Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
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Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
Rappel du premier message :
Pourquoi apprendre à prier avec le Frère Charles de Foucauld ?
Charles est le frère universel de tous et Il peut aider chacun, peu importe l'endroit ou la profondeur de sa foi à cheminer dans l'intériorité vers la liberté de tous les enfants de Dieu !
Charles ne connaissait pas Dieu. Mais du moment où il vécut sa conversion, il dut apprendre à prier ! Il peut donc être un Maître pour te conduire vers ton coeur et te montrer le chemin de la prière.
Qui est le frère Charles de Foucauld ?
Au programme :
Entreprendre un voyage de foi merveilleux dans le pays du coeur d'un homme d'une rare intensité d'amour et peu commun pour notre temps ! Un Frère qui a des paroles importantes à nous livrer, des moyens à nous enseigner, des prières à nous partager... et des secrets à nous livrer !
Ce qu'il m'apporte :
Le frère Charles s'est vraiment révélé à moi comme Celui qui m'enseigne à vivre et à prier dans la simplicité de tous les jours. Il m'a aussi montré comment je dois me laisser déranger dans la joie du don de moi-même selon la Volonté de Dieu. Pour moi, son témoignage est actuel et toujours vivant, il est mon frère, et sa vie un acte d'Amour qui va jusqu'au bout à la manière de Jésus.
Source : https://hozana.org/communaute/6596-charles-de-foucauld-un-homme-de-foi-pour-notre-temps
Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
Tu veux apprendre à prier, tu désires cheminer dans la foi ? Le frère Charles est l'homme de foi pour répondre à tes besoins. Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
Tu veux apprendre à prier, tu désires cheminer dans la foi ? Le frère Charles est l'homme de foi pour répondre à tes besoins. Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
Pourquoi apprendre à prier avec le Frère Charles de Foucauld ?
Charles est le frère universel de tous et Il peut aider chacun, peu importe l'endroit ou la profondeur de sa foi à cheminer dans l'intériorité vers la liberté de tous les enfants de Dieu !
Charles ne connaissait pas Dieu. Mais du moment où il vécut sa conversion, il dut apprendre à prier ! Il peut donc être un Maître pour te conduire vers ton coeur et te montrer le chemin de la prière.
Qui est le frère Charles de Foucauld ?
- Il est le Bienheureux frère Charles de Jésus !
- Quelle est son histoire de vie ? C'est une histoire incroyable que nous découvrirons ensemble...
- Pourquoi le nomme-t-on le frère universel ? Il y a une très bonne raison ! Tu veux la connaître ?
- Comment peut-il nous apprendre à prier ? Parce qu'adulte, Il a du l'apprendre lui-même !
- Peut-on prier avec Lui ? Certainement et nous le ferons !
Au programme :
Entreprendre un voyage de foi merveilleux dans le pays du coeur d'un homme d'une rare intensité d'amour et peu commun pour notre temps ! Un Frère qui a des paroles importantes à nous livrer, des moyens à nous enseigner, des prières à nous partager... et des secrets à nous livrer !
- Publications régulières !
- Moyens didactiques divers : vidéos, écrits d'auteurs sérieux...
- Apprendre à connaître le Bx frère Charles !
- Découvrir sa spiritualité !
- Tenter de saisir le mystère d'Amour qui l'habite !
- Apprendre à prier avec notre Frère à tous !
- Méditer à partir des écrits spirituels que le frère Charles nous a laissés en héritage !
Ce qu'il m'apporte :
Le frère Charles s'est vraiment révélé à moi comme Celui qui m'enseigne à vivre et à prier dans la simplicité de tous les jours. Il m'a aussi montré comment je dois me laisser déranger dans la joie du don de moi-même selon la Volonté de Dieu. Pour moi, son témoignage est actuel et toujours vivant, il est mon frère, et sa vie un acte d'Amour qui va jusqu'au bout à la manière de Jésus.
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Source : https://hozana.org/communaute/6596-charles-de-foucauld-un-homme-de-foi-pour-notre-temps
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
LE MYSTÈRE DE LA VISITATION DANS LA VIE DE CHARLES DE FOUCAULD
Le mystère de la Visitation est bien un des axes majeurs de la spiritualité du Frère Charles. Il ne peut oublier qu’il a été lui-même visité par ce mystère de l’amour de Dieu qui l’a appelé à la conversion. La Visitation enrichira donc son idéal de Nazareth et lui fera comprendre qu’on peut vivre sa vie cachée et en même temps être dans l’apostolat. Elle éclairera sa manière de répondre à sa vocation, qui restera celle de la vie de Nazareth, car il ne se sent pas appelé à prêcher l’Évangile à la manière du clergé diocésain, mais en pensant à la Visitation et à la hâte de Marie partant porter le Sauveur du monde. Il partira auprès de ceux qui ne connaissent pas encore Jésus qui, un 1901, prendront le visage des musulmans des confins algéro-marocains, puis celui des Touaregs de l’Ahaggar. Et cette découverte n’est pas valable que pour lui : la Visitation doit être le modèle et la fête des communautés contemplatives vivant en terre de missions, la fête aussi des voyageurs qui en Marie trouvent un modèle d’oubli de tout pour fixer leurs regards uniquement sur Jésus. Charles propose de s’en inspirer à tous ceux et celles qui s’uniront à Lui pour mener cette vie de Nazareth:
« N’ayant pas reçu de Dieu la vocation de la parole, nous sanctifions et prêchons les peuples en silence comme la très Sainte Vierge sanctifia et prêcha en silence la maison de saint Jean en portant Notre-Seigneur et en y pratiquant Ses vertus. La Patronne de toutes les fraternités est la Très Sainte Vierge au mystère de la Visitation. Notre Mère céleste, dans ce mystère, est tout spécialement notre modèle et par son exemple elle nous y montre notre mission : comme Elle sanctifia en silence la maison de saint Jean en y portant Jésus, ainsi nous devons sanctifier silencieusement les peuples incroyants en portant parmi eux Jésus dans le Saint Tabernacle. […] ainsi nous devons porter Jésus autour de nous en développant Sa présence eucharistique, et en Le laissant vivre dans nos âmes. Nous devons surtout Le porter ainsi parmi les peuples infidèles ; « quand on est plein de Jésus, on est plein de charité » ; comme Marie, ayons « hâte » de porter notre trésor Jésus à nos frères infidèles qui ne Le possèdent pas. »
En allant vivre au Sahara pour y porter l’Eucharistie, Charles de Foucault veut donc y faire advenir et y continuer le mystère de l’Incarnation avec toutes ses richesses salvifiques. Il y part comme Marie, en suivant sa manière. Ces perspectives mariales, eucharistiques et missionnaires, ont été présentées par Jean-Paul II dans son encyclique Ecclesia de Eucharistia :
Dans le mystère de l’Incarnation, Marie a aussi anticipé la foi eucharistique de l’Église. Lorsque, au moment de la Visitation, Elle porte en son sein le Verbe fait chair, elle devient, en quelque sorte, un « tabernacle », le premier « tabernacle » de l’histoire, dans lequel le Fils de Dieu, encore invisible aux hommes, se présente à l’adoration d’Élisabeth, « irradiant » quasi sa lumière à travers les yeux et la voix de Marie. (cf #55)
Avec Charles de Jésus, prions :
« Que de douceurs pour ceux qui croient en Vous, mon Dieu, que Vous voulez combler ! Combien grande la multitude de vos douceurs, Seigneur ! Merci de toute mon âme ! Secourez-moi, mon Dieu, afin que non seulement mes lèvres mais tous les battements de mon cœur et tous les actes de ma vie Vous soient une action de grâces ! » (Nazareth, méditation)
Prions :
Seigneur Jésus, par l’intercession du Frère Charles de Foucauld, que nous puissions devenir des missionnaires de Lumière dans le monde, à la manière de Marie, dans notre vie humble et cachée !
Dans le Cœur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (St Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Source : https://hozana.org/communaute/6596-charles-de-foucauld-un-homme-de-foi-pour-notre-temps
Enseignement et Heure Sainte. Intervenant : Père Benoit Guédas
Dernière édition par Lumen le Sam 21 Mai 2022 - 15:55, édité 1 fois
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
LA SAINTE FAMILLE
Charles de Foucauld ne parle pas beaucoup de Bethléem, mais il y évoque souvent Noël et la crèche, en méditant sur le mystère de la naissance de Jésus, mystère qui a sa source, on l’a vu, dans la bonté et l’amour de Dieu pour l’humanité qu’il veut sauver. S’il contemple dans ce merveilleux mystère un Dieu qui, par sa naissance en ce monde, se fait proche de nous, il ne peut oublier que « pauvreté, abjection, délaissement, humiliation » sont autant de signes caractéristiques de l’environnement dans lequel la Vierge Marie met au monde Jésus. Ces signes sont bien ceux par lesquels il veut être reconnu dès sa naissance, prélude elle-même de toute une vie de pénitence, d’humilité et de refus de la part des humains : « Mon Seigneur Jésus, le monde ne vous a pas reçu » (Considérations sur les fêtes de l’année, p. 81)
Ce qui retient davantage l’attention du Frère Charles dans sa contemplation du mystère de Bethléem, c’est l’ambiance d’adoration qui enveloppe Jésus avant et après sa naissance. Pendant tout le temps de l’Avent, ainsi que pendant les 40 jours après la naissance de Jésus, Marie et Joseph sont en adoration. Ils serrent dans leurs bras Celui qui vient de naître et contemplent, avec une douceur ineffable, le visage de Celui qu’ils avaient déjà adoré caché : « Comme vous le regardez! Que d’Amour, que d’adoration dans vos yeux et dans vos cœurs ! » À cette adoration, Charles veut s’associer comme « le petit frère de Jésus », le petit frère de sa vie cachée ou le petit enfant de la maison; il est appelé à adorer, avec la Vierge Marie et Joseph, avec les anges, avec les bergers, le divin enfant, venu dans le monde pour faire la volonté de Dieu. Si les anges retournent au ciel, si les bergers et les mages rentrent chez eux, Marie et Joseph continuent cette adoration, dans le silence, la retraite, la solitude, dans la grotte de la nativité d’abord, puis dans une maison voisine. Avant la présentation de Jésus au temple de Jérusalem, « ils y poursuivent leur vie aux pieds de Jésus ». (Petit frère de Jésus, éd. 2003. P.173)
Comme c'est doux, ma si chère mère, d'aimer Jésus de l'avoir pour son tout ! À ses pieds on a tellement tout ! Que nous sommes heureux, ma si chère Mère, nous qui connaissons Son Amour ! (Adrar, 19 octobre 1906)
Prions :
Seigneur Jésus, par l'intercession du frère Charles de Foucauld, fais de nous de véritables adorateurs « en esprit et en vérité » comme Tu le désires . Amen.
Dans le Cœur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Source : https://hozana.org/communaute/6596-charles-de-foucauld-un-homme-de-foi-pour-notre-temps
« Itinéraire d’une conversion ». Intervenant : Père Benoit Guédas
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
JÉSUS SAUVEUR
« Jésus veut dire Sauveur ; le Sauveur c’est celui qui donne le salut, le ciel, la possession de Dieu par la connaissance et par l'amour. Notre-Seigneur a voulu que son nom même criât, chantât son immense amour pour nous : car puisqu’aimer c’est vouloir du bien, vouloir un bien immense, c’est aimer immensément : le nom de Sauveur crie que Dieu nous veut un bien immense, infini, l’éternelle possession de Lui-même, il nous chante donc à toute heure que Dieu nous aime infiniment, immensément ».
Pour le frère Charles de Foucauld, l’incarnation du Fils de Dieu est mise en relation avec notre rédemption : « Notre salut sera le but de sa venue ». (En vue de Dieu seul, p. 224) En acceptation de son nom, Jésus s’engage par une promesse intérieure à sauver les hommes, à les racheter en obéissance au Père et pour cela il donnera sa vie pour eux. Dans cette perspective, le geste de la circoncision est vu lui aussi comme une anticipation du sacrifice de la croix : « En même temps qu’il reçoit le nom de Jésus, Sauveur, Notre-Seigneur verse son Sang, montrant que c’est par le Sang, par la souffrance offerte à Dieu qu’on sauve les âmes ».
Dans cette contemplation du mystère de l’Incarnation rédemptrice, dont la source est dans l’immense amour de Dieu qui a envoyé son Fils unique pour nous et pour notre salut, Charles de Foucauld a été frappé par la réponse de Jésus qui a accepté de se sacrifier, jusqu’à la mort sur la Croix, pour notre salut : « L’œuvre de la vie terrestre, ce qu’il est venu faire ici-bas, c’est le salut des humains. » Jésus consacrera toute sa vie à cette mission reçue du Père. Ses disciples sont appelés à imiter celui qui « s’est consacré au salut des humains au point d’être un résumé et signifier par son nom de Jésus « Sauveur », en faisant du salut des hommes l’œuvre de leur vie et en devenant, comme lui, sauveurs pour leurs frères :
« Notre vie doit avoir le même but que la Sienne, sauver les hommes en vue de Dieu. Imitateur est membre de celui qui a exprimé sa vie par son nom de Jésus, nous devons pouvoir résumer la nôtre par ce mot de Sauveur. » (Voyageur dans la nuit, ch. 29, p. 231)
Dans la lumière de Bethléem, Frère Charles contemple aussi la présentation de Jésus au Temple. Au-delà des vertus que Jésus nous apprend par ce mystère, il lit surtout le but de sa venue sur cette terre : « Faire à tout instant ce qui plaît le plus à Dieu », (L’Esprit de Jésus, p.166), accomplir sa volonté et pour cela s’offrir en victime de salut, de propitiation et d’expiation pour les hommes. Ainsi la Présentation est, elle aussi, anticipation de son sacrifice sur la Croix pour le salut du monde.
L’expérience personnelle de Charles de Foucauld va enrichir sa compréhension de ce mystère d’offrande totale de Jésus à son Père. C’est le 2 février 1892, fête de la Présentation –pour une large tradition, fête ecclésiale de la vie consacrée–, qu’il fait sa profession monastique à la trappe d’Akbès; il s’y dépouille de tout dans la joie et la paix.
C’est cette fête du 2 février qu’il retient pour le renouvellement des vœux des petits frères et des petites sœurs du Sacré-Cœur de Jésus qu’il veut fonder. Pour en souligner l’importance, il la fait précéder par la retraite annuelle qui a pour but de pénétrer les petits frères et les petites sœurs de la « connaissance de l’esprit de Notre-Seigneur Jésus et de les établir de plus en plus dans l’amour et l’imitation de ce bien-aimé Seigneur Jésus ».
