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PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS

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Message par Francesco Jeu 17 Jan 2008 - 1:12

Rappel du premier message :

La Main Céleste de Tombow
(1976-02-10)

Le 10 Février 1976, selon une information parue dans le "Corriere della Valle d'Aosta", à Tombow (40 Km au sud de Moscou), une main blanche est apparue dans le ciel clair ; cette main tenait un pinceau et se mit à écrire :

« Le Mal submerge le Bien. C'est l'hiver pour mon peuple. C'est l'Heure du Repentir. Il ne restera pas une Âme droite au milieu des Âmes dépravées, et pas une Âme dépravée au milieu des Âmes droites." "Prenez Garde à Mon Avertissement. Faites Pénitence et repentez-vous. Je sauverai ceux qui craignent le Seigneur. Prenez vos responsabilités. Le Temps est proche. Je reviendrai bientôt. Amen. »

La MAIN passa environ une demie heure à tracer ce Message qui fut visible dans le ciel par tous les habitants de Tombow pendant 3 heures. L'émotion y fut telle que toute circulation fut interrompue. Les spectateurs se lisaient les uns aux autres, le texte écrit dans le ciel, les plus religieux l'expliquant aux Incroyants. Les Autorités soviétiques n'osèrent pas intervenir de crainte d'un soulèvement populaire.

Le même fait s'est de nouveau produit à Moscou, en Russie, le 19 Décembre, une main avait écrit dans le ciel :

« Le temps est venu de séparer l'ivraie du bon grain. »
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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:25

St Iréné de Lyon:sur l'Antéchrist (d'après Saint Iréée de Lyon) :

Le chiffre du nom de l'Antéchrist permet-il de connaître ce nom avec certitude dès à présent ?

S'il en est ainsi, si ce chiffre figure sur toutes les copies se recommandant par leur ancienneté, si ceux qui ont vu Jean de leurs yeux attestent et si la raison nous enseigne que le chiffre du nom de la bête, compté à la manière des Grecs à l'aide des lettres que contient ce nom, est de six cent soixante-six, c'est-à-dire comporte un nombre de dizaines égal à celui des centaines et un nombre de centaines égal à celui des unités — car le nombre six conservé partout pareillement indique bien la récapitulation de toute l'apostasie perpétrée au commencement, au milieu des temps et à la fin —, je ne sais comment certains ont pu se fourvoyer sous l'impulsion d'une opinion particulière et répudier le nombre médian, retranchant de celui-ci cinquante unités et ne voulant qu'une dizaine au lieu de six. Sans doute y a-t-il eu là une erreur de scribe, telle qu'il s'en produit couramment du fait que les chiffres sont écrits aussi au moyen de lettres : car la lettre xi (= 60) s'étend facilement de manière à former un iota (= 10). Certains ont ensuite accepté le nouveau nombre sans plus ample examen : les uns l'ont utilisé simplement et sans arrière-pensée ; les autres, dans leur sottise, se sont aventurés jusqu'à chercher des noms ayant ce nombre erroné. Ceux qui ont agi simplement et sans penser à mal, on peut croire qu'ils obtiendront de Dieu leur pardon. Mais tous ceux qui, par vaine gloire, chercheront à déterminer des noms contenant le nombre erroné et déclareront que le nom imaginé par eux est celui de l'homme qui doit venir, de telles gens ne s'en tireront pas sans dommage, pour s'être séduits eux-mêmes et avoir séduit ceux qui se seront fiés à eux. D'abord, il y a dommage à s'écarter de la vérité et à prendre ce qui n'est pas pour ce qui est ; ensuite, s'il est vrai que quiconque ajoute ou retranche à l'Écriture subira un châtiment exemplaire, celui-ci frappera inéluctablement un homme de cette sorte. Un autre danger encore — et non négligeable — menace ceux qui s'imaginent faussement savoir le nom de l'Antéchrist : si ceux-ci opinent pour un nom et que celui-là vienne avec un autre, ils seront aisément séduits par lui, du fait qu'ils ne croiront pas encore présent celui dont il leur faudrait se garder.
De tels hommes doivent donc réapprendre et revenir au vrai chiffre du nom de l'Antéchrist, s'ils ne veulent pas être mis au rang des faux prophètes. Puis, connaissant de façon sûre le chiffre indiqué par l'Ecriture, c'est-à-dire six cent soixante-six, qu'ils attendent d'abord la division du royaume entre les dix rois ; ensuite, quand ceux-ci régneront et qu'ils s'imagineront affermir leur pouvoir et étendre leur empire, l'homme qui surgira alors à l'improviste pour usurper la royauté et terrifier ces rois et qui portera un nom contenant le chiffre ci-dessus indiqué, cet homme-là, qu'ils sachent que c'est bien réellement lui «l'abomination de la désolation». C'est cela même que dit l'Apôtre : « Quand ils diront : Paix et sécurité, c'est alors qu'une ruine soudaine fondra sur eux. » De son côté, Jérémie, non content de souligner la soudaineté de sa venue, avait fait connaître la tribu d'où il sortirait : « Depuis Dan nous entendrons le bruit de la course de ses chevaux; au bruit du hennissement de ses coursiers toute la terre sera épouvantée ; et il viendra, et il dévorera la terre et ce qu'elle renferme, la ville et ceux qui l'habitent. » C'est pour cette raison que la tribu de Dan n'est pas comptée, dans l'Apocalypse, parmi celles qui sont sauvées .
Il est donc plus sûr et moins dangereux d'attendre l'accomplissement de cette prophétie, que de se livrer à des recherches et de conjecturer les premiers noms venus, car on peut trouver un grand nombre de noms ayant le chiffre que nous avons dit, et le problème n'en demeurera pas moins posé : en effet, si l'on trouve beaucoup de noms ayant ce chiffre, on se demandera quel est celui d'entre eux que portera l'homme qui doit venir. Ce n'est pas faute de noms ayant le chiffre du nom de l'Antéchrist que nous parlons de la sorte, mais par crainte de Dieu et par zèle de la vérité. Car le mot ??????? (Florissant), par exemple, possède bien le chiffre cherché, mais nous n'affirmons rien à son sujet pour autant. Le mot ???????? (Latin) a également le chiffre six cent soixante-six et est tout à fait digne de créance, puisque le dernier royaume possède précisément ce nom : car ce sont les Latins qui dominent en ce moment ; cependant, nous ne nous ferons pas gloire de ce mot. Le mot ?????? (Titan) — en écrivant la première syllabe avec deux voyelles, l'epsilon et l'iota — est, de tous ceux qui se rencontrent chez nous, le plus digne de créance. En effet, il possède le chiffre que nous avons dit et se compose de six lettres, chaque syllabe étant constituée par trois lettres ; c'est un nom ancien et exceptionnel, car aucun de nos rois ne s'est appelé Titan, et aucune des idoles publiquement adorées chez les Grecs et les barbares ne possède ce nom ; ce nom passe même pour divin auprès de beaucoup, au point que le soleil est appelé Titan par ceux qui dominent en ce moment; ce nom contient encore l'évocation d'un châtiment et d'un vengeur, et c'est un fait que l'Antéchrist affectera de venger les victimes des mauvais traitements ; surtout, enfin, c'est un nom digne d'un roi, et plus encore d'un tyran. Ainsi, le nom de Titan possède assez de probabilité pour nous permettre de conclure, à partir d'indices nombreux, qu'il pourrait fort bien être celui de l'homme qui doit venir. Cependant, nous ne risquerons pas notre fortune sur lui ni ne déclarerons péremptoirement que l'Antéchrist portera ce nom-là, sachant que, si son nom avait dû être ouvertement proclamé dès à présent, il aurait été dit par celui qui a vu l'Apocalypse : car il n'y a pas très longtemps que celle-ci a été vue, mais cela s'est passé presque au temps de notre génération, vers la fin du règne de Domitien.
En fait, Jean a fait connaître le chiffre du nom de l'Antéchrist, afin que nous nous gardions de lui lorsqu'il viendra, sachant qui il est ; mais il a tu son nom, parce que celui-ci n'était pas digne d'être proclamé par l'Esprit Saint. Si, en effet, ce nom avait été proclamé par lui, peut-être l'Antéchrist eut-il dû demeurer longtemps ; mais puisqu'en fait « il était et n'est plus, et qu'il monte de l'abîme pour aller à sa perte», comme s'il n'était jamais venu à l'existence, son nom n'a pas été proclamé : car on ne proclame pas le nom de ce qui n'est pas. Or, après que l'Antéchrist aura réduit le monde entier à l'état de désert, qu'il aura régné trois ans et six mois et qu'il aura siégé dans le Temple de Jérusalem, le Seigneur viendra du haut du ciel, sur les nuées, dans la gloire de son Père, et il enverra dans l'étang de feu l'Antéchrist avec ses fidèles ; il inaugurera en même temps pour les justes les temps du royaume, c'est-à-dire le repos, le septième jour qui fut sanctifié, et il donnera à Abraham l'héritage promis : c'est là le royaume en lequel, selon la parole du Seigneur, « beaucoup viendront du levant et du couchant pour prendre place à table avec Abraham, Isaac et Jacob».


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:27

Au Pape Jean-Paul II à qui on demandait en 1980 pourquoi le Troisième Secret n’avait pas encore été révélé, celui-ci a répondu à une assistance allemande : « À cause de la gravité de son contenu, de façon à ne pas encourager la puissance mondiale du communisme à perpétrer certains attentats, mes Prédécesseurs dans la Chaire de Pierre ont préféré diplomatiquement retarder son dévoilement.
D’un autre côté, il devrait être suffisant pour tous les Chrétiens de retenir ceci fermement : s’il y a un message dans lequel il est dit que les océans inonderont des parties entières de la terre; que, d’un moment à l’autre des millions de personnes périront… il n’y a plus nécessité aucune à désirer vraiment publier ce message secret.
Plusieurs désirent connaître seulement par curiosité, ou à cause de leur goût pour le sensationalisme, mais ils oublient que « savoir » implique pour eux une responsabilité. Il est dangereux de vouloir simplement satisfaire sa curiosité si on est convaincu que nous ne pouvons rien contre une catastrophe qui a été prédite. »
À ce moment, le Saint Père montra son Rosaire et dit : « Voici le remède contre de démon ! Priez, priez et ne demandez rien d’autre. Mettez tout dans les mains de la Mère de Dieu ! »
Jean-Paul II a continué : « Nous devons être prêts à subir de grandes épreuves dans un avenir pas trop éloigné; des épreuves qui requerront de nous de donner peut-être même nos vies, et un don total de soi au Christ et pour le Christ.
Par vos prières et les miennes, il est possible d’alléger cette tribulation, mais il n’est plus possible de l’éviter parce que ce n’est que de cette façon que l’Église peut effectivement être renouvelée. Combien de fois en effet le renouvellement de l’Église n’a-t-il pas été effectué dans le sang ? Cette fois encore, il n’en sera pas autrement.
Nous devons être forts, nous devons nous préparer, nous devons nous confier au Christ et à Sa Sainte Mère, et nous devons être attentifs, très attentifs, à la prière du Rosaire. »


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:28

Saint Pie X, “Supremi Apostolatus”, 4 octobre 1904). Citation:
“Actuellement, une guerre impie a été soulevée et qui va se poursuivre presque partout contre Dieu. De nos jours, il n'est que trop vrai, les nations ont frémi et les peuples ont médité des projets insensés [1] contre leur Créateur, et presque commun est devenu ce cri de ses ennemis : Retirez-vous de nous [2] (…) Qui pèse ces choses a le droit de craindre qu'une telle perversion des esprits ne soit le commencement des maux annoncés pour la fin des Temps, et leur prise de contact avec la terre, et que finalement le fils de perdition dont parle l'Apôtre [3]n'ait déjà fait son apparition parmi nous (…) C'est là, au dire de l'Apôtre, le caractère propre de l'Antéchrist, l'homme, avec une témérité sans nom, a usurpé la place du Créateur en s'élevant au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu”


(S.S. Benoît XV, 1er novembre 1914)
Citation:
“Ils semblent vraiment arrivés ces jours dont Jésus-Christ a dit : vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerre ; on verra s'élever nation contre nation”.



