Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘'A qui embrassera cette dévotion, (Dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois) je promets le salut; ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône ! Ainsi s'exprimait Notre Dame à Fatima le 13 juin 1917''.
Les célébrations du centenaire des apparitions de Notre Dame du Rosaire à Fatima sont terminées, mais le message délivré il y a un peu plus de cent ans demeure. Aucune des apparitions de Notre Dame n'a été soulignée par un aussi grand miracle que celui du 13 octobre 1917, annoncé 3 mois à l'avance et ayant eu lieu devant plus de 70 000 témoins.
Ce message se résume en quelques mots : « Assurer son salut, convertir les pécheurs, et obtenir la paix, par la dévotion au Cœur Immaculé de Marie et l'offrande de nos sacrifices » Cette dévotion est voulue par Dieu et l'élément principal en est la communion réparatrice des premiers samedis du mois annoncé à Fatima et définie plus tard à Pontevedra. En faisant partie de cette communauté, nous nous efforcerons de pratiquer progressivement cette communion réparatrice, pour en faire le sommet, chaque mois, de notre dévotion au Cœur Immaculé de Marie
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement cette demande centrale qui est définie dans le chapitre ‘' Prière ‘' de notre communauté
En effet, nous avons pour but de permettre à chacun de connaître cette dévotion, de la faire sienne, de la répandre, comme demandé à la petite Lucie : ‘' Dieu veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer''. Notre-Dame a demandé plus tard que le pape approuve et recommande le centre de cette dévotion : La communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Pour que le pape effectue cette action, nous avons prié spécialement pour lui, par quatre neuvaines ; la première pour son arrivée à Fatima le 12 mai 2017, la seconde pour le 15 août suivant, (Avec célébration ce jour d'une messe à son intention et celle de tous les priants de notre communauté). La troisième s'est terminée le 14 décembre 2017. Il y avait alors juste 70 ans que Notre Dame apparaissait à l'Île-Bouchard, en Touraine, annonçant: ''Dites aux petits enfants de prier pour la France''. La quatrième pour le 15 août 2018.
Ecoutons la dernière recommandation de St Jacinthe à sa cousine Lucie en quittant son village pour aller mourir à Lisbonne : ‘'Dis à tout le monde que Dieu nous accorde ses grâces par le moyen du Cœur Immaculé de Marie, que c'est à Elle qu'il faut les demander, que le Cœur de Jésus veut qu'on vénère avec Lui le Cœur Immaculé de Marie: que l'on demande la paix au Cœur Immaculé de Marie, car c'est à Elle que Dieu l'a confiée''
Pour les priants qui nous ont rejoint récemment, voici le regroupement de nos publications passées (dates des publications) et à venir
- Les faits et commentaires, avec les apparitions de l'ange et de Notre Dame (1) : (du 10 février au 27 mars 2017)
- Les compléments du ciel à ces apparitions jusqu'en 1931 : Pontevedra, Tuy, Rianjo (1) (du 31 mars au 19 avril)
- La dévotion Cœur Immaculée de Marie(1) (du 23 avril au 2 mai)
- Trois neuvaines: L'une pour le pape(2) (du 4 au 12 mai), l'autre pour le pape et nous même (du 7 au 15 aout ), l'autre pour le pape du 6 au 14 décembre.
- La pédagogie de Fatima, en 18 publications, la dernière du 7 octobre 2017 (3)
- Le maintien de notre esprit à Fatima, pour nous encourager à persévérer dans cette dévotion. Nous publierons régulièrement, tout au long des mois qui suivront la période du centenaire, des propos des voyants ou de leur famille, ou des considérations sur ces propos, par des auteurs qui se sont penchés sur ces apparitions, ou par une association créée dans le but de faire connaître Fatima et le message de Notre Dame .(4)
- Vous qui venez de prendre connaissance de ces quelques lignes, hâtez le triomphe du Cœur Immaculé de Marie en ayant une grande dévotion à ce Cœur Immaculé. (5)
‘' Ne te décourage pas ; je ne t'abandonnerai jamais : mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu'à Dieu.'' ( Notre dame: 13 juin 1917)
- (1) La source de ces documents est la première partie du livre de Joseph de Belfont, sorti en 2011, que les Nouvelles Editions Latines ont réédité en 2016, ‘'Mystères et vérités cachées du troisième secret de Fatima ‘'. Ce livre est un plaidoyer pour la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
- (2) Première neuvaine inspirée de la publication du Monastère des Bénédictines Camaldules (378 rue Jean-Baptiste Ivaldi 83 500 La Seyne sur Mer.) Ce monastère assure la diffusion du culte au Cœur douloureux et Immaculé de Marie. Sur demande, pour 1€, vous recevrez le texte original de cette publication. Seconde neuvaine en utilisant les textes du site fatima.be pour prier St François et Ste Jacinthe Marto. Cette neuvaine s'est terminée par une messe paroissiale. Elle était destinée à notre saint père le pape, pour qu'il approuve et recommande la communion réparatrice et aussi qu'il renouvelle la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie. De même, pour nous même, pour nous donner la force de commencer ou poursuivre cette communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
- (3) Cette pédagogie a guidé la réalisation de l'album intitulé ‘'Fatima, Marie te confie le secret de son cœur‘'. (Aux éditions Traditions Monastiques 21150 Flavigny sur Ozerain ‘'traditions-monastiques.com.'') Ce document pour enfants est sorti en novembre 2016 ; sa réédition est en cours. Il est préfacé par son éminence le Cardinal Robert Sarah, préfet pour la congrégation du culte divin et la discipline des sacrements. L'équipe qui a conçu l'album alimentera plusieurs publications. Ces publications ont été suspendues pendant la période entourant la seconde neuvaine.
- (4) Principalement celle de ‘'CAP Fatima 2017'', Cette association créée au début de 2015 a bénéficié des encouragements de Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon. Avec son site fatima100.fr elle fait connaître et répand la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
- (5) Pour mémoire, une dévotion peut se définir comme l'offrande à Dieu et par Amour pour Lui, de prières, de sacrifices, de communions et si possible de tout son être, en union avec le Cœur Immaculé de Marie pour la réparation des péchés commis et la conversion des pécheurs et de la Russie et pour la paix dans le monde. Le moyen de conserver cette dévotion est le chapelet.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
SVP Merci de ne pas retirer ma source et invitation. MERCI !
Dernière édition par Lumen le Mar 13 Aoû 2024 - 18:15, édité 2 fois
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘'Les Vendéens étaient enivrés de tous les poisons du fanatisme''
Le titre est la phrase que Turreau a dite pour justifier l'action de ses ‘'colonnes infernales'' pendant l'année 1794. C'était la suite logique des exactions qui ont commencées physiquement le 2 septembre 1792, mais qui avaient été précédée par des décisions de plus en plus opposées à l'Eglise.
L'image représente un des nombreux prêtres massacrés à Paris et aussi dans le reste de la France pendant les premiers jours de septembre 1792, il y a 230 ans. Elle est extraite des vitraux de l'église des Lucs-sur Boulogne, ou tout le village fut exterminé le 28 févier 1794. Arrêté au mois d'août, le père Lézardière fut jeté en prison dans l'ancien couvent des Carmes. C'est là qu'il se trouvait le dimanche 2 septembre 1792 lorsqu'il fut massacré aux côtés d'une centaine de religieux.
I 2 Septembre : Bienheureux martyrs de la révolution.
Les éléments qui suivent sont extraits d'un opuscule de presque 200 pages, édité à l'occasion de l'exposition qui s'est tenue à Paris du 11 septembre au 4 octobre 1992, et organisée par l'Association du Souvenir des Martyrs et les Amis du Vème. (Jean Guitton terminait l'avant-propos de cet opuscule avec ces mots : ‘' Grace à cette exposition ou sont rassemblées tant de promoteurs (si différents et si proches), vous aurez fait connaitre aux Français la réalité des massacres dans un esprit de miséricorde et de réconciliation, puisque ces victimes innocentes de la violence ont pardonné ! '')
L'Église a béatifié 191 de ces martyrs le 17 octobre 1926. L'abbé de Lézardière compte parmi ces bienheureux.
- Progression des persécutions contre l’Église au début de la révolution
4 mai 1789 : Procession solennelle du Saint Sacrement dans les rues de Versailles pour l'ouverture des Etats Généraux.
17 juin : Proclamation de l'Assemblée Nationale, 100 ans jour pour jour après la demande non satisfaite de Notre Seigneur au roi Louis XIV de consacrer, entre autres demandes, sa personne et son pays à son Sacré-Cœur.
4 aout : Le clergé abandonne tous les privilèges, revenus qui assuraient en partie l'aide aux plus démunis.
2 novembre : L'assemblée met à la disposition de la nation tous les biens du clergé et prend à son compte l'entretien des clercs et des pauvres.
13 février 1790 : Décret supprimant les vœux dans les monastères.
12 juillet : Vote de la loi organisant l'Eglise en France : La constitution Civile du Clergé.
28 juillet : Le roi présente au pape cette loi qui répond le 20 septembre en lui demandant de s'y opposer. Le roi entre temps l'avait signée le 24 aout pour épargner ‘'le pire ‘' au clergé français.
27 novembre : Loi sur le serment dit de ‘'Liberté Egalité'' que les prêtres doivent prêter pour être maintenus dans leur poste.
6 avril 1791 : Au palais Royal, le pape est brûlé en effigie après un simulacre de procès.
13 avril : Le pape menace de ‘'suspens'' les prêtres jureurs qui ont 4 jours pour se rétracter. Ces prêtres seront excommuniés le 12 mars suivant.
17 octobre : Fermeture des grands collèges de théologie.
20 avril 1792 : Déclaration de guerre à l'Autriche.
28 avril : Interdiction du costume religieux et suppression de toutes les congrégations.
27 mai : Sur dénonciation, tout prêtre non jureur peut être exilé en dehors de la France.
20 juin : Envahissement des Tuilleries par des émeutiers aux cris de ‘' A bas le véto ! Mort aux prêtres !''
10 aout : Prise des Tuilleries par la commune insurrectionnelle qui a pris le pouvoir dans la nuit. Le roi et sa famille sont conduits au temple.
Du 11 aout au 2 septembre, arrestation de l'archevêque d'Arles puis d'autres prêtres qui seront emprisonnés aux Carmes.
Du 2 au 7 septembre 1792 : Massacres à Paris, d'abord aux Carmes, à la Conciergerie, au Chatelet puis au Bicêtre et la Salpêtrière.
Rien qu'à paris, entre 1250 et 1400 personnes furent massacrées, principalement des prêtres (Chiffres établis par F. Bluche) - Qui porte la responsabilité de ces massacres ? (Extraits de l'article de Jean Tulard
Le complot contre révolutionnaire, principalement aristocratique, et constamment évoqué depuis 1789, prend de nouveau forme. L'avancée Prussienne menace directement Paris. Pour les révolutionnaires parisiens, les prêtres réfractaires sont considérés comme des contre-révolutionnaires. Il y a aussi emprisonnés, les signataires des pétitions anticiviques. Il y a des appels à une justice expéditive et une opposition grandit entre l'Assemblée législative et la Commune insurrectionnelle. Le Ier septembre, l'Assemblé législative s'incline devant le refus de la commune de se dissoudre. Cette dernière a constitué un Comité de surveillance chargé de la police politique et qui coordonne l'action des comités de section. C'est ce comité, dont fait parti Marat, qui porte la responsabilité des massacres. Dans son discours du 3 septembre, Billaud-Varenne, qui a replacé Danton comme substitut du procureur de la Commune, dira pour approuver les tueurs : ‘' Respectables citoyens, vous venez d'égorger des scélérats ; vous avez sauvé la patrie…continuez et la patrie vous devra de nouveaux hommages''
II Vendredi 2 septembre : Premier vendredi du mois
En Septembre, l’Église honore les saints anges. Ils interviennent à de nombreuses reprises dans l'ancien testament, puis comme messager divin pour porter le message et recueillir l'accord de la Vierge Marie lors de l'Annonciation. Joseph devra à un ange la sérénité pour garder auprès de lui son épouse. Les anges chanteront les louanges de Dieu à Noël, guideront les bergers vers la grotte. Un ange avertira Joseph pour la fuite en Égypte. C'est aussi un ange qui réconforta Jésus pendant son agonie, lui montrant toutes les âmes sauvées par ce sacrifice. A Paray le Monial, Jésus nous communiqua ce salut accordé à ceux qui communieront 9 mois de suite. Alors, prenons l'habitude de communier ce jour particulier, pour réparer nos fautes passées, celles d'un grand nombre de pécheurs et obtenir aussi la grâce de la persévérance finale après ces 9 communions successives. Si notre paroisse l'organise, et si nous le pouvons, participons ce jour au chemin de croix, et à l'adoration du Saint Sacrement exposé pendant quelques heures ou toute la nuit.
III Samedi 3 septembre : Premier samedi du mois
C'est l'ange du Portugal qui dès sa première apparition en 1916 leur parla des saints Cœurs de Jésus et de Marie ‘' Les Saints Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs â la voix de vos supplications.''. Puis à la seconde apparition, il se fit plus précis : ‘'Les Saints Cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous des desseins de Miséricorde.'' En les communiant, à sa dernière apparition, l'ange introduit la notion du pouvoir de conversion du Cœur Immaculé de Marie qui devait déboucher sur le message du 13 juin 1917 avec la volonté divine de répandre dans le monde la dévotion à ce Cœur Immaculé. L'ange leur dit à ce moment, juste avant de les communier cette prière qui se termine par : ‘'Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs.'' Et Notre Dame leur dira ce 13 juin : ‘'A qui embrassera cette dévotion, je promets le salut, ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône.''. Lucie devra patienter jusqu'au 10 décembre 1925 pour connaitre la manière de pratiquer cette dévotion, mais nous qui la connaissons maintenant, utilisons la pour notre salut, ou celui d'une autre âme en perdition. Si nous savions combien de ‘'premiers samedis'' il nous reste encore à vivre, comme nous serions attentifs à n'en perdre aucun ! A faire tout notre possible, dans la situation ou nous nous trouvons, et en ayant à chaque acte de cette dévotion, l'esprit de réparation demandé par Notre Dame, pour communier ce jour, réciter notre chapelet, (le ‘'tertio'') comme disait Notre Dame en portugais, méditer 15 minutes sur les mystères du rosaire, nous confesser si possible 8 jours avant ou 8 jours après.
A tous ceux qui n'ont pas la possibilité de respecter les demandes de Notre Dame définies le 10 décembre 1925, mais qui veulent honorer ces jours que Notre Dame s'est réservés pour assurer leur salut ou celui d'une autre personne désignée, nous recommandons les rosaires médités de la communauté [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et avec elle, nous réparerons les blasphèmes contre la Virginité perpétuelle de la Vierge Marie.
IV 3 septembre : Fête de St Pie X pape (21 aout en ancien rite ordinaire)
Si sœur Lucie put faire sa première communion à l'âge de 6 ans, alors que ses cousins Jacinthe et François durent attendre plusieurs années de plus, (particulièrement François qui la fit pratiquement sur son lit de mort), elle le dut au pape Pie X qui entre autres décisions importantes, encouragea la communion précoce chez les enfants. (Lors de la troisième apparition de l'Ange, seule Lucie reçu l'Hostie, marquant le renouvellement des communions qu'elle recevait habituellement, alors que ses cousins reçurent le contenu du calice). C'est Pie XII qui béatifia ce pape le 3 juin 1951 puis le canonisa le 29 mai 1954. Lors de cette béatification il souligna les 5 traits principaux dignes de retenir l'attention et l'admiration des foules.
1° Le souci de la sainteté du clergé, clef pour rénover toutes choses dans le Christ, selon la devise de son pontificat.
2° La rénovation des études ecclésiastiques. Pie X exhorte les philosophes chrétiens à défendre la vérité sous la bannière de saint Thomas d'Aquin. Il fonde à Rome l'Institut Biblique Pontifical.
3° La préoccupation du salut éternel des âmes. Si Pie X voulut un clergé saint, c'était en vue de l'instruction des fidèles à qui il donna un catéchisme, destiné aux adultes comme aux enfants. Envers ces derniers, il restera à tout jamais le pape de l'Eucharistie, favorisant la communion précoce, mais aussi – et pour tous – la communion fréquente et même quotidienne si possible.
4° La défense de la foi intègre et pure. Les fausses doctrines qui renouvelaient l'ensemble des erreurs furent démasquées sous le nom de ''modernisme'', et réprimées par encyclique ‘'Pascendi Gregi Domini'' du 8 septembre 1907 puis par le serment ‘'anti moderniste'' de 1910 et également par la lettre sur le Sillon la même année. Dans cette dernière il résume sa position et la termine par sa devise: “on ne bâtira pas la cité autrement que Dieu l'a bâtie ; on n'édifiera pas la société, si l'Église n'en jette les bases et ne dirige les travaux ; non, la civilisation n'est plus à inventer ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est ; c'est la civilisation chrétienne, c'est la cité catholique. Il ne s'agit que de l'instaurer et la restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l'utopie malsaine, de la révolte et de l'impiété : omnia instaurare in Christo.”
5° L'amour de la liturgie. Initiateur d'un authentique mouvement liturgique, Pie X rénove la musique sacrée, mais aussi le Bréviaire, le calendrier des fêtes de manière à orienter « résolument l'Eglise vers une vie liturgique toute imprégnée de piété traditionnelle, de grâce sacramentelle et de beauté inspirée »
On lui doit aussi la rédaction d'un Code de droit canonique, ou pour la première fois on regroupa l'ensemble des lois ecclésiastiques. Le cardinal Gasparri en fut chargé le 19 mars 1904, et ce document fut promulgué le 25 mai 1917, avec force le loi un an plus tard. Il s'appliqua jusqu'au 25 janvier 1983 ou le pape Jean Paul II tint à souligner, dans sa présentation, le caractère particulier de ce nouveau code : citons en particulier que L'Eglise se présente comme le peuple de Dieu, et non plus comme le Corps Mystique du Christ, ou tous les membres, chacun selon sa modalité participent à la triple fonction du Christ : sacerdotales, prophétique et royale. (Extraits de l'introduction à la constitution apostolique Sacrae Disciplinae leges)
V 8 septembre : Fête de la Nativité de Notre Dame
C'est le pape Serge Ier qui officialisa la date du 8 septembre pour la liturgie Romaine, au VII ieme siècle. Donc naturellement, au XIX siècle on fixa la date du 8 décembre pour sa conception exempte du péché originel. Elle garda ce caractère immaculé toute sa vie. A Fatima, Notre Dame fit le lien entre l'offense à Dieu par les péchés et la guerre. Le 13 juillet 1917, dans la seconde partie du secret, Elle a dit : ‘' La guerre va finir. Mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie Xl, en commencera une autre pire.''. L'Eglise, dans la collecte de la messe de ce jour, fait en quelque sorte le lien entre la naissance de Notre Dame et la paix avec cette prière du prêtre intitulée collecte : ‘' A vos serviteurs accordez, Seigneur, le don de la grâce céleste, pour que ceux à qui la bienheureuse Vierge, en mettant son Fils au monde, apporta les prémices du salut, trouvent dans la célébration solennelle de sa Nativité, un accroissement de paix. ‘'
Faisons aussi le lien avec les anges que l'Eglise honore ce mois, pour nous rappeler la prière à Notre Dame de l'abbé Cestac. C'était le 13 janvier 1864, cette année particulière ou Notre Dame à la Salette, dans le secret confié à Mélanie, indiqua que les démons seraient lâchés sur le monde. L'abbé Cestac vit des démons répandus sur la terre, y causant des ravages inexprimables. En même temps, il eut une vision de la Sainte Vierge qui lui confia qu'en effet les démons étaient déchaînés dans le monde et que l'heure était venue de la prier comme "Reine des Anges". L'abbé Cestac lui demanda alors :
— Ma Mère, vous qui êtes si bonne, ne pourriez-vous pas les envoyer sans que l'on vous le demande ?
— Non, lui répondit-elle, la prière est une condition posée par Dieu même pour l'obtention des grâces.
— Eh bien ma Mère, reprit le prêtre, voudriez-vous m'enseigner vous-même comme il faut VOUS prier ?
Et il reçut de la Très Sainte Vierge la prière suivante :
Auguste Reine des Cieux, souveraine Maîtresse des Anges, vous qui, dès le commencement, avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d'écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement, envoyez vos légions célestes pour que, sous vos ordres et par votre puissance, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l'abîme.
Cette prière fut ensuite complétée avec les invocations suivantes :
Qui est comme Dieu ?
Ô bonne et tendre Mère, vous serez toujours notre amour et notre espérance. Ô divine Mère, envoyez les saints Anges pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi. Saints Anges et Archanges, défendez nous, gardez nous. Ainsi soit-il.
VI 8 septembre : Il y a 115 ans, le pape Pie X publiait l'encyclique ‘' Pascendi Gregi Domini ‘' sur les erreurs du modernisme
Le pape dévoile toutes les formes sous lesquelles le modernisme se dissimule ; il dénonce le procédé qui consiste à déprécier la raison naturelle de l'homme pour donner place au sentiment ; il dévoile les « manies » typiques des partisans du modernisme ; enfin, il indique les moyens de se préserver de ses influences (humilité, méfiance à l'égard de l'amour de la nouveauté) et les remèdes les plus sûrs (santé de la raison naturelle, amour de la vérité, étude de la philosophie thomiste ; sauvegarde de la foi par la soumission au souverain Pontife et par l'étude de la théologie thomiste).
En effet, le pape définissait ‘'l'immanence vitale ‘' comme le nouveau fléau de la pensée catholique. La foi, au lieu d'être l'adhésion aux vérités révélées par Dieu, résidait dans un certain sentiment intime engendré lui-même par le besoin du divin. Ce dernier suscite dans l'âme portée à la religion un sentiment particulier. Ce sentiment a ceci de propre qu'il enveloppe Dieu et comme objet et comme cause intime, et qu'il unit en quelque façon l'homme avec Dieu. C'est l'''Immanence vitale''.
Le modernisme sape la foi catholique ; il s'attaque non pas à telle ou telle vérité de la foi, mais à toutes ; il conduit tôt ou tard à l'athéisme, car il s'en prend à l'intelligence de la foi. Une maison d'édition connue termine la présentation récente de l'encyclique en précisant : ‘'Le modernisme n'est donc pas une affaire qui intéresserait les seuls théologiens. Il intéresse directement tous les fidèles, à commencer par les parents catholiques pour lesquels s'ouvre une nouvelle aventure : ils vont avoir, plus aujourd'hui qu'hier, à défendre la foi de leurs enfants, à s'organiser pour exercer leur droit de premiers éducateurs et pour accomplir leur devoir de "catéchistes de leurs propres enfants".'' On croirait lire les propos du Père Fuentes. (https://hozana.org/publication/18764/entretien-de-soeur-lucie-avec-le-pere-fuentes-le-26-decembre-1957-1-sur-6 )
Ô bonne et tendre Mère, vous serez toujours notre amour et notre espérance. Ô divine Mère, envoyez les saints Anges pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi. Saints Anges et Archanges, défendez nous, gardez nous. Ainsi soit-il.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Daignez envoyer du ciel votre saint ange ……
Les neuf chœurs des anges :
En ce mois de septembre que l’Église consacre aux saints anges, le titre de cette publication est un extrait de la prière finale du rituel de l'aspersion qui précède la grand-messe dominicale.
I Quelques considérations sur les anges.
A la conception de tout être humain, Dieu le confie à un ange pour le garder tout au long de sa vie vers son salut qui est le bonheur de contempler un jour Dieu face à face. C'est notre Ange gardien. Nous terminerons cette publication par un chapitre particulier sur les anges.
II Vendredi 2 septembre : Premier vendredi du mois
Si nous le pouvons, honorons ce vendredi particulier que Notre Seigneur nous a désigné en apparaissant à sainte Marguerite Marie. Souvenons-nous du sens des paroles de l'ange de Fatima lorsqu'il donna la communion aux enfants : ‘'Réparez les crimes des hommes et consolez votre Dieu''. Associons-nous à cette double œuvre de réparation et de consolation de Notre Seigneur, et nous bénéficierons aussi de la troisième promesse de Notre Seigneur, d'être soulagé dans nos travaux et consolé dans nos peines.
Si nous assistons à la messe dans l'ancien rite extraordinaire, nous unirons notre prière à celle du prêtre qui, avant la consécration, s'adressant à Dieu lui dit : ‘'Considérez, Seigneur, l'amour ineffable du Cœur de votre Fils bien-aimé, afin que notre offrande Vous soit agréable et nous obtiennent l'expiation de nos péchés.'' Oui, recherchons dans nos prières à faire en sorte qu'elles plaisent à Dieu et nous obtiendrons l'expiation de nos péchés. Unissons-nous à la prière du prêtre qui avant de nous donner sa bénédiction à la fin de la messe, adresse à Dieu trinitaire, cette dernière demande : ‘'Agréez, Trinité sainte, l'hommage de votre serviteur : Ce sacrifice que malgré mon indignité j'ai présenté au regard de votre majesté, rendez le digne de vous plaire et capable, par l'effet de votre miséricorde, d'attirer votre faveur sur moi-même et sur tous ceux pour qui je l'ai offert. Par le Christ notre Seigneur. Amen'' Le prêtre rappel une dernière fois le caractère sacrificiel de la messe et demande à Dieu de le rendre digne de Lui plaire. Il demande pour lui-même la faveur divine et également pour ceux pour qui il a offert ce sacrifice (entre autres personnes, les fidèles présents).
III Samedi 3 septembre : Premier samedi du mois.
Préparons-nous à ce samedi particulier. Il n'y en a que 12 tout au long de l'année. Et combien d'année nous reste-il pour profiter et faire profiter d'autres personnes du privilège que Notre Seigneur a attaché à ces jours ?
Dans le cadre des apparitions de Fatima, Notre Dame s'y est prise à 3 fois pour nous faire part de cette nouvelle. La première fois c'était le 13 juin 1917. A la question de Lucie de les emmener au Ciel, Notre Dame avait répondu : "- Oui, Jacinthe et François, je les emmènerai bientôt mais toi, tu resteras ici pendant un certain temps. Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. A qui embrassera cette dévotion, je promets le salut, ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône."
La seconde fois eut lieu le mois suivant : Notre Dame complétera le but de cette dévotion : Sauver beaucoup d'âmes de l'enfer qu'Elle montrera aux enfants. Cette dévotion sera la seconde partie de deux demandes ultérieures : " Pour empêcher cela, (La punition divine au monde par une guerre) je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé ET la communion réparatrice des premiers samedis du mois.''
La troisième fois ce sera le 10 décembre 1925 à Pontevedra. La Très Sainte-Vierge apparut à Lucie et, à côté d'elle, porté par une nuée lumineuse, l'Enfant-Jésus. La Très Sainte Vierge mit la main sur son épaule et lui montra, en même temps, un Cœur entouré d'épines qu'elle tenait dans l'autre main. Au même moment, l'Enfant dit à Lucie :
"Aie compassion du Cœur de ta très Sainte Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment sans qu'il y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer."
Ensuite la Très Sainte Vierge lui dit:
"Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que, tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi"
- SE CONFESSERONT
- Recevront la SAINTE COMMUNION
- Réciteront le CHAPELET
- Et me tiendront compagnie pendant QUINZE MINUTES EN MEDITANT sur les quinze mystères du Rosaire
- En esprit de REPARATION (à mon Cœur immaculé)
Je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme.
A chaque ‘'je vous salue Marie'', nous demandons à Notre Dame de prier pour nous, ‘'maintenant et à l'heure de la mort''. Une fois ces conditions de la dévotion réparatrice réalisées par nous, ou offertes pour une autre personne, Notre Dame viendra nous assister à l'heure de notre mort, un peu comme elle l'a fait pour François et Jacinthe. En tant que médiatrice de toutes les grâces, elle sera présente à ce moment si important de notre vie, avec la garantie de notre salut. C'est-à-dire nous éviter l'enfer, mais pas le purgatoire ! (Souvenons-nous que Notre Dame à sa première apparition à Fatima a précisé que l'amie de Lucie, Amélia, était au purgatoire jusqu'à la fin du monde. Elle avait échappé de peu à l'éternité de l'Enfer !)
IV Mercredi 8 septembre : Nativité de Notre Dame.
Tableau de la naissance de la Vierge d'Annibale Carracci peint pour la basilique de lorette et conservé au Louvre.
L’Église célèbre ce jour la naissance de Notre Dame. Sa conception Immaculée (Âme de Notre Dame exempte du péché originelle) sera honorée le 8 décembre, mais l'Eglise centre ses prières ce jour sur le caractère virginal avant, pendant et après de la naissance du Sauveur. Lors de la prière de la Secrète, dans l'ancien rite extraordinaire, le prêtre dit : ‘'Que votre Fils unique, Seigneur, nous viennent en aide par sa nature humaine. Lui dont la naissance n'a pas altéré mais consacré l'intégrité de la Vierge sa mère, qu'il daigne, en cette fête de sa Nativité, nous enlever nos péchés et Vous rendre notre offrande agréable.''
Notre Dame considère que le fait de ne pas croire et honorer ses deux privilèges sont des offenses à son Cœur Immaculé. C'est Notre Seigneur qui nous le révélera par l'intermédiaire de sœur Lucie en lui précisant le 29 mai 1930 (Livre ‘'Toute la vérité sur Fatima'', Tomme II page : 166 et 169)
Pourquoi cinq samedis et non neuf ou sept en l'honneur des douleurs de Notre-Dame ? Voici, ce que Notre-Seigneur a révélé à Lucie :
- Ma fille, le motif en est simple. Il y a cinq espèces d'offenses et de blasphèmes proférés contre le Cœur Immaculé de Marie
1. - Les blasphèmes contre l'immaculée Conception.
2. - Les blasphèmes contre sa virginité.
3. - Les blasphèmes contre sa maternité divine, en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes.
4. - Les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans !e cœur des enfants l'indifférence ou le mépris, ou même la haine à l'égard de cette Mère Immaculée
5. - Les offenses de ceux qui l'outragent directement dans ses saintes images.
Voilà ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie m'a inspiré de demander cette petite réparation, et, en considération de celle-ci, d'émouvoir ma miséricorde pour pardonner aux âmes qui ont eu le malheur de l'offenser. Quant à toi, cherche sans cesse, par tes prières et tes sacrifices, à émouvoir ma miséricorde à l'égard de ces pauvres âmes.
V Les anges dans la célébration de la messe
Dans l'ancien rite extraordinaire, le célébrant revêtu de la chape, agenouillé au pied de l'autel, entonne un extrait du psaume 50 ‘'Asperges-me, Domine, hysopo, et mundabor……'' (Vous m'aspergerez avec l'hysope et je serai purifié……) puis il asperge l'autel avec le goupillon, d'abord au centre ou se trouve le tabernacle, puis du côté de l'évangile, puis du côté de l'épître. Après avoir bénit les fidèles, de retour à l'autel, il dit cette prière finale ‘‘Exaucez-nous, Seigneur saint, Père tout-puissant, Dieu éternel, et daignez envoyer du ciel votre saint ange pour qu'il garde et soutienne, protège, visite et défende tous ceux qui sont rassemblés en ce lieu. Par le Christ notre Seigneur. Ainsi soit-il''
Ainsi chaque dimanche, avant de commencer la grand-messe, le prêtre purifie l'assemblée avec de l'eau bénite, et conclut ce rite, en demandant à Dieu d'envoyer son saint ange pour qu'il garde, soutienne, protège visite et défende tous les fidèles présents. Au début de la messe, après les prières au bas de l'autel, le prêtre purifie ce dernier par un premier encensement et l'Eglise reprend ensuite le chant des anges à la naissance du Sauveur : ‘'Gloria in excelcis Deo , et in terra pax hominibus, bonae voluntatis …'' (Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté…..'' ). Lors de l'encensement avant le canon, le prêtre demande à l'archange St Michel d'intercéder auprès de Dieu pour qu'Il reçoive l'encens comme un parfum agréable, et qu'en retour Il fasse descendre sur nous sa miséricorde.
L'Eglise rappel, dans la fin de la Préface, les hiérarchies dans lesquelles sont classés les anges.
- Celle du premier degré :
Elle représente Dieu dans ses perfections extériorisées : ardent amour, vive lumière, inaltérable sainteté. L'homme en est en contact constant. - Les Séraphins : Leur nom signifie chaleur et lumière. Ils sont enflammés de l'amour de Dieu au plus haut degré. Leur but premier est la purification et la dissipation des ténèbres et des doutes. Leur qualité principale est l'amour.
- Les Chérubins : Leur nom signifie sagesse et science. Ils sont capables de montrer à Dieu ceux qui doutent. Leur vertu est la science.
- Les Trônes : Leur nom signifie qu'ils sont les porteurs de la justice divine. Ils sont complétement sourds à toute tentation humaine. Ils sont la voix de Dieu auprès des hommes. Leur vertu est l'humilité.
- Celle du second degré
Elle représente Dieu dans sa souveraineté sur les créatures : pouvoir sans limites, force irrésistible, justice immuable. C'est au prix d'effort que l'être humain peut les ressentir. - Les Dominations : Transmettent aux entités inférieures les commandements de Dieu. Elles instruisent quand le doute et le découragement s'installent. Elles sont libérées des passions, des dépravations et des tentations.
- Les vertus : Elles symbolisent la force et la vigueur durant un projet entrepris. Elles récompensent le chercheur en phase avec ses objectifs et qui ira au bout de sa démarche. On les invoque pour se redonner force et courage.
- Les Puissances : Elles travaillent essentiellement au rapprochement de l'influence divine et du genre humain. Elles montrent aux gens de l'Église le chemin de leur foi et les préservent du doute.
- Celle du troisième degré :
Elle représente Dieu dans son action au-dehors : sage gouvernement, sublimes révélations, constants témoignages de bonté. Elle échappe à la raison humaine, seule la sainteté permet de les percevoir. - Les Principautés : Elles dirigent et éclairent les anges et archanges. Leur mission consiste à faire régner un certain ordre sur la Terre par leur intervention céleste. Elles sont gardiennes du secret divin et veillent à son bon emploi.
- Les Archanges : Ils sont les messagers extraordinaires de Dieu auprès des hommes. Saint Thomas d'Aquin place trois archanges ici : Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël.
Depuis le pape Léon XIII, A la fin des messes basses en semaine, suivant l'ancien rite extraordinaire, c'est à l'archange St Michel, que le prêtre s'adresse en tant que notre défenseur dans le combat spirituel que Satan nous livre.
C'est enfin un ange qui à 3 reprises est apparu aux enfants de Fatima pour les préparer à la venue de Notre Dame. C'est aussi un ange tenant une épée flamboyante que Notre Dame montrera aux enfants dans le cadre de la troisième partie du secret qu'Elle délivrera le 13 juillet 1917.
VI L'Ange de Fatima dans sa dernière apparition.
Notre Dame à Fatima, en tant que Reine des anges et des hommes, a donc demandé à un de ses anges de préparer les enfants à sa venue prochaine. Elle lui donnera l'ordre d'annoncer certains thèmes comme les actes de foi, d'adoration d'espérance et de charité, la demande de pardon pour les offenses des hommes vis-à-vis de ces points de la doctrine catholique. Cet ange révélera aussi l'écoute des Cœurs de Jésus et de Marie à nos prières, la nécessité de l'offrande de sacrifices personnels dans le double but de réparer les offenses que les hommes font à Dieu par leurs péchés et de convertir les pécheurs. L'Ange fit cette recommandation si importante pour notre époque, en la soulignant par le mot ‘'Surtout'' lorsqu'il quitta les enfants pour la seconde fois. "SURTOUT, acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra.'' : Il conclura sa mission par cette communion donnée aux enfants, sur laquelle nous nous attardons de nouveau.
Cette communion confirme le décret du pape Pie X "Quam Singulari" du 8 août 1910 sur la communion précoce des enfants qui avec ses 8 points que vous retrouverez facilement sur internet, précise les conditions à remplir par les enfants et le clergé sur cette réception.
Par les faits rapportés pour la première fois par sœur Lucie dans son second mémoire terminé le 21 Novembre 1937, Notre Dame nous enseigne le comportement que nous devons avoir en recevant la sainte communion.
Ce jour-là, après le repas de midi, Lucie emmena ses cousins pour prier près de la grotte ou eut lieu la première apparition de l'Ange. C'est "à genoux, le visage contre terre'' (imitant l'attitude de l'Ange pendant qu'il récitait avec eux cette première prière) qu'ils répétèrent de nombreuses fois la prière "Mon Dieu, je crois, j'adore, ………'' que l'Ange leur avait apprise au printemps.
Il y eut d'abord cette lumière inconnue qui fit que les enfants se relevèrent. Ils virent alors le même Ange que les 2 premières fois et "il tenait dans sa main gauche un calice, sur lequel était suspendu une Hostie de laquelle tombaient quelques gouttes de sang dans le calice''. L'Ange laissa le calice suspendu en l'air et vint se mettre à genoux à côté des enfants.
Notre Dame a donc demandé à l'Ange par l'intermédiaire des enfants de Fatima, en conclusion de ses trois apparitions de 1916, de nous rappeler l'attitude que nous devons avoir en face de l'Eucharistie : Il se mit à genoux. Ensuite il leur a rappelé la doctrine catholique sur la transsubstantiation et le fait que tous les tabernacles du monde contenaient des Hosties consacrées. Il leur a rappelé le caractère "propitiatoire'' de cette offrande de l'Hostie consacrée en disant que c'était "en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences, par lesquels Notre Seigneur est offensé." L'Ange termina cette partie consacrée à l'offrande de l'Hostie en utilisant les mérites infinis du Très saint Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie pour demander la conversion des pauvres pécheurs.
Donc avant la communion, l'Ange nous apprend à prier avec 2 buts : réparer les offenses envers Notre Seigneur; demander la conversion des pécheurs. L'Ange donnera la communion aux enfants et nous montrera qu'il faut nous recueillir pendant suffisamment longtemps après la communion, puisqu'il répétera à genoux à 3 reprises cette même prière. Les enfants ont prolongé ces prières jusqu'à la nuit tombée !
Dans son quatrième mémoire, terminé le 8 décembre 1941, sœur Lucie précisera : "Poussée par la force du surnaturel qui nous enveloppait, nous avions imité l'ange en tout, c'est-à-dire que nous nous étions prosternés comme lui, et avions répétés les prières qu'il disait. La force de la présence de Dieu était si intense, qu'elle nous absorbait et nous annihilait presque complétement. Elle semblait même nous priver de l'usage de nos sens corporels, et cela pendant un long espace de temps. Au cours de ces jours-là, nous exécutions des actions matérielles, comme poussés par la même force surnaturelle qui nous y portait. La paix et la joie que nous ressentions était grandes, mais seulement intérieures, notre âme complétement concentrée en Dieu. L'abattement physique qui nous prostré était grand aussi.''
Et elle ajoute "je ne sais pourquoi, les apparitions de Notre-Dame produisaient en nous des effets bien différents. La même joie intime, la même paix et le même bonheur, mais au lieu de cet abattement physique, une certaine vivacité expansive, au lieu de cet anéantissement en la divine présence, une joie immense, au lieu de cette difficulté à parler, un certain enthousiasme communicatif.''
Prière à l'ange gardien
- Bon Ange, mon gardien, qui voyez toutes mes actions, faites-moi songer à les sanctifier ;
- Bon Ange, témoin de toutes mes douleurs, faites que je ne perde les mérites d'aucune de mes peines ;
- Bon Ange, que le matin je trouve veillant à mon chevet, saisissez pour Dieu ma première pensée et mon premier soupir ;
- Bon Ange, qui comptez chacune de mes prières, apprenez-moi à les bien faire et portez-les vous-même à mon Père;
- Bon Ange, qui connaissez pour moi le chemin qui doit me conduire au Ciel, guidez-moi dans cette voie bénie;
- Bon Ange, à qui Dieu révèle ses volontés sur moi, soufflez doucement ses ordres à mon oreille pour que je puisse les accomplir ;
- Bon Ange, si charitable pour moi, remplissez mon cœur et ma main de bonté et de charité pour mes frères;
- Bon Ange, si patient, si doux auprès de moi, mettez beaucoup de douceur dans mes paroles, dans mon extérieur et surtout dans mon cœur;
- Bon Ange, qui, le soir, présentez à Dieu mes œuvres de la journée, montrez-moi le bien et le mal que j'ai fait, pour que le lendemain je sois meilleur;
- Bon Ange, qui veillez près de moi, quand je m'endors, ayez pour agréable mon souvenir affectueux, et gardez-moi pendant la nuit;
- Bon Ange, ami du Seigneur, veuillez lui porter mes remerciements et lui exposer mes prières.
Ainsi soit-il.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Eh bien ! Mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple.
Notre Dame apparaissant à la Salette il y a 175 ans cette année.
Le titre reprend les paroles que Notre Dame prononça à deux reprises en terminant son apparition à La Salette.
I Dimanche 12 septembre Fête du saint nom de Marie : ‘'Le nom de la Vierge était Marie''
(Il y a un an se terminait à Pellevoisin le grand pèlerinage des 2 calèches portant l'image de Marie parcourant la France dans le cadre du ‘'M de Marie'' Pour en savoir plus : suivre (https://hozana.org/communaute/8819-m-de-marie-le-grand-pelerinage-en-caleche)
Le bréviaire romain nous dit que " Le Nom de Marie, qui signifie étoile de la mer, convient parfaitement à la Très Sainte Vierge Marie qui est l'astre Glorieux dont la Lumière remplit le monde."
Cette fête avait été établie par le pape Innocent XI au lendemain de la victoire du roi de Pologne Jean III Sobieski, sur les Turcs devant la ville de Vienne en 1683. Le pape Pie X plaça cette fête à la date anniversaire de la bataille de Vienne et le nouveau calendrier liturgique de 1970 la supprima. C'est le pape polonais Jean Paul II qui la rétablira en 2002 et qui béatifia le 27 avril 2003 le capucin Marco d'Aviano artisan spirituel de cette victoire.
Presque un siècle auparavant, C'est à Lépante en 1570 que l'empire Ottoman avait une première fois été repoussé dans sa tentative d'envahir la chrétienté par la mer. Cette victoire fut celle du rosaire que le pape Pie V fit réciter dans toute la chrétienté comme le rappela notre publication de 2019. (https://hozana.org/publication/62685-fetons-notre-dame-du-rosaire-le-premier-dimanche-d-octobre)
Cette seconde fois c'est avec le nom de Marie inscrit sur leurs étendards, que les forces catholiques s'avancèrent sur l'ennemi qui assiégeait Vienne depuis le 14 juillet 1683. En août, le pape Innocent XI avait nommé le célèbre capucin Marco d'Aviano grand aumônier de toutes les armées chrétiennes. Il célébra lui-même la messe servie par le roi, le matin de l'attaque. L'armée catholique de 40 à 60 000 hommes s'opposa à une armée musulmane de 4 à 5 fois plus de combattant. A la fin de la journée la victoire du nom de Marie fut complète avec la levée du siège de Vienne et l'abandon par l'ennemi de tout le butin qu'il avait pris au cours des mois précédents.
Souvenons-nous que moins de 6 ans après cette victoire, Notre Seigneur avait demandé au roi de France, Louis XIV, entre autres demandes, d'apposer sur ses étendards l'image de son Cœur Sacré pour repousser ses ennemis. Notre Seigneur dans le cadre de Fatima, utilisa sa petite messagère (Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. (13 juin 1917) ), pour nous nous faire savoir que le roi Louis XIV avait bien reçu cette demande mais ne l'avait pas réalisée. Son descendant, Louis XVI, avec plus de 100 ans de retard, promis d'accomplir cette demande dans la prison du temple, mais il avait alors perdu ses pouvoirs quelques mois auparavant. Cette désobéissance et ses terribles conséquences serviront d'exemple à Dieu pour signifier "à ses ministres"ce qui allait leur arriver : "Le même malheur qu'au roi de France''. Jeanne d'Arc, par la triple donation, avait rappelé au futur roi que le royaume de France appartenait à Notre Seigneur et que le roi ne l'avait "qu'en commande". (Notre publication sur la triple donation [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) : A la fin du secret communiqué le 13 juillet 1917, Notre Dame avait rassuré les enfants en leur disant que leur pays "conserverait le dogme de la Foi". Notre Seigneur en août 1931, après cette terrible prophétie qui va frapper ses ministres, pour ne pas qu'ils désespèrent après les malheurs qui vont les frapper car ils n'ont pas consacré la Russie au Cœur Immaculé de Marie, ''qu'il n'est jamais trop tard pour recourir à Jésus et à Marie'' Rappel, pour mémoire, cette communication de Notre Seigneur que sœur Lucie mettra par écrit le 29 aout 1931, citée dans notre avant dernière publication. “ Fais savoir à mes ministres, étant donné qu'ils suivent l'exemple du roi de France en retardant l'exécution de ma demande, qu'ils le suivront dans le malheur. Jamais il ne sera trop tard pour recourir à Jésus et à Marie. ”
Notre Dame nous a dit à Fatima, pour conclure le secret en 3 parties, que "'à la fin mon Cœur Immaculé triomphera". Verrons nous cette troisième fois ?
II Lundi 13 septembre. Anniversaire de la cinquième apparition de Notre Dame à Fatima
Ce jour-là, il y avait de l'ordre de 20 à 30 000 personnes à la Cova da Iria. Notre Dame rappellera la récitation quotidienne du chapelet en précisant de nouveau que c'était pour obtenir la fin de la guerre. Elle confirmera sa venue en octobre avec la présence de Notre Seigneur, Notre Dame des Douleurs, Notre Dame du Carmel, Saint Joseph, l'Enfant Jésus. Puis Elle ajoutera : ‘'Dieu est satisfait de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde ; Portez-la seulement pendant le jour. ‘' Notre Dame confirmera ses propos du 19 août à propos des brancards de procession et de la chapelle. Elle terminera son apparition en disant que l'offrande présentée (2 lettres et un flacon de parfum) ne convenait pas pour le ciel. Le lien [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] donne deux récits de cette apparition. Ce jour, nous nous attacherons à méditer sur les phénomènes physiques que Notre Dame a voulu montrer aux personnes qui s'étaient déplacées pour assister à ses entretiens avec les enfants.
Selon St Thomas, ‘'Notre raison atteint l'essence des choses par l'intermédiaire des sens et comprend les réalités invisibles grâce à des symboles visibles''. C'est la pédagogie de Fatima que Notre Dame va développer, particulièrement dans les trois dernières apparitions. Les phénomènes visibles des apparitions des 13 août et 13 septembre entraîneront une affluence impressionnante pour celle du 13 octobre destinée à faire en sorte que les témoins aient cette double croyance : Notre Dame est venue et Elle a rappelé aux enfants des choses importantes pour l'Eglise en matière de dogme,(Les offenses à Dieu, la présence réelle, le purgatoire, l'enfer,…) et a annoncé le rôle que Dieu voulait donner à son Cœur Immaculé. Un rôle déterminant dans l'Eglise par l'action ‘' de ses ministres'' (Le pape uni aux évêques pour la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé) entraînant la conversion de la Russie au catholicisme et la paix dans le monde.
- Le globe lumineux (En plus d'une baisse de luminosité, d'un rafraîchissement de l'air, d'un coup de tonnerre ),
Ce 13 septembre, Elle a manifesté sa venue à un grand nombre en leur faisant voir ‘'son véhicule ‘'pour aller du Ciel jusqu'au-dessus du petit chêne vert. Déjà à La Salette, c'était un ‘'globe de lumière qui rayonnait et dont l'éclat remplissait tout le vallon'', a raconté Mélanie qui a poussé un grand cri en l'apercevant. Puis le globe s'est entr'ouvert et une ‘'belle Dame'' est apparue. A Fatima, beaucoup avaient vu le ‘'Mystérieux globe lumineux glissant lentement et majestueusement dans l'espace de l'Est vers l'Ouest ‘' pour descendre sur le chêne vert de l'apparition, avant de s'éloigner dans l'espace en direction de l'Est. Notre Dame a en quelque sorte voulu manifester avec splendeur sa venue sur la terre et son retour au Ciel dans une gloire de lumière.
‘'Elle était du Ciel'' comme Elle n'avait dit à sa première apparition, et venait et retournait à l'Est. L'étoile qui guidait les rois mages venus adorer Notre Seigneur nouveau-né était apparue à l'Est, et les textes chrétiens précisent que le retour glorieux du Christ se fera depuis l'Est. Les églises du monde entier sont orientées vers l'Est, et le prêtre à l'autel prie dans la direction de l'Est (dans l'ancien rite extraordinaire). Notre-Dame vient à nous pour ouvrir nos esprits, pour éclairer nos intelligences, pour réchauffer nos cœurs, et ainsi elle nous entraîne dans son retour vers l'orient. Quand notre mère du Ciel vient à nous, elle ne repart jamais seul. Alors admirons sans réserve, ce globe merveilleux et laissons-nous emplir d'un immense désir : « Ô Mère, emmenez-moi vers vos demeures éternelles, au moins en esprit ! »
- Le léger nuage blanc
A partir des apparitions de Juillet, Notre Dame fit apparaître au-dessus d'Elle un léger nuage blanc, très agréable à regarder. Dans l'apparition de septembre, c'est à 3 reprises que ce nuage s'est formé puis a disparu et ce pendant toute la durée de l'apparition.
Dans l'ancien testament, le nuage blanc est une prérogative divine. Il accompagna Moïse qui reçut les Dix commandements. Il est souvent lié à l'Arche d'Alliance ‘'Le nuage couvrit la tente de l'assemblée, et la gloire du Seigneur emplit le tabernacle. (Exode 40, 34)'' . Après la construction du Temple de Salomon, l'Arche fut solennellement transportée par les prêtres dans le Saint des Saints. Quand il prit possession de Son Temple, Dieu manifesta de nouveau Sa présence par le Nuage qui remplissaient les prêtres du Sanctuaire d'une telle crainte qu'ils étaient incapables de bouger.
À Fatima, notre Dame apparaît comme une vivante ‘'Arche d'alliance''. De même que dans l'Ancien Testament, l'Arche et le Temple était emplit d'un Nuage qui symbolisait la véritable présence de Dieu, de même, à Fatima, le nuage emplit et entoure le lieu sur lequel Notre Dame apparaît. Quand Elle arrive Dieu vient en Elle et par Son intermédiaire. C'est le sens le plus profond du nuage de Fatima.
Il est important pour nous de bien comprendre qui est Notre-Dame et pour qui Elle vient. Notre-Dame ne veut jamais être considérée pour Elle-même, Elle ne veut jamais occuper la place centrale. Quand Elle apparaît, Elle nous oriente vers la Très Sainte Trinité dont Elle est le sanctuaire. Elle nous conduit à Son Fils, Elle nous remplit du Saint Esprit qui pénètre et change nos cœurs. - Une pluie de pétales de rose
Quand Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus fut sur le point de mourir, elle dit à sa sœur : « Je passerai mon temps au Ciel à faire du bien sur la terre. » Et elle expliqua : « Tu verras, ce sera comme une pluie de roses ». C'est clair, cela signifie « une pluie de grâces divines » que par son intercession Dieu versera abondamment sur le monde.
À Fatima, notre Dame accomplira le miracle de la pluie de pétales de roses plusieurs fois : Le 13 août et le 13 septembre, mais aussi le 13 mai 1918, et une fois encore le 13 mai 1924. L'évêque de Leiria était présent à la Cova da Iria en 1924 et fut témoin de ce miracle.
En 1830, Notre-Dame dit à sainte Catherine Labouré : « Viens au pied de mon autel. Là, une pluie de grâces sera déversée sur toute personne qui voudra la demander avec confiance ».
La pluie de roses de Fatima est la même pressante invitation de Notre-Dame a rencontrer Son Cœur Immaculé, au sein duquel les fidèles recevront des grâces aussi abondantes et aussi innombrables que les fleurs pleuvant du ciel.
De nombreux témoins attestent que la vue du globe, des pétales de fleurs, du nuage, était « suave » et « source de joie et de paix du cœur ». Si vous allez à Fatima, retrouvez cette paix et cette beauté en priant dans le silence, hors de la foule de la Cova da Iria, au lieu où l'Ange apparut la première et la troisième fois (Loca de Cabeço) et aussi au lieu de l'apparition du 19 août (Valinhos).