Prions avec le frère Charles
« Il fut nommé Jésus » c’est-à-dire Sauveur. Il a voulu que son Nom exprimât son œuvre. L’œuvre de la vie terrestre, ce qu’il était venu faire ici-bas, c’est le salut des humains. Si, comme c’est notre devoir pour nous de l’imiter, la première chose à faire est de faire du salut des hommes l’œuvre de notre vie, en déployant le meilleur de nos forces et de nos efforts, quelle que soit notre condition, pour sauver les âmes. Cet ordre qu’il nous donne d’employer notre vie au salut des âmes, en prenant Lui-même le nom de Jésus Sauveur, Notre Seigneur nous le répétera bien des fois : Le premier commandement est d’aimer Dieu, le deuxième est d’aimer son prochain comme soi-même… aimez-vous les allez autres, comme je vous ai aimés, c’est à cela qu’on vous reconnaîtra pour mes disciples. Aimer le prochain, c’est-à-dire tous les humains comme nous-mêmes, c’est faire du salut des autres comme du nôtre, l’œuvre de notre vie ; nous aimer les uns les autres comme Jésus nous a aimés, c’est faire du salut de toutes les âmes l’œuvre de notre existence, en donnant au besoin notre sang pour lui, comme l’a fait Jésus.» (Tamanrasset, 18 juin 1016)
Prions :
Par l’intercession du Frère Charles de Jésus, Seigneur aidez-moi à me donner généreusement pour le salut de mes frères et sœurs dans la foi. Que ce don ne soit pas qu’une partie de moi-même mais qu’il engage tout mon être. Amen !
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Source : https://hozana.org/communaute/6596-charles-de-foucauld-un-homme-de-foi-pour-notre-temps
« Charles de Foucauld et le Coeur de Jésus ». Intervenant : Père Benoit Guédas
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
NEUVAINE POUR LE 1ER DÉCEMBRE 2017
PRIEZ AVEC CHARLES DE JÉSUS (neuvaine préparatoire au 1 décembre)
Introduction : Avec le Bienheureux Charles de Foucauld, suivons Jésus dans son humilité et son abaissement.
Humilité de Jésus !
Imitons-la. Cherchons la dernière place non seulement pour nous, mais pour tout ce qui nous approche, parents, amis, compagnons. Ne rougissons pas de la pauvreté, de l’abaissement des nôtres, réjouissons-nous, car cela nous rapproche de Jésus. Ne nous réjouissons pas de leur apparente élévation, elle ne fait que nous rendre d’autant plus dissemblables de Jésus qu’elle est plus grande… Ô Jésus, que vous êtes bon de nous rendre si douces toutes les vertus, en faisant d’elles autant de traits de ressemblance et d’union avec vous, ô divin Bien-aimé !
Jésus a tellement pris la dernière place que nul n’a pu la lui ravir.
1) Avec le Bienheureux Charles de Jésus, demandons la grâce de nous convertir.
Convertissons-nous, car nous aussi tant que nous sommes, nous sommes de ces pécheurs qui, tout en sachant qu’il y a un Dieu, disons au fond de nos cœurs « il n’y en a point » toutes les fois que nous agissons d’une manière différente de ce qu’il veut de nous, de ce que nous savons lui plaire le plus. Soyons bons pour les pécheurs, puisque Dieu est si bon pour nous; prions pour eux, aimons-les. Ne les approuvons pas, mais aimons leurs âmes faites à l’image de Dieu, rachetées et arrosées du sang de Jésus et tâchons de les convertir.
Courage ! Ne nous décourageons pas lorsque nous tombons; relevons-nous au contraire, et, comme le voyageur qui a fait une chute, marchons, courons plus vite pour rattraper le temps perdu. Que notre chute nous rende plus humbles; faisons des actes d’humilité à la vue de cette faute, Courage ! Et en avant !
2) Avec le Bienheureux Charles de Jésus, entrons dans le Mystère de la Sainte Trinité
Les trois grands mystères de la Très Sainte Trinité, de l’Incarnation et de la Rédemption sont complètement incompréhensibles à l’esprit des hommes. Ce n’est pas étonnant : comme le petit enfant comprend moins que l’adolescent, et l’adolescent moins que l’homme : ainsi l’homme comprend moins que l’ange et l’ange moins que Dieu. Le petit enfant a la vue arrêtée par un mur de deux coudées, l’adolescent par un mur de trois coudées, l’homme fait par un mur de quatre coudées ; Dieu voit par-dessus tous les murs, et Sa vue est infinie […].
Dans le mystère de la Sainte Trinité, Dieu nous révèle que de même qu’il n’y a qu’un Dieu, ainsi en ce Dieu unique il y a trois personnes. La première personne est le Père, la deuxième est le Fils, le troisième est le Saint-Esprit. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont un seul et même Dieu. Chacune des trois personnes est Dieu, et les trois personnes ne sont qu’un seul et même Dieu. C’est là un mystère incompréhensible pour les hommes. Nous devons le croire, sans le comprendre, parce que Dieu nous le dit. Nous ne le comprenons pas, mais nous le croyons de tout notre cœur, parce que Dieu nous le dit.
« Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse ! »
3) Avec le Bienheureux Charles de Jésus, laissons-nous saisir par la Charité du Christ
Charité : la charité consiste à aimer Dieu par-dessus tout pour lui-même et à aimer tous les humains comme soi-même pour l’amour de Dieu. L’amour du prochain ne diffère pas de l’amour de Dieu. Ces deux amours sont les ruisseaux d’une même source ; l’un monte au ciel pour jaillir jusqu’à Dieu ; l’autre coule à terre pour le bien du prochain, qui est quelque chose de Dieu et comme son image.
4) Avec le Bienheureux Charles de Jésus, imitons Jésus dans la simplicité de Nazareth en apprenant à sanctifier notre vie quotidienne.
Silencieusement, secrètement, comme Jésus à Nazareth,
obscurément comme Lui, passer inaperçu sur la terre,
comme un voyageur dans la nuit, pauvrement, laborieusement, humblement, doucement, avec bienfaisance comme lui…
Vous salue sainte Vierge, saint Joseph, mettez-moi aux pieds de Jésus à Nazareth ! Mon Dieu, je Vous aime, je me donne à Vous, je Vous appartiens, faites que je sois à tout instant ce qui Vous plaît le plus !
5) Avec le Bienheureux Charles de Jésus, contemplons le Christ, offert dans l’Eucharistie.
Cœur Sacré de Jésus, merci du don éternel de la sainte Eucharistie : merci d’être ainsi toujours avec nous, toujours sous notre toit, toujours devant nos yeux, chaque jour en nous…merci de vous donner, livrer, abandonner ainsi tout entier à nous !
Mon Dieu, venez en moi; je vous aime, vous adore, je me donne à vous, pour être et faire tout ce qui vous plaira. Que ce ne soit plus moi qui vive, mais vous qui viviez en moi. Que je sois et fasse à tout instant ce qui vous plaît le plus. Qu’il soit de même de tous vos enfants.
6) Avec le Bienheureux Charles de Jésus, accueillons avec respect la Parole de Dieu.
Chaque fois que j’entends quelque texte inspiré, Psaume, Évangile surtout, Pater, Ave, enfin tout texte faisant partie des Livres inspirés, c’est bien la voix de l’Esprit Saint qui parle, chaque fois que je les lis, que je les entends… C’est dans cette jubilation, dans ce transport d’amour, où doit me jeter comme vous la voix de l’Époux, que je dois donc réciter l’office divin, dire le saint rosaire, lire la sainte Écriture !… c’est dans cette jubilation que je dois être, chaque fois que j’entends, que je lis, que je récite quelque texte si court qu’il soit de la « parole de Dieu », de la parole du Bien-aimé, de la parole de l’Époux si passionnément chéri ! »
7) Avec le Bienheureux Charles de Jésus, demandons au Seigneur de faire grandir en nous la foi.
La foi, c’est le fait que nous croyons du fond de l’âme tous les dogmes de la religion, toutes les vérités que la religion nous enseigne, le contenu de la sainte Écriture par conséquent et tous les enseignements de l’Évangile, tout ce qui nous est proposé par l’Église enfin…
Le juste vit vraiment de cette foi car elle remplace pour lui la plupart des sens de la nature : elle transforme tellement toute chose qu’à peine les anciens sens peuvent-ils servir à l’âme : elle ne perçoit par eux que de trompeuses apparences ; la foi lui montre les réalités. L’œil lui montre un pauvre, la foi lui montre Jésus. Le toucher nous fait sentir des coups de pierres reçus, la foi nous dit : « Soyez dans une grande joie d’avoir été jugés dignes de souffrir quelque chose pour le nom du Christ ». Le goût nous fait sentir un peu de pain sans levain, la foi nous montre : « le Sauveur Jésus, homme et Dieu, corps et âme » ; l’odorat nous fait sentir l’encens, la foi nous dit que le véritable encens « sont les prières des saints… »
Ainsi la foi éclaire tout d’une lumière nouvelle autre que la lumière des sens, ou plus brillante ou différente. Ne mettons pas de mesure à nos demandes, puisque Dieu n’en a pas mis à la puissance de nos prières, comme il n’y en a pas à sa bonté et à sa puissance.
8) Avec le Bienheureux Charles de Jésus, apprenons à trouver en Dieu la force dans l’épreuve.
« Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas, prier »… Que fait Notre Seigneur pendant les derniers moments, la dernière heure qui précède son arrestation et le commencement de sa Passion ? Il se retire seul, pour prier… Ainsi, quand nous avons une grave épreuve à supporter, un danger, une souffrance à affronter, passons dans la prière, la prière solitaire, les derniers moments, la dernière heure qui nous en sépare : dans tout événement grave de notre vie, faisons ainsi : préparons-nous-y, cherchons force, lumière, grâce, pour nous y bien conduire en employant à prier, et à prier seul la dernière heure, les derniers moments qui nous en séparent…
9) Avec le Bienheureux Charles de Jésus, partons à l’écart pour rencontrer le Seigneur.
Quel respect infini devons-nous pour toute église, chapelle ; avec quel recueillement, quel respect, il faut nous y tenir : et si ce recueillement était obligatoire jadis, combien plus il l’est maintenant que Notre Seigneur réside dans nos tabernacles… L’église est Nazareth, est Béthanie, où nous sommes aux pieds de Jésus avec la très sainte Vierge, avec saint Joseph, avec sainte Magdeleine : mais c’est aussi quelque chose de plus : c’est ces maisons bénies, avec l’invitation de n’y faire autre chose que prier Dieu, que prier le Fils, que prier le Père en union avec Jésus… La parole de Notre Seigneur nous dit encore autre chose : elle s’applique à notre âme : notre âme aussi est une maison de prière : la prière doit sans interruption s’élever d’elle-même vers le ciel, comme une fumée d’encens : et combien de fois hélas ! les distractions, les pensées terrestres, les pensées qui ne sont pas pour la plus grande gloire de Dieu, les pensées mauvaises même l’occupent, la remplissent de bruit, de trouble et de souillures et en font une caverne de voleurs… Que rien d’étranger n’y ait accès, qu’aucune chose profane n’y entre, même en passant. Qu’elle s’occupe sans cesse de son Bien-aimé…Quand on aime, on ne perd pas de vue ce qu’on aime…
Il faut passer par le désert et y séjourner pour recevoir la Grâce de Dieu ; c’est là qu’on se vide, qu’on chasse de soi tout ce qui n’est pas Dieu et qu’on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul. C’est un temps de grâce, c’est une période par laquelle toute âme qui veut porter des fruits doit nécessairement passer. Il lui faut ce silence, ce recueillement, cet oubli de tout le créé, au milieu desquels Dieu établit son règne et forme en elle l’esprit intérieur. La vie intime avec Dieu, la conversation intime de l’âme avec Dieu dans la foi, l’espérance et la charité. Plus tard l’âme produira des fruits exactement dans la mesure où l’homme intérieur se sera formé en elle. C’est dans la solitude, dans cette vie, seul avec Dieu seul, dans ce recueillement profond de l’âme qui oublie tout le créé pour vivre seule en union avec Dieu, que Dieu se donne tout entier à celui qui se donne ainsi tout entier à Lui.
En conclusion : Avec le Bienheureux Charles de Jésus, orientons nos regards vers la Vie éternelle.
Pour élever notre âme dès le commencement de la prière bien haut au-dessus de cette pauvre terre, et la placer dès le début où elle doit toujours être, en cette vie et dans l’autre, au ciel sa patrie… C’est aussi pour nous placer dès les premiers mots de notre prière dans l’espérance et dans la paix : notre Père est dans les cieux : comment, avec la confiance, n’aurions-nous pas espérance et douce paix ? C’est aussi pour nous mettre dès le début dans la joie, en pensant que notre Père, notre Dieu, notre Bien-Aimé, celui que nous aimons de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toutes nos forces, jouit pour l’éternité d’un bonheur infini ?
PS JOANNE-MARIE DE LA CROIX
Dans le Coeur de Jésus
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Source : https://hozana.org/communaute/6596-charles-de-foucauld-un-homme-de-foi-pour-notre-temps
« Imitation de Jésus de Nazareth ». Intervenant : Père Benoit Guédas
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
L'ANNONCE DU PAIN EUCHARISTIQUE : NOËL !
Un autre aspect du ministère de Bethléem accompagnera Charles de Foucauld durant toute sa vie : l’annonce du pain eucharistique. Commentant l’évangile de saint Matthieu (2,1) : « Jésus étant donc né à Bethléem de Juda, sous le règne d’Hérode », il écrit :
« C’est à Bethléem que naît Jésus, dans la « maison du pain » que naît le pain que naît le vivant descendu du ciel » ce pain si nécessaire et celui qui ne mange pas ce pain n’a pas la vie en soi, ce pain si bienheureux que « celui qui le mange, Jésus demeure en lui, et il demeure en Jésus, et comme Jésus vit par son Père, de même il vit par Jésus. » Ce pain de Bethléem est, comme la manne, une figure, une annonce, une douce prédiction du bienfait incomparable par lequel Notre-Seigneur devait « rester avec nous jusqu’à la consommation des siècles », « ne pas nous laisser orphelins », faire durer sa présence corporelle parmi nous, non pas seulement pendant sa vie mortelle, mais toujours, toujours, jusqu’à la fin des temps, transformer tous les jours de la terre en autant de jours de Noël, d’Emmanuel, « Dieu à nous », Dieu avec nous.
Il unit intimement le mystère de Bethléem au ministère de l’Eucharistie. Puisque, dans l’Eucharistie, Jésus est là, aussi là qu’il était au cénacle, qu’il était à Nazareth, à Béthanie, à Bethléem, à Gethsémani, au Calvaire, l’Eucharistie est dans la continuité de l’Incarnation.
Dès lors, chaque célébration eucharistique, c’est pour lui Noël qui se renouvelle sur l’autel. Frère Charles de Jésus, nouveau prêtre depuis le 9 juin 1901 et qui arrive à Béni-Abbès le 28 octobre suivant, exprime sa joie de célébrer sa première messe de minuit :
« Heureux Noël pour moi qui verrai naître Jésus en mes mains pour la première fois : ma première messe de minuit ! La première messe de Noël de Béni-Abbès et de tout ce pays. »
C’est le même cri de joie qui viendra sous sa plume le 31 janvier 1908 quand, ayant dû passer Noël 1907 sans pouvoir célébrer l’eucharistie faute de servant et d’assistant, il reçoit la permission de célébrer la messe seul :
« Deo gratias ! Deo gratias ! Deo gratias ! Mon Dieu que vous êtes bon ! Je reçois aujourd’hui une lettre de Laperrine m’annonçant que le pape m’a accordé l’autorisation de célébrer la sainte messe, absolument seul sans serveur ni assistant. Demain je pourrai donc célébrer la sainte messe. Noël ! Noël ! Merci mon Dieu ! »
Par l’Eucharistie où Notre Seigneur est aussi réellement que dans la crèche, va s’étendre, partout et dans tous les temps, son œuvre de rédemption, son incarnation réparatrice.
