seigneur lui dit : « Aujourd’hui il me faut demeurer chez toi. » (Luc 19, 5-6). Nul autre que Dieu ne peut juger des sentiments du cœur, mais dans la liturgie les attitudes ont leur importance. Or, avouons-le, nos gestes et nos paroles étriqués ne trahissent-ils pas parfois beaucoup de nonchalance ou d’indifférence ?

À peine Marie a-t-elle prononcé son Fiat, qu’aussitôt le Verbe s’incarne en elle. Dès que notre Amen retentit, le Verbe fait chair vient en nous sous l’espèce du pain. Ô mystère de l’Incarnation parfaitement achevé dans la communion !
Marie, première communiante de l’histoire, nous apprend à recevoir l’Eucharistie dans la foi.



Psaume 39 : J’ai dit : voici, je viens

D’un grand espoir, j’espérais le Seigneur :
Il s’est penché vers moi.
En ma bouche il a mis un chant nouveau,
Une louange à notre Dieu.


Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté.

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
Tu as ouvert mes oreilles ;
Tu ne demandais ni holocauste ni victime,
Alors j’ai dit : « Voici, je viens. » R/

Dans le livre, est écrit pour moi
Ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j’aime :
Ta loi me tient aux entrailles. R/

Vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
J’ai dit ton amour et ta vérité
À la grande assemblée. R/



Intercession

Aujourd’hui, Seigneur, nous te confions ceux qui ont de graves décisions à prendre et notamment les jeunes qui discernent leur vocation. Éclaire leur choix par ton Esprit Saint et donne-leur de suivre joyeusement ta sainte volonté. Nous t’en prions, Seigneur.


La prière de l'Angélus

V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.


Je vous salue Marie, pleine de grâce,
Le Seigneur est avec vous,
Vous êtes bénie entre toutes les femmes,
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous, pauvres pécheurs,
Maintenant, et à l'heure de notre mort.


V. Voici la Servante du Seigneur
R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.


Je vous salue Marie...

V. Et le Verbe s’est fait chair
R/ Et il a habité parmi nous.


Je vous salue Marie...

V. Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.



Prions

Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa Passion et par sa Croix jusqu'à la gloire de la Résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.

R/ Amen.




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Message par Lumen Jeu 24 Mar 2022 - 10:02

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Jour 9 : L’ange la quitta - L’envoi


Préparons-nous à vivre l'Annonciation le 25 mars prochain grâce à cette neuvaine ! Marie10


Parole du Seigneur

« Alors l’ange la quitta. » (Luc 1, 38)


Méditation

Il faut prendre dans toute sa plénitude de sens cette Parole. L’ange la quitta, cela signifie que désormais Marie vivrait de cette Parole entendue et de ce « oui » prononcé. C’en est fini désormais pour elle des révélations angéliques, des manifestations surnaturelles, des avertissements divins. À travers les joies et les peines de son existence, elle allait en quelque sorte monnayer par toute sa vie ce « oui » initial, gardant pieusement en mémoire les paroles qui lui furent dites à l’Annonciation.

Pèlerinage de la foi  

Malgré les monitions célestes dont elle avait été la bénéficiaire, Marie ne cheminait pas dans la claire vision mais bien dans l’obscurité de notre condition terrestre. Elle accomplissait son pèlerinage de foi. Elle ne comprenait pas tout (cf. Luc 2, 50) mais, avec saint Joseph, son époux, elle vivait de confiance en Dieu. Aussi, peut-on dire de la Vierge en ces années de Nazareth qu’elle « menait sur Terre une vie semblable à celle de tous, remplie par les soins et les labeurs familiaux » (Vatican II, Apostolicam actuositatem, 1965, § 4).

Dans son beau et long poème Pourquoi je t’aime ô Marie, composé peu de temps avant sa mort, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (1873-1897) exprime comment la Vierge Marie a voulu suivre la voie commune en marchant dans la foi :


Je sais qu’à Nazareth, Mère pleine de grâces
Tu vis très pauvrement ne voulant rien de plus
Point de ravissements, de miracles, d’extases
N’embellissent ta vie, ô Reine des élus !…
Le nombre des petits est bien grand sur la Terre
Ils peuvent sans trembler vers toi lever les yeux
C’est par la voie commune, incomparable Mère
Qu’il te plaît de marcher pour les guider aux Cieux.