III Mardi 14 septembre : Exaltation de la sainte Croix
Ce jour l’Église glorifie et célèbre l'instrument de notre salut. " Et moi, quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai tout à moi." Paroles de Notre Seigneur rapportées par l'apôtre Jean. La collecte du jour (ancien rite extraordinaire) précise : ‘'Ô Dieu, qui nous donnez aujourd'hui un sujet de joie dans la fête annuelle de l'Exaltation de la sainte Croix, faites, nous vous en prions, que nous méritions de recueillir dans le ciel les récompenses acquises au moyen de la rédemption de celui dont nous avons connu le mystère ici-bas.''
A La Salette, Notre Dame portait ostensiblement une croix dont Mélanie nous fait la description suivante : ‘' La Sainte vierge avait une très jolie croix suspendue à son cou…… Sur cette belle croix toute brillante de lumière étaient un Christ, c'était Notre Seigneur, les bras étendus sur la croix. Presque aux deux extrémités de la croix, d'un côté il y avait un marteau, de l'autre une tenaille. Le Christ était couleur de chair naturelle, mais il brillait d'un grand éclat; et la lumière qui sortait de tout son corps paraissait comme des dards très brillants qui me fendaient le cœur du désir de me fondre en lui. Quelquefois le Christ paraissait être mort ; il avait la tête penchée et le corps était comme affaissé, comme pour tomber, s'il n'avait été retenu par les clous qui le retenaient à la croix……. D'autres fois, le Christ semblait vivant; il avait la tête droite, les yeux ouverts, et paraissait être sur la croix par sa propre volonté. Quelquefois aussi, ils paraissait parler : il semblait montrer qu'il était en croix pour nous, par amour pour nous, pour nous attirer à son amour, qu'il a toujours un amour nouveau pour nous, que son amour du commencement et de l'année 33 est toujours celui d'aujourd'hui et qu'il sera toujours. ‘'
Dans le dépouillement silence de cette représentation d'un marteau symbolisant les offenses et la tenaille les réparations, on retrouve le cœur message de Fatima qui rappelle que les péchés sont des offenses à Dieu et que ces offenses nécessitent des réparations par des sacrifices qui plaisent à Dieu. ‘' Dieu est satisfait de vos sacrifices ‘' Avait dit Notre Dame aux enfants de Fatima en septembre 1917. Mais le sacrifice qui plait le plus à Dieu est celui de l'offrande de son Fils renouvelé à chaque messe.
IV Mercredi 15 septembre : Notre Dame des sept Douleurs
Si Notre Seigneur a voulu que sa mère souffrit et qu'elle s'unisse à ses propres douleurs, c'est pour qu'elle puisse participer à sa Rédemption d'une manière beaucoup plus intime que n'importe quelle autre créature. Ces douleurs ont eu lieu tout au cours de la vie de Marie pendant que son Fils Jésus était sur terre. Il y eut : La prophétie de Siméon qui lui annonçait qu'un glaive transpercerait son cœur ; et puis ce fut la fuite en Égypte et puis ce fut l'absence de Notre Seigneur au cours d'un pèlerinage à Jérusalem. Enfin ce fut la rencontre de la très Sainte Vierge et de Notre Seigneur sur le chemin du Calvaire. Quatrième douleur, cinquième douleur pour la très Sainte Vierge Marie : la crucifixion de Notre Seigneur. Sixième douleur la descente de la Croix. Septième douleur enfin la sépulture de Notre Seigneur.
Ces sept douleurs que le Bon Dieu a voulu que la très Sainte Vierge sentit d'une manière cruelle dans son âme, cruelle dans son corps, nous invitent à nous unir à la très Sainte Vierge Marie.
Et nous pouvons constater que cette dévotion à Notre Dame des Sept Douleurs n'est pas une dévotion récente. C'est une dévotion ancienne ; une dévotion qui a toujours existé dans la Sainte Église.
Et nos belles cathédrales ou nos belles églises, rappellent souvent les souffrances de Marie, par ces Pietà (Nom donné aux statues représentant Notre Dame recevant dans ses bras son Fils à la descente de la croix) que nous trouvons souvent à l'entrée de nos églises. Ces Pietà, ces statues qui étaient vénérées d'une manière toute particulière par les fidèles qui s'unissaient précisément à la douleur de Marie et qui, par le fait même, étaient invités à regretter leurs péchés et à réparer pour les péchés des autres, en acceptant les douleurs, les sacrifices, les épreuves que le Bon Dieu allait leur envoyer. ‘'Surtout, acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra." Le message de l'ange de Fatima à l'été 1916 était bien dans la suite des douleurs de Notre Dame, rédemptrice.
V Dimanche 19 septembre : Il y a 175 ans, Notre Dame apparaissait à La Salette.
19 septembre 1846, Notre Dame apparaissait à La Salette, hameau près de la ville de Corps, à Mélanie Calvat et Maximin Giraud, deux jeunes bergers qui ne se connaissaient que depuis la veille. C'est au moment où l'Eglise célébrait les premières vêpres de la fête de Notre Dame des 7 douleurs que Notre Dame se présentait aux enfants.
Elle se présenta, dans un globe de lumière, assise, la tête entre les mains, avec une attitude encore plus triste que celle qu'Elle se donnera à Fatima quelques années plus tard. Elle se leva et dit ‘' Avancez, mes enfants, n'ayez pas peur…… Et Mélanie précise dans son récit écrit à Castelammarre le 21 novembre 1878 : ‘' Arrivée bien près de la Belle Dame, devant elle à sa droite, elle commence le discours, et des larmes commencent aussi à couler de ses beaux yeux :…..La Sainte Vierge pleurait presque tout le temps qu'elle me parla. Ses larmes coulaient une à une, lentement jusqu'à ses genoux, puis, comme des étincelles de lumière, elles disparaissaient. Elles étaient brillantes, et pleines d'amour. J'aurais voulu la consoler et qu'elle ne pleura plus. Mais il me semblait qu'elle avait besoin de montrer ses larmes pour mieux montrer son amour oublié des hommes. J'aurais voulu me jeter dans ses bras et lui dire : ‘'Ma bonne Mère, ne pleurez pas ! Je veux vous aimer pour tous les hommes de la terre.'' Mais il me semblait qu'elle me disait : ‘' Il y en a tant qui ne me connaissent pas.'' ....... Voir pleurer une mère, et une telle Mère sans prendre tous les moyens imaginables pour la consoler, pour changer ses douleurs en joie, cela se comprend-il ?
Le début de ce discours commence ainsi : ‘'Je suis ici pour vous annoncer une grande nouvelle ''. Puis ‘'Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcé de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si lourd et si pesant que je ne puis plus le retenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! …Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargé de le prier sans cesse pour vous, qui n'en faites point cas ! ……''
Le but de sa présence à La Salette, but qu'Elle définit comme ‘'une grande nouvelle'', c'est de nous révéler son rôle vis-à-vis de Son Fils dont Elle retient le bras par ses souffrances et sa prière auprès de Lui : ‘'Je suis chargé de le prier sans cesse''. Et, nous, peuple ingrats, ‘'nous n'en faisons point cas''. Moins d'un siècle plus tard à Fatima, devant le risque de pertes des âmes par les erreurs répandues dans le monde par la Russie, Dieu donnera deux derniers moyens de salut : Le Rosaire et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. En 1846, Notre Dame mettra en avant ce qui fait qu'Elle ne peut plus retenir le bras de son Fils devenu ''si lourd et si pesant'' Il y a ‘'Le blasphème, le travail du dimanche, le nom respect des lois de l'Eglise, le peu de présence de fidèles à la messe, ou encore la mauvaise intention de ceux qui y vont comme ‘'passe-temps''. ‘'Il ne va que quelques femmes un peu âgées à la messe ; les autres travaillent, tout l'été, le dimanche, et l'hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la messe que pour se moquer de la Religion ; le Carême, ils vont à la boucherie comme des chiens !"
En 1916, c'est l'ange de Fatima qui lors de sa dernière apparition précisera que les enfants en communiant répareront "Les outrages, sacrilèges et indifférences" qui offensent Notre Seigneur. Il précisera que la communion qu'ils recevront ‘'répareront les crimes des hommes et consoleront Dieu ‘' qui vient en eux avec son Corps, son Sang, son Âme et sa divinité.
Dès sa première apparition à Fatima, Notre Dame proposera aux enfants de s'offrir à Dieu en supportant les souffrances qu'Il leur enverra ‘'en acte de réparation ‘' pour les péchés par lesquels il est offensé. Elle ajoutera, et c'est le leitmotiv de Fatima, que Notre Dame n'avait pas mentionné dans ses propos publiques à La Salette ‘'La supplication envers Dieu pour la conversion des pécheurs''.
Les secrets confiés séparément aux enfants feront couler beaucoup d'encre. Notre Dame donnera à Mélanie un aperçu ‘'des apôtres des derniers temps'' et précisera la date de la naissance de ce qui deviendra la première internationale communiste, 1864. ''Les démons lâchés sur la terre" auraient pu être stoppés par l'action demandée par Notre Dame à Fatima dans le seconde partie du secret, mais ce ne fut pas fait. "Jamais il ne sera trop tard pour recourir à Jésus et à Marie".
Pour en savoir plus sur La Salette, consulter notre ancienne publication avec le lien : https://hozana.org/publication/38687-je-suis-chargee-de-le-prier-sans-cesse-et-vous-nen-faites-pas-cas
VI Mercredi 29 Septembre : Dédicace de St Michel Archange
Nous vous invitons à suivre le lien https://hozana.org/publication/39646/st-michel-archange-defendez-nous-dans-le-combat que nous compléterons en développant les attributs que l’Église donne à St Michel avec les invocations successives de ses litanies : Saint-Michel, rempli de la parole de Dieu - Parfait adorateur du verbe divin - Couronné d'honneur et de gloire - Très puissant prince des armées du Seigneur - Porte étendard de la très Sainte Trinité - Gardien du paradis – Guide et consolateur du peuple d'Israël - Splendeur et forteresse de l'église militante - Lumière des anges - Rempart des orthodoxes - Force de ceux qui combattent sous l'étendard de la Croix - Lumière et confiance des âmes aux derniers termes de la vie - Secours très assuré - Notre aide dans toutes les adversités – Héraut de la sentence éternelle - Consolateur des âmes retenues dans les flammes du Purgatoire - Saint-Michel que le Seigneur a chargé de recevoir les âmes après la mort - Notre Prince - Notre Avocat ---- Priez pour nous, Ô Glorieux Saint-Michel, Prince de l'église de Jésus-Christ : Afin que nous puissions être dignes de ses promesses.
Prions : Seigneur Jésus sanctifiez-nous par une bénédiction toujours nouvelle, et accordez-nous par l'intercession de saint Michel, cette sagesse qui nous enseigne à amasser des trésors dans le Ciel, et à échanger les biens du temps contre ceux de l'éternité, Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il
La prière à St Michel Archange la plus connue, est celle que le pape Léon XIII demanda à tous les prêtres de réciter à la fin de chaque messe basse. En effet, le 13 octobre 1884 Notre Seigneur lui fit entendre cette conversation rapportée en fin de notre publication citée en tête de chapitre. Le pape aussitôt demanda qu'après chaque messe basse, tout prêtre, à genoux sur les marches de l'autel, récite les prières dites ‘'Léontines'' qui se terminent par cette grande prière à St Michel qui conclue également cette publication.
"Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat : soyez notre secours contre la méchanceté et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous le demandons en suppliant : et vous, prince de la milice céleste, repoussez en enfer, par la puissance divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde pour perdre nos âmes.''
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
19 septembre 2018
Je suis chargée de Le prier sans cesse […] et
vous n'en faites pas cas !
vous n'en faites pas cas !
19 septembre : Anniversaire de l'apparition de Notre Dame à La Salette en 1846
Ci dessus vitrail de la basilique de notre Dame de la Salette : ''Si la récolte se gâte, ce n'est rien qu'à cause de vous autres ''
Le samedi 19 septembre 1946, à l'heure des premières vêpres de la fête de Notre-Dame des Douleurs, que nous avons fêté maintenant il y a 4 jours, la sainte Vierge apparaît à deux bergers sur la montagne de la Salette dans la région de Grenoble. Pendant que l'Eglise rappelle ‘'qu'Elle pleura brisée de douleurs au pied de la croix où son Fils agonisait'', Elle se montre aux jeunes bergers Maximin Giraud et Mélanie Calvat. Peu avant, les enfants avaient construit un petit édifice recouvert d'une large pierre en guise de toit. Ils l'avaient décoré et recouvert de fleurs. (Mélanie l'appelait ''un Paradis'') A Fatima, les enfants faisaient des constructions avec de pierres lors de la première apparition de Notre Dame. Après une sieste, Mélanie aperçoit autour de cet édifice une lumière plus forte que le soleil, et à l'intérieur une très belle Dame encore plus brillante, assise sur la pierre, la tête entre les mains.
Cette belle Dame s'est levée, sans faire écrouler la construction a noté Mélanie, a croisé ses bras en regardant les enfants et leur a dit : "Avancez, mes enfants; n'ayez pas peur. Je suis ici pour vous annoncer une grande nouvelle". Les enfants se placent tout près d'Elle. Ils voient le crucifix suspendu à son coup dont la croix porte, côté droit une tenaille, et un marteau côté opposé. La Dame recommence à parler et alors des larmes se mettent à couler, inondant son visage pendant toute le temps que dure l'apparition. Ces larmes disparaissent au niveau de sa taille. Après un rappel de son rôle dans le ciel, ses propos se dérouleront suivant trois thèmes : d'abord des reproches, ensuite des menaces et des promesses, puis des secrets.
"Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcé de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si lourd et si pesant que je ne puis plus le retenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! …Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargé de le prier sans cesse pour vous, qui n'en faites point cas ! ……"
Les reproches porteront principalement sur le repos dominical "Je vous ai donné six jours pour travailler ; je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l'accorder…" Puis sur le respect du nom de Dieu : "… Ceux qui conduisent les charrettes ne savent plus jurer sans y mettre le nom de mon Fils. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils." Elle défendra aussi la Messe et les lois de l’Église incitant à la pénitence: "… Ils ne vont à la messe que pour se moquer de la Religion. Le carême ils vont à la boucherie comme des chiens ".
Puis viennent les menaces : "…Les pommes de terre vont continuer à se gâter et à Noël il n'y en aura plus … le blé sera mangé par les bêtes et ce qui sera récolté tombera en poussière… les enfants en dessous de sept ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront … Il y aura une grande famine, les noix deviendront mauvaises, les raisins pourriront."
La Dame confia alors à chacun un secret. Elle continua en parlant alors aux deux bergers :
"Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?'' Oh, non Madame, pas guère . « Ah, mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin. Quand vous ne pourrez pas mieux faire, dites un Pater et un Ave Maria; et quand vous aurez le temps et que vous pourrez mieux faire, vous en direz davantage. »
A deux reprises, au bas du vallon en commençant à quitter les enfants, puis au moment de disparaître en regardant vers le sud-est, en direction de Rome, la belle Dame leur avait dit : "Vous le ferez passer à tout mon peuple". Notre Dame à Fatima communiquera aussi à Lucie une mission particulière : Le désir de Jésus de faire connaître et aimer sa Mère par la dévotion à son Cœur Immaculé.
Juste avant de les quitter la Dame avait reparlé du blé gâté. Elle avait rappelé aux enfants un entretien auquel assistait Maximin entre un voisin et son père sur la terre du Coin à quelques Km de La Salette, ou se trouvait du blé gâté. En revenant à Corps, il avait donné un morceau de pain à son fils. La Dame avait rappelé à Maximin ce que son père lui avait dit à ce moment ‘' Tiens mon enfant, mange cette année, car je ne sais pas qui mangera l'an qui vient si le blé se gâte comme cela'' Quelques jours après l'apparition, Maximin précisera à son père (qui le réprimandait sévèrement à propos de cette prétendue apparition) que pourtant la belle Dame avait parlé de lui en évoquant son propos de l'an passé. Stupéfait de constater que cet épisode de la terre du Coin ait eu un invisible témoin, puis guéri de son asthme après avoir bu le lendemain l'eau à la source qui s'était mise à couler régulièrement après l'apparition, Mr Giraud a cru à l'apparition, s'est confessé, et après 30 ans de vie impie, a vécu et est mort en bon chrétien.
Comme une simple remarque peut changer le cours d'une vie !
"Je suis votre Maman du ciel" avait répondu la sainte Vierge aux enfants de l'Ile Bouchard le 8 décembre 1947 en reprenant leur question. Oui, Elle aime et connaît chacun de nous. Elle avait confirmé ce point à Fatima lorsque Lucie lui demanda où se trouvaient deux jeunes filles qu'elle connaissait et qui étaient mortes quelques mois auparavant. "Maria das Neves Elle est au ciel", et "Amélia Elle est au purgatoire jusqu'à la fin du monde". Cette Maman du ciel, a montré à la Salette son Fils blessé par ceux qui enfonce des clous sur la croix avec le marteau, ou consolé par ceux qui les retirent avec les tenailles. Ce thème de la consolation sera repris lors de l'apparition de Pontevedra le 10 décembre 1925. Notre Dame dira alors à sœur Lucie "Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler…….." Et la récompense de cette action est notre salut que Notre Dame sait par le matérialisme athée en train de s'installer en Russie, puis de régner peu à peu dans le monde.
Déjà à La Salette, annonçant cette menace communiste, Elle avait dit dans le secret confié à Mélanie "En 1864 les démons seront lâchés sur le monde". Il s'agissait en effet de la fondation à Londres le 28 septembre 1864 de l'Association Internationale des travailleurs qui deviendra la première internationale communiste, point de départ de la future révolution communiste en Russie. "Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix. Sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Eglise".
Le pape Pie IX avait écouté les demandes de Notre Dame à la Salette et les avait appréciées. A un jésuite qui l'interrogeait sur les secrets de La Salette, Pie IX répondit : "Il est heureux que nous ayons été avertis : autrement nous nous serions trouvés dans une impasse d'où nous n'aurions pu sortir." (Cité par Mgr Joseph Giray "Les miracles de La Salette, étude historique et critique''. A l'Ile Bouchard, Notre Dame avait demandé que l'on fasse prier les enfants. (La France en a grand besoin a-t-Elle précisé) . Elle a été obéie et le coup d'état communiste en préparation n'a pas eu lieu.
A Fatima, Elle n'a pas été obéie : La guerre n'a pas été ''empêchée''; la Russie n'est pas encore convertie à la foi catholique et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie n'est pas encore répandue dans le monde.
Prions pour qu'un jour proche, notre pape François écoute les demandes de Notre Dame à Fatima et les accomplisse.
La Salette il y a 95 ans
Ci-dessous un point du secret confié à Maximin:
Le 4 décembre 1868, Mgr Darboy , archevêque de paris , avait eu un entretien avec Maximin Giraud, un des voyants de La Salette, auquel il avait fait part de son scepticisme par rapport à la réalité de l'apparition de la Sainte Vierge. Maximin lui avait prédit : « il est aussi vrai que la Sainte Vierge m'est apparue et qu'elle m'a parlé, qu'il est vrai qu'en 1871 Paris sera brûlé par la canaille ».
Arrêté sur l'ordre de la Commune de Paris, l'Archevêque de Paris avait d'abord été enfermé à la prison de Mazas. Tous les efforts de ses amis pour l'échanger (ainsi que 73 autres otages dont un grand nombre de prêtres) contre Louis-Auguste Blanqui, éternel révolutionnaire détenu à la prison de Morlaix, seront vains. Cet échange sera refusé par Adolphe Thiers et ses versaillais. Ainsi s'accomplira la prophétie, faite le 4 décembre 1868 par Maximin à Monseigneur Darboy, racontée par lui à ceux qui voulaient le faire libérer : « C'est inutile, Maximin m'a dit que je serais fusillé ».
Pour approfondir l'apparition de La Salette et le secret confié à Mélanie, on peut se reporter au texte du site effacé.
La lettre de liaison N° 82 du 16 septembre 2018 de l'association CAP Fatima (Sur le chemin du Ciel avec le Cœur Immaculé de Marie, ( .....) ) nous rappelle que cette semaine nous fêterons le centenaire des stigmates de saint Padre Pio le 20 septembre, puis le 23 le cinquantième anniversaire de son entrée dans la vie éternelle.
Pour faire le lien entre les apparitions de La Salette et de Fatima, nous vous recommandons de prendre du temps pour lire cette lettre N° 82. Le Padre Pio a été une âme privilégiée à qui Dieu avait révélé certaines choses que Notre Dame avait confiées auparavant à Mélanie puis aux enfants de Fatima. N'oublions pas la difficulté qu'a eue sœur Lucie pour mettre par écrit la troisième partie de ce secret. Pour en savoir plus : suivre le lien effacé.
"Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?'' Oh, non Madame, pas guère . « Ah, mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin. Quand vous ne pourrez pas mieux faire, dites un Pater et un Ave Maria; et quand vous aurez le temps et que vous pourrez mieux faire, vous en direz davantage. »
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Vous serez lieutenant du roi des Cieux qui est roi de France.
Miniature réalisée entre 1450 et 1500 - Archives nationales, Paris
Ainsi s'exprimait Jeanne d'Arc lors de sa première rencontre avec le dauphin. Elle lui rappelait que ‘'Le roi des Cieux est le roi de France''. Dans le cadre de la fin du jubilé de la consécration de la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre, nous réservons la publication de ce premier samedi du mois à l'évocation du rôle confié par Dieu à une vierge très particulière : Jeanne d'Arc. Elle a été envoyée par Dieu pour rappeler à la France qu'Il lui a assigné un destin particulier. Dieu aime la France ; Jeanne dira au roi après son sacre : ‘'Ainsi est exécuté le plaisir de Dieu''. C'est la France qu'Il choisira pour exposer l'amour qu'Il porte à tous les hommes par son Cœur Sacré . C'est encore la France que Notre Dame choisira pour annoncer sa conception Immaculée à la rue du bac à Paris, et son rôle pour distribuer les grâces acquises par son divin Fils.
I Préambule
Dieu prend soin du peuple qu'Il s'est choisi, le peuple Franc dont il devient le Roi par le baptême de son chef, Clovis. La lettre de 1239 du pape Grégoire IX au roi de France saint Louis, le rappelle : '' …..Et comme autrefois il (Dieu) préféra la tribu de Juda à celle des autres fils de Jacob, et comme il la gratifia de bénédictions spéciales, ainsi il choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif […] la France est le royaume de Dieu même, les ennemis de la France sont les ennemis du Christ. Pour ce motif, Dieu aime la France parce qu'il aime l'Eglise qui traverse les siècles et recrute les légions pour l'éternité…….''
Le pape Boniface IX avait écrit au roi Charles VI : ‘'l'alliance entre vos prédécesseurs et les pontifes romains fut si étroite que ceux-ci n'ont presque rien entrepris de grand sans les rois de France, et que les rois de France m'ont rien fait de digne de mémoire sans les pontifes romains.''
Nous rappelons que Notre Seigneur avait dit, à la fin de la parabole des vignerons homicides ‘‘Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit." A un moment critique de l'histoire de ce peuple, alors que le cours voulu par les hommes (Traité de Troyes du 21 mai 1420, article 6) prévoyait le passage de la France et de l'Angleterre sous la couronne anglaise (en éliminant donc le vrai dauphin), Dieu contrarie ce projet. Il suscite une jeune fille qui parle en Son nom, démontre par la révélation de choses connues du seul dauphin, qu'elle dit vrai et lui donne un ‘'conseil'' qui lui fera exécuter des prouesses militaires inexplicables humainement parlant. Mgr Henri Delassus, dans son livre de 1913 "La mission posthume de la bienheureuse Jeanne d'Arc" ou le "Le règne social du Christ, Roi de France, à travers l´Histoire depuis les origines jusqu´à Jeanne d´Arc" précisera qu'une des missions de Jeanne se réalisera 100 ans plus tard lorsqu'Henri VIII imposera à l'Angleterre une nouvelle religion à laquelle échappera ainsi la France.
Après le comportement de Philippe le Bel envers le successeur de St Pierre, Boniface VIII (Attentat d'Anagni le 8 septembre 1303) les malheurs atteignirent à la fois la France et le roi. La dynastie des capétiens s'éteignit par ses 3 fils sans descendants. Louis X le Hutin, puis Philippe V le Long, puis Charles IV le Bel. Pour la France, ce fut, entre autres, l'occupation par les Anglos-Bourguignons des terres du nord de la Loire. Le siège d'Orléans devait permettre de faire sauter le verrou donnant accès au reste de la France. Mgr Hélie de Bourdeille, cité par Mgr Delassus, précisait "Le Dieu tout-puissant qui frappe et qui guérit, qui humilie et qui redresse, qui n'abandonne pas ceux qui espère en Lui, aura été touché par les mérites de tant de saints rois de France et surtout de saint Louis". Cette prédiction sera confirmée par Jeanne qui dira au dauphin : "Saint-Louis et Saint Charlemagne sont devant Dieu faisant prière (pour lui et pour la cité orléanaise)"
II La préparation de sa mission
Jeanne naquit le jour de l'épiphanie, jours des rois, et reçu mission, dès l'âge de ses 12 ans, par l'archange St Michel, et sainte Catherine et sainte Marguerite d'aller auprès du dauphin Charles afin de la rétablir sur le trône de ses ancêtres. Coïncidence ? Notre Seigneur s'adressera à la religieuse appelée Marguerite a son baptême (qui avait rajouté plus tard le nom de "Marie'' a son prénom.
Dans son premier contact avec Robert de Baudricourt, au début de l'année 1429, elle lui dit : "Messire, je viens de la part de mon Seigneur, afin que vous demandiez au dauphin de bien se tenir, de ne pas engager de bataille avec ses ennemis par ce que mon Seigneur lui donnera secours après la mi-carême. Le royaume ne regarde pas le dauphin mais il regarde mon Seigneur. Cependant mon Seigneur veut que le dauphin deviennent roi et qu'ils tiennent ce royaume en commande." Mais qui est ton Seigneur ? Demanda Baudricourt "C'est le Roi du ciel", répondit Jeanne. C'est la défaite de la batille dite "des harengs" le 12 février 1429 à Rouvray saint Denis (Echec d'une livraison de poissons à Orléans pour le carême), que Jeanne annonça en temps réel, qui finit par convaincre Baudricourt du caractère divin de sa mission. Il la confia à une escorte de 6 hommes pour parcourir les 150 lieux, en territoire ennemi, jusqu'à Chinon ou s'était réfugié le dauphin. C'est à ce moment qu'elle s'habilla en habit d'homme. "Si l'on me donnait congé en habit de femme, je me mettrai aussitôt en habit d'homme, et je ferai ce qui m'est commandé par Notre-Seigneur."
Voici les premiers mots que Jeanne dit au dauphin qu'elle reconnut sans hésitation bien que ne l'ayant jamais vu : ‘'Gentil dauphin, dit-elle, j'ai nom Jeanne la Pucelle (Nom que lui avait donné ses voix), et vous mande par moi le Roi des cieux que vous serez sacré et couronné à Reims, et que vous serez lieutenant du Roi des cieux, qui est Roi de France.'' Elle lui révéla alors un secret connu de lui seul (sa prière à Dieu, un soir, dans sa chapelle, avec notamment ses doutes sur sa filiation) puis, élevant la voix et utilisant alors le tutoiement, lui dit : "Je te dis de la part de Messire que tu es vrai héritier de France, et fils du roi; et il m'envoie pour te conduire à Reims, y recevoir, si tu le veux, ton couronnement et ton sacre."
Le terme "en commande" signifie "Un bien consacré à Dieu, confiée à la garde d'un puissant, pour qu'il le défendent et pour qu'il veille à ce qu'il soit administré selon sa destination."
III La preuve de sa mission
Avant de partir pour Orléans Jeanne se fit faire deux enseignes par un peintre de Tours. Sur l'étendard, elle fit peindre Le Christ et 2 anges. Les conventions iconographiques permettent d'identifier un Christ du jugement dernier entouré de St Michel (son épée), et St Gabriel (sa fleur de lys) représentant l'un l'ange de la justice, et l'autre l'ange de la miséricorde.
C'est au cours de son procès le 17 mars 1431 qu'elle apporta des précisions sur son étendard :
Tout l'étendard était commandé par Notre-Seigneur, par la voix de Sainte Catherine et de Sainte Marguerite, qui me dirent : Prend l'étendard de par le roi du ciel; et par ce qu'elles me dirent : Prend l'étendard de par le roi du ciel, je fis faire cette figure de Notre Seigneur et de deux anges; je les fis colorier, je fis tout par leur commandement.
• Leur avez-vous demandé si en vertu de votre étendard vous gagneriez les batailles où vous vous mettiez, et auriez la victoire ?
• Elles me dirent de le prendre hardiment, et que Dieu m'aiderait.
• Qui aidait le plus à la victoire, est-ce vous qui aidiez l'étendard, ou l'étendard qui vous aidait ?
• La victoire de moi ou de l'étendard, tout était à Notre Seigneur.
• L'espérance de la victoire était-elle fondée en l'étendard ou en vous ?
• Elle été fondé en Notre Seigneur et pas ailleurs.
En arrivant à Orléans, elle dit à Dunois : « Je vous amène le meilleur secours qui vint jamais à chevalier ou à la ville, c'est le secours du roi des cieux. Il ne vient pas de moi, mais de Dieu même, qui, à la requête de Saint-Louis et de Saint Charlemagne, a eu pitié de la ville d'Orléans. »
A Orléans, la veille de la prise des Tourelles, les capitaines royaux tiennent conseil, et envoie l'un d'eux dire à la Pucelle qu'ils ont résolu de différer l'attaque de l'imprenable bastille.
‘'Vous avez été à votre conseil, et j'ai été au mien, répondit-elle, et croyez que le conseil de mon Seigneur tiendra et s'exécutera et que le conseil des hommes s'évanouira.''
Depuis Orléans, elle écrivit aux anglais : "Vous, hommes d'Angleterre qui n'avez nul droit dans ce royaume de France, le roi des cieux vous ordonne et mande par moi Jeanne la Pucelle que vous quittiez vos forts et rentriez dans vos parages ; faute de quoi je vous ferai un tel hahay (je vous infligerais une telle défaite) qu'il en sera perpétuelle mémoire." (Ce qui se passa effectivement à Patay le 19 juin 1429, avec quelques morts coté français et plus de 2000 coté anglais)
C'est peu après cette bataille et quelques jours avant de se mettre en route pour le sacre de Reims, que fut rédigé l'acte de donation du royaume de France à Jésus Christ (j'en parlerai plus précisément dans le poste suivant), puis sa remise au dauphin pour l'avoir en commande. En route, elle disait aux villes qu'elle devait prendre pour aller à Reims "Rendez-vous au Roi du ciel et au gentil roi Charles"
IV Le sacre , but de sa mission.
Le sacre est un signe et une assurance de cette légitimité morale et surnaturelle du roi. Jeanne en manifeste la claire compréhension, lorsque aussitôt après le sacre, elle embrasse les genoux du roi en pleurant et disant : « Or est exécuté le plaisir de Dieu, qui voulait que je fisse lever le siège d'Orléans et vous amenasse en cette cité de Reims pour recevoir votre digne sacre, en montrant que vous être vrai roi et celui auquel le royaume de France doit appartenir. »
Elle écrivit au tout puissant duc de Bourgogne "Jésus Marie……Haut redouté prince, duc de Bourgogne, Jeanne la Pucelle vous requiert de par le roi du ciel, mon droiturier et souverain Seigneur, que le roi de France et vous, fassiez bonne paix ferme qui dure longtemps. Pardonnez l'un à l'autre de bon cœur, entièrement, ainsi que doivent faire loyaux chrétiens, s'il vous plaît de guerroyer, allez sur les Sarrasins.… Je vous fais savoir de la part du roi du ciel, mon droiturier souverain Seigneur, pour votre bien et pour votre honneur, et sur vos vies, que vous ne gagnerez point bataille à l'encontre des loyaux Français, et que tous ceux qui font la guerre au dit un royaume de France font la guerre au roi Jésus, roi du ciel et de tout le monde mon droiturier et souverain Seigneur''.
Le sacre, à raison surtout de la part qu'y prend l'église, est une présomption plausible que celui qui le reçoit est agréé de Dieu non pas comme un élu sans défaut, mais du moins comme un agent, un instrument et si l'on veut même un mandataire de sa Providence surnaturelle…… Jeanne d'Arc ne doutait nullement du droit royal du dauphin avant de le conduire à Reims mais elle refusait jusque-là de l'appeler ‘'roi'', parce que sa foi lui faisait estimer très haut le gage d'agrément divin qu'apporte le sacre, par ce que c'est de ce pacte réciproque entre le roi de France et Dieu et Jésus-Christ que datait pour elle, non pas la légitimité politique de Charles VII à laquelle il ne manquait rien, mais sa légitimité pour ainsi dire surnaturelle, l'exercice parfait de sa vice-gérance pour la terre de France au nom de Jésus-Christ. À ses yeux, c'est le sacre qui faisait du roi, au sens féodal et chrétien, l'homme de Dieu.
On comprend ainsi mieux l'importance de la rupture que la France, fille aînée de l'Eglise, chargée de défendre le pape, a faite avec Dieu. A la Révolution d'abord avec la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, sorte de négation des droits de Dieu, puis la constitution civile du clergé, retirant le rôle hiérarchique du pape, et surtout l'assassinat du roi, lieutenant du Christ au royaume de France. La rupture fut achevée en séparant l'Eglise de l'état. Les sanctions divines suivirent, avec d'abord les guerres napoléoniennes, puis la guerre de 1914. A Fatima, c'est Notre Dame Elle-même qui a clairement rappelé ce langage que le monde actuel ne peut plus comprendre : "Mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie Xl, en commencera une autre pire." Elle a proposé son Cœur Immaculé comme moyen puissant pour empêcher les erreurs de la Russie, (inspirés de la révolution française) de se répandre dans le monde "Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé ET la communion réparatrice des premiers samedis du mois." La première demande, qui devait empêcher la Russie de répandre ses erreurs dans le monde puis entraîner sa conversion n'a été faite que très tardivement et de façon incomplète, la seconde qui devait être approuvée et recommandée par le saint Père ne trouve que très peu d'écho dans le monde catholique.
Alors vous, les dévots au Cœur Immaculé de Marie qui avez été attirés dans cette communauté, essayez de consoler Notre Dame en faisant en sorte que la communion des premiers samedi du mois soit encouragée par le curé dans votre paroisse. Remercions Dieu d'avoir retrouvé théoriquement la messe, pour un petit nombre, en reprenant notre dévotion réparatrice dès ce samedi.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
La Triple Donation du 21 juin 1429
Il y a 593 ans, a eu lieu à Saint-Benoît sur Loire un événement dont Jehanne d'Arc a organisé le déroulement pour montrer le rôle que la France et son roi jouent dans le plan de Dieu sur l'humanité.
Jehanne et sa petite troupe pénètre dans Orléans assiégé le 29 avril 1429. En 3 batailles elle contraint les anglais à lever le siège et engage des actions pour les chasser de la vallée de la Loire. Elle conquière ainsi Jargeau le 12 juin, puis Mung-sur-Loire, Beaugency et le 18 juin, remporte la ‘'miraculeuse'' bataille de Patay, ou plus de 2.000 anglais trouvent la mort pour une poignée à peine de soldats tués du coté de Jehanne.
C'est dans ce contexte que 3 jours après, le 21 juin à Saint-Benoît sur Loire, Jehanne, en présence des 4 secrétaires du roi qui rapporteront cette scène, dit à Charles qu'elle appelait auparavant ‘' Gentil dauphin ‘' et que pour cette occasion, anticipe son prochain sacre, et le nomme ‘' Sire''.
« Sire, me promettez-vous de me donner ce que je vous demanderai ? »
Le Roi hésite, puis consent.
« Sire, donnez-moi votre royaume »
Le Roi, stupéfait, hésite de nouveau, mais tenu par sa promesse, subjugué par l'ascendant surnaturel de la jeune fille :
« Jehanne, lui répondit-il, je vous donne mon royaume » (1ère Donation)
Cela ne suffit pas.
La Pucelle exige qu'un acte notarié en soit solennellement dressé
et signé par les quatre secrétaires du Roi.
« Notaire, écrivez, dit la Pucelle : le 2 l Juin de l'an de Jésus-Christ 1429, à quatre heures du soir, le roi donne son royaume à Jehanne. »
Après quoi, voyant celui-ci tout interdit et embarrassé de ce qu'il avait fait,
« Voici le plus pauvre chevalier de France, il n'a plus rien »
Puis aussitôt après, très grave et s'adressant aux secrétaires :
« Ecrivez, dit-elle :
Jehanne donne le royaume à Jésus-Christ » (2ème Donation)
Notre Seigneur, dit-elle d'une voix forte, à présent, c'est Jésus-Christ qui parle :
« Moi, Seigneur éternel, je RENDS le royaume à Charles » (3ème Donation)
Signification de la Triple Donation
Cette triple donation accentue profondément le sens de la mission de la France et le statut de celui qui a son destin en charge : le Roi de France. Surcroît de privilèges et de grâces, mais aussi de devoirs, la triple donation confirme et conforte la mission de la France destinée à être le modèle et le guide des nations.
Par le testament de Saint Rémi, lors du baptême et du sacre de Clovis les 24 et 25 décembre 496, était précisée la mission de la France confiée à son Roi :
« Le Royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l'Eglise Romaine qui est la seule véritable Eglise du Christ.
Ce Royaume sera un jour grand entre tous les royaumes.
Et il embrassera toutes les limites de l'Empire Romain.
Il durera jusqu'à la fin des temps.
Il sera victorieux et prospère tant qu'il sera fidèle à la foi romaine.
Mais il sera justement châtié toutes les fois qu'il sera infidèle à sa vocation ».
Plus tard, la prédestination de la France fut confirmée par le Pape Pélage Il (578 à 590) :
« Ce n'est pas en vain, ce n'est pas sans une admirable disposition que la Providence a placé la catholique France aux portes de l'Italie et non loin de Rome; c'est un rempart qu'elle ménageait à toutes deux ».
Par la Triple Donation du 21 juin 1429, le véritable Roi de France est Notre Seigneur Jésus-Christ.
Le Christ, Roi de l'univers, s'est spécialement réservé un royaume qui est celui de France.
Par son sacre, le Roi devient le Lieutenant du véritable roi, le Christ. C'est au roi qu'est dévolue la mission de gouverner la France en lieu et place de Jésus, conformément aux desseins du Ciel sur la France.
Cette Lieutenance sera remise en cause par Louis XIV en 1689 par le renoncement à la demande de Notre Seigneur d'obtenir de son Lieutenant la consécration au Sacré-Cœur de sa personne, de son royaume, de ses étendards au nom du pouvoir absolu du Roi de France.
Ce n'est plus le roi au service de Dieu, c'est Dieu au service du roi.
Le châtiment annoncé par Notre Seigneur verra son accomplissement un siècle plus tard exactement avec la Révolution, l'exécution du Roi et par là même le refus de considérer Notre Seigneur comme le véritable Roi de France.
Mgr Henri Delassus, l'auteur de "La conjuration anti-chrétienne", dans son livre relatif à la mission posthume de Jehanne d'arc précisera que la délivrance de la France de l'occupation anglaise lui évita de devenir protestante. En effet, le roi catholique Henry VIII monta sur le trône en 1509 ; 50 ans plus tard, en 1559, entra en vigueur "l'Act of Uniformité" qui établissait dans le royaume d'Angleterre la nouvelle religion, l'anglicanisme à laquelle la France échappa.
Donc :
– Il n’y a qu’un seul Roi qui mérite d’être aimé et servi : c’est le vrai Roi de France, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et que C’est Notre Seigneur JÉSUS-CHRIST qui a VOULU ÊTRE, ET EST, ROI DE FRANCE; et le Christ a voulu nous le faire savoir par l’entremise d’une fille de 17 ans.
– La raison d’être de notre pays est de proclamer à la face de l’univers non seulement la royauté universelle du Christ sur le monde, c’est "sa mission d’éducatrice des nations";
– Cet acte officiel et capital consacre le Roi de France comme le lieutenant du Christ.
Dès le lendemain, le Dauphin décide d’aller à Reims pour se faire sacrer, malgré plusieurs opposants et grâce à l’insistance de Jeanne. Le pacte de Reims se renouvelle alors que tout semblait perdu. Or A-t-on vu un vrai Roi abandonner ses sujets Peut-on penser une minute qu’après avoir tant châtiée la France, il ne puisse ne pas répondre aux prières le suppliant de convertir le pays.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
O Jésus-Christ … si tu m'accordes la victoire, je me ferai baptiser.
Clovis est baptisé par Saint Rémi
Le titre de cette publication, dans le cadre du jubilé pour le centenaire de la consécration de la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre, est extrait du chapitre II de Grégoire de Tours "Histoire des Francs". Nous avons voulu placer le développement du baptême de Clovis, cet acte fondateur du royaume de France, un dimanche, jour que Notre Dame, à la Salette, en France, a dit s'être réservé. "Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l'accorder".
Clovis, roi des Francs, est en grande difficulté dans la bataille de Tolbiac; c'est alors qu'il invoque le Dieu de son épouse, Clotilde, en des termes que 80 ans plus tard, Grégoire de Tours a rapportés. (Tolbiac est un petit bourg du nom de Zülpich dans la région de Cologne. Son nom est celui de la forteresse romaine "Tulpiacum'' qui deviendra Tolbiac.)
I Rappel de la nécessité, pour un catholique, d'assister à la messe
Avant de citer le texte de cet évêque de Tours, en ce dimanche ou la messe, est de nouveau plus largement autorisée en France, rappelons la nécessité d'assister physiquement à la messe. Elle est la source de toutes les grâces dont notre âme a besoin et surtout, Dieu, en tant que créateur, a un droit absolu et intangible à être honoré par ses créatures, dont les sociétés font partie. C'est le premier des commandements.
Léon XIII disait : « C'est le plus grand et le plus saint de tous les devoirs, celui qui ordonne à l'homme de rendre à Dieu un culte de piété et de religion. Ce n'est qu'une conséquence de ce fait que nous sommes perpétuellement sous la dépendance de Dieu, gouvernés par sa Providence, et que, sorti de Lui, nous devons retourner à Lui. »
« La réunion des hommes sociétés est l'œuvre de la volonté de Dieu (…) C'est pourquoi la société civile, en tant que société, doit nécessairement reconnaître Dieu comme son principe et son auteur et, par conséquent, rendre à sa puissance et à son autorité l'hommage de son culte. »
En raison de ce droit divin, les hommes ont le devoir, et donc reçoivent le droit d'exercer ce culte du vrai Dieu en privé comment public. (Le vrai Dieu est celui défini par la prière du Credo que nous récitons en premier lors de notre chapelet quotidien)
Et précisément, le sacrifice de la Messe est l'acte du culte par excellence. Il est le renouvellement du sacrifice unique de Jésus-Christ sur la croix, l'acte parfait et nécessaire par lequel les hommes rendent à Dieu tout honneur et toute gloire, particulièrement le dimanche, en corps constitué.
Les différents ‘'Biens de l'homme''
Il existe dans la nature même de l'homme une hiérarchie des biens :
• Les biens extérieurs (les richesses…)
• Les biens corporels (la santé…)
• Les biens de l'âme (la connaissance, l'amitié, l'honneur, la réputation…)
• Et enfin les biens surnaturels (la sainteté ou union surnaturelle à Dieu).
Le bien supérieur de l'homme est la vie surnaturelle, l'union à Dieu. Or c'est premièrement la Messe qui communique cette vie surnaturelle et réalise l'union à Dieu. Elle est la source de toutes les grâces que nous recevons quotidiennement. C'est au cours de la messe que se réalise ce signe sensible par la consécration séparée du pain et du vin, devenant le Corps et le Sang du Christ, que le Christ Lui-même a institué. Cette consécration séparée est ce signe sensible qui procure la grâce et nous complétons cette grâce en recevant physiquement l'hostie consacrée qui est ce Corps, Sang, Âme et divinité de Jésus Christ, en communiant, comme l'Ange de Fatima l'a rappelé lors de sa dernière apparition. Ce signe sensible n'est pas un symbole imaginé par les hommes; il ne donne pas ses grâces à travers des moyens modernes de communication. Il faut y être présent. C'est comme pour la confession: Il n'y a pas de confession par téléphone; on ne reçoit l'absolution du prêtre qu'en étant à coté de lui !
C'est pourquoi il est si nécessaire à l'homme d'assister à la Messe. C'est le premier droit de l'homme c'est aussi son premier devoir.
II Origine de l'acte fondateur du royaume de France
Le texte complet de l'invocation de Clovis rapportée par Grégoire de Tours est ainsi rédigé : « Ô Jésus-Christ, que Clotilde affirme Fils du Dieu Vivant, toi qui donnes du secours à ceux qui sont en danger, et accordes la victoire à ceux qui espèrent en toi, je sollicite avec dévotion la gloire de ton assistance : si tu m'accordes la victoire sur ces ennemis, et si j'expérimente la vertu miraculeuse que le peuple voué à ton nom déclare avoir prouvé qu'elle venait de toi, je croirai en toi, et me ferai baptiser en ton nom. J'ai en effet invoqué mes dieux, et, comme j'en fais l'expérience, ils se sont abstenus de m'aider; ce qui me fait croire qu'ils ne sont doués d'aucune puissance ; eux qui ne viennent pas au secours de ceux qui les servent. C'est toi que j'invoque maintenant, je désire croire en toi ; pourvu que je sois arraché à mes adversaires ».
En organisant le mariage de Clovis et de Clotilde, 4 ans avant cette bataille à Tolbiac, Dieu commençait à réaliser son plan en deux phases, pour les nations de la terre et son Eglise. Il se choisissait un peuple pour défendre son Eglise au moment où l'empire romain disparaissait et faisait en sorte que l'hérésie de l'arianisme s'éteigne peu à peu, grâce aux conquêtes de ce peuple devenu chrétien mais non affecté par l'arianisme qui avait envahi toute l'Eglise. (Le père Calmels en 1966, en évoquant la vie de Ste Clotilde, précisa : Les ariens, principalement, ne vénéraient pas en Marie la véritable Mère de Dieu ; Pour eux, Jésus-Christ n'était pas consubstantiel au Père. Le célibat n'était pas demandé pour les prêtres) Sainte Clotilde est représentée aux pieds du Sacré-Cœur dans la grande mosaïque au-dessus du chœur dans la basilique de Montmartre. Elle tient une couronne, comme le montre le détail ci-dessous extrait de l'image de notre avant-dernière publication.
Clotilde était la fille du roi Chilpéric de Bourgogne. Sa mère Carétene était catholique et à la mort de son mari, Carétene s'installa à Genève. Clotilde, jeune fille forte par sa douceur, sa patience et sa fermeté dans la foi, fut demandée en mariage par Clovis qui s'engagea à ce que leurs enfants soient baptisés. Le premier enfant, appelé Ingomir, décède peu après son baptême. "Si l'enfant avait été voué à mes dieux, il aurait vécu certainement ……." Un second Fils, Clodomir, fut aussi baptisé et commença à être malade "Il ne peut pas lui arriver autre chose que ce qui est arrivé à son frère, baptisé au nom de votre Christ, il mourra bientôt" mais grâce aux prières de sa mère, il guérit sur l'ordre de Dieu nous dit saint Grégoire de Tours dans son livre II. Clotilde s'efforçait de convaincre son mari de se faire baptiser, lui qui ne mettait sa confiance que dans des dieux sculptés dans le bois ou la pierre et dont les vies n'étaient que turpitudes. Elle lui exposait le Dieu auquel elle croyait et qui avait créé le ciel et la terre à partir de rien. Saint Rémi, qu'il appréciait, lui tenait des propos analogues. Quelques années avant, Clovis avait voulu rendre à l'évêque un vase auquel ce dernier tenait beaucoup et qui avait été pris comme butin après la bataille de Soisson, dans une église de son évêché. Lors du partage du butin, Clovis demanda ce vase en plus de sa part normal de butin. Un de ses soldats refusa cette faveur et détruisit cet objet. St Grégoire nous dit que Clovis "garda sa blessure cachée dans son cœur'' lorsqu'il reconnut plus tard ce soldat dont la tenue n'était pas exemplaire, lui fit subir le même sort qu'au vase en lui disant : "Sic, inquid, tu Sexonas in urceo illo fecisti : Ainsi as-tu fait au vase à Soissons" C'est à la suite de cette bataille près de Soisson que Clovis avait dans ses rangs des Gallo-Romains, presque tous chrétiens qui se mêlaient à ses Francs, encore fidèle à leurs divinités. De l'issue de la bataille de Tolbiac dépendait l'avenir du peuple Francs ou celui des Alaments. Ces derniers cherchaient à rejoindre leurs frères d'armes établis entre le Rhin et les Vosges. Ils étaient environ 3 fois plus nombreux. C'est au moment où Clovis commençait à voir la victoire lui échapper, car de nouveaux renforts arrivaient sans cesse chez l'adversaire, qu'il se souvint des recommandations insistantes de son épouse (qui priait pour sa conversion depuis son mariage avec lui) et invoqua d'un cri puissant ce Dieu de Clotilde en des termes sûrement plus brefs que ne les rapporte St Grégoire de Tours. "Les Francs s'en étonnent, et les chrétiens y répondent avec bonheur" nous dit l'abbé Klein dans son livre : « Clovis fondateur de la monarchie française (1896) ». Le chef des Alaments est tué, les troupes se débandent. "Epargnez-nous" crièrent-ils aux vainqueurs qui arrêtèrent alors le combat.
Apres avoir reçu la soumission des peuples vaincus, il se rendit à Reims où il dit à son épouse : "Clovis a vaincu les Alaments, mais vous avez vaincu Clovis". Clovis eut le souci de convertir le peuple dont il était roi. St Grégoire de Tours nous rapporte leur proclamation à l'annonce du souhait de Clovis de les voir se convertir comme lui : "Les dieux mortels, nous les rejetons, pieux roi, et c'est le Dieu immortel que prêche Rémi que nous sommes prêts à suivre." Lors de sa formation avant son baptême, l'enthousiasme naïf de Clovis, en entendant le récit de la Passion du Christ lui fit s'écrier : "Oh, que n'étais-je là avec mes Francs pour le sauver".
Alors que la population gallo-romaine était chrétienne et le pays divisé politiquement entre un certain nombre de princes barbares professant l'hérésie aryenne, Saint Rémi, saint Avit, l'ardente prière de Sainte Clotilde et la clairvoyance de Clovis, rassemblèrent toute la Gaule et ses évêques autour du prince baptisé. Ainsi naissait une nation marquée du signe de la vocation catholique. Dans l'Occident chrétien, la papauté trouvait son point d'appui temporel et la civilisation, si fortement pénétré au Moyen Âge de l'action des Francs, prenaient un nouvel essor. Une victoire si providentielle, suivi d'un effet aussi grand constituait à coup sûr un des éléments caractéristiques de la politique divine.
III La mission de la France
Saint Avit, évêque de Vienne, sujet du roi arien Gondebaud, quelques jours après le baptême de Clovis lui écrivit une lettre dont la conclusion trace la mission de la France. "…..Il y a il y a une seule chose que nous voudrions voir s'amplifier : C'est le fait, puisque Dieu, par vous, fera totalement sien votre peuple, que les peuples plus éloignés aussi, qui demeurent encore dans une ignorance naturelle et qu'aucun germe de mauvais dogmes n'a corrompus, reçoivent désormais DE VOUS les semences de la foi, prisent au bon trésor de votre cœur. Ne soyez pas honteux, ni paresseux, de construire le royaume de Dieu, lui qui a tant élevé le vôtre, même en envoyant des ambassades pour cela."
Avant sa mort St Rémi, inspiré, fit des prophéties dans son testament pour confirmer le rôle attribué par Dieu à la France. Voici quelques très courts extraits du célèbre "grand testament", document rapporté par le chanoine Flodard du diocèse de Reims (894-966). L'évêque définit d'abord ce que doivent faire les rois des Francs; En cas de manquement, il y aura des remontrances de la part des évêques de Reims, de plus en plus importantes. Si n'y a pas de correction, la malédiction finale sera "Que ses jours soient abrégés et qu'un autre reçoive l'autorité ". Pour les bénédictions, voici le final : "qu'aux bénédictions que le Saint Esprit a versées par main sur la tête de son chef, (Clovis) le même Esprit Saint joigne d'autres bénédictions plus abondantes, et que de lui sortent des rois et des empereurs qui, pour le présent et pour l'avenir, selon la volonté du Seigneur, confirmés dans la vérité et la justice pour l'extension de la Sainte Eglise, puisse CONSERVER le royaume et en reculer chaque jour les limites; puisse-t-il être élevé aussi sur le trône dans la maison de David, c'est-à-dire dans la Jérusalem céleste, pour y régner éternellement avec le Seigneur. Ainsi soit-il". La mission divine de la France est donc d'être ‘'missionnaire'' et ‘'protectrice de l'Eglise''.