Incarnation rédemptrice, Eucharistie : c’est Jésus de Noël, de Nazareth et du Calvaire, et c’est bien de ce Jésus que Charles de Foucauld désire être l’image vivante et c’est bien à son mystère de rédemption qu’il veut collaborer. Il veut pour cela l’aimer sans mesure, car « s’unir, c’est l’idéal de l’amour. »
Soulignons également que la foi profonde de Charles de Foucauld dans la parole vivante et dans la présence réelle de Jésus humble et caché, crucifié et ressuscité à Nazareth est le trait le plus éclatant de son originale christologie biblique et eucharistique.
PRIONS AVEC LE FRÈRE CHARLES :
« Sanctifier les âmes en silence, comme Marie, en portant Jésus dans la sainte Eucharistie, au milieu d’elles et en pratiquant devant elles les vertus évangéliques.
Prions :
Par l’Intercession du frère Charles de Jésus, Seigneur, donnez-nous de vivre la Sainte Eucharistie et d'en saisir la profondeur de Votre si grand Mystère d’Amour d’Incarnation-Rédemption. À l’approche de Noël, faites-nous participer à la joie de Charles ! Deo Gratias ! Deo Gratias !
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Source : https://hozana.org/communaute/6596-charles-de-foucauld-un-homme-de-foi-pour-notre-temps
« Frère universel ». Intervenant : Père Benoit Guédas
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
L'ENFANT JÉSUS ET LA CROIX : LA SAINTE FAMILLE !
Pour frère Charles, qui vit à Nazareth en ermite plongé dans l’adoration eucharistique, le thème central de sa contemplation de la fuite en Égypte sera de demander de savoir y adorer le divin Enfant comme Marie et Joseph : « que ma vie s’écoule comme la vôtre, ô bénis parents, dans une contemplation et une adoration que rien ne puisse interrompre. »
La Sainte Famille a pris le chemin de l’exil, dès qu’elle a reçu l’ordre de l’ange de quitter Bethléem et Charles de Foucauld la suit jusqu’en Égypte. Marie et Joseph sont soumis, dans leur corps, à la fatigue, à la douleur, aux rigueurs de la saison, à la pauvreté et à la pénitence, mais, dans leur cœur, ils sont heureux, bienheureux car ils ont Jésus avec eux. Ils sont tellement perdus dans la contemplation du divin Enfant, que leur âme nage dans la paix. Le regard de Jésus, qu’ils tiennent tour à tour dans leurs bras, et sans songer à l’avenir qu'ils laissent à Dieu, ils se noient et s’abîment dans la contemplation, l’amour, l’adoration du si doux Enfant.
L’adoration de frère Charles n’est pas seulement admiration devant le mystère; elle le pousse à demander d’être associé à cette fuite en Égypte pour pouvoir ainsi partager le bonheur, l’amour et l’adoration de Marie et Joseph pour l’Enfant Jésus. De la sorte, il espère pouvoir posséder pleinement ce Jésus, en ce qu’il voit « d’unique nécessaire » de la vie qu’il vit à Nazareth même et qu’il avait désirée depuis longtemps.
« Cela a été la vie de vos saints parents : c’est la vie à laquelle vous m’appelez : ne regarder les choses extérieures comme des apparences, des fantômes, des images qui passent comme celles des lanternes magiques, et les laisser passer, se déroulant en fermant les yeux sur elles et en ne les ouvrant que sur vous, ô Jésus, en restant toujours, toujours, quoi qu’on fasse, où qu’on soit, perdu, noyé, abîmé en vous, seul être et unique nécessaire, en vous, en vous notre tout, ô bien-aimé et suave, chéri, si doux Enfant Jésus, […] ! »
Il est tellement convaincu de cela; il demande à Dieu non seulement d’aimer et d’imiter Jésus pendant la journée, mais même aussi durant la nuit. Cette demande de pouvoir partager le don de Dieu et d’être rempli de la vie divine de Jésus, il l'étendra à tous les hommes, car tous sont frères de Jésus.
Les méditations de 1899 sont marquées par ses recherches de discernement au sujet de son ordination sacerdotale et elles sont centrées davantage sur la croix, qu’il voit à l’horizon de ce nouvel état de vie. Le bonheur d’être conduit par Dieu a un prix. Ce bonheur passe toujours par le chemin de la croix, à la suite du Fils de Dieu, qui a prédit la croix :
« quand il a promis à ceux qui quittent tout pour le suivre, dans le ciel la vie éternelle, sur la terre le centuple de ce qu’il laisse, avec des persécutions… […] Ne nous étonnons pas si nous trouvons de la part des hommes d’autant plus de persécutions, de contradictions, que nous nous efforçons davantage à servir Jésus. Plus nous suivrons de près le divin Maître, plus nous partagerons son sort. »
Le frère Charles veut aimer la croix, « compagne nécessaire de Jésus ici-bas ». D’un côté, elle donne Jésus qui s’est tellement lié à la croix, non seulement au Calvaire mais dès sa naissance, que depuis son entrée dans le monde jusqu’à la fin des temps on ne le reçoive ici-bas qu’avec la croix et, de l’autre, elle est à la fois la mesure de notre amour pour Dieu dans l’imitation de notre Bien-Aimé, imitation qui est un besoin naturel et nécessaire pour l’amour.
À la lumière de la croix, il regarde Marie et Joseph sur la route de l’Égypte au milieu de mille dangers et il ose affirmer qu’ils sont heureux car, par la croix, ils arriveront à la lumière. Leur chemin sera le nôtre, appelés que nous sommes, comme eux, non seulement à porter notre croix, mais à aider les autres à porter la leur, moyen indispensable pour qu’ils puissent procurer la gloire de Dieu et parvenir à son amour. Avec la Sainte Famille, nous sommes, en outre, invités à prier pour nos persécuteurs; ils méritent même un amour tout spécial, comme les instruments dont Dieu se sert pour nous faire cette si douce faveur, ce si grand bien de la persécution.
Si la fuite en Égypte est un mystère de croix et de lumière, il faut le recevoir comme saint Joseph et l’accepter avec la même obéissance que lui : une obéissance silencieuse, immédiate, parfaite, courageuse. Il se tait intérieurement et extérieurement; silence complet intérieur et extérieur, le silence de l’Amen. Il obéit immédiatement dès qu’il entend la Parole de Dieu dans son cœur, il se jette sans un instant de retard dans l’accomplissement de son commandement, avec toute l’ardeur de son amour. Son obéissance parfaite est courageuse : saint Joseph a besoin ici d’un grand courage, non seulement pour surmonter les tentations qui peuvent l’assaillir, mais pour entreprendre et faire entreprendre à son Fils divin via son ÉPOUSE chérie, au milieu de la nuit, parmi les dangers de toutes sortes, un si long, si pénible, si difficile voyage.
Prions :
Par l'intémédiaire de frère Charles Seigneur, apprends-nous à aimer les persécutions , du moins à les touver nécessaires pour le salut du notre monde ! Apprends-nous également à devenir des êtres de silence, obéissants à la sainte Volonté de Dieu Amen !
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
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Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
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pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
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Questions-réponses. Intervenant : Père Benoit Guédas
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
LA VIE DE LA SAINTE FAMILLE
Charles de Foucauld se trouve à Béni-Abbès en février 1905. Revenant de la tournée dans le Hoggar et de sa retraite annuelle faite auprès de Monseigneur Guérin, il reprend sa vie régulière, selon le règlement qu’il s’est donné et selon les méditations de février concernant le mystère de la fuite de la Sainte Famille en Égypte. Ce qui domine dans ces méditations, c’est le souci de se mettre lui aussi en voyage pour aller dans le Sud Algérien, si on l’y appelle. Même s’il pense rester longtemps à Béni-Abbès, on voit déjà que, dans son âme, il se prépare à une nouvelle vie chez les Touaregs, une vie qu’il aura à inventer. Conscient qu’il devra faire face à cette nouveauté et aux imprévus qu’il pressent, il s’y prépare en partageant sa méditation en deux points. Dans le premier, il contemple les difficultés, la pauvreté, les souffrances que la Sainte Famille a endurées dans sa fuite en Égypte. Dans le second, il demande au Sacré-Cœur de pouvoir adopter les attitudes ou les sentiments qu’il vient de contempler chez la Sainte Vierge et saint Joseph, spécialement leur profonde joie intérieure malgré les souffrances, la dureté et la pauvreté qui marquaient leur vie et leur amour.
On retrouve un élément caractéristique de la fuite en Égypte de Marie et de Joseph : Ils ont enduré beaucoup de souffrances, mais ils n’étaient pas tristes, bien au contraire.
Dans la prière qu’il adresse au Sacré-Cœur de Jésus, le frère Charles demande de savoir suivre leur exemple et, au premier signe de Lui, « voler à tout voyage, toute fuite, tout exil dans la faim, la soif, la fatigue, les dangers toutes les difficultés, toutes les souffrances, comme la Sainte Famille ». Sa prière se termine ainsi : « Mon Dieu, je vous aime, je vous adore, je vous appartiens, je me donne à vous. Que ce ne soit pas moi qui vive mais vous qui viviez moi. Que je sois et fasse à tout instant ce qui vous plaît le plus. » Plus tard, il reviendra sur ce désir, toutes choses égales d’ailleurs, si c’est la volonté de Jésus, d’avoir une vie toute de fatigue, de dangers pour être par cette ressemblance plus uni à Jésus.
La longue marche de la Sainte Famille sur les sentiers de Palestine et d’Égypte révèle la vie dure de Jésus lui-même, qui, ne sortant de la grotte de Bethléem que pour fuir en Égypte, peut inviter celui qui veut le suivre à adopter ce même genre de vie. Sa demande de savoir imiter en tout Jésus peinant sur les routes de l’Égypte l’oriente vers la préparation d’une nouvelle étape de sa vie au milieu des Touaregs.
Un autre renseignement important qui se dégage du mystère de la fuite en Égypte concerne la pauvreté. La Sainte Famille a dû tout laisser pour se mettre en hâte sur les routes de l’exil et embrasser une vie pauvre en Égypte mais Marie et Joseph ont emporté avec eux l’unique Bien que Dieu leur a confié, l’Enfant Jésus. Celui-ci sera pour frère Charles, comme pour eux, L’UNIQUE TRÉSOR.
Nourri par cette contemplation, frère Charles est prêt maintenant, en petit frère de Jésus, à suivre la Sainte Famille et, comme elle et avec elle, à porter Jésus par des chemins jusqu’alors méconnus pour que, par sa présence, la lumière du salut puisse rejoindre ces peuples encore dans les ténèbres.
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
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Spectacle de l’Ecole Dominique Savio de Paray-le-Monial – donné en 2019 dans la salle Sainte Marguerite-Marie
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
JUSTICE ET PAIX
La paix n’est pas inertie, abandon devant ce qui la compromet. Elle ne fait pas bon ménage avec la politique de l’autruche. Elle demande qu’on s’engage, qu’on se tende vers elle, qu’on lutte même, par des moyens de justice et de vérité et non par la haine.
Les « artisans de paix » ont été des hommes et des femmes d’action, d’opposition ferme à la violence. On pense aussitôt à Gandhi, au pasteur Martin Luther King, mais aussi à l’attitude d’un Maximilien Kolbe dans son camp de la mort.
Ne pas troubler la paix peut être un prétexte. La vraie paix est plus rare que les fausses paix et ne peut s’établir que si les autres sont dissipées. Il y a de fausses paix auxquelles il faut avoir le courage de renoncer et qu’il faut savoir dénoncer.
Le frère Charles de Foucauld ne pouvait fermer les yeux sur l’esclavage qui sévissait autour de lui en Algérie, et dont la France s’accommodait. Il fait tout ce qui est en son pouvoir pour le dénoncer, pour alerter les autorités et l’opinion, pour libérer quelques esclaves. Prophétiquement il écrit que si les Français continuent de tolérer cette injustice, avant cinquante ans ils seront mis dehors.
De même l’appauvrissement continuel de certains pays du Tiers-Monde ne peut qu’être source de conflits violents.
« Ce que vous aurez fait aux plus petits d’entre les miens, c’est à moi que nous l’aurez fait » (Mt 25,40) Puissions-nous nous repentir comme Pierre quand, trop souvent, nous disons nous aussi « je ne connais pas cet homme ! » (Mc 14,71)
Le prix de cette paix peut se payer plus cher dans des situations difficiles de violence. À plusieurs reprises le frère Charles de Foucauld a souffert concrètement des sévices qui le frappaient ou frappaient un groupe de personnes ou toute une population, à laquelle il s’était donné. Justice et dignité humaine étaient gravement bafouées, les blessures étaient profondes; retrouvant ses frères peu après la tourmente, Frère Charles a toujours été étonné et ému de sentir combien, en vérité, ils vivaient ce drame, ils partageaient les souffrances de leur peuple. Bien qu’ayant payé de leurs personnes, il ne pouvait que remarquer en eux une paix qui venait du plus profond d’eux-mêmes.
Pour le frère Charles, la paix est certes d’abord affaire de justice. L’injustice détruit la paix. Mais la justice elle-même est insuffisante, il faut aussi l’amitié, l’amour. Le désir de justice sans amour risque, selon les circonstances et le tempérament, de donner « bonne conscience » ou de nous entraîner dans le cycle de la violence. « Il n’y que l’amour qui nous engage à ouvrir nos yeux sur les besoins des autres et nos mains pour partager et faire quelque chose ensemble. » Aussi pour promouvoir la paix, pour lui, il n’est pas vrai que nous ne pouvons rien faire, nous pouvons toujours éclairer notre conscience et changer notre cœur. Ainsi la paix n’est pas seulement œuvre de justice, « elle est aussi le fruit de l’Amour qui va bien au-delà de ce que la seule justice peut apporter » (Gaudium et Spes, ch. V)
Oui, je demanderai la paix, ou plutôt je demanderai pour toi l’amour de Jésus qui seul peut donner la paix, et la donne nécessairement, la portant toujours avec Lui… Demande-la aussi, demande d’aimer; dis : « J’aime ; faites que je vous aime davantage… » Et pense, dis, fais tout ce qui est selon l’amour. ( Jérusalem, 19 novembre, 1898)
Prions :
Seigneur, je vous demande de vous aimer toujours plus ! Donnez-moi d’aimer afin que je puisse vous aimer toujours plus. Amen
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
PRIÈRE DE CHARLES DE FOUCAULD
Je vous adore, c’est-à-dire : je Vous aime; je Vous loue; Vous êtes infiniment beau; infiniment aimable; je le proclame de toutes mes forces, et je voudrais le proclamer assez pour que Vous puissiez en tirer quelque gloire, quoique je sois néant; assez pour que ma louange fût digne de Votre beauté, quoique ce soit impossible…. Vous seul pouvez Vous louer, mon Dieu… Je m’unis donc à Vous, Ô Jésus, mon Seigneur, pour louer Votre Père ! Je m’unis à Vous, Ô Esprit Saint « qui poussez en moi des gémissements inénarrables », pour louer Jésus ! Je m’unis à Vous, Ô Père, Ô Fils, pour louer l’Esprit Saint, votre égal et mon Dieu…
Mon Père, je me remets entre vos mains; mon Père, je m’abandonne à Vous, je me confie à Vous; mon Père, faites de moi tout ce qu’il Vous plaira, quoique Vous fassiez de moi, je Vous remercie de tout, pourvu que votre volonté se fasse en toutes vos créatures, en tous vos enfants, en tous ceux que Votre Cœur aime; je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre Vos mains; je Vous la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je Vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre Vos mains, sans mesure; je me remets entre Vos mains, avec une infinie confiance, car Vous êtes mon Père.