(S.S. Pie XI, “Divini Redemptoris”, 19 mars 1937).
Citation:
“Spectacle tellement affligeant qu'on y pourrait voir déjà l'aurore de ce début des douleurs que doit apporter “l'homme de péché” s'élevant contre tout ce qui est appelé ou honorer d'un culte. Nous assistons comme témoins, comme victimes et comme acteurs à un duel gigantesque, inconnu jusqu'ici, entre Dieu et le démon. Le duel touche à sa fin”


(S.S. Pie XII, Message Pascal de 1957). Citation:
“Venez, Seigneur Jésus, l'humanité n'a pas la force d'écarter l'obstacle qu'elle-même a créé en cherchant à empêcher Votre Retour…Venez Seigneur Jésus ! Il y a tant de signes que votre Retour n'est pas loin… Marie, c'est à vous que nous offrons les prémisses de ce jour


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:29

Saint Maximilien Kolbe
(1941-)
En janvier 1894, au village de Pabianice, près de Lodz, naît Raymond Kolbe, le second de quatre garçons. Enfant, la Vierge lui apparaît...
À la maison, derrière l'armoire, se trouve comme c'est la coutume en Pologne, une sorte de petite chapelle arrangée avec amour, en l'honneur de Notre-Dame de Czestochowa, naïvement décoré de fleurs en papier. Le petit Raymond va souvent derrière l'armoire et y passe de longs moments à prier.
Un jour, étonnée de le voir revenir les yeux pleins de larmes, sa mère l'interroge. Il répugne à répondre: " C'est un secret, maman ! " Comme elle insiste doucement, il lui révèle que la Vierge lui est apparue. Elle lui a tendu deux couronnes, une blanche, une rouge, en lui demandant de choisir. La blanche signifiait la pureté et la rouge signifiait le martyre. Et l'enfant a spontanément répondu à la Vierge: " Je les choisis toutes les deux!"
Il reçoit le sacrement de confirmation en 1907, dans l'église paroissiale de Notre-Dame de l'Assomption. Lorsque les pères franciscains de Lwow viennent prêcher une mission dans la ville, les parents Kolbe décident de leur confier l'aîné, François. Raymond se tait mais redouble de ferveur. La maman devine-t-elle son rêve secret ? Au dernier moment, on lui permet d'accompagner François au petit séminaire des frères mineurs conventuels, à Lwow.
Ne pourrait-il pas tout aussi bien servir sa Dame dans le monde?
En 1908, il hésite sur la voie à suivre et il est sur le point de renoncer au noviciat lorsqu'on l'appelle au parloir. C'est sa mère qui vient lui annoncer une grande nouvelle. Les enfants désormais élevés, elle et son mari ont décidé d'un commun accord de consacrer totalement à Dieu le restant de leurs jours, le père chez les franciscains de Cracovie, la mère chez les bénédictines de Lwow. Cette entrevue est donc un adieu... Pour Raymond, c'est un coup de foudre : mes yeux se dessillèrent et je compris!" Il se précipite alors chez son supérieur pour le prier de lui donner l'habit de saint-François.
Il commence son noviciat. Avec le vêtement de grosse bure ceint d'une corde, il reçoit le nom de frère Maximilien. Il émet la profession simple à Lwow, le 5 septembre 1911.
En 1912, ses supérieurs, conscients de ses dons remarquables, l'envoient à Rome, à l'université grégorienne, où il commence des études de philosophie. Le frère Maximilien fait sa profession solennelle dans la chapelle du Séraphicum de Rome. Il obtient le doctorat en philosophie. Il commence immédiatement ses études de théologie à la faculté pontificale Saint-Bonaventure des franciscains de Rome.
Le jour du 75e anniversaire de l'apparition de l'Immaculée à l'Alphonse de Ratisbonne, le 20 janvier 1917, il a l'inspiration de fonder une association mariale. Il mobilise six autres fous comme lui dans le but de fonder une Milice de l'Immaculée, qu'on appelle en France Mission de l'Immaculée. Contre toute vraisemblance, elle sera bientôt reconnue par l'Eglise. Les médailes miraculeuses seront en quelque sorte les munitions de la Milice !
C'est à Rome, en l'église San Andrea della Valle, qu'il est ordonné prêtre en 1918. Il est exempté du service militaire car il est tuberculeux et, depuis l'âge de vingt ans, il n'a plus qu'un poumon. Mais qu'est-ce que cela quand on veut rendre l'univers à l'Immaculée? Jamais aucune maladie ne pourra venir à bout de sa nature indomptable. "Prier, prier et encore prier!" Ce qui confère à la prière sa qualité, c'est le sacrifice et la pénitence. Il célèbre sa première messe en l'église San Andrea della Fratte, à l'autel où l'Immaculée était apparue à Alphonse de Ratisbonne, en 1842.
À la demande de l'archevêque, Mgr Dominique Jaquet, le pape Benoît XV bénit la MI, le 28 mars 1919 ; le 24 avril, le père Dominique Tavani bénit et approuve par écrit la MI. En juillet, le père Kolbe obtient le doctorat en théologie. Puis il entre en Pologne.
L'état du père semble désespéré et les spécialistes sont pessimistes. On l'envoie dans un sanatorium, à Zakopane. Il se fait soigner et fait en même temps fonction d'aumônier.
Le cardinal Basilio Pompili approuve la MI comme "pieuse union de la mission de Marie Immaculée". Le premier numéro du bulletin de la MI paraît à Cracovie sous le titre: Rycerz Niepokalanow (Le chevalier de l'Immaculée) avec un tirage de 5000 exemplaires.
Le développement de la "Milice de l'Immaculée" toujours croissant de la petite revue bleue, en dépit de diffIcultés financières insolubles, sera d'ailleurs à lui seul un miracle permanent. Le bulletin atteindra un million d'abonnés. En octobre, la rédaction est tranférée de Cracovie à Grodno. Un chèque de cent dollars arrive très opportunément, suivi d'une vieille machine à imprimer actionnée à la main que lui procure soeur Faustine.
En avril, fin de la cure du père à Zakopane. Dans le train du retour, il fait connaissance avec des étudiants japonais. Il leur offre des médailles miraculeuses, ses cartouches comme il dit. Le père est frappé de la grande pitié des âmes sans Dieu. À peine arrivé, il entre en relation avec le prince Drucki-Lubecki qui met en vente plusieurs hectares de terrain, près de Varsovie. C'est l'emplacement rêvé pour une nouvelle implantation. Sans hésiter, le père va déposer sur les lieux une statuette de la Madone, en la priant d'intervenir si c'est opportun.
Cependant son supérieur recule devant le prix. Le père tout triste va porter la réponse négative au propriétaire. "Mais que dois-je faire de la statue ?" dit le prince. "Eh bien, qu'elle reste où elle est ! " répond le père. Le prince demeure songeur un instant puis déclare: "Puisque Notre-Dame a pris possession du terrain, gardez-le. Je vous le cède pour rien !" Le prince donne donc cinq arpents sur sa propriété de Teresin. Le père et les dix-huit frères se mettent à construire Niepokalanow (la cité de l'Immaculée): de beaux ateliers et de méchants logements !
L'apostolat marial par la presse et l'édition
Jadis, les petits frères s'en allaient deux par deux annoncer au monde la Bonne Nouvelle; aujourd'hui, ils utilisent pour la lancer aux quatre vents d'innombrables imprimés et même un poste émetteur.
Le noviciat pour les frères est transféré de Lwow à Niepokalanow.
En 1929, ouverture à Niepokalanow du petit séminaire missionnaire.
Depuis la rencontre dans le train avec les étudiants japonais, le père désire se rendre en Extrême-Orient pour fonder une autre Niepokalanow. Pour la préparation de cette fondation, il sillonne l'Europe. Puis les premiers missionnaires partent. Le père laisse deux frères à ShanghaÏ dans l'espérance de fonder une revue mariale en chinois; quant à lui, il continue sur Nagasaki (Japon) où il est rejoint par deux frères. L'évêque du lieu, Mgr Janvier Hayasaka, accueille les missionnaires avec bienveillance et autorise la publication d'une revue mariale en japonais. Le père Maximilien se charge d'enseigner la philosophie au séminaire diocésain.
Les missionnaires louent une maison auprès de la cathédrale. Le 24 mai commence à Nagasaki l'expédition du Seibo no kishi (Chevalier de l'Immaculée) tirant à 10 000 exemplaires. En 1934, il atteindra 65 000 exemplaires. Il y a une dizaine d'années, on comptait encore 12 couvents et 103 religieux dans ce pays. Le Père se rend par la Sibérie en Pologne pour participer au chapitre provincial de Lwow (21-24 juillet). Confirmé dans sa charge de supérieur de la mission japonaise, le père nomme son propre frère, le frère Alphonse Kolbe, gardien de Niepokalanow. Avant de s'embarquer pour Nagasaki, le père se rend à Lourdes et à Lisieux.
Le siège éditorial du Kishi est transféré du quartier Oura de Nagasaki au faubourg de Hongochi, sur les pentes du Mont Hikosan, où les missionnaires bâtissent un couvent baptisé Mugenzai no Sono (Jardin de l'Immaculée). Après l'explosion atomique, en 1945, il demeurera presque intact et personne ne périra dans son enceinte.
La revue de l'Immaculée, dans le monde entier
Le père se rend auX Indes où il veut introduire sa revue. Il rêve de l'éditer aussi en turc, en arabe, en hébreu, etc. Après des rencontres avec des personnalités, à Ernakulam, il retourne à Nagasaki.
Par mer, il se rend en Pologne en 1933, pour le chapitre provincial, et s'arrête environ trois semaines à Rome: Gniezno, Poznan, Cracovie, Varsovie, donnant des conférences sur la mission japonaise. Puis il participe au chapitre provincial qui se tient à Cracovie le 20 juillet et établit un compte-rendu de la mission japonaise. Le ministre provincial sortant, le père Cornelius Czupryk est nommé supérieur du Mugenzai no Sono.
En même temps qu'il entreprend la publication en latin du Miles Immaculatae destiné à rallier le clergé de toutes les races et de toutes les langues, le père lance son Petit Journal. Très bien rédigé et peu coûteux, il devient bientôt populaire dans toute la Pologne. L'humble feuille va droit au coeur du peuple. Elle déclare une guerre sans merci à toutes les formes d'abus, combattant la pornographie, assainissant les moeurs. C'est le quotidien des petites gens, des paysans, des ouvriers. Chacun se sent compris et défendu... En peu de temps, le tirage de la petite feuille blanc et bleu, aux couleurs de la Vierge, atteint 320 000 exemplaires, chiffre énorme pour le pays.
Retour définitif du père en Pologne. En juillet 1933, il participe au chapitre provincial, à Cracovie. Il est nommé gardien de Niepokalanow. Le 8 décembre, à l'initiative du père, l'ordre des frères mineurs conventuels se consacre à l'Immaculée.
Le père sillonne l'Italie: Rome, Assise, Padoue, pour réorganiser la MI qui, pour la Pologne seulement, compte 600 000 membres. À l'occasion du Xe anniversaire de la fondation de Niepokalanow, le 8 décembre 1937, le père parle ; à Radio-Varsovie.
De Radio Varsovie à Radio Niepokalanow, pour préparer son peuple "au pire"...
Nouvelle émission du père sur Radio-Varsovie sur le thème " Niepokalanow pendant l'année écoulée." En décembre 1938, le père inaugure par un discours la première transmission de la propre station radio de Niepokalanow. Le père semble avoir le pressentiment des terribles épreuves qui approchent. Avec la tendresse d'un père, il voudrait préparer ses frères, ses petits agneaux, aux plus grands sacrifices, rendre plus profonde encore leur confiance en Marie. En mars, il leur dit nettement: "Sachez, mes petits enfants, qu'un conflit atroce se prépare... Chez-nous, en Pologne, il faut s'attendre au pire..."
- 1939 : Dans la perspective d'établir une Niepokalanow en Lettonie, le père se rend dans ce pays pour voir un terrain, dans la localité de Romanowska. En juillet, il participe à la réunion des représentants de la presse, au siège de la présidence du Conseil des ministres, à Varsovie. En Pologne, la province des frères mineurs conventuels est divisée géographiquement en deux : celle de l'Immaculée-Conception de la Bienheureuse Vierge Marie, ayant son siège à Varsovie; et celle de Saint-Antoine de Padoue et du bienheureux Jacques de Strepa, ayant son siège à Cracovie. En août, le père opte pour la première de ces provinces. Il est de nouveau confirmé gardien de Niepokalanow par le chapitre provincial de Cracovie (23-25 août). Avec trente-six frères, le père Pio Bartosik et le père Maximilien sont arrêtés par les troupes allemandes, le 19 septembre, successivement emprisonnée dans les camps de concentration de Lamsdorf (Lambinowice), Amtitz (Gebice) et Ostrzeszow, et remis en liberté le 8 décembre.
Le 17 février 1941, le père Maximilien et quatre pères sont arrêtés par la Gestapo et emprisonnés dans le Pawiak de Varsovie. Le 28 mai, dans un train bondé de prisonniers, le père arrive au camp de concentration d'Oswiecim (Auschwitz) et se voit attribuer le matricule 16670. En juillet-août, en mesure de représailles pour l'évasion d'un prisonnier, une douzaine de détenus, dont le père Maximilien qui a volontairement pris la place de François Gajowniczek, sont enfermés dans le bunker souterrain du bloc 14 et condamnés à mourir de faim et de soif. Le 14 août, le père, dernier survivant, après avoir assisté ses compagnons dans leur agonie, est achevé par une injection intraveineuse au phénol. Le lendemain, 15 août 1941, jour de l'Assomption de Marie, son corps est incinéré dans un des fours crématoires du camp.