Peu de siècles plus tard, Charlemagne le reprécisera en disant dans son Testament : "Au nom du Christ, moi, Charles, je m'engage devant Dieu et son apôtre Pierre à protéger et défendre cette Sainte Eglise romaine, moyennant l'aide d'en haut, autant que je saurai et pourrai".
Nous avons vu hier comment Dieu rétablit par le miracle de Jeanne la royauté en France, après un premier avertissement des sanctions divines suite à l'atteinte portée par le roi de France, Philippe le Bel contre le chef de son Eglise. Nous verrons demain comment à 2 autres reprises le déroulement de l'histoire de la royauté en France correspond à la réalisation de cette prophétie.
La France doit sa naissance à la réception d'un sacrement. Le baptistère de Reims est son berceau. Pour les contemporains, la cérémonie du baptême du roi se confondit avec ce qui fut plus tard la cérémonie du sacre. Ce fut pendant un temps la coutume en Gaule de donner la confirmation immédiatement après le baptême et, lorsqu'il s'agit du roi des Francs, l'événement fut conçu aussitôt comme un fait national tant par le peuple que par l'Eglise : toute la Gaule franque fut tenue pour baptisée et confirmée dans le Christ.
Le baptême de Reims a donc une valeur à la fois religieuse et politique que nous ne comprenons que si difficilement à notre époque, parce que nos tendances rationalistes nous ont fait perdre la foi en la possibilité de rapports particuliers entre Dieu et un peuple. Elles ont voilé en nous le sens du surnaturel. Mais le prince qui fut oint en cette fête de Noël 496 avec le baume de la sainte ampoule, considérée par les siècles suivants comme apportée du ciel et que l'église mentionne ainsi dans les prières du sacre de Reims, n'en reçut pas moins ce jour-là une royauté à laquelle le monde catholique attacha, la valeur sacramentelle qui rejaillissait sur elle du « sacrement de l'onction ». C'est la valeur de ce sacrement que Dieu voulut nous rappeler par le miracle de Jeanne d'Arc et que les ennemis de Dieu Trinitaire ont bien compris en mettant fin à l'alliance du Trône et de l'Autel.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Dim 11 Sep 2022 - 20:23, édité 1 fois (Raison : Formatage de l'image "bousculé" par ?)
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Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Que ses jours soient abrégés et qu'un autre reçoive l'autorité.
Le titre est tiré du testament de St Rémi à propos de la mission confié à la France par le baptême de Clovis et de la sanction que le roi de France encourra s'il ne remplit pas cette mission (Notre publication d'hier) Le pape Grégoire IX avait dit à saint Louis, en substance : "Dieu a constitué dans le monde entier des royaumes. Parmi eux le peuple d'Israël avait été choisi pour donner naissance au Seigneur pour l'accomplissement des mystérieux dessins de la bonté divine. Et de la même manière, le royaume de France se distingue par une vocation particulière; il est comme Israël l'élu de Dieu pour l'exécution du plan divin."
Auparavant, comme nous le rapporte l'abbé Augustin Léman (Juif converti à 18 ans avec son frère jumeau Joseph), le pape Etienne II avait fait à Pépin le Bref ce parallèle des deux pays : "La maison de Juda était établie pour préparer et fournir la nature humaine de la personne du Christ à venir''. "La maison de France a été suscitée pour garder et défendre l'église, œuvre du Christ…….". L'abbé continue le parallèle à propos du Christ, pour la maison d'Israël et pour la maison de France. L'un pour préparer l'avènement de sa personne, l'autre pour sauvegarder son œuvre et assurer son règne. L'origine de ces deux maisons est analogue; Un envoyé de Dieu : Samuel d'un côté, saint Rémi pour l'autre. La vaillance au combat : Le fier Sicambre, et le Lion de Juda, Ces deux maisons sont sauvées par une héroïne, Judith et Jeanne d'Arc. Par contre, des revers manifestes les ramèneront dans le chemin de la mission. Joseph Léman, également abbé, fera d'autres parallèles : D'abord sur les familles régnantes, David et ses descendant, Clovis, Charlemagne, saint Louis, La Terre des Lys (Celui de Jessé, les 3 lys de la France), celle de Marie (Sa patrie, son Royaume), Les deux maisons ornées des même devises : (Digitus Dei hic, dans ce qui m'arrive, c'est le doigt de Dieu, pour la devise de la Judée, Gesta Dei par Francos, les gestes de Dieu par les Francs pour la maison de France) Le parallèle est encore présent avec ces successions de dynastie semblables, ou la France comme Israël verra s'éteindre 3 dynastie par 3 frères, régnant sans succession, ce que nous allons développer pour la France.
C'est ce même Pépin le bref qui à la demande du pape Etienne II avait défendu Rome menacé par les Lombards et remis au pape, en 756 les 22 villes conquises pour assurer la souveraineté temporelle du pape protégeant l'indépendance de son autorité spirituelle. En une sorte de remerciement le pape Paul Ier successeur d'Etienne II écrira au roi : "Le nom de votre nation est élevé au-dessus des autres nations, est le royaume des Francs brille avec éclat aux yeux de Dieu par la gloire qu'il a, d'avoir des rois libérateurs de l'église catholique et apostolique"
I La fin de la dynastie des Capétiens
La première atteinte à l'autorité du pape fut portée par la conclusion du différent qui opposa pendant quelques années le roi Philippe le Bel au pape Boniface VIII. Le premier voulu prélever des impôts sur les clercs qui relevaient de l'autorité du pape. Le pape âgé usa de mélanges d'exhortations amicales et de menaces, pour faire céder le roi "Nous exhortons donc ta sérénité royale à recevoir avec respect les remèdes que t'offre la main paternelle et à corriger ton erreur. Conserve notre bienveillance et celle du saint siège, et ne nous force pas à recourir à des moyens inusités que nous n'emploierions que malgré nous alors que nous y serions réduit par la justice.". Il finit par envoyer un légat dont le choix indisposa encore plus le roi qui réunit pour la première fois les états généraux. De son côté, le pape, à Rome réunit un concile. Le pape prépara une bulle pour déposer le roi. Ce dernier qui eut vent du projet décida d'empêcher physiquement le pape de réaliser cet acte. Il envoya Nogaret et Colonna qui se rendirent à Agnani, où le pape séjournait habituellement. Sur place, avec des mercenaires, le 8 septembre 1303, ils brisèrent les portes du palais. Le pape de 86 ans, assis sur la chaire apostolique, les attendait revêtu de ses habits pontificaux (manteau, tiare, clefs, crosse) Les violences verbales de Colonna furent accompagnées d'une frappe à la joue du vieillard avec son gantelet qui fut ensuite longuement outragé jusqu'à ce que la population d'Agnani finisse par chasser les français. Le pape mourut quelques jours après, mais, si cette expédition remplit d'horreur le monde chrétien, personne ne s'arma pour la défense du saint siège ainsi officiellement humilié. Les princes chrétiens subirent la guerre de cent ans qui prit fin avec l'intervention de Jeanne d'Arc, et la dynastie des capétiens s'éteignit par le règne des 3 fils de Philippe le bel, sans succession : (Louis X, 1316 ; Philippe V, 1322 ; Charles IV 1328)
II La fin de la dynastie des Valois
François Ier favorisa la diffusion en France des idées païennes de la renaissance et répondit favorablement aux princes allemands protestants qui s'opposaient à Charles-Quint, favorisant ainsi la progression en France des idées de la Réforme. Son opposition à Charles-Quint lui fit également conclure une alliance avec le sultan Soliman le Magnifique, ce qui fit que les armées de son petit Fils, Charles IX furent absentes de la bataille de Lépante le 7 octobre 1571. On était en France, en pleine guerre de religion et contre les armés de la Réforme, le roi avait remporté la victoire de Moncontour le 3 octobre 1569, grâce au renfort de 500 cavaliers que le pape Pie V lui avait envoyé et qui le mettait alors en position de force pour le traité qui devait suivre. Le pape lui écrivit une lettre ou il disait : "Votre majesté veut faire fleurir son royaume, elle doit travailler à extirper l'hérésie. Elle ne doit souffrir dans ces états que l'exercice de la religion catholique, qui a presque commencé avec la monarchie, et que les rois très chrétiens, vos prédécesseurs, ont professé et maintenu avec tant de zèle. Tant qu'il y aura partage dans les esprits en fait de religion, votre majesté n'en recevra qu'inquiétude et le royaume sera un sanglant théâtre de continuelles factions….")
Le roi tardant à négocier sur cette victoire, le pape insista dans une lettre du 23 avril 1570 : "nous ne pouvons en aucune manière manquer à avertir personnellement votre majesté, relativement à cette paix qui est, dit-on, ou déjà conclue, ou à la veille de se conclure. Nous, en effet, libre de tout intérêt propre, n'ayant en vue que la cause de Dieu, votre salut et celui du royaume, après avoir mûrement examiné une telle affaire, nous vous avertissons (et cet avis n'est que trop vrai et certain) qu'une telle paix ne serait point une paix véritable mais la source des plus grandes calamités de ce royaume…….".
Effectivement c'est le 27 juin 1570 qu'à Arnay le Duc, l'armée royale de 12 000 hommes fut battue par les 4 000 hommes de Gaspart II de Coligny. Charles IX dut signer, en très mauvaise position, le 8 août 1570 la paix de Saint-Germain qui donnait aux protestants la liberté de culte dans toute la France, l'admission aux fonctions publiques et quatre places fortes.
Si les puissances catholiques s'en indignèrent, le pape Pie V lui en pleura. Il le dit dans une lettre du 23 septembre 1570 au cardinal Charles de bourbon. " ….Nous ne pouvons, en effet, sans verser des larmes, songez combien cette pacification est déplorable pour nous et pour tous les gens de bien, combien elle est dangereuse et de combien de regrets elle sera la source ! Plut à Dieu que le roi eut pu comprendre ce qui est très vrai et très manifeste, c'est-à-dire qu'il est exposé à de plus grand danger depuis la conclusion de cette paix, par les menées sourdes et la fourberie de ses ennemis, qu'il ne l'était durant la guerre. Aussi faut-il craindre que Dieu n'ait abandonné le roi lui-même et ceux qui l'ont conseillé, à leur sens réprouvé, de manière que voyant, ils ne vissent pas, entendant, ils n'entendissent pas ce qu'ils auraient dû voir et entendre….."
Le pape Sixte V, successeur de Pie V écrivit à 2 reprises à Henri III qui ne voulait pas publier en France les décrets du Concile de Trente par crainte des protestants. C'est en 1588 que par voie diplomatique il lui dira : "Pour avoir refusé de le publier, le roi et son royaume éprouvent la colère de Dieu, mais, s'il persiste dans son refus, il court à sa damnation. Il s'éteindra avec la race des Valois, et ne laissera d'autres héritiers que la honte de son nom : car on ne ruse pas avec Dieu comme avec la maison de Guise; on peut tromper le monde avec de belles paroles, mais Dieu pénètre le fond des cœurs. Que le roi publie donc le concile, et qu'il publie sans condition. ….."
Quelques semaines plus tard le pape renouvela donc sa tentative toujours par voie diplomatique "…..Si le roi ne veut pas publier le concile, Dieu aussi ne le reconnaîtra plus pour roi, qu'il ne sortira d'un embarras ou d'un danger que pour retomber dans dix autres plus grands encore, et que sa maison cessera, de régner et d'exister avec lui : car Dieu, qui est fidèle à ses promesses comme en ses menaces à dit : "je glorifierai quiconque m'honorera; mais ceux qui me méprisent seront méprisés." Henri III resta sourd : Il fut assassiné l'année suivante.
Ainsi les 3 fils d'Henri II régnèrent et disparurent sans succession ; François II, mort en 1560, Charles IX en 1574 Henri III en 1589, et la dynastie des Valois s'éteignit de la même façon que celle des Capétiens.
III La fin de la dynastie des Bourbons
L'implication de la France dans la guerre de 30 ans, aux côtés des ennemis de l'Espagne catholique se termina par les traités de Westphalie et des Pyrénées. Pour la première fois en Europe, la paix n'était plus sous la garantie de la papauté qui ne voulut pas donner une sorte de caution spirituelle à des signataires qui n'étaient pas tous catholiques. Nous avons vu vendredi dernier les demandes du Sacré-Cœur à Louis XIV pour qu'il puisse triompher de ses ennemis. Son refus, confirmé par Notre Seigneur à sœur Lucie en août 1931, entraîna son malheur. (Et Notre Seigneur prendra cet exemple du pays qu'il s'était choisi pour porter du fruit, en donnant l'ordre à sœur Lucie de le transmette aux autorités de son Eglise : "Fais savoir à mes ministres étant donné qu'ils suivent l'exemple du Roi de France en retardant l'exécution de ma demande, qu'ils le suivront dans le malheur."
L'alliance conclue initialement par François Ier puis ses successeurs avec les ottomans fit que la France fut absente des 2 grandes batailles contre le monde musulman. Celle de Lépante le 7 octobre 1571 (Victoire du Rosaire) et également celle du siège de Vienne le 12 septembre 1683 (Institution du saint Nom de Marie.
Louis XIV s'opposa au pape Innocent XI au sujet de 2 affaires. L'une concernant les revenus de certains évêchés en France, dite affaire de la "régale" ou le roi voulut étendre à tous les évêchés de France le privilège accordé à seulement certains d'entre eux : Récupérer leurs bénéfices pendant le temps ou ils étaient ‘'vacants''. (Sans encore de titulaires après la mort du précédent) le roi publia alors une déclaration dite des 4 articles (22 mars 1682) ou d'une part l'Eglise de France, par ses évêques, se mettait en dehors de l'enseignement de l'Eglise Universelle; et d'autre part, les souverains et les rois n'étaient soumis à aucune puissance ecclésiastique dans l'ordre temporel. A ce sujet, Mgr Delassus écrivit : "'En privant la royauté de l'appui qu'elle avait pris dès l'origine au trône de Jésus-Christ, ce décret faisait perdre au trône des rois très chrétiens son prestige et sa stabilité. La souveraineté ne gardait plus d'autres soutiens que l'opinion nationale, si facile à tourner, si prompte à conspuer aujourd'hui ce qu'elle adorait hier''. La seconde affaire concernait la "franchise des quartiers de Rome" dans lesquelles "l'immunité diplomatique'' enlevait tout droit de regard du pape sur ces territoires. Le pape Innocent XI le 12 mai 1687 abolit les franchises du quartier des ambassadeurs à Rome et excommunia quiconque prétendrait les conserver. Les puissances européennes se soumirent saufs Louis XIV qui refusa de reconnaître ou pas le droit d'être maître dans sa capitale. Le 16 novembre suivant, l'ambassadeur de France fit son entrée à Rome avec une escorte de 800 hommes armés et fit garder militairement sa résidence. Dans les 2 affaires, Louis XIV finit par céder; pour la première, il écrivit au pape Innocent XII le 14 septembre 1693 "Je suis bien aise de faire savoir à votre sainteté que j'ai donné les ordres nécessaires pour que les choses contenues dans mon édit du 22 mars ne soit pas observées." On peut remarquer que Louis XIV ne révoquait jamais en bonne et due forme cet édit de 1682 il se contenta de ne pas le faire exécuter. Mais ces choses contenues dans son édit inspirèrent un siècle plus tard ceux qui écrivirent la déclaration des droits de l'homme de 1789 "Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation; nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément" C'est ce principe qui proclame la non dépendance des lois humaines vis-à-vis des lois divines et qui régit presque tous les états sur la terre.
L'arrière-petit-fils de Louis XIV, Louis XV ne respecta pas les engagements de son sacre. En effet, les ennemis de l'Eglise s'étaient organisés dès 1717 et se développèrent rapidement. Sous le règne de louis XV, les papes Clément XII en 1738 avec la bulle "in eminenti apostolatus specula" et Benoit XIV en 1751, avec "Providas Romanorum", condamnèrent ces associations. En France, elles purent se développer sans obstacles au point que lorsque son petit fils Louis XVI fut confronté à la Révolution, ces ennemis de l'Eglise et de la France tenaient plus de 60 loges et étaient éparpillées dans presque toutes les villes du royaume.
Louis XVI se souvint du message de Notre Seigneur que son ancêtre avait reçu. Il rédigea alors le vœu ci-dessous, probablement entre le printemps 1791 et le 10 août 1792, qu'il transmit à son confesseur Eudiste, le bienheureux Père François-Louis Hébert. Lorsqu'il écrivit cette promesse, le roi avait déjà perdu tous ses pouvoirs. Quelques mois après, Il était exécuté, pardonnant ceux qui l'avaient condamné. Ses deux frères Louis XVIII, puis Charles X se succédèrent sur le trône sans héritiers. Ainsi pour la troisième fois, la dynastie des rois de France s'éteignait avec 3 frères régnant sans succession.
Le vœu de Louis XVI
Vous voyez, ô mon Dieu ! Toutes les plaies qui déchirent mon cœur, et la profondeur de l'abîme dans lequel je suis tombé. Des maux sans nombre m'environnent de toutes parts. A mes malheurs personnels et à ceux de ma famille, qui sont affreux, se joignent pour accabler mon âme, ceux qui couvrent la face du royaume. Les cris de tous les infortunés, les gémissements de la religion opprimée retentissent à mes oreilles, et une voix intérieure m'avertit encore que peut-être votre justice me reproche toutes ces calamités, parce que, dans les jours de ma puissance, je n'ai pas réprimé la licence du peuple et l'irréligion, qui en sont les principales sources ; parce que j'ai fourni moi-même des armes à l'hérésie qui triomphe, en la favorisant par des lois qui ont doublé ses forces et lui ont donné l'audace de tout oser.
Je n'aurai pas la témérité, ô mon Dieu ! De me justifier devant vous ; mais vous savez que mon cœur a toujours été soumis à la foi et aux règles des mœurs ; mes fautes sont le fruit de ma faiblesse et semblent dignes de votre grande miséricorde. Vous avez pardonné au roi David, qui avait été cause que vos ennemis avaient blasphémé contre vous ; au roi Manassès, qui avait entraîné son peuple dans l'idolâtrie. Désarmé par leur pénitence, vous les avez rétabli l'un et l'autre sur le trône de Juda ; vous les avez fait régner avec paix et gloire. Seriez-vous inexorable aujourd'hui pour un fils de saint Louis, qui prend ces rois pénitents pour modèles, et qui, à leur exemple, désire réparer ses fautes et devenir un roi selon votre cœur ? O Jésus-Christ ! Divin Rédempteur de toutes nos iniquités, c'est dans votre Cœur adorable que je veux déposer les effusions de mon âme affligée. J'appelle à mon secours le tendre Cœur de Marie, mon auguste protectrice et ma mère, et l'assistance de saint Louis, mon patron et le plus illustre de mes aïeux.
Ouvrez-vous, Cœur adorable, et par les mains si pures de mes puissants intercesseurs, recevez avec bonté le vœu satisfactoire que la confiance m'inspire et que je vous offre comme l'expression naïve des sentiments de mon cœur.
VŒU :
Si, par un effet de la bonté infinie de Dieu, je recouvre ma liberté, ma couronne et ma puissance royale, je promets solennellement :
1. De révoquer le plus tôt possible toutes les lois qui me seront indiquées, soit par le Pape, soit par quatre évêques choisis parmi les plus vertueux de mon royaume, comme contraires à la pureté et à l'intégrité de la foi, à la discipline et à la juridiction spirituelle de la sainte Église catholique, apostolique, romaine, et notamment la Constitution civile du clergé ;
2. De rétablir sans délai tous les pasteurs légitimes et tous les bénéficiers institués par l'Église, dans les bénéfices dont ils ont été injustement dépouillés par les décrets d'une puissance incompétente, sauf à prendre les moyens canoniques pour supprimer les titres de bénéfices qui sont moins nécessaires, et pour en appliquer les biens et revenus aux besoins de l'État ;
3. De prendre, dans l'intervalle d'une année, tant auprès du Pape qu'auprès des évêques de mon royaume, toutes les mesures nécessaires pour établir, suivant les formes canoniques, une fête solennelle en l'honneur du Sacré Cœur de Jésus, laquelle sera célébrée à perpétuité dans toute la France, le premier vendredi après l'octave du Saint Sacrement, et toujours suivie d'une procession générale, en réparation des outrages et des profanations commis dans nos saints temples, pendant le temps des troubles, par les schismatiques, les hérétiques et les mauvais chrétiens;
4. D'aller moi-même en personne, sous trois mois à compter de ma délivrance, dans l'église Notre-Dame de Paris, ou dans toute autre église principale du lieu où je me trouverai, et de prononcer, un jour de dimanche ou de fête, au pied du maître-autel, après l'offertoire de la messe, et entre les mains du célébrant, un acte solennel de consécration de ma personne, de ma famille et de mon royaume au SACRÉ CŒUR DE JÉSUS, avec promesse de donner à tous mes sujets l'exemple du culte et de la dévotion qui sont dus à ce Cœur adorable;
5. D'ériger et de décorer à mes frais, dans l'église que je choisirai pour cela, dans le cours d'une année à compter du jour de ma délivrance, une chapelle ou un autel qui sera dédié au Sacré Cœur de Jésus, et qui servira de monument éternel de ma reconnaissance et de ma confiance sans bornes dans les mérites infinis et dans les trésors inépuisables de grâce qui sont renfermés dans ce Cœur Sacré;
6. Enfin, de renouveler tous les ans, au lieu où je me trouverai, le jour qu'on célébrera la fête du Sacré Cœur, l'acte de consécration exprimé dans l'article quatrième, et d'assister à la procession générale qui suivra la messe de ce jour.
Je ne puis aujourd'hui prononcer qu'en secret cet engagement, mais je le signerais de mon sang s'il le fallait, et le plus beau jour de ma vie sera celui où je pourrai le publier à haute voix dans le temple.
Ô CŒUR ADORABLE DE MON SAUVEUR ! Que j'oublie ma main droite et que je m'oublie moi-même, si jamais j'oublie vos bienfaits et mes promesses, et cesse de vous aimer et de mettre en vous ma confiance et toute ma consolation.
Ainsi soit-il.
Louis de France
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Rappelez-vous donc ce que vous avez souffert…
Notre Dame des 7 douleurs : vitrail de l'église de Flanthey (Lens, Valais, Suisse )
Le titre reprend la phrase centrale des propos que Notre Dame dira à Estelle Faguet à Pellevoisin le 17 février 1876. Notre Dame lui expliquait que ce qui l'avait le plus touché dans la lettre qu'elle lui avait écrite au mois de septembre précédent pour lui demander sa guérison était le rappel de ses souffrances au calvaire. Et Notre Dame de lui rappeler le passage de cette lettre : : ‘'Voyez la douleur de mes parents, si je venais à leur manquer. Ils sont à la veille de mendier leur pain. Rappelez-vous donc ce que vous avez souffert, quand Jésus votre fils fut étendu sur la Croix.''
I Lundi 12 septembre : Fête du saint nom de Marie.
Heureuse conséquence de l'élection d'un pape polonais, grand dévot de la Vierge qui l'avait sauvé d'une mort certaine en modifiant dans son corps la trajectoire de la balle, le pape Jean Paul II rétablit la fête du saint nom de Marie. Cela s'est passé il y a 20 ans, le 22 mars 2002. Cette fête était supprimée depuis 32 ans. Elle avait été instituée par le pape Innocent XI suite à la victoire sur les ottomans qui assiégeaient Vienne, le 12 septembre 1683, de Jean III Sobieski, roi de Pologne. C'est pour souligner l'importance que nous attachons aux fêtes mariales que nous soulignons l'anniversaire de la restauration de cette fête après une si longue éclipse. Ce rétablissement préfigure le triomphe du Cœur Immaculé de Marie lorsqu'en terminant la communication du secret en 3 parties Elle avait dit aux enfants de Fatima : ‘'……A la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi, etc. (sic). Cela, ne le dites à personne. A François, oui, vous pouvez le dire.»
Rome approuva, en 1513, la fête du saint Nom de Marie que fêtait un diocèse d'Espagne. Mais ce fut le bienheureux pape Innocent XI qui étendit cette fête à toute la chrétienté après la victoire du roi de Pologne Jean III Sobieski sur les Turcs, le 12 septembre 1683, sous les murs de Vienne.
La victoire de Lépante en 1571 avait marqué un coup d'arrêt à l'avancée des Ottomans sur mer. La diète de Pologne avait élu Sobieski, le commandant en chef, roi de Pologne, le 21 mai 1674 ; il était connu pour sa victoire de Podhajce sur les ottomans en 1668. Mais début mars 1683, on apprit qu'à Istamboul, l'Imam de la mosquée de Süleymaniye venait de déclarer la guerre sainte aux chrétiens et qu'avant l'hiver prochain ‘'les chevaux de l'islam mangeraient l'avoine sur la tombe de saint Pierre ‘'. Mahomet IV avait remis l'étendard de Mahomet à Kara Mustapha, en lui faisant jurer de le défendre au prix de sa vie si nécessaire
La route vers Rome passait par Vienne qui fut assiégée dès le 14 juillet. Devant le danger, le pape Innocent XI demanda à la Pologne de venir en aide aux autrichiens et ordonna aux fidèles de faire sonner les cloches 3 fois par jour, matin, midi et soir, et de réciter à chaque fois 3 ‘'Ave'' ce fut la naissance de l'Angelus, comme le rosaire avait été la prière de la victoire de Lépante. En même temps qu'il faisait cette demande, le nonce du saint siège à Cracovie, le père Marco d'Aviano, le 15 aout, remettait au roi de Pologne Jean III Sobieski, l'épée du vainqueur de Lépante, Don Juan d'Autriche.
Pendant ce temps à Vienne, les Turcs attaquaient méthodiquement la ville et ses remparts. Leur artillerie était la meilleur d'Europe, et ils étaient aidés par Debesse, un ingénieur de l'artillerie de Louis XIV. Le 26 aout, au petit matin des garçons boulangers s'aperçurent que des grains de blé ‘'s'agitaient'' dans un tamis qui était resté posé au sol. Le défenseur en chef, Stahremberg, saisit immédiatement le danger et fit échouer cette attaque souterraine qui visait la poudrière de la ville. En récompense de cette observation, les petits mitrons sollicitèrent la faveur de faire leurs petits pains en forme de croissant puisqu'ils avaient ‘'déconfit'' l'Infidèle. Pensons à cet épisode lorsqu'il nous arrive d'en consommer ; rappelons-nous à chaque fois ce petit détail permis par Notre Dame pour sauver momentanément la ville en attendant l'arrivée des renforts.
Sobieski, à marche forcée, arriva à Vienne le 10 septembre. Il établit son plan de bataille avec le duc Charles de Lorraine, et à l'aurore du 12 le roi servit la messe célébrée par l'aumônier du pape le père Marco d'Aviano. L'attaque commença immédiatement et c'est vers 3 heures de l'après-midi que la victoire se dessina. Devant la réaction tardive de Kara Mustapha, Sobieski lança sa charge ‘' En avant avec assurance : Dieu nous assistera ‘'. La surprise de trouver en face lui l'adversaire réputé invincible et que la rumeur savamment répandue faisait considérer comme impotent, fit perdre à Kara Mustapha tous ses moyens et il prit la fuite entrainant la déroute de toute son armée bien supérieure en nombre à celle des armées chrétiennes.
Le pape Innocent XI attribuait cette victoire à l'intercession de la Vierge. C'est en ex-voto qu'il institua alors la fête en l'honneur du Saint Nom de Marie. La fête fut étendue à toute l'Eglise le 25 novembre 1683, et la Nativité de Marie fut fixée au dimanche suivant. C'est le pape Pie X qui a fixé la date au 12 septembre, jour anniversaire de célébration de la victoire.
II 12 septembre: Second anniversaire de l'arrivée à la Pellevoisin des 2 calèches du pèlerinage ‘' M de Marie''
Les organisateurs avaient choisi la fête du saint Nom de Marie pour faire arriver ensemble les 2 statues et leurs pèlerins à Pellevoisin. Elles venaient de parcourir le ‘' Royaume de Marie''. Pour mémoire, suivre le lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ils avaient précisé : "c'est l'incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris qui a été le déclencheur de ce pèlerinage …..Il était grand temps de créer un grand mouvement vers Marie pour lui confier notre pays." C'était une sorte de réparation publique et posthume de l'outrage public qui avait été fait à Marie, 33 jours avant l'incendie de Notre Dame de Paris le lundi Saint de l'année 2019. Il y avait eu à Paris, exposé sur de nombreux kiosques à journaux, la caricature blasphématoire, en première page, d'un journal satirique. Il avait manqué une réparation publique pour apaiser à temps la colère divine qui s'était manifestée par cet incendie; ce pèlerinage l'avait fait.
Un autre incendie d'une cathédrale m'est revenu en mémoire : Celle de Nagasaki lors du bombardement atomique du 9 aout 1945. Le grand catholique japonais, Tagachi Nagaï, qui perdit ce jour son épouse à l'origine de sa conversion, fit le rapprochement avec les événements imprévus qui conduisirent à la destruction totale par le feu de cet édifice en faisant éclater la bombe juste au-dessus. La ville de Nagasaki ou le père Kolbe avait établi sa mission et publié 1 mois après son arrivée, le premier N° de sa revue ‘'Seibo No Kishi ‘', n'était pas l'objectif initial du bombardier américain. Les mauvaises conditions météorologiques au-dessus de la cible initiale, Kukora, firent que le pilote se rabattit sur la cible secondaire Nagazaki. Larguée à haute altitude pour éclater au Nord de la ville, sur l'usine de munitions, le vent la fit dévier jusqu'à la cathédrale d'Urakami. Voici un extrait d'une allocution funèbre prononcée par Tagaschi Nagaï : "Pour notre humanité, héritière du péché d'Adam et du sang de Caïn, pour notre humanité qui s'est tournée vers les idoles en oubliant sa filiation divine, pour que finissent toutes ces horreurs, ces haines et que fleurissent à nouveau les bénédictions de paix, il ne suffisait pas du repentir, il fallait un sacrifice extraordinaire afin d'obtenir le pardon de Dieu. Bien que des villes entières été déjà rasées, cela ne suffisait pas. Mais quand Urakami fut détruit, Dieu agréa ce sacrifice, pardonna aux hommes et inspira à l'Empereur de mettre fin à la guerre.''
III 13 septembre : Anniversaire de la cinquième apparition de Notre Dame à Fatima.
C'était la dernière avant la grande apparition d'octobre qui devrait comporter le miracle annoncé depuis juillet. Celle du 13 aout avait eu lieu sans les enfants, mais Notre Dame avait montré sa venue par des manifestations extérieurs ne laissant aucun doute sur sa présence. Cette fois, devant 20 à 30 000 personnes, elle manifesta sa venue à un grand nombre, mais pas à tous. Elle laissa voir arriver lentement depuis l'Est, le globe de lumière qui la contenait. Il y eut, pour tous, la baisse de luminosité, le rafraîchissement de l'air, le coup de tonnerre, et pendant l'apparition une pluie de pétales de fleurs pendant qu'à 3 reprises un petit nuage blanc se formait au-dessus du lieu de l'apparition, comme si la reine des anges avait demandé à quelques-uns de ses sujets de manier l'encensoir. Aux enfants, Notre Dame rappellera la récitation quotidienne du chapelet en précisant de nouveau que c'était pour obtenir la fin de la guerre. Elle confirmera sa venue en octobre avec la présence de Notre Seigneur, Notre Dame des Douleurs, Notre Dame du Carmel, Saint Joseph, l'Enfant Jésus. Puis Elle ajoutera : "Dieu est satisfait de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde; portez-la seulement pendant le jour." Notre Dame confirmera ses propos du 19 août à propos des brancards de procession et de la chapelle.
Depuis la séquestration des enfants le 13 aout, les attaques des journaux contre la "comédie de la Cova da Iria" s'étaient développées. Un grand rassemblement avait été organisé un dimanche sur la place de l'église à l'heure de la grand-messe. Le curé eut vent du projet et annonça que cette messe serait célébrée à la chapelle Notre Dame d'Ortéga à 3 Km de là. Ne trouvant personne sur la place, dépités, les manifestants se rendirent en groupe à la Cova da Iria, mais les villageois des alentours avaient organisé un comité d'accueil humoristique avec le regroupement de tous les ânes de la région qu'ils surent faire braire en chœur à l'arrivée des manifestants. Du fourrage avait été disposé au pied du chêne vert pour marquer la nature des visiteurs attendus. Peu à peu, le Portugal, religieux et pacifique défendait l'honneur de Notre Dame.
IV 14 septembre : l'Eglise fête l'exaltation de la sainte croix.
(Fête de la croix glorieuse dans l'ancien rite ordinaire )
"Lorsque je serai exalté, c'est-à-dire élevé au-dessus de la terre, j'attirerai toutes choses à moi". Ainsi s'était exprimé Notre Seigneur lorsqu'il indiquait de quelle manière il devait mourir.
Cette fête est très ancienne ; elle fut établie, nous dit don Guéranger lorsque l'Empereur Héraclius repris au roi de Perse Chosroès II la précieuse relique. Le roi de Perse, battu, avait emporté la croix en pillant Jérusalem, mais il respectait ce butin. Héraclius fit de sa restitution le premier article du traité de paix. En portant la croix pour la rétablir sur le Calvaire, l'empereur, habillé en habit d'apparat pu traverser la ville, mais en sortant il ne put plus avancer Ce fut le patriarche Zacharie qui, jugeant d'où cela provenait, lui dit : « Prenez garde, ô empereur, qu'avec cet habit impérial dont vous êtes revêtu, vous ne soyez pas assez conforme à l'état pauvre et humilié qu'avait Jésus-Christ lorsqu'il portait sa Croix » Laissant là ses habits d'empereur, il se revêtit des habits d'un pauvre et put marcher avec la croix jusqu'au lieu du calvaire. Nous avons dans cette fête 3 anniversaires : celui de Constantin avec l'apparition de la croix et son signe à mettre sur ses étendards, la découverte de la vraie croix par St Hélène, et l'épisode que nous venons de voir. Avec les mots "Gueranger exaltation croix bollandiste 14 septembre" vous tomberez sur le développement de ces 3 événements.
V 14 septembre : Participation du pape François au 7e congrès des chefs des religions mondiales et traditionnelles.
Ce congrès se tiendra à Nour Sultan capitale du Kazakhstan depuis 2019, (anciennement Astana). Pensons qu'à moins de 200 Km de là, la toute récente cathédrale de Karaganda, ville qui fut longtemps la seconde ville du pays, porte le nom de ‘'Notre Dame de Fatima''. Cette région abrita de nombreux camps de travail, (les goulags dont a parlé un écrivain Russe célèbre). Notre Dame, à Fatima a voulu empêcher la Russie de répandre ses erreurs ; est-ce la raison du nom de cette cathédrale ? Prions pour que le saint Père n'oublie pas de proclamer les droits de l'unique Eglise du Christ, celle qu'Il fonda il y a plus de 2000 ans en la confiant à St Pierre.
VI 15 septembre : L'Eglise fête Notre Dame des 7 douleurs.
Ces douleurs ont eu lieu tout au cours de la vie de Marie pendant que son Fils Jésus était sur terre. Il y eut : La prophétie de Siméon qui lui annonçait qu'un glaive transpercerait son cœur ; et puis ce fut la fuite en Égypte et après l'absence de Notre Seigneur au cours d'un pèlerinage à Jérusalem. La quatrième douleur fut la rencontre de la très Sainte Vierge et de Notre Seigneur sur le chemin du Calvaire, puis la crucifixion de Notre Seigneur et après sa descente de la Croix. La septième douleur fut enfin la sépulture de Notre Seigneur. Mais Notre Dame savait qu'Il ressusciterait le troisième jour !
Comme le fit Estelle Faguet, c'est en rappelant à Notre Dame ses douleurs au pied de la croix qu'elle obtint sa guérison. C'est à Elle que nous adressons nos prières, puisque personne mieux qu'Elle n'a pénétré le mystère du sacrifice de Notre-Seigneur et de sa victoire sur la Croix. Personne mieux qu'elle n'a été aussi intimement associée à sa souffrance et à son triomphe. C'est entre ses mains que Notre-Seigneur a placé l'Église entière, c'est donc bien à Elle qu'a été confié ce que l'Église a de plus précieux : le testament de Notre Seigneur, le saint sacrifice de la Messe.
VII Anniversaire de l'apparition de Notre Dame à la Salette le 19 septembre 1946.
C'est aussi dans un globe de lumière que Notre Dame prit place avant de se montrer à Mélanie Calvat et Maximin Giraud. Il y a 3 ans, nous avions publié un récit détaillé et commenté de cette apparition. Nous vous y renvoyons avec le lien [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Retenons que Notre Dame, déjà en 1846, ne pouvait plus retenir le bras de son Fils, principalement à cause des blasphèmes, du travail du dimanche, du nom respect des lois de l'Eglise, du peu de présence de fidèles à la messe, ou encore la mauvaise intention de ceux qui n'y vont que comme "passe-temps". En 1917, Elle dira en substance : "Si on continue à offenser Dieu, surviendra une autre guerre'' Que dirait-elle maintenant ! Que le bras de son Fils est encore plus lourd et plus pesant ! "Si je veux que mon Fils NE VOUS ABANDOMNE PAS, je suis chargé de le prier sans cesse". A la demande de Dieu, Notre Dame priait sans cesse son Fils et nous n'en faisions pas cas. La menace divine était clairement exprimée, c'était l'abandon par Dieu de son peuple, le peuple de la France, puisqu'elle dira en concluant, à 2 reprises, "Vous le ferez passer à tout mon peuple". Cela ne ressemble-t-il pas à ce que les réprouvés entendront de la bouche du juste Juge ? "Retirez-vous de moi !" et l'Eglise nous enseigne que cet éloignement de Dieu s'appelle la peine du Dam, et que c'est la plus douloureuse des peines de l'enfer éternel ou Lucie a vu que les âmes y tombaient en tourbillon.
Pour la reconnaissance de cette apparition et l'étude des secrets confiés à Mélanie et Maximin, nous vous recommandons le site de Yves de Lassus et quelques-unes de ses lettres de liaison à partir du début janvier 2019.
2 points développés cette année : Une visite à faire à Corps, avant de monter à la Salette, puis la description de Notre Dame par Mélanie.
A) C'est à Corps, village au pied de la montagne de la Salette que vécurent Maximin Giraud (Il y est enterré) et Mélanie Calvat. La maison natale de Mélanie, longtemps propriété de la ville, fut acquise par un dévot de Notre Dame de la Salette, le 8 décembre 2004, peu de jours avant le centenaire de sa mort. Ce particulier la transforma en un très modeste musée qui abrite quelques souvenirs de la voyante et met à disposition quelques livres sur l'apparition.
Mgr Paciello, Evêque d'Altamura ou est enterré Mélanie dira qu'avec cette acquisition :'' Que cette année 2004 marquera le commencement d'un retour de la voyante au cœur de La Salette et le début d'un chemin vers sa glorification ‘'. Nul doute que le jour ou l'Eglise canonisera Mélanie et Lucie, le triomphe du Cœur Immaculé de Marie aura eu lieu car le silence auquel ces deux messagères de Notre Dame ont été réduit sera devenu ‘'assourdissant''.
Le 25 décembre 1904, 11 jours après le décès de Mélanie, le journal l'Observatore Romano écrivit : ‘' Mélanie révéla son secret quand le temps marqué fut venu, bien qu'elle sût qu'un pareil acte lui attirerait les colères de ceux qui, perdus de mœurs, étaient enchainés au char de la secte maçonnique. ‘'
B) Voici comment Mélanie décrit Notre Dame de la Salette 32 ans après l'apparition.
Nous sommes habitués à voir Notre Dame avec l'aspect des statues en bronze placées sur le site. Mais Notre Dame était tout autre. Maximin était trop petit pour observer son visage. Lucie et ses cousins étaient éblouis, Lucie gardera toute sa vie la légère brûlure de la rétine que la vision de Notre Dame lui procura car Elle était ‘' toute de lumière ‘' Voici, en plusieurs fois, la description qu'en fit Mélanie, le 21 novembre 1878.
- "La Très sainte Vierge était grande et bien proportionnée. Elles paraissent être si légères qu'avec un souffle on l'aurait fait remuer, cependant elle était immobile et bien posée. Sa physionomie était majestueuse, imposante, mais non imposante comme le sont les Seigneurs d'ici là. Elle imposait une crainte respectueuse. En même temps que Sa Majesté imposait du respect mêlé d'amour, elle attirait à elle. Son regard était doux et pénétrant ; ses yeux semblaient parler avec les miens, mais la conversation venait d'un profond et vif sentiment d'amour envers cette beauté ravissante qui me liquéfiait. La douceur de son regard, son air de bonté incompréhensible faisait comprendre et sentir qu'elle attirait à Elle et qu'elle voulait se donner ; c'était une expression d'amour qui ne s'exprimer avec la langue de chaire, ni avec les lettres de l'alphabet.
- Le vêtement de la Très Sainte Vierge était blanc argenté, et tout brillant. Il n'avait rien de matériel : il était composé de lumière et de gloire, variant et scintillant ; sur la terre, il n'y a pas d'expression ni de comparaison à donner.
- La Sainte Vierge était toute belle et toute formée d'amour ; en la regardant, je languissais de me fondre en elle. Dans ses atours comme dans sa personne tout respirait la splendeur, la magnificence d'une Reine incomparable. Elle paraissait blanche, immaculée, cristallisée, éblouissante, céleste, fraiche, neuve, comme une Vierge ; il semblerait que la parole AMOUR, s'échappait de ses lèvres argentées et toute pures. Elle me paraissait comme une bonne Mère, pleine de bonté, d'amabilité, d'amour pour nous, de compassion, de miséricorde.
- La couronne de roses qu'elle mise sur la tête était si belle, si brillante, qu'on ne peut pas s'en faire une idée. Les roses de diverses couleur couleurs n'étaient pas de la terre ; c'était une réunion de fleurs qui entourait la tête de la Très Sainte Vierge en forme de couronnes; mais les roses se changeaient et se remplaçaient, puis du cœur de chaque rose il sortait une si belle lumière qu'elle ravissait, et rendait les roses d'une beauté éclatante. De la couronne de rose, s'élevaient comme des branches d'or et une quantité d'autres petites fleurs mêlées avec des brillants. Le tout formait un très beau diadème, qui brillait tout seul plus que notre soleil de la terre. "(A suivre)
VIII 24 septembre Notre Dame de la Merci
Cette fête n'est plus célébrée que dans l'ancien rite extraordinaire. L'Eglise rappelle la création de l'ordre de la Merci ou de la Miséricorde, en 1218, le jour où se célébrait la fête de St Pierre aux liens. Les 3 personnes impliquées dans cette création eurent la nuit, la même apparition de Notre Dame accompagnés d'anges, leur demandant la création d'un ordre destiné au rachat des chrétiens prisonniers des musulmans. Il s'agissait de Pierre de Nolasque, de Raymond de Penyafort, son confesseur, et du roi Jacques I d'Aragon. Cet ordre comprenait des religieux chargés de réciter l'Office divin dans des commanderies, tandis que les chevaliers surveillaient les côtes et délivraient les prisonniers du joug des infidèles. Nous avons développé cette création il y a 3 ans et vous la retrouverez dans le poste suivant.
IX Fête de la dédicace de St Michel Archange.
L'Eglise nous le montre présentant à Dieu les âmes des justes trépassés. Dans certaines églises, sa statue figure à gauche de l'autel pendant qu'à droite se trouve l'Ange Gabriel. Ses apparitions à sainte Jeanne d'Arc sont célèbres. Il est regardé comme l'un des grands protecteurs de l'Église et de la France, d'où la réaction du pape Léon XIII après l'épisode du 13 octobre 1884 ou le pape entendit juste après sa messe, l'entretien entre Notre Seigneur et Satan ou Notre Seigneur lui donnait liberté pour s'attaquer à son Eglise.
Le pape demandait le secours de Notre Dame et de l'Archange St Michel. Il composa ces prières appelées ‘' léontines'' et demanda qu'elles soient récitées par tous les prêtres du monde, à la fin de chaque messe basse en semaine. Elles se terminaient par cette invocation : ‘' St Michel archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon ... '' Elles furent récitées pendant près de 80 ans, 6 jours par semaine, par plus de 400 000 prêtres jusqu'à ce que le 26 septembre 1964, par l'instruction ''Inter œcumeneci'', le pape Paul VI supprime cette dévotion à St Michel avec le dernier évangile. (Chapitre II, paragraphe I ,alinéa J) Cette décision fera dire à Marcello Stanzione : (prêtre italien écrivant en 2005 pour cheminer vers Dieu en compagnie des anges ) : « Il est triste de voir qu'en cette première décennie du troisième millénaire, juste à un moment où il est plus que jamais urgent de faire appel à l'archange Michel pour défendre l'Église contre des ennemis diaboliques, en son sein et à l'extérieur, cette dévotion se soit perdue ». Dans son homélie du 29 juin 1972 le pape Paul VI avait constaté que cette défense de l'Eglise était moins assurée, puisqu'il avait dit: ‘' Devant la situation de l'Église d'aujourd'hui, nous avons le sentiment que par quelque fissure la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu.''.
Mais le pape Jean Paul II le 24 mai 1987, lors d'une visite au sanctuaire de l'Archange Saint Michel, au Mont Gargan en Italie, ou il était apparu le 8 mai 492, avait rappelé : « Cette lutte contre le Démon, qui marque la figure de l'archange Michel, est aujourd'hui encore d'actualité, parce que le Démon est toujours vivant et agissant dans le monde. Dans cette lutte, l'archange Michel est aux côtés de l'Église pour la défendre contre toutes les iniquités du siècle, pour aider les chrétiens à résister au Démon qui rôde comme un lion rugissant cherchant qui dévorer ».
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Notre Dame de la Merci
Pierre Nolasque et Raymond de Pegnafort entourant Notre Dame portant l'Enfant Jésus
Pierre Nolasque et Raymond de Pegnafort entourant Notre Dame portant l'Enfant Jésus
Ce 24 septembre l'Eglise célèbre la fête de Notre-Dame de la Merci.
L'Eglise fête ainsi la naissance de l'Ordre de Notre-Dame de la Merci fondé pour le rachat ou la rédemption des captifs pris lors de razzias dans la méditerranée. Cet ordre suit la règle de saint Augustin. Le fondateur, saint Pierre Nolasque a été canonisé par le pape Urbain VIII au XVIIe siècle. La fête a été étendue à l'Eglise universelle à la même époque.
2 points pour cette publication : Tout d'abord le récit de la création de cet ordre, puis le récit de la troisième et dernière apparition de l'Ange du Portugal relaté par sœur Lucie dans son quatrième mémoire
Voici le récit de cette création copié avec le lien
Au milieu de la nuit du premier août 1218, alors que l'Eglise célébrait la fête de Saint-Pierre-aux-Liens, la vierge Marie, accompagnée d'anges et de saints, apparut à saint Pierre Nolasque et lui dit : Mon fils, je suis la Mère du Fils de Dieu qui, pour le salut et la liberté du genre humain, répandit tout son sang en souffrant la mort cruelle de la Croix ; je viens ici chercher des hommes qui veuillent, à l'exemple de mon Fils, donner leur vie pour le salut et la liberté de leurs frères captifs. C'est un sacrifice qui lui sera très agréable. Je désire donc que l'on fonde en mon honneur un Ordre dont les religieux, avec une foi vive et une vraie charité, rachètent les esclaves chrétiens de la puissance et de la tyrannie des Turcs, se donnant même en gage, s'il est nécessaire, pour ceux qu'ils ne pourront racheter autrement. Telle est, mon fils, ma volonté ; car, lorsque dans l'oraison tu me priais avec des larmes de porter remède à leurs souffrances, je présentais tes vœux à mon Fils qui, pour ta consolation et pour l'établissement de cet Ordre sous mon nom, m'a envoyée du ciel vers toi.
Saint Pierre Nolasque répondit : Je crois d'une foi vive que vous êtes la Mère du Dieu vivant et que vous êtes venue en ce monde pour le soulagement des pauvres chrétiens qui souffrent dans une barbare servitude. Mais que suis-je, moi, pour accomplir une œuvre si difficile au milieu des ennemis de votre divin Fils et pour tirer ses enfants de leurs cruelles mains ? Et Notre-Dame de lui répondre : Ne crains rien, Pierre, je t'assisterai dans toute cette affaire et, pour que tu aies foi en ma parole, tu verras bientôt l'exécution de ce que je t'ai annoncé et mes fils et mes filles de cet Ordre se glorifieront de porter des habits blancs comme ceux dont tu me vois revêtue. En disant cela, la Vierge disparut.
Pierre Nolasque passa en prière le reste de la nuit puis rejoignit Raymond de Penyafort, son confesseur, qui lui dit : J'ai eu cette nuit la même vision que vous : j'ai été aussi favorisé de la visite de la Reine des anges et j'ai entendu de sa bouche l'ordre qu'elle me donnait de travailler de toutes mes forces à l'établissement de cette religion et d'encourager dans mes sermons les catholiques fidèles à venir en aide à une œuvre de charité si parfaite. C'est pour remercier Dieu et la très sainte Vierge que j'étais venu si matin à la cathédrale.
Le roi Jacques I d'Aragon entra alors dans la cathédrale et leur dit : La glorieuse Reine des anges m'est apparue cette nuit, avec une beauté et une majesté incomparables, m'ordonnant d'instituer, pour la rédemption des captifs, un Ordre qui porterait le nom de Sainte-Marie de la Merci ou de la Miséricorde ; et, comme je connais en toi, Pierre Nolasque, un grand désir de racheter les esclaves, c'est toi que je charge de l'exécution de cette œuvre. Pour toi, Raymond, dont je sais la vertu et la science, tu seras le soutien de l'Ordre par tes prédications.
Notre-Dame de la Merci
Cet ordre comprenait des religieux chargés de réciter l'Office divin dans des commanderies, tandis que les chevaliers surveillaient les côtes et délivraient les prisonniers du joug des infidèles.
Voici la prière de la Collecte de la messe de ce jour dans la forme extraordinaire du rite romain.
Ô Dieu, qui, par la très glorieuse Mère de votre Fils, avez daigné enrichir votre Église d'une nouvelle famille destinée à délivrer les fidèles du Christ de la puissance des païens, faites, nous vous prions, que, vénérant avec piété l'inspiratrice d'une si grande œuvre, nous soyons, grâce à ses mérites et son intercession, délivrés de nos péchés et de la captivité du démon.
Troisième apparition de l'ange à Fatima
(Quatrième Mémoire de sœur Lucie)
La troisième apparition a dû avoir lieu en octobre ou fin septembre, parce que nous n'allions déjà plus passer les heures de la sieste à la maison.
Comme je l'ai déjà dit dans l'écrit sur Jacinthe, nous étions allés à la Pregueira, (c'est une petite oliveraie qui appartient à mes parents) à la « Lapa », en contournant la pente de la colline du côté d'Aljustrel et de la Casa Vehla. Nous avions récité là notre chapelet et la prière que l'Ange nous avait apprise à la première Apparition. C'est alors qu'il nous apparut pour la troisième fois, tenant dans ses mains un calice et, au-dessus de lui, une Hostie d'où tombait dans le calice quelques gouttes de sang. Laissant le calice et l'Hostie suspendue en l'air, il se prosterna jusqu'à terre et répéta trois fois cette prière :
Très Sainte Trinité, Père, Fils, Saint Esprit, je Vous adore profondément, et Vous offre le très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences dont il est Lui-même offensé et, par les mérites infinis de son très Saint Cœur, et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Puis, se relevant, il prit de nouveau dans ses mains le calice et l'Hostie, me donna l'Hostie, et donna le contenu du calice à Jacinthe et à François, en disant en même temps : « Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragés par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu ».
Il se prosterna de nouveau jusqu'à terre et répéta avec nous encore trois fois la même prière : « Très Sainte Trinité, etc. ». Puis il disparut.