Mon Dieu, ceci ou autre chose, n'a peu d’importance; la seule chose qui m’importe, c’est Votre gloire. Glorifiez Votre nom. Donnez-moi ce qui Vous glorifiera le plus. C’est cela que je Vous demande et pas autre chose… Après Vous avoir dit mes besoins avec simplicité, je Vous rappelle, je Vous répète, je Vous dis et Vous redis que j’ai un autre besoin, mille fois plus grand, mille fois plus ardent : c’est celui de Vous voir glorifié; c’est là mon vrai, mon seul besoin ! C’est celui que je Vous supplie, de toute mon âme, de satisfaire. Mon Père, glorifiez-vous en moi; mon Père, glorifiez Votre nom et mon Seigneur Jésus; permettez que votre indigne et misérable petite créature se joigne à Vous et fasse avec Vous cette prière : « Mon Dieu, je Vous dis avec mon Seigneur Jésus, en joignant ma voix à sa voix adorable : « Non ce que je veux, mais ce que Vous voulez »; mon seul désir est que Vous soyez le plus glorifié possible; c’est ma soif. Mon Père, faites de moi ce qui Vous plaira le plus ; quoi que ce soit mon Père, glorifiez votre Nom ! »
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Source : https://hozana.org/communaute/6596-charles-de-foucauld-un-homme-de-foi-pour-notre-temps
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
LA VOIE DE L'AMOUR
« Eucharistie » est un mot qui signifie « action de grâce » ! Mais qu’est-ce que tout cela signifie ? Des mots, des expressions, se rapportant à notre foi, des choses graves de notre foi. Mais en fait, il y a de plus en plus le danger que les terminologies obscurcissent les réalités les plus simples de la foi. Hostie, communion, Jésus au tabernacle, tout le monde comprend cela. Et parce qu’il le comprend, il se sent plus prêt à le vivre simplement.
Lorsqu’on veut connaître quelqu’un, on essaie de le rencontrer… ou si on le connaît déjà – mais aura-t-on jamais fini de découvrir la longueur, la largeur, la hauteur ou la profondeur de l’Amour de Jésus, son mystère ? – on désire s'en approcher pour se réjouir de sa présence, et même, si on aime vraiment, pour devenir de plus en plus semblable à lui.
Le Frère Charles de Jésus a vécu cela avec une très grande intensité, car l’Amour ne peut se passer d’imitation. Ce qui fait une amitié vraie, c’est que chacun n’est jamais aussi totalement lui-même qu'en devenant son ami, et qu’en même temps, presque paradoxalement, sa joie est d’entrer dans les vues de son ami, de s’insérer dans ses pensées au point de ne faire qu’un avec lui, de devenir en somme un autre « lui-même ». Intimité qui va jusqu’au désir, jamais atteint, d’identification, dans le moment même où l’on se perçoit chacun unique et irremplaçable. Venir auprès du Christ au Tabernacle dans ces sentiments, c’est être dans la voie toute simple de l’Amour.
Qui m’apprendra à me livrer au Père, sinon Lui ? Et qui, mieux que Lui, m’apprendra à me livrer à mes sœurs et frères ? Qui sinon Lui, m’en rendra « capable » ?
Le Frère Charles dit lui-même :
« Vous êtes là, Jésus…à un mètre de moi dans ce Tabernacle ! Votre Corps, votre Âme, votre Humanité, votre Divinité, votre Être tout entier est là… de nous si près, mon Dieu, mon Sauveur ! ... »
Voilà comment parle la foi, voilà comment parle l’Amour.
Dans le Tabernacle, Jésus se donne à nous sans autre parole que celle-ci : « ceci est mon Corps, ceci est mon Sang, livrés pour vous. » Elle nous dit sa mort – et sa résurrection. Elle dit le don qu’Il nous a fait, dans l’abandon à la volonté du Père. Et cet abandon nous appelle : « Comme j’ai fait, faites. »
« DÈS QUE L’ON COMMENCE À SE RECHERCHER SOI-MÊME, À L’INSTANT ON CESSE D’AIMER » (Tamanrasset, 22 janvier 1916)
Prions :
Par l’intercession du Frère Charles, apprends-nous Seigneur à lier une véritable amitié avec Toi, jusqu’au point de vouloir te suivre pendant les jours saints qui viennent !
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
RETRAITE
Notre-Seigneur a vécu à Nazareth dans la solitude des cénobites, au désert dans la solitude des ermites; dans sa vie publique, jeté par la volonté de Dieu dans le monde, il se réserve de nombreux moments de retraite et de solitude. À son exemple, embrassons, selon la vocation que Dieu nous donne, soit la solitude des cénobites, soit celle des ermites, soit si Dieu nous donne la mission d’exercer la vie apostolique cette triple retraite, cette triple solitude qui consiste dans la solitude continuelle de l’âme adorant Dieu dans le sanctuaire intérieur d’elle-même, de la solitude quotidienne de l’âme se recueillant d’une manière particulière à certaines heures, dans la solitude accidentelle de l’âme passant des jours entiers, des périodes entières dans la retraite et la prière.
« Le soir venu, je me retirais loin de cette foule à laquelle je m’étais si pleinement consacré le jour, et, cherchant la solitude, je m’enfermais avec Vous dans une maison hospitalière, ou bien j’allais dans la montagne, sur quelque sommet désert, et je passais la nuit en prière.
De tout manière, je passais la nuit dans le recueillement, le silence, à l’écart des foules, dans la veille et la prière.
C’est l’exemple que je vous laisse.
C’est pour vous que j’ai agi ainsi. Moi, qui suis assez maître de moi, pour être partout comme seul avec mon Père, je n’ai besoin ni de solitude pour me recueillir, ni de silence pour Le prier. Au milieu des foules, en parlant, je suis aussi uni à Lui que dans la plus profonde solitude.
C’est pour vous donner l’exemple que j’ai passé tant de nuits, dans une veille solitaire, à prier mon Père sous le ciel étoilé ou dans le secret d’une chambre close.
Passez la plus grande partie de vos nuits à veiller dans le recueillement et le silence, en vous abîmant en Dieu. » (Retraite à Ephrem)
JE RESTERAI SEUL,
HEUREUX, TRÈS HEUREUX,
D’ÊTRE SEUL AVEC JÉSUS
SEUL POUR JÉSUS.
(Tamanrasset 1905)
« Oui j’ai besoin de repos, mais pas dans le sens que vous pensez. Ce n’est pas la solitude spirituelle qui me pèse, c’est le manque de solitude matérielle. Quelques jours de silence au pied du tabernacle, voilà ce que je me sens le besoin ! » (14 septembre 1904)
Prions :
Par l’intercession du Frère Charles de Foucauld, Seigneur donne-nous le désir de nous retirer à l’écart à tes pieds pour être seul avec Toi pour nous refaire. Notre âme a soif de Toi Seigneur !
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
LA MYSTIQUE PROFONDE ET L'APOSTOLAT DU FRÈRE CHARLES
« Oui, mon cher Ami (Père Peyriguère), notre œuvre peut se faire partout, se laisser à Jésus pour qu’en nous il s’immole et prie, pour qu’en nous il achète la rédemption de l’Islam… Que nous soyons « aux écoutes » du bon Dieu mais à chaque instant, faisons-nous une âme capable de répondre aux appels quels qu’ils soient, ou plutôt que Lui-même nous fasse cette âme capable de le suivre jusqu’au bout »
C’est à la suite de cette lettre que le Père Peyriguère, de retour du Sahara et avant de se rendre au Maroc, vint rendre une visite au séminaire d’Issy. Il fut noté que : « nous étions trop pris par la Règle de 1800 des Petits Frères du Sacré-Cœur et sans expérience suffisante pour comprendre que l’interprétation du Père Péyriguère était plus proche de l’Intuition du Frère Charles et de la manière dont il avait été conduit à la réaliser dans les dernières années de sa vie »
Il importe de comprendre le sens profond et si riche où il faut prendre le mot et la chose à la suite du Père de Foucauld.
« Dans un cas comme dans l’autre, on est avant tout des « contemplatifs », des « priants » et des « immolés » … au service de l’Islam, pour le rachat de l’Islam. Pour ma part, le moment où je me sens le plus à fond missionnaire de la manière que je veux l’être, ce n’est pas quand dans mon dispensaire la foule des indigènes m’entoure…
C’EST LA NUIT, DANS MA PETITE CHAPELLE, QUAND, LE CHRIST QUE JE PORTE EN MOI PAR LE FAIT DE MON SACERDOCE ET DE MON CHRISTIANISME, JE ME LAISSE À LUI POUR QU’EN MOI QUI ME SUIS FAIT TOUAREG, IL SE FASSE TOUAREG LUI-MÊME, ET QUE DEVENU AINSI À SON TOUR, EN MOI ET PAR MOI, IL PRIE ET S’IMMOLE POUR SES FRÈRES AFIN QUE LE PÈRE UN JOUR LES AMÈNE TOUS AU SALUT PAR LE FILS. Voilà la mystique profonde de mon apostolat et de ma vie de chaque jour »
« « Sanctifier Son nom, Le laisser régner en nous, faire Sa volonté, et travailler à ce que les autres âmes fassent de même, c’est toute ma vie : que ce soit notre vie à tous ! » » (Tamanrasset, 8 janvier 1913)
Prions :
Par l’intercession du Frère Charles de Jésus Seigneur, fais de nous des priants, des contemplatifs, des immolés, pour notre monde d’aujourd’hui. Amen.
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
LA PRIÈRE D'ABANDON...
Cet essentiel, il me paraît cristallisé dans la PRIÈRE D’ABANDON !
Oh ! je sais : il y a une manière de la réciter, routinièrement, qui en fait édulcorer la signification de don total et sans réserve (ce qu’il advient aussi pour le « Pater » quotidien).
Mais, à la relire à genoux, devant le Saint-Sacrement, comment ne pas voir qu’elle est la prière même de Jésus à son Père, la prière même du Sauveur envoyé par le Père pour sauver l’humanité, du Sauveur dont chaque démarche de sa vie signifie : « Père, non pas ma volonté, mais la vôtre » ?
Cette prière d’Abandon nous dit tout du Père de Foucauld et de sa manière d’être apôtre.
Elle nous dit d’abord le primat de Dieu, Dieu le tout. Dieu l’absolu.
Elle nous dit sa Paternité souveraine.
Elle nous dit la Configuration au Fils, tel qu’Il a été suscité par le Père pour sauver les humains.
Le « faites de moi ce qu’il vous plaira », nous savons bien à quoi cela a conduit le Maître et, à sa suite, les apôtres de tous les temps… À un OUI inconditionnel à la volonté du Père, au fur et à mesure des jours et des événements, et qui fait cheminer peu à peu le disciple comme le Fils vers ce lieu « où il ne voulait pas aller ».
Le « pourvu que votre volonté se fasse en moi et en toutes vos créatures » implique une attitude contemplative qui lit dans chaque événement, le vœu du Père de sauver, et l’appel au OUI du Fils pour travailler au salut.
Le « comment », ici est bien moins important que le fait. La première question à nous poser, la seule et honnête, est celle-ci : « Ai-je, à la suite du Frère Charles, et au sein de ce monde qui paraît si éloigné le souci de m’inquiéter du dessein de Dieu sur lui, ai-je commencé, au moins dans le désir, à répondre à cet appel que j’ai reçu du Frère Charles, mais qui est l’Appel même de Jésus à tous les siens : « Être sauveur avec Jésus » ? »
Nous avons à comprendre que la réponse à cet appel exige une disponibilité constante de l’âme et au monde, dans l’oubli non moins constant de soi, et à travers des faits qui sont d’autant plus exigeants qu’ils sont quotidiens ?
Une disponibilité qui, dans tous les cas, requiert une attention sans réserve à la rencontre du prochain, et de l’événement : voilà le sens de l’appel.
Une disponibilité qui a fait du Père de Foucauld, à la suite de Jésus, un pauvre parmi les pauvres…. Sa mission est un oui sans réserve au fur et à mesure des signes et des appels…
L’Imitation est inséparable de l’Amour, tu le sais; quiconque aime veut imiter : c’est le secret de ma vie. J’ai perdu mon cœur pour ce Jésus de Nazareth, crucifié il y a dix-neuf ans, et je passe ma vie à chercher à L’imiter autant que le peut ma faiblesse. (Beni Abbès, mars 1902)
Prions :
Seigneur Jésus, par l’intercession du Frère Charles, séduis nos cœurs pour que nous ayons le désir de t’imiter, te suivre et de te servir. Que notre prière d’Abandon ne soit pas dite du bout des lèvres ! Amen
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
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pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
LE DÉSERT: TOUT PERDRE POUR TOUR GAGNER !
Lorsqu’une personne écoute son Dieu lui parler du désert, elle entend :
« Partir. Être seule. Pauvre. Oubliée. Se renoncer. Être assoiffée. »
Dans l’appel au désert, ce n’est pas le désert qui est important, mais « l’appel », comme aime nous le rappeler si souvent le Frère Charles. L’appel à une vie de plus en plus intime avec Dieu.
« S’il faut tout perdre, c’est pour tout gagner, afin que Dieu puisse faire sa demeure en nous ! » (Nazareth, septembre 1899)
« Comme gémit une biche… » Mais pour désirer avoir soif, il faut avoir soif ! Et c’est le désert qui donne la soif.
Aux heures où cette solitude pèse trop, où cet enfouissement en pure perte de soi devient révoltant, il faut garder en soi la certitude que le désert est la perle précieuse que Jésus nous donne, comme son Père bien-aimé lui a donné la Croix.
On a vite fait d’être adultère, de ne plus rester dans ce jardin clos, chaste et réservé à Dieu seul….
« Dieu nous donne tout ce qu’il faut ; nous, hélas, nous Lui manquons souvent, Lui ne nous manque jamais » (Tamanrasset, 15 septembre 1905)
Mais si le désert ne nous assèche pas, c’est un don de plus en plus grand, c’est une prière de plus en plus profonde et continuelle qui vient sourdre en nous.