Ouverture du procès en Béatification ; le 7 avril 1948, l'évêque de Nagasaki demande au pape de béatifier le père Kolbe ; le 17 octobre 1971, dans la basilique Saint-Pierre, le pape Paul VI proclame bienheureux le père Maximilien Kolbe ; il est canonisation le 10 octobre 1982, à Rome, par le pape Jean-Paul II.

En parcourant les écrits du P. Maximilien et différents articles des revues de Niepokalanow, on se heurte à une affirmation mainte fois répétées avec force : les ennemis actuels les plus acharnés et les mieux organisés contre le christianisme et l’Eglise, ce sont les loges maçonniques. La franc-maçonnerie, habilement manœuvrée par un groupe puissant de Juifs, poursuit, par tous les moyens et d’une manière pas toujours claire ni avouée, son but ultime qui constitue à éliminer le christianisme.

« Malheureusement, en notre temps présent, les francs-maçons sont à la tête de l’action contre l’Eglise, même là où on les voit le moins. » Ceux-ci veulent élimer la religion, spécialement à travers la corruption des mœurs, en se servant de la presse, du cinéma, du théâtre.

La culture anti-chrétienne est, selon lui, organisée surtout par la franc-maçonnerie. Il attribue à l’araignée maçonnique une activité planifiée, opiniâtre et étendue au monde entier ; c’est une œuvre d’un caractère démoniaque, annonçant, d’une certaine manière, l’avènement de l’Antéchrist.

De l’examen des documents pontificaux, le P.Kolbe retire les raisons pour lesquelles la franc-maçonnerie est ennemie de l’Eglise : elle est une secte secrète ; elle est antichrétienne parce qu’elle nie absolument le surnaturel ; elle est en particulier anticatholique par ses projets destructeurs et parce qu’elle propose un idéal de vie opposé à celui de l’Evangile. Elle a en sa puissance les principaux organes de gouvernement des Etats, parce que ses membres sont recrutés spécialement parmi les hommes politiques, les hauts-gradés de l’armée et les hauts-fonctionnaires de l’administration, et, parmi les magnats de la finance. Par la ruse et par la puissance des moyens économiques, elle s’est appropriée la presse et la direction des principaux quotidiens. Extérieurement, la franc-maçonnerie professe un idéal humanitaire, mais en réalité, elle poursuit, comme condition préliminaire de son programme, l’élimination de la religion chrétienne.

Jamais dans les années ultérieures, le P.Kolbe ne modifia ce jugement. Il le reprend encore, dans son intégralité, en 1939 lorsqu’il affirme que la franc-maçonnerie met en oeuvre une action systématique : « Détruire toute religion chrétienne, surtout la religion catholique. Disséminés dans le monde entier, sous les formes les plus diverses, plus ou moins repérables, les cellules de cette clique visent vraiment ce but. Elles se servent, en outre, de toute une catégorie d’associations, aux fins et aux noms les plus divers, mais qui par leur influence, répandent l’indifférence religieuse et affaiblissent la Moralité. » Comme toujours, les affiliés à la franc-maçonnerie sont des brasseurs d’affaires, des ambitieux et des arrivistes de toutes tendances politiques.

Le livre bien connu, Les Protocoles des Sages de Sion lui fournit les lignes directrices du plan juif de domination universelle, de subordination de la franc-maçonnerie et de lutte contre le christianisme. Ce livre fut violemment contesté par les écrivains juifs qui le qualifièrent de faux abjects. Il leur fut répondu, comme H.Ford le fit en 1921, que « si les Protocoles sont des faux, ils ne se réalisent pas moins ponctuellement. » Ce qui fit aussi vive impression, ce fut le fait que Marx, Lassalle, Trotzski, Kautsky, Bela Kuhn, Rosa Luxembourg et beaucoup d’autres porte-drapeaux de la révolution communiste en Europe étaient d’origine juive…


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:30

Anne-Catherine-Emmerich béatifiée le 3 octobre 2004

Anne-Catherine Emmerich était une paysanne de Westphalie, en Allemagne. Elle avait dix-neuf ans quand a commencé la Révolution française.

Elle voulait devenir moniale, mais elle se heurtait à un mur. D’abord, son père ne voulait pas. Ensuite, les couvents étaient si pauvres qu’ils ne pouvaient pas accepter de nouvelles recrues si elles n’avaient pas de dot. Anne-Catherine pensa que si elle apprenait l’orgue, elle serait acceptée quelque part. Elle se mit à faire des travaux de couture, pour économiser de quoi payer ses leçons. Quand elle pensa avoir suffisamment d’argent, elle quitta la maison paternelle et alla s’installer chez son maître à musique.

Mais vite, elle réalisa que lui et sa fille Clara avaient faim et vivaient dans la saleté. Elle se mit à les servir, et elle n’apprit pas l’orgue. Plus : elle dépensa toutes ses économies pour les nourrir, et quand elles furent finies, elle se retrouva sans rien, à avoir faim avec eux. Ce furent des années très dures. En cachette de son père, sa mère lui apportait de la nourriture. Quand elle lui reprochait ce qu’elle avait fait, Anne-Catherine, pourtant très malheureuse, répondait que si Dieu la voulait au couvent, il trouverait moyen de l’y mettre.

De fait, Clara, au contact d’Anne-Catherine, eut elle aussi la vocation religieuse. Elle n’avait aucune difficulté à trouver un couvent, puisqu’elle savait jouer de l’orgue. Mais son père exigea qu’Anne-Catherine soit acceptée aussi. Et c’est ainsi qu’Anne-Catherine entra avec Clara au couvent des Augustines d’Agnetenberg à Dülmen.

Mais l’Allemagne passa sous la domination napoléonienne, et Jérôme Bonaparte décréta la dissolution de ses monastères. Anne-Catherine fut jetée dans le monde, où elle perdit toute espèce d’anonymat. Elle avait des visions depuis l’enfance, et elle avait même reçu les stigmates de la couronne d’épines. Personne ne le savait : elle les cachait soigneusement. Mais dans la petite ville de Dülmen, où elle vécut jusqu’à sa mort, ses visions, ses miracles, autrefois protégés derrière les murs du couvent, se trouvèrent étalés au grand jour. Et elle reçut les autres stigmates. On ne peut pas cacher des blessures aux mains, et toute la ville le sut.

Les admirateurs et les faux amis la firent souffrir autant que les cancans et les persécutions des inquisiteurs religieux, politiques, médiatiques et médicaux. Les autorités française et allemande la soumirent à des examens médicaux pour prouver qu’elle entretenait ses blessures en cachette, qu’elle mangeait et excrétait en secret. Elles la firent surveiller nuit et jour. Elles ne purent que constater qu’elle ne mentait pas, mais n’en tirèrent pas de conclusion.

On parlait de plus en plus d’Anne-Catherine en Allemagne. On disait qu’elle voyait la vie du Christ, des saints, des prophètes de la Bible. Le leader du mouvement romantique allemand, Clemens Brentano, vint la voir. Il fut tellement enthousiasmé par ce qu’il entendit, qu’il s’installa à Dülmen, où, pendant six ans, il prit des notes et tenta d’en tirer des récits cohérents.

C’est à Brentano qu’on doit ainsi de connaître les précieux récits concernant le Christ, la Vierge et de nombreux saints. On lui doit aussi de savoir ce qu’Anne-Catherine endura de souffrances pour soulager ceux qui ployaient sous le poids de leurs fardeaux et pour leur donner la force de se relever. Elle parlait par obéissance, parce que ses supérieurs le lui avaient ordonné, et quand elle recevait l’ordre de se taire, elle se taisait. Elle aurait bien préféré rester cachée, et surtout, ne pas avoir vu certaines choses.