Poussés par la force du surnaturel qui nous enveloppait, nous avions imité l'Ange en tout, c'est-à-dire, que nous nous étions prosternés comme lui, et avions répété les prières qu'il disait. La force de la présence de Dieu était si intense, qu'elle nous absorbait et nous annihilait presque complètement. Elle semblait même nous priver de l'usage de nos sens corporels, et cela pendant un long espace de temps. Au cours de ces jours-là, nous exécutions les actions matérielles, comme poussés par la même force surnaturelle qui nous y portait. La paix et la joie que nous ressentions était grande, mais seulement intérieures, notre âme complètement concentrée en Dieu. L'abattement physique qui nous prostrait était grand aussi.
Je ne sais pourquoi, les Apparitions de Notre-Dame produisaient en nous des effets bien différents. La même joie intime, la même paix et le même bonheur, mais, au lieu de cet abattement physique, une certaine vivacité expansive, au lieu de cet anéantissement en la Divine présence, une joie immense, au lieu de cette difficulté à parler, un certain enthousiasme communicatif. Malgré ces sentiments, je sentais l'inspiration de me taire, surtout sur certaines choses.
Remarquons plusieurs choses : L'attitude et les paroles de l'Ange, la position des enfants, avant, puis pendant la communion. Imitons la profonde adoration des personnages autour la présence réelle de Notre-Seigneur dans l'Hostie. L'Ange leur fait un cours de catéchisme qui vaut pour nous et pour toute la chrétienté, même pour ceux qui ne croient pas en la présence réelle. C'est bien le Corps, le Sang, l'Ame et la Divinité de Jésus-Christ, qui sont présents dans tous les tabernacles de la terre.
( A l'époque, tous les tabernacles de la terre étaient sur l'autel, ce que rappellera le pape Pie XII lors de son allocution de conclusion au Ier congrès international de liturgie pastoral d'Assise le 22 septembre 1956 : ‘' Séparer le tabernacle et l'autel, c'est séparer deux choses qui doivent rester unies par leur origine et leur nature ‘' )
Alors, adorons à genoux le Christ se rendant présent aux paroles du prêtre ; adorons-le dès que le prêtre prononce les paroles de la consécration, avant qu'il élève les espèces consacrées. Comme Lucie, Recevons l'Hostie, à genoux et sur la langue, puisque nos mains n'ont pas été consacrées par l'évêque. Ce sera notre humble façon de consoler le Cœur Immaculé de Notre Dame en nous humiliant, autant que nous le pourrons en recevant son Divin Fils dans notre cœur. Ensuite demandons à notre ange gardien de guider nos pensées pour remercier Notre Seigneur du sacrifice qu'il a offert pour nous à son Père sur la croix et qu'Il vient de renouveler sur l'Autel.
"Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragés par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu"».
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs. posté le 4 décembre 2020
Je bénirai les maisons ou mon Cœur sera exposé et honoré .
Basilique du Sacré-Cœur : Motif central au-dessus du Chœur
Basilique du Sacré-Cœur : Motif central au-dessus du Chœur
Nous sommes le premier vendredi de ce premier mois de cette nouvelle année. L'Eglise consacre le jour du jeudi à l'Eucharistie, car Notre Seigneur institua ce sacrement le jeudi Saint, de même elle consacre le vendredi à Notre Seigneur, car Il nous racheta le vendredi Saint. Demain sera le premier samedi du mois. Préparons notre cœur à recevoir Notre Seigneur lors de notre communion réparatrice mensuelle. Nous verrons demain, le rappel par Jeanne d'Arc du rôle que Notre Seigneur a dans la France depuis le baptême de Clovis que nous développerons dimanche. Cette communauté a pour but également de rappeler ce que Notre Dame est venu nous dire à Fatima en 1917 ; que c'est une volonté divine que de répandre dans le monde la dévotion à son Cœur Immaculé. Il faudra attendre 1925, pour savoir que cette dévotion comporte chaque premier samedi du mois, une communion réparatrice des outrages professés envers le Cœur Immaculé de Marie.
Poursuivons nos publications dans le cadre du jubilé du centenaire de la consécration de la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre. Celle-ci sera centrée à la dévotion au Sacré-Cœur et aux messages de Notre Seigneur dans le cadre des apparitions de Paray-le-Monial
I 2 Septembre : Bienheureux martyrs de la révolution.
C'est le 27 décembre 1673, le jour ou l'Eglise fête l'apôtre Jean, qui s'est penché sur le Cœur de Jésus, que Notre Seigneur apparaît pour la première fois à sœur Marguerite-Marie Alacoque, religieuse visitandine à Paray le Monial. Au cours de plusieurs apparitions, Jésus dévoilera l'amour qu'il porte aux hommes qu'Il a rachetés et le peu de reconnaissance qu'Il en reçoit en retour. Ce 27 décembre 1673, Jésus vient dans son pays, celui que le père du roi de France du moment a consacré à Notre Dame 35 ans avant, et pour la première fois au monde, en France, Jésus annonce Lui-même, cet Amour qu'Il porte à toute l'humanité. Il le fait dans ce pays qu'Il a dit, 17 siècles auparavant, avoir choisi pour ‘'qu'Il porte du fruit'' En plus des promesses qu'Il nous a faites au cours de ces différents apparitions, Il a adressé un double message qu'il a chargé de transmettre par sainte Marguerite-Marie.
Pour l'Eglise, Il demandera l'institution d'une fête du Sacré-Cœur à l'échelle universelle.
Pour la France, ce seront 3 demandes précises qui, un siècle plus tard, ne seront toujours pas réalisées.
- La consécration publique et solennelle du roi au Sacré-Cœur
- L'imposition du Sacré-Cœur sur les étendards et les armes de la France
- La construction d'un édifice en l'honneur du Sacré-Cœur.
II Les 12 promesses réservées à ceux qui auront recours au Sacré-Cœur et les prémices de cette dévotion
Ces promesses seront révélée par 2 courriers adressés l'un à son ancienne supérieure, Mère de Saumaise et à son actuelle supérieures, Mère Greyfié, puis plus tard (en 1689) au Père Croiset.
1) Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires à leur état.
2) Je mettrai la paix dans leurs familles.
3) Je les consolerai dans toutes leurs peines.
4) Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.
5) Je répandrai d'abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises
6) Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l'océan infini de la miséricorde.
7) Les âmes tièdes deviendront ferventes.
8) Les âmes ferventes s'élèveront à une grande perfection.
9) Je bénirai les maisons où l'image de mon Sacré Cœur sera exposée et honorée.
10) Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.
11) Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, où il ne sera jamais effacé.
12) Je promets, dans l'excès de la miséricorde de mon Cœur, que mon amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront le premier vendredi du mois, neuf mois de suite, la grâce de la pénitence finale. Ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les Sacrements, et mon Cœur se rendra leur asile assuré à cette dernière heure.
Ces promesses sont toutes centrées sur la facilitation du salut pour ceux qui y auront recours, particulièrement la dernière. Comme Notre Dame le dira à Lucie à Fatima, dans le Cœur de Marie (ou de Jésus), on trouvera un refuge dans les diverses difficultés de la vie naturelle ou spirituelles. Remarquons aussi la protection particulière que Notre Seigneur accorde à ceux qui vénèrent son image : "Je bénirai les maisons où l'image de mon Sacré-Cœur sera exposée et honorée." Oui, Notre Seigneur encourage et bénit le fait d'honorer sa représentation. A la sécheresse du Jansénisme et du protestantisme avec, entre autres, le dépouillement des lieux de culte, il oppose la présence de son image, c'est-à-dire sa représentation en statue ou en peinture. Rappelons que le 29 mai 1930, Notre Seigneur dira à sœur Lucie qu'une des 5 offenses envers le Cœur Immaculé de sa Mère consiste à l'outrager directement dans ses image, (en 2 ou 3 dimensions.), ce qui se fait maintenant, hélas, de plus en plus souvent.
La dernière de ces 12 promesse est analogue à cette que Notre Dame fera aux enfants de Fatima. Le salut par la dévotion réparatrice à son Cœur Immaculé. "A qui embrassera cette dévotion, je promets le salut," dira-t-elle le 13 juin 1917. Ce qui est intéressant, c'est que Notre Seigneur donnera à Paray-le-Monial la façon dont il procurera ce salut : C'est par, "la grâce de la pénitence finale". Bien sûr, il vaut mieux continuer à aimer Dieu et sa Mère jusqu'au moment de sa mort, mais si le démon "qui rôde dans le monde en vue de perdre les âmes" nous avait fait perdre la foi, nous aurions ainsi acquis cette grâce o combien précieuse de la "pénitence finale", celle qui faisait dire au Curé d'Ars "Entre le pont et l'eau" (il peut se passer en un instant, ce regret profond de nos péchés qui nous évite l'Enfer, (mais pas le Purgatoire !)
Plusieurs diocèses en France célébraient ce Cœur Sacré de Jésus. « Le Cœur adorable de Notre-Seigneur étant une fournaise d'amour vers son Père et de charité vers nous, et une source d'une infinité de grâces et de faveurs au regard de tout le genre humain, tous les hommes, spécialement tous les chrétiens, ont des obligations infinies de l'honorer, louer et glorifier en toutes les manières possibles. » (Lettre de Mgr de Maupas du Tour, évêque d'Evreux, 8 octobre 1670.) Ainsi, le 8 mars 1671, Mgr de la Vieuville, évêque de Rennes, autorise la congrégation de Jean Eudes à célébrer dans son diocèse, au sein du séminaire qu'il y a fondé, "la fête du Cœur adorable de Notre-Seigneur Jésus-Christ". Dans les deux années qui suivent, les évêques de Coutances, d'Evreux, de Bayeux et de Lisieux, ainsi que l'archevêque de Rouen octroient à leur tour semblable autorisation pour leurs diocèses respectifs. Cinquante ans plus tard, les archevêques de Lyon (1718), d'Aix (1721), d'Arles (1721), et les évêques de Marseille (1720) et de Toulon (1721) établiront à leur tour dans leur diocèse la fête du Cœur de Jésus. (Source : Spiritualité Chrétienne)
Le 29 juillet 1671, Jean Eudes envoie une circulaire aux six maisons de son Institut leur prescrivant de célébrer chaque année et dès le 20 octobre suivant la fête du Cœur de Jésus, sous le rite double de première classe avec Octave.
« Mes très chers et très aimés frères, C'est une grâce inexplicable que notre très aimable Sauveur nous a faite de nous avoir donné dans notre Congrégation le Cœur admirable de sa très sainte Mère; mais sa bonté, qui est sans borne, ne s'arrêtant pas là, a passé bien plus outre en nous donnant son propre Cœur pour être, avec le Cœur de sa glorieuse Mère, le fondateur et le supérieur, le principe et la fin, le cœur et la vie de cette Congrégation. Il nous a fait ce grand don dès la naissance de la même Congrégation; car quoique jusqu'ici nous n'ayons pas célébré une fête propre et particulière du Cœur adorable de Jésus, nous n'avons pourtant jamais eu l'intention de séparer deux choses que Dieu a unies si étroitement ensemble, comme sont les Cœurs très augustes du Fils de Dieu et celui de sa bénie Mère. »
III Seconde apparition de Notre Seigneur en 674 :
Image du Sacré-Cœur et signification
« Ce divin Cœur me fut présenté dans un trône de flammes, plus rayonnant qu'un soleil et transparent comme un cristal, avec cette plaie adorable, et il était environné d'une couronne d'épines qui signifiait les piqûres que nos péchés lui faisaient et une croix au-dessus qui signifiait que dès les premiers instants de son Incarnation, c'est-à-dire que dès lors que ce Sacré-Cœur fut formé, la croix y fut plantée.. .Et il me fit voir que son ardent désir qu'il avait d'ETRE AIMé des hommes et de les RETIRER de la voie de perdition où Satan les précipite en foule, lui avait fait former ce dessein de manifester son Cœur aux hommes……. »
(Pensons à la première prière de l'Ange à Fatima ; ……… ; je vous demande pardon ……pour ceux qui ne vous aiment pas)
IV Troisième apparitions de 1674 : demande de l'heure sainte
…Toutes les nuits du jeudi au vendredi je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j'ai bien voulu sentir au jardin des Olives; laquelle tristesse te réduira sans que tu la puisses comprendre, à une espèce d'agonie plus rude à supporter que la mort. Pour m'accompagner dans cette humble prière que je présentai à mon Père parmi toutes mes angoisses, tu te lèveras entre onze heures et minuit pour te prosterner pendant une heure avec moi, tant la face contre terre, (tant) pour apaiser la divine colère, en demandant miséricorde pour les pécheurs, que pour adoucir en quelque façon l'amertume que je sentais de l'abandon de mes apôtres,…..
C'est au cours d'une de ces "heures saintes" que sœur Lucie avait été autorisée à faire, que le 13 juin 1929, elle eut la vision de la théophanie trinitaire « Je compris que m'était montré le mystère de la Très Sainte Trinité, et je reçus sur ce mystère des lumières qu'il ne m'est pas permis de révéler. » C'est juste après cette vision que Notre Dame lui dit : "Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie."
V Quatrième apparition entre le 13 et le 20 juin 1675 : Demande d'institution d'une fête universelle du Sacré-Cœur.
« Etant une fois devant le Saint Sacrement,…..Il me dit : "Tu ne peux me rendre un plus grand (Amour) qu'en faisant ce que je t'ai déjà tant de fois demandé." Alors me découvrant son divin Cœur : "Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et mépris qu'ils ont pour moi dans ce sacrement d'amour. Mais ce qui m'est encore plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. C'est pourquoi je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon divin Cœur en communiant ce jour-là et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur et qui procureront qu'il lui soit rendu". »
C'est en mars 1686 que Marguerite-Marie demande à la Mère de Saumaise, à Dijon, de faire reproduire à grand nombre d'exemplaire l'image du Sacré-Cœur "Il désire que vous fassiez faire une planche de l'image de ce sacré Cœur, afin que tous ceux qui voudront lui rendre quelques hommages particuliers puissent avoir des images dans leurs maisons, et des petites, pour porter sur eux". C'est ainsi que les vendéens iront au combat pour Dieu et le roi portant sur eux cette image, et qu'a Pellevoisin Notre Dame recommandera le port du scapulaire magnifiant cette image du Cœur Sacré de son Fils. "Je bénirai les maisons où l'image de mon Sacré Cœur sera exposée et honorée" ainsi s'était exprimé Jésus dans sa neuvième promesse.
C'est en mai 1688 toujours dans une lettre à Mère de Saumaise que Marguerite-Marie lui précise : Un jour de vendredi, après la sainte communion, il dit ces paroles à son indigne esclave, si elle ne se trompe : "Je te promets, dans l'excessive miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront neuf premiers vendredis du mois, de suite, la grâce de la pénitence finale, ne mourant point dans ma disgrâce, ni sans recevoir leurs sacrements, mon divin Cœur se rendant leur asile assuré à ce dernier moment." (Nous remarquerons le terme "Si elle ne se trompe'' utilisé par la confidente du Sacré-Cœur; c'est une formule d'humilité que sœur Lucie utilisera à plusieurs reprises)
VI Les demandes relatives au roi de France
C'est le 17 juin 1689 que Notre Seigneur s'exprimera à destination de la France, propos rapportés dans la lettre XCVIII, à la Mère de Saumaise, à Dijon.
« Le Père éternel voulant réparer les amertumes et angoisses que l'adorable Cœur de son divin Fils a ressenties dans la maison des princes de la terre, parmi les humiliations et outrages de sa Passion, veut établir son empire dans la cour de notre grand monarque, duquel il veut se servir pour l'exécution de ce dessein qu'il désire s'accomplir en cette manière, qui est de faire faire un édifice où serait le tableau de ce divin Cœur pour y recevoir la consécration et les hommages du Roi et de toute la cour…….. Et voici les paroles que j'entendis sur ce sujet : "Fais savoir au Fils aîné de mon Sacré-Cœur que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu'il fera DE LUI MEME à mon Cœur adorable, qui veut triompher du sien, et par son entremise, de celui des grands de la terre. Il veut régner dans son palais, être PEINT dans ses étendards et GRAVE dans ses armes, pour les rendre victorieuses de tous SES ennemis, en abattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes, pour le rendre victorieux de TOUS les ennemis de la sainte Eglise »
Dans la lettre CIV toujours adressée à la Mère de Saumaise, Marguerite-Marie écrira : "……Mais comme Dieu a choisi le Révérend Père de La Chaise (qui était le confesseur de Louis XIV) pour l'exécution de ce grand dessein, par le pouvoir qu'il lui a donné sur le cœur de notre grand Roi, ce sera donc à lui de faire réussir la chose, en procurant cette gloire à ce sacré Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ….." C'est dans le cadre des apparitions de Fatima que Notre Seigneur lèvera le doute planant sur la réalité de la transmission de ce message au roi. En effet, c'est en Août 1931 que Notre Seigneur dira à Sœur Lucie : « Fais savoir à mes ministres, étant donné qu'ils suivent l'exemple du Roi de France en retardant l'exécution de ma demande, qu'ils le suivront dans le malheur » Louis XIV a bien reçu cette demande qui lui aurait permis de triompher de son orgueil puis "de celui des grands de la terre" et enfin de "tous les ennemis de la sainte Eglise" (Lettre du 29 aout 1931 de sœur Lucie à Mgr Da Silva ) . La non-exécution de cette demande du Créateur du monde, au plus puissant roi de la terre, entraînera des malheurs direct :
Pour le roi avec des deuils dans sa descendance, des guerres incessantes jusqu'à la fin de son règne,
Pour la royauté : La royauté catholique en France, fondée par le baptême de Clovis, disparaîtra 100 ans plus tard, jour pour jour et la dynastie des bourbons s'éteindra comme les deux autres dynasties précédentes, par 3 frères régnant sans succession.
Pour l'Eglise, Notre Dame à la Salette le révélera dans le secret qu'Elle communiquera à Mélanie Calvat un certain 19 septembre 1846, à l'heure ou l'Eglise célébrait les premières vêpres de Notre Dame des 7 douleurs. Notre Seigneur a précisé à Lucie que ses ministres retarderont l'exécution de sa demande de consécration de la Russie. La consécration du 25 mars 1984 par le pape Jean Paul II n'a été faite qu'imparfaitement (La Russie n'a pas été nommément désignée). Peu après, elle a bien abandonné le communisme, mais ne s'est pas encore convertie au catholicisme. Prions pour que le renouvellement cette consécration, suivant la demande explicite de Notre Seigneur, se fasse bientôt, afin que la Russie se convertisse et que triomphe le Cœur Immaculé de Marie.
VII Extrait d'un des 6 cantiques au Sacré-Cœur de Saint Louis Marie Grignon de Montfort
Que ce mystère est merveilleux ! Quels transports admirables ! Quels ravissements bienheureux de ces deux Cœurs aimables !
Nous ne verrons que dans les cieux ces secrets ineffables. Ils semblent tous deux confondus : Que l'alliance est belle !
Marie est toute dans Jésus, son amant très fidèle; Ou pour mieux dire, elle n'est plus, mais Jésus seul en elle.
Allons tous entre ces deux Cœurs faire fondre nos glaces, participer à leurs ardeurs, leurs vertus et leurs grâces; Allons ! Ils aiment les pécheurs : Nous y trouverons places.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs. posté le 4 décembre 2020
Quel triomphe…si une église s'élevait à Paris... pour le culte du Sacré-Cœur
Le titre est un extrait des encouragements de Mgr Guibert, évêque de Paris, quand il eut une connaissance plus précise de ce projet. (Quel triomphe sur l'impiété, l'indifférence et les mesquins préjugés, si une magnifique église s'élevait à Paris pour affirmer et propager le culte du Sacré Cœur !)
Notre publication précédente évoquait la prise de décision de contribuer à l'érection à Paris d'un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur. Nous développerons ce jour le cheminement de ce projet dont certains protagonistes ont été représentés sur l'image ci-dessus, élément de la mosaïque décorant le dôme surplombant de Chœur de la basilique. On retrouve un des zouaves qui porte la bannière du Sacré-Cœur à Loigny, le général de Sonis, le député de Belfort, Emile Keller, (tenant le texte du vote du 24 Juillet 1873 de l'Assemblée nationale)
I La genèse du projet
L'idée était dans l'air. Dans différentes villes de France, les promesses de construction d'églises, de chapelles ou de statues s'étaient multipliées. L'idée d'un vœu d'une église à Marie Immaculée ou à Notre-Dame de la Délivrance s'était répandue dans la capitale. Par ailleurs, le texte et les demandes du cœur de Jésus à Louis XIV (en 1689, par l'intermédiaire de Sainte Marguerite-Marie), a été particulièrement répandu en France après la béatification de la Sainte (en 1865). Les quatre lettres ou Marguerite-Marie rapporte ses demandes ont été rendue publique en 1867. Dès octobre 1870, ces demandes sont à nouveau très largement répandues. Après la décision du 2 décembre 1870, un texte fut rédigé. Mgr Pie, évêque de Poitiers, encouragea verbalement le projet mais laissa à l'évêque du lieu (Paris), le soin de se prononcer. Par un concourt de circonstance, ce texte fut présenté très peu de temps après au pape Pie IX par le père Alexandre Jandel, maître général de l'ordre des dominicains. Le 26 février 1871, le pape lui dit en accordant sa bénédiction à ce projet : "Comptez sur moi, inscrivez moi parmi ceux qui répondent à votre appel, et tâcher que les adhésions se chiffrent par millions, pour devenir vraiment une protestation nationale.''
Ce premier texte fut remanié plusieurs fois et deviendra le texte du "Vœu national''. Fin juillet 1871, une évolution importante fut proposée par Mr Rohault de Fleury à Mgr Guibert évêque de Paris depuis seulement quelques jours. "Au lieu de promettre que nous le réaliserons quand nous serons exaucés, promettons de le réaliser pour être exaucés." Ce dernier répondit : « Courage et grande confiance pour votre œuvre en l'honneur du Sacré-Cœur ; plus j'y réfléchis, plus je suis convaincu que cette idée, vraiment surnaturelle, est une inspiration du ciel. Quel triomphe sur l'impiété, l'indifférence et les mesquins préjugés, si une magnifique église s'élevait à Paris pour affirmer et propager le culte du Sacré Cœur ! La dévotion à Notre-Dame des Victoires a produit des merveilles de conversion ; que ne ferait pas la dévotion au Cœur divin du Maître, avec une confrérie nombreuse, fervente et agissante ! » La confrérie dont parlait Mgr Guibert était celle qui donnera naissance au "Comité pour l'Œuvre du Vœu national." Le 18 janvier 1872, Mgr Guibert adressera à ce Comité une lettre de laquelle nous extrayons les passages suivants.
Vous désirez qu'un temple, dédié au sacré Cœur de Jésus, s'élève dans Paris, qui n'en possède aucun sous ce titre ; ce temple, dans votre pensée, doit être un monument d'expiation, et la France entière sera appelée à contribuer à cette Œuvre par les dons des fidèles.
En même temps, ce sanctuaire du Sacré-Cœur deviendrait devant Dieu, l'expression d'une supplication générale pour que les jours de nos épreuves soient abrégés et adoucis, et que du Cœur si aimant de l'adorable Rédempteur des hommes sorte notre régénération spirituelle et temporelle. Rien n'est plus chrétien ni plus patriotique qu'un tel vœu.
Je m'entendrai avec vous, Messieurs, pour choisir l'emplacement où pourra se faire avec le plus d'utilité cette construction, lorsqu'on aura recueilli des fonds suffisants pour la commencer avec l'espoir de la terminer. J'espère que tous les bons chrétiens accueilleront avec faveur et soutiendront de leur générosité un projet déjà béni par le Souverain Pontife, et qui intéresse le pays entier.
C'est DE LA FRANCE que le mal qui nous travaille s'est REPANDU dans toute l'Europe ; c'est aussi de la France, où a pris naissance la dévotion au Sacré-Cœur, que partiront les prières qui doivent nous relever et nous sauver.
Le sanctuaire dont il s'agit sera un lieu de pieux pèlerinage, fréquenté par un nombreux concours d'adorateurs, et deviendra, dans l'enceinte de la capitale, une sorte de paratonnerre sacré, qui la préservera des coups de la justice divine. En s'élevant comme un acte public de contrition et de REPARATION pour tant de péchés commis contre Dieu, ce temple sera parmi nous une protestation contre d'autres monuments et œuvres d'art érigées pour la glorification du vice et de l'impiété.
II Les préparatifs
L'archevêque cherchait un emplacement pour le monument. En gravissant la colline et en découvrant la vue sur Paris qui se dégageait du brouillard "C'est ici, s'écria-t-il, c'est ici que sont les martyrs, c'est ici que le Sacré-Cœur doit régner, afin d'attirer tout à Lui : Cum exaltatus fuero, omnia traham ad meipsum : et moi, élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à moi". (Jean 12,32) »
Mgr Guibert chargea le père Monsabré, dominicain, de demander le concours de tous les français pour bâtir cet édifice. Il le fit le 14 avril 1872 depuis la chaire de Notre-Dame de Paris. Son homélie sera le développement du texte gravées au frontispice de la basilique : Christo ejusque sacratissimo Cordi Gallia pœnitens et devota : c'est-à-dire : Au Christ et à son Sacré-Cœur, la France pénitente et consacrée.
Le 5 mars 1873, Mgr Guibert adresse une demande officielle à M. Jules Simon, Ministre de l'Instruction Publique et des Cultes, en vue d'obtenir que soit déclarée d'utilité publique la construction d'une église à Montmartre, "La loi que je sollicite, aurait un double avantage :
1° D'approuver la proposition faite par l'archevêque de Paris, d'ériger sur la colline de Montmartre, en un point à déterminer après enquête, un temple destiné à appeler sur la France la protection et la bonté divine ;
2° D'autoriser l'archevêque à acquérir, tant en son nom qu'au nom de ses successeurs, les terrains nécessaires.''
Le 11 juillet 1873, Emile Keller, député de Belfort, rapporteur de la Commission nommée à cet effet, présente le projet de construction du sanctuaire de Montmartre. Dans son exposé, il fait valoir le sens élevé de l'Œuvre entreprise.
‘'L'Assemblée ne saurait rester indifférente à ce mouvement qu'elle n'a point provoqué, mais qu'elle est obligée de constater. Préoccupée de rendre à la France le rang qui lui appartient, désireuse de relever nos mœurs, nos caractères, nos institutions, notre armée, elle ne peut que saluer avec bonheur le réveil de cette activité religieuse qui, pour un peuple, est le PREMIER élément de force, de grandeur et d'indépendance.''
Le 24 juillet, après des débats houleux et des explications tendant à dépolitiser le projet, et écarter toute idée de subvention de l'Etat, l'Assemblée Nationale proclame d'utilité publique la construction de l'église sur la butte Montmartre, en réparation pour toutes les fautes nationales : "Gallia poenitens et devota". Le texte est voté par 382 voix contre 138, et 160 abstentions, et paru le 31 au Journal Officiel.. ,
Article premier. - Est déclarée d'utilité publique la construction d'une église sur la colline de Montmartre, conformément à la demande qui en a été faite par l'archevêque de Paris dans sa lettre du 5 mars 1873 adressée au Ministre des Cultes. Cette église, qui sera construite exclusivement avec des fonds provenant de souscriptions, sera à perpétuité affectée à l'exercice public du culte catholique.
Le 31 juillet 1873, le pape Pie IX adressa un bref d'approbation à l'archevêque de Paris, avec une offrande de 20.000 francs. A la fin de 1873, les souscriptions atteignaient 1 million. L'architecte prévoyait une dépense de 7 millions de francs. La dépense totale dépassa 40 millions de francs. Elle fut couverte par les souscriptions des fidèles, inscrites dans le ‘'Bulletin du Vœu national''. Les contributions prirent toutes les formes. Il y en eut un grand nombre d'extrêmement modestes. Si tel diocèse, telle communauté, telle association professionnelle souscrivait pour toute une chapelle ou un autel dans la future basilique, d'autres se contentaient d'un pilier ou d'une simple pierre. Une pierre valait 300 ou 120 francs et, pour les plus humbles donateurs, on avait établi des carnets de 300 et 120 francs, divisés en tickets de 0,10 F. Le zèle des fidèles non seulement a toujours répondu aux demandes, mais, le plus souvent, les a devancées.
III La construction
La première pierre est posée le 16 juin 1875, la dernière le 2 août 1914. En attendant que la future basilique puisse abriter les cérémonies et pour satisfaire au désir de Pie IX, une chapelle provisoire fut établie et bénie le 3 mars 1876; elle était desservie par les missionnaires Oblats de Marie-Immaculée. La Providence organisait les choses pour manifester le plus tôt possible dans ce sanctuaire, l'union des saints Cœurs de Jésus et Marie de la médaille miraculeuse de la rue du bac. Sur internet vous trouverez beaucoup de détails sur cette réalisation.
La première messe fut célébrée le 21 avril 1881 dans la chapelle Saint Martin. D'autres chapelles furent ouvertes peu à peu et c'est dans la crypte, dans la chapelle Saint Pierre qu'a eu lieu le 6 novembre 1887 la messe d'un pèlerinage particulier. Celui des diocèses de Coutances et Bayeux organisé pour le jubilé sacerdotal du pape Léon XIII. Parmi les pèlerins, 2 futurs saints : Mr Louis Martin et ses filles Céline et Thérèse. Cette dernière avait un but secret : demander au pape la permission d'entrer au carmel à 15 ans. Elle mentionna dans ses écrits cette visite au Sacré-Cœur ou elle se consacra au Cœur du Christ. Dès son retour à Lisieux, elle envoya son bracelet en or pour qu'il serve à la confection du grand ostensoir des fêtes. Belle manifestation de son désir de veiller jours et nuit près de Jésus-Hostie. Elle écrira plus tard : « Ah ! Quel voyage que celui-là !… Lui seul m'a plus instruite que de longues années d'études, il m'a montré la vanité de tout ce qui passe et que tout est affliction d'esprit sous le soleil… Cependant j'ai vu de bien belles choses, j'ai contemplé toutes les merveilles de l'art et de la religion, surtout j'ai foulé la même terre que les Saints Apôtres, la terre arrosée du sang des Martyrs et mon âme s'est agrandie au contact des choses saintes ». Oui, gardons cette dernière remarque lors de nos pèlerinages : "Mon âme s'est agrandie au contact des choses saintes ".
IV La consécration de la basilique
La consécration d'une église est une prise de possession par Dieu du bâtiment
Voici avec un document d'époque, complété par des extraits du récit d'une consécration récente sous la forme extraordinaire du rite romain, comment s'est déroulée cette cérémonie.
Dès 7h30, le cardinal Amette, archevêque de Paris, procède à la purification extérieure et intérieure de l'église, pavoisée aux couleurs nationales avec l'eau grégorienne (Composition définie par le pape saint Grégoire au VIème siècle). S'ensuit le rite antique de prise de possession de l'église. Après la récitation des litanies des saints, dans l'immense nef vide, sur une croix de Saint-André tracée à la cendre symbolisant le Christ, Monseigneur Amette inscrit les lettres des alphabets grec et latin. Ensuite a lieu la lustration de l'autel avec l'eau grégorienne. Vers 10 heures, une fois les chaises placées, les portes s'ouvrent aux fidèles. Portées en procession sous des dais dans leurs châsses, les reliques sont suivies par le cortège grave et fastueux des princes de l'Eglise. Le cardinal consacre le maître-autel en y installant d'abord les reliques de Saint-Denis et de ses compagnons, d'autres saints martyrs et de la bienheureuse Marguerite-Marie. Les dix-neuf autres autels sont consacrés simultanément par dix-neuf prélats. La consécration de l'autel est importante, car c'est le lieu du Sacrifice. Les reliques sont scellées avec du ciment réalisé avec l'eau grégorienne. Auparavant, l'évêque avait fait une onction avec le Saint Chrême sur chacune des douze croix qui ornent les murs de l'édifice et les deux croix sculptées dans les montants de la porte d'entrée. Chaque croix de consécration reçoit son onction puis est encensée par l'évêque, et un cierge allumé est fixé par le diacre. C'est ensuite au tour de l'autel de recevoir les onctions avec le Saint Chrême, sur les cinq croix gravées sur la table d'autel puis sur les supports de celle-ci. Des croix de cire et de l'encens sont ensuite déposées sur les onctions et l'autel s'embrase pendant que le pontife invoque le Saint-Esprit avec la prière "Veni Sancte Spiritus" !
La basilique est maintenant consacrée, réservée au culte du seul vrai Dieu, et lieu de grâce « pour qu'en tout temps, lorsque votre famille viendra vous supplier en ce lieu, vous daigniez soulager ses angoisses, guérir ses maladies, exaucer ses prières, accueillir ses vœux, combler ses besoins, accéder à ses demandes », dit le Pontifical romain.
La messe pontificale dite par le Cardinal Vico, légat du Saint-Siège, se déroule en présence de cent dix cardinaux, évêques et archevêques français et étrangers et de plus de mille membres du clergé, du Sénat, de la Chambre des députés, du Conseil de Paris, d'amiraux, de généraux, d'officiers, de notabilités et d'innombrables fidèles. Sitôt l'église élevées au rang de basilique, « d'un coup dix mille voix chantèrent le magnificat qui monta sous la haute coupole au moment même où le soleil chaud crevant de lourds nuages dardait de chauds rayons à travers les vitraux » (Le Journal, 17 octobre 1919).
Lancée à la volée, La Savoyarde, plus grosse cloche de France, retentit. Les solennités se poursuivent jusqu'au dimanche, à la lueur de milliers de cierges et lampes votives.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs. posté le 2 décembre 2020
Nous promettons….à Paris…un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus.
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Avant de développer le thème de cette publication, en ce troisième jour du temps de l'Avent, je vous souhaite une sainte nouvelle année liturgique. Que le Cœur Immaculé de Marie soit votre refuge dans les difficultés, et si Dieu devait vous rappeler à Lui pendant cette année, que par le port du scapulaire du Mont Carmel que Notre Dame a montré à Lucie le 13 octobre 1917, vous obteniez le séjour le plus bref au Purgatoire avant de "voir Dieu tel qu'Il est".
Cette nouvelle année liturgique nous rapproche de ce troisième avènement qui marquera la fin de cette "période" ou le temps a encore un sens. Le premier avènement de Dieu eut lieu lorsqu'Il créa les anges, l'univers avec ses galaxies, la nôtre avec son soleil, ses planètes dont la terre, les êtres vivants dont le premier homme puis Eve. Le second avènement fut celui de son Fils qui pris chair de la Vierge Marie pour offrir à son Père un sacrifice digne de Lui pour réparer l'offense de nos premiers parents, puis celles de toute l'humanité. Le troisième avènement sera le retour de Notre Seigneur pour juger les vivants et les morts comme nous le disons chaque jour en commençant notre chapelet. Ce sera le début de cette éternité, "bienheureuse" pour les élus, "malheureuse" pour les maudits.
Pendant cette année liturgique, il y aura d'abord la fin du jubilé du centenaire de la consécration de la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre. (Cet édifice est la réalisation bien tardive (délais près de 2 siècles) d'une demande de Notre Seigneur, pour notre pays, de façon à permettre à celui qui le "tenait en commande", le roi de France, de vaincre ses ennemis. Notre Dame à Fatima précisera que le roi de France avait bien reçu les demandes de son Fils, mais ne les avaient pas réalisées. Ce refus aura des conséquences funestes pour le roi, ses descendants et son royaume. Nous célébrerons ensuite, principalement, les 150 ans de l'apparition de Notre Dame à Pontmain. Il y aura, si Dieu le permet, le début du pèlerinage à pied, depuis Fatima jusqu'en Russie d'une statue de Notre Dame. Ensuite le centenaire de la septième apparition de Notre Dame à la Cova da Iria lors du départ de Lucie d'Aljustrel emportant toute seule le précieux secret confié presque 4 ans plus tôt. Enfin nous célébrerons le huitième centenaire de la mort de saint Dominique. Ce fameux 13 octobre 1917, Notre Dame révélait comme promis, 5 mois après sa première apparition, qui Elle était : "Je suis Notre Dame du Rosaire". A saint Dominique Elle avait dit : « Sache, ô mon fils, que le moyen dont l'adorable Trinité s'est servie pour le salut du monde, a été la Salutation angélique. Si tu veux vaincre ces cœurs endurcis, prêche mon Rosaire, tu en obtiendras les plus heureux résultats. »
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L'image représente la bannière réalisée par les religieuses de Paray le Monial après la défaite de Sedan. Cette bannière guida 300 zouaves pontificaux le 2 décembre 1870, il y a exactement 150 ans, lors de la bataille de Loigny dans la région d'Orléans. C'était la première fois qu'un étendard du Sacré-Cœur était déployé sur un champ de bataille, c'était un premier vendredi du mois. Ce fait est rappelé dans la mosaïque décorant la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre.
Pendant que se déroulait le sacrifice de ces 300 hommes derrière cette bannière du Sacré-Cœur à Loigny, à Poitiers, dans le couvent des dominicains, MM Le Gentil et Rohault de Fleury, son beau-frère prenaient la décision d'ériger à Paris un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus.
La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre a été consacrée le 16 octobre 1919. Le jubilé du centenaire de cette consécration a commencé le 20 octobre 2019, et se termine le 8 décembre prochain. Nous consacrerons les quelques publications quotidiennes d'ici la, à rappeler comment s'est effectué le règne politique du Christ et de son Sacré-Cœur sur la France.
Le jour de la consécration de la basilique, à l'époque, l'Eglise, célébrait la fête de Sainte Marguerite-Marie, la première confidente du Sacré-Cœur. C'était aussi un anniversaire particulier. Dans le texte du vœu d'édification d'un sanctuaire, les auteurs utiliserons les termes "Nous reconnaissons que nous avons été coupables et justement châtiés". Cette culpabilité venait, principalement, de la rupture du lien qui unissait le Christ à la France par l'exécution du roi de France, Louis XVI, le 21 janvier 1793. Ce lien avait été rappelé par Jeanne d'Arc; le roi tenait le royaume de France en commande de la part du Christ, depuis le baptême de Clovis. La rupture complète de ce lien fut faite en exécutant l'épouse du roi, la reine Marie Antoinette. C'était un 16 octobre.
C'est en janvier 1871 que fut mis par écrit ce vœu dont la rédaction se terminait par cette phrase : "Nous promettons de contribuer à l'érection à Paris d'un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus". Le vœu "national" reprendra pratiquement ces termes plusieurs mois plus tard.
Le texte complet de ce vœu initial, approuvé par le pape Pie IX, était ainsi rédigé :
« En présence des malheurs qui désolent la France et des malheurs plus grands peut-être qui la menacent encore ; en présence des attentats sacrilèges commis à Rome contre les droits de l'Eglise et du Saint-Siège et contre la personne sacrée du vicaire de Jésus-Christ ; nous nous humilions devant Dieu et réunissant dans notre amour l'Eglise et notre patrie, nous reconnaissons que nous avons été coupables et justement châtié ; et pour faire amende honorable de nos péché et obtenir de l'infinie miséricorde du Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France, nous promettons de contribuer à l'érection à Paris d'un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus. »
Revenons à cette bannière qui réalisait bien modestement une des 4 demandes formulées par Notre-Seigneur lors des divers apparitions de Paray-le-Monial, à savoir "L'imposition du Sacré-Cœur sur les étendards et les armes de la France". Les 3 autres étaient "La consécration publique et solennelle du roi au Sacré-Cœur et la construction d'un édifice en l'honneur du Sacré-Cœur" . Il y avait principalement, une demande à l'attention de l'Eglise : "l'institution d'une fête du Sacré-Cœur à l'échelle universelle".
A la demande des évêques français, la fête du Sacré-Cœur, qui était instituée en France depuis le 17 juillet 1765 dans tous les diocèses, était étendue le 23 août 1856 à toute l'Eglise catholique.
Dès la défaite de Sedan, les visitandines de Paray le Monial avaient confectionné l'étendard de notre publication, de moire blanche sur lequel figurait l'image du Sacré-Cœur avec l'inscription « Cœur de Jésus, sauvez la France ». Après l'avoir richement dessinée et confectionnée, les religieuses l'avaient déposée durant un mois sur le tombeau de la bienheureuse Marguerite-Marie dont on lui avait fait toucher les reliques. Leur intention était d'abord de l'adresser au général Trochu pour qu'il le fasse arborer sur les remparts de Paris. Elles l'envoyèrent à cet effet à Monsieur Dupont, le saint homme de Tours, qui leur fit savoir qu'à cette date Paris était fermé par l'entier investissement de l'armée allemande. « Et bien ! Vous la donnerez aux volontaires des contrées de l'Ouest » lui répondirent-elles. Savaient-elles que c'est sous le nom de "Légion des volontaires de l'Ouest" que plus tard les zouaves qui avaient combattu pour défendre les états pontificaux seraient désignés ? Monsieur Dupont, remit cette bannière à Mr de Charrette, alors commandant supérieur de la légion des volontaires de l'Ouest.
Voici dans quelles circonstances elle guida les combattants, sous la direction du général de Sonis dont le procès de béatification fut ouvert en 1928, 41 ans après sa mort, et son corps exhumé, trouvé parfaitement conservé.
La bannière du Sacré-Cœur à Loigny
Le père Doussot, un des 4 aumôniers des zouaves pontificaux, marchait dans le début de la nuit du Ier décembre 1870 entre le général de Sonis et le colonel de Charrette; il raconte : « Nous parlions du seul moyen de salut qui restait à la France, celui de redevenir franchement chrétienne. Alors nous montrant son fanion que portait un de ses spahis, M. de Sonis nous dit :
"Voilà pourquoi, ayant à mettre un signe sur mon fanion, j'ai mis celui que vous voyez" C'était une croix blanche sur un fond bleu.
– "Mais, général, dit Charrette, je voudrais quelque emblème religieux plus marqué.''
– "C'est vrai, cette croix héraldique ne parle pas assez de Jésus-Christ. J'y avais bien fait peindre d'abord un crucifix, mais il était si mal fait que je n'en voulus pas."
– "Et bien mon général, répliqua Charrette, tenez, j'ai ce qu'il vous faut". Il parla de la bannière du Sacré-Cœur brodée à Paray-le-Monial, que Mr Dupont, lui avait remise après l'avoir déposée pendant une nuit sur le tombeau de saint Martin . Sonis adopta aussitôt ce drapeau pour son fanion et ajouta : « Puisque c'est à vos zouaves qu'il était destiné, c'est un de vos zouaves qui le portera. Vous me choisirez et me désignerez vous-même mon porte fanion. »
Après avoir assisté à la messe du Père Doussot dans l'église de Saint-Péravy, ce 2 décembre à 3 heures du matin, messe du Sacré-Cœur du premier vendredi du mois, à laquelle beaucoup de zouaves pontificaux communièrent, le général de Sonis se dirigea avec ses hommes vers Patay, lieu de la victoire miraculeuse de Jeanne d'Arc. Après qu'un porteur désigné par Charrette se fut récusé, ne se trouvant pas assez digne pour porter cette bannière, le général de Sonis la confia au jeune sergent qui, quelque temps auparavant avait demandé à Charrette de consacrer publiquement le régiment des zouaves au Sacré-Cœur.
Différents ordres arrivés au général pendant la journée firent qu'il demanda 300 volontaires pour une action critique en direction de Loigny, en fin de journée. Au moment de l'engagement avec d'autres bataillons, il dit à Charrette : "Le moment est venu de déployer la bannière du Sacré-Cœur". Le général poursuit : "Elle se déploya, on la voyait de partout" Ce groupe s'élança aux cris de "Vive la France, Vive Pie IX, Vive le Sacré-Cœur". Le père Doussot participa au début de l'assaut en portant haut, un crucifix qui se trouva être à la hauteur de la bannière. Sous le feu d'un ennemi presque 10 fois supérieur en nombre, les porteurs successifs de la bannière tombent les uns après les autres. C'est le cinquième qui la sauva en l'enroulant autour de son bras brisé, puis la transmis à un compagnon d'arme qui la remettra au Père Doussot retourné à Patay après le début de l'engagement. De ces 300 volontaires, 198 moururent à Loigny; Le général, blessé, (il perdit une jambe), ne fut relevé que le lendemain à 10 heures et resta toute la nuit sur le terrain par – 20 degré. Parmi les blessés, il fut un des très rares survivants à cette nuit. Par ses silences sur ce fait, on devina qu'il avait été visité par Notre Dame de Lourdes à qui il promit, s'il ne mourrait pas cette nuit, de passer chaque année l'anniversaire de cette nuit, en adoration devant le saint sacrement, ce qu'il fit jusqu'à sa mort en 1887. Bel exemple de ce premier adorateur qui à Montmartre continuent jour et nuit à adorer le Saint Sacrement exposé.
« Cette nuit si longue et si noire, écrira Sonis, je l'ai passée dans la tranquillité la plus douce, ayant remis mon âme entre les mains du Créateur, lui offrant ma vie pour la patrie si malheureuse. » A l'aumônier qui le recueillit sous la neige, il avait dit : « Vous arrivez à temps, je vais mourir. Oh ! Que la nuit a été froide ! J'ai offert mes souffrances pour le salut de notre pauvre pays. » Cinq jours plus tard, le 8 décembre, il fera écrire à son épouse : « Oh ! Si notre sacrifice pouvait être profitable à la France ! » L'oblation a été acceptée, puisque quelques semaines après Notre Dame apparaissait à Pontmain : "Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps, mon Fils se laisse toucher".
Charrette, fut également blessé à Loigny; son successeur, dira dans son ordre du jour du 16 décembre 1870 : « Quelque désastreuse que soit la situation, nous ne devons pas nous décourager… La guerre que nous subissons est une guerre d'EXPIATION et Dieu a déjà choisi, parmi nous, les victimes les plus pures… C'est par un acte de foi que la France est née sur le champ de bataille de Tolbiac, c'est par un acte de foi quelle sera sauvée. »
Avant la dissolution des zouaves qu'il devinait prochaine, Charrette réunit ses Volontaires pour les consacrer au Sacré-Cœur. Ce fut le dimanche de Pentecôte, 28 mai 1871, 4 jours après l'exécution des otages dans Paris et l'entrée des troupes après la commune . Ce fut devant le Saint Sacrement exposé, dans la chapelle du grand séminaire de Rennes, autour de la bannière du Sacré-Cœur, en présence de 1500 zouaves en uniforme, que Mgr Daniel, leur aumônier en chef, lu cette consécration que le général de Sonis avait fini par rédiger, suite aux supplications de Charrette et d'autres amis : la voici.
Prière de la consécration des Zouaves au Sacré-Cœur
« Ô Jésus, vrai Fils de Dieu, notre roi et notre frère, rassemblés tous ici, au pied de vos autels, nous venons nous donner pleinement à vous et nous consacrer à votre divin Cœur.
« Vous le savez, Seigneur, nos bras se sont armés pour la défense de la plus sainte des causes, de la vôtre, Seigneur, puisque nous sommes les soldats de votre Vicaire.
« Vous avez permis que nous fussions associés aux douleurs de Pie IX et qu'après avoir partagé ses humiliations nous fussions violemment séparés de notre Père.
« Mais, Seigneur, après avoir été chassés de cette terre romaine, où nous montions la garde au tombeau des saints Apôtres, vous nous prépariez d'autres devoirs et vous permettiez que les soldats du Pape devinssent les soldats de la France.
« Nous avons paru sur les champs de bataille armés pour le combat. Votre Cœur adorable représenté sur notre drapeau, abritait nos bataillons.
« Seigneur, la terre de France a bu notre sang et vous savez si nous avons bien fait à notre patrie le sacrifice de notre vie. Beaucoup de nos frères sont morts, vous les avez rappelés à vous, parce qu'ils étaient mûrs pour le ciel.
« Mais nous, nous restons et nous ignorons le sort que vous nous réservez. Faites, mon Dieu, que la vie que vous nous avez laissée soit tout entière consacrée à votre service.
« Nous portons tous, sur nos poitrines, l'image de votre Sacré-Cœur faites que nos cœurs en soient l'image encore plus vraie; rendez-nous dignes du titre de soldats chrétiens.
« Faites que nous soyons soumis à nos chefs, charitables pour le prochain, sévères pour nous-mêmes, dévoués à nos devoirs et prêts à tous les sacrifices.
« Faites que nous soyons purs de corps et d'âme, qu'ardents dans le combat, nous devenions tendres et compatissants pour les blessés.
« Ô Jésus, dans les dangers et dans les souffrances, c'est de votre divin Cœur que nous attendons notre plus puissant secours. Il SERA NOTRE REFUGE lorsque tous les appuis humains nous manqueront et notre dernier soupir sera notre dernier acte d'espérance dans la miséricorde infinie.
« Et vous, Ô divine Marie, que nous avons choisie pour notre Mère, à vous aussi nous avons rendu témoignage.
« Nos champs de bataille ont vu le long cortège des mères, des épouses et des sœurs en deuil, et lorsque de pieuses mains remuaient la terre qui recouvre la mort, on savait reconnaître les nôtres, à VOTRE SCAPULAIRE.
« Soyez donc notre protectrice et obtenez-nous la grâce de nous tenir chrétiennement unis à vous, dans le Sacré-Cœur de Jésus, durant la vie et la mort, pour le temps et pour l'éternité. Ainsi soit-il. »
La cérémonie se termina par l'invocation : "Cœur de Jésus, sauvez la France"
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs. posté le 2 décembre 2020
Saint Michel archange…soyez notre secours
contre la méchanceté ....du démon
Lourdes, porte St Michel, statue de l'Archange à son emplacement de 1956 à 2008
contre la méchanceté ....du démon
Lourdes, porte St Michel, statue de l'Archange à son emplacement de 1956 à 2008
En ce jour, l'Eglise fête la dédicace de St Michel. Notre publication portera sur l'histoire de la prière à St Michel composée par le pape Léon XIII, puis sur le rôle de ce pape dans la diffusion du secret de La Salette. En conclusion nous prierons ce jour avec les litanies de St Michel.
Voici le texte complet de la prière à St Michel Archange composée par le pape Léon XIII le 13 octobre 1884.
"Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat : soyez notre secours contre la méchanceté et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous le demandons en suppliant : et vous, prince de la milice céleste, repoussez en enfer, par la puissance divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde pour perdre nos âmes."
Ce jour-là, le pape finissait de célébrer la messe dans la chapelle vaticane ; il est alors resté immobile pendant 10 minutes, puis s'est précipité vers ses bureaux sans donner la moindre explication à ses proches, qui l'ont vu devenir livide. Léon XIII a composé aussitôt une prière à saint Michel Archange, avec instruction qu'elle soit récitée partout après chaque messe basse.
Que s'était-il passé ? Le Pape plus tard raconta (en résumé) qu'il entendit un entretien entre Satan et Jésus puis qu'il eut une vision terrifiante de l'enfer : "J'ai vu la terre comme enveloppée de ténèbres et d'un abîme, j'ai vu sortir légion de démons qui se répandaient sur le monde pour détruire les œuvres de l'Eglise et s'attaquer à l'Eglise elle-même que je vis réduite à l'extrémité. Alors, saint Michel apparut et refoula les mauvais esprits dans l'abîme. Puis, j'ai vu saint Michel Archange intervenir non à ce moment, mais bien plus tard, quand les personnes multiplieraient leurs prières ferventes envers l'Archange."
Nous avons publié le 7 septembre dernier la prière à la Reine des anges enseignée à l'abbé Cestac par Notre Dame le 13 janvier 1864. (Auguste Reine des Cieux, souveraine Maîtresse des Anges, vous qui, dès le commencement, avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d'écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement, envoyez vos légions célestes pour que, sous vos ordres et par votre puissance, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l'abîme.) Avant de lui communiquer cette prière, Notre Dame lui avait dit auparavant: ‘'La prière est une condition posée par Dieu même pour l'obtention des grâces.''
C'est donc pour suivre cette condition imposée par Dieu même, dans le but de protéger l'Eglise contre les assauts du démon que le pape Léon XIII, 20 ans plus tard demanda d'ajouter à la fin de chaque messe basse cette prière s'adressant directement ‘'au prince de la milice céleste''. Chaque prêtre devait réciter à genoux au pied de l'autel, d'abord des prières à Notre Dame (3 ‘'je vous salue Marie,'' puis le Salve Regina), puis 2 prières dont l'une pour la conversion des pécheurs et le triomphe de l'Eglise, et l'autre adressée directement à St Michel archange.