« Oui, je prierai de mon mieux. À mon âge on a souvent l’occasion de se rappeler la comparaison de la Bible, et on se trouve seul comme l’olive oubliée au bout d’une branche après la récolte. » (Tamanrasset, 8 janvier 1913)
Prions :
Par l’intercession du Frère Charles de Jésus, Seigneur donne-moi d’être capable de silence, de désert dans ma vie tumultueuse… Donne-moi la capacité de ne pas m’enfuir pour que ma soif de Toi puisse grandir davantage pour que Tu puisses faire ta demeure en moi. Amen.
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
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de me remettre entre vos mains, sans mesure,
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
LA SAINTE FAMILLE ET LE PÈRE DE FOUCAULD
« Regarde-toi comme étant dans la maison de Nazareth. »
« Je veux crier l’Évangile par toute ma vie. » (Père de Foucauld)
La leçon profonde de la vie du Père de Foucauld n’est pas perdue : Nazareth a été pour lui une vocation, et cette vie cachée, il la concevait d’abord comme une ardente, perpétuelle, silencieuse adoration de Jésus. La contemplation devait être dans une telle vie comme la respiration même : simple, habituelle, profonde et souvent vécue pour elle-même. Marie et Joseph se libéraient sans cesse du travail et de tout autre soin pour revenir aux pieds de Jésus et ils ne retournaient aux activités de la vie quotidienne que les yeux fixés sur lui, près de lui, jamais bien loin de corps et surtout de cœur !
Toute vie religieuse y ressemble, direz-vous ? Eh oui ! Le Père de Foucauld n’est pas un novateur. Mais on ne s’y tient pas toujours fermement. Et puis il y a une différence d’atmosphère : les temps ont changé, l’Esprit-Saint fait luire tour à tour des faces diverses de son Évangile éternel et tout dépend du cœur avec lequel on entend les mêmes paroles. C’est ici la vie simple et cachée, sans doute dans une grâce de vocation spéciale pour la mener avec l’esprit d’enfance et l’ardeur du frère Charles de Jésus.
Mais quelle est-elle enfin pour que nous l’imitions ? Eh bien, une telle soif de conformité à la vie de Nazareth que le silence, le dénuement, la surabondante contemplation dans l’oubli du monde et de soi-même produisent en l’âme une joie paisible qui semble ruisseler sur tout et tous. L’austère vie quotidienne vient si justement satisfaire le désir immense et calme de l’âme qu’il en résulte une joie simple et sûre. Voilà qui n’est pas si courant. Merveille cachée de Nazareth.
Le deuxième trait que j’ai pu saisir de cette vie très humble, très secrète, c’est l’amour vraiment universel de tous les humains et la soif de leur salut éternel, surtout à l’égard des plus déshérités. Mais ce désir jaillit de la contemplation, et ne la précède pas. Il ne peut pas ne pas grandir en l’âme en proportion de son regard sur l’Hostie, de son adoration du Cœur de Jésus. Tout ici rappelle ce Cœur et tout est centré sur la Sainte Réserve. Or l’un enseigne la miséricorde infinie de Dieu et l’autre n’est-elle pas une nourriture inépuisable, faite pour être donnée à tous… On pense comme malgré soi à ceux qui gisent dans l’ombre de la mort, que ce Cœur n’a pas touchés encore, aux affamés, à ces deux tiers de l’humanité qui meurent de cette faim-là, plus affreuse que l’autre.
Mais ici le feu de l’amour divin lorsqu’il renverse sa flamme vers les pauvres humains ne jette pas à l’action ; il s’en va brûler silencieusement, caché encore, en plein cœur des terres païennes pour que la Louange et l’appel à la miséricorde montent du cœur même de ces peuples déshérités. Ainsi le divin Cœur commence sa douce conquête, et cela encore, c’est Nazareth selon la vision du Père de Foucauld... les esquisses de l’apostolat futur, les arrhes de la rédemption par la Croix, déjà paraissaient dans l’amitié très douce, dans les contacts quotidiens et les humbles services de la Sainte Famille avec les parents et les voisins du village. Une charité qui se tient sur la réserve pour être ensuite dispensée par d’autres à l’imitation de la vie publique de Jésus, tel est le feu missionnaire dont brûlent ces contemplatifs ancrés à leur ermitage ou leur fraternité.
Allez à Nazareth, ainsi accompagné. À vous aussi est livré son secret : aimer Jésus, imiter sa vie cachée, et par là sauver ses frères, la leçon est simple et universelle. Ils ont choisi la meilleure part, ceux et celles qui se sont fixés là, oubliant tout. Mais chacun peut tourner son cœur vers ces fraternités comme autrefois les Nazaréens pouvaient tourner leurs regards vers la Maison bénie de Joseph, et se sentir meilleur..
« J’aimais très tendrement ce que le bon Dieu m’avait laissé de famille ; je voulus faire un sacrifice pour imiter Celui qui en a tant fait, et je partis, il y a près de douze ans, pour une Trappe d’Armérie. » (Notre-Dame des Neiges, 14 août, 1901)
Prions :
Par l’intercession du Frère Charles de Jésus, Seigneur donne-moi d’être capable de silence, de désert dans ma vie tumultueuse… Donne-moi la capacité de ne pas m’enfuir pour que ma soif de Toi puisse grandir davantage pour que Tu puisses faire ta demeure en moi. Amen.
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
QUI ÉTAIT JÉSUS DE NAZARETH POUR LE FRÈRE CHARLES ?
Charles de Foucauld développe à travers sa vie un aspect typique de la sequela Christi - base de toute la spiritualité chrétienne - qui peut être nommée:« la spiritualité de Nazareth ». De la rencontre avec le Jésus nazaréen, Foucauld reste profondément impressionné, avec réalisme, par l'incarnation du Fils de Dieu, par le mystère de Jésus historique, qui est venu par amour habiter au milieu de nous, prenant la condition humaine comme serviteur. Il s'est anéanti lui-même, s'est vidé, est descendu pour nous sauver (cf. Ph 2, 6-11). Dieu, pour ainsi dire, a voulu "se matérialiser", devenir créature, petit et dépendant, pauvre et identifié avec "les derniers". Depuis son premier séjour à Nazareth, ce mystère de la condescendance divine le fascine extraordinairement. Il trouvera là son propre « chemin spirituel ». Lentement grandit en lui la certitude qu'il est appelé à suivre ce Jésus, le Nazaréen. Pour le Jésus palestinien l'être nazaréen se traduira dans un choix de vie. Sa longue, silencieuse, riche et pénible expérience dans le village historique de Nazareth lui a donné une identité. Son être-nazaréen le fait Emmanuel, c'est-à-dire Dieu proche, parce qu'il a pris l'identité des gens qui sont à l'écart et a vécu longuement cette condition à laquelle il s'est identifié ... Cela sera pour Jésus une force révélatrice de la nouveauté inquiétante de son Père qui invite à la plus profonde fraternité, en partant des derniers du monde.
Nazareth est devenu pour Foucauld une porte d'entrée dans la totalité du mystère du Christ, son bien-aimé Frère et Seigneur, en lui ouvrant, également, la compréhension de Dieu comme Père. Nazareth constitue un fort appel à vivre son amour passionné pour Jésus dans les circonstances les plus ordinaires de la vie. En plus, dans ses lettres et écrits, on voit l'insistance centrale de l'imitation du Christ. Jésus se présente comme son "modèle unique" :
« Je ne conçois pas l'amour sans une nécessité, une nécessité impérieuse de conformité, d'assimilation…, de partage...». Le moyen le plus simple - écrit-il le 13 mai 1903 - pour s'unir à ce Frère, c'est « d'agir, penser, toujours penser comme Lui et avec Lui, en se maintenant en sa présence ».
Se configurer à Jésus Christ dévient la dynamique spirituelle de sa vie et c'est avec ce bien-aimé Frère qu'il établit une intime relation. Il Le rencontre présent dans les textes des Évangiles, dans l'Eucharistie, dans son amour salvifique pour tous les êtres humains, particulièrement les plus abandonnés et oubliés. Comme Jésus, il cherche à faire en tout la volonté du Père, qui se manifeste dans les circonstances concrètes de la vie.
En cherchant amoureusement à suivre Jésus à Nazareth, Charles de Foucauld révèle le dépouillement (abjection) du Fils de Dieu, son "être à la dernière place". Il développe une vraie « mystique de la kénose » : se vider de soi-même afin de créer de la place pour Dieu et pour le prochain et, ainsi, arriver à la liberté d'esprit et à la vraie joie intérieure. Dans une de ces notes sur l'Évangile, dans l'année de sa mort (1916), il écrit :
« Bien que d'un côté tout soit indifférent, je dois préférer l'abjection à l'honneur, l'oubli au fait d'être le centre des attentions, la pénurie à l'abondance, pour me faire ressembler à Jésus »
Être « christiforme » se traduit aussi en gestes et attitudes inspirés par le Jésus historique, que nous rencontrons dans les Évangiles. Ainsi, Frère Charles donne beaucoup d'importance à l'amitié, à la bonté, à l'hospitalité, à la capacité d'écoute et de conseil. Il écrit :
« Mon apostolat doit être l'apostolat de la bonté. Aussi me maintenir aux pieds de Notre Seigneur et Le regarder... Mais ensuite, quand je me retrouve à ses pieds, je reste aride, vide, sans parole ou pensée. Fréquemment, pauvre de moi, j'arrive à m'endormir...» (Lettres, octobre 2008, 3)
Dans sa vision, le prêtre doit disparaître pour donner place à la Présence vive du Seigneur. Le Jésus qui se donne gratuitement dans l'eucharistie est indissociable du Jésus présent dans les pauvres et abandonnés. Le passage de Mt 25,31-40, sur « les plus petits de mes frères», a eu une grande influence sur Charles de Foucauld. Qui participe de la table eucharistique, par cohérence évangélique doit, lui-même, être pain partagé et vin débordant pour les autres. Pendant toute sa vie Foucauld a été un passionné de la solitude et du silence. Il apprécie une parole de saint Jean de la Croix qui dit : « Le Père céleste a prononcé une parole et ce Verbe était son Fils. Il continue à la prononcer, sans cesse, dans un silence éternel et c'est en lui que l'âme l'écoute...»
L'amour inconditionnel pour Jésus l'amène à partager l'œuvre rédemptrice de Jésus : annoncer à tous, sans exception, la Bonne Nouvelle du salut. Dans une méditation sur le texte de Luc 11,21 il dit :
« Si nous voulons imiter Jésus, comme c'est notre devoir, la première chose à faire c'est de travailler pour le salut des hommes comme l'œuvre de notre vie. En elle, employer le meilleur de nos forces et de nos efforts, quelle que soit notre conviction ».
Grandit en lui la ferme conviction que le salut est universel et il n'exclut absolument personne. Lui-même ne se sent pas appelé à un apostolat direct, comme la plupart des missionnaires. Il veut être une simple présence de la vérité de l'Évangile au milieu de ceux que ne connaissent pas encore le Sauveur. C'est une intuition nazaréenne de la mission « crier l'Évangile par la vie », et cela signifie concrètement être un homme d'intense prière-contemplation et voir Jésus, surtout dans les derniers, les pauvres.
« Alléluia, Alléluia ! Notre Bien-Aimé est bienheureux, immuablement, éternellement bienheureux ! Quelle paix, quelle joie, quel apaisement pour nos cœurs ! » (Lettre à Mgr Guérin, 31 mars 1907)
Prions :
Seigneur, par l’intercession du frère Charles, aide-nous à te rencontrer vraiment dans nos vies, afin que nous aussi nous devenions de fervents, de ferventes amoureux(ses) de Toi qui nous a aimés, et qui nous l’a prouvé… Amen
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Source : https://hozana.org/communaute/6596-charles-de-foucauld-un-homme-de-foi-pour-notre-temps
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
QUI ÉTAIT JÉSUS DE NAZARETH POUR LE FRÈRE CHARLES ?
Nous avons abordé l’importance du mystère de la Visitation dans la vie du Frère Charles. Mais revivre à notre tour, à la suite de la Vierge Marie, ce mystère de la Visitation entraîne pour nous des exigences. Lesquelles ?
D’abord, il nous faut être conscients que le Christ vit en nous, que nous sommes des « porte-Christ». Jésus lui-même nous le déclare au sujet de l’Eucharistie : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi et moi en lui » (Jn 6,56). Et la veille de sa mort, il annonce : « Si quelqu’un m’aime, il observera ma parole et mon Père l’aimera et nous viendrons à lui et nous ferons chez lui notre demeure » (Jn 14,23).
Le Frère Charles de Foucauld vivait cela comme un prolongement du mystère de l’Incarnation. À travers le temps et l’espace, le Christ continue à vivre en des hommes et des femmes, des frères et des sœurs. En eux et par eux, il se montre en silence, dans la même discrétion qu’à Nazareth :
« En tous il veut poursuivre d’une manière mystique au travers des siècles la vie qu’Il a commencée ici dans le sein de la Vierge, étant en eux non seulement par l’Eucharistie, au moment où ils le reçoivent, et par son Amour, mais étant encore en eux par sa grâce, faisant en eux, par elle, avec leur coopération, leurs actes salutaires » (règlement, Ch. 27)
Inutile de multiplier les citations… l’essentiel est de laisser le Christ vivre en nous, de lui permettre de vivre en nous, de lui permettre de vivre pleinement, de s’épanouir. Et le reste dépend de Lui.
Selon le Frère Charles, ce n’est pas nous alors qui rayonnons, c’est le Christ qui rayonne à travers nous. À notre insu, bien sûr, mais à « faire voir » quelqu’un… peut-être le Christ ? Est-ce la manière suprême de parler !... Au milieu de ceux et celles qui ne le connaissent pas, être une présence du Christ, se sentir porteur du Christ en soi…
Alors, le résultat, c’est son affaire ! Cette vérité n’implique nullement la passivité de notre part. Il n’y a qu’à voir la vie du Frère Charles !! LE SEIGNEUR RAYONNE PAR NOUS, MAIS NON PAS SANS NOUS. C’est à travers notre regard, notre sourire, nos paroles, nos gestes fraternels, à travers notre comportement dans tout le domaine de la vie sociale, que le Seigneur se montre. Il convient donc que nos paroles, nos actes, etc…, soient ceux qu’il dirait ou ferait à notre place ! ET APRÈS LE MAÎTRE, LE FRÈRE CHARLES NOUS LE MONTRE !!
Par le rayonnement de sa foi, le Frère Charles de Foucauld a marqué un monde loin de la foi au Christ parce qu’il se faisait proche d’un peuple à la manière de Jésus. En chrétiens convaincus, n’avons-nous rien à accueillir de cette foi que nous voyons vivre par d’autres ?
Prions :
Seigneur Jésus-Christ, nous ne pouvons pas savoir ce que Tu veux dire à nos frères et sœurs à travers notre vie. Fais que par l’intercession du Frère Charles, nous devenions assez humbles et attentifs, pour accueillir ce que Tu veux nous dire par le rayonnement de la foi des autres…. Fais de nous des « porte-Christ» dignes de l’être pour les autres !