Un jour, alors qu’elle avait vu les malheurs qui allaient fondre sur l’Église d’Espagne, elle pensa : "Pourquoi faut-il que je voie tout cela, moi, pauvre pécheresse ; je ne peux pas le raconter, et il y a tant de choses que je ne comprends pas !" Alors son ange gardien lui dit : "Tu ne peux pas savoir combien d’âmes liront un jour cela et seront par là consolées, ranimées et incitées au bien. Il existe beaucoup de récits de grâces semblables accordées à d’autres, mais la plupart du temps, ils ne sont pas faits comme il faudrait. De plus, les anciennes choses sont devenues étrangères aux hommes de ce temps, et elles ont été discréditées par des inculpations téméraires : ce que tu peux raconter est suffisamment intelligible, et cela peut produire beaucoup de bien que tu ne peux pas apprécier."

"Ces paroles, me consolèrent", dit simplement Anne-Catherine, en rapportant l’épisode.

Elle avait bien besoin de consolation : quand Brentano publia la Douloureuse Passion, il fut traîné dans la boue, lui qui avait brillé comme une étoile au sommet du monde littéraire allemand. Le livre fut cependant un succès de librairie. Grâce à cette publicité, qui la fit tant souffrir, Anne-Catherine avait déclenché, au cœur de l’Europe matérialiste et athée, un extraordinaire mouvement de conversion, qui ne s’est jamais arrêté depuis.

Lina Murr Nehmé
Article original dans ZENIT


Commentaires :
RAOUL AUCLAIR (1906 - 1997) Prophétie de Catherine Emmerich pour notre Temps (1974, 272 pages)







PROPHETIES D'A.C. EMMERICH

LES DEMOLISSEURS

Je vis différentes parties de la terre : mon guide me nomma l'Europe et me montrant un coin sablonneux, il me dit ces paroles remarquables :
- Voici la Prusse ennemie

Il me montra ensuite un point plus au nord, en disant :
- Voilà la Moscovie apportant avec elle bien des maux..

Les habitants étaient d'un orgueil inoui. Je vis qu'on armait et qu'on travaillait de tous les côtés. Tout était sombre et menaçant.

Je vis là saint Basile et d'autres encore. Je vis sur le château aux toits étincelants, le malin qui se tenait aux aguets.


Comment alors ne point reconnaitre la cathédrale saint Basile sur la place Rouge, à Moscou ? Ses toits étincelants : les huit coupoles en bulbes recouvertes de faïence polychrome ? Une cathédrale ? Non un château, un monumnt profane. Désafectée, l'église est devenue Musée de l'histoire.....
Le Prince de ce monde du haut du Kremlin, trône de son prochain empire, contemplant le monde qu'il est à l'heure enfin de conquérir ! Comment ?


Je vis que parmi les démons enchainés par le Christ, lors de sa descente aux enfers, quelques-uns ont été déliés, il n'y a pas longtemps et ont suscité cette secte. J'ai vu que d'autres seront relachés de deux générations en deux générations. (19 octobre 1823)


......Enfin, le monde allait commencer ! Sous lui se levèrent des hommes porteurs de lumières. Et le siècle -ce siècle qui allait voir s'ouvrir l'an I des temps nouveaux- reçu le beau nom de Siècle des Lumières....


Elle vit, avec leurs terribles conséquences, les mesures que les propagateurs des lumières prenaient, partout où ils arrivaient au pouvoir et à l'influence, pour abolir le culte divin ainsi que toutes les pratiques et les exercices de piété, ou pour en faire quelque chose d'aussi vain que l'étaient les grands mots de "lumière", de "charité", d'"esprit", sous lesquels ils cherchaient à cacher à eux-mêmes et aux autres le vide désolan de leurs entreprises ou Dieu n'était pour rien..

Mon guide me conduisit autour de toute la terre : il me fallut parcourir sans cesse d'immenses cavernes faites de ténèbres et où je vis un immense quantitéde personnes errant de tous côtés et occupés à des oeuvres ténébreuses. Il semblait que je parcourusse tous les points habités du globe, n'y voyant rien que le monde du vice.



Souvent je voyais de nouvelles troupes d'hommes tomber comme d'en haut dans cet aveuglement du vice. Je ne vis pas que rien s'améliorat... Il me fallut rentrer dans les ténèbres et considérer de nouveau la malice, l'aveuglement, la perversité, les piège tendus, les passions vindicatives, l'orgueil, la fourberie, l'envie, l'avarice, la discorde, le meurtre, la luxure et l'horrible impiété des hommes, toutes choses qui pourtant ne leur étaient d'aucun profit, mais les rendaient de plus en plus aveugles et misérables et les enfonçaient dans les ténèbres de plus en plus profondes. Souvent j'eus l'impression que des villes entières se trouvaient placées sur une croute de terre très mince et couraient risque de s'écrouler bientôt dans l'abime.


Et déjà, tant de villes entièrement rasées par les bombardements.


Je vis ces hommes creuser eux-mêmes pour d'autres des fosses légèrement recouvertes : mais je ne vis pas de gens de bien dans ces ténèbres, ni aucun, par conséquent tomber dans les fosses. Je vis tous ces méchants comme de grands espaces ténébreux s'étendant de côté et d'autre ; je les voyais pêle- mêle comme dans la confusion tumultueuse d'une grande foire, formant divers groupes qui s'excitaient au mal et des masses qui se mêlaient les unes aux autres ; ils commettaient toutes sortes d'actes coupables et chaque péché en entrainait un autre. Souvent, il me semblait que je m'enfonçais plus profondément encore dans la nuit. Le chemin descendait une pente escarpée ; c'était quelque chose d'horiblement effrayant et qui s'étendait autour de la terre entière. Je vis des peuples de toutes les couleurs, portant les costumes les plus divers et tous plongés dans ces abominations.


La pente escarpée est une image qui convient fort bien à ce phénomène aujourd'hui si sensible de l'accélération de l'histoire.


Souvent je me réveillais pleine d'angoisse et de terreur ; je voyais la lune briller paisiblement à travers la fenête, et je priais Dieu en gémissant de ne plus me faire voir ces effrayantes images.Mais bientôt il me fallait redescendre dans ces terribles espaces ténébreux et voir les abominations qui s'y commettaient. Je me trouvai une fois dans une sphère de péché tellement horrible que je crus être dans l'enfer et que je me mis à crier et à gémir. Alors mon guide me dit : "Je suis près de toi, et l'enfer ne peut pas être là où je suis"


Ce péché et toutes ces infamie crucifient à nouveau Jésus-Christ. Quelle est cette ville où se consomme la nouvelle passion ? Rome, vraissemblablement. De même que le Christ fut immolé à Jérusalem, la cité sainte de ce temps-là, ce ne peut être, parallèlement, que dans la nouvelle cité sainte là où est le siège de l'Eglise.


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:31

Anne Katerine Emmerick:Il me sembla voir un lieu très étendu qui recevait davantage la clarté du jour. C'était comme l'image d'une ville appartenant à la partie du monde que nous habitons. Un horrible spectacle m'y fut montré. Je vis crucifier Notre Seigneur Jésus-Christ. Je frissonnais jusqu'à la moelle des os : car il n'y avait là que des hommes de notre époque. C'était un martyre du Seigneur bien plus affreux et bien plus cruel que celui qu'il eut à souffrir des juifs


Ce que la Tête, en Jésus, eut à souffrir, voici venu le temps, pour l'Eglise -les Membres-.de l'éprouver à son tour.


Je vis là avec horreur un grand nombre de gens de ma connaissance, même de prêtres. Beaucoup de lignes et de ramifications partant des gens qui erraient dans les ténèbres aboutissaient à cet endroit. (Le lieu de la nouvelle crucifixion)


Le corps mystique est en agonie sur toute la terre. L'on sait des peuples où l'Eglise a été en fait anéantie. S'il y subsiste encore ça et là quelques fidèles, ils se voient l'objet de toutes les vexations?...En vérité, c'est Jésus lui-même que l'on insulte et que l'on opprime à travers ses pauvres de la minorité vaincue..


Je vis une foule innombrable de malheureux opprimés, tourmentés et persécutés de nos jours en plusieurs lieux, et je vis toujours qu'on maltraitait pa là Jésus-Christ en personne. Nous sommes à une époque déplorable où il n'y a plus de refuge contre le mal : un épais nuage de péché pèse sur le monde entier, et je vois des homme faire les choses les plus abominables avec une tranquilité et une indifférence complètes.
Je vis tout cela dans plusieurs visions pendant que mon âme était conduite à travers divers pays sur toute la terre.


Le péché n'est point chose nouvelle. Mais la nouveauté est dans le péché qui ne se sait plus péché....La licence n'est qu'une étape. Elle conduit à une autre sorte de durcissement. Le joug de Jésus est un fardeau léger ; mais le carcan de Satan, nul ne le peut plus rompre qui le reçut un jour. La chose est sensible dans les peuples asservis au Moloch totalitaire, lequel déjà se révèle comme le dieu d'une religion totalitaire. Que sera-ce quand le Mal sera lui-même sera érigé en religion ? La chose est impossible ? Mais alors, le temps de l'Antéchrist, si clairement annoncé dans la Sainte Ecriture ne viendrait point !


Je vis de nouveaux martyrs, non pas du temps présent (1820, année où Anne-Catherine et cette vision) mais du temps à venir.


L'Eglise née dans le sang du Christ, augmenté de celui des martyrs, mourra -mais pour ressusciter- dans le sang des derniers martyrs.


Cependant, je vois qu'on les opprime déjà.



LA DEMOLITION DE L'EGLISE

J'ai vu des gens de la secte secrète saper sans relâche la grande Eglise...

.....Et j'ai vu près d'eux une horrible bête qui était montée de la mer. Elle avait une queue comme celle d'un poisson, des griffes comme celles d'un lion, et plusieurs têtes qui entouraient comme une couronne une tête plus grande. Sa gueule était large et rouge. Elle était tachetée commeun tigre et se montrait très familière avec les démolisseurs. Ell se couchait souvent au milieu d'eux pendant qu'ils travaillaient ; souvent aussi, ils allaient la trouver dans la caverne où elle se cachait quelquefois.


Anne-Catherine, cette ignorante, n'avait sans doute jamais lu l'Apocalypse dont pourtant, elle voit la bête du chapitre XIII.....La guerre des Guelfes et... des Gibelins...L'Empire qui venait d'asservir l'Eglise.....Napoléon s'emparant du Pape....Plus tard l'on verra les impérialismes allemand et russe, si semblables et si contraires, vouloir étendre leur hégémonie à l'univers.

Mais quand viendra le dernier, le Prince de ce monde, sans doute voudra-t-il, pour que son emprise soit totale, dominer sur les âmes comme il règnera sur les peuples ; l'Empereur, certes, mais le nouveau Dieu sur la terre.


Pendant ce temps, je vis ça et là, dans le monde entier, beaucoup de gens bons et pieux, surtout des ecclésiastiques, vexés, emprisonnés et opprimés, et j'eus le sentiment qu'ils deviendraient un jour des martyrs

Comme l'Eglise était déjà en grande partie démolie, si bien qu'il ne restait plus debout que le choeur avec l'autel, je vis ces démolisseurs pénétrer dans l'Eglise avec la bête.