Elle fut ainsi récitée pendant près de 80 ans, au moins 6 jours par semaine, par plus de 400 000 prêtres jusqu'à ce que le 26 septembre 1964, par l'instruction ''Inter œcumeneci'', le pape Paul VI supprime cette dévotion à St Michel. Cette décision fera dire à Marcello Stanzione : (prêtre italien et auteur de nombreux livres consacrés aux anges) : « Il est triste de voir qu'en cette première décennie du troisième millénaire, juste à un moment où il est plus que jamais urgent de faire appel à l'archange Michel pour défendre l'Église contre des ennemis diaboliques, en son sein et à l'extérieur, cette dévotion se soit perdue ». 8 ans après cette perte, dans son homélie du 29 juin 1972 le pape Paul VI constatera que cette défense de l'Eglise était moins assurée, puisqu'il dira : ‘' Devant la situation de l'Église d'aujourd'hui, nous avons le sentiment que par quelque fissure la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu.''.
Le pape Jean Paul II le 24 mai 1987, lors d'une visite au sanctuaire de l'Archange Saint Michel, au Mont Gargan, avait déclaré : « Cette lutte contre le Démon, qui marque la figure de l'archange Michel, est aujourd'hui encore d'actualité, parce que le Démon est toujours vivant et agissant dans le monde. Dans cette lutte, l'archange Michel est aux côtés de l'Église pour la défendre contre toutes les iniquités du siècle, pour aider les chrétiens à résister au Démon qui rôde comme un lion rugissant cherchant qui dévorer ».
Par le motu proprio ‘'Eclesia Dei'' du 2 juillet 1988, ce même pape créa la commission qui porte ce nom pour officialiser l'usage de la tradition dans l'Eglise. Ainsi peu à peu augmenta alors le nombre de prêtres disant la messe suivant la forme que le pape Benoît XVI définira plus tard comme ‘'forme extraordinaire du rite romain''. Il y a maintenant dans le monde de l'ordre de 1000 prêtres, membres officiels de divers communautés religieuses ou monastiques, sans compter les prêtres diocésains, qui après chaque messe basse récitent de nouveau ces prières demandées par le pape Léon XIII. Le pape Pie XI ajouta l'intention de la conversion de la Russie.
Vitrail de la Basilique de La Salette
Revenons en arrière avec l'apparition de La Salette et le secret confié aux enfants. Notre Dame avait dit à Mélanie qu'il devait rester caché jusqu'en 1858. (Apparitions de Notre Dame à Lourdes) A la demande du pape Pie IX, et à son attention, Maximin et Mélanie mirent par écrit ces secrets en juillet 1851. Les circonstances feront que Mélanie ne diffusera officiellement ce secret qu'en 1879, avec l'imprimatur de l'évêque de Lecce Mgr Zola.
Quelques jours après que Maximin eut écrit son secret, Mélanie mis par écrit son texte à Corenc (près de Grenoble) le 3 juillet 1851. (3 pages écrites d'une seule traite, sans hésitation). Une fois l'enveloppe cachetée à l'attention du pape Pie IX, émue par l'importance de ce qu'elle avait révélé pour le pape, elle se mit à pleurer. (Souvenons-nous de la difficulté qu'a eue sœur Lucie de Fatima pour mettre par écrit la troisième partie du secret à la fin de 1943).
Pie IX pris connaissance du texte le 18 juillet suivant. Ce texte confirma le saint Père de l'authenticité des apparitions et il le fit savoir à l'évêque de Grenoble, Mgr de Bruillard. Ce dernier publia son ‘'Mandemant'' de reconnaissance des apparitions le 19 septembre 1851. Comme à Fatima, quelques années plus tard, les fidèles n'avaient pas attendu la reconnaissance officielle des apparitions pour venir sur les lieux, puisque pour le premier anniversaire des apparitions, en 1847, ils étaient plusieurs milliers à être sur place dans la montagne, sous la pluie et le froid.
Pie IX avait demandé au cardinal Pecci, futur pape Léon XIII, de faire 12 copies du secret. Le texte sera donc précieusement conservé et lors des événements du 13 octobre 1884 où il avait vu les démons répandus sur le monde, le pape Léon XIII se souviendra sans doute de ce passage du secret ou il est précisé qu'en 1864 les démons seraient lâchés sur le monde. Il a dû se souvenir surtout de l'entretien qu'il eut en privé avec Mélanie le 3 décembre 1878 après avoir lu le texte ‘'officiel'' le Ier novembre précédent. Il était donc bien placé d'une part pour savoir que le secret de 1851 et celui publié en 1879 étaient très sensiblement les mêmes, même si les circonstances historiques différentes pour Pie IX (perte des états pontificaux) et Léon XIII pouvaient justifier ces nuances. Le pape Léon XIII savait donc par sa vision et par les propos de Notre Dame tenus en 1846, que l'Eglise était attaquée et que St Michel étant l'ange à invoquer pour la protéger. Peu après l'entretien avec Mélanie, le pape ‘'ordonna le couronnement de Notre Dame de la Salette et éleva le sanctuaire au rang de ''Basilique''
Ce secret ‘'officiel'' est d'une lecture délicate puisque sa forme ressemble à celle des visions de l'apocalypse de St Jean. Cette difficulté fit que le 27 mars 1880 le pape Léon XIII chargea son secrétaire d'état le cardinal Ledochowski de contacter Me Amédé Nicolas, avocat à Nîmes, "de rédiger une brochure explicative du secret tout entier afin que le public le comprenne bien''. L'attaque contre le clergé français était manifeste "Les prêtres, ministre de mon Fils, par leur mauvaise vie…….sont devenus des cloaques d'impureté…." De même que leurs chefs "Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence". Une opposition se concrétisera rapidement avec la "Lettre Caterini" du 26 février 1880. Les différentes étapes de cette opposition sont décrites par la synthèse qu'en fit au début de cette année Yves de Lassus avec le dossier de CAP Fatima accessible avec le lien supprimé.
Samedi prochain, premier samedi du mois du rosaire. Persévérons dans notre dévotion réparatrice au Cœur Immaculé de Marie. C'est une volonté divine : "Que votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel" disons nous régulièrement à Dieu dans le "Notre Père". "Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé" a dit à 2 reprises Notre Dame aux enfants de Fatima.
Litanies de Saint Michel
Seigneur, ayez pitié de nous
Jésus-Christ, ayez pitié de nous
Seigneur, ayez pitié de nous
Jésus-Christ, écoutez-nous
Jésus-Christ exaucez-nous
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous
Sainte Marie, Reine des Anges, priez pour nous.
Saint Michel, rempli de la sagesse de Dieu, priez ……
Saint Michel, parfait adorateur du Verbe divin,
Saint Michel, couronné d'honneur et de gloire.
Saint Michel, très puissant prince des armées du Seigneur,
Saint Michel, porte-étendard de la Très Saint Trinité,
Saint Michel, gardien du paradis,
Saint Michel, guide et consolateur du peuple d'Israël,
Saint Michel, splendeur et forteresse de l'Eglise militante,
Saint Michel, lumière des Anges,
Saint Michel, rempart des orthodoxes,
Saint Michel, force de ceux qui combattent sous étendard de la Croix,
Saint Michel, lumière et confiance des âmes au dernier terme de la vie,
Saint Michel, secours très assuré,
Saint Michel, notre aide dans toutes nos adversités,
Saint Michel, héraut de la sentence éternelle,
Saint Michel, consolateur des âmes retenues dans les flammes du Purgatoire,
Saint Michel, que le Seigneur a chargé de recevoir les âmes après la mort,
Saint Michel, notre prince,
Saint Michel, notre avocat,
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur,
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur,
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous Seigneur,
Jésus-Christ, écoutez nous,
Jésus-Christ, exaucez nous.
Priez pour nous, ô glorieux saint Michel, Prince de l'Eglise de Jésus-Christ.
Afin que nous puissions être dignes de ses promesses.
St Michel au jugement des âmes (Bayeux)
PRIONS
Seigneur Jésus, sanctifiez-nous par une bénédiction toujours nouvelle, et accordez-nous, par l'intercession de Saint Michel, cette sagesse qui nous enseigne à amasser des trésors dans le ciel, et à échanger les biens du temps contre ceux de l'éternité, Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Amen.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Ven 29 Sep 2023 - 14:24, édité 1 fois
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs. posté le 30 septembre 2022
Continuez à réciter le chapelet... en l'honneur
de Notre-Dame du Rosaire
de Notre-Dame du Rosaire
Le titre est extrait des propos de Notre Dame à Fatima le 13 juillet 1917. "Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu'Elle seule pourra vous secourir." C'est la première fois qu'Elle parle de Notre Dame du Rosaire.
Terminons ce mois de septembre que l'Eglise consacre aux anges en pensant qu'avec l'Angelus que nous récitons 3 fois par jour, nous nous rappelons que Dieu a envoyé un ange pour recueillir l'accord de Marie. "L'ange du Seigneur fit l'annonce à Marie ……"
I Samedi 1er Octobre : premier samedi du mois du Rosaire : N'oublions pas notre dévotion réparatrice au Cœur Immaculé de Marie.
Plusieurs années avant les apparitions de Fatima, Notre Dame avait choisi le premier samedi du mois pour manifester son attrait pour ce jour par les grâces qu'Elle y distribuait.
Le 3 décembre 1836, un premier samedi du mois, en disant sa messe, l'abbé Desgenette curé de la paroisse de Notre dame des Victoires, entendit plusieurs fois une voix intérieure lui dire : « Consacre ta paroisse au Très Saint et Immaculé Cœur de Marie ». De retour chez lui, il composa les statuts d'une association du Saint et Immaculé Cœur de Marie pour la conversion des pécheurs. Les membres de cette association s'engageaient à assister à la messe et à prier pour la conversion de pécheurs chaque 1er samedi du mois. Approuvée par Mgr de Quelen, l'évêque de Paris, la consécration fut annoncée en chaire le dimanche suivant, 11 décembre 1836, devant une dizaine de fidèles, pour le jour-même au cours des Vêpres. Le soir, plus de quatre cents personnes assistaient à la cérémonie. Et en quelques années, Notre-Dame des Victoires devint la paroisse la plus fréquentée de Paris. La première pierre de l'église de cette paroisse avait été posée par Louis XIII suite à sa victoire sur les protestants à La Rochelle. Les fondations avaient été bénies la veille, le 8 décembre 1629. Notre Dame choisira dans la communauté de cette paroisse le frère Fiacre pour permettre la venue de l'enfant qui sera Louis XIV à qui le Sacré-Cœur demandera de consacrer sa personne et son royaume.
Les membres des confréries du Rosaire avaient pour habitude de consacrer quinze samedis consécutifs à la Reine du très saint Rosaire. Chacun de ces samedis, ils recevaient les sacrements et pratiquaient de pieux exercices en l'honneur des quinze mystères du Rosaire. En 1889, Léon XIII accorda à tous ceux qui pratiquaient cette dévotion, une indulgence plénière à la fin de ces quinze samedis consécutifs. En 1892, il permit en outre à ceux qui seraient légitimement empêchés le samedi, de faire ce pieux exercice le dimanche, sans perdre les indulgences.
Le 1er juillet 1905, le pape Pie X accorda une indulgence plénière applicable aux âmes du purgatoire aux douze premiers samedis faits en l'honneur de l'Immaculée Conception. C'était pour "réparer les outrages faits à son Saint Nom et à ses privilèges par les hommes impies". Il y avait confession, communion, prière pour le Souverain Pontife. Ce même pape, le 13 juin 1912, approuva officiellement la pratique des premiers samedis du mois et accorda une indulgence plénière applicable aux âmes du purgatoire à tous ceux qui accompliraient ce jour-là des exercices de dévotion en l'honneur du Cœur Immaculé de Marie et en réparation des blasphèmes dont son nom et ses prérogatives sont l'objet. (Pour que l'indulgence soit pleinière, il faut le plein détachement du péché, et ceci fait que, humainement parlant, elle n'est que très rarement "pleinière"). 5 ans plus tard, jour pour jour, Notre Dame annonçait la dévotion à son Cœur Immaculé, applicable pour celui qui la pratiquerait, avec le salut assuré. Enfin le 13 novembre 1920, alors que Lucie n'avait pas encore quitté Aljustrel, ni parlé de cette dévotion, Benoît XV accorda de nouvelles indulgences pour la même pratique accomplie huit mois de suite.
Assurons d'abord notre salut en pratiquant cette dévotion, et ce jour est à ne pas manquer, puis choisissons la personne à sauver et recommençons. Le monde laïc dirait "non-assistance à personne en danger". Vous qui savez maintenant, vous qui possédez ce trésor, cette richesse, soyez généreux, essayez d'apporter plus qu'une assistance à ces personnes : Sauvez-les ! N'est-ce pas la plus belle des charités à leur faire ! Quel choix se présente à nous parmi les personnes de notre entourage : Conjoint, enfant, parent, oncle tante, parrain, filleul, ami, voisin, personne politique…. (Comme ces 2 petites filles de 10 - 12 ans, recevant avec joie et ferveur une médaille miraculeuse et un chapelet, qui avouèrent tristement, dans un entretien lors d'un apostolat de rue il y a peu : "nos parents sont athées"). Alors effectuons ce jour les pratiques de cette dévotion : notre communion, chapelet, méditation, confession, en esprit de réparation des outrages envers le Cœur Immaculé de Marie. Nous le prierons pour réparer les blasphèmes contre la Maternité Divine de la Très Sainte Vierge Marie.
II Dimanche 2 octobre : Fête des saints Anges gardiens
C'est pendant l'été 1916 que les enfants de Fatima reçurent pour la seconde fois la visite de l'ange. An printemps, pour sa première apparition, il s'était présenté comme l'Ange de la Paix. L'Allemagne avait déclaré la guerre au Portugal le 9 mars 1916. Il leur avait appris la prière "Mon Dieu, je crois j'adore ……". Cette fois, il se présente à eux alors qu'ils étaient en train de jouer autour du puits des parents de Lucie. Il leur annonce : "De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice…" comme acte de réparation des offenses envers Dieu et de supplication pour la conversion des pécheurs. Il leur précise que cette façon de faire attire la paix sur leur Patrie, le Portugal dont il est l'Ange Gardien. L'Ange du Portugal envoyé par Notre Dame, Reine des anges, rappelle aux enfants qu'ils ont une Patrie, et qu'elle a un ange gardien. Ce rappel conforte la position du pape Pie X qui avait dit quelques années avant : « Si le catholicisme était ennemi de la patrie, il ne serait plus une religion divine ». Toutes les institutions voulues par Dieu ont un ange gardien, à commencer par notre personne, nos familles, les communautés religieuses, les paroisses, les diocèses. Pour nous, l'église nous fait nous unir à la prière du prêtre dans la messe du jour qui dans la collette s'exprime ainsi : "Dieu qui, dans votre ineffable providence, daignez charger vos saints anges de notre garde, accordez nous l'appui de leur protection et la joie de vivre parmi eux durant l'éternité." Ce compagnon fidèle mérite notre reconnaissance et la vénération qui convient à un saint qui jouit de la vision de Dieu.
III 7 octobre : Fête de Notre Dame du très Saint Rosaire.
A Fatima, Notre Dame annonça "en douceur" son titre avant de se l'attribuer "officiellement" le 13 octobre 1917. A 3 reprises, l'ange ne parla que des Cœurs de Jésus et de Marie, mais dès sa première apparition, après avoir demandé aux enfants d'être présents à ses 5 apparitions futures, Notre Dame précisa : "Ensuite, je vous dirai qui je suis….". Elle réserva l'apparition du 13 juin à l'annonce de la dévotion à son Cœur Immaculé. Le 13 juillet, avant de communiquer le secret, Elle dira "Je veux …que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu'ELLE SEULE pourra vous secourir." Puis le 19 aout, Elle annonce "le programme" du 13 octobre : "Viendra aussi Notre-Dame du Rosaire et Notre-Dame des Douleurs." Elle précise alors le but des 2 brancards de procession : "Ce sera pour la fête de Notre-Dame du Rosaire." Elle insistera sur cette fête car à l'apparition du 13 septembre Elle reviendra sur la question des brancards, alors que Lucie lui rappelait la demande des gens d'avoir une chapelle. "Avec la moitié de l'argent reçu jusqu'à ce jour, que l'on fasse les brancards de procession et qu'on les porte à la fête de Notre-Dame du Rosaire; que l'autre moitié soit pour aider à la chapelle." Et enfin l'annonce de son titre le 13 octobre, avant le miracle. "Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire."
Pendant que la foule contemplait le miracle du soleil, Notre Dame illustrait son titre par l'illustration des 3 mystères du rosaire, dont le chapelet (Tertio, le tiers du rosaire, en portugais) est l'élément de base.
St Joseph et l'Enfant Jésus (mystères joyeux)
Notre Dame des douleurs (mystères douloureux)
Notre Dame du Mont Carmel (mystères glorieux)
La victoire de Lépante est la plus célèbre des victoires obtenues par la récitation du rosaire. Vous trouverez d'autres victoires avec les mots clefs suivants "victoires temporelles rosaire". Pour bien prier le chapelet, vous pourrez le demander à Notre Dame avec la prière en fin de publication copiée du site de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
IV Vendredi 7 octobre : premier vendredi du mois
Citons le récit que fit sainte Marguerite Marie lorsque Notre Seigneur lui confia le rôle de répandre la dévotion à son Cœur Sacré : Comme il ressemble à celui qui fut confié à la petite Lucie à Fatima : ‘' Dieu veut se servir de toi.''
Il me dit : "Mon Divin Cœur est si passionné d'Amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en Lui-même les flammes de son ardente Charités, il faut qu'il les répande par ton moyen, et qu'Il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors, que je te découvre, et qui contiennent les grâces sanctifiantes et salutaires nécessaires pour les retirer de l'abîme de perdition; et je t'ai choisie comme un abîme d'indignité et d'ignorance pour l'accomplissement de ce grand dessein, afin que tout soit fait par moi" . Notre Seigneur annonce sa volonté de sauver les âmes en découvrant les trésors de son Cœur. Il y avait ces 9 communions successives un premier vendredi du mois. Avec la diminution du nombre de prêtres, cela devenait très difficile. Notre Dame facilita la certitude du salut avec 5 communions.[/i]
V 10 octobre : Anniversaire de la canonisation du père Kolbe
Il y a 40 ans, le pape Jean Paul II canonisait le père Maximilien Kolbe. Le motif principal était l'offrande de sa vie pour sauver un père de famille condamné à mort suite à l'évasion d'un détenu. Il y a un peu plus d'un an, pour l'anniversaire de la mort du père Kolbe, nous avons résumé sa vie avec la publication [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] très longue . Le jour de sa canonisation, le pape a souligné 2 points de sa vie : Son geste héroïque, et en plus accepté par le "bourreau", d'échanger sa vie contre celle d'un autre compatriote François Gajowniczek; ce dernier sera présent à Rome ce 10 octobre 1982 et continuera jusqu'à sa mort, à 94 ans à faire connaitre ce geste inimaginable. Le pape voulu aussi en faire un exemple d'évangélisation. Il faisait référence à son action le 16 octobre 1917, en fondant avec quelques compagnons la "Milice de l'Immaculée". Nom guerrier pour une association de prière destinée à combattre Satan avec les armes de la médaille miraculeuse. Il avait eu cette idée le jour ou l'Eglise fêtait l'anniversaire des 65 ans de la conversion d'Alphonse de Ratisbone. Il la réalisera 3 jours après le grand miracle de Fatima. Nous avons extrait du site "Notre histoire avec Marie", le récit de cette conversion. (Alphonse de Ratisbonne avait accepté par jeu de porter une médaille miraculeuse et de réciter "le Souvenez-Vous" de saint Bernard. Il avait dit à son ami de Buissière : "Si elle ne me fait pas de bien, du moins ne me fera-t-elle pas de mal !" )
« Le 20 janvier 1842, Alphonse se rend dans un café de Rome pour y lire les journaux. En sortant, il rencontre la voiture de Monsieur de Bussières qui l'invite pour une promenade. Sur le chemin, il lui faut s'arrêter à l'église Saint-André des Buissons, près de la Trinité des Monts, régler les derniers préparatifs des funérailles de son ami, Monsieur de Laferronnays, mort brutalement, et devant être enterré le lendemain. Théodore de Bussières propose à Alphonse de l'attendre dans la voiture, mais ce dernier préfère sortir voir l'église. Il entre alors avec lui. Dix minutes plus tard, Monsieur de Bussières le retrouve en larmes, prosterné devant l'autel de saint Michel. Un véritable miracle a eu lieu. « Ratisbonne tire sa médaille, l'embrasse, nous la montre et s'écrie : Je l'ai vue, je l'ai vue ! », raconte M. de Bussières. Alphonse explique : « J'étais depuis un instant dans l'église, lorsque tout d'un coup je me suis senti saisi d'un trouble inexprimable. J'ai levé les yeux ; tout l'édifice avait disparu à mes regards; une seule chapelle avait, pour ainsi dire, concentré toute la lumière et au milieu de ce rayonnement a paru debout sur l'autel, grande, brillante, pleine de majesté et de douceur, la Vierge Marie, telle qu'elle est sur ma médaille. Une force irrésistible m'a poussée vers elle, la Vierge m'a fait signe de la main de m'agenouiller, elle a semblé me dire : C'est bien ! Elle ne m'a point parlé, mais j'ai tout compris. »
Notons ces détails : "Elle m'a fait signe de m'agenouiller"; "Elle ne m'a point parlé" : Humble posture recommandée par Notre Dame en sa présence. Alors en présence de Notre Seigneur lors de la consécration, si nous le pouvons, mettons-nous à genoux ! Et que dire du silence à observer dans une église lorsque Notre Seigneur est dans le tabernacle !
VI 11 Octobre : fête de la Maternité de Notre Dame.
Cette fête est récente, puisqu'instituée par le pape Pie XI par l'encyclique "Lux Veritas" le 25 décembre 1931. Elle honorait la décision du concile d'Ephese, qui 1500 ans plus tôt, définissait les natures divine et humaines présentent dans la personne du Christ. C'est à l'occasion de cette fête que le 11 octobre 1954 le Pape Pie XII proclama, par la Lettre encyclique "Ad Caeli Reginam" la Fête de ''Marie Reine '' et la fixa au 31 mai. (Elle sera déplacée au 22 août pour la forme ordinaire du rite romain). C'est le jour ou l'Eglise honorait cette Maternité Divine que s'ouvrit le concile Vatican II et le pape Jean XXIII tint à le souligner.
Il y a dans cette maternité, dit Saint Thomas, une dignité en quelque sorte infinie, puisqu'Elle a pour Fils Celui que les anges adorent comme leur Dieu et leur Seigneur. Cette élévation donne à Marie une autorité qui doit inspirer notre confiance envers Celle que l'Église appelle Mère de Dieu, Mère du Christ, Mère de la divine grâce, Mère très pure, Mère très chaste, Mère aimable, Mère admirable, Mère du Créateur, Mère du Sauveur.
VII 11 Octobre : Il y a 60 ans s'ouvrait le concile Vatican II
Une succession de décisions conduisirent à l'ouverture de cet événement qui marqua le XX siècle. Il y eut d'abord, 21 ans après la grande lumière prédite par Notre Dame à Fatima, l'annonce d'un prochain concile par le pape Jean XXIII. Ce fut le 25 janvier 1959. Ce concile fut convoqué le 25 décembre 1961 par la constitution "Humanae Salutis". La première session de travail s'ouvrit le 13 octobre 1962, 45 ans après le grand miracle du soleil. Pour alimenter les travaux d'une assemblée de plus de 2000 évêques, il y eut d'abord la création d'une commission anté-préparatoire, destinée à récolter les conseils et vœux des nombreuses institutions et autorités de l'Eglise. Puis le travail de 10 commissions aux membres désignés par Rome, permit d'élaborer 70 schémas de travail. Le règlement du concile fut publié le 5 septembre 1962; il précisait notamment la proportion des votants pour approuver un texte, ou les périodes au cours des quels les interventions étaient autorisées et leur durée.
Le jour de l'ouverture du concile, après la messe, le pape fit un discours en latin.
Début du discours d'ouverture « Gaudet Mater Ecclesia » : ‘'La Mère Église se réjouit que, de par le don singulier de la Divine Providence, le jour tant attendu s'est enfin levé où - sous les auspices de la Vierge Mère de Dieu, dont la dignité maternelle est commémorée en cette fête, (Elle fut déplacée au Ier janvier dans le cadre de l'ancienne forme ordinaire) le Concile s'ouvre solennellement ici à côté de la tombe de saint Pierre….et il précisa plus loin : « Il faut que cette doctrine certaine et immuable, qui doit être respectée fidèlement, soit approfondie et présentée de la façon qui réponde aux exigences de notre époque. En effet, autre est le dépôt lui-même de la foi, c'est-à-dire les vérités contenues dans notre vénérable doctrine, et autre est la forme sous laquelle ces vérités sont énoncées, en leur conservant toutefois le même sens et la même portée..... »
L'assemblée se dispersa pour se retrouver à l'ouverture de la première cession le surlendemain. Le premier ‘'travail'' étant de désigner les membres des 10 commissions travaillant sur les 10 schémas finalement retenus dont 7 étaient connus des pères conciliaires, documents reçus suite à la décision de les diffuser prise par le pape le 13 juillet 1962. Dès réception, une première analyse de ces schémas fut faite à l'initiative de Mgr Bekkers (évêque de Hertogenbosch, Hollande) qui réunit 17 évêques pour en discuter. Cette analyse donna lieu à un document non signé qui fut traduit en latin, anglais et français et remis aux pères conciliaires au fur et à mesure de leur arrivée à Rome.
Chaque commission comportant 24 membres, 8 étaient nommés par le pape, et 16 restaient à désigner par les pères conciliaires. Les noms des prélats éligibles leur serait remise le jour du vote.
Prière à la Bienheureuse Vierge Marie, pour bien réciter le chapelet
Aux trois petits bergers de Fatima qui vous demandaient qui vous étiez, vous avez répondu lors de votre dernière apparition à la Cova da Iria : « Je suis Notre-Dame du Rosaire », confirmant ainsi la demande répétée six fois, à chacune de vos six apparitions : « Récitez le chapelet tous les jours ».
Veuillez accepter l'hommage que je dois à votre sollicitude pour toutes les grâces que vous m'avez obtenues de la part de votre divin Fils.
Que mes pensées, mes prières, mes intentions, mes actions, mes propos vous soient consacrés malgré leurs imperfections, leur pauvreté.
Apprenez-moi, Notre-Dame du Saint Rosaire :
- à bien prier le chapelet,
- à bien méditer chacun de ses mystères,
- à en pénétrer profondément le sens,
- à en nourrir mon âme,
- à le faire connaître à ceux qui en ignorent la beauté et la puissance,
- à le faire aimer et à y être fidèle,
- à en faire un bouclier contre les assauts et les tentations de Satan,
- à en faire une arme offensive pour l'honneur de Notre Seigneur.
- Soyez à mes côtés lorsque j'en égrène un à un les Pater et les Ave. Ajoutez à mes prières ce qui leur manque. Donnez-leur la ferveur que les distractions leur enlèvent. Faites que chaque mot soit l'expression de ma reconnaissance et de ma gratitude à votre égard et à l'égard de votre divin fils Notre Seigneur dont vous seule pouvez obtenir miséricorde.
Ainsi soit-il.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
7 Octobre : Fête de Notre Dame du très Saint Rosaire
En ce premier samedi du mois du Rosaire, anticipons de 24 heures le calendrier et rappelons comment l'Eglise a institué la fête de Notre Dame du Très Saint Rosaire qu'elle a fixée au 7 octobre, en remerciement de son intervention lors de la bataille contre les forces armées musulmanes à Lépante. (Récit complet des différentes victoires du Rosaire sur les ennemis de l'Eglise : Lien effacé.
Le début XVIe siècle avait vu une formidable expansion de l'Islam. Commencée par Soliman II le Magnifique, elle fut poursuivie par son successeur, Selim II. Le danger devint tel que le pape Pie V intervint et réussit à monter une ligue avec Philippe II d'Espagne et la République de Venise. 200 galères, 100 vaisseaux, 50 000 hommes (Italiens, Espagnols et Allemands) et 4 500 cavaliers furent réunis. Don Juan d'Autriche (24 ans), fils de Charles-Quint et frère de Philippe II, fut désigné comme chef de l'expédition. Il reçut du légat du pape le drapeau de la ligue qui portait d'un côté le Christ en croix, de l'autre les armes du pape, de l'Espagne et de Venise. Le pape fit distribuer un chapelet à chaque soldat, et durant les trois jours précédant l'appareillage, tous se confessèrent et communièrent. Le 14 août 1571, Chypre tomba aux mains des musulmans. Le pape demanda d'attaquer le plus vite possible et garantit la victoire. La flotte appareilla le 16 septembre suivant. Et le dimanche 7 octobre, premier dimanche d'octobre, jour consacré au Saint Rosaire dans toutes les confréries, elle rencontra près de Corfou la flotte turque composée de 300 vaisseaux et 120 000 hommes de troupe.
Vers 13h, à un signal, tous les chrétiens avec Don Juan tombèrent à genoux et à haute voix, suivant les demandes du pape, invoquèrent le Dieu tout Puissant et saluèrent la Très Sainte Vierge Marie. Puis ce fut la bataille. La ligue commença par perdre huit galères. Bientôt les 500 bateaux furent bord à bord et les hommes de troupe entrèrent en jeu. Deux fois le bateau de Don Juan fut repoussé. Mais Don Juan attaqua une troisième fois et emporta la victoire en tuant le chef Ali Pacha et les 500 janissaires qui le protégeaient.
Pendant ce temps, à Rome, le pape faisait prier le rosaire dans tous les couvents et collèges de Rome. Lui-même jeûna et fit une nuit de prière du 6 au 7, puis récita le rosaire toute la journée. Dans l'après-midi, il fut interrompu par son trésorier pour quelques affaires. Tout à coup, il se leva, ouvrit la fenêtre, leva les yeux vers le ciel, resta quelques instants ainsi, puis revint tout pensif vers son trésorier et lui dit : « Maintenant ce n'est plus le temps de s'occuper d'affaires, allez rendre grâce à Dieu, car notre flotte vient de se rencontrer avec la flotte turque et à cette heure, elle a remporté la victoire. » Lui-même se rendit à son petit autel pour rendre grâce. Pourtant, la nouvelle ne parvint officiellement à Rome que quinze jours plus tard, le 21 octobre, au moyen d'un courrier envoyé par Don Juan par voie terrestre.
Un tiers de la flotte turque fut coulée et la moitié fut capturée, le reste (40 navires sur 300) prit la fuite. Il y eut 40 000 tués, 8 000 prisonniers ; et 12 000 esclaves furent délivrés. Côté chrétien, il n'y eut que 15 galères coulées ; et il y eut moins de 8 00 tués et autant de blessés. Ce fut la plus grande bataille de temps modernes. Il faut remonter vingt siècles en arrière pour trouver l'équivalent : la bataille de Salamine en 480 av JC, encore que les pertes y furent moindres chez les ennemis. (Comme pour le miracle du soleil le 13 octobre 1917, il faudra remonter près de 20 siècles en arrière pour trouver un miracle analogue : les ténèbres du Vendredi Saint)
En remerciement, Pie V institua le 7 octobre la fête de Notre Dame de la Victoire dans toute l'Église catholique et ajouta l'invocation "Secours de chrétiens" aux litanies de la Très Sainte Vierge. Son successeur, Grégoire XIII, institua le premier dimanche d'octobre la fête du Saint Rosaire.
Poursuivons cette publication par un extrait du sermon du lundi de Pentecôte 2017 à Chartres.
"Prions fidèlement le saint rosaire pour la restauration dans la SOCIETE et dans l'EGLISE, de l'ordre juste en accord avec la Loi Divine. Imitons nos frères et sœurs dans la Foi qui, en 1571, devant la menace d'une invasion islamique de l'Europe, ont prié le saint rosaire, sur les conseils du saint pape Pie V. Par l'intercession de la Sainte Vierge Marie, le 7 octobre de cette même année, Dieu accorda à la Chrétienté la miraculeuse victoire de la bataille de Lépante. A partir de cet événement, l'Eglise commença à célébrer fidèlement le jour du 7 octobre comme fête de Notre-Dame des Victoires, devenant plus tard la solennité de Notre-Dame du Saint Rosaire. A nous aussi, par l'intercession de Notre Dame de Fatima, Notre Dame du Rosaire, Dieu accordera la victoire sur Satan, « meurtrier depuis le commencement », « menteur et père du mensonge » et sur ses cohortes qui veulent détruire l'Eglise et toute l'humanité.''
En ce premier samedi du mois, poursuivons ou commençons notre dévotion réparatrice des 5 premiers samedis en récitant notre chapelet, communiant, méditant pendant 15 minutes les mystères du Rosaire, nous confessant (il nous reste environ 8 jours), le tout en esprit de réparation pour les offenses envers le Cœur Immaculé de Marie.
Pour les méditations, nous pouvons nous inspirer de sœur Lucie qui écrivait ainsi au père Martins
"Voici ma façon de faire les méditations sur les mystères du rosaire, les premiers samedis. Premier mystère : l'annonciation de l'ange Gabriel à Notre-Dame. Premier préambule : me représenter, voir et entendre l'ange saluer Notre-Dame avec ces paroles : « Je vous salue Marie, pleine de grâce ». Deuxième préambule : je demande à Notre-Dame qu'elle infuse dans mon âme un profond sentiment d'humilité. Premier point : Je méditerai la manière dont le Ciel proclame que la très Sainte Vierge est pleine de grâce, bénie entre toutes les femmes et destinée à être la Mère de Dieu. Deuxième point : L'humilité de Notre-Dame se reconnaissant et se disant la servante du Seigneur. Troisième point : comment je dois imiter Notre-Dame dans son humilité, quelles sont les fautes d'orgueil et de superbe par lesquelles j'ai l'habitude de déplaire à Notre-Seigneur, et quels sont les moyens que je dois employer pour les éviter, etc.
Le deuxième mois, je fais la méditation du deuxième mystère joyeux. Le troisième, du troisième et ainsi de suite, en suivant la même méthode pour méditer. Quand j'ai fini ces cinq premiers samedis, j'en recommence cinq autres et je médite les mystères douloureux, ensuite les glorieux et, quand je les ai terminés, je recommence les joyeux."
Beaucoup d'auteurs ont mis par écrit des méditations. Vous trouverez les écrits du vénérable père Du Pont (1554 – 1624), jésuite espagnol ayant vécu juste après saint Ignace de Loyala en suivant le lien supprimé.
Pour terminer, rappelons qu'il y a quelques jours, le 29 septembre, en la fête de saint Michel Archange, le pape François a demandé à tous les catholiques de réciter pendant tout le mois du rosaire : un chapelet, puis un ‘'Sub tuum praesidium ‘'(La prière la plus ancienne adressée à Notre Dame, III ème siècle ) et la prière à saint Michel Archange.
Dans le rite romain le ''Sub tuum praesidium'' est employé comme antienne au ‘'Nunc Dimitis'' (Début des paroles du vieillard Siméon lors de la présentation de l'Enfant Jésus au temple ) des complies du Petit Office de la Sainte Vierge. Parfois cette prière est associée avec les Litanies de la sainte Vierge comme dans la procession du vœu de louis XIII au propre du diocèse de Paris
Voici la prière ''Sub tuum praesidium '' :
‘'Nous avons recours à votre protection, sainte Mère de Dieu ; ne rejetez pas les prières que nous vous adressons dans nos besoins ; mais délivrez-nous toujours de tous les dangers, ô Vierge glorieuse et bénie.''
‘'Sub tuum praesidium ‘' chanté en latin
‘'Sub tuum praesidium'' chanté en français et latin
Rappel de la prière à St Michel Archange :
‘'Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat : soyez notre secours contre la méchanceté et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous le demandons en suppliant : et vous, prince de la milice céleste, repoussez en enfer, par la puissance divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde pour perdre nos âmes.''
"Oh Mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de Votre miséricorde!"
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Récitez le chapelet tous les jours en l'honneur
de Notre-Dame du Rosaire.
de Notre-Dame du Rosaire.
Le titre est extrait des premières paroles de Notre Dame à Fatima le 13 juillet 1917. La phrase complète est : "Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu'Elle seule pourra vous secourir."
C'est le 13 octobre suivant que Notre Dame clôturera ses 6 apparitions en se définissant comme Notre Dame du Rosaire.
Le mois d'octobre est le mois du Rosaire. Nous consacrerons principalement cette publication au Rosaire.
I Vendredi 7 Octobre : Premier vendredi du mois du Rosaire et fête de Notre Dame du Rosaire.
Notre Seigneur apparut pour la première fois au couvent de la Visitation, à Paray le Monial, à sœur Marguerite Marie le 27 décembre 1673, fête de Saint Jean l'évangéliste. Jean était l'apôtre qui avait reposé sa tête sur le Cœur de Jésus. Ce jour, Notre Seigneur luit dit : "Mon divin Cœur, est si passionné d'amour pour les hommes et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen" Comme cela ressemble à ce que dira le 13 juin 1917 Notre Dame à Lucie : "Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé."
Cette confidence que fait Jésus à celle qui deviendra Sainte Marguerite Marie est comme un grand cri d'amour pour les hommes. C'est un nouvel élan de son Cœur pour arracher les âmes à l'empire de Satan et à l'abîme de perdition et leur procurer des grâces de salut. Notre Seigneur poursuivra ce même but à Fatima et fera illustrer par sa Mère la réalité de "cet abîme de perdition" dans la première partie du secret communiqué le 13 juillet, et proposera le moyen d'obtenir ces grâces de salut : La sainte communion un jour précis, associée à la récitation du chapelet. Alors ne laissons pas passer un premier vendredi du mois sans faire notre possible pour communier ce jour. Si nous le pouvons, ce jour également, faisons comme sœur Marguerite Marie qui était en adoration ce jour-là, en plus de notre communion, prolongeons notre action de grâce devant le saint sacrement.
Ce mois est aussi le mois ou l'Eglise fête les saints anges gardiens
C'est au XIIème siècle que l'Eglise précisera que "Chaque âme, au moment où elle est introduite dans le corps, est confiée à un ange qui l'excite toujours au bien et rapporte ses actions à Dieu". Un siècle plus tard, elle retiendra l'opinion de saint Pierre Damien, et enseignera que "l'Ange Gardien ne déserte pas l'âme pécheresse." Jusqu'à cette date, il y avait un doute sur la permanence de cette présence en cas de péché grave.
En 1411, la ville espagnole de Valence, redevenue catholique après l'occupation musulmane, fit composer un office propre en l'honneur de son ange gardien; l'exemple fut bientôt imité. En 1590, Sixte Quint accorda un tel office au Portugal dont la fête de l'ange gardien était célébrée depuis 1513. Il existait un tel office à Rodez que Léon X approuva en 1518. Depuis le XV° siècle, le lundi était un jour de dévotion à l'ange gardien, mais il fallut attendre le XVII° siècle pour que la fête devienne universelle. A la requête de Ferdinand II. Le pape Paul V, en 1608, institua la fête des Saints Anges Gardiens, obligatoire dans le Saint-Empire Romain Germanique et facultative ailleurs. En 1667, Clément IX la ramena du 2 octobre au premier dimanche de septembre et l'enrichit d'un octave. Ce n'est que le 13 septembre 1670 que Clément X remettait la fête des Saints Anges Gardiens au 2 octobre et la rendait obligatoire pour l'Eglise Universelle, comme rite double, en attendant que Léon XIII l'élève au rite double majeur, en 1883.
Il y a près de 60 ans, l'auteur d'une série de bandes dessinées pour les jeunes de 7 à 77 ans prêta au fidèle compagnon de son héros un dialogue entre son ange gardien et un démon. Milou devait porter un message (billet en papier) pour demander de l'aide et, en cours de route, il tombe sur un os énorme. "Nom d'un homme ! … Quel os magnifique ! …C'est vraiment un modèle de luxe, ça !..." "Hola, Milou ! …Ton devoir !... Le message"… lui dit son "ange gardien" (Petit chien avec une aube bleue). "Bah ! Bah ! Le message, il attendra ! Mais un os pareil, ça ne se rencontre pas tous les jours !" Lui dit le démon tentateur (Petit chien tout rouge avec une queue en forme de trident). Milou succomba à la tentation, et laissa le message qui fut perdu car emporté par le vent. Après un moment, il réalisa sa bévue, "Que va dire Tintin ?", Il prit la résolution de réparer sa faute "Vite au monastère ... Et billet ou pas billet, je les forcerai bien à me suivre !" Que voilà bien illustrée cette transposition au monde animal de notre comportement dans les tentations. Pensons à prier notre ange gardien pour ne pas succomber à la tentation et réparons du mieux possible l'offense faite à Dieu par nos fautes. (Extrait de Tintin au Tibet, page 45)
Imitons sainte Gertrude qui priait ainsi son ange gardien :
Ô saint Ange de Dieu à qui j'ai été donné en garde par une miséricordieuse providence, je vous remercie pour tant de secours dont vous avez environné ma vie temporelle, et la vie bien plus précieuse de mon âme. Je vous rends grâces de ce que vous m'assistez si fidèlement, me protégez si constamment, me défendez si puissamment contre les attaques de l'ange des ténèbres. Bénie soit l'heure depuis laquelle vous travaillez à mon salut ; que le Cœur de Jésus rempli d'amour pour ses enfants, vous en récompense. O mon ange tutélaire, que j'ai de regret de mes résistances à vos inspirations, de mon peu de respect pour votre sainte présence, de tant de fautes par lesquelles je vous ai contristé, vous mon meilleur, mon plus fidèle ami. Pardonnez-moi ; ne cessez pas de m'éclairer, de me guider, de me reprendre. Ne m'abandonnez pas un seul instant, jusqu'à celui qui sera le dernier de ma vie ; et qu'alors mon âme, portée sur vos ailes, trouve miséricorde auprès de son juge, et la paix éternelle parmi les élus. Amen.
II Samedi 1er Octobre : Premier samedi du mois.
Comme le mois d'octobre est le mois du Rosaire, le premier samedi du mois est le jour de Notre Dame, celui qu'Elle a choisi pour pratiquer la dévotion qui retirera ‘'les épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment sans qu'il y ait personne pour faire acte de réparation (afin de les en retirer.)" En effet, le point le plus important, celui du quel cette dévotion tire toute son efficacité, c'est la volonté de réparer les outrages subis par Notre-Dame de la part des pécheurs. C'est l'un des points essentiels du message de Fatima : réparer les offenses commises envers les saints Cœurs de Jésus et Marie. En octobre 1928, dans une lettre adressée à son évêque, Mgr da Silva, sœur Lucie écrivit :
"Le bon Dieu, dans son infinie miséricorde, se plaint de ne pouvoir supporter plus longtemps les offenses qui se commettent contre l'Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge. Il dit qu'à cause de ce péché, un grand nombre d'âmes tombent en enfer, et il promet de les sauver, dans la mesure où l'on pratiquera la dévotion suivante [les premiers samedis du mois], avec l'intention de faire réparation au Cœur Immaculé de notre très Sainte Mère".
Sœur Lucie confia également au père Aparicio (lettre du 19 mars 1939) :
‘'De la pratique de cette dévotion, unie à la consécration au Cœur Immaculé de Marie, dépendent pour le monde la paix ou la guerre. C'est pourquoi j'ai tant désiré sa propagation ; et puis, surtout parce que telle est la volonté de notre bon Dieu et de notre si chère Mère du Ciel.''
Plus tard, sœur Lucie indiqua qu'il fallait pratiquer cette dévotion chaque premier samedi du mois, car à chaque fois, nous pouvions obtenir la conversion d'un plus grand nombre de pécheurs : En effet sœur Lucie avait écrit le 27 mai 1943 à l'évêque de Gurza : Notre-Seigneur me disait, il y a quelques jours : « Je désire très ardemment la propagation du culte et de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, parce que ce Cœur est l'aimant qui attire les âmes à Moi, le foyer qui irradie sur la terre les rayons de ma lumière et de mon amour, la source intarissable qui fait jaillir sur la terre l'eau vive de ma MISERICORDE ». Cette eau vive qui pardonne les plus grands péchés, qui permet de sauver un grand nombre d'âmes, il revient à nous de la puiser et de la répandre en ces temps de sécheresse spirituelle.
Nous réparerons ce samedi les blasphèmes contre la virginité de Marie, virginité perpétuelle que l'Eglise honore à 10 reprises dans la messe en rite extraordinaire du premier samedi du mois. A dix reprises, comme les 10 salutations adressées à chaque dizaine de chapelet que Notre Dame a demandé que chacun récite tous les jours en ajoutant après chaque dizaine la prière qu'Elle a énoncée après communication du secret en 3 parties.
3 octobre : Fête de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (Fêtée le Ier octobre en rite ordinaire)
Elle fut canonisée le 17 mai 1925 par Pie XI, puis le 14 décembre 1927, à la demande de 232 évêques, ce même pape la proclama "Patronne principale des pays de mission à l'égal de saint François Xavier" Elle avait dit : "Je voudrais être missionnaire non seulement pendant quelques années, mais je voudrais l'avoir été depuis la création du monde et l'être jusqu'à la consommation des siècles". Sa supérieure lui avait confié le futur missionnaire, le père Bellière, alors séminariste, et le père Roulland des Missions Etrangères de Paris, en partance pour la Chine. C'est le pape Pie XII qui la déclara patronne secondaire de la France en mai 1944. (La patronne principale étant Notre Dame de l'Assomption, ainsi que l'avait décidé le pape Pie XI par sa lettre apostolique "Galliam, Ecclesiae filiam primogenitam" du 2 mars 1922. ) C'est en novembre 1944, que le pape avait écrit au Carmel de Lisieux : "Sainte Thérèse a répondu, ces dernières semaines, comme seuls peuvent le faire les grands amis de Dieu, à la confiance que nous mettions en elle en lui attribuant, de concert avec la sainte libératrice de Domrémy, le patronage de votre chère patrie, sous l'égide supérieure de Notre-Dame, dans le mystère de son Assomption". Sainte Thérèse disait : "En lisant le récit des actions patriotiques des héroïnes françaises, en particulier celles de la vénérable Jeanne d'Arc, (elle n'était pas encore canonisée, mais seulement "vénérable"), j'avais un grand désir de les imiter, il me semblait sentir en moi la même ardeur dont elles étaient animées, la même inspiration céleste." On comprend que ces 2 saintes soient unies dans la protection de notre patrie. Prions St Thérèse avec les paroles que le prêtre adresse à Dieu dans la prière "postcommunion" de la messe de sa fête : "Que ce mystère céleste allume en nous, Seigneur, le feu de cette charité dans laquelle sainte Thérèse, votre vierge, s'offrit à vous en victime d'amour pour les hommes"
III 7 octobre : Fête de Notre Dame du très Saint Rosaire.
Le Rosaire trouve ses racines les plus profondes dans l'habitude prise très tôt par les chrétiens de remercier la Vierge Marie pour tous les bienfaits reçus d'elle.
Au départ, l'Ave Maria ne fut constitué que des salutations de l'archange Gabriel et d'Elizabeth, rapportées par saint Luc dans son Évangile : « Je vous salue, pleine de grâces, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes. » (Luc I, 28) « Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni. » (Luc 1, 42) Le pape Urbain IV (1200 - 1264) y ajouta le nom de Jésus.
La deuxième partie s'est constituée plus tard, ce qui explique que saint Thomas d'Aquin (1225 – 1274), dans ses commentaires sur l'Ave, rédigés en 1273, ne traite que la première partie. Au XVe siècle, saint Bernardin de Sienne mentionne une formule réduite : « Sainte Marie, priez pour nous, pauvres pécheurs. » Au XVIe siècle, la formule actuelle commença à être d'un usage commun et fut consacrée officiellement, en 1568, par saint Pie V qui la fit inscrire dans le bréviaire.
Les origines du Rosaire restent recouvertes d'une ombre mystérieuse : la Providence l'a voulu ainsi nous dit Yves dans sa dernière lettre de liaison ou il développe longuement l'origine du Rosaire dont nous avons extraits plusieurs passages pour cet exposé. Il est vrai que la façon dont le Rosaire fut révélé à saint Dominique, et le lieu de cette révélation sont restés un secret entre Notre-Dame et son serviteur.
Le premier document connu est un testament daté de 1221 (l'année de la mort de saint Dominique) et conservé aux archives du collège Saint-Jacques, à Palencia, en Espagne. Un certain Antonin Sers y parle de «la confraternité fondée en l'honneur du saint rosaire, avec le consentement du Seigneur évêque Telle, par le respectable Dominique de Guzman ».
Vers la même époque, le pape Urbain IV (1200 – 1264) écrivit : « Il est un rite pieux selon lequel, contre les dangers que court le monde, on récite... l'Ave Maria autant de fois qu'il y a de psaumes de David, en faisant précéder chaque dizaine de l'Oraison dominicale. Avec notre Autorité apostolique, Nous approuvons ce Psautier de la Vierge... Chaque jour, le Rosaire obtient des grâces aux chrétiens. »
À la même époque, l'usage des grains enfilés envahit la société. À Paris, il n'y avait trois corporations occupées à la fabrication de cet article.
Les malheurs du temps (Peste noire, schisme d'Occident, …) firent qu'au siècle suivant le Rosaire subit une éclipse presque totale. Fort heureusement, un religieux du couvent de Lille, le bienheureux Alain de la Roche (1428 – 1475), le remit à l'honneur. La Sainte Vierge lui apparut plusieurs fois avec son Fils en lui recommandant de la prier en récitant des Ave Maria et en méditant les mystères de la foi, afin de conjurer les effets de la colère divine. Le bienheureux se mit alors à enseigner cette façon de prier et présentait le Rosaire comme le psautier de la Sainte Vierge : les prêtres avec le bréviaire récitaient chaque semaine les 150 psaumes ; le Rosaire, avec ses 150 Ave Maria récités chaque semaine, devenait le bréviaire des fidèles.
Peu après la mort du bienheureux, le 8 mai 1479, le pape Sixte IV (1414 – 1484) approuva solennellement la dévotion par la bulle "Ea quæ ex fidelium," premier texte papal en faveur du Rosaire.
Grand dévot de la Sainte Vierge, saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716) était très attaché à la récitation du Rosaire dont il répandit la dévotion, notamment par son ouvrage "Le secret admirable du très saint Rosaire." Il enrôla plus de cent mille personnes dans ses confréries du Rosaire. En introduction au Rosaire, il ajouta le Credo, le Pater et trois Ave, lesquels ne font pas partie de la tradition dominicaine et ne sont donc pas requis pour gagner les indulgences attachées au Rosaire. Ce faisant, il porta de 150 à 153 le nombre d'Ave récités au cours d'un Rosaire, rappelant ainsi les 153 gros poissons pêchés lors de la pêche miraculeuse après la Résurrection (Jean, XXI, 11, ou il est précisé que ces poissons étaient tous bons.)
Au XIXe siècle, Marie-Pauline Jaricot (1799-1862), une laïque membre du Tiers-Ordre dominicain, fonda "Le Rosaire vivant" à Lyon en 1826. Après le désastre spirituel causé par la Révolution française, sa grande pensée était l'apostolat universel par la prière, le sacrifice et l'action, pour donner la lumière de l'Évangile et la grâce de la rédemption aux foules qui ne les avaient pas encore reçues, ou les rendre à celles qui les avaient perdues. Pour cela, elle inventa le Rosaire vivant. Celui-ci consiste à trouver quinze personnes, chacune s'engageant à réciter une dizaine de chapelet par jour et à méditer cette dizaine pendant un mois, selon le mystère qui lui a été échu chaque mois par tirage au sort. Ce Rosaire est vivant en ce que les quinze associés qui récitent chacun une dizaine quotidienne sont liés invisiblement, mais réellement, pour dire un Rosaire à eux tous. Tous prient ensemble comme demandé par Notre-Seigneur. Et chacun d'eux, en quinze mois, médite un Rosaire entier.
Les apparitions de Fatima furent l'apothéose de la révélation du Rosaire. En effet, à chacune des six apparitions de 1917, la Sainte Vierge demanda la récitation quotidienne du chapelet. Le 13 mai 1917, elle fit dire à François que, pour aller au Ciel, il devait réciter beaucoup de chapelets. En portugais, un chapelet se dit un "terço" (un tiers), c'est-à-dire le tiers d'un rosaire, autrement dit cinq dizaines.