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
LES PLUS PETITS
Le Frère Charles a été hanté toute sa vie par la recherche de la dernière place, et aussi par la recherche des plus pauvres.
« Où faut-il aller ? Là où irait Jésus, à la brebis égarée, aux plus délaissés. Il faut aller non là où la terre est la plus sainte, mais où les âmes sont dans le plus grand besoin. »
« Mes retraites m’ont montré que cette vie de Nazareth, il fallait la mener non pas en terre sainte, mais parmi les brebis les plus délaissées. Ce divin banquet dont je devenais le ministre, il fallait le présenter, non aux parents, aux voisins riches, mais aux boiteux, aux aveugles, aux âmes manquant de prêtres » ...
Tout missionnaire qui quitte son pays, sa famille, est attiré pas ces populations innombrables qui vivent dans l’ignorance de la foi, loin de l’Église, mais aussi dans des conditions matérielles et humaines misérables. Et ce monde est bien plus près de chacun de vous... Il est immense ce monde des pauvres, ils sont partout dans le monde, méconnus, ignorés, méprisés, rejetés, au cœur même des civilisations modernes ; minorités dont la place n’est pas reconnue, difficilement assimilables dans les pays où ils se trouvent...
« Il faut vous tourner vers ces populations pour répondre à l’appel du Christ. Plus vous avancerez, et plus vous vous rendrez compte de l’importance de votre présence au milieu d’eux si difficiles à atteindre, mais qui ont droit autant que les autres à la sollicitude de l’Église ».
Se consacrer aux plus pauvres, à la suite du Frère Charles, entraine un certain nombre de tâches liées à l’Évangélisation, et aussi une certaine attitude d’âme qui doit marquer nos rapports avec les autres tout remplis d’Amour et d’Amitié...
Prions :
Demandons-lui de nous donner la grâce d’aller vers les plus petits dans le besoin et de toujours rechercher la dernière place. Amen
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
METTRE JÉSUS AU MILIEU D'EUX !
Mon œuvre n’est ici, hélas ! qu’une œuvre de préparation, de premier défrichement : c’est d’abord de mettre au milieu d’eux Jésus, Jésus dans le Très Saint Sacrement, Jésus descendant chaque jour dans le Saint Sacrifice : c’est de mettre aussi au milieu d’eux, une prière, la prière de l’Église, si misérable que soit celui qui l’offre.
C’est ensuite de montrer (...) que les chrétiens ne sont pas ce qu’ils supposent : que nous croyons, aimons, espérons ; c’est enfin de mettre les âmes en confiance, en amitié, de les apprivoiser, de s’en faire si possible des amis... afin qu’après ce premier défrichement, d’autres puissent faire plus de bien à ces pauvres âmes.
Il n’y a pas, je crois, de parole d’Évangile qui ait fait sur moi une plus profonde impression et transformé davantage ma vie que celle-ci : « Tout ce que vous faites à un de ces petits, c’est à moi que vous le faites ». Si on songe que ces paroles sont celles... de la bouche qui a dit : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang... » avec quelle force on est porté à chercher et à aimer Jésus dans ces « petits », ces pécheurs, ces pauvres...
Ce divin banquet, dont je devenais le ministre, il fallait le rendre présent non aux frères, aux parents, aux voisins riches, mais aux plus boiteux, aux plus aveugles, aux plus pauvres, aux âmes les plus abandonnées manquant de prêtres. (Retraite de 1902)
Comme Jésus, il ne faut pas rester tranquillement au bercail avec la brebis fidèle, en oubliant les 99 autres égarées
Mon Seigneur Jésus qui avez dit : « Personne n’a de plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis », je désire de tout mon cœur donner ma vie pour vous... je vous offre ma vie : faites-moi vivre et mourir comme il vous plait le plus. (Méditation faite devant l'Eucharistie exposée à Nazareth, le 5 novembre 1897)
MON DIEU QUE VOUS ÊTES BON
Mon créateur, mon Père, [...], Vous êtes la beauté suprême, toute beauté créée, beauté de la nature, du ciel au coucher du soleil, de la mer unie comme une glace sous un ciel bleu, des forêts sombres, des jardins fleuris, des montagnes, des grands horizons du désert, des neiges et des glaciers, beauté d’une belle âme se reflétant sur un beau visage, beauté d’une belle action, d’une belle vie, d’une grande âme, toute ces beautés ne sont que les plus pâles reflets de la vôtre, mon Dieu.
Tout ce qui a charmé mes yeux en ce monde n’est que le plus humble reflet de votre beauté infinie... Les yeux que j’ai trouvés les plus doux, les sourires qui m’ont le plus consolé, les êtres qui m’ont le plus ravi, tout cela n’était qu’un peu de votre beauté que vous vous plaisiez à me faire voir, pour qu’en la voyant je me dise : cela vient de Dieu, tout bien vient de Dieu, c’est Lui qui me sourit si doucement [...] : comme Il est bon de me faire cette grâce ! [...] Mon Dieu que vous êtes bon de m’avoir montré votre beauté dans les créatures ! [...]
Mon Dieu faites-moi cette grâce de vous voir en tout bien, toute bonté, toute beauté, qui paraît dans les âmes, dans les créatures
Ô comme on trouve doux d’être non uni mais rapproché pour quelques heures, quelques moments avec une créature aimable, ayant un tout petit peu de votre grâce, de votre beauté, de votre intelligence, de votre bonté, de votre amour... et vous qui avez la perfection, la plénitude de tout cela, de tout y compris l’amour, l’amour de vos pauvres créatures pour lesquelles le Père a donné son Fils unique et le fils son sang... Quel bonheur !... Quel amour, cela contient tout ! (Lettre à Marie de Bondy 14 septembre 1904)
JE SUIS FAIT POUR LE SILENCE
J’ai besoin de repos, mais pas dans le sens que vous pensez : ce n’est pas la solitude spirituelle qui me pèse, c’est le manque de solitude matérielle : quelques jours de silence au pied du tabernacle, voilà ce dont je sens le besoin.
(Lettre au P.Guérin du 2 avril 1906)
Je suis le plus heureux des hommes, la solitude avec Jésus est un tête à tête délicieux. Mon âme est en grande paix. Je suis heureux et paisible aux pieds du Bien-aimé.
Ce désert m’est profondément doux : il est si doux et si sain de se mettre dans la solitude en face des choses éternelles ; on se sent envahi par la vérité.
(Lettre au P.Guérin du 2 avril 1906)
Résider seul dans le pays est bon ; on y a de l’action, même sans faire grand-chose, parce qu’on devient « du pays », on y est abordable et si « tout-petit » [...] je suis moine, non missionnaire, fait pour le silence, non pour la parole.
(Lettre à l'abbé Guérin du 31 mai 1907)
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
CHARLES DE JÉSUS N'EST PAS MORT QUE POUR VOUS SEULS
JE NE PUIS RIEN RETRANCHER AU TEMPS CONSACRÉ AUX TOUAREGS
« Je suis très content de mon séjour dans l’Adrar. Ma tente n’a pas cessé depuis un mois d’être pleines de Touaregs, et au point de vue de la langue, j’ai collectionné environ 6000 vers... » (Lettre à l'abbé Huvelin du 15 juillet 1907)
Aussi longtemps que je pourrai rester utilement dans ce pays et que d’autres n’y viendront pas me remplacer, j’y resterai...car c’est un poste où il faut quelqu’un.
En ce moment j’y suis nomade sous la tente, changeant sans cesse de lieu, c’est très bon pour les débuts, car cela me fait voir beaucoup de monde et de pays, mais dès que je pourrai m’établir en résidence fixe, en quelque lieu, je le ferai.
Outre les misères sans nombre, un point me peine : je voudrais réciter le bréviaire, avoir les heures d’oraison, de méditation, les petites lectures de la sainte Ecriture... et si j’essaye de le faire il ne me reste [rien] pour m’entretenir avec les Touaregs, pour étudier leur langue... ne pouvant allier les deux choses, je laisse la première et ne fais que la seconde que me semble la plus voulue du bon Dieu.
Vous savez ce que je cherche chez les Touaregs, les apprivoiser, lier amitié avec eux, faire tomber peu à peu ce mur de préventions, d’ombrage, de défiance, d’ignorance qui les sépare de nous... Ce n’est pas l’œuvre d’un jour, je commence à défricher, d’autres suivront qui continueront.
Prêcher Jésus aux Touaregs, je ne crois pas que Jésus le veuille ni de moi ni de personne. Ce serait le moyen de retarder, non d’avancer, leur conversion. [...] Il faut y aller très prudemment, très doucement, les connaître, nous faire d’eux des amis et puis après, petit à petit, on pourra aller plus loin avec quelques âmes privilégiées qui seront venues et auront vu plus que les autres et qui, elles, attireront les autres. Je n’hésite jamais à prolonger les conversations et à les laisser durer très longtemps, quand je vois qu’elles sont utiles aux âmes.
APÔTRE PAR LA BONTÉ
Mon apostolat doit être l’apostolat de la bonté. En me voyant, on doit dire : « Puisque cet homme est bon, sa religion doit être bonne». Si l’on demande pourquoi je suis doux et bon, je dois dire :
« Parce que je suis le serviteur d’un bien plus bon que moi. Si vous saviez comme est bon mon Maître JÉSUS ». Je voudrais être assez bon pour qu’on dise : « Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître ? » (Carnet de Tam 1909)
La confiance dont m’entourent les Touaregs du voisinage va croissant, les amis anciens deviennent plus intimes ; de nouvelles amitiés se forment. Je rends service en ce que je peux, je tâche de montrer que j’aime ; lorsque l’occasion semble favorable je parle de religion naturelle, des commandements de Dieu, de son amour, de l’union à sa volonté, de l’amour du prochain .
Tout chrétien doit être apôtre, c’est un devoir strict de charité. Apôtre par la bonté, par la tendresse, par l’humilité... (Lettre à Joseph Hours, 3 mai 1912)
Il ne m’est pas possible de pratiquer le précepte de la charité fraternelle sans consacrer ma vie à faire tout le bien possible à ces frères de Jésus à qui tout manque puisque Jésus manque. Si j’étais à la place de ces malheureux [...] qui ne connaissent rien de ce qui fait tout notre bonheur ici-bas et toute notre espérance là-haut (...) comme je voudrais qu’on fit son possible pour m’en tirer ! Ce que je voudrais pour moi, je dois le faire pour les autres : « Fais ce que tu veux qu’on te fasse ».
LE FRÈRE UNIVERSEL
Je veux habituer tous les habitants, chrétiens, musulmans, juifs... à me regarder comme leur frère, le frère universel. Ils commencent à appeler la maison la fraternité et cela m’est doux. (Retraite à Ephrem, jeudi après le 3° dimanche de carême 1898)
Ayez au fond de l’âme gravé profondément ce principe d’où tout découle : que tous les hommes sont vraiment, véritablement frères en Dieu, leur Père commun, et qu’Il veut qu’ils se regardent, s’aiment, se traitent, en tout, comme les frères les plus tendres.
Estimons infiniment nos frères les plus petits... Mêlons-nous à eux ; autant que Dieu le veut, soyons l’un d’eux... traitons-les fraternellement pour avoir l’honneur et le bonheur d’être comptés comme l’un d’eux !
Les petits Frères ne feront point acception de personnes. Que leur universelle et fraternelle charité brille comme un phare ; que nul, même pécheur ou infidèle, n’ignore, bien loin à la ronde, qu’ils sont les amis universels, les frères universels, consumant leur vie à prier pour tous les hommes sans exception et à leur faire du bien ; que leur Fraternité est un port, un asile, où tout humain surtout pauvre ou malheureux est à toute heure fraternellement invité, désiré ou reçu ; qu’elle est, selon son nom, la maison du Sacré-Cœur de Jésus, de l’amour divin rayonnant sur la terre, de la Charité brûlante, du Sauveur des hommes.
« Ce soir pour la fête du saint nom de Jésus, j’ai une grande joie : pour la première fois des voyageurs pauvres reçoivent l’hospitalité sous l’humble toit de la Fraternité du Sacré-Cœur. Les indigènes commencent à l’appeler la Khaoua et à savoir que les pauvres y ont un frère, non seulement les pauvres, mais tous les hommes. »
(Lettre à l'abbé Huvelin du 1 janvier 1908)
TU PORTERAS DU FRUIT EN SON TEMPS
Quelques années avant sa mort, Charles, fatigué et malade, écrit :
Dans la cinquantième année de mon âge : quelle moisson je devrais avoir et pour moi et pour les autres !
Et au lieu de cela, moi la misère, le dénuement,
et aux autres, pas le moindre bien... C’est aux fruits qu’on connaît les arbres et ceci montre ce que je suis...
Dans bien des lettres, il suppliait ses amis de prier, d’intercéder pour que des frères le rejoignent...
Ne connaissant pas de pays plus perdus, plus abandonnés, plus délaissés, manquant plus d’ouvriers évangéliques, que le Sahara et le Maroc, j’ai demandé et obtenu l’autorisation d’établir, à leur frontière un Tabernacle et d’y grouper quelques Frères dans l’adoration. J’y vis depuis quelques années –seul jusqu’à présent... Mea culpa : quand le grain de blé qui tombe à terre ne meurt pas, il reste seul ; s’il meurt, il porte beaucoup de fruits... Je ne suis pas mort, aussi je suis seul... Priez pour ma conversion, afin que, mourant, je porte du fruit.
Pourtant déjà à Nazareth en 1897, il avait pressenti qu’un jour sa vie apparemment stérile porterait du fruit. Il écrit dans une méditation de la Parole de Dieu :
Vous me dites que je serai heureux, heureux du vrai bonheur, que tout misérable que je suis, je suis un palmier planté au bord des eaux vives de la volonté divine, de la Parole divine, (...) et que je donnerai mon fruit en son temps. Et vous ajoutez : tu seras un bel arbre à feuilles éternellement vertes, et toutes tes œuvres auront une fin prospère, toutes rapporteront leur fruit pour l’éternité. Mon Dieu que vous êtes bon.
ÊTRE DES DÉFRICHEURS
Je dois faire tout ce que je puis faire de meilleur pour les âmes de ces peuples infidèles, dans un oubli total de moi.
Après avoir longtemps souhaité fonder une congrégation il élabore, peu à peu, dans les huit dernières années de sa vie un tout autre projet : des prêtres et des laïcs, des hommes et des femmes, mariés, célibataires, envoyés partout en mission là où la foi chrétienne est absente, chacun étant un défricheur à la manière où il l’est lui au Sahara au milieu d’une population étrangère au christianisme.
Il y a fort peu de missionnaires isolés faisant cet office de défricheur ; je voudrais qu’il y en ait beaucoup.
Il s’agit pour ces « missionnaires » de travailler à la tâche primordiale du « défrichement évangélique », d’avancer sans cesse en vivant l’Evangile dans leur existence de tous les jours, leur métier, leur vie sociale, citoyenne, politique ; l’Eucharistie étant leur nourriture de route. À ceux et celles qui veulent participer à ce projet, il propose de réunir dans une « confrérie », l’Union de ces missionnaire dispersés à travers le monde et désireux de faire connaître leur « bien-aimé frère et Seigneur Jésus ».