Quand la bête demeurait dans sa "caverne", elle commandait de l'extérieur. Les ouvriers d'iniquité parmi lesquels de nombreux prêtres, se rendaient auprès d'elle, recevaient ses ordres et les exécutaient dans l'Eglise. Ainsi parvinrent-ils, patiemment à la détruire pierre à pierre.
Mais voici, l'enceinte étant tombée, que la Bête, elle-même va pouvoir pénétrer dans le sanctuaire. Or, quand le Mystère d'iniquité s'établit dans le sanctuaire, l'Ecriture donne un nom à cette suprême profanation : la désolation de l'abomination réservée en son horrible plénitude aux jours de l'Antéchrist. Pénétrant dans l'Eglise avec la bête, les démolisseurs y trouvèrent :





une grande femme pleine de majesté. Il semblait qu'elle fut enceinte, car elle marchait lentement ; les ennemi furent saisis d'effroi à sa vue et la bête ne put plus faire un pas en avant. Elle allongea le cou vers la femme de l'air le plus furieux, comme si elle eut voulu la dévorer. Mais la femme se retourna et se prosterna la face contre terre. Je vis alors la Bête s'enfuir de nouveau vers la mer et les ennemis courir dans le plus grand désordre.


La femme enceinte, mais c'est la femme en proie aux douleurs de l'enfantement que nous montre l'Apocalypse. Quest-elle donc ? La Vierge Marie ? Oui Marie ; mais Marie, non pas ici Mère de Jésus -la tête- mais Marie, Mère des membres : l'Eglise. La Mère de l'Eglise, dans l'Egise, et qui va sauver l'Eglise !
La bête qui sait bien, elle, qui est son ennemie la plus redoutable, a-t-elle longtemps et patiemment travaillé, par ses alliés dans l'Eglise, à la chasser de l'Eglise ; et sans doute croyait-elle y être enfin parvenue, tant Marie était amoindrie dans l'Eglise. Or la bête, à l'instant de s'installer dans le sanctuaire (ce qui restait de l'Eglise) voit Marie, là, soudain, devant elle, mais lui tournant le dos, donc vulnérable peut-être et pouvant être saisie par surprise. Marie se retourne et adore. Alors la bête qui reçut son pouvoir du draon (lui qui fut rejeté pour avoir refusé d'adorer) s'enfuit de devant la servante du Seigneur.


Je vis l'Eglise de saint Pierre et une énorme quantité d'hommes qui travaillaient à la renverser, mais j'en vis aussi d'autres qui y faisaient des réparations.
Des lignes de manoeuvres occupés de ce double travail s'étendaient à travers le monde entier et je fus étonnée de l'ensemble avec lequel tout se faisait. Les démolisseurs détachaient de gros morceaux ; c'étaient particulièrement des sectaires en grand nombre et avec eux des apostats. Ces gens, en faisant leur travail de destruction, semblaient suivre certaines prescriptions et une certaine règle : ils portaient des tabliers blancs bordés d'un ruban bleu et garnis de poches, avec des truelles fichées dans la ceinture. Ils avaient d'ailleurs des vêtements de toute espèce ; il se trouvait parmi eux des hommes de distinction, grands et gros avec des uniformes et des croix (?), lesquels, toutefois ne mettaient pas eux-mêmes la main à l'ouvrage, mais marquaient sur les murs avec la truelle, les places où il fallait démolir. Je vis avec horreur qu'il y avait aussi parmi eux des prêtres catholiques.

Déjà toute la partie antérieure de l'église était abattue ; il n'y restait plus debout que le sanctuaire avec le saint Sacrement.

J'ai vu l'église de saint-Pierre : elle était démolie, à l'exeption du choeur et du maître-autel (10 septembre 1820)

J'eus encore le tableau des démolisseurs s'attaquant à l'église de saint Pierre ; je vis encore comment, à la fin, Marie étendit son manteau au-dessus de l'église et comment les ennemis de Dieu furent chassés.

Mai 1823, J'ai eu de nouveau la vision de la secte secrète sapant de tous côtés l'église de saint Pierre. Ils travaillaient avec des instruments de toute espèce et couraient ça et là, emportant des pierres qu'ils en avaient détachées. Ils furent obligés de laisser l'autel, ils ne purent pas l'enlever.Je vis profaner et voler
une image de Marie.

Je me plaignis au Pape et lui demandai comment il pouvait tolérer qu'il y eut tant de prêtres parmi les démolisseurs.
Je vis à cette occasion pourquoi l'Eglise a été fondée à Rome ; c'est parce que c'est là le centre du monde et que tous les peuples s'y rattachent par quelques rapports. Je vis aussi que Rome restera debout comme une île, comme un rocher au milieu de la mer, quand tout, autour d'elle, tombera en ruine.

Les ruines dont ici il retourne ne sont peut-être pas les ruines matérielles, ce qui est de peu d'importance ; mais l'effondrement de toutes les lois naturelles et surnaturelles, civiles et religieuses, sur lesquelles la civilisation chrétienne fut édifiée. Si toutes ne sont pas aujourd'hui totalement renversées, elles sont cependant largement fissurées, certaines ne paraissant plus tenir que par miracle. Or, quand tout s'affaissera, l'Eglise, figurée par le rocher romain, demeurera ferme, fût-elle réduite à ce seul îlot émergeant de l'affreux chaos de la dissolution d'un monde.

Lorsque je vis les démolisseurs, je fus émerveillée de leur grande habilité. Ils avaient toutes sortes de machines ; tout se faisait suivant un plan ; rien ne s'écroulait de soi-même. Ils ne faisaient pas de bruit ; ils faisaient attention à tout ; ils avaient recours à des ruses de toute espèce, et les pierres semblaient souvent disparaitre de leurs mains. Quelques-uns d'entre eux rebatissaient ; ils détruisaient ce qui est saint et grand et ce qu'ils édifiaient n'était que du vide, du creux, du superflu. Ils emportaient les pierres de l'autel et en faisaient un perron à l'entrée.

Ah ! certes, les démolisseurs sont devenus les constructeurs ! ....Une Eglise sans mystère et bientôt sans Dieu, à tout le moins où le seul Dieu sera, non
plus Dieu qui se fit homme, mais l'homme qui se fera Dieu.


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:32

Anne Katerine Emmerick:L'OBSCURCISSEMENT DE L'EGLISE

Je vis l'Eglise terrestre, c'est-à-dire la société des fidèles sur la terre, le troupeau du Christ dans son état de passage sur la terre, complètement obscurcie
et désolée.

Je vis les manquements et la décadence du sacerdoce, ainsi que leurs causes. Je vis les chatiments qui se préparent.

Les serviteurs de l'Eglise sont si laches ! Ils ne font plus usage de la force qu'ils possèdent dans le sacerdoce.

Ah ! Si jamais les âmes réclament ce qui est leur dû par le clergé qui leur occasionne tant de pertes par son incurie et son indifférence, ce sera quelque
chose de terrible !

Ils auront à rendre compte pour tout l'amour, toutes les consolations, toutes les exhortations, toutes les instructions touchant les devoirs de la religion, qu'ils ne nous donnent pas, pour toutes les bénédictions qu'ils ne distribuent pas, quoique la force de la main de Jéus soit sur eux, pour tout ce qu'ils
omettent de faire à la ressemblance de Jésus.

Je vis des reliques jetées à l'aventure et d'autres choses du même genre.

Et c'est ainsi que fut montré à Anne-Catherine

que pour une infinité de personnes qui avaient bonne volonté, l'accès aux sources de la grace du coeur de Jésus se trouvait empêché et fermé par la supression des exercices de dévotion, par la cloture et la profanation des églises.

J'ai eu une vision touchant les fautes innombrables des pasteurs et l'omission de tous leurs devoirs envers leur troupeau.

Je vis beaucoup de bons et pieux évêques, mais ils étaient mous et faibles et le mauvais parti prenant souvent le dessus.

Tout cela m'a fait connaitre que la récitation de la généalogie de Notre Seigneur devant le Saint Sacrement, à la Fête Dieu renferme un grand et profond mystère ; j'ai aussi connu par là, que de même que, parmi les ancêtres de Jésus-Christ, selon la chair, plusieurs ne furent pas des saints et furent même des pécheurs sans cesser d'être des degrés de l'échelle de Jacob, par lesquels Dieu descendit jusqu'à l'humanité, de même aussi les évêques indignes restent capables de consacrer le Saint Sacrement et de conférer la prêtrise avec tous les pouvoirs qui y sont attachés.

Je vis dans une ville, une réunion d'ecclésiastiques, de laïques et de femmes, lesquels étaient assis ensemble, faisant bonne chère et se livrant à des badinages frivoles, et au-dessus d'eux, un brouillard obscur qui aboutissait à une plaine plongée dans les ténèbres . Au milieu de ce brouillard, je vis Satan siéger sous une forme hideuse et, autour de lui, autant de compagnons qu'il y avait de personnes dans la réunion qui était au-dessous. Tous ces mauvais esprits étaient continuellement en mouvement et occupés à pousser au mal cette réunion de personnes. Ils leur parlait à l'oreille et agissaient sur eux de toutes les manières possibles. Ces gens étaient dans un état d'excitation sensuelle très dangereux et engagés dans des conversations folâtres et provoquantes. Les ecclésiastiques étaient de ceux qui ont pour principe "Il faut vivre et laisser vivre. Il ne faut pas à nore époque affecter de se tenir à part ni faire le misanthrope : il faut se réjouir avec ceux qui se réjouissent".

Comme il (Satan) parlait de son droit et que ce langage me surprenait beaucoup, je fus instruite que réellement il acquérait un droit positif quand une personne baptisée qui avait reçu par Jésus-Christ le pouvoir de le vaincre se livrait au contraire à lui par le péché librement et volontairement.
Je vois une quantité d'ecclésiastiques frappés d'excommunication, qui ne semblent pas s'en inquiéter ni même le savoir. Et pourtant, ils sont excommuniés, quand ils prennent part à des entreprises, qu'ils entrent dans des associations et adhèrent à des opinions sr lesquelles pèsent l'anathème. Je vois ces hommes entourés d'un brouillard comme d'un mur de séparation. On voit par là combien Dieu tient compte des décrets, des ordres et des défenses du Chef de l'Eglise et les maintient en vigueur quand même les hommes ne s'en inquiètent pas, les renient ou s'en moquent.

Il me fut montré que les païens d'autrefois adoraient humblement d'autres dieux qu'eux-mêmes.

Leur culte (à ces païens) valait mieux que le culte de ceux-ci qui s'adoraient eux-mêmes en mille idoles et ne laissaient aucune place au Seigneur parmi ces idoles.

Je vis combien seraient funestes les suites de cette contrefaçon d'Eglise. Je la vis s'accroitre, je vis des hérétiques de toutes les conditions venir dans la ville (Rome).


Cette affirmation de l'homme dans l'Eglise a eu pour conséquence de réduire la Révélation divine à la dimension humaine et, donc, de la vider de sa transcendance et de l'amputer de son mystère. La Révélation embrassant tout le dogme, c'es le dogme tout entier qui se voit attaqué, mais non point ouvertement, comme il en était jadis de tel ou tel article, en sorte que le mal était aussitôt circonscrit et combattu ; mais cette fois comme d'un cancer généralisé, c'est tout le corps de la Doctrine qui se trouve insidieusement rongé.