Le 13 octobre 1917, après avoir dit que son nom était Notre-Dame du Rosaire, pendant que l'immense foule des témoins assistait au miracle du soleil, les trois petits voyants furent gratifiés d'une vision comprenant trois tableaux, chacun d'eux représentant une des trois séries des mystères du Rosaire :
* - En premier lieu la sainte Famille : l'Enfant-Jésus bénissant le monde, entouré de Notre-Dame et de saint Joseph, pour illustrer les mystères joyeux ;
* - Ensuite Notre-Dame des Douleurs, avec à côté d'elle Notre-Seigneur portant le manteau de pourpre dont les soldats le revêtirent le Vendredi saint, pour illustrer les mystères douloureux ;
* - Enfin Notre-Dame du Mont-Carmel tenant dans sa main un scapulaire, pour illustrer les mystères glorieux.
Quelques années plus tard, le 10 décembre 1925, au couvent de Pontevedra en Espagne, la Vierge Marie vint demander à sœur Lucie de rendre publique et de répandre la dévotion des cinq premiers samedis du mois, en précisant :
"Tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant sur les quinze mystères du Rosaire en esprit de réparation, je promets de les assister à l'heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme."
Ainsi, à Fatima et Pontevedra, la Sainte Vierge a confirmé très précisément la structure du Rosaire que beaucoup de papes auparavant avaient définie. Plusieurs papes prirent l'initiative de recourir au Rosaire et d'appeler à l'aide les confréries en des circonstances où l'Église et la Chrétienté étaient gravement menacées. Ainsi le pape Pie V (1504 – 1572) fit processionner les confréries du Rosaire dans toutes les villes de la catholicité pour obtenir la victoire des armées chrétiennes sur l'Islam, victoire qui eut lieu à Lépante en 1571.
Deux ans auparavant, en 1569, ce même pape fixa définitivement la forme du Rosaire par la bulle "Consueverunt romani Pontifices" dans laquelle il dit très clairement que saint Dominique « a inventé et propagé ensuite dans toute la sainte Église romaine un mode de prière, appelé Rosaire ou psautier de la bienheureuse Vierge Marie, qui consiste à honorer la bienheureuse Vierge Marie par la récitation de cent cinquante Ave Maria, conformément au nombre des psaumes de David, en ajoutant à chaque dizaine d'Ave l'Oraison dominicale et la méditation des mystères de la vie de Notre seigneur Jésus-Christ. »
Quatre ans plus tard, le pape Grégoire XIII (1502 – 1585) institua la solennité du Saint Rosaire par la bulle "Monet Apostolus"(1573) dans laquelle il rappela que saint Dominique « institua, pour détourner la colère de Dieu et obtenir le secours de la bienheureuse Vierge, cette pratique si pieuse qu'on appelle le Rosaire ou le psautier de Marie. »
Clément XI (1649 – 1721) étendit la fête du Saint Rosaire à l'ensemble de l'Église catholique de rite latin en 1716. Le pape Léon XIII écrivit, entre autres, 11 lettres encycliques sur le rosaire. Il a été surnommé "Le pape du Rosaire"; c'est lui qui décida en 1883 que le mois d'octobre serait le mois du Rosaire. Et précisera le 8 septembre 1893, que les 3 mystères sont les remèdes aux 3 causes principales du désordre des peuples : les mystères joyeux pour "l'aversion pour la vie humble et laborieuse" les mystères douloureux pour "l'horreur de tout ce qui fait souffrir" et les glorieux, pour "l'oubli des biens futurs".
C'est en 1913, que le pape Pie X fixera la date du 7 octobre pour célébrer la fête de Notre Dame du Rosaire.
Suite aux propositions d'évolution du Rosaire de Mgr Bugnini, dont la dernière datait d'Avril 1973, le pape Paul VI précisa que « Le chapelet doit rester unique dans sa forme et inchangé par rapport à ce qu'il est actuellement. » Il fit paraître le 2 février 1974 l'exhortation apostolique "Marialis cultus" dans laquelle, au paragraphe 45, il précise :
"La division en trois parties des mystères du Rosaire, non seulement correspond étroitement à l'ordre chronologique des faits, mais surtout reflète le schéma de la prédication primitive de la foi et propose à nouveau le mystère du Christ exactement de la façon où le voyait saint Paul dans le célèbre ‘‘hymne'' de l'Épître aux Philippiens : abaissement, mort, exaltation (2, 6-11)" .
La dernière lettre papale sur le Rosaire est du pape Jean Paul II avec la lettre apostolique "Rosarium Virginis Mariae" du 16 octobre 2002. Le pape définissait l'année 2003 comme l'année du Rosaire et proposait d'introduire dans le Rosaire une quatrième série de mystères composée d'événements de la vie publique de Notre Seigneur : les "mystères lumineux". Cette lettre rappelait un grand nombre de prérogatives mentionnées par ses prédécesseurs, mais ne mentionnait pas que Notre Dame s'était présentée à Fatima comme Notre Dame du Rosaire, ni qu'elle avait demandé d'ajouter à la fin de chaque dizaine la prière « Ô mon Jésus, pardonnez-nous. Préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez toutes les âmes au Ciel, surtout celles qui en ont le plus besoin. »
Enfin ces 15 dizaines du chapelet correspondaient aux quinze promesses de Notre-Dame du Rosaire révélées en 1460 au bienheureux Alain de la Roche (1428-1475), révérend père dominicain du couvent de Dinan, grand apôtre du Rosaire, qui restaura la dévotion au Très Saint Rosaire en parcourant la France, l'Allemagne et les Pays Bas et Fondateur des Confréries du Rosaire.
Alain, assailli par de terribles combats et tentations, eut une apparition de la vierge Marie, accompagnée de quelques saints, qui chassèrent loin de lui le démon. Marie lui montra alors les promesses et grâces que chacun peut obtenir par la prière quotidienne et fidèle du chapelet. Alain de la Roche mit donc par écrit ces promesses qui furent approuvées par le Saint-Siège en 1895.
1) A tous ceux qui réciteront dévotement mon Rosaire, je promets ma protection toute spéciale et de très grandes grâces.
2) Celui qui persévérera dans la récitation de mon Rosaire recevra quelques grâces signalées.
3) Le Rosaire sera une armure très puissante contre l'enfer; il détruira les vices, délivrera du péché, dissipera les hérésies.
4) Le Rosaire fera fleurir les vertus et les bonnes œuvres et obtiendra aux âmes les miséricordes divines les plus abondantes; il substituera dans les cœurs l'amour de Dieu à l'amour du monde, les élevant au désir des biens célestes et éternels. Que d'âmes se sanctifieront par ce moyen!
5) Celui qui se confie en moi par le Rosaire ne périra pas.
6) Celui qui récitera pieusement mon Rosaire, en considérant ses mystères, ne sera pas accablé par le malheur. Pécheur, il se convertira; juste, il croîtra en grâce et deviendra digne de la vie éternelle.
7) Les vrais dévots de mon Rosaire seront aidés à leur mort par les secours du ciel.
8) Ceux qui récitent mon Rosaire trouveront pendant leur vie et à leur mort la lumière de Dieu, la plénitude de ses grâces et ils participeront aux mérites des bienheureux.
9) Je délivrerai très promptement du purgatoire les âmes dévotes à mon Rosaire.
10) Les véritables enfants de mon Rosaire jouiront d'une grande gloire dans le ciel.
11) Ce que vous demanderez par mon Rosaire, vous l'obtiendrez.
12) Ceux qui propageront mon Rosaire seront secourus par moi dans toutes leurs nécessités.
13) J'ai obtenu de mon Fils que tous les confrères du Rosaire aient pour frères, en la vie et à la mort, les saints du ciel.
14) Ceux qui récitent fidèlement mon Rosaire sont tous mes fils bien-aimés, les frères et sœurs de Jésus-Christ.
15) La dévotion à mon Rosaire est un grand signe de prédestination.
La lettre apostolique du pape Jean Paul II est essentiellement un recueil d'observations, d'exhortations et de propositions, présentées sous forme de suggestions ou d'options et son utilisation est laissée à la libre appréciation des fidèles. C'est ce que dit très clairement le n° 19 :
Afin de donner une consistance nettement plus christologique au Rosaire, il me semble toutefois qu'un ajout serait opportun; tout en le laissant à la libre appréciation des personnes et des communautés, cela pourrait permettre de prendre en compte également les mystères de la vie publique du Christ entre le Baptême et la Passion.
Ainsi, nous utilisons cette libre appréciation laissée par le pape pour nous en tenir au Rosaire que récitaient les enfants de Fatima et particulièrement Lucie qui, en attendant la venue de Notre Dame à la Cova da Iria, guidait le chapelet que récitaient les milliers de pèlerins autour d'elle.
Il y a sur Hozana une communauté à laquelle je renvois quelquefois et qui vous guidera chaque premier samedi du mois (et en ce mois d'octobre 2020, tous les samedis) dans les méditations associées au Rosaire en 20 dizaines. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
IV 11 Octobre : Fête de la Maternité de Notre Dame
Dans la forme extraordinaire du rite romain, l'Eglise fête ce jour la Maternité de la sainte Vierge Marie (Elle l'a fêtée le Ier janvier dans la forme ordinaire). Nous devons au pape Pie XI l'institution de cette fête le 25 décembre 1931 par l'encyclique ‘'Lux veritatis'' ou il rappela les trois grandes vérités de la foi catholique
- Notre Seigneur Jésus-Christ est un seul être, une seule personne.
- La sainte Vierge Marie est la Mère de Dieu.
- L'évêque de Rome, le Pape, a la primauté de magistère et de juridiction sur l'Église tout entière.
Ensuite, il exposa le privilège de la Maternité de la bienheureuse Vierge Marie. En même temps, il proposa la Vierge Marie, Mère de Dieu, bénie entre toutes les femmes, avec la Famille de Nazareth, comme le plus noble exemple entre tous offert à notre imitation, tant pour la dignité et la sainteté du mariage chrétien, que pour l'éducation convenable à donner à la jeunesse. Enfin, pour que la liturgie gardât ce souvenir, il ordonna que la fête de la divine Maternité de la Bienheureuse Vierge Marie, avec Messe et Office propres, fût célébrée chaque année, le onze Octobre, sous le rite double de seconde classe, par l'Église universelle.''
Nous remarquerons que l'année précédente, le 29 mai 1930, Notre Seigneur avait précisé à sœur Lucie qui l'avait interrogé sur la raison du nombre 5 pour les 5 premiers.
Il y a cinq espèces d'offenses et de blasphèmes proférés contre le Cœur Immaculé de Marie :
1) les blasphèmes contre l'Immaculée Conception,
2) les blasphèmes contre sa virginité,
3) les blasphèmes contre sa maternité divine, en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes,
4) les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le cœur des enfants l'indifférence ou le mépris, ou même la haine à l'égard de cette Mère Immaculée,
5) les offenses de ceux qui l'outragent directement dans ses saintes images.
Voilà, ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie m'a inspiré de demander cette petite réparation, et, en considération de celle-ci, d'émouvoir ma miséricorde pour pardonner aux âmes qui ont eu le malheur de l'offenser. Quant à toi, cherche sans cesse, par tes prières et tes sacrifices, à émouvoir ma miséricorde à l'égard de ces pauvres âmes ».[/b]
V 12 octobre : Il y a 1 an le pèlerinage ‘'M de Marie'' se clôturait à Pellevoisin.e
Pour ceux qui n'étaient pas sur place, voici ci-dessous le lien pour accéder à une vidéo d'un peu moins de 4 minutes sur cette magnifique arrivée à Pellevoisin. Puisse Notre Dame avoir été sensible à toutes les prières qui sont montées vers Elle durant ce périple à travers la France. Qu'elle joie Elle a dû ressentir lorsqu'à la fin de chaque dizaine du chapelet, tout au long de ces 2 fois 1000 Km, montait vers son Fils la prière qu'Elle avait enseignée aux enfants de Fatima le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous. Préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez toutes les âmes au Ciel, surtout celles qui en ont le plus besoin.
(par ce lien communiqué par le site M de Marie, vous accéderez aussi à un grand nombre de reportages sur ce pèlerinage exceptionnel)
Voici le texte de la consécration du diocèse de Bourges aux Cœurs unis de Jésus et de Marie par Mgr Beau. (Qui a demandé aussi que les 64 paroisses du diocèse fassent à leur tour l'objet d'une telle consécration de la part des prêtres qui en ont la charge)
La prière de consécration de Mgr Jérôme Beau
Seigneur Jésus,
En ce jour où nous célébrons le couronnement de ta Sainte Mère au Ciel, nous voulons nous consacrer à ton Cœur Sacré d'où a jailli l'amour de Dieu, uni au Cœur Douloureux et Immaculé de ta Mère, la Très Sainte Vierge Marie.
Nous consacrons et confions à vos Cœurs unis nos vies, nos familles, nos vivants et nos morts, et notre Berry.
Nous te confions notre pays la France en ce lieu où la Vierge Marie nous l'a recommandé à notre prière.
En cette période d'épidémie et d'incertitude qui menace les plus isolés et les plus fragiles, en ce temps de combat pour le respect de la vie, la dignité de chaque personne humaine, la dignité de la famille, nous Te demandons le courage de la Foi et la force de la charité, afin de témoigner au milieu du monde de ton amour victorieux du Mal.
Par l'intercession de Marie, Mère de Miséricorde et en réponse à l'interpellation du Pape saint Jean-Paul II il y a 40 ans, « France es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? », nous te prions, d'affermir notre pays afin qu'il retrouve la fidélité à l'Alliance avec la Sagesse éternelle, pour le bien de tous les hommes et de la création entière qui « attend la révélation des fils de Dieu » et « gémit en travail d‘enfantement » (Rm 8).
Nous t'offrons totalement nos vies, à toi qui es « le Chemin, la Vérité et la Vie », comme Marie s'est offerte en réponse à l'annonce de l'Ange : « Voici la servante du Seigneur » (Lc 1, 38), et comme tu t'es offert en venant dans le monde : « Me voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté » (He 10, 9).
Nous te demandons par l'intercession de ta Mère et de saint Joseph, proclamé « Patron de l'Église Universelle » il y a 150 ans, de bénir et de protéger notre Église pour la rendre de plus en plus fervente et missionnaire, rayonnante de la Miséricorde divine auprès de tous. « Jésus, j'ai confiance en Toi ».
Par la grâce de l'Assomption et du couronnement, tu as associé ta Mère à la victoire de la résurrection et tu l'as glorifiée en son corps et en son âme, signe de notre gloire à venir qui déjà resplendit en nous. Bénis-nous par l'intercession de Marie immaculée, écarte de nous tout péché et tout mal, transfigure-nous de la joie des enfants de Dieu, pour la gloire et la louange de notre Père.
Amen.
VI 13 Octobre : Anniversaire de la dernière apparition de Notre Dame à Fatima
Au cours de l'apparition du 13 Juillet, Lucie s'était adressée à Notre Dame en ces termes : "Je voudrais vous demander de nous dire qui Vous êtes, et de faire un miracle afin que tous croient que Votre Grâce nous apparaît". Elle précisa alors : "En octobre, Je dirai qui Je suis, ce que Je veux, et Je ferai un miracle que tous pourront voir pour croire."
C'est le 13 juillet qu'Elle répondra comme annoncé :
Qui je suis : Je suis Notre Dame du Rosaire.
Ce que je veux : Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. ….. Que l'on n'offense pas davantage Dieu, Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé.
Cette dernière supplication conclura les 6 apparitions comme une reprise du secret pour en souligner les conséquences, à moyen terme ("Mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie Xl, en commencera une autre (guerre) pire.,") Ou encore plus grave, à long terme, pour le salut des âmes que les enfants ont vu tomber ‘'en tourbillon'' en Enfer.
Le miracle promis sera décrit le 15 octobre 1917 dans le journal "O Século", journal anticlérical, par son rédacteur en Chef, Avelino de Almeida, qui eut la franchise d'écrire loyalement ce qu'il avait vu : « Mais voici que jaillit une clameur immense, et ceux qui sont plus près de la foule l'entendent crier : "Miracle ! Miracle ! Merveille ! Merveille !"... Aux yeux éblouis de ce peuple, le soleil a tremblé, le soleil a eu des mouvements insolites et brusques en dehors de toutes les lois cosmiques, "le soleil a dansé", selon l'expression typique des paysans. Miracle comme criait le peuple ? Phénomène naturel comme disent les savants ? Pour l'instant je ne me soucie pas de le savoir, mais seulement d'affirmer ce que j'ai vu ».
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Jeu 13 Oct 2022 - 17:25, édité 1 fois
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Sainte Marie Mère de Dieu.
Dans la forme extraordinaire du rite romain, l’Eglise fête ce jour la Maternité de la sainte Vierge Marie (Elle l’a fêtée le Ier janvier dans la forme ordinaire). Nous devons au pape Pie XI l’institution de cette fête en 1931.
Si nous devons au Christ de nous avoir fait participer au droit qui lui appartenait en propre d’avoir Dieu pour père et de lui en donner le nom, nous lui devons également de nous avoir tendrement communiqué le droit d’avoir Marie pour mère et de lui en donner le nom. Et comme la nature elle-même a fait du nom de mère le plus doux d’entre tous les noms, et de l’amour maternel comme le type de l’amour tendre et dévoué, la langue ne peut pas exprimer, mais les âmes pieuses sentent combien brûle en Marie la flamme d’une affection généreuse et effective, en Marie qui est, non pas humainement, mais par le Christ, notre mère.
Avant de développer l’origine de cette fête, n’oublions pas que dans le cadre des apparitions de Fatima, nous savons que la négation de la Maternité divine de Notre Dame est une des 5 offenses envers le Cœur immaculé de Marie, citées par Notre Seigneur.
La connaissance et la pratique de la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis est le but de cette communauté de Hozana. Cette dévotion est explicitée dans la partie ‘’prière ‘’ de notre présentation et a été donnée à sœur Lucie lors de l’apparition du 10 décembre 1925 à Pontévédra. Le nombre de premier samedi, 5, a été justifié lors de l’apparition de Notre Seigneur du 29 mai 1930 relaté par la lettre du 12 juin 1930 que sœur Lucie a adressée au père Gonçalves.
Pourquoi cinq samedis et non neuf, ou sept en l'honneur des douleurs de Notre-Dame ?
« Me trouvant dans la chapelle avec Notre-Seigneur une partie de la nuit du 29 au 30 de ce mois de mai 1930, et parlant à Notre-Seigneur des questions quatre et cinq, je me sentis soudain possédée plus intimement par la divine présence et, si je ne me trompe, voici ce qui m'a été révélé : « Ma fille, le motif en est simple. Il y a cinq espèces d'offenses et de blasphèmes proférés contre le Cœur Immaculé de Marie :
1) les blasphèmes contre l'Immaculée Conception,
2) les blasphèmes contre sa virginité,
3) les blasphèmes contre sa maternité divine, en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes,
4) les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le cœur des enfants l'indifférence ou le mépris, ou même la haine à l'égard de cette Mère Immaculée,
5) les offenses de ceux qui l'outragent directement dans ses saintes images.
Voilà, ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie m'a inspiré de demander cette petite réparation, et, en considération de celle-ci, d'émouvoir ma miséricorde pour pardonner aux âmes qui ont eu le malheur de l'offenser. Quant à toi, cherche sans cesse, par tes prières et tes sacrifices, à émouvoir ma miséricorde à l'égard de ces pauvres âmes ».
L’année précédente, le 13 juin 1929 à Tuy, sœur Lucie eut d’abord cette vision relative à la Sainte Trinité, « Je compris que m'était montré le mystère de la Très Sainte Trinité, et je reçus sur ce mystère des lumières qu'il ne m'est pas permis de révéler. »
Puis ensuite, dans cette apparition, il y eu la demande de consécration de la Russie ‘’ Ensuite, Notre-Dame me dit : "Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen" Puis Notre Dame ajouta : « Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie. »
Ainsi en offensant le Cœur Immaculé de Marie, par un ou plusieurs de ces 5 motifs, les âmes encourent la justice de Dieu, et nos sacrifices et la pratique de la dévotion réparatrice sauvent ces âmes.
Pour illustrer ce point, voici l’histoire d’un incident qui s’est produit en 1668 à Notre Dame du Laus, incident raconté par l’abbé Roger de Labriolle dans son livre "Benoîte la bergère de Notre-Dame du Laus", à la page 120. (Le décret de reconnaissance officielle du caractère surnaturel des événements du Laus a été promulgué le 4 mai 2008 par Mgr Jean-Michel di Falco Léandri. )
Elle portait un enfant au baptême à Remollon, où des huguenots (c’est-à-dire des protestants) lui demandent si elle croyait qu’ils se puissent sauver dans leur religion. “J’en laisse le jugement a Dieu !” répond-elle. La Vierge l’en reprit, lui disant qu’elle avait trop eu de respect humain et qu’elle n’avait pas dit la vérité, car si elle eût dit que NON, quelques-uns d’eux se seraient convertis, ce qu’ils n’ont point fait. En punition, elle ne la verrait d’un mois. Un autre auteur nous dit que "la pieuse bergère pleura longtemps cette faute".
L’instauration de la fête de la Maternité divine de la Sainte Vierge.
"Le Souverain pontife Pie XI voulut perpétuer le souvenir du concile d’Ephèse tenu 1500 ans auparavant par un témoignage durable de sa piété. C'est Pourquoi, comme il existait à Rome un glorieux monument de la proclamation d'Éphèse, savoir : l'arc triomphal de la Basilique Sainte-Marie-Majeure, sur l'Esquilin, orné par son prédécesseur Sixte III de superbes mosaïques, mais détérioré par l'injure du temps, il prit soin de le faire restaurer en même temps que l'aile transversale de la Basilique. Puis par une lettre encyclique, publié le 25 décembre 1931 "Lux veritatis" il rappela les trois grandes vérités de la foi catholique
- Notre-Seigneur Jésus-Christ est un seul être, une seule personne.
- La sainte Vierge Marie est la Mère de Dieu.
– L’évêque de Rome, le Pape, a la primauté de magistère et de juridiction sur l’Église tout entière.
Ensuite, il exposa pieusement et amplement l'ineffable privilège de la Maternité de la bienheureuse Vierge Marie, afin que la doctrine d'un mystère si excellent pénétrât plus profondément dans l'esprit des fidèles. En même temps, il proposa la Vierge Marie, Mère de Dieu, bénie entre toutes les femmes, avec la Famille de Nazareth, comme le plus noble exemple entre tous offert à notre imitation, tant pour la dignité et la sainteté du mariage chrétien, que pour l'éducation convenable à donner à la jeunesse. Enfin, pour que la liturgie gardât ce souvenir, il ordonna que la fête de la divine Maternité de la Bienheureuse Vierge Marie, avec Messe et Office propres, fût célébrée chaque année, le onze Octobre, sous le rite double de seconde classe, par l'Église universelle."
Trois remarques pour conclure cette publication :
1) C’est au concile d’Éphèse aussi, que Nestorius été condamné (il affirmait que la Vierge Marie était seulement la mère de l'homme Jésus) et que saint Cyrille d’Alexandrie est apparu comme un champion invincible de l’orthodoxie catholique et de la sainteté.
2) Il y eut récemment un débat de personnalités catholiques sur ''radio courtoisie'', à propos des lois en cours d’examen au parlement, entre Jérôme Triomphe, avocat, le docteur Dor, pédiatre, président d’honneur de l’association « SOS tout-petits » et Jeanne Smits, journaliste. Il dure 1 heure 25 et vous pouvez l’écouter encore jusqu’au 13 octobre avec le lien /www.radiocourtoisie.fr/2019/10/06/libre-journal-de-lumiere-de-lesperance-du-6-octobre-2019-un-combat-eschatologique-repondre-a-la-rupture-anthropologique/ . La première heure est consacrée aux lois de bioéthique, la suite au synode sur l'Amazonie qui se tient en ce moment à Rome.
3) Il y a 5 jours, eut lieu à Paris la manifestation contre la PMA. C'était le dimanche de la solennité de Notre Dame du Rosaire. Le lendemain, le site "Le salon beige" rendait le témoignage suivant que nous reproduisons : "Notre combat est aussi (surtout) spirituel. Hier devant le couvent des Carmes, où ont été massacrés une partie des Martyres de septembre, les jeunes du Centre Charlier sous la direction de Jacques Arnould, entonnent 3 Je Vous Salue Marie, repris par de très nombreux manifestants"
Le 4 octobre, ce même site avait publié le communiqué de "SOS Tout-Petits" (Un des tout premiers mouvements contre l’avortement) invitant à venir manifester et précisant qu’un rosaire serait récité en fin de cortège. Effectivement ce dimanche, derrière la foule du second cortège, écartés par le service d’ordre de l’organisation qui nous a rappelé que cette manifestation se voulait "aconfessionnelle", nous étions une petite cinquantaine, le chapelet à la main, sous la direction du président de "SOS Tout-Petit" et son mégaphone, récitant et chantant, tous les "Je Vous Salue Marie" d’un Rosaire complet. Ainsi, par 2 fois, publiquement, sans compter ceux qui récitaient tout seul ou entre eux le chapelet, (laïcs, prêtres, évêques, religieux et religieuses ), le nom de Marie était sur quelques lèvres.
Puisse Notre Dame accueillir et présenter à son divin Fils, ces prières publiques comme une réparation des blasphèmes proférés à propos de ces lois. Elles s'opposent à la volonté de Dieu, de voir le genre humain se développer suivant les lois qu'Il a fixées.
« Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie. » ( Notre Dame à Tuy le 13 Juin 1929)
La Maternité divine de Marie L'élève au-dessus de toutes les créatures. L'Église honore en ce jour cet incomparable privilège accordé à Marie, dogme fondamental de notre sainte religion. Grande est la dignité de la mère! Mais combien plus digne de vénération est celle de la Mère du Fils de Dieu qui a engendré dans le temps Celui qui est engendré du Père de toute éternité !
" Il y a dans cette maternité, dit saint Thomas, une dignité en quelque sorte infinie, puisqu'Elle a pour Fils Celui que les anges adorent comme leur Dieu et leur Seigneur. Cette suréminente dignité est la raison d'être de Son Immaculée Conception, de Son élévation au-dessus des anges, de la toute-puissance de Son crédit auprès de Dieu."
Cette élévation donne à Marie une autorité qui doit inspirer notre confiance envers Celle que l'Église appelle Mère de Dieu, Mère du Christ, Mère de la divine grâce, Mère très pure, Mère très chaste, Mère aimable, Mère admirable, Mère du Créateur, Mère du Sauveur.
En nous faisant vénérer ainsi la très Sainte Vierge, l'Église veut susciter en nos âmes un amour filial pour Celle qui est devenue notre propre Mère par la grâce. Marie nous a tous enfantés au pied de la croix. Notre prérogative de frères adoptifs de Jésus-Christ doit éveiller en nos coeurs une confiance illimitée envers Marie qui nous a adoptés sur le Calvaire, lorsqu'avant de mourir, le Sauveur nous a présenté à la Co-rédemptrice, en la personne de saint Jean, comme les enfants qu'Il désirait La voir adopter, disant :
" Mère, voilà Votre fils ; fils, voilà votre Mère !"
Ces paroles sont comme le leg testamentaire du Christ.
" Que peut-on concevoir au-dessus de Marie ? demande saint Ambroise, quelle grandeur surpasse celle qu'a choisie pour Mère Celui qui est la grandeur même ?"
" Il a plu à Dieu d'habiter en Vous, ô Marie, dit saint Bernard, lorsque de la substance de Votre chair immaculée, comme du bois incorruptible du Liban, le Verbe S'est édifié une maison par une construction ineffable. C'est en Vous, ô Mère unique et bien-aimée qu'Il S'est reposé et qu'Il a versé sans mesure, tous Ses trésors..."
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Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Mar 28 Fév 2023 - 17:55, édité 1 fois (Raison : Formatage)
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur.
La Capelinha construite du 28 avril au 15 juin 1919.
La Capelinha construite du 28 avril au 15 juin 1919.
Le titre reprend les premières paroles de Notre Dame lors de sa dernière apparition à Fatima. Elle poursuivra avec la réalisation de la promesse faite 6 mois plus tôt : ‘' Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. ‘'
Voici ces premières paroles, "Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux". Elle terminera ses 6 apparitions par cette supplique : "Que l'on n'offense pas davantage Dieu, Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé"
I Jeudi 13 octobre : Anniversaire de la dernière apparition de Notre Dame à Fatima marquée par le grand miracle du soleil.
Cette apparition suscita des sentiments très divers parmi les assistants.
- Pour les petits voyants : Une grande confiance dans la venue de Notre Dame, et aussi un peu de tristesse. C'était la dernière fois qu'ils La voyaient !
- Pour la mère de Lucie, après une grande peur de mourir par la révolte possible de cette foule immense rassemblée par sa fille, il y eut une dernière recommandation juste au début de l'apparition.
- Pour Manuel Marto, père de Jacinthe et François, le soucis N° 1 était de protéger physiquement ses enfants des débordements de la foule. Jacinthe était confiante et disait devant d'éventuelles menaces de mort : "Si on nous tue, nous allons au ciel ; mais nos assassins, pauvres malheureux, vont en enfer".
- Pour la foule, un mélange de foi et de curiosité. Une bonne moitié avait vu les manifestations du mois précédent. Ils avaient confiance dans les propos des enfants, ils venaient pour prier Notre Dame, présente, ils en étaient sûr par ce qu'ils voyaient ou entendaient. Comme le raconte Thomas Walsh : "Tout ce monde allait dans la nuit, sous la pluie battante, à travers les chemins fangeux, comme une grande armée dispersée qui convergeaient vers Fatima, dans l'espoir d'y obtenir une grâce ardemment désirée, la santé ou la conversion d'un être cher, le pardon d'un péché, la consolation d'un chagrin, le commencement d'une vie meilleure, la bénédiction de la Mère de Dieu". Une autre moitié étaient là, partagés entre le désir de voir ce que leurs connaissances leur racontaient et surtout la curiosité; voir certainement un miracle annoncé par les enfants. "Et que tous pourront voir pour croire" avait dit la Dame aux enfants.
- Il y avait aussi quelques journalistes : Le plus connu était le directeur du journal le plus important du Portugal, "O Seculo". Almeida était un franc-maçon qui ne dissimulait pas son antipathie pour les prêtres, les sacrements, les croyances et les dogmes catholiques; mais on avait tant parlé des apparitions qu'il n'était pas permis de les ignorer. Il avait rencontré la veille cette foule, près de Chao de Maças, et l'avait décrite dans son article daté du 13 octobre. "Presque tous vont pieds nus. Les femmes portent leurs chaussures enveloppées dans des sacs, sur leur tête. Les hommes s'appuient sur des cannes ou des parapluies. On dirait que les circonstances extérieures ne les atteignent pas et qu'ils n'ont aucun intérêt pour le voyage en lui-même. Certains pèlerins marchent comme en un songe, bercés par le murmure lent et monotone du chapelet. Une femme dit la première partie de l'Ave Maria; ses compagnons répondent et récitent en chœur la seconde. Ils avancent, d'un pas sûr et régulier, dans le sentier poussiéreux, qui court entre les bois de pin et les oliviers, pour arriver avant la nuit au lieu des apparitions"…
L'attente sous la pluie avant l'apparition, fut particulièrement éprouvante. Maria Carreira raconta à Thomas Walsh en 1946 que certains poussaient les enfants pour les faire partir, mais Lucie, prête à pleurer refusait de bouger en protestant : "Ceux qui veulent s'en aller, qu'ils s'en aillent, mais moi je reste. Notre Dame nous a dit de venir ici. Nous l'avons vu les autres fois et nous allons la voir encore". On entendait de coté et d'autres des plaintes et des murmures. Tout à coup, Lucie qui regardait vers l'Est s'écria : Jacinthe, agenouilles-toi…Je commence à apercevoir Notre Dame… ! Vois-tu l'éclair ? Et Maria Rosa de lui dire : "Attention ma fille, ne te trompe pas !"
Mais Lucie n'écoutait pas, nous raconte Thomas Walsh : "Au témoignage de ceux qui se trouvait près d'elle, son visage rosissait et devenait d'une beauté immatérielle et comme transparente. Elle contemplait, en extase, la Dame du Ciel elle-même, au milieu d'un torrent de lumière blanche, debout sur les fleurs qui recouvraient le petit arbuste. Jacinthe et François entouraient Lucie. Ils avaient eux aussi le regard fixe, semblait radieux et complètement absent de tout le milieu environnant."
Pendant cette dernière apparition, Notre Dame fit ses ultimes recommandations :
"Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux.''
Lucie précisa alors qu'elle avait beaucoup de choses à demander : (Guérisons, conversions de pécheurs…)
- Les uns, oui, les autres non. Il faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon de leurs péchés.
Notre Dame termina cette série de 6 apparitions par cette recommandation si importante, prononcée avec un air plus triste : "Que l'on n'offense pas davantage Dieu, Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé."
C'est juste à ce moment que beaucoup de gens proche de Lucie l'entendirent prononcer " Regardez le soleil", mais elle ne s'en souvint pas. Elle était absorbée par l'attitude de Notre Dame qui, ouvrant alors les mains, les fit se réfléchir sur le soleil et, pendant qu'elle s'élevait, le reflet de sa propre lumière continuait à se projeter sur le soleil. Voulant sans doute manifester, à Lucie surtout, la nature de sa personne, Notre Dame fit apparaitre pour les voyants, comme des tableaux des 3 mystères du Rosaire. Par contre, Elle cacha à ses petits cousins les mystères douloureux et glorieux.
Le premier représentait la Sainte Famille, la Vierge avec sa tunique blanche, recouverte d'un manteau bleu, saint Joseph en blanc, portant dans ses bras l'Enfant Jésus, en rouge vif. On entendit Lucie prévenir la foule : "Saint Joseph va nous bénir". Le saint fit, trois fois, le signe de la Croix sur la multitude assemblée et le divin Enfant fit de même.
Le second représentait Notre-Dame des Douleurs en noir, la Mater Dolorosa du Vendredi saint, mais elle n'avait pas de poignard dans le cœur. Près d'Elle était son divin Fils, exténué, transi de souffrance, comme au moment où elle le rencontra sur le chemin du calvaire. Lucie n'aperçut que le haut de son Corps Sacré. Il contemplait avec pitié ces hommes pour lesquels il avait souffert et il était mort et il élevait la main en traçant sur eux le signe de la Croix.
Le troisième représentait la vision glorieuse de Notre Dame du Mont Carmel, couronnée Reine du Ciel et de l'univers, avec son petit Enfant sur les genoux.
Le miracle promis eut alors lieu : "Que tous pourront voir pour croire" avait dit Notre Dame le 13 juillet précédent. Il concerna le soleil, et Notre Dame lui ajouta ce "petit geste maternel" qu'une mère donne à ses enfants transis : Elle réchauffa leur corps, sécha leurs vêtements trempés et ôta la boue qui les maculait. Le journaliste Avélino de Almédia rendit compte du prodige dans l'édition du 15 octobre. Il en parla comme "d'un spectacle unique que j'aurais jugé incroyable si je n'en n'avais pas été le témoin. L'immense multitude tout entière, regardait, vers midi, le soleil au zénith, dans le ciel sans nuage. L'astre faisait songer à un grand disque d'argent et on pouvait le fixer sans la moindre gêne comme pendant une éclipse." Il y eut ensuite les irradiations qui en émanaient et qui coloraient visages et toutes choses des couleurs de l'arc en ciel. C'est sous cette apparence de roue de feu qu'il se mit alors à tourner par trois fois, puis sembla se précipiter vers la terre en décrivant dans l'espace un zig-zag démesuré.
Et Thomas Walsh de poursuivre : "Un cri de terreur tomba de toutes les poitrines. Les milliers de personnes présentent tombèrent à genoux, croyant à la fin du monde."
Dans tout le Portugal, la presse anticléricale fut obligée de rendre témoignage, et tous étaient d'accord sur l'essentiel : "Le soleil apparaissait entouré de flammes cramoisies ou bien auréolé de jaune et de rouge. Il tournait sur lui-même, rapidement et ensuite semblait se détacher du ciel, pour s'approcher de la terre en répandant une chaleur immense'' écrivait Domingos Pinto Coelho dans le journal A Ordem (aux ordres) Si vous avez du temps, lisez les 2 articles complets de Avélino de Almédia avec le lien
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Ce journal condamna sincèrement les événements du 23 octobre suivant ou des individus saccagèrent le lieu des apparitions, emportant tous les objets de dévotions pour en faire une exposition impie à Santarem, et faire dans cette ville une parodie de procession avec des litanies blasphématoires. Notre Dame avait protégé son petit arbre maintenant dépouillé de sa ramure supérieure, car les profanateurs s'étaient trompés d'arbuste.
La mère de Lucie, malgré son indignité, reconnu la faveur que Notre Dame avait faite à sa fille et, selon la demande faite dès la première apparition, l'envoya à l'école de fille qui, venait de s'ouvrir à Fatima pour qu'elle apprenne à lire.
II 13 Octobre : Soixantième anniversaire de la première journée de travail du concile.
Nous n'évoquerons que 4 éléments des travaux de cette assemblée en liaison avec le message de Fatima. Près de 40 ans après la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie par Pie XII, les théories du père Dhanis avaient pris un grand poids et le message de Fatima n'était plus d'actualité. Rappelons que le père Dhanis fut nommé recteur de l'Université grégorienne de Rome en 1963, un an après avoir été nommé consulteur au Saint Office et avoir été reconnu comme le spécialiste officiel de Fatima. (Pour en savoir plus sur cet ecclésiastique, voir notre publication :
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Devant cet état, Notre Dame avait montré sa peine en faisant pleurer en 1953, en Sicile à Syracuse, un médaillon représentant son Cœur Immaculé comme Elle l'avait montré à Fatima. L'ignorance de ce message avait fait dire à sœur Lucie, qui s'adressait au père Fuentes en décembre 1957 : "Père, la Très Sainte Vierge est bien triste, car personne ne fait cas de son message, ni les bons, ni les mauvais. Les bons continuent leur chemin, mais sans faire cas du message. Les mauvais, ne voyant pas tomber sur eux actuellement le châtiment de Dieu, continuent leur vie de péché sans se soucier du message." ). Notre Dame avait eu cette consolation des évêques italiens qui avaient consacré leur pays au Cœur Immaculé de Marie, quelques mois après l'annonce du prochain concile. C'était à Catane, en Sicile, le 13 septembre 1959, en conclusion du XVIe congrès Eucharistique.
1) Election des membres des commissions.
La composition de ces commissions était importante, car elles étaient chargées de rédiger les documents de base remis aux pères conciliaires pour les faire évoluer puis de les approuver à la majorité des 2/3. Ce 13 octobre 1962, juste après la messe, alors que Mgr Felici expliquait en latin la procédure de ces élections, le cardinal Liénart ( Lille), un des 10 présidents du concile, demanda la parole. Par cette intervention dérogatoire, inattendue, il fit remarquer que les pères conciliaires avaient besoin de plus de temps pour connaitre les candidats désignés sur les listes remises et proposa que ces derniers soient choisis parmi les membres des conférences épiscopales, ce que les organisateurs romains n'avaient pas prévu. Il fut applaudi. Il fut appuyé ensuite par le cardinal Frings (Cologne) qui fut applaudi à son tour. Le cardinal Tisserand qui dirigeait les débats en tant que premier des présidents du concile acquiesça à cette demande et repoussa le vote au 16 octobre. La séance avait duré 50 minutes, messe comprise. Le résultat de ces élections fut connu le 20. Cette intervention avait permis de placer, dans les commissions, près de 50% d'élus provenant de conférences épiscopales. Ainsi, la plus importante des commissions, celle de théologie, comptait pour moitié des membres de ce que Ralph Wiltgen appelait ‘'l'alliance Européenne'' ; les évêques provenant des pays à proximité du Rhin.
2) La place de Notre Dame 50 ans après les apparitions de Fatima. Le 13 juin 1917 Notre Dame avait dit, en parlant de Notre Dame du Rosaire : "Parce qu'Elle seule peut obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre"
A la fin de la première session qui, à la surprise générale, ne publia aucun document définitif, les évêques reçurent les textes des différents schémas, la plupart remaniés pendant la première session, dont celui sur la Sainte Vierge qui devait être traité indépendamment de celui du schéma sur l'Eglise, montrant par-là l'importance de son rôle. Les évêques se séparèrent et organisèrent dans leurs pays des conférences en vue de préparer la seconde session. La plus importante fut celle de Fulda qui regroupait les évêques allemands et autrichiens, majoritaires dans ‘'l'alliance Européenne''. Dès l'ouverture de la seconde session, le 30 septembre 1963, les arguments en faveur d'un schémas séparé ou inclus dans celui de l'Eglise furent exposés avec différents motifs. C'est Mgr Grotti, (Diocèses d'Acre et Purus, au Brésil) qui le 27 octobre résuma les arguments de la demande de deux schémas séparés avec ces mots : ''Professons notre foi ouvertement. Soyons les docteurs de ceux qui sont dans l'Eglise en enseignant avec clarté et non en cachant la vérité). Le vote eut lieu le 29, il donna 1114 voix pour la fusion des schémas, contre 1097 pour la séparation. Notre Dame, à quelques voix près, n'eut donc pas l'honneur d'avoir un schéma particulier pour Elle seule. On avait oublié la recommandation de saint Louis Marie Grignon de Montfort citant saint Bernard : "Au sujet de Marie, on n'en fait jamais assez". Le terme "Rosaire", titre par lequel Elle s'est désignée à Fatima, ne figure dans aucun des actes du concile.
3 ) L'enfer : 13 juillet 1917 : "Vous avez vu l'enfer ou vont les âmes des pauvres pécheurs : pour les sauver …"
Après la vision de l'enfer, Notre Dame recommanda cette prière : "O mon Jésus..., Préservez-nous du feu de l'enfer…". La petite Jacinthe disait une fois à sa cousine : "Que j'ai pitié des pécheurs ! Ah si je pouvais leur montrer l'enfer". Le Christ a souffert sa Passion pour nous ouvrir le Ciel. Il a créé l'Eglise pour dispenser les sacrements qui permettent d'aller au Ciel. Notre Dame nous a donné la dévotion des 5 premiers samedis comme une action de réparation qui nous assurera notre salut, pour ne pas aller en enfer. "A qui embrassera cette dévotion, je promets le salut ". Notre Dame rappelait que "beaucoup d'âmes vont en enfer car personne ne prie ou se sacrifie pour elles". Comme il aurait été bon, au moment où la Russie avait répandu ses erreurs dans le monde, erreurs conduisant un grand nombre d'âmes en enfer ou elles tombent "en tourbillon", de rappeler l'existence de ce lieu à éviter à tout prix : "Préservez-nous du feu de l'enfer". Le terme "enfer" ne figure dans aucun des actes du concile.
4 ) Le communisme : "La Russie répandra ses erreurs dans le monde : pour empêcher cela ..."
Lors de la dernière session, le 9 octobre 1965 à midi, une pétition demandant la condamnation du communisme et signée par 334 pères conciliaires fut remise dans les délais prescrits, pour être étudiée par les pères conciliaires. (Certains avancent le nombre de 450). Monseigneur Glorieux fut interrogé par l'abbé Caillon en 1985 sur ce sujet. Il lui répondit que c'est lui qui avait fait disparaitre la pétition du 9 octobre 1965. Il confirma que c'est également lui qui avait écarté toutes les tentatives précédentes pour condamner le communisme. C'est en effet près d'un an après les faits, qu'un journal communiste révéla le 16 janvier 1963 l'existence d'un accord secret signé quelques jours avant le concile par lequel l'Église catholique avait pris l'engagement de ne proférer aucune attaque contre le communisme au concile Vatican, afin d'obtenir que l'URSS y laisse venir des représentants de l'Église orthodoxe russe. Mgr Nicodème représentant de l'Eglise orthodoxe Russe (et membre du KGB) avait rencontré à Metz, quelques jours avant l'ouverture du concile, le cardinal Tisserand, ancien secrétaire de la Congrégation pour l'Église Orientale. C'était en 1937 que le pape Pie XI, avec l'encyclique ‘' Divinis rédemptoris'' avait révélé que le communisme était ‘'intrinsèquement pervers ‘'. Le silence de l'Eglise à cette occasion avait permis au communisme de poursuivre son extension dans le monde jusqu'à ce que la consécration du 25 mars 1984 marque son coup d'arrêt puis sa disparition en tant qu'institution, au moins dans la Russie. Grâce aux paroles de Notre Dame, nous savons que le Saint Père finira par consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie, en respectant parfaitement le protocole demandé, et que cela la convertira au catholicisme et donnera au monde un certain temps de paix. Notons que les termes ‘'Communisme, Marxisme'' ne figurent dans aucun des actes du concile.
III 28 octobre : Notre Dame de la Treille
Le diocèse de Lille honore ce jour Notre Dame de la Treille. La statue originale en pierre blanche représentait Marie sous les traits d'une reine en majesté, assise, l'Enfant Jésus sur le bras gauche et tenant le sceptre de la main droite, avait été offerte par le comte Baudouin V de Flandre en 1066 à lorsqu'il avait créé la ville et bâtit la collégiale Saint-Pierre. La ville était désignée comme l'île de la "Citée de la Vierge". ( latin : ‘'INSULA CIVITAS VIRGINIS'' qui donna le nom de la ville, Île, Lille ). La statue était entourée d'une vigne en fer forgée à laquelle on suspendait des dons et des ex-votos en remerciements des grâces dispensées. Elle tirait son nom de cette décoration.
Le 14 juin 1234, 53 infirmes avaient été guéris en priant devant la statue de Notre-Dame de la Treille et pour commémorer ce grand miracle, une procession était organisée chaque année le deuxième dimanche après la Pentecôte. Des miracles analogues furent signalés entre 1519 et 1527 (Encouragements de Notre Dame à résister aux assauts du protestantisme) et entre 1634 et 1638 (Protection de la ville dans le cadre des guerres entre l'Espagne et la France).
La collégiale fut détruite pendant la révolution et la statue déplacée à l'église Sainte-Catherine. En 1832, l'épidémie de choléra recula, le curé avait confié ses paroissiens à Notre Dame de la Treille.
En 1854, année du dogme de l'Immaculée conception, les lillois firent vœu de rendre à Notre Dame de la Treille un sanctuaire qui lui fut propre et firent bénir sa première pierre. Les travaux commencèrent en 1856, et la statue fut installée en 1872, puis canoniquement couronnée en 1874.
Après le vol de l'original en 1959, la copie ci-dessous fut réalisée.
Ancienne prière à Notre Dame de la Treille
Notre Dame de la Treille, auguste patronne de la Ville de Lille et du Diocèse de Lille, bienfaisante protectrice de toutes les paroisses, et de toutes les familles. Illustre par tant de miracles. Honorée et invoquée depuis des siècles par les pèlerins de toute la contrée. Mère si pure et compatissante, généreuse en grâces et miséricorde, notre consolation dans la douleur, Notre secours dans l'adversité. Notre Dame de la Treille, je remets entre vos mains si tendres mes intentions de ce jour. Regardez nos cœurs, nos souffrances, nos peines mais aussi nos joies, et intercédez en notre faveur, ô humble Chancelière par votre Fils bien aimé le Christ notre Seigneur, qui par la croix fit de nous vos enfants.
Ainsi soit-il.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Tu dis bien : Je suis Roi.
Le dimanche 28 octobre, dans la forme extraordinaire du rite romain, l'Eglise fête la royauté sociale du Christ en la fête du Christ roi. C'est en effet le lendemain de l'apparition de l'Enfant Jésus et de Notre Dame à Pontevedra le 10 décembre 1925, que le pape Pie XI instituait la fête du Christ Roi par l'encyclique ‘'Quas primas'' et la fixait au dernier dimanche d'octobre.
Cette longue publication comportera 3 parties principales:
- La proclamation de cette royauté par le Christ Lui même
- Un résumé succinct de cette encyclique et des extraits des points principaux
- Un rappel des grandes fêtes du début du mois de Novembre .
C'est au cours de son procès devant Pilate que Jésus proclama d'abord sa Royauté. ‘' Tu dis bien, je suis Roi'' affirma-t-Il au début de son procés. Puis à la fin, alors qu'Il venait d'être flagellé, portait sa couronne d'épine, était revêtu d'un manteau de pourpre et que Pilate l'interrogeait de nouveau, Jésus gardant le silence, Pilate luit avait dit : ‘' Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te relâcher ou de te crucifier ? et Jésus avait répondu : ‘' Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir s'il ne t'avait été donné d'en haut''.
Ainsi Le Fils de Dieu proclamait Lui-même sa Royauté universelle et affirmait la source divine de tout pouvoir sur terre. Il le faisait dans ce moment solennel où Il opérait l'œuvre de la Rédemption, et devant le représentant du chef le plus puissant de la terre, l'empereur César.
Par moment, ne proclamons-nous pas, nous aussi : ''Nous n'avons d'autre roi que César ! '' ?
La révolution française est venue s'opposer à cette révélation en précisant dans l'article 3 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen : ‘'Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.''
Ainsi au même moment Jésus :
- A Pontevedra, proposait un moyen de réparation des 5 types d'offenses faites au Cœur Immaculé de Marie par les 5 communions réparatrices des premiers samedis.
- A Rome, par son représentant sur terre, proposait un moyen de réparation des offenses faites à Dieu par le laïcisme en instaurant la fête du Christ Roi. (Voici le lien donnant l'Hymne des vêpres de cette fête : ......
Le salut des âmes sera compromis pour un grand nombre et le laïcisme se développera et s'étendra suite aux erreurs que la Russie a pu répandre dans le monde, car le pape n'a toujours pas ''correctement'' consacré la Russie, ni reconnu et approuvé la dévotion réparatrice des premiers samedis. (Si on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d'âmes seront sauvées........) Rappel : Pour cette consécration, Jésus veut un acte solennel et publique du pape, en union avec tous les évêques. Pour en savoir plus sur la consécration du 25 mars 1984 , suivre : (.......)
Par nos prières, notre dévotion au Cœur Immaculé de Marie et nos actions extérieures, essayons de re-couronner Notre Seigneur pour qu'Il règne d'abord dans notre cœur, nos familles, puis dans nos institutions comme l'a précisé le pape Pie XI dans son encyclique '' Quas Primas''
Le pape Pie XI a justifié la nécessité d'une telle fête, et l'a plaçée au dernier dimanche d'octobre, juste avant la fête de tous les saints, précisant que "avant de célébrer la gloire de tous les saints, la liturgie proclamera et exaltera la gloire de Celui qui triomphe en tous les saints et tous les élus."
Son successeur, le pape Pie XII, moins de 2 mois après le début de la seconde guerre mondiale annoncée comme sanction conditionnelle à Fatima, se réjouira de l'instauration de cette fête et la complétera en publiant sa première encyclique "Summi pontificatus" qui contiendra cette phrase : "La conception qui assigne à l'Etat une autorité illimitée est une erreur". ( ) Merci à Mr Spalwer d'avoir rappelé cette encyclique sur "........." le 20 octobre 2018.
De façon implicite, le cardinal Burke a fait référence à ''Quas Primas'' dans le sermon qu'il prononça à Chartres le lundi de Pentecôte 2017 (notre publication du 6 octobre dernier) ou il précisait : "Prions fidèlement le saint rosaire pour la restauration DANS LA SOCIETE ET DANS L'EGLISE de l'ordre juste en accord avec la Loi Divine. "
Notre Christ, a écrit Saint-Augustin, n'est pas roi d'Israël pour lever des impôts, ni pour armer de fer les multitudes, ni pour vaincre extérieurement des ennemis visibles; mais il est roi d'Israël par ce qu'il régit les âmes, par ce qu'il veille à leurs intérêts éternels, enfin parce qu'il conduit au royaume éternel ceux qui veulent croire, espérer et aimer. (Comme cela ressemble à la première prière de l'ange à Fatima ! )
Dans la forme ordinaire du rite romain, la fête du Christ Roi a été déplacée au dernier dimanche de l'année liturgique.
Nous survolerons cette encyclique par les quelques lignes suivantes. Les repères renvoient à des extraits placés plus loin, en dessous du blason de la royauté du Christ. La numérotation correspond aux paragraphes de l'encyclique dont le texte complet est accessible par le lien (.......)