Les mondes ecclésiastique et laïque s’ignorent tellement que le premier ne peut donner à l’autre. Il est certain qu’à côté des prêtres, il faut des Priscille et des Aquila, voyant ceux que le prêtre ne voit pas, pénétrant où il ne peut pénétrer, allant à ceux qui le fuient, évangélisant par un contact bienfaisant, une bonté débordant sur tous, une affection toujours prête à se donner [...]
Tout chrétien doit donc être apôtre : ce n’est pas un conseil, c’est un commandement, le commandement de la charité.
Être apôtre par quels moyens ?
Par les meilleurs, étant donné ceux auxquels ils s’adressent :
- avec tous ceux avec qui ils sont en rapport sans exception, par la bonté, la tendresse ; l’affection fraternelle, l’exemple de la vertu, par l’humilité et la douceur toujours attrayantes et si chrétiennes ; - avec certains, sans leur dire jamais un mot de Dieu ni de la religion, patientant comme Dieu patiente, étant bon comme Dieu est bon, aimant, étant un tendre frère et priant.
- avec d’autres, en parlant de Dieu dans la mesure qu’ils peuvent porter ; dès qu’ils en sont à la pensée de rechercher la vérité par l’étude de la religion, en les mettant en rapport avec un prêtre très bien choisi et capable de leur faire du bien.
Surtout voir en tout humain un frère : « Vous êtes tous frères, vous avez un seul Père qui est aux cieux ».[...]
Un chrétien est toujours le tendre ami de tout humain ; il a pour tout humain les sentiments du cœur de Jésus.
ON N’AIMERA JAMAIS ASSEZ
À Tamanrasset, au matin du 1° décembre 1916, Charles écrit à sa cousine Marie de Bondy. Il sera assassiné dans l’après-midi.
Notre anéantissement est le moyen le plus puissant que nous ayons de nous unir à Jésus et de faire du bien aux âmes ; c’est ce que saint Jean de la Croix répète presque à chaque ligne.
Quand on veut souffrir et aimer, on peut beaucoup, on peut le plus qu’on puisse en ce monde. On sent qu’on souffre, on ne sent pas toujours qu’on aime, et c’est une grande souffrance de plus ; mais on sait qu’on voudrait aimer, et vouloir aimer, c’est aimer.
On trouve qu’on n’aime pas assez ; comme c’est vrai, on n’aimera jamais assez, mais le bon Dieu, qui sait de quelle boue Il nous a pétris, et qui nous aime bien plus qu’une mère ne peut aimer son enfant, nous a dit, Lui qui ne ment pas, qu’il ne repousserait pas celui qui vient à Lui.
Quinze jours après sa mort, Moussa Ag Amastane, chef touareg, musulman fervent,
écrit ce message à la sœur de Charles et à sa famille :
Charles, le marabout, n’est pas mort que pour vous seuls, il est mort aussi pour nous tous. Que Dieu lui donne la miséricorde et que nous nous rencontrions avec lui au Paradis.
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Source : https://hozana.org/communaute/6596-charles-de-foucauld-un-homme-de-foi-pour-notre-temps
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
PRIÈRE DE CHARLES POUR NOS LENTEURS…
Après sa conversion, le frère Charles de Foucauld, aussi passionné qu’il soit, fait une rencontre face à lui-même qui nous laisse songeurs… Certainement une rencontre que nous avons déjà faite, ou que nous avons avantage à faire ! Il parle au Seigneur en ces termes :
« Cœur sacré de Jésus, merci d’attendre si patiemment notre conversion, ma conversion…de me donner tant de grâces, bien que j’y sois si peu fidèle… de me renouveler Vos grâces avec tant de constance, bien que, hélas ! avec la même constance presque, je les rends inutiles, en n’y correspondant pas… de faire effort si continuellement, par des moyens si variés, si forts et si doux, pour me convertir, bien que je résiste, hélas ! à tous… de revenir tous les jours à charge me convertir, avec des grâces nouvelles, des moyens nouveaux, et avec une bonté toujours égale, immense et infatigable, avec une tendresse et une douceur que rien ne lasse, avec la patience d’un amour que rien ne rebute, malgré ma lâcheté, ma faiblesse, ma froideur, mon infidélité, mon ingratitude…. Merci, pardon, secourez-moi encore malgré ma misère, à cause de votre bonté. »
(Béni Abbes, méditation, 22 février 1905)
Prions :
Merci Seigneur d’écouter cette prière et de la faire mienne !
Merci de renouveler Vos grâces et surtout de me rendre consciente de mon infidélité, ma froideur… pardon mon Jésus….
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Source : https://hozana.org/communaute/6596-charles-de-foucauld-un-homme-de-foi-pour-notre-temps
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
FÊTE DE CHARLES DE FOUCAULD !
Un jeune homme entre dans un confessionnal de l'église Saint-Augustin, à Paris, se penche vers le prêtre et dit :
« Monsieur l'abbé, je n'ai pas la foi; je viens vous demander de m'instruire ».
Le prêtre le dévisage...
« Mettez-vous à genoux, confessez-vous à Dieu : vous croirez.
– Mais, je ne suis pas venu pour cela...
– Confessez-vous ! »
Celui qui voulait croire, sentit que le pardon était pour lui la condition de la lumière. Il s'agenouille, et confesse toute sa vie. Quand le pénitent eut reçu l'absolution de ses péchés, l'abbé reprend :
« Vous êtes à jeun ?
– Oui.
– Allez communier ! »
Le jeune homme s'approche aussitôt de la table sainte; ce fut sa « seconde première communion » ... Nous sommes à la fin d'octobre 1886. Ce prêtre, renommé pour son art de diriger les âmes, est l'abbé Huvelin; ce jeune homme, âgé de 28 ans, se nomme Charles de Foucauld.
Né le 15 septembre 1858 à Strasbourg, dans une famille très chrétienne, Charles perd sa mère puis son père, dans la même année 1864.
Il est alors confié, avec son unique sœur, Marie, à son grand-père, M. de Morlet, colonel en retraite.
Affectueux, ardent, studieux, Charles devient l'objet des gâteries de ce grand-père, chez qui les colères du garçon rencontrent une indulgence secrète et passent pour un signe de caractère. M. de Morlet et les deux enfants s'établissent à Nancy en 1872.
Dès lors, Charles prend l'habitude de mêler à ses études une foule de lectures choisies sans discernement.
À la fin de ses années de scolarité, il perd toute foi, « et ce n'était pas le seul mal, confiera-t-il plus tard... On jette les enfants dans le monde sans leur donner les armes indispensables pour combattre les ennemis qu'ils trouvent en eux et hors d'eux, et qui les attendent en foule.
Les philosophes chrétiens ont résolu depuis si longtemps, si clairement, tant de questions que chaque jeune homme se pose fiévreusement sans se douter que la réponse existe, lumineuse et limpide, à deux pas de lui ! »
Il demandera instamment que ses neveux soient élevés par des maîtres chrétiens : « Je n'ai eu aucun maître mauvais; mais la jeunesse a besoin d'être instruite non par des neutres, mais par des âmes croyantes et saintes, et en outre par des hommes sachant rendre raison de leurs croyances et inspirant aux jeunes gens une ferme confiance dans la vérité de leur foi... »
Personne n'a pu la lui ravir...
Providentiellement, un soir de 1886, Charles rencontre l'abbé Huvelin, chez sa tante Moytessier. La tendresse de cet homme de Dieu pour les pécheurs touche les plus indifférents; il pense pour eux à l'heure définitive où ils seront jugés, condamnés pour toujours.
Ce soir-là, les échanges des deux hommes sont banals; mais la Providence en fait la cause prochaine de la confession qui opérera un changement total dans la vie de Foucauld.
En novembre 1888, Charles s'embarque pour la Terre Sainte qu'il parcourt pendant quatre mois.
Nazareth surtout le séduit: elle lui inspire un amour qui ne s'éteindra plus pour la vie cachée, l'obéissance, l'humble condition volontairement choisie.
Car il pense à Celui qui y a vécu trente ans, et dont l'abbé Huvelin disait : « Notre-Seigneur a tellement pris la dernière place, que jamais personne n'a pu la lui ravir ».
Après son retour, trois retraites l'aident à discerner sa vocation : Dieu l'appelle à être moine Trappiste. Il abandonne ses biens et part, à la fin de 1889, à la Trappe de Notre-Dame des Neiges, en Ardèche.
Le 26 Janvier 1890, le père abbé lui donne l'habit, avec le nom de frère Albéric.
Ses trente-deux ans s'adaptent sans effort au régime du monastère; la seule chose difficile pour sa nature fière, c'est l'obéissance.
Dans ses combats, il est soutenu par son intention initiale : « Je voulais entrer dans la vie religieuse pour tenir compagnie à Notre-Seigneur dans ses peines... Jésus me tient dans sa main, me mettant dans sa paix, chassant la tristesse dès qu'elle veut approcher ».
Le 27 juin 1890, frère Albéric réalise un projet dont il avait parlé à son abbé dès son arrivée : rejoindre un monastère très pauvre situé en Syrie, la Trappe d'Akbès, afin d'y vivre inconnu, plus pauvre encore, et d'y être près de la Terre Sainte où le Fils de Dieu a souffert et travaillé.
Là-bas, les religieux vivent au milieu d'une population composée de Kurdes, de Syriens, de Turcs, d'Arméniens, qui feraient, écrit-il, « un peuple brave, laborieux et honnête, s'il était instruit, gouverné, converti surtout...
C'est à nous à faire l'avenir de ces peuples. L'avenir, le seul vrai avenir, c'est la Vie éternelle: cette vie n'est que la courte épreuve qui prépare l'autre...
La prédication dans les pays musulmans est difficile, mais les missionnaires de tant de siècles passés ont vaincu bien d'autres difficultés... Donnons-leur l'exemple d'une vie parfaite, d'une vie supérieure et divine ».
En 1892, quelques mois après avoir prononcé ses vœux, frère Albéric reçoit l'ordre de commencer des études théologiques en vue du sacerdoce.
Malgré la « répugnance extrême » qu'il éprouve pour tout ce qui l'éloigne de la dernière place qu'il est venu chercher, il se met au travail.
En même temps, il expose au père abbé général l'attrait persistant qu'il éprouve pour un genre de vie encore plus humble, hors de l'ordre Cistercien.
Le Père abbé le fait venir à Rome pour deux années d'études.
Obéissant, frère Albéric y arrive en octobre 1896.
Pourtant, dès le mois de janvier suivant, l’abbé général, lui donne la faculté de quitter la Trappe et de suivre l'appel de Dieu.
Une messe de plus, chaque jour.
La réputation de sainteté de frère Charles se propage à son insu. L’abbesse des Clarisses de Jérusalem l'exhorte à se préparer à la prêtrise.
Pour vaincre ses résistances, elle lui fait observer que s'il acceptait, il y aurait chaque jour dans le monde une messe de plus sur la terre.
S'il a reçu des dons, est-ce pour lui seul ? Cet argument l'ébranle; une réponse de l'abbé Huvelin fait le reste.
Frère Charles rentre en France, à Notre-Dame des Neiges, où il se prépare à l'ordination qui a lieu le 9 Juin 1900. Que fera-t-il maintenant ? Avec l'assentiment de l'évêque de Viviers et de l'abbé Huvelin, il ira porter l'Évangile aux peuples du Sahara, qui comptent parmi les plus abandonnés...
La vie du père Charles de Jésus se déroule désormais dans le désert : à Beni-Abbès d'abord, dans le sud oranais, puis à Tamanrasset, dans le massif du Hoggar, à 1500 km au sud d'Alger. Il a conscience d'être sans doute le premier prêtre de l'histoire à résider et à célébrer la Sainte Messe dans ces lieux.
Son but est d'ouvrir le cœur des Musulmans – Arabes, puis Touaregs – en leur ménageant le contact avec la civilisation chrétienne et avec un prêtre, afin de permettre, plus tard, leur évangélisation par des missionnaires au plein sens du terme. Il exerce à leur égard une charité généreuse et désintéressée, leur parle de Dieu et leur enseigne les préceptes de la religion naturelle. On a prétendu que le Père de Foucauld ne prêchait aucunement la foi et se bornait à une présence muette au milieu des Musulmans.
Le général Laperrine, déjà, en était agacé : « Et ses conversations! Et son costume ! » a-t-il noté dans son journal. Lorsque quelqu'un se présente à la porte de l'Ermitage, Frère Charles apparaît, les yeux pleins de sérénité, la main tendue, enveloppé dans une gandourah blanche, sur laquelle est appliqué un cœur rouge surmonté d'une Croix. Cette image du Sacré-Cœur proclame la foi de cet homme blanc; et toute sa vie manifeste l'Évangile. Les indigènes ne s'y trompent pas.
Dans un rapport au Préfet apostolique du Sahara, frère Charles note :
« Pour les esclaves (l'esclavage était de pratique courante dans le désert), j'ai une petite chambre où je les réunis...; peu à peu, je leur apprends à prier Jésus...
Les voyageurs pauvres trouvent aussi à la Fraternité un humble asile et un pauvre repas, avec bon accueil et quelques paroles pour les porter au bien et à Jésus... »
Il écrit à un ami :
« Je suis navré quand je vois les enfants du bourg vaquer à l'aventure, sans occupation, sans instruction, sans éducation religieuse...
Quelques bonnes sœurs de la Charité donneraient en peu de temps, avec l'aide de Dieu, tout ce pays à Jésus ».
Ostensoir dans le sable.
En remuant du pied le sol, le jeune officier découvre dans le sable un tout petit ostensoir où est encore enfermée l'Hostie sainte.
Il le ramasse avec respect, l'essuie et l'enveloppe dans un linge.
Lorsque le moment est venu de quitter Tamanrasset, il le met devant lui, sur la selle de son méhari, et fait ainsi les 50 km qui séparent Tamanrasset de Fort-Motylinski: c'est, dans le Sahara, la première procession du saint sacrement !
En chemin, M. de La Roche s'est souvenu d'une conversation qu'il a eue avec le père de Foucauld :
« S'il vous arrivait malheur, demandait-il, que faudrait-il faire du saint sacrement ?
– Il y a deux solutions: faire un acte de contrition parfaite, et vous communier vous-même; ou bien envoyer par la poste l'hostie consacrée aux Pères Blancs ».
Il ne peut se résoudre à ce second parti. Ayant alors appelé un sous-officier, ancien séminariste et chrétien fervent, l'officier met des gants blancs qui ne lui ont jamais servi pour ouvrir la custode de l'ostensoir.
L'hostie est bien là, telle que le prêtre l'a consacrée et adorée. Les deux jeunes hommes se demandent l'un à l'autre : « Est-ce vous qui la recevrez ? Est-ce moi ? » Finalement, le sous-officier s'agenouille et se communie.
À Beni-Abbès, Charles avait établi un règlement de vie où la prière occupait la première place :
Sainte Messe et action de grâces, bréviaire, chemin de croix, chapelet...