Je vis croitre la tiédeur du clergé local, je vis un grand obscurcissement se faire.

Alors la vision s'agrandit de tous côtés. Je vis partout le communautés catholiques oprimées, vexées, resserrées et privées de liberté. Je vis beaucoup d'églises fermées. Je vis de grandes misères se produire partout. Je vis des guerres et du sang versé. Je vis le peuple farouche, ignorant, intervenir avec violence.


La vision d'Anne-Catherine concerne Rome et l'Eglise catholique ; mais ce qui menace cette dernière ne s'est-il pas déjà produit dans tout l'Est de l'Europe où l'Eglise orthodoxe a été enchaînée, martyrisée, avilie ?
Le martyre de l'Eglise commença donc par celle d'Orient avec le déferlement de la Révolution ; ne se terminera-t-il point en Occident par un nouvel et universel embrasement de la Révolution ? Toutefois, ce paroxysme de violence sanguinaire en marquera aussi le terme, car



Cela ne durera pas longtemps.

Je vis le secours arriver au moment de la plus extrême détresse.






L'EGLISE DES APOSTATS

Je vis l'Eglise des apostats prendre de grands accroissements. Je vis les ténèbres qui en partaient se répandre alentour et je vis beaucoup de gens délaisser l'Eglise légitime et se diriger vers l'autre, disant : "Là tout est plus beau plus naturel et mieux ordonné".

Je vis des choses déplorables : on jouait, on buvait, on bavardait, on faisait la cour aux femmes dans l'église, en un mot on y commétait toutes sortes d'abomination.

Les prêtres laissaient tout faire et disaient la messe avec beaucoup d'irrévérence. J'en vis peu qui eussent encore de la piété et jugeassent sainement les choses. Tout cela m'affligea beaucoup.
Alors mon Epoux céleste m'attacha par le milieu du corps comme lui-même avait été attaché à la colonne et il me dit "C'est ainsi que l'Eglise sera encore liée, c'es ainsi qu'elle sera étroitement serrée avant qu'elle puisse se relever.

Il (mon Epoux céleste) me montra aussi dans des tableaux innombrables la déplorable conduite des chrétiens et des ecclésiastiques, dns des sphères de plus en plus vastes s'étendant à travers le monde entier et où mon pays était compris C'était un tableau immense et indiciblement triste qu'il est impossible de décrire. Il me fut aussi montré qu'il n'y a presque plus de chrétiens dans l'ancien sens du mot. Cette vision m'a remplie de tristesse.

Je vis dans l'avenir la religion tombée très bas et se conservant seulement par endroits dans quelques chaumières et dans quelques familles que Dieu a protégées aussi des désastres de la guerre.

12 septembre 1820. Je vis bâtir une église étrange et au rebours de toutes les règles. Le choeur était divisé en trois parties, dont chacune était plus haute que l'autre de quelques degrés. Au-dessous était un sombre caveau plein de brouillard.

Sur la première partie je vis traîner un siège......


Il nous est dit plus loin que ce siège est celui du prédicateur.


....sur la seconde un bassin plein d'eau. L'eau seule paraissait avoir quelque chose de sanctifié.....


Tous les sacrements ayant été rejetés ou profanés, seule demeurerait l'eau du baptème, en sorte que tous les "chrétiens", quels qu'ils soient et d'où qu'ils viennent, pourraient entrer dans cette église.


....Sur la plus élevée une table.


N'est-ce point là le symbole de ce que les nouveaux théologiens ont volu faire de l'eucharistie : un repas fraternel et communautaire ?


Tout dans cette église, était obscur, à contre-sens et sans vie : il n'y avait que dérision et que ruine.


Toute l'Eglise sera-t-elle réduite à cette église ? Non Dieu merci ! L'Eglise authentique demeure.


Je vis dans le voisinage une autre église où régnait la clarté et qui était pourvue de toute espèce de graces d'en haut. j'y vis les anges monter et descendre, j'y vis de la vie et de l'accroissement....


Pour l'instant, l'église préservée n'est encore qu'une église de pauvres et faibles chrétiens. Tous, en effet, ne sont pas assez forts pour sortir trempés de l'adversité et de la persécution qui les cerne et les resserre. Beaucoup aussi se laissent aller à une sorte de fatalité et de découragement.


Pourtant l'Eglise traditionnelle (toute imparfaite et obscurcie qu'elle soit, pour ne point savoir la lumière qui l'attend) était comme un arbre plein de sève en comparaison de l'autre qui ressemblait à un coffre plein d'objets inanimés. Celle-là était comme un oiseau qui plane, celle-ci comme un dragon de papier, avec une queue chargée de rubans et d'écriteaux, qui se traine sur un chaume au lieu de voler. Je vis que beaucoup des instruments qui étaient dans la nouvelle église, comme par exemple des flêches et des dards, n'étaient rassemblés que pour être employés contre l'église vivante.

Ils pétrissaient du pain dans le caveau d'en bas ; mais il n'en résultait rien et on travaillait en pure perte.


Du pain, bien sur, destiné au "repas" communautaire, mais non pas au renouvellement du Sacrifice par la présence, sans atténuation ni symbole, de la Chair et du Sang du Christ.


Je vis aussi de hommes aux petits manteaux ("aux petits manteaux ecclésiastiques" a déjà précisé Anne-Catherine) porter du bois devant les gradins où se trouvait le siège du prédicateur, allumer du feu, souffler de toutes leur forces et se donner une peine extrême, mais tout cela ne produisait qu'une fumée et une vapeur abominables.


Ces clercs, des "théologiens" sans doute, tous ces intellectuels de la foi qui s'acharnent contre la foi ! Elaborant une doctrine nouvelle pour la nouvelle église, ils déposent leurs matériaux devant la chaire de vérité. Leur vérité non plus destinée aux enfants comme le voulait Jésus, mais aux adultes.
Au lieu du feu de la charité qui embrase et de la lumière de la foi qui éclaire, ils ne produisent qu'une suffocante fumée.
Je vous le demande, voit-on ces chrétiens d'un nouveau genre rayonner de sainteté ? D'abord, il n'est point de sainteté sans prières ni adoration ; et ils ne prient ni n'adorent. Mais on les voit, par conre, animés d'une autre sorte de flamme : l'ardante et bouillonnante fureur des fanatiques, moins soucieux de convaincre dans la douceur que d'imposer par la force.


Alors, ils firent un trou dans le haut avec un tuyau au-dessus, mais la fumée ne voulait pas monter et tout restait plongé dans une obscurité où l'onétouffait.



LA FAUSSE EGLISE

12 novembre 1820 Je voyageai à travers une contrée sombre et froide et j'arrivai dans la grande ville (Rome). J'y vis de nouveau la grande et singulière églie qu'on y construisait ; il n'y avait là, rien qui fut saint ; je vis cela de la même manière que je vis une oeuvre catholique, ecclesiastique, à laquelle travaillent en commun des anges, des saints et deschrétiens; mais ici le concours était donné ous d'autres formes plus mécaniques.

Je ne vis pas un seul ange, ni un seul saint coopérer cette oeuvre. Mais je vis beaucou plus loin sur l'arrière-plan, le trone d'un peuple sauvage armé d'épieux, et une figure qui riait et qui disait : "Bâtis-la aussi solidement que tu voudras, nous la renverserons.


Il y a les églises autres que la Catholique romaine. Celles-là, on les connait. Toutes rivales, voire ennemies, elles travaillent au grand jour et leur culte est public. Dans l'ordre surnaturel, elles manquent de la grace que procurent les sacrements et surtout, de cette nourriture indispensable de l'Eucharistie.
Mais il était une autre église qui naissait au XIXe siècle ; une église souterraine, une église dans l'Eglise, s'y insinuant comme le ver dans le fruit. Anne-Catherine la nomme la nouvelle église des ténèbre. Elle voit :


Que l'on y mine et y étouffe la religion si habilement qu'il ne reste à peine qu'une centaine de prêtres (à Rome, sans doute) qui ne soient pas séduits. Je ne puis dire comment cela se fait, mais je vois le brouillard et les ténèbres s'étendre de plus en plus. Cependant, il y a 3 églises dont ils ne peuvent s'emparer : ce sont celles de :
- saint Pierre
- sainte Marie Majeure
- saint Michel

Ils travaillent continuellement à les démolir mais ils n'en viennent pas à bout. Tous travaillent à démolir, meme les ecclésiastiques. Une grande dévastation est proche.


Les 3 églises romaines, allégoriquement préservées, sont le témoignage que satan ne pourra rien contre l'authentique Vicaire du Christ, continuateur de saint Pierre. Nous verrons aussi plus loin, lors du grand combat eschatologique, comment Anne-Catherine nous montre que la guerre spirituelle sera menée par saint Michel, tandis que Marie préservera l'Eglise demeurée fidèle au Pape, la prenant sous son manteau.


Je vis beaucoup d'abominations dans un grand détail ; je reconnus Rome et je vis l'Eglise opprimée et sa décadence à l'intérieur et à l'extérieur.

Je vis une verte prairie (c'est un des symboles de l'Eglise : les frais paturages où le troupeau est conduit sous la houlette des bons pasteurs) beaucoup de gens parmi lesquels il y avait des savants, se réunir à part.....


Et sans doute désignent-ils ceux que nous connaissons bien : ces intellectuels de la foi, ces faux-docteurs qui vont édifier sur le vert paturage du Bon Pasteur, une église différente. Ils sont ceux déjà que dénonçait saint Paul, qui viendront dans les derniers temps, quand les hommes, lassés d'une vérité si constante, seront avides de nouveautés.


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:34

Anne Katerine Emmerick: .....et il apparut une nouvelle église dans laquelle ils se trouvèrent rassemblés. Cette église était ronde avec une coupole grise et tant de gens y affluaient que je ne comprenais pas comment l'édifice pouvait les contenir tous. C'était comme un peuple entier.


Ronde, symbole d'universalité ? mais aussi rejet de la structure tradtionnelle et cruciforme.... C'est alors, dans le même temps, signfié par la coupole grise, que le ciel de cette église perdait sa divine lumière.


Cependant, elle (la nouvelle église) devenait de plus en plus sombre et noire (elle n'était au commencement que grise) et tout ce qui s'y faisait était comme une vapeur noire. Ces ténèbres se répandirent au-dehors et toute verdure se flétrit ; plusieurs paroisses des environs furent envahies par l'obscurité et la sécheresse et la prairie, à une grande distance, devint comme un sombre marécage.

Je vis alors plusieurs troupes de gens bien intentionnés courir vers un côté de la prairie où il y avait encore de la verdure et de la lumière.


Quel pourrait être ce coin présevé ? sinon celui de l'Eglise demeurée fidèle au Pape. N'est-il pas assuré d'un perpétuel secours et d'une éternelle protection contre les assauts de l'enfer ?


Je ne puis trouver de termes pour décrire l'action terrible, sinistre, meurtrière, de cette église. Toute verdure se desséchait, les arbres mouraient, les jardins perdaient leur parure. Je vis, comme on peut voir dans une vision, les ténèbres produire leur effet une grande distance ; partout où elles arrivaient, s'étendait comme une corde noire. Je ne sais pas ce que devinrent toutes les personnes qui étaient entrées dans l'église. C'était comme si elle dévorait les hommes : elle devenait de plus en plus noire, elle ressemblait tout à fait à du charbon de forge et s'écaillait d'une manière affreuse.