Nous vous recommandons particulièrement la lecture des extraits des points 19 ainsi que ceux des points 21 et 22 que nous avons placés presque en fin de cette publication.
L'encyclique en quelques mots :
On pourrait dire que dans cette encyclique, le pape précise qu'il faut chercher "la paix du Christ par le règne du Christ." (1). Ensuite il rappelle l'effort missionnaire de l'Eglise avec l'Exposition des Missions (2). Puis le motif de l'amour porté au Sacré-Cœur de Jésus (4). Le pape cite plusieurs textes des Ecritures puis en arrive à la logique de ces textes sur la royauté du Christ et son extension aux fêtes de l'Eglise. Cette royauté est valable pour toutes les créatures (7) et (8). Il rappelle les attributs et les pouvoirs du Christ (10), puis les domaines ou s'exercent ces pouvoirs (12) et (13). Il regrette le changement de la source de l'autorité dans les sociétés humaines (14). Il définit le laïcisme comme une peste (18). Puis il montre l'intérêt pour les sociétés et les nations d'instaurer maintenant une fête en l'honneur du Christ Roi, pour REPARER l'apostasie publique que constitue le laïcisme actuel (19). Il conclut en rappelant aux chefs d'état qu'ils auront à rendre compte, au jugement dernier (dit jugement général) de la façon dont ils auront fait passer les principes chrétiens dans les lois de leur pays (21). Enfin il conclue en précisant que le Christ doit régner sur nos intelligences, nos volontés et nos cœurs (22).
Blason du Christ Roi
Extraits des différents points de l'encyclique '' Quas Primas''
1 [ ] C'est pourquoi, après avoir affirmé qu'il fallait chercher la paix du Christ par le règne du Christ, Nous avons déclaré Notre intention d'y travailler dans toute la mesure de Nos forces ; par le règne du Christ, disions-Nous, car, pour ramener et consolider la paix, Nous ne voyions pas de moyen plus efficace que de restaurer la souveraineté de Notre Seigneur.
2 [ ] On y a vu les travaux entrepris sans relâche par l'Eglise pour étendre le royaume de son Epoux chaque jour davantage sur tous les continents, dans toutes les îles, même celles qui sont perdues au milieu de l'océan; on y a vu les nombreux pays que de vaillants et invincibles missionnaires ont conquis au catholicisme au prix de leurs sueurs et de leur sang; on y a vu enfin les immenses territoires qui sont encore à soumettre à la douce et salutaire domination de notre Roi.
4 [ ] On dit enfin qu'il est le Roi des cœurs, à cause de son inconcevable charité qui surpasse toute compréhension humaine (S. PAUL, Ephés. III 19.3) et à cause de sa douceur et de sa bonté qui attirent à lui tous les cœurs: car dans tout le genre humain il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais personne pour être aimé comme le Christ Jésus.
7 [ ] Etant le royaume du Christ sur la terre, qui doit s'étendre à tous les hommes et tous les pays de l'univers, l'Eglise catholique se devait, au cours du cycle annuel de la liturgie, de saluer par des manifestations multiples de vénération, en son Auteur et Fondateur, le Roi, le Seigneur, le Roi des rois.
8 [ ] Il en résulte que les anges et les hommes ne doivent pas seulement adorer le Christ comme Dieu, mais aussi obéir et être soumis à l'autorité qu'il possède comme homme; car, au seul titre de l'union hypostatique, (Union de sa nature divine et de sa nature humaine) le Christ a pouvoir sur toutes les créatures.
10 [ ] C'est, d'ailleurs, un dogme de foi catholique que le Christ Jésus a été donné aux hommes à la fois comme Rédempteur, de qui ils doivent attendre leur salut, et comme Législateur, à qui ils sont tenus d'obéir (Concile de Trente). Les évangélistes ne se bornent pas à affirmer que le Christ a légiféré, mais ils nous le montrent dans l'exercice même de son pouvoir législatif.
[ ] Il faut encore attribuer au Christ le pouvoir exécutif : car tous inéluctablement doivent être soumis à son empire; personne ne pourra éviter, s'il est rebelle, la condamnation et les supplices que Jésus a annoncés.
12 [ ] D'autre part, ce serait une erreur grossière de refuser au Christ-Homme la souveraineté sur les choses temporelles, quelles qu'elles soient: il tient du Père sur les créatures un droit absolu, lui permettant de disposer à son gré de toutes ces créatures.
13 [ ] Ainsi donc, le souverain domaine de notre Rédempteur embrasse la totalité des hommes. Sur ce sujet, Nous faisons Volontiers Nôtres les paroles de Notre Prédécesseur Léon XIII, d'immortelle mémoire: " Son empire ne s'étend pas exclusivement aux nations catholiques ni seulement aux chrétiens baptisés, qui appartiennent juridiquement à l'Eglise même s'ils sont égarés loin d'elle par des opinions erronées ou séparés de sa communion par le schisme; il embrasse également et sans exception tous les hommes, même étrangers à la foi chrétienne, de sorte que l'empire du Christ Jésus, c'est, en stricte vérité, l'universalité du genre humain (LÉON XIII, Lettre encyclique Annum sacrum, 25 mai 1899 )
14. Au début de Notre Pontificat, Nous déplorions combien sérieusement avaient diminué le prestige du droit et le respect dû à l'autorité; ce que Nous écrivions alors n'a perdu dans le temps présent ni de son actualité ni de son à-propos: " Dieu et Jésus-Christ ayant été exclus de la législation et des affaires publiques, et l'autorité ne tenant plus son origine de Dieu mais des hommes, il arriva que les bases mêmes de l'autorité furent renversées dès lors qu'on supprimait la raison fondamentale du droit de commander pour les uns, du devoir d'obéir pour les autres. Inéluctablement, il s'en est suivi un ébranlement de la société humaine tout entière, désormais privée de soutien et d'appui solides. (PIE XI, Lettre encyclique Ubi arcano, 23 décembre 1922).
[ ] Si les princes et les gouvernants légitimement choisis étaient persuadés qu'ils commandent bien moins en leur propre nom qu'au nom et à la place du divin Roi, il est évident qu'ils useraient de leur autorité avec toute la vertu et la sagesse possibles. Dans l'élaboration et l'application des lois, quelle attention ne donneraient-ils pas au bien commun et à la dignité humaine de leurs subordonnés !
18 [ ] La peste de notre époque, c'est le laïcisme, ainsi qu'on l'appelle, avec ses erreurs et ses entreprises criminelles.
Comme vous le savez, Vénérables Frères, ce fléau n'est pas apparu brusquement; depuis longtemps, il couvait au sein des Etats. On commença, en effet, par nier la souveraineté du Christ sur toutes les nations; on refusa à l'Eglise le droit - conséquence du droit même du Christ - d'enseigner le genre humain, de porter des lois, de gouverner les peuples en vue de leur béatitude éternelle. Puis, peu à peu, on assimila la religion du Christ aux fausses religions et, sans la moindre honte, on la plaça au même niveau. On la soumit, ensuite, à l'autorité civile et on la livra pour ainsi dire au bon plaisir des princes et des gouvernants. Certains allèrent jusqu'à vouloir substituer à la religion divine une religion naturelle ou un simple sentiment de religiosité. Il se trouva même des Etats qui crurent pouvoir se passer de Dieu et firent consister leur religion dans l'irréligion et l'oubli conscient et volontaire de Dieu.
19 [ ] Une fête célébrée chaque année chez tous les peuples en l'honneur du Christ-Roi sera souverainement efficace pour incriminer et REPARER en quelque manière cette apostasie publique, si désastreuse pour la société, qu'a engendrée le laïcisme. Dans les conférences internationales et dans les Parlements, on couvre d'un lourd silence le nom très doux de notre Rédempteur; plus cette conduite est indigne et plus haut doivent monter nos acclamations, plus doit être propagée la déclaration des droits que confèrent au Christ sa dignité et son autorité royales.
[ ] Mais du jour où l'ensemble des fidèles comprendront qu'il leur faut combattre, vaillamment et sans relâche, sous les étendards du Christ-Roi, le feu de l'apostolat enflammera les cœurs, tous travailleront à réconcilier avec leur Seigneur les âmes qui l'ignorent ou qui l'ont abandonné, tous s'efforceront de maintenir inviolés ses droits.
[ ] En conséquence, en vertu de Notre autorité apostolique, Nous instituons la fête de Notre-Seigneur Jésus-Christ-Roi. Nous ordonnons qu'elle soit célébrée dans le monde entier, chaque année, le dernier dimanche d'octobre, c'est-à-dire celui qui précède immédiatement la solennité de la Toussaint.
[ ] En fixant la fête un dimanche, Nous avons voulu que le clergé ne fût pas seul à rendre ses hommages au divin Roi par la célébration du Saint Sacrifice et la récitation de l'Office, mais que le peuple, dégagé de ses occupations habituelles et animé d'une joie sainte, pût donner un témoignage éclatant de son obéissance au Christ comme à son Maître et à son Souverain. Enfin, PLUS QUE TOUT AUTRE, LE DERNIER DIMANCHE D'OCTOBRE nous a paru désigné pour cette solennité: il clôt à peu près le cycle de l'année liturgique; de la sorte, les mystères de la vie de Jésus-Christ commémorés au cours de l'année trouveront dans la solennité du Christ-Roi comme leur achèvement et leur couronnement et, AVANT DE CELEBRER LA GLOIRE DE TOUS LES SAINTS, la Liturgie proclamera et exaltera la gloire de Celui qui triomphe, EN tous les Saints et tous les élus.
21 Les Etats, à leur tour, apprendront par la célébration annuelle de cette fête que les gouvernants et les magistrats ont l'obligation, aussi bien que les particuliers, de rendre au Christ un culte public et d'obéir à ses lois. Les chefs de la société civile se rappelleront, de leur côté, le dernier jugement, où le Christ accusera ceux qui l'ont expulsé de la vie publique, mais aussi ceux qui l'ont dédaigneusement mis de côté ou ignoré, et punira de pareils outrages par les châtiments les plus terribles; car sa dignité royale exige que l'État tout entier se règle sur les commandements de Dieu et les principes chrétiens dans l'établissement des lois, dans l'administration de la justice, dans la formation intellectuelle et morale de la jeunesse, qui doit respecter la saine doctrine et la pureté des mœurs.
22 [ ] Il faut donc qu'il règne sur nos intelligences : nous devons croire, avec une complète soumission, d'une adhésion ferme et constante, les vérités révélées et les enseignements du Christ. Il faut qu'il règne sur nos volontés: nous devons observer les lois et les commandements de Dieu.
Il faut qu'il règne sur nos cœurs : nous devons sacrifier nos affections naturelles et aimer Dieu par-dessus toutes choses et nous attacher à lui seul. Il faut qu'il règne sur nos corps et sur nos membres : nous devons les faire servir d'instruments ou, pour emprunter le langage de l'Apôtre saint Paul, d'armes de justice offertes à Dieu (S. PAUL, Rom. VI 13) pour entretenir la sainteté intérieure de nos âmes. Voilà des pensées qui, proposées à la réflexion des fidèles et considérées attentivement, les entraîneront aisément vers la perfection la plus élevée.
N'oublions pas les 3 grands jours de la semaine prochaine :
Mardi : Fête de tous les défunts qui sont au Ciel et bénéficient de la béatitude éternelle par la vision de Dieu face à face. Souvenons-nous du premier dialogue de Fatima: (D'où vient votre Grâce, avait demandé Lucie à Notre Dame le 13 mai 1917 ? Je suis du Ciel avait-Elle répondu. Et moi aussi, est-ce que j'irai au Ciel avait demandé Lucie ? -Oui, tu iras. Et Jacinthe ? - Aussi. Et François ? - Aussi, mais il devra réciter beaucoup de chapelets.) Nos voyants ont ainsi rejoint Maria das Neves , l'amie de Lucie.
Mercredi : Commémoration de tous les fidèles défunts pour prier pour eux et aussi leur gagner des indulgences pour adoucir leurs souffrances ou hâter leur sortie du purgatoire : Depuis les plus récents et qui vont sortir samedi s'ils ont porté le scapulaire du mont Carmel, jusqu'à ceux qui y resteront, jusqu'à la fin du monde, comme Amélia, l'amie de Lucie, . N'oublions pas les défunts de nos familles et prions aussi pour ceux à qui nous avons offert nos 5 communions réparatrices, ou ceux à qui nous avons remis un scapulaire vert. Ce jour est aussi le premier vendredi du mois, jour consacré à la dévotion au Sacré-Coeur.
Samedi : Premier samedi du mois. Pensons que si nous nous sommes inscrits à cette communauté, c'est pour connaître, pratiquer et faire connaître cette communion réparatrice des 5 premiers samedis qui répare les outrages proférés envers le Cœur Immaculé de Marie, La console et assure notre salut. (Les conditions sont rappelées dans la rubrique ''prière'' de notre communauté)
Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice : "O Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie". (Notre Dame le 13 juillet 1917, juste avant la communication du secret en 3 parties)
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Mar 28 Fév 2023 - 17:53, édité 1 fois (Raison : Formatage)
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Que les chefs des nations vous glorifient par
des honneurs publics !
Christ Roi - cathédrale Notre-Dame - Chartres
des honneurs publics !
Christ Roi - cathédrale Notre-Dame - Chartres
Le titre est extrait des vêpres de la "fête du Christ Roi" que l'Eglise, dans l'ancien "rite extraordinaire", fête ce jour, dernier dimanche avant la fête de tous les saints.
Voici le texte complet de ces vêpres qui montre que lorsque le pape Pie XI institua cette fête, par l'encyclique "Quas primas" du 11 décembre 1925, à quelques heures de l'apparition de Pontevedra, il voulait que le Christ règne dés à présent sur toutes les institutions humaines et sur nos intelligences, nos volontés et nos cœurs. Il l'avait précisé dans la dernière partie du paragraphe 19 de cette encyclique dans laquelle il rappelle un point de la doctrine catholique : Le jugement général qui aura lieu, à la fin des temps, après la résurrection des corps pour confirmer à chacun, aux yeux de tous, la récompense ou le châtiment qu'il aura mérité.
O vous Prince des siècles, o vous, Christ, Roi des nations, nous vous déclarons le seul maitre de nos esprits et de nos cœurs.
La foule scélérate vocifère : Nous ne voulons pas du Christ Roi ! Mais c'est Vous que nos ovations proclament souverain Roi de tous.
O Christ, vrai Prince de la paix, soumettez-vous les âmes rebelles, et par votre amour rassemblez les errants dans l'unique bercail.
C'est pour cela que vous êtes crucifié à l'arbre sanglant, les bras ouverts, dévoilant, ouvert par la lance, un Cœur tout embrasé de flammes.
C'est pour cela que vous vous cachez sur les autels sous la figure du pain et du vin, versant à vos fils le salut qui jaillit du Cœur transpercé.
Que les chefs des nations vous glorifient par des honneurs publics ; que les maîtres et les juges vous confessent, que les lois et les arts portent votre marque.
Que les drapeaux se glorifient de se voir consacrés à vous ! Soumettez à votre doux règne, la patrie et tous les foyers.
O Jésus à vous soit la gloire, arbitre des pouvoirs du monde, comme au Père et à l'Esprit Saint, dans les siècles sans fin.
Ainsi soit-il.
Une synthèse de l'encyclique ''Quas Primas'' figure ci-dessous ; elle renvoi, en fin de publication, à des extraits qui développent le point étudié. Ces lignes sont tirées de notre publication d'il y a 4 ans accessible sur le poste ci-dessus.
Dans cette encyclique, le pape précise qu'il faut chercher "la paix du Christ par le règne du Christ." (1). Ensuite il rappelle l'effort missionnaire de l'Eglise avec l'Exposition des Missions (2). Puis le motif de l'amour porté au Sacré-Cœur de Jésus (4). Le pape cite plusieurs textes des Ecritures puis en arrive à la logique de ces textes sur la royauté du Christ et son extension aux fêtes de l'Eglise. Cette royauté est valable pour toutes les créatures (7) et (8). Il rappelle les attributs et les pouvoirs du Christ (10), puis les domaines ou s'exercent ces pouvoirs (12) et (13). Il regrette le changement de la source de l'autorité dans les sociétés humaines (14). Il définit le laïcisme comme une peste (18) et semble annoncer ce qui se passera 51 ans plus tard. Puis il montre l'intérêt pour les sociétés et les nations d'instaurer maintenant une fête en l'honneur du Christ Roi, pour REPARER l'apostasie publique que constitue le laïcisme actuel (19). Il conclut en rappelant aux chefs d'état qu'ils auront à rendre compte, au jugement dernierr (dit jugement général) de la façon dont ils auront fait passer les principes chrétiens dans les lois de leur pays (21). Enfin il conclue en précisant que le Christ doit régner dés à présent, sur nos intelligences, nos volontés et nos cœurs (22). D'où le positionnement de cette solennité au dernier dimanche avant la fête de tous ceux qui sont déjà au ciel.
L'encyclique en quelques mots :
On pourrait dire que dans cette encyclique, le pape précise qu'il faut chercher "la paix du Christ par le règne du Christ." (1). Ensuite il rappelle l'effort missionnaire de l'Eglise avec l'Exposition des Missions (2). Puis le motif de l'amour porté au Sacré-Cœur de Jésus (4). Le pape cite plusieurs textes des Ecritures puis en arrive à la logique de ces textes sur la royauté du Christ et son extension aux fêtes de l'Eglise. Cette royauté est valable pour toutes les créatures (7) et (8). Il rappelle les attributs et les pouvoirs du Christ (10), puis les domaines ou s'exercent ces pouvoirs (12) et (13). Il regrette le changement de la source de l'autorité dans les sociétés humaines (14). Il définit le laïcisme comme une peste (18). Puis il montre l'intérêt pour les sociétés et les nations d'instaurer maintenant une fête en l'honneur du Christ Roi, pour REPARER l'apostasie publique que constitue le laïcisme actuel (19). Il conclut en rappelant aux chefs d'état qu'ils auront à rendre compte, au jugement dernier (dit jugement général) de la façon dont ils auront fait passer les principes chrétiens dans les lois de leur pays (21). Enfin il conclue en précisant que le Christ doit régner sur nos intelligences, nos volontés et nos cœurs (22).
A propos de Réparation.
Le fait d'avoir placé l'apparition de Pontevedra juste avant la publication de l'encyclique "Quas Primas" est voulue par Notre Seigneur qui a fait passer la réparation des outrages envers le Cœur Immaculé de sa Mère juste avant la réparation de l'outrage publique que Lui font les nations par le laïcisme introduit dans le monde. C'est en effet l'Enfant Jésus qui dit à sœur Lucie le 10 décembre 1925 : "Aie compassion du Cœur de ta très Sainte Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment sans qu'il n'y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer." C'est officiellement le lendemain, 11 décembre 1925 que le vicaire du Christ publie son encyclique de réparation de l'outrage fait par le laïcisme à la royauté sociale de Notre Seigneur. On retrouvera cette notion de réparation dans 2 lettres de sœur Lucie de 1930 ou elle dit : "Le Bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux très saints Cœurs de Jésus et de Marie et si Sa Sainteté promet, moyennant la fin de cette persécution, d'approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice indiquée ci-dessus".
Ce refus de consacrer la Russie pour le motif "qu'elle déplaît à d'Herbigny et au gouvernement italien : il ne faut pas isoler la Russie dans le concert des nations" attirera de la part de Notre Seigneur cette terrible prophétie à l'égard de ses ministres prononcée en aout 1931 : "Fais savoir à mes ministres, étant donné qu'ils suivent l'exemple du Roi de France en retardant l'exécution de ma demande, qu'ils le suivront dans le malheur". Jeanne d'Arc nous avait rappelé le rôle du Roi de France qui agissait par délégation du pouvoir de Notre Seigneur. Nous devons à Fatima de savoir que Louis XIV avait bien reçu la demande de Notre Seigneur mais n'avait pas voulu l'exécuter. Le pape Pie XI avait fait ce premier geste de réparation ; un motif futile et politique l'empêcha de faire le second, la consécration de la Russie, qui sera fait partiellement par son successeur. Ce sera l'objet de notre toute prochaine publication.
Complément: extraits des différents points de l'encyclique '' Quas Primas''
1 [ ] C'est pourquoi, après avoir affirmé qu'il fallait chercher la paix du Christ par le règne du Christ, Nous avons déclaré Notre intention d'y travailler dans toute la mesure de Nos forces ; par le règne du Christ, disions-Nous, car, pour ramener et consolider la paix, Nous ne voyions pas de moyen plus efficace que de restaurer la souveraineté de Notre Seigneur.
2 [ ] On y a vu les travaux entrepris sans relâche par l'Eglise pour étendre le royaume de son Epoux chaque jour davantage sur tous les continents, dans toutes les îles, même celles qui sont perdues au milieu de l'océan; on y a vu les nombreux pays que de vaillants et invincibles missionnaires ont conquis au catholicisme au prix de leurs sueurs et de leur sang; on y a vu enfin les immenses territoires qui sont encore à soumettre à la douce et salutaire domination de notre Roi.
4 [ ] On dit enfin qu'il est le Roi des cœurs, à cause de son inconcevable charité qui surpasse toute compréhension humaine (S. PAUL, Ephés. III 19.3) et à cause de sa douceur et de sa bonté qui attirent à lui tous les cœurs: car dans tout le genre humain il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais personne pour être aimé comme le Christ Jésus.
7 [ ] Etant le royaume du Christ sur la terre, qui doit s'étendre à tous les hommes et tous les pays de l'univers, l'Eglise catholique se devait, au cours du cycle annuel de la liturgie, de saluer par des manifestations multiples de vénération, en son Auteur et Fondateur, le Roi, le Seigneur, le Roi des rois.
8 [ ] Il en résulte que les anges et les hommes ne doivent pas seulement adorer le Christ comme Dieu, mais aussi obéir et être soumis à l'autorité qu'il possède comme homme; car, au seul titre de l'union hypostatique, (Union de sa nature divine et de sa nature humaine) le Christ a pouvoir sur toutes les créatures.
10 [ ] C'est, d'ailleurs, un dogme de foi catholique que le Christ Jésus a été donné aux hommes à la fois comme Rédempteur, de qui ils doivent attendre leur salut, et comme Législateur, à qui ils sont tenus d'obéir (Concile de Trente). Les évangélistes ne se bornent pas à affirmer que le Christ a légiféré, mais ils nous le montrent dans l'exercice même de son pouvoir législatif.
[ ] Il faut encore attribuer au Christ le pouvoir exécutif : car tous inéluctablement doivent être soumis à son empire; personne ne pourra éviter, s'il est rebelle, la condamnation et les supplices que Jésus a annoncés.
12 [ ] D'autre part, ce serait une erreur grossière de refuser au Christ-Homme la souveraineté sur les choses temporelles, quelles qu'elles soient: il tient du Père sur les créatures un droit absolu, lui permettant de disposer à son gré de toutes ces créatures.
13 [ ] Ainsi donc, le souverain domaine de notre Rédempteur embrasse la totalité des hommes. Sur ce sujet, Nous faisons Volontiers Nôtres les paroles de Notre Prédécesseur Léon XIII, d'immortelle mémoire: " Son empire ne s'étend pas exclusivement aux nations catholiques ni seulement aux chrétiens baptisés, qui appartiennent juridiquement à l'Eglise même s'ils sont égarés loin d'elle par des opinions erronées ou séparés de sa communion par le schisme; il embrasse également et sans exception tous les hommes, même étrangers à la foi chrétienne, de sorte que l'empire du Christ Jésus, c'est, en stricte vérité, l'universalité du genre humain (LÉON XIII, Lettre encyclique Annum sacrum, 25 mai 1899 )
14. Au début de Notre Pontificat, Nous déplorions combien sérieusement avaient diminué le prestige du droit et le respect dû à l'autorité; ce que Nous écrivions alors n'a perdu dans le temps présent ni de son actualité ni de son à-propos: " Dieu et Jésus-Christ ayant été exclus de la législation et des affaires publiques, et l'autorité ne tenant plus son origine de Dieu mais des hommes, il arriva que les bases mêmes de l'autorité furent renversées dès lors qu'on supprimait la raison fondamentale du droit de commander pour les uns, du devoir d'obéir pour les autres. Inéluctablement, il s'en est suivi un ébranlement de la société humaine tout entière, désormais privée de soutien et d'appui solides. (PIE XI, Lettre encyclique Ubi arcano, 23 décembre 1922).
[ ] Si les princes et les gouvernants légitimement choisis étaient persuadés qu'ils commandent bien moins en leur propre nom qu'au nom et à la place du divin Roi, il est évident qu'ils useraient de leur autorité avec toute la vertu et la sagesse possibles. Dans l'élaboration et l'application des lois, quelle attention ne donneraient-ils pas au bien commun et à la dignité humaine de leurs subordonnés !
18 [ ] La peste de notre époque, c'est le laïcisme, ainsi qu'on l'appelle, avec ses erreurs et ses entreprises criminelles.
Comme vous le savez, Vénérables Frères, ce fléau n'est pas apparu brusquement ; depuis longtemps, il couvait au sein des Etats. On commença, en effet, par nier la souveraineté du Christ sur toutes les nations ; on refusa à l'Eglise le droit - conséquence du droit même du Christ - d'enseigner le genre humain, de porter des lois, de gouverner les peuples en vue de leur béatitude éternelle. Puis, peu à peu, on assimila la religion du Christ aux fausses religions et, sans la moindre honte, on la plaça au même niveau. On la soumit, ensuite, à l'autorité civile et on la livra pour ainsi dire au bon plaisir des princes et des gouvernants. Certains allèrent jusqu'à vouloir substituer à la religion divine une religion naturelle ou un simple sentiment de religiosité. Il se trouva même des Etats qui crurent pouvoir se passer de Dieu et firent consister leur religion dans l'irréligion et l'oubli conscient et volontaire de Dieu.
19 [ ] Une fête célébrée chaque année chez tous les peuples en l'honneur du Christ-Roi sera souverainement efficace pour incriminer et REPARER en quelque manière cette apostasie publique, si désastreuse pour la société, qu'a engendrée le laïcisme. Dans les conférences internationales et dans les Parlements, on couvre d'un lourd silence le nom très doux de notre Rédempteur; plus cette conduite est indigne et plus haut doivent monter nos acclamations, plus doit être propagée la déclaration des droits que confèrent au Christ sa dignité et son autorité royales.
[ ] Mais du jour où l'ensemble des fidèles comprendront qu'il leur faut combattre, vaillamment et sans relâche, sous les étendards du Christ-Roi, le feu de l'apostolat enflammera les cœurs, tous travailleront à réconcilier avec leur Seigneur les âmes qui l'ignorent ou qui l'ont abandonné, tous s'efforceront de maintenir inviolés ses droits.
[ ] En conséquence, en vertu de Notre autorité apostolique, Nous instituons la fête de Notre-Seigneur Jésus-Christ-Roi. Nous ordonnons qu'elle soit célébrée dans le monde entier, chaque année, le dernier dimanche d'octobre, c'est-à-dire celui qui précède immédiatement la solennité de la Toussaint.
[ ] En fixant la fête un dimanche, Nous avons voulu que le clergé ne fût pas seul à rendre ses hommages au divin Roi par la célébration du Saint Sacrifice et la récitation de l'Office, mais que le peuple, dégagé de ses occupations habituelles et animé d'une joie sainte, pût donner un témoignage éclatant de son obéissance au Christ comme à son Maître et à son Souverain. Enfin, PLUS QUE TOUT AUTRE, LE DERNIER DIMANCHE D'OCTOBRE nous a paru désigné pour cette solennité : il clôt à peu près le cycle de l'année liturgique ; de la sorte, les mystères de la vie de Jésus-Christ commémorés au cours de l'année trouveront dans la solennité du Christ-Roi comme leur achèvement et leur couronnement et, AVANT DE CELEBRER LA GLOIRE DE TOUS LES SAINTS, la Liturgie proclamera et exaltera la gloire de Celui qui triomphe, EN tous les Saints et tous les élus.
21 Les Etats, à leur tour, apprendront par la célébration annuelle de cette fête que les gouvernants et les magistrats ont l'obligation, aussi bien que les particuliers, de rendre au Christ un culte public et d'obéir à ses lois. Les chefs de la société civile se rappelleront, de leur côté, le dernier jugement, où le Christ accusera ceux qui l'ont expulsé de la vie publique, mais aussi ceux qui l'ont dédaigneusement mis de côté ou ignoré, et punira de pareils outrages par les châtiments les plus terribles; car sa dignité royale exige que l'État tout entier se règle sur les commandements de Dieu et les principes chrétiens dans l'établissement des lois, dans l'administration de la justice, dans la formation intellectuelle et morale de la jeunesse, qui doit respecter la saine doctrine et la pureté des mœurs.
22 [ ] Il faut donc qu'il règne sur nos intelligences : Nous devons croire, avec une complète soumission, d'une adhésion ferme et constante, les vérités révélées et les enseignements du Christ.
Il faut qu'il règne sur nos volontés : Nous devons observer les lois et les commandements de Dieu.
Il faut qu'il règne sur nos cœurs : Nous devons sacrifier nos affections naturelles et aimer Dieu par-dessus toutes choses et nous attacher à lui seul.
Il faut qu'il règne sur nos corps et sur nos membres : Nous devons les faire servir d'instruments ou, pour emprunter le langage de l'Apôtre saint Paul, d'armes de justice offertes à Dieu (S. PAUL, Rom. VI 13) pour entretenir la sainteté intérieure de nos âmes. Voilà des pensées qui, proposées à la réflexion des fidèles et considérées attentivement, les entraîneront aisément vers la perfection la plus élevée.
Prière de la collecte de la messe de cette fête
Dieu éternel et tout-puissant qui avez voulu réunir toutes chose dans votre Fils bien aimé, Roi de l'univers, accordez, dans votre bonté, à la grande famille des nations, déchirée par la blessure du péché, de se soumettre à son joug plein de bénignité.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Mar 28 Fév 2023 - 17:51, édité 1 fois (Raison : Formatage)
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
…C'est à votre Cœur Immaculé, que…nous consacrons…
le monde entier….
Le pape Pie XII lors d'un radio-message
le monde entier….
Le pape Pie XII lors d'un radio-message
Le titre est constitué d'extraits du radio-message du 31 octobre 1942, en portugais, du pape Pie XII au cours duquel il consacra le monde au Cœur Immaculé de Marie, le jour de la clôture solennelle du jubilé des 25 ans des apparitions de Notre Dame à Fatima.
Voici ce passage complet : "C'est à Vous, c'est à votre Cœur Immaculé, que, dans cette heure tragique de l'histoire humaine, nous confions, nous donnons, nous consacrons, non seulement la Sainte Église, Corps mystique de votre Jésus, qui souffre et saigne en tant de lieux, au milieu de tant de tribulations, mais aussi le monde entier, déchiré par de mortelles discordes, embrasé d'un incendie de haine, et victime de ses propres iniquités."
Cette consécration par un pape est une réponse partielle à la demande de consécration de la Russie demandée le 13 juin 1929 à Tuy par Notre Dame lors de la vision Trinitaire ou sœur Lucie décrit cette vision et vers la fin de son récit, que "Sous le bras droit de la Croix se trouvait Notre-Dame avec son Cœur Immaculé dans la main... (C'était Notre-Dame de Fatima avec son Cœur Immaculé, … dans la main gauche... sans épée ni roses, mais avec une couronne d'épines et des flammes...)." Ensuite, Notre-Dame me dit : "Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie."
Cette demande de consécration de la Russie était donc une volonté divine transmise par Notre Dame avec 2 buts annoncés ce jour : Sauver la Russie qui était passée depuis 5 ans sous le joug de Staline et obtenir réparation des péchés commis contre Elle.
Par ce dernier point Notre Dame rappelait sa venue à Pontevedra en 1925 (la communion réparatrice) et le but de l'accomplissement de sa promesse du 13 juillet 1917 : Empêcher la punition du monde suite à ses crimes, par la guerre, la famine, les persécutions contre l'Eglise et le Saint Père.
Pie XI ne voulut pas faire cette consécration demandée d'abord par le père Gonçalvès (Confesseur de sœur Lucie), puis par Mgr da Silva (évêque de Leiria). Notre Seigneur n'obtenant pas satisfaction par sœur Lucie, va s'adresser à une mystique du Portugal, dans le village de Balasar au nord de Porto, Alexandrina da Costa. Le 30 juillet 1935, Il lui dit : "Comme j'ai demandé à Marguerite-Marie la dévotion à mon divin Cœur, de même je te demande à toi que le monde soit consacré au Cœur de ma Très Sainte Mère avec une fête solennelle en son honneur." On remarque que Notre Seigneur reprend ce merveilleux parallèle avec les apparitions de Paray le Monial pour son Cœur Sacré. (Le terme "reprend" pour 1935 est dû au fait que déjà en 1931 Notre Seigneur avait annoncé à sœur Lucie des conséquences "pour ses ministres" analogues à celles subies par la France suite refus du roi Louis XIV). Le directeur spirituel d'Alexandrina, le père Jésuite Pinho, transmis cette demande au pape Pie XI, le 11 septembre 1936, en passant par son secrétaire d'état le cardinal Pacelli, futur Pie XII. En 1938, les évêques portugais suivirent une retraite prêchée par le père Pinho qui leur suggéra d'adresser une lettre au Saint-Père pour demander la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie, ce qu'ils firent. Le pape Pie XI ne fit rien, mais le futur pape Pie XII, qui sera élu le 2 mars 1939, entendit cette demande pour la seconde fois.
Suite à une tentative infructueuse d'avril 1940 auprès de Pie XII, le père Gonçalvès et l'évêque de Gurza demandèrent à sœur Lucie d'écrire elle-même au pape. Effrayé par cette demande reçue le 10 octobre 1940, elle confia Dans ce but, j'ai passé deux heures devant Notre-Seigneur exposé qui lui dit le 22 octobre : « (…) Je punirai les nations de leurs crimes par la guerre, par la famine et par la persécution contre mon Église qui pèsera spécialement sur mon Vicaire sur la terre. Sa Sainteté obtiendra que ces jours de tribulation soient abrégés s'il obéit à mes désirs en faisant l'acte de consécration au Cœur Immaculé de Marie du monde entier avec une mention spéciale de la Russie ». Notre Seigneur confirmait ce qu'Il avait demandé 5 ans plus tôt à Alexandrina da Costa. Par contre Il ne mentionnait plus la demande d'une fête spécifique pour le Cœur Immaculé de sa mère. La guerre étant déjà commencée, Il promettait de la faire durer moins longtemps par cette consécration.
Sœur Lucie rédigea pour le pape une lettre qu'elle adressa d'abord à l'évêque de Leiria en mentionnant les demandes de 1929 (Notre Dame), puis 1940 (Notre Seigneur). L'évêque lui fit reprendre cette lettre en demandant la suppression de la demande de 1929. Le pape Pie XII reçut donc en décembre 1940, de sœur Lucie, la seule demande de Notre Seigneur.
En septembre 1942, suite à leur dernière retraite, et probablement à l'incitation du père Pinho, les évêques portugais décidèrent d'envoyer à Rome une supplique pour la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie. Ce fut l'acte décisif, il venait du Portugal épargné par la guerre suite à sa double consécration au Cœur Immaculé de Marie. A la demande du pape, Mgr Schuster, archevêque de Milan, fit connaitre le 13 octobre la demande de Notre Dame du 13 juin 1929, et le 31 octobre, eut lieu pour la première fois dans l'histoire de l'Eglise, la mise en lumière du Cœur Immaculé de Marie par le pape en personne, qui Lui consacra l'Eglise et le monde, avec mention voilée de la Russie. Il y eut bien, auparavant la définition du dogme de sa conception immaculée par le pape Pie IX en 1854, mais sans référence au rôle de son Cœur.
Peu après cette consécration, il y eut un tournant dans la guerre.
- A Stalingrad, la présence d'un brouillard pendant une semaine sur toute la région permit à l'offensive Russe d'encerclement de réussir le 19 novembre, l'efficacité des blindés allemands étant liée à l'appui de l'aviation, bloquée au sol. Von Paulus capitula en janvier 1943.
- En Afrique du nord, la destruction des moyens de ravitaillement en carburant depuis l'Italie, des forces du maréchal Rommel le fit reculer à El-Alamein et permit la réussite de l'opération Torch, le débarquement des américains du 8 novembre 1942.
- En Atlantique Nord, le repérage et la destruction de plusieurs sous-marins retournant à leur base, suite à la mise au point par les alliés de leur détection la nuit, décida l'amiral Dönitz, chef de la Kriegsmarine, à retirer tous ses sous-marins de l'Atlantique à partir de mai 1943.
Remarquons que le pape consacra l'Eglise et le monde et qu'il utilisa pour l'Eglise la définition alors en vigueur, celle de l'apôtre Paul aux Colossiens au chapitre I verset 24 : "Eglise, Corps Mystique du Christ". Le 29 juin de l'année suivante, Pie XII publia l'encyclique "Mysticis Corporis" ou il développa longuement le sujet.
Vous trouverez le texte complet de ce radio message avec le lien
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dont voici quelques points significatifs.
En introduction, il rappelle le double Jubilé, celui des apparitions de Fatima et celui de sa consécration épiscopale le 13 mai 1917. Il salue ensuite l'intervention du Ciel dans les événements de 1926 (pour mémoire, l'Estado Novo), puis le vœu secret des évêques le 13 mai 1936 (Promesse de renouveler en 1938, si le Portugal échappait à la révolution communiste espagnole, la consécration de leur pays au Cœur Immaculé de Marie faite le 13 mai 1931.) Il évoque les grandes manifestations portugaises de ce premier jubilé, rappelle les exigences du message de Fatima.
Il reprend en quelque sorte la seconde partie du secret avec ces mots à propos de la guerre : Manifestation redoutable de la Justice divine ! Adorons, en tremblant ! ou même les propos de Notre Dame du début de l'apparition du 13 juillet "Elle seule pourra vous secourir" Puis ce fut l'introduction a la consécration de l'Eglise et du monde avec ces paroles : "'Reine du Très Saint Rosaire, Secours des chrétiens, Refuge du genre humain, victorieuse dans toutes les grandes batailles de Dieu, nous voici prosternés, suppliants, devant votre trône, dans l'assurance d'obtenir miséricorde et de recevoir la grâce et le secours opportun au milieu des calamités présentes, non en vertu de nos mérites, dont nous ne saurions nous prévaloir, mais uniquement à cause de l'immense bonté de votre Cœur maternel" suit alors le texte de consécration que nous avons mis en début de cette publication, qui était complété par quelques demandes dont celle concernant la Russie : "Aux peuples séparés par l'erreur et par la discorde, et spécialement à ceux qui professent pour vous une singulière dévotion, et chez lesquels il n'y avait pas de maison qui n'honorât votre vénérable icône, – aujourd'hui peut-être cachée et réservée pour des jours meilleurs –, donnez la paix, et reconduisez-les à l'unique bercail du Christ, sous l'unique et véritable Pasteur !" La Russie est mentionnée pour y obtenir la paix et sa conversion au catholicisme, qui va bien plus loin que l'abandon du communisme.
Le pape termine son radio message en rappelant la consécration du monde au Sacré-Cœur du 25 mai 1899 et donnant sa bénédiction aux autorités religieuses et civiles du Portugal.
Pour donner un plus grand retentissement à cette consécration, le pape Pie XII la renouvela le 8 décembre 1942, en la fête de l'immaculée Conception, « une cérémonie d'expiation et de supplication » eut lieu à la basilique Saint-Pierre. En présence de quarante cardinaux, de nombreux évêques, du corps diplomatique, du clergé de Rome et d'une grande foule de pèlerins, le Saint-Père lut de nouveau la formule de consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie.
Le 28 février 1943, sœur Lucie écrivit à l'évêque de Gurza : « Le Bon Dieu m'a déjà montré son contentement de l'acte bien qu'incomplet selon son désir, réalisé par le Saint-Père et par plusieurs évêques. Il promet, en retour, de mettre fin bientôt à la guerre. La conversion de la Russie n'est pas pour maintenant ».
Terminons par cette prière à Notre Dame prononcée par le cardinal Cerejeira lors de la première consécration du Portugal le 13 mai 1931.
« Intercédez pour le Portugal, ô Notre-Dame, en cette heure troublée ou les vagues immondes d'une immoralité sans voile, qui a perdu jusqu'à la notion du péché, exaltent, en face même de la Croix de votre Fils, la réhabilitation de la chair, menaçant d'étouffer dans le monde le lys de la vertu qui se nourrit du Sang Eucharistique de Jésus. Vierge puissante, priez pour nous ! »
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Mar 28 Fév 2023 - 17:49, édité 1 fois (Raison : formatage)
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Et moi aussi est-ce que j'irai au Ciel ?
A droite de Jésus, le bon larron, le premier à entrer au Ciel
A droite de Jésus, le bon larron, le premier à entrer au Ciel
Le titre est la demande de Lucie à Notre Dame qui venait de lui dire qu'Elle ‘'était du Ciel'' et après qu'Elle lui eut annoncé la raison de sa visite le 13 mai 1917 : "Je suis venue vous demander de venir pendant six mois de suite, le 13, à cette même heure. Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Après, je reviendrai encore ici une septième fois" Nous devons tous avoir à l'esprit cette question de Lucie à Notre Dame : "Et moi aussi est-ce que j'irai au Ciel ?"
Aujourd'hui, début de ce mois de Novembre que l'Eglise consacre aux défunts, l'Eglise se réjouit avec toutes les âmes qui sont déjà au Ciel. Dès sa première apparition à Fatima, Notre Dame "plaça le décor". Après avoir rassuré les enfants, à la question de Lucie : "D'où vient votre grâce", Elle répondit par ces mots : "Je suis du Ciel". Attardons-nous d'abord un peu sur la signification de cette appartenance à laquelle nous aspirons tous, en citant les récents propos d'Yves sur cette réponse de Notre Dame : "Ainsi, Notre-Dame est du Ciel. Après les trois personnes de la Sainte Trinité, c'est même la première personne au Ciel, au-dessus des anges dont elle est la reine, au-dessus de tous les autres élus qui n'ont pas eu comme elle la grâce de ne jamais commettre le moindre péché. Elle est tout à la fois reine des anges, des patriarches, des prophètes, des apôtres, des martyrs, des confesseurs, des vierges, comme nous l'acclamons dans les litanies de la Sainte Vierge. Elle est reine de tous les saints, de tous les élus. Elle a été couronnée par Dieu Lui-même comme nous le méditons dans le cinquième mystère glorieux.
Elle est du Ciel, parce qu'elle est la fille du Père éternel, la mère du Fils de Dieu et l'épouse du Saint-Esprit. Elle l'est encore, parce que son passage sur la terre n'a été que pour attendre le Ciel. Elle est du Ciel parce qu'elle a mis au monde Celui qui nous a ouvert le Ciel. Aussi personne plus qu'elle ne peut se dire "du Ciel".
L'Eglise a établi la liste de ceux qu'elle sait être au Ciel par les miracles qu'ils ont effectués après avoir été sollicités, et que nous pouvons prier "officiellement" pour nous aider à les rejoindre. Le tout premier est le bon larron qui a reconnu publiquement qu'il avait péché et que le châtiment suprême qu'il subissait n'était que justice. En constatant la royauté de Notre Seigneur signifiée par la couronne de dérision enfoncée sur sa tête et l'écriteau placé sur la croix, il manifesta publiquement, humblement et avec confiance sa demande d'appartenir à ce royaume dont le chef venait de demander à son Père le pardon pour ses bourreaux, car ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient. "Souviens-toi de moi quand tu seras dans ton royaume" et il a reçu cette réponse de Notre Seigneur : "Ce soir même tu seras avec moi en paradis". En 1921, Notre Seigneur confiera à sœur Josefa Menendez : "Mon Cœur ne refuse jamais le pardon à l'âme qui s'humilie, surtout à celle qui le demande avec une vraie confiance."
Dieu a voulu que 2 condamnés à mort accompagnent son Fils pour nous montrer le rôle de Marie dans notre salut : "Priez pour nous pauvres pécheurs maintenant et à l'heure de notre mort". Marie est sans doute intervenue auprès de son Fils pour sauver de la mort éternelle ces 2 condamnés, mais un seul a saisi cette opportunité. Oui, un seul sur les deux, malgré l'incitation, l'apostolat en quelque sorte aux yeux des hommes, de son compagnon de supplice. Oui, grâce à Marie et à Jésus, ce grand pécheur a fait un très court purgatoire sur terre et a été le premier à entrer au paradis. Notons au passage pour les 2 larrons, que le fait d'avoir été crucifiés en même temps que Notre Seigneur a abrégé leurs souffrances sur terre : Elles n'ont duré que quelques heures au lieu de plusieurs jours habituellement.
Notre Dame à Fatima nous a dit que Maria das Neves était au ciel. C'était la réponse à la question de Lucie qui l'avait formulée ainsi : "Est-ce que Maria das Neves est déjà au Ciel ?" C'était une amie de Lucie qui venait chez ses parents apprendre à tisser avec sa sœur aînée, et était morte le 26 février précédent à l'âge de 16 ans. Lucie avait employé le mot "déjà" car ce qu'elle savait du purgatoire par le catéchisme, lui laissait penser qu'on y restait en général longtemps. Ainsi, 2 mois et demi après sa mort, elle était déjà au ciel. Quel encouragement ! Et si nous portons le scapulaire du Mont Carmel et accomplissons les obligations de prière demandées par Notre Dame (Récitation de son petit office) puis par l'Eglise (Chapelet quotidien), c'est le samedi qui suit notre mort que Notre Dame nous sortira du purgatoire. En cette fête de tous les saints, réjouissons-nous avec Maria das Néves et prions-la avec les 2 petits enfants de Fatima et leur cousine Lucie. Notons aussi que ceux qui ont demandé la grâce de faire leur purgatoire sur terre pour aller directement au ciel ont terriblement souffert. Pensons aussi à Jacinthe qui a demandé à Notre Dame de souffrir plus longtemps sur terre pour sauver des pécheurs.
Dans le cadre de ce mois de Novembre consacré aux défunts, l'Eglise précise que du 1er au 8 novembre, tout fidèle peut gagner, chaque jour, une indulgence plénière applicable aux âmes du Purgatoire.
Voici les conditions à remplir pour gagner cette indulgence :
Du 1er au 8 novembre : Visiter un cimetière, prier (de façon libre) pour les défunts.
Le jour même du 2 novembre : Visiter une église, réciter un Notre Père et un Je crois en Dieu pour les défunts.
Conditions générales de l'indulgence :
- Réaliser l'œuvre prescrite (Voir les points ci-dessus).
- Confession dans les huit jours avant ou après, à condition d'être en état de grâce au moment de gagner l'indulgence (Ce qui permet également de ‘'compter'' pour la communion réparatrice de samedi prochain 5 novembre, premier samedi du mois)
- Communion depuis la veille et dans les huit jours suivants, Ce qui est facile avec la fête d'obligation de ce jour.
- Prières aux intentions du Souverain Pontife telles qu'énumérées dans le droit canonique, à savoir l'exaltation de la sainte Église catholique ; la propagation de la foi ; l'extirpation des schismes et des hérésies ; la conversion des pécheurs ; la paix et la concorde entre les princes chrétiens ; les autres besoins de la chrétienté. (Ces prières sont laissées au choix du fidèle (par exemple Notre Père, Je vous Salue Marie et Gloire au Père) et doivent être vocales.)
- Détachement de toute affection au péché même véniel. (Ce dernier point est extrêmement difficile à satisfaire ce qui fait que les indulgences gagnées ne sont qu'exceptionnellement pleinières)
Pour en savoir plus sur les indulgences, suivre le lien
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
"O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, attirez au Ciel toutes tes âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde."
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Mar 28 Fév 2023 - 17:58, édité 1 fois (Raison : Formatage)
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Donnez-leur Seigneur le repos éternel !
Raymond Diocres répond après sa mort : (Tableau d'Eustache Le Sueur )
Raymond Diocres répond après sa mort : (Tableau d'Eustache Le Sueur )
Le titre reprend l'inlassable supplique de l'Eglise pour les âmes des défunts, pour les sortir du purgatoire et les conduire au Ciel.
L'image illustre le récit que nous donnons ci-après montrant l'illusion que peut donner l'aspect extérieur de la vie de chacun au moment ou se produit le jugement particulier. Nous évoquerons ensuite la durée de l'exécution de la sentence.
.
L'Eglise nous a fait participer hier à la joie des élus, et il y a quelques semaines, elle nous a rappelé que dans le Ciel il faut avoir ‘'l'habit de noce'', il faut être purifié. Elle le précise dans son dernier code de droit canonique de 1983 à son N° 1022 ou elle rappelle le jugement particulier qui suit immédiatement la mort. Voici ce texte (sans les références) : ‘'Chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en un jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une purification, soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du ciel, soit pour se damner immédiatement pour toujours.''
Ce texte est un résumé de la doctrine catholique et il rappelle que :
- L'âme est immortelle.
- A la mort du corps, l'âme est jugée.
- Elle subit si nécessaire une purification (le purgatoire).
- La sentence est appliquée immédiatement et le contexte montre qu'elle est sans appel.
- A terme il n'y a que 2 états pour l'éternité : La béatitude ou la damnation.
Le "Je crois en Dieu" que nous récitons au début de notre chapelet quotidien, nous rappelle que "Jésus Christ est assis à la droite de Dieu le Père Tout puissant d'où Il viendra juger les vivants et les morts ". C'est le "jugement général", à la fin du monde, où nous "revêtons" nos corps mortels devenus des corps glorieux, pour une éternité de bonheur ou de malheur.
Dans l'ancien rite extraordinaire, au XIXème dimanche après la pentecôte, l'Eglise nous avait rappelé cette parabole de Jésus avec le festin du roi pour les noces de son fils (Mathieu XXII -14) : Ne sont dans le Ciel, "au festin du Roi pour les noces de son Fils" que ceux qui ont ‘'l'habit de noce'' avec cette terrible conclusion : "Il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus".
Notre Dame à Fatima n'a parlé qu'une seule fois du purgatoire; Elle nous a montré qu'Elle connaissait ceux qui y sont, dont Amélia citée hier, et nous a précisé sa durée, de façon implicite, puisqu'il cessera à la fin du monde. Les prières de l'Eglise, particulièrement ce jour, sont pour les âmes du purgatoire. Dans le doute pour nous (âmes déjà au Ciel, ou âmes en enfer), ces prières ne sont pas perdues car Dieu en fait bénéficier d'autres âmes. Par contre, contrairement à ce que nous entendons ou lisons parfois, nous ne pouvons plus rien pour les âmes déjà en enfer. (C'est bien ce que dit la fin du texte N° 1022 : "pour se damner immédiatement, pour toujours.")
Notre Dame à Fatima a parlé à 4 reprises, de l'enfer. D'abord le 13 juillet en le montrant aux enfants, puis en précisant que pour sauver les pécheurs qui vont en enfer, Dieu voulait établir dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, puis dans la prière à réciter à la fin de chaque dizaine, "...Préservez-nous du feu de l'enfer…" et enfin le 19 aout : "…beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie pour elles."
Contrairement à ce que l'on entend parfois, l'enfer n'est pas vide, les voyants de Fatima en savent quelque chose. Un calcul rapide et sommaire montre que sur terre, à notre époque, il meure de l'ordre de 4 à 5 personnes par seconde. (Avec un peu plus de 7 milliards d'habitants et le décès, en moyenne, à 50 ans). Tous ne vont pas au Ciel, et ce n'est pas l'aspect extérieur de la vie d'une personne qui est le garant de son salut. Voici le récit rapporté par Mgr de Ségur, un des fils de la célèbre comtesse, dans son livre "l'ENFER" :
"Dans la vie de saint Bruno, fondateur des Chartreux, on trouve un fait étudié à fond par les très-doctes Bollandistes, et qui présente à la critique la plus sérieuse tous les caractères historiques de l'authenticité ; un fait arrivé à Paris, en plein jour, en présence de plusieurs milliers de témoins, dont les détails ont été recueillis par des contemporains, et enfin qui a donné naissance à un grand Ordre religieux.
Un célèbre docteur de l'Université de Paris, nommé Raymond Diocrès, venait de mourir, emportant l'admiration universelle et les regrets de tous ses élèves. C'était en l'année 1082. Un des plus savants docteurs du temps, connu dans toute l'Europe par sa science, ses talents et ses vertus, et nommé Bruno, était alors à Paris avec quatre compagnons, et se fit un devoir d'assister aux obsèques de l'illustre défunt.