Mais l'adoration de la très sainte Eucharistie l'emporte sur tout : il y consacre trois heures et demie chaque jour, réparties en trois moments de silence.
On lit dans son journal :
« Mai 1903 – Aujourd'hui, trente ans que j'ai fait ma première communion, que j'ai reçu le Bon Dieu pour la première fois...
Et voici que je tiens Jésus en mes misérables mains ! Lui, se mettre dans mes mains ! Et voici que, nuit et jour, je jouis du saint Tabernacle, que je possède Jésus pour ainsi dire à moi seul !
Voici que chaque matin je consacre la sainte Eucharistie, que chaque soir je donne, avec elle, la bénédiction ! »
Par son amour brûlant de Jésus-Hostie, Frère Charles devançait l'appel qu'un siècle plus tard, le serviteur de Dieu Jean-Paul II lançait à toute l'Église :
« Frères et sœurs très chers, ici se trouve le Trésor de l'Église...
Dans l'Eucharistie, nous avons Jésus, nous avons son Sacrifice rédempteur, nous avons sa Résurrection, nous avons le don de L'Esprit-Saint, nous avons l'Adoration, l'Obéissance et l'Amour envers Le Père !
Si nous négligions l'Eucharistie, comment pourrions-nous porter remède à notre indigence ?
Sous les humbles espèces du pain et du vin, transsubstantiés en son Corps et en son Sang, Le Christ marche avec nous, étant pour nous force et viatique, et il fait de nous, pour tous nos frères, des témoins d'espérance »
(Ecclesia de Eucharistia, 17 avril 2003, nn. 59, 60, 62).
Charles de Foucauld, qui sera béatifié à Rome, si Dieu veut, le 13 novembre prochain (2005), a aimé l'Eucharistie comme s'il voyait en elle, de ses yeux, le Christ présent.
Prions :
Seigneur, vous avez fait de votre fils Charles un grand témoin de la foi pour notre temps. Aidez-nous à marcher avec lui sur ce chemin qui conduit vers Vous afin que nous puissions un jour nous retrouver et festoyer tous ensembe au festin éternel. Amen
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Source : https://hozana.org/communaute/6596-charles-de-foucauld-un-homme-de-foi-pour-notre-temps
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : L'HOMME DE NOËL !
(25 décembre, 2 heures du matin)
Ô mon Jésus, vous vous êtes donné à moi; vous êtes entré en moi, comme vous êtes, il y a mille neuf cents ans, entré dans le monde… Mon Seigneur Jésus, le monde ne vous a pas reçu… Oh ! Je veux vous recevoir ! Mais hélas ! avec tous mes désirs qu’ai-je à vous offrir ? Ai-je mieux à vous offrir qu’une grotte froide, obscure, souillée, habitée par le bœuf et l’âne, par la nature brutale, les pensées terrestres, les sentiments bas et grossiers. Hélas ! mon Dieu, je le reconnais, c’est là la triste hospitalité que je vous offre.
Pardon, pardon, pardon, pardon d’avoir si peu travaillé à l’aide des grâces sans nombre que vous m’avez données pour faire de cette grotte de mon âme, où je savais que vous deviez entrer, une demeure moins indigne que vous; une demeure chaude, claire, propre, ornée de votre pensée… Mais je ne l’ai pas fait, faites-le, Seigneur Jésus ! Illuminez cette grotte de mon âme, ô Soleil divin ! Réchauffez-la, purifiez-la… Vous êtes en elle, transformez-la par vos rayons…
Obtenez-moi cette grâce, ô mon Père et ma Mère ! Ô Sainte Vierge et saint Joseph ! Que faites-vous en ce moment, tous deux ? Vous adorez, recueillis silencieux, vous vous perdez dans une contemplation sans fin, couvrant, baisant du regard celui que vous avez, depuis quelques instants, adoré, caché… Comme vous le regardez ! Que d’Amour, que d’adoration dans vos yeux et dans vos cœurs !
Ô ma Mère, vous le tenez dans vos bras, comme vous le réchauffez sur votre cœur, vous le serrez contre vous ! Vous l’embrassez, vous le nourrissez !... Vous lui prodiguez à la fois les adorations et les respects à votre Dieu; et les tendresses, les caresses, les soins que demande un petit enfant ! Et vous, saint Joseph, comme vous vous montrez vrai père de Jésus, comme vous l’adorez !
Ô mes parents bénis, faites que ma vie soit conforme à la vôtre, qu’elle se passe comme la vôtre à adorer Jésus ou à agir pour Lui, toujours abîmé dans son amour en Lui, par Lui et pour Lui. Amen.
Prions :
Que la prière de Charles soit la nôtre afin que nous puissions devenir d’authentiques amoureux de Jésus et de véritables adorateurs en esprit et en Vérité !
Bonne fête de Noël à toutes et à toutes !
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
TEMPS DE L’ÉPIPHANIE, CONTEMPLATION DU FRÈRE CHARLES DE JÉSUS
Les mages viendront ce soir, cette nuit vous adorer, mon Dieu. En attendant qu’ils arrivent, pendant qu’ils seront là, mettez-moi à vos pieds, mon Seigneur, avec la très Sainte Vierge et saint Joseph ; faites-moi, jusqu’à leur arrivée et pendant leur présence, vous contempler, vous adorer, me perdre en vous… La Sainte Vierge et saint Joseph, sans cesser de vous adorer, parleront aux mages, leur répondront, leur présenteront leur Dieu à adorer…. Moi, le petit enfant de la maison, je n’ai point à parler, je n’ai qu’à regarder et me taire, à rester dans mon coin en silence et à continuer à vous adorer comme si le monde entier n’existait pas…
Pourtant à la vue de si saints adorateurs, qui viennent de si loin passer quelques heures à vos pieds, je suis confondu devant mon indignité, et les grâces donc je suis comblé, et l’abus que j’en fais, moi qui suis chaque jour, à toute heure à vos pieds et qui y suis si misérable et si indigne, et hélas ! qui parfois n’y suis pas quand je devrais y être, qui y suis moins que je pourrais y être…
Priez pour moi, saints Rois mages afin que moi aussi j’adore Notre-Seigneur dans toutes les limites du possible, au prix même des plus grandes difficultés, des fatigues et des dangers… Que moi aussi je suive fidèlement l’étoile de ma vocation, que j’offre aussi à ce Dieu, à cet homme, à ce roi l’encens de mes prières, la myrrhe de la pénitence, l’or de la charité, et qu’enfin, après avoir joui amoureusement à ses pieds en partageant la contemplation et l’adoration de la Sainte Vierge et de saint Joseph, tout le temps qu’il me permet, je me convertisse entièrement, revenant par un autre chemin et ne retombant plus dans les sentiers de mes anciennes fautes…
Priez avec les mages pour que je fasse cela, Ô ma Mère la Sainte Vierge, Ô mon Père saint Joseph, et demandez la même chose pour les hommes en Notre-Seigneur Jésus, par Lui et pour Lui…
En attendant qu’arrivent les mages, et pendant qu’ils seront là, tenez-moi entre vous bien caché, bien muet, à continuer à contempler et à adorer, sans penser à aucune chose de la terre, ce divin Enfant Jésus, ce bien-aimé Enfant Jésus, ce si doux Enfant Jésus !!
Joyeuse Fête de l'Épiphanie à toutes et à tous !!
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
MÉDITATION DU FRÈRE CHARLES, 25 JANVIER
Je me mets à vos pieds sainte Vierge et saint Joseph...
pour adorer le Doux Enfant Jésus !
Je me mets à vos pieds sainte Vierge et saint Joseph...
pour adorer le Doux Enfant Jésus !
Méditation du Frère Charles pour le 25 janvier : CONVERSION DE SAINT PAUL.
Mon Dieu, qu’elle est douce l’heure du crépuscule qui me ramène au pied de votre crèche…. Le jour il faut travailler, s’absenter souvent : mon pauvre esprit n’est pas aussi fidèle qu’il le devrait, hélas ! à rester à vos pieds : il se laisse trop distraire par ses travaux : je vous en demande pardon, divin Enfant Jésus. Je les hais, je les déteste, ces distractions, mais elles reviennent toujours : tous les instants du jour et de la nuit je voudrais penser à vous, vous regarder avec des yeux de l’âme, mais que j’en suis loin ! Pardonnez-moi, mon Dieu, et aidez-moi. Secourez-moi afin que je garde mieux à l’avenir votre pensée, votre présence… Du moins, au crépuscule, en me trouvant à vos pieds, je me dis que maintenant je n’ai plus à vous quitter jusqu’au lendemain à 8 heures du matin… Quels délices ! Quelle félicité ! Que je suis heureux en me disant cela!
Que vous êtes bon, mon Dieu, de m’avoir appelé à cette vie bénie, à toute cette vie, que vous m’avez faite, qui n’est autre que le partage d’une manière très fidèle de votre vie, de la vie de Marie et de Joseph, à vos pieds ! Que vous êtes bon et que je suis heureux. Et maintenant le crépuscule est passé et la nuit est venue : vos saints parents sont là tous les deux à côté de votre berceau, perdus dans leur contemplation et leur adoration silencieuses. Mettez-moi avec eux cette nuit, très doux Enfant Jésus, mettez-moi à vos pieds toujours, mais commencez par cette nuit, faites-la moi passer entre eux comme vous voulez que je la passe.
Je me mets entre vos mains, Sainte Vierge et saint Joseph, mes saints parents ! Je me recommande aussi de tout mon cœur à vous, sainte Magdeleine et saint Paul dont c’est ce soir et demain la fête mille fois bénie, jour d’allégresse s’il en fut pour toute l’Église et particulièrement pour moi votre enfant ; je me mets aussi bien tendrement sous votre protection, mon cher et vénéré ange gardien ! Mettez-moi tous durant cette nuit et toujours, comme je dois y être, aux pieds de notre bien-aimé et divin Enfant Jésus.
À lui la gloire, la louange, l’honneur dans les siècles des siècles.
AMEN
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
L'AMOUR DE LA CROIX
Priez pour que j’aime : priez pour j’aime JÉSUS ! Priez pour j’aime Sa Croix; priez pour j’aime la Croix, non pas pour elle-même mais comme le seul moyen, la seule voie, de glorifier JÉSUS : le grain de blé ne rapporte du fruit qu’en mourant ; quand je serai élevé, alors je tirerai tout à moi ; quand vous m’aurez élevé alors vous connaîtrez qui je suis… Et comme remarque Saint Jean de la Croix, c’est à l’heure de Son anéantissement suprême, de Sa mort, que JÉSUS a fait le plus de bien, qu’Il a sauvé le monde… Obtenez donc de JÉSUS que j’aime vraiment la CROIX parce qu’elle est indispensable pour faire du bien aux âmes… Et je la porte très peu… Je suis lâche… On me prête des vertus que je n’ai pas… Et je suis le plus heureux des hommes… Priez donc pour ma conversion pour que j’aime JÉSUS et fasse à tout moment ce qui LUI plaît le plus.
(Béni Abbès, lettre, 27 février 1903)
Prions :
« Remercions Dieu de la connaissance de cette vérité de notre faiblesse. Demandons-Lui de ne jamais oublier cette leçon et de rester dans la vérité de l'humilité. » AMEN
(Tamanrasset, lettre, 15 mai 1910)
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
MERCI D'ATTENDRE MA CONVERSION
Cœur de Jésus, merci d’attendre si patiemment notre conversion, ma conversion… de me donner tant de grâces, bien que j’y sois si peu fidèle… de me renouveler vos grâces avec tant de constance, bien que, hélas ! avec la même constance presque, je les rends inutiles, en n’y correspondant pas… de faire l’effort si continuellement, par des moyens si variés, si forts et si doux, pour me convertir, bien que je réalise hélas ! à tous… de revenir tous les jours à la charge pour me convertir, avec de nouvelles grâces, des moyens nouveaux, et avec une bonté toujours égale, immense et infatigable, avec une tendresse et une douceur que rien ne lasse, avec la patience d’un amour que rien ne rebute, malgré ma lâcheté, ma faiblesse, ma froideur, mon infidélité, mon ingratitude… Merci, pardon, secourez-moi encore malgré ma misère, à cause de votre bonté.
(Beni Abbès, méditation, 22 février 1905)
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
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et que ce m’est un besoin d’amour
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
IMITONS DIEU ET NOTRE BIEN-AIMÉ JÉSUS
Faisons donc le bien comme Jésus le fait ici, comme Dieu le fait, non seulement « en gros », si j’ose ainsi parler, mais avec la plus délicate attention, en descendant jusqu’aux plus minutieux détails avec une tendresse, une bonté, un amour, assez vaste, profonds, étendus, assez grands pour embrasser tout, s’étendre à tout, atteindre tout… C’est parce que la bonté de Dieu est INFINIMENT GRANDE, qu’elle s’étend jusqu’aux infiniment petits… Nous savons tous par expérience, la nature nous l’enseigne, que la tendre délicatesse est d’autant plus touchante, plus attendrissante, qu’elle s’exerce au sujet de choses plus minimes. Rien n’est plus attendrissant que de voir l’industrie de l’Amour qui sait mettre une très grande grâce, une très grande délicatesse, un très grand soin dans un rien…
Imitons Dieu et notre Bien-Aimé Jésus, en étant, comme eux, tendres, délicats, bons à l’infini, jusque dans les plus petites choses.
(Beni Abbès, méditation, 22 février 1905)
Dans le Coeur de Jésus
Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
J’accepte tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi,
en toutes vos créatures ;
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Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre vos mains, sans mesure,
avec une infinie confiance
car vous êtes mon Père !
Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
Je suis prêt à tout.
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
AMOUR ENVERS LE PROCHAIN
Dans le Coeur de Jésus
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faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie.
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je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre vos mains,
je vous la donne, ô mon Dieu,
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Re: Prier avec LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD : Découvre le sens profond qui motive ta vie avec Sa simplicité !
LE DÉPOUILLEMENT
Céder sans peine toute chose matérielle parce que les choses matérielles sont de nulle valeur : les céder, c’est céder du vent : les céder c’est gagner beaucoup, puisque Notre Seigneur a dit : « Bienheureux les pauvres ! » … « Malheur à vous les riches ! », c’est donc faire un grand gain, que de donner, de céder son bien… c’est non seulement un gain mais une vive douceur : quoi de plus doux que de ressembler à notre bien-aimé, de partager et sa pauvreté et son dépouillement ! Quel gain, quelle douceur, quelle infinie faveur d’être dépouillé !...Avez-vous été assez dépouillé, mon Seigneur et mon Dieu : né dans une crèche, passant par une vie si pauvre, dépouillé de tous vos vêtements au pied de la croix ! … Ô mon Seigneur, mon époux, faites-moi la grâce de partager dans ma vie et dans ma mort votre pauvreté, votre dépouillement, de ne jamais manquer une occasion de ne me rapprocher de vous en me dépouillant, quand j’en ai le droit !
(Nazareth, méditation)
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Mon Père, je m’abandonne à Vous,
faites de moi tout ce qu’il vous plaira.
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parce que je vous aime,
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