Après cela (après la vision horrible de l'église noire) j'allai, guidée par trois anges, dans un lieu verdoyant (donc, où la saine doctrine n'a pas été contaminée) entouré de murs, grand à peu près comme le cimetière qui est ici devant la porte.


Ces murs : la mystérieuse barrière que Dieu met au mystère d'iniquité afin qu'il ne puisse attenter à celui que Jésus, à travers Pierre, a dit devoir à jamais préserver ? Ce minuscule enclos parait donc, une nouvelle fois, désigner le noyau des chrétiens demeurés fidèles au Pape.


J'y fus placée comme sur une banquette élevée. Je ne sais pas si j'étais vivante ou morte, mais j'avais une grande robe blanche.


Assurément elle est morte, car vêtue de la robe des élus. Aussi, il semble, en ces temps d'extrême petitesse de l'Eglise authentique, qu'Anne-Catherine sera peut-être portée à la gloire des autels (cannonisation en 2004), mais surtout, grace à sa position élevée, sera-t-elle devenue très visible. Autrement dit, sortant de l'ombre, elle paraitra pour porter témoignage. Et son témoignage est le message qui lui a été confié. Et que si son message fut si longtemps, sinon secret, à tout le moins discret c'est que Dieu, dans sa Providence, l'avait réservé pour ces heures dangereuses.


Le plus grand des trois me dit : "Dieu soit loué ! Il reste encore ici de la lumière et de la verdure". Alors, il tomba du ciel, entre moi et l'églis noire, comme une pluie de perles brillantes et de pierres précieuses éblouissantes.

Les graces, figurées par les perles, et les lumières, signifiées par les pierreries éblouissantes, sont les fruits que porteront, au jours opportuns, les souffrances d'Anne-Catherine, consenties dans la compassion, ainsi que les révélations qu'elle reçut concernant le soir des nations.

......et l'un de mes compagnons (l'un des 3 anges) m'ordonna de les recueillir.


Telle vient, à son heure, la rétribution de la justice, et la munificence de Dieu......


Puis ils me quittèrent. Je ne sais s'ils partirent tous ; je me souviens seulement que, dans la grande anxiété que me causait l'église noire, je n'eus pas le courage de recueillir les pierres précieuses. Mais lorsque l'Ange revint à moi, il me demanda si je les avais recueillies et je lui répondis que non ; sur quoi il m'ordonna de le faire tout de suite...


Les jours d'iniquité de l'église noire étant venus, il semblerait que les avertissements et les enseignements contenus dans les visions prophétiques dussent être, comme à nouveau, révélés et rendus publics.


Alors, je me trainai en avant et je trouvai encore trois petites pierres avec des facettes taillées comme des cristaux. Eles étaient rangées par ordre : la première était bleue, la seconde d'un rouge clair, la troisième d'un blanc brillant et transparent. Je les portai à mes deux autres compagnons qui étaient plus petits que le premier, et, tout en marchant ça et là, ils les frottèrent les unes contre les autres et en firent jaillir les plus belles couleurs
et les plus beaux rayons de lumière qui se répandirent partout.


Sans doute sont-ce là, des clartés d'ordre surnaturel, que les visions de la mystique apporteront aux événements et qui permettront de les voir, non plus avec l'éclat trompeur de l'artifice qui est le leur, mais dans l'implacable lumière de Dieu....
Dieu merci, il nous est montré que demeure un enclos que Satan ne peut investir. Et c'est aussi présenté sous une autre image dans ces mêmes visions : le choeur et l'autel contre lesquels l'acharnement des démolisseurs se brisera toujours.


Là où ils arrivaient, la verdure renaissait, la lumière et la vie se propageaient. Je vis aussi d'un côté l'église ténébreuse se dégrader.


Elle n'est donc pas anéantie, mais amoindrie. Ceci semble indiquer un temps de transition, probablement très court où croit la véritable Eglise, où décroit la ténébreuse dérision.


Puis, tout à coup, une très grande foule se répandit dans la contrée verdoyante et éclairée, se dirigeant vers une ville lumineuse.


La sainte cité Jérusalem, victorieuse de la triomphante Babylone ! Victoire définitive ? Non !


De l'autre côté de l'église noire, tout resta encore dans une nuit sombre.


Et cette église-là, sans doute, hélas ! se redressera-t-elle, plus terrible, plus abominable, plus satanique que jamais. Ce sera, durant la sombre période de Laodicée, aux jours d l'Antéchrist.
Mais il reste pour lors, à l'Eglise de s'épanouir dans la crépusculaire douceur du soir et de briller des ultimes splendeurs de Philadelphie.




LA COMMUNION DES PROFANES

Tout y est (dans cette fausse église) foncièrement mauvais ; c'est la communion des profanes. Je ne puis dire combien tout ce qu'ils font est abominable, pernicieux et vain.

Ils veulent être un seul corps en quelque autre chose que le Seigneur.
Il s'est formé un corps, une communauté en dehors du corps de Jésus qui est l'Eglise : une fausse église sans rédempteur, dont le mystère est de n'avoir pas de mystère.

C'est lorsque la science s'est séparée de la foi qu'ont pris naissance cette Eglise sans Sauveur, les prétendues bonnes oeuvres sans la foi, la communion des incrédules ayant les dehors de la vertu, en un mot l'anti-église dont le centre est occupé par la malice, l'erreur, le mensonge, l'hypocrisie, la lacheté, les artifices de tous les démons de l'époque.

J'eus une vision où je vis les autres dans la fausse église, édifice carré, sans clocher, noir et sale, avec un comble élevé. Ils étaient en grande intimité avec l'esprit qui y règne. Cette église est pleine d'immondices, de vanités, de sottise et d'obscurité. Presque aucun d'eux ne connait les ténèbres au milieu desquelles il travaille. Tout y est pur en apparence : ce n'est que du vide.

Elle est pleine d'orgueil et de présomption, et avec cela destructice et conduisant au mal avec toute espèce de beaux dehors. Son danger est dans son innocence appare
nte.

Le plan est unique, mais que de voies concourent à son achèvement :


Ils font et veulent des choses différentes : en certains lieux leur action est inoffensive ; ailleurs ils travaillent à corrompre un petit nombre de gens savants, et ainsi tous viennent ensemble aboutir à un centre, à une chose mauvaise par son origine, à un travail et à une action en dehors de Jésus-Christ pour lequel seul toute vie est sanctifiée et hors duquel toute pensée et toute action restent l'empire de la mort et du démon.

Je me trouvai dans un navire tout percé et j'étais couchée au fond, à la seule petite place qui fut encore intacte : les gens étaient assis sur les deux bords du navire. Je priais continuellement pour qu'ils ne fussent pas précipités dans les flots ; ceendant ils me maltraitèrent et me donnèrent des coups de pieds. Je voyais à chaque instant le navire au moment de couler et j'étais malade à mourir.


Non, ce n'est pas là le vaisseau de Pierre, car le pilote, le Pape, n'y est point et que, d'autre part, la nef de l'Eglise ne peut couler, alors que cele-ci va sombrer.


Enfin, ils furent forcés de me conduire à terre où mes amis m'attendaient pour me mener dans un autre endroit.


Au vrai, ils bannirent de leur sein cette intruse......De même que nous voyons l'Eglise qui se veut "charismatique" répudier tout charisme authentique, de même ennmie de toute véritable prophétie, la voit-on séduite par tout ce qui n'est que perverse et mortelle contrefaçon de la sainte Eschatologie....
Pour les âmes mystiques assoiffées de mystère, l'ennemi fit éclore maintes sectes eschaologiques....
Hélas, ils périront les abusés, dans l'instant même où "le petit reste" pénétrera dans l'enclos de Jérusalem , là où pousse l'arbre de vie, qui porte douze fois des fruits, les donnant une fois par mois, et dont les feuilles servent à la guérison des nations, (Ap 22, 2)


Je priais toujours pour que ces malheureux débarquassent aussi mais à peine étais-je sur le rivage que le navire coula à fond et aucun de ceux qui y étaient ne se sauva, ce qui me remplit de tristesse. Dans l'endroit où j'allai il y avait une grande abondance de fruits.

Quand je regardai au-dessous de moi, je vis très distinctement, à travers un crèpe de couleur sombre, les erreurs, les égarements et les péchés innombrables des hommes, et avec quelle sottise et quelle méchanceté ils agissaient contre toute vérité et toute raison. Je vis des scènes de toutes espèces : je revis le
navire en détresse, portant ces hommes convaincus de leur immense mérite et admirés aussi bien par d'autres, passer près de moi sur une mer dangereuse et je m'attendais à chaque instant à le voir périr. Je connaissais parmi eux des prêtres et je souffris de grand coeur pour les aider à venir à résipiscence.

Je vois tant de traitres ! Ils ne peuvent pas souffrir qu'on dise : "cela va mal". Tout est bien à leurs yeux pourvu qu'ils puissent se glorifier avec le monde !



LE PAPE TRAHI

Je vis le Pape en prières ; il était entouré de faux amis qui souvent faisaient le contraire de ce qu'il disait.

Je vis le saint Père dans une grande tribulation et une grande angoisse touchant l'Eglise. Je le vis très entouré de trahisons.

Ils veulent enlever au pasteur le pâturage qui est à lui ! Ils veulent en imposer un qui livre tout aux ennemis ! (alors saisie de colère, elle leva le poing en disant) Coquins d'allemands ! Attendez ! Vous n'y réussirez pas ! Le pasteur est sur un rocher ! Vous prêtres, vous ne bougez pas ! Vous dormez et la bergerie brûle par tous les bouts ! Vous ne faites rien ! Oh, comme vous pleurerez cela un jour !


La deuxième prophétie parait s'appliquer à des évènements d'une gravité jusqu'alors inconnue dont le Pape, et avec lui toute l'Eglise, auront un jour à souffrir.
La circonstance précise qui amènera cette mortelle tribulation nous demeure encore scellée; par contre, le climat préalable d'abandon, de démission, d'insouciance et d'aveuglement n'est que trop actuel ! Pas même non plus la totale indfiérence, mais l'hostilité, sournoise souvent, déclarée parfois, à l'égard du Chef que Jésus-Christ a placé jusqu'à ce qu'il revienne, à la tête de son Eglise.
Pace que le Pape refuse à entrer dans le tourbillon dévastateur, mais qui se veut novateur, les pasteursde perdition s'en prennent au Suprême Paster La papauté, disent-ils, dans sa forme monarchique, est chose dépassée ! Et tout cet anachronisme dans l'Eglise qui rend l'Eglise inactuelle au monde ! Ah ! Vienne enfin celui-là qui scellera l'alliance de l'Eglise et du monde !
Hélas ! "celui-là" nous voyons ici qu'il n'est que trop annoncé ! Sans doute se tient-il déjà derrière la porte, puisque ses hérauts proclament l'urgence de sa venue, puisque ses troupes ont commencé l'investissement de la cité de Dieu.
Les ennemis du Pape, et qui composent l'armée du grand nombre, sont les mêmes qui lui reprochent de demeurer attaché à des dogmes mal adaptés à la science, à des rites devenus caducs dans le contexte du monde contemporain. Issus du modernisme, ils ont mené à terme les exécrables prémices. Ce qu'ils exigent : une Eglise à l'échelle de l'homme et, pour tout dire, expurgée de Dieu !