On avait déposé le corps dans la grande salle de la chancellerie, proche de l'église de Notre-Dame, et une foule immense entourait le lit de parade où, selon l'usage du temps, le mort était exposé, couvert d'un simple voile. Au moment où l'on vint à lire une des leçons de l'Office des morts qui commence ainsi : « Réponds-moi. Combien grandes et nombreuses sont tes iniquités », une voix sépulcrale sortit de dessous le voile funèbre, et toute l'assistance entendit ces paroles : « Par un juste jugement de DIEU, j'ai été accusé ».
On se précipite ; on lève le drap mortuaire : le pauvre mort était là, immobile, glacé, parfaitement mort. La cérémonie, un instant interrompue, fut bientôt reprise ; tous les assistants étaient dans la stupeur et pénétrés de crainte.
On reprend donc l'Office; on arrive à la susdite leçon « Réponds-moi. » Cette fois, à la vue de tout le monde, le mort se soulève, et d'une voix plus forte, plus accentuée encore, il dit ; « Par un juste jugement de Dieu, j'ai été jugé », et il retombe. La terreur de l'auditoire est à son comble. Des médecins constatent de nouveau la mort. Le cadavre était froid, rigide. On n'eut pas le courage de continuer, et l'Office fut remis au lendemain. Les autorités ecclésiastiques ne savaient que résoudre. Les uns disaient : « C'est un réprouvé ; il est indigne des prières de l'Eglise ». D'autres disaient : « Non, tout cela est sans doute fort effrayant ; mais enfin, tous tant que nous sommes, ne serons-nous pas accusés d'abord, puis jugés par un juste jugement de DIEU ? » L'Evêque fut de cet avis, et, le lendemain, le service funèbre recommença à la même heure. Bruno et ses compagnons étaient là comme la veille. Toute l'Université, tout Paris était accouru à Notre-Dame.
L'Office recommence donc. A la même leçon : « Réponds-moi », le corps du docteur Raymond se dresse sur son séant, et avec un accent indescriptible qui glace d'épouvante tous les assistants, il s'écrie : « Par un juste jugement de DIEU, j'ai été condamné », et retombe immobile.
Cette fois il n'y avait plus à douter. Le terrible prodige constaté jusqu'à l'évidence n'était pas même discutable. Par ordre de l'Evêque et du Chapitre, on dépouille, séance tenante, le cadavre des insignes de ses dignités, et on l'emporte à la voirie de Montfaucon.
Au sortir de la grande salle de la chancellerie, Bruno, âgé alors d'environ quarante-cinq ans, se décida irrévocablement à quitter le monde, et alla chercher, avec ses compagnons, dans les solitudes de la Grande-Chartreuse, près de Grenoble, une retraite où il pût faire plus sûrement son salut, et se préparer ainsi à loisir aux justes jugements de DIEU. Certes, voilà un réprouvé qui « revenait de l'enfer », non pour en sortir, mais pour en être le plus irrécusable des témoins."
Certains pensent que l'enfer n'est pas éternel ; On peut imaginer que la suppression de la peine de mort dans beaucoup de pays, transformée en peine de prison plus ou moins longue, a influencé leur vision d'une peine de durée infinie pour un acte qui n'a duré qu'un instant. Voici ce qu'en dit St Jean Chrysostome cité par Mgr de Ségur "Ce que Dieu juge dans votre péché qui n'a duré qu'un instant, ce n'est pas le temps que vous avez mis à le commettre, mais la volonté qui vous a fait le commettre." Autrefois, l'Eglise parlait de ‘'péché mortel'' non confessé ou non regretté (dans le cadre d'une contrition parfaite), qui entrainait la peine de l'enfer, de la mort éternelle. Notre Dame à Fatima nous a présenté ce cas d'Amélia que nous interpréterons comme le "Sauvetage d'extrême justesse" au moment de la mort, car Le père Martins Dos Reis nous a appris qu'Amélia était morte dans des circonstances comportant "Un irrémédiable déshonneur en matière de chasteté."
En cette semaine ou l'Eglise nous permet de soulager ou d'abréger de façon plus ou moins importante la durée de purification des âmes avant d'accéder au Ciel, n'oublions pas les personnes pour lesquelles nous avons offert la dévotion réparatrice au Cœur Immaculé de Marie et qui sont mortes. Nous avons la certitude que leur âme n'est pas en enfer. Mais avant qu'elles ornent le trône de Dieu, leur sort est intermédiaire entre celui d'Amélia et celui de Maria das Neves. Maintenant qu'elles sont sauvées, ne les oublions pas !
Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel; ainsi s'exprimait Lucie le 13 juin 1917 et Notre Dame lui répondit :
Oui, Jacinthe et François, je les emmènerai bientôt mais toi, tu resteras ici pendant un certain temps. Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Mar 28 Fév 2023 - 18:02, édité 1 fois (Raison : Formatage)
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Mystères de la vie future: Le Purgatoire 1 / 3
Le 9 juin dernier, nous avons annoncé la publication d’extraits de 2 des 9 conférences prononcés en 1881 à Chambéry par l’abbé Arminjon. Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus avait lu ces conférences peu avant son entrée au carmel et ces textes avaient plongé son âme "dans un bonheur qui n’est pas de la terre"
Une autre future carmélite, Lucie dos Santos reçue de Notre Dame, à Fatima, des informations brèves ou inédites de 3 des 9 points traités dans ces conférences, à savoir le Ciel, le Purgatoire, l’Enfer.
Comme annoncé, nous utiliserons des extraits de ces conférences pour approfondir nos connaissances sur le Purgatoire et l’Enfer, en justifier leur existence, et en connaître leur réalité. N’oublions pas qu’à plusieurs reprises il a été question de l’Enfer à Fatima : La vision de ce lieu dans le cadre de la première parties du secret, puis la prière apprise par Notre-Dame à la fin de ses 3 parties : "….Préservez-nous du feu de l’Enfer….", puis en conclusion de l’apparition suivante aux Valinhos : "……. beaucoup d'âmes vont en Enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie pour elles."
Voici donc la première de nos 3 publications sur le Purgatoire, composée d’extraits de cette cinquième conférence de l’abbé Arminjon en la cathédrale de Chambéry en 1881. (Pages 141 à 169 de l'édition de 1970 de l'Office central de Lisieux) Avec les phrases de cette fin de XIXème siècle, nous y verrons la raison de l’existence du Purgatoire et les joies et consolations que les âmes de ce lieu éprouvent.
[ ] Notre tâche en ce jour est difficile ; il faut que nous vous fassions aimer et craindre le Purgatoire. - Le Purgatoire mérite d’être craint. Il est en toute vérité l’atelier de la Justice infinie. La rigueur et les sévérités divines s’y exercent avec une intensité qui ici-bas nous est inconnue. De grave Docteur nous assure que toutes les cruautés exercées par les bourreaux sur les martyrs, que toutes les souffrances et les afflictions accumulées sur les hommes depuis l'origine des temps, ne sont pas comparables à la peine la plus légère de ce séjour d'expiation. - Mais, d'autre part, le Purgatoire est le chef-d’œuvre du Cœur de Dieu, l’invention la plus merveilleuse de son amour, à un tel point que nous ne saurions vous dire si les consolations qu'on y goûte ne sont pas plus excessives que les tourments eux-mêmes,
[ ] Ces âmes sont heureuses et malheureuses simultanément. Les tribulations les plus extrêmes, les plus grandes angoisses que l'âme puisse ressentir, sont indissolublement unies en elles aux joies les plus réelles, les plus enivrantes qui puissent se concevoir, si l'on excepte celles du Ciel.
Ah ! N’accusez pas le Seigneur de cruauté envers ces âmes qu'un jour il plongera dans l'océan de ses lumières, et qu'il abreuvera de délices en les recevant dans son sein. Admirez plutôt comment l'amour et la justice s'unissent par un mutuel tempérament dans ce grand travail de redressement et d'épuration.
A la lueur de ces terribles flammes, nous apprécierons le degré profond de malice renfermé dans ces fautes que nous considérons comme légères et sans conséquence. - D'autre part, les douceurs que la clémence infinie daigne répandre sur ces sombres brasiers, nous aideront à calmer les appréhensions dont nous serons saisis à notre dernière heure; au moment de notre mort, elles mettront la paix dans nos âmes et nous inspireront le courage, la confiance et une vraie résignation-
Donc en deux mots, le Purgatoire est aimable et consolant, il est un séjour béni et digne de toute notre sollicitude et de toute notre prédilection en tant que les supplices qu'on y endure s'y exercent sur des âmes saintes et chéries de Dieu.
- Le Purgatoire est un théâtre d'affliction et d'angoisses en tant que la justice de Dieu s'y dédommage de la part de sacrifice et d'amour que nous lui avons refusée ici-bas.
[ ] Ah ! Si nos Cœurs ne sont pas pétrifiés, si une goutte de sang chrétien bouillonne encore dans nos veines, nous comprendrons qu'il n'y a pas de détresse plus grande à secourir, qu'il n'y a pas d'exercices plus méritoires et plus pressants à pratiquer ! ! !
L'existence du Purgatoire est formellement attestée par la sainte Ecriture et par la tradition constante de l'Eglise juive et chrétienne. - Il est dit aux livres des Macchabées que c'est une pensée sainte et salutaire de prier pour les morts, afin de les délivrer des fautes et des imperfections dont elles se souillèrent durant la vie: - Saint Paul, parlant des prédicateurs légers et présomptueux qui, dans l'exercice de leur ministère, se laissent séduire par l'amour des louanges, s'abandonnent à des pensées de vanité et à des sentiments de complaisance, dit qu'ils seront sauvés, mais après avoir été préalablement éprouvés par les flammes. - Saint Grégoire enseigne que les âmes coupables de prévarications qu'elles n'auraient pas suffisamment expiées pendant leur vie, seront baptisées dans le feu.
- C'est leur second baptême. - Le premier est nécessaire pour nous introduire dans l’Eglise de la terre, le second pour nous introduire dans l'Eglise du Ciel.
- Au dire de saint Cyrille, de saint Thomas, le feu du Purgatoire est de même nature que celui de l’Enfer. Il a la même ardeur, et n'en diffère que parce qu'il est temporaire.
Enfin, la liturgie sacrée nous apprend que le purgatoire est un abîme affreux, un séjour où les âmes sont dans l'angoisse et dans une cruelle attente, un brasier où elles brûlent sans interruption, soumises à l'action d'un feu subtil, allumé au souffle de la justice divine et dont l'énergie est la mesure de ses très justes et très redoutables vengeances. (D'après saint Bonaventure, saint Thomas, saint Augustin, les tourments du Purgatoire surpassent en gravité toutes les peines que l'homme peut endurer en cette vie. Toutefois saint Bonaventure interprète dans un sens plus mitigé les diverses opinions que nous venons de citer. L'opinion de saint Bonaventure concorde avec les déclarations d'un grand nombre de saints, qui ont su, par révélation que des hommes qui n'ont été condamnés au Purgatoire, que pour un temps très court et que la peine du feu leur a été épargnée. A plus forte raison, peut-on conclure que, parmi les âmes du Purgatoire, il en est un certain nombre qui ne sont condamnées qu'à des peines relativement légères. )
L'Eglise, au Canon de la messe, offre à Dieu ses suffrages, afin d'obtenir pour ces âmes, un lieu de lumière : d'où il suit qu'elles sont dans la nuit et enveloppées de ténèbres épaisses et impénétrables.
- Elle demande pour elles, un lieu de rafraîchissement : d'où il suit qu'elles sont dans d'intolérables ardeurs.
- Elle demande encore pour elles un lieu de paix : d'où il suit qu'elles sont livrées à des inquiétudes et à d'inexprimables anxiétés.
[ ] Mais elles possèdent le bien qui reste ici-bas à l’homme le plus misérable ; elles ont l'espérance ; l’espérance, elles la possèdent à l'état le plus éminent, à ce degré qui exclut toute incertitude, toute appréhension, qui fixe le cœur dans le repos, dans la plus profonde et la plus absolue sécurité : Ces âmes sont assurées de leur salut. Saint Thomas nous donne deux raisons de cette certitude immuable, si consolante qu’elle leur fait en quelque sorte oublier leurs peines.
- D’abord ces âmes savent qu'il est de foi que les damnés ne peuvent ni aimer Dieu, ni détester leurs péchés, ni opérer aucune œuvre bonne : or, elles ont la conscience intime qu'elles aiment Dieu, qu’elles détestent leurs fautes et qu'elles ne peuvent plus opérer aucun mal. Elles savent en outre d'une certitude de foi, que les âmes qui meurent en état de péché mortel sont précipitées en Enfer, sans délai, à l’instant où elles rendent leur dernier soupir. Or les âmes dont je parle, ne sont pas livrées au désespoir, ne voient pas la face des démons, elles n’entendent pas leurs imprécations et leur blasphème, elles en concluent par le fait et d’une manière infaillible qu’elles ne sont pas décédées en état de péché mortel, mais qu’elles sont en état de grâce et agréable à Dieu.
Aussi, quel sujet de contentement pour elle de pouvoir s’écrier avec l’assurance de Saint-Paul : « plus de rechute dans le péché ! Plus de séparation entre Dieu et moi ! Plus de mort à Jésus-Christ qui est ma vie. Plus de ces doutes formidables sur ma prédestination. Ah ! C’en est fait, je suis sauvé… j’ai entendu de la bouche même de mon Dieu l’arrêt irrévocable de mon salut ; je sais, à n’en plus douter, qu’un jour les portes de la cité céleste s’ouvriront pour mon entrée triomphale, que le Ciel, la terre, les Principautés, les Puissances réunies, le glaive lui-même, sont sans puissances pour me séparer de la charité de Dieu et me déposséder de son éternelle couronne. »
N’oublions pas ce dialogue entre Lucie et Notre-Dame à la première apparition de Fatima le 13 mai 1917 :
"Est-ce que Maria das Neves est déjà au Ciel ?
- Oui, elle y est.
- Et Amélia ?
- Elle sera au purgatoire jusqu'à la fin du monde."
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Mystères de la vie future : Le Purgatoire 2 / 3
Nous poursuivons la publication d’extraits de la cinquième conférence de l’abbé Arminjon en 1881, dans la cathédrale de Chambéry ( Ci dessus). Nous verrons les souffrances et les consolations des âmes du Purgatoire, le lieu de ce séjour et la durée pendant laquelle l’âme se purifie. (En fin de publication une remarque à propos de la durée pendant laquelle Amélia restera au Purgatoire)
[ ] Ainsi les âmes dans le Purgatoire tressaille de bonheur en voyant leurs taches et leurs souillures disparaître par l’effet merveilleux du châtiment réparateur. Sous l’action de ces flammes purifiantes, leur être plus ou moins défiguré s’embellit et se restaure. Ce feu lui-même perd son intensité, dit saint Thomas, à mesure qu’il consume et détruit les imperfections et les défectuosités qui alimentent ses ardeurs. - Une barrière d’une dimension imperceptible sépare encore ces âmes du séjour des récompenses. Ah ! Elles éprouvent une joie et des transports indescriptibles, voyant se développer en elle les ailes qui leur permettront de s’élancer bientôt vers les célestes demeures… Déjà elles entrevoient l’aube de leur délivrance.
[ ] L’amour divin agi sur ces âmes avec d’autant plus de force que, séparées de leur corps, privé de toute consolation humaine, livrée à mille martyres, elles sont forcées de recourir à Dieu et de rechercher en lui seul tout ce qui leur manque.
Un de leurs plus grands sujets de souffrance et de savoir que les peines qu’elles endurent ne leur sont d’aucun profit. La nuit est venue pour elles, où il ne leur est plus possible de travailler ni d’acquérir. Le temps où l’homme peut satisfaire lui-même pour ses péchés, amasser des mérites, accroître sa couronne céleste, expire avec la mort. - Au moment de son entrée dans l’autre vie, tout être humain subit l’arrêt de son éternelle sentence. Son sort est immuablement fixé, et il ne lui est plus facultatif d’accomplir des œuvres bonnes ou mauvaises dont il puisse être de nouveau justiciable au tribunal de Dieu.
Mais si les âmes du Purgatoire ne peuvent croître en sainteté et amasser par leur résignation et leur patience de nouveaux mérites, elles savent d'autre part qu'elles ne démériteront plus, et c'est pour elles une douce joie de souffrir d'un amour gratuit et tout désintéressé.
[ ] Les âmes du Purgatoire aiment Dieu ; de plus, elles sont aimées des Eglises du Ciel et de la terre, qui entretiennent avec elles des rapports et des communications incessantes. L'Eglise catholique fait appel à la charité de ses enfants, et par leur médiation elle leur prodigue, jour et nuit, ses suffrages et ses secours. La charité des bons anges leur dispense à toute heure les gouttes célestes que le bon Jésus fait tomber de son Cœur. Elles s'aiment entre elles, et se consolent mutuellement par des entretiens ineffables.
[ ] Saint Jean eut un jour une admirable vision : il vit un temple, et dans le sanctuaire de ce temple il aperçut un autel, et sous cet autel la multitude des âmes souffrantes : Ces âmes ne sont point devant l'autel, comme l'observe un commentateur; il ne leur est plus permis de s'y présenter. Ce n'est qu'indirectement et par voie de suffrage qu'elles participent au fruit de l'immolation eucharistique. Elles sont sous l’autel et attendent, résignées et gémissantes, la part que nous voudrons bien faire arriver à leurs lèvres. (C'est le sentiment de saint Jérôme et de plusieurs Docteurs, que lorsque le Saint Sacrifice est célébré à l’intention d'un défunt, il cesse d'endurer les ardeurs du Purgatoire pendant toute la durée de la célébration.)
L'Eglise catholique n'a rien défini sur le lieu du Purgatoire. Diverses opinions ont été émises sur ce point par les Docteurs et par les Pères, et il est facultatif de les admettre les unes ou les autres, sans pour autant manquer à l’orthodoxie et s'écarter de la vraie foi.
Saint Thomas, saint Bonaventure, saint Augustin enseignent que le Purgatoire, situé au centre de la terre, est un séjour intermédiaire entre l’Enfer des réprouvés et les limbes où sont détenus, au moins jusqu'au jugement, les enfants morts sans baptême. (C'est une tradition que les limbes où se trouvaient détenus, après leur mort, les justes de l’Ancien Testament, étaient situées au centre de la terre.)
[ ] Le témoignage de saint Augustin ajoute un degré de probabilité de plus à cette opinion : Il déclare que le Christ en descendant aux Enfers, alla non seulement dans les limbes, mais aussi dans le Purgatoire où il délivra quelques-unes des âmes captives, suivant ce que semblent indiquer les Actes des Apôtres.
La seconde opinion, relative au lieu du Purgatoire, est celle de saint Victor et de saint Grégoire le Grand dans ses dialogues. L'un et l'autre soutiennent que le Purgatoire n'a pas de lieu déterminé, et qu'un grand nombre d'âmes défuntes expient leurs fautes sur la terre, et dans les lieux mêmes où elles ont le plus souvent péché.
La théologie sacrée concilie ces témoignages divers, en établissant premièrement, que le Purgatoire est un séjour déterminé et circonscrit, situé au centre de la terre, et où la plupart des âmes descendent afin d'expier les fautes dont elles étaient restées souillées.
[ ] « Mes enfants », disait à ses fils le patriarche Jacob à son lit de mort, « ensevelissez-moi dans la caverne de Mambré et, qui est dans la terre de Chanaan », et les petits-fils d’Isaac pleurèrent leur père durant 30 jours.
- À la mort du Grand prêtre Aaron et de son frère Moïse, le peuple renouvela ce deuil de tente jours. Et la pieuse coutume de prier pour les défunts tout un mois devint bientôt une loi de la nation choisie.
- Saint Pierre, prince des apôtres, au dire de saint Clément, aimait à faire prier pour le soulagement des morts, et saint Denis l’Aréopagite nous décrit en termes magnifiques avec quelle majesté les fidèles célébraient les funérailles. Dès les premiers siècles, l’Eglise, en mémoire de 30 jours de deuil observé dans la loi mosaïque, encouragea les prières pendant un mois, après la mort des fidèles.
[ ] Ici-bas, la privation et l’éloignement de Dieu ne cause à la plupart des hommes qu’un médiocre déplaisir ! Séduits par l’appât des biens de ce monde, absorbé par le spectacle des objets sensibles, nous comprenons Dieu d’une manière trop imparfaite pour en apprécier toute la perte; mais, à la mort, le bandeau des sens sera déchiré, tous nos attachements humains périront, les vains fantômes qui nous abusaient se seront enfuis sans retour. Il n’y aura plus d’amusements, plus de distractions, plus d’entretiens. Nos penchants, nos aspirations, de toutes nos tendances se porteront alors vers ce divin Epoux, notre unique et incompréhensible trésor.
[ ] Si le concile de Florence, en définissant les peines du Purgatoire, n'a pas jugé opportun de mentionner l'existence du feu, soit par égard pour les Pères de l'Eglise grecque, et afin de ne pas retarder un rapprochement si longtemps désiré, soit aussi parce que leur erreur n'atteignait pas le fond et la substance du dogme, il ne faut pas moins considérer l’existence du feu matériel du Purgatoire, comme une vérité démontrée et qui ne saurait être sujette à aucun doute, ni à aucune restriction. D'abord, dans ce même concile de Florence, l'existence matérielle du feu du Purgatoire a été soutenue par le suffrage unanime de tous les Pères de l'Eglise latine. - Cette opinion a donc pour elle le plus grand courant de la tradition et le sentiment de la presque universalité des docteurs.
- Saint Paul semble l’enseigner formellement [ ].
Enfin toutes les visions et toutes les révélations qui ont trait au Purgatoire, assimilent les peines et le feu qu'on y endure, aux peines et au feu de l'Enfer, sans autre restriction si ce n'est celle que ce feu n'est pas éternel mais temporaire.
Ici se soulève la question d’une solution difficile ; un feu matériel peut-il agir sur des âmes séparées de leur corps et sur de purs esprits ?
- C'est là, répondons-nous, un mystère de la justice de Dieu, un secret que la raison humaine ne parviendra jamais à pénétrer. Tout ce que la théologie nous apprend du Purgatoire, c'est que ce feu matériel ne s'identifie pas avec l'âme humaine, qu'il ne lui est pas uni substantiellement, comme ici-bas l'esprit l’'est au corps.
[ ] L'opinion vraie est que le feu du Purgatoire, quoique corporel, agira comme instrument de la justice de Dieu et par un mode ineffable, il affectera l'âme dans le vif. C'est le sentiment exprimé par saint Augustin : Il agira donc sur l'âme immédiatement. Saint Grégoire exprime plus clairement la même pensée en disant : « C'est un feu visible et corporel qui suscitera dans l'âme une ardeur et une douleur invisibles ».
[ ] Ici-bas la douleur est intermittente. La fièvre n'a pas toujours la même violence. Le sommeil interrompt les plaintes du malade. Il peut se tourner et se retourner sur son lit de souffrance, se distraire dans l'entretien de ses amis; mais le feu du Purgatoire consume sans relâche et sans trêve. Ces âmes sentent et soutiennent à chaque instant tout le poids et toute la profondeur d'une douleur dont elles ne peuvent se distraire une minute, une seconde.
(En note en bas de pages 161 et 162 de l'édition de 1970, voici un texte qui complète la réponse de Notre-Dame le 13 mai 1917, à propos du sort d’Amélia qui est au Purgatoire jusqu’à la fin du monde )
L’église n’a rien définie par rapport à la durée du purgatoire. Le théologien Dominique Soto émet l’opinion qu’aucune âme n’est détenue dans le purgatoire au-delà de 10 ans. Il cherche à établir son allégation en donnant pour raisons que, puisqu’il est facultatif à la puissance divine de substituer l’intensité des peines à leur durée, comme elle le fera à l’égard des hommes qui mourront peu de jours, ou peu d’heures avant le jugement dernier, il est rationnel et conforme aux idées que nous avons de la bonté infinie de Dieu de penser qu’il se servira de ce moyen est de ce tempérament, afin de hâter l’entrée dans le ciel des âmes qui lui sont si chères. Disons que cette opinion est personnelle au théologien Dominique Soto, et qu’elle ne repose sur aucun fondement positif et sérieux. D’autre part, plusieurs saint ont cru savoir par révélation, qu’il y avait un grand nombre d’âmes condamné au Purgatoire jusqu’à la fin du monde, et qui, malgré le secours des prières et des suffrages de l’église, gémissait dans cette prison depuis plusieurs siècles.
- Le faite peut-être vrai dans des cas exceptionnels, lorsqu’il s’agit de très grands pêcheurs revenus seulement à Dieu à l’article de la mort. Mais il n’y a aucune preuve ni aucun témoignage des Pères qui établisse que ce sentiment doive s’entendre de la généralité des fidèles défunts. - À la vérité, l’Eglise autorise les fondations de messe à perpétuité, mais elle n’entend nullement déclarer par cet usage, que les âmes au profit desquelles ces messes sont dites, puisse être détenues dans le purgatoire jusqu’à la fin des temps.
- Elle autorise cette coutume, premièrement, parce que les jugements de Dieu lui sont cachés ; secondement, afin d’obtenir aux fidèles l’occasion de racheter leurs péchés et de satisfaire la justice de Dieu, par la pratique de la charité et la fondation d’œuvre pies. Enfin l’Eglise sait que si ses suffrages ne profitent pas directement à l’âme pour laquelle ils sont offerts, ils sont appliqués pour le soulagement et la délivrance d’autres âmes inconnues et plus délaissées. - La vérité est que nous ne pouvons nous livrer à aucune conjecture sur la durée moyenne du temps que les âmes passent dans le purgatoire; les révélations faites sur ce point ne sont applicables qu’à des cas personnels et spéciaux, et nous ne pouvons tirer, sur ce sujet, aucune induction générale qui fasse autorité.
''Amélia sera au Purgatoire jusqu'à la fin du monde'' a dit Notre-Dame à Lucie le 13 mai 1917.
Réjouissons nous de savoir qu'elle est sauvée et prions à l'occasion pour elle, pour allèger ses souffrances.
Lucie précisera en 1946 au Père Jongen que c'était bien jusqu'à la fin du monde qu'Amélia resterait au purgatoire.
Le père Martins Dos Reis nous a appris qu'Amélia était morte dans des circonstances comportant "Un irrémédiable désonheur en matière de chasteté." Combien de jeunes à notre époque seront touchés par la grâce et par l'offrande de notre dévotion réparatrice, pour se confesser avant leur mort et ne pas se joindre au tourbillon des âmes qui tombent en Enfer.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Mar 28 Fév 2023 - 18:04, édité 1 fois
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Mystères de la vie future : Le Purgatoire 3 / 3
Ces textes terminent la publication d’extraits de la cinquième conférence de l’abbé Arminjon en 1881, dans la cathédrale de Chambéry dont nous voyons l’intérieur ci-dessus. Nous verrons comment secourir ces âmes en les soulageant ou en abrégeant leurs souffrances.
[ ] Dans l’Eglise des premiers âges, la loi canonique était appliquée dans toute sa rigueur. Il n'y avait ni rémission, ni condescendance. La pénitence et les œuvres satisfactoires étaient imposées dans la mesure strictement requise pour satisfaire intégralement à la justice de Dieu. - Cette pénitence ne consistait pas dans la récitation de quelques courtes prières; elle consistait dans de longs jeûnes au pain et à l'eau, dans la récitation quotidienne des psaumes, dans de longs et pénibles pèlerinages, dans une multitude considérable d'œuvres pies. - Un voleur, suivant la quantité du larcin, était condamné à deux ou à cinq ans de pénitence, un blasphémateur à sept ans, un impudique à dix et souvent à douze ans de jeûne, de larmes, de prostrations publiques sur le seuil du lieu saint... Suivant ce terrible calcul, une vie entière passée dans les macérations des anachorètes, fût-elle aussi longue que celle des anciens patriarches, suffirait à peine pour expier l'habitude des péchés les plus ordinaires aux hommes de nos jours ?
- Combien donc sera long et terrible le Purgatoire de la plupart des pécheurs !
[ ] Sans doute, la religion est loin de condamner ce tribut accordé à la douleur. Elle condamne bien plutôt la dureté de ceux qui, aussitôt qu’ils ont perdu leurs parents et amis, n'en gardent plus le souvenir. - Les saints pleuraient leurs amis, mais ils songeaient surtout à les secourir.
- Non, ce n'étaient pas des larmes que demandait sainte Monique à saint Augustin, lorsqu’elle lui disait à son lit de mort : « Je vous demande, mon fils, de vous souvenir de moi, chaque fois que vous offrirez le sacrifice à l'autel. »
[ ] Lancé dans le tourbillon du monde et des frivolités, on se détourne d'un souvenir trop austère, et trop pénible. A la distraction succède l'oubli, et les douleurs des morts sont les plus délaissées de toutes les douleurs. Pauvres morts ! Après un petit nombre de jours passés dans le regret et dans le deuil, après quelques hommages payés à l'étiquette et aux convenances, vous serez de nouveau ensevelis dans un tombeau plus cruel et plus froid que celui où une première fois on vous a descendus, et ce second tombeau, ce sera l'oubli, l'oubli dur, inhumain, implacable, pareil à ce linceul, dernier vêtement de vos membres pulvérisés..., l'oubli planant sur vos demeures silencieuses, que personne ne visitera plus, l'oubli sur votre nom que personne ne prononcera plus, l'oubli à votre foyer, dans le cœur de vos amis et de vos enfants, où votre souvenir ne sera plus amené par aucun discours, par aucun entretien... Oui ! L’oubli profond, complet, sans remède, et cela malgré les adieux si déchirants qui vous furent adressés, malgré les serments si pleins d'immortalité, malgré les protestations si pleines de tendresse.
[ ] Ah ! Frère, père, époux, ami, nous vous implorons, suppliants du fond de ce lac enflammé..., de grâce ! Une goutte d'eau, une prière, un jeûne, une aumône, une main secourable et nous sommes sauvés... Frère, ami, père, époux, considérez que si nous souffrons, c'est en partie à cause de vous.
Oui, cette âme souffre à cause de nous.
Cette mère souffre parce qu'elle a eu trop de faiblesse pour son fils, parce qu'elle n'a pas redressé ses torts, corrigé les écarts de son adolescence.
- Cette épouse souffre parce qu'elle a accordé trop exclusivement à son époux un cœur qui n'appartenait qu'à Dieu, parce qu'elle a eu pour lui des complaisances trop exagérées et trop aveugles.
- Cet ami souffre parce qu'il a été le complice des infidélités de son ami, qu'il a épousé et servi ses querelles, qu'il a coopéré à ses désordres et à ses dérèglements... et nous les laisserons porter seuls le poids de la justice ! En échange de cette malheureuse indulgence qu'ils ont eue pour nous, nous ne consentirons pas à les décharger d'un jour de sacrifie, à leur épargner des siècles de tortures !
Ah ! si vous saviez qu'à l’heure où nous vous parlons, votre père, votre mère, vos frères, les êtres que vous chérissez le plus sont sur le point de périr dans un incendie, ou sous un éboulement, et qu'ils vont être envahis par les eaux ou par le feu, et si, pour les délivrer, il n'y avait qu'à exposer votre vie, courir à leur secours et leur tendre la main, fallût-il marcher dans les flammes, fallût-il laisser brûler votre main, risquer votre vie, vous n'hésiteriez pas à risquer votre vie, à marcher dans les flammes et à laisser brûler votre main... Si la peur ou l'égoïsme ou tout autre lâche sentiment vous faisait hésiter, vous rougiriez de vous, et vous vous regarderiez à bon droit comme les êtres les plus durs et les plus ingrats.
[ ] Il est un moyen facile d'obtenir les miséricordes de la dernière heure, c'est celui que nous enseigne Jésus-Christ lui-même : Faites-vous des amis qui vous introduisent dans les tabernacles éternels. Procurez-vous avec cet or, qui a servi d'instrument à tant de mauvaises passions, l’appui et la protection des saintes âmes du Purgatoire.
- Les morts nous disent encore : Vous vous méprenez sur nos désirs et la nature des soulagements que nos douleurs réclament; vous avez cru nous témoigner vos regrets et votre amour en ordonnant avec pompe nos funérailles. Vous avez érigé, sur les lieux de notre dernière demeure, des monuments qui sont plutôt une satisfaction à votre orgueil qu'un hommage rendu à notre mémoire. A quoi bon tout ce faste et toutes ces splendeurs ? S'il le faut, renversez ces mausolées, mettez en pièces ces monuments et ces pierres, et achetez avec leurs débris les prières et les suffrages de l'Eglise.
Voilà ce que demandent les morts, et si nous les écoutons, je vous le dis en vérité, notre charité sera bénie. Les morts ne seront pas ingrats. Un jour, affranchis par nos soins de leurs tourments, ils nous aideront de leurs puissantes intercessions, et lorsque nous nous envolerons vers la céleste patrie, ils nous feront cortège; ils chanteront autour de nous l'hymne de la reconnaissance, et accroîtront la joie de l'éternelle félicité qui sera notre récompense et notre gloire.
Ajoutons aux propos de l'abbé Arminjon ceux tout récents de Mgr Kevin Doran, évêque d’Elphin, en Irlande qui a écrit dans les colonnes de "The Journal" : « Ceux qui ont voté pour le ‘oui’ (en faveur de l’avortement) en connaissance de cause devraient aller se confesser ». Il avait auparavant parcouru les paroisses de son diocèse pour expliquer l’enjeu d’un vote à la lumière de la loi naturelle et des principes de la morale catholique.
Dans le livre de Maria Simma "Les âmes du purgatoire m’ont dit" (1969) aux éditions Christiana Stein an Rhein CH 8260, voici les façons qu’elle donne pour venir en aide aux âmes du Purgatoire.
- Surtout par le saint sacrifice de la messe, que rien ne saurait remplacer.
- Par des souffrances expiatoires : toute souffrance physique ou morale offerte pour les âmes, leur apporte un grand soulagement.
- Le rosaire est, après le saint sacrifice de la messe, le moyen le plus efficace d’aider les pauvres âmes.
- Le chemin de la Croix peut leur rapporter aussi un grand adoucissement.
- Les indulgences sont d’une valeur inestimable, disent les âmes. Elles sont une appropriation de la satisfaction offerte par Jésus-Christ à Dieu son père. Quiconque, au cours de sa vie terrestre, gagne beaucoup d’indulgence pour les défunts, recevra aussi plus que d’autres à sa dernière heure la grâce de gagner entièrement l’indulgence plénière accordée à tout chrétien à l’article de la mort.
- Les aumônes et les bonnes œuvres, surtout les dons en faveur des missions aident les âmes du purgatoire.
- Faire brûler les cierges les aide aussi, d’abord parce que c’est une attention et un acte d’amour à leur égard, puis parce que les cierges sont bénis et éclairent les ténèbres où se trouvent les âmes.
- Jeter de l’eau bénite adoucit les souffrances des défunts. Un jour, en passant, Maria Simma jeta de l’eau bénite pour les âmes. Une voix lui dit : « encore ! »
Tous ces moyens n’aident pas les âmes dans la même mesure. Par exemple, si pendant sa vie quelqu’un a eu peu d’estime pour la messe, la messe profite peu quand il est en Purgatoire. Si quelqu’un a manqué de cœur au cours de sa vie, il reçoit peu d’aide. [ ] Marie est pour les âmes du purgatoire, la Mère de Miséricorde. Quand son nom retentit en purgatoire, les âmes en éprouvent une grande joie.
La semaine qui vient de s’écouler a vu l’ordination de plusieurs dizaine de prêtres. Prions pour eux, pour qu’ils soient de saints prêtres ; Ils ont été ordonnés prêtre pour l’éternité avec ce pouvoir que n’ont pas les anges, de commander à Dieu pour renouveler sur l’autel l’offrande de Jésus-Christ à son Père et de remettre les péchés.
Leurs mains ont été consacrées par une onction de Saint Chrême. Ainsi à la messe, devenant momentanément ‘’un autre Christ’’ avec ‘’ ses mains saintes et vénérables’’. Ces mains tiendront dignement le corps du Christ en offrant son sacrifice à son Père, et en distribuant la communion aux fidèles.
Ci-dessous les mains du prêtre qui viennent d’être consacrées; Le prêtre porte encore pliée la chasuble que l'évêque lui remetttra un peu plus tard au cours de la cérémonie d'ordination.
Demandons des messes à nos prêtres pour soulager les âmes de nos défunts et encourageons les à parler de la communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Samedi prochain, premier samedi du mois. Pensons à trouver un moment pour nous confesser ; et si nous quittons notre domicile habituel, renseignons nous à l’avance pour être sûr de trouver une messe pour ce prochain samedi. Si cela est vraiment impossible, demandons à un prêtre l’autorisation de remplacer cette messe du premier samedi par celle du dimanche qui suit.
''A qui embrassera cette dévotion, je promets le salut'' a dit Notre Dame le 13 juin 1917 en annonçant la volonté de Jésus d'établir dans le monde la dévotion à son Cœur Immaculé.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Mar 28 Fév 2023 - 18:07, édité 1 fois (Raison : Formatage)
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Arracher leur âme à la mort et les faire vivre
au temps de la famine.
au temps de la famine.
Charles Borromée (1538 – 1584)
Charles Borromée, évêque de Milan, que l'Eglise fête le 4 Novembre, et qui fit construire plusieurs séminaires pour la formation des prêtres suite au concile de Trente
I Vendredi 4 Novembre : Premier vendredi du mois.
Le titre est tiré du psaume 32 que l'Eglise utilise chaque premier vendredi du mois comme prière d'introduction à la messe du jour dans l'ancien rite extraordinaire. L'Eglise reprend, chaque premier vendredi du mois, les prières du propre de la fête du Sacré-Cœur. Voici la phrase entière extraite de ce psaume : "Les desseins de son cœur demeurent de génération en génération : arracher les âmes de la mort et les nourrir au temps de la famine". Ces propos sont prémonitoires et s'appliquent bien à notre temps de famine spirituelle suite au laïcisme et au matérialisme qui a envahi un grand nombre de pays dans le monde suite aux erreurs que la Russie a répandues dans le monde.
Honorons ce premier vendredi du mois de novembre en assistant à la messe et en y communiant. Pensons à prier pour nos défunts et prolongeons ce moment consacré à Dieu pour essayer de gagner une indulgence pour nos défunts en visitant un cimetière et en y priant pour les défunts.
II Samedi 5 Novembre : Premier samedi du mois
Chaque chapelet est l'occasion d'implorer Notre Dame pour qu'Elle prie pour nous "maintenant et à l'heure de notre mort". Notre prière d'offrande de chaque jour est aussi l'occasion de se mettre sous la protection de notre ‘'maman du ciel'' ; la voici pour mémoire : "Sainte Vierge, Mère de Dieu, ma mère et ma patronne, je me mets sous votre protection et je me jette avec confiance dans le sein de votre miséricorde. Soyez, ô Mère de bonté, mon refuge dans mes besoins, ma consolation dans mes peines, et mon avocate auprès de votre adorable Fils, aujourd'hui, tous les jours de ma vie, et particulièrement à l'heure de ma mort".
Dans ce mois des défunts, comment ne pas tout faire pour assurer d'abord notre salut avec la poursuite de la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois. Et si c'est déjà fait, de pratiquer la première des charités surnaturelles, en procurant le plus précieux des biens, la vie éternelle bienheureuse, à notre prochain, et en plus en gagnant des âmes à Dieu par l'offrande de cette dévotion pour une personne de notre choix. Lorsque Notre Dame exposa à Lucie, le 13 juin 1917, le rôle que Dieu voulait lui faire jouer, le premier motif cette dévotion était le salut des âmes qui la pratiquerait "Ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône." Le mois suivant, Elle se fit plus précise "… je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois." Puis à Pontevedra, Elle précisera que cette communion réparait les offenses envers son Cœur Immaculé et que le fait de la faire connaitre, consolait Notre Dame.
Alors profitons de ce premier samedi du mois des défunts, d'une part pour prier pour eux, surtout ceux que nous avons sauvé de l'enfer éternel, et poursuivons inlassablement notre sauvetage unitaire, en persévérant dans cette dévotion réparatrice, moyen que Dieu à mis à notre disposition pour utiliser plus facilement les mérites de la passion de son Fils et nous associer, par Marie, au "sauvetage" de quelques âmes.
Ce mois-ci, nous réparerons les blasphèmes de ceux qui cherchent à mettre dans le cœur des enfants l'indifférence, le mépris, et même la haine, contre notre Mère Immaculée.
Terminons par cette confidence de Notre Seigneur à sœur Josefa Menéndez le I er septembre 1921 :
« Mon amour pour les âmes est si grand que Je me consume du désir de leur salut. Mais combien se perdent ! Combien aussi attendent que des sacrifices et des souffrances leur obtiennent la grâce de sortir de l'état où elles se trouvent !... Cependant, J'ai encore beaucoup d'âmes qui sont miennes et qui m'aiment. Une seule de celles-ci achète le pardon de beaucoup d'autres, ingrates et froides. »
« Allons nous offrir comme victimes à mon Père Eternel. Prosternons-nous avec un profond respect en sa Présence. Adorons-le. Présentons-Lui notre soif de sa Gloire. »
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Jeu 21 Nov 2024 - 22:01, édité 1 fois
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Pour que cette union…. au Saint-Siège apostolique….
se réalise enfin…
se réalise enfin…
St Josaphat : (1580 - 1623)
Le titre est extrait de la prière ci-dessous que le pape Pie IX adressa à saint Josaphat Kuntzevich en le canonisant en 1867, prière que repris le pape Pie XI dans la lettre encyclique ‘'Ecclesiam Dei'' lorsqu'il célébra le tricentenaire de sa mort le 12 novembre 1923.
« Puisse, ô saint Josaphat, le sang que vous avez versé pour l'Eglise du Christ être le gage de cette union au Saint-Siège apostolique qui fut sans-cesse l'objet de vos vœux et que jour et nuit vous imploriez de Dieu, souverainement bon et souverainement grand. Pour que cette union se réalise enfin, nous vous prions d'être constamment notre intercesseur auprès de Dieu et de la cour céleste. »
Saint Josaphat est le premier saint gréco-catholique canonisé par Rome. Il fut évêque de l'Eglise de Polotsk et œuvra toute sa vie pour l'unité des catholiques, ce qui provoqua son martyr le 12 novembre 1623. Ses reliques se trouvent sous l'autel de saint Basile le Grand à la basilique saint Pierre de Rome.
Saint Josaphat est le saint patron des catholiques ukrainiens, des moines gréco-catholiques basiliens et de tous ceux qui œuvrent pour la conversion de la Russie. A Fatima, le 13 juillet 1917, dans la seconde partie du secret, Notre Dame a lié la dévotion réparatrice à son Cœur Immaculé et la consécration de la Russie qui entrainera sa conversion. "Pour empêcher cela, (La punition du monde par la guerre ...) je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé ET la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix…''
Honorer un saint qui, il y a bientôt 4 siècles, offrit sa vie pour la conversion de son pays nous a paru une bonne chose. Nous le ferons en vous proposant des extraits de l'encyclique ‘'Ecclesiam Dei'' du pape que Dieu avait chargé de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie.
Ce document rappelle d'abord la mission de toujours de l'Eglise :
"L'Eglise, par un admirable dessein de son divin Fondateur, devait dans la plénitude des temps constituer comme une immense famille embrassant l'ensemble du genre humain; Dieu a voulu, nous le savons, qu'on la pût reconnaître à divers signes caractéristiques : notamment elle devait être tout à la fois une et universelle."
Le pape déplore ensuite les différentes ruptures d'unité dans l'Eglise, puis :
"La plus grave rupture, la plus déplorable de toutes, est celle qui sépara de l'Eglise œcuménique l'empire de Byzance. On put croire que les Conciles de Lyon et de Florence avaient rétabli l'unité ; mais, depuis, la scission s'est produite de nouveau et elle dure aujourd'hui encore, au grand détriment des âmes. Il s'en est suivi que Byzance a entraîné dans les sentiers d'égarement et de perdition d'autres peuples orientaux parmi lesquels les Slaves; et pourtant ceux-ci étaient demeurés, plus longtemps que les autres, fidèles à leur Mère l'Eglise."
Parlant ensuite des diverses tentatives de réunification, il en vint à notre saint
"Né de parents séparés de l'unité catholique, Josaphat, qui reçut au saint baptême le nom de Jean, se consacra à la piété dès sa plus tendre enfance. Tout en suivant la splendide liturgie slave, il recherchait avant toutes choses la vérité et la gloire de Dieu; à cette fin, et en dehors de toute considération humaine, il se tourna tout enfant vers la communion de l'unique Eglise œcuménique ou catholique, se considérant comme appelé à la communion de cette Eglise par le baptême même qu'il avait validement reçu. Bien plus, se sentant poussé par une inspiration du ciel à travailler au rétablissement de la sainte unité dans le monde entier, il comprit qu'il pouvait y contribuer dans une très large mesure s'il conservait dans le cadre de l'unité de l'Eglise universelle le rite slave oriental et l'Ordre des moines Basiliens."
Le pape rappela sa méthode de travail, l'étape principale de sa vie, quelques-unes de ses publications
"…préoccupé avant tout de l'union de ses compatriotes avec la chaire de Pierre, il s'enquérait de tous côtés des moyens soit de la promouvoir, soit de la consolider; surtout, il étudiait sans répit les livres liturgiques dont les Orientaux, y compris les schismatiques eux-mêmes, avaient accoutumé de se servir en accord avec les prescriptions des saints Pères."
"Mais il étendit bien plus encore son action apostolique du jour où il fut nommé évêque de l'Eglise de Polotsk….. Il a publié en effet nombre d'ouvrages merveilleusement mis à la portée du peuple, entre autres sur la Primauté de saint Pierre et le Baptême de saint Vladimir, et encore une apologie de l'unité catholique, un catéchisme selon la méthode du bienheureux Pierre Canisius, et d'autres travaux du même genre."
Il évoque son désir de témoignage absolu par l'offrande de sa vie pour cette cause.
"La pensée du martyre était toujours dans son esprit, fréquemment sur ses lèvres; le martyre, il l'appela de ses vœux au cours d'une prédication solennelle; le martyre, enfin, il le sollicitait comme une faveur particulière de Dieu. C'est ainsi que, peu de jours avant sa mort, averti des embûches qui se tramaient contre lui, il dit : « Seigneur, faites-moi la grâce de pouvoir répandre mon sang pour l'unité, ainsi que pour l'obéissance au Siège apostolique. »
Son désir fut exaucé le dimanche 12 novembre 1623; avec un visage où éclate la joie et qui respire la bonté, il va au-devant de ses ennemis qui l'entourent, cherchant l'apôtre de l'unité ; il leur demande, à l'exemple de son Maître et Seigneur, de ne faire aucun mai aux siens, et se livre entre leurs mains ; frappé avec une extrême cruauté et tombé sous leurs coups, il ne cesse jusqu'au dernier soupir d'implorer de Dieu le pardon pour ses meurtriers''.
Le pape Pie XI rappela le sens des efforts que les 2 parties devront mener pour retrouver l'unité.
"Les Orientaux dissidents ont à cet égard le devoir d'abandonner leurs antiques préjugés pour chercher à connaître la véritable vie de l'Eglise, de ne point imputer à l'Eglise romaine les écarts des personnes privées, écarts qu'elle-même condamne et auxquels elle s'efforce de remédier. Les Latins, de leur côté, doivent acquérir des notions plus complètes et plus approfondies des choses et des usages de l'Orient ; saint Josaphat en avait une connaissance parfaite et c'est ce qui rendit son apostolat si fécond."
Il souligna aussi le rôle que jouera Notre Dame dans ce retour à l'Unité; (A cette époque, 1923, la seconde partie du secret n'était connue que de Lucie ( la consécration de la Russie entrainant sa conversion)
Un autre point de contact avec les Slaves orientaux, de nature à faciliter le rétablissement de l'unité, est leur amour tout spécial et leur piété envers la Vierge Mère de Dieu, par où ils se distinguent d'un grand nombre d'hérétiques et se rapprochent de nous. Saint Josaphat, qui se signalait particulièrement dans cette dévotion à la Vierge, plaçait également en elle une très grande confiance pour faire accepter l'unité; aussi avait-il coutume de vénérer, suivant l'usage des Orientaux, une petite icône de la Vierge Mère de Dieu, que les moines Basiliens, et ici même, à Rome, en l'église des Saints Serge et Bacchus, les fidèles des deux rites vénèrent avec grande dévotion sous le vocable de Reine des pâturages (del Pascolo). Invoquons donc spécialement sous ce titre cette Mère très aimante, et prions-la de ramener nos frères dissidents aux pâturages du salut, où, toujours vivant dans ses successeurs, Pierre, vicaire du Pasteur éternel, paît et gouverne tous les agneaux et toutes les brebis du troupeau chrétien.
Le pape terminait sa lettre avec la prière que nous avons placée en tête de publication.
Lorsque le pape Pie IX canonisa saint Josaphat en 1867, Dom Guéranger imagina le rôle que prendrait la Russie redevenue catholique. Ces prévisions sont toujours d'actualité 155 ans après.
La Russie catholique, c'est la fin de l'Islam et le triomphe définitif de la Croix sur le Bosphore, sans péril aucun pour l'Europe; c'est l'empire chrétien d'Orient relevé avec un éclat et une puissance qu'il n'eut jamais; c'est l'Asie évangélisée, non plus seulement par quelques prêtres pauvres et isolés, mais avec le concours d'une autorité plus forte que Charlemagne. C'est enfin la grande famille slave réconciliée dans l'unité de foi et d'aspirations pour sa propre grandeur. Cette transformation sera le plus grand événement du siècle qui la verra s'accomplir, et changera la face du monde.
Notre Dame dira 50 ans plus tard à Fatima (Petite phrase rajoutée entre le troisième mémoire et le quatrième : "A la fin, Mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix."
Dimanche 20 novembre : Fête du Christ Roi de l'univers (Ancien rite ordinaire)
Par l'encyclique "Quas Primas", publiée le lendemain de la définition de la communion réparatrice, le pape Pie XI réparait les offenses du laïcisme envers Notre Seigneur (Notamment le paragraphe 19 de cette encyclique). Comme le précise le site : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
un nouveau sens est maintenant donné à ce document pontifical : Extraits.
"Origines de la fête du Christ Roi de l'univers"
Instituée par le Pape Pie XI au début du XXe siècle, la fête du Christ Roi avait pour objectif premier d'affirmer la royauté du Christ en tant que “règne social” et ainsi combattre le laïcisme croissant et la perte de pouvoir de l'Eglise dans la société. Après la réforme du Concile Vatican II, cette fête change d'orientation liturgique et prend le nom de “fête du Christ Roi de l'univers” : La royauté du Christ est davantage présentée dans sa dimension eschatologique, c'est-à-dire à la fin des temps."
"Signification théologique actuelle"
La révision de la liturgie a transformé en profondeur le sens de la fête du Christ Roi. L'Église affirme aujourd'hui que c'est par le mystère pascal que le Christ instaure son règne, qui ne trouvera son véritable accomplissement qu'à la fin des temps, lorsque Jésus "remettra au Père toutes choses" (Préface de la messe).
II Lundi 21 novembre : Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie au temple.
L'Eglise a fait sienne l'événement cité dans le Protévangile de Jacques au chapitre VII, dont voici le passage correspondant.
« L'enfant atteignit l'âge de trois ans et Joachim dit : "Appelez les vierges sans tache des Hébreux et qu'elles prennent des lampes et qu'elles les allument et que l'enfant ne se retourne pas en arrière et que son esprit ne s'éloigne pas de la maison de Dieu." Et les vierges agirent ainsi et elles entrèrent dans le temple.
Et le prince des prêtres reçut l'enfant et il l'embrassa et il dit : "Marie, le Seigneur a donné de la grandeur à ton nom dans toutes les générations, et, à la fin des jours, le Seigneur manifestera en toi le prix de la rédemption des fils d'Israël."
Et il la plaça sur le troisième degré de l'autel, et le Seigneur Dieu répandit sa grâce sur elle et elle tressaillit de joie en dansant avec ses pieds et toute la maison d'Israël la chérit. »
Extrait de la prière du pape Pie IX à saint Josaphat :
« Pour que cette union (au siège apostolique) se réalise enfin, nous vous prions d'être constamment notre intercesseur auprès de Dieu et de la cour céleste. »
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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