Apostolique
                                             
Aussitôt après que Gabriel l’a quittée, la Vierge se met en route en grande hâte. Qu’a-t-elle encore à faire avec l’ange quand c’est le Seigneur de l’ange qui l’habite désormais ? La charité la presse, comme il en va pour ceux qui viennent de communier. C’est le temps de l’envoi et de la mission. Car la messe, nul ne peut l’oublier puisque son nom même l’indique (missa = mission), est aussi un envoi en mission. C’est ainsi que Marie aussitôt se met en route portant en son sein son Fils et Seigneur.

Missa signifie en latin envoi. L’Eucharistie fait l’Église une et sainte mais l’Eucharistie fait aussi l'Église apostolique et catholique. Apostolique c’est-à-dire envoyée ; catholique c’est-à-dire universelle. Nous sommes envoyés pour évangéliser l’Univers. Comme le repas de la Pâque nous mangeons l’Eucharistie debout, les reins ceints et le bâton à la main. Pour être prêts à partir car la messe est essentiellement un envoi. Telle est en effet la pulsation de l’Église. Lors de l’Eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne, nous sommes rassemblés pour être envoyés. L’Église est ce cœur de charité qui bat perpétuellement, se concentre et s’épanche. Cette pulsation eucharistique est la vie de l’Église.


Jusqu’à ce qu’il vienne !

Nous sommes en voie et non dans la patrie, nous cheminons dans la foi et non dans la claire vision. L’Eucharistie est figurée par la manne, mais la manne est une nourriture transitoire pour le temps du désert et non pour la Terre Promise. La manne nous donne faim de Dieu. Cette grâce nous fait tendre vers la gloire dont elle est le gage. L’Eucharistie n’est pas seulement en effet l’annonce de la gloire céleste mais aussi son anticipation, le gage de la gloire à venir. Nous attendons le jour où « nous boirons le vin nouveau dans le Royaume du Père » (Mt 26, 23). C’est le fameux « jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Cor 11, 26) : « Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. » Nous célébrons la messe, attendant la Bienheureuse espérance : l’avènement de notre Sauveur Jésus-Christ. Toutes les prières eucharistiques sont ponctuées de ces Marana Tha (1 Cor 16, 22) : « Viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22, 40).

Après l’Ascension, comme elle l’a attendu et espéré, Marie, ce jour où enfin elle retrouverait son Fils dans la gloire du Ciel ! Comment Marie vécut-elle au milieu de cette première communauté chrétienne que le livre des Actes nous montre « assidue à la fraction du pain » (Actes 2, 42) ? Quels pouvaient être ses sentiments et sa disposition tandis qu’elle participait à la Célébration eucharistique, présidée par les Apôtres ? Elle avait été si intimement associée à la Passion du Seigneur, comment en célébrait-elle le mémorial ? « Comment imaginer les sentiments de Marie, se demande saint Jean-Paul II, tandis qu’elle écoutait, de la bouche de Pierre, de Jean, de Jacques et des autres Apôtres, les paroles de la dernière Cène : “Ceci est mon corps, donné pour vous” (Lc 22, 19) ? Ce corps offert en sacrifice, et représenté sous les signes sacramentels, était le même que celui qu’elle avait conçu en son sein ! Recevoir l’Eucharistie devait être pour Marie comme si elle accueillait de nouveau en son sein ce Cœur qui avait battu à l’unisson du sien et comme si elle revivait ce dont elle avait personnellement fait l’expérience au pied de la Croix » (Ecclesia de Eucharistia, 2003, § 56).



Chant : Allez par toute la Terre

R/ : Allez par toute la Terre,
Annoncer l’Évangile aux nations !
Allez par toute la Terre,
Alléluia !
   

1. Chantez au Seigneur un chant nouveau,
Chantez au Seigneur Terre entière,
Chantez au Seigneur et bénissez son nom !

2. De jour en jour proclamez son Salut,
Racontez à tous les peuples sa gloire,
À toutes les nations ses merveilles !

3. Lui, le Seigneur, a fait les Cieux :
Devant lui, splendeur et majesté,
Dans son sanctuaire, puissance et beauté.

4. Rendez au Seigneur, famille des peuples,
Rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
Rendez au Seigneur la gloire de son nom.



Intercession

Aujourd’hui, Seigneur, nous te confions ceux qui doutent ou qui traversent une nuit de la foi. Donne-leur de trouver dans les promesses de leur baptême et de leur confirmation les sources de leur fidélité et de leur joie. Nous t’en prions, Seigneur.


Notre Père

Notre Père, qui es aux Cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui
nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
Mais délivre-nous du Mal.
Amen.




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