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:35

Anne Katerine Emmerick:Je vis que, dans certains cas d'extrême détresse, il (le Pape) a des visions et des apparitions.

Quant à ceux qui récusent aujourd'hui le Pape, craignons qu'ils ne soient demain les premiers à acclamer le Ravisseur qui s'introduira dans la Bergerie.



LE PROTESTANTISME

Je vis, sous l'image de plusieurs jardins formant un cercle autour de moi, les rapports du Pape avec les évêques. Je vis le Pape lui-même sur son trône, placé comme dans un jardin. Je vis dans divers jardins, les droits et les pouvoirs de ces évêques et de ces évéchés, sous forme de plantes, de fleurs et de fruits, et je vis des rapports, des courants, des influences, comme des fils ou des rayons allant du siège de Rome aux jardins. Je vis sur la terre, dans ces jardins, l'autorité spirituelle du moment : je vis en l'air, au-dessus d'eux (dans l'avenir), l'approche de nouveaux évêques. Ainsi, par exemple, je vis dans l'air, au-dessus d'un jardin où se trouvait le sévère supérieur (l'évêque d'alors, sévère parce que ferme dans la foi), un nouvel évêque avec la crosse,
la mitre et tout le reste. Je vis autour de lui des protestants qui voulaient le faire descendre dans le jardin, mais non avec les conditions que le Pape avait exigées.


Pour qu'un évêque catholique soit entouré de protestants, il faut que bien des barrières aient été renversées ; et certes, elles ne l'étaient pas quand vivait Anne-Catherine.....Comment concevoir une action des protestants, donc s'exerçant de l'extérieur, dans l'Eglise catholique ?


Ils cherchaient à s'y glisser par toute espèce de moyens : ils bouleversaient certaines parties du jardin où y jetaient de mauvaises semences. Je les vis tantôt dans un endroit, tantôt dans un autre, cultiver, ou laisser en friche, démolir et ne pas enlever les décombres, etc. Tout était plein de pièges et de ruines. Je les vis intercepter et détourner les voies qui allaient au Pape.


Ceci a été écrit il y a un siècle et demi ! Qui donc, alors, pouvait entendre ces sombres prévisions ? Aujourd'hui, ce ne sont plus d'incroyables rêveries.
Une étape pourtant -sans doute la dernière- ne parait pas avoir été franchie :


Je vis ensuite que, quand ils introduisaient l'évêque de la manière qu'ils s'étaient proposée (après l'avoir élu démocratiquement ?) il était intrus, introduit contre la volonté du Pape et qu'il ne possédait pas légitimement l'autorité spirituelle.

Je vis, à ce que je crois, presque tous les évêques du monde, mais un petit nombre seulement parfaitement sain.


Ceci, vraissemblablement, lors de la grande Tribulation.


Je vis tout ce qui tient au protestantisme prendre de plus en plus le dessus, et la religion tomber en décadence complète.

Il y avait à Rome, même parmi les prélats, bien des personnes de sentiments peu catholiques qui travaillaient au succès de cette affaire. Je vis aussi en Allemagne des ecclésiastiques mondains et des protestants éclairés manifester des désirs et former un plan pour la fusion des confessions religieuses et pour la suppression de l'autorité papale.


.....et ce plan avait, à Rome même, des fauteurs parmi les prélats


Ils bâtissaient une grande église étrange et extravagante ; tout le monde devait y entrer pour sy unir et y posséder les mêmes droits ; évangéliques, catholiques, sectes de toute espèce : ce devait être une vraie communion des profanes où il n'y aurait qu'un pasteur et un troupeau. Il devait aussi y avoir un Pape (élu, vraissemblablement !) mais qui ne posséderait rien et serait salarié. Tout était préparé d'avance et bien des choses étaient déjà faites ; mais à l'endroit de l'autel, il n'y avait que désolation et abomination.



PROFANATION DE L'EUCHARISTIE

Je vis bien souvent Jésus lui-même cruellement immolé sur l'autel par la célébration indigne et criminelle des saints mystères. Je vis devant des prêtres sacrilèges, la sainte hostie reposer sur l'autel comme un enfant Jésus vivant qu'ils coupaient en morceaux avec la patène et qu'ils martyrisaient horriblement. Leur messe, quoique accomplissant réellement le saint sacrifice, m'apparaissait comme un horrible assassinat.


La dévotion au Saint-Sacrement tomberait tout-à-fait en décadence et le sacrement lui-même dans l'oubli. Elle disait cela en l'appliquant particulièrement à cette partie de l'Eglise où elle a vu toutes choses se dessécher et mourir devant le progrès des lumières et sous le régime de la liberté, de la charité et de la tolérance,


Je vois les ennemis du Saint-Sacrement qui ferment les églises et empêchnt qu'on l'adore, s'attirer un terrible châtiment. Je les vois malades et au lit de la mort sans prêtre et sans sacrement.



L'ANARCHIE DANS L'EGLISE

Il n'y a qu'une Eglise, l'Eglise catholique romaine ! Et quand il ne resterait sur la terre qu'un seul catholique, celui-ci constituerait l'Eglise une, universelle, c'est-à-dire catholique, l'Eglise de Jésus-Christ, contre laquelle les portes de l'enfer ne prévaudront pas.


La connaissance de la grandeur et de la magnificence de cette Eglise, dans laquelle les sacrements sont conservés avec toute leur vertu et leur sainteté inviolable est malheureusement une chose rare de nos jours, même chez les prêtres. Et c'est parce que tant de prêtres ne savent plus ce qu'ils sont et ne comprennent plus le sens de cette parole "appartenir à l'Eglise".


C'est quelque chose de très grand, mais aussi quelque chose d'impossible sans la vraie lumière, sans la simplicité et la pureté, que de vivre selon la foi de cette sainte Eglise.

Je vois chez tous, même chez les meilleurs d'entre eux, un orgueil effrayant, mais chez aucun l'humilité, la simplicité et l'obéissance. Ils sont terriblement vains de la séparation dans laquelle ils vivent. Ils parlent de foi, de lumière, de christianisme vivant ; mais ils méprisent et outragent la sainte Eglise dans laquelle seule il faut chercher la lumière et la vie.

Ils se placent au-dessus de tout pouvoir et de toute hierarchie ecclesiastique et ne connaissent ni la soumission ni le respect envers l'autorité spirituelle. Dans leur présomption, ils prétendent mieux comprendre toutes choses que les chefs de l'Eglise et même que les saints docteurs. Ils rejettent les bonnes oeuvres et veulent pourtant posséder toute perfection, eux qui, avec leur prétendue lumière, ne jugent nécessaires ni obéissance, ni règles de discipline, ni mortification, ni pénitence. Je les vois toujours s'éloigner de plus en plus de l'Eglise, et je vois beaucoup de mal provenir d'eux.

Aucun égarement n'amène des conséquences aussi désastreuses et n'est aussi difficile à guérir que cet orgueil de l'esprit par suite duquel l'homme pécheur prétend arriver à la suprême union avec Dieu sans passer par le chemin laborieux de la pénitence, sans pratiquer même les premières et les plus nécessaires des vertus chrétiennes et sans autre guide que le sentiment intime et la lumière qui est censée donner à l'âme la certitude infaillible que le Christ opère en elle.

Ces "éclairés" je les vois toujours dans un certain rapport avec la venue de l'Antéchrist, car eux aussi, par leurs menées, coopèrent l'accomplissement du mystère d'iniquité.


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:36

Anne Katerine Emmerick:I - LES DEMOLISSEURS (suite)
JESUS ! JESUS ! JESUS !



Est-ce donc le temps de l'Antéchrist ? Son temps, hélas ! oui ; mais pas encore sa venue.
Nous savons qui sera l'Antéchrist : l'Homme de péché, le fils de perdition qui se dira être le Christ. Il s'ensuit que les jours de l'Antéchrist apparaitront comme une période suprêmement "mystique".
Nous connaissons les paliers successifs de l'emprise de Satan sur le monde. Il lui fallut d'abord se faire nier et par sa négation amener peu à peu à la négation corollaire de la divinité du Christ, pour enfin aboutir à la négation de Dieu lui-même. Cette phase s'est consommée dans l'univers matérialiste dans lequel l'humanité est tombée.

Mais le but ultime de Satan est de détourner à son profit l'adoration qui est due à Dieu. Pour cela, il se fera -il contrefera- le Christ. Lui, le faux-prophète et qui parle comme le Dragon, prendra les cornes de l'agneau (Ap XIII, 11)


Le Christ pour nous ! Le Christ en nous


Oui, c'est ce qu'ils disent, que disait d'eux Anne-Catherine !

Mais alors que la ferveur religieuse authentique est calme, profonde et pacifique, ceux-ci se tordent, s'agitent et se convulsent. Scandant le nom de Jésus au rythme d'une musique sabbatique, ils s'affaissent haletant d'extase sensuelle".
Que sont-ils tous ces jeunes saisis de l'ivresse de Satan ? Les victimes de leurs pères qui sont, eux, les victimes de la négation de Dieu et de l'affirmation du monde
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ah ! Comme le monde, ce monde de la seule matière, ce monde du profit et de la jouissance, ce monde finissant, ce monde pourissant, rèvèle son horreur à cette génération ultime ! Comme elle a besoin de quelque chose de pur, de haut, de divin ! Issue de la religion de l'homme, et mesurant sa faillitte, comme elle se sent le besoin de Dieu

Et c'est là, à ce terme qu'il avait prévu, à ce stade auquel il avait amené que l'attendait le dieu de l'abime !
Aux uns il offre le paradis des paradis artificiels ; aux autres -ce sont parfois les mêmes qui sortent de cet enfer pour s'élever au ciel de la fausse mystique- il propose Jésus.
Et c'est ainsi que, déjà, et déjà Antéchrist, il se fait adorer sous le visage du Christ !

Et cela n'a lieu, et cela ne fut rendu possible que par le péché de leur pères et leur aveuglement pour être sortis de l'Eglise. Ne nous étonnons donc pas que ce pestilentel mysticisme -encore que sa contagion puisse partout s'étendre- soit éclos dans le marais puritain de l'Amérique protestante.


Ils avaient rejeté tout jugement de l'autorité légitime de l'Eglise, qui seule, a reçu son pouvoir de Dieu, qui seule a mission pour pouvoir décider de la vérité ou de la fausseté de ces sortes de manifestations intérieures ; ils s'étaient mis au-dessus des règles de la foi et des commandements divins et avaient, par là, renversé toute barrière qui eu pu préserver ces infortunés de ce mal dont l'influence désastreuse faisait lever comme une semence de malédiction partout où ils portaient leurs pas.


Oui, c'est en cette église détachée de l'Eglise que sont nées la plupart des sectes. N'est-il pas à la fois affreux et remarquable que toutes soient de nature eschatologiques, recevant ainsi cette grande force d'êtres conformes à la nécessité prophétique et à la vérité du temps. Mais "celui" qui les suscitait en faussait aussi le terme, détournant du seul chemin qui doit conduire au Royaume : l'Eglise catholique. Il en est de cette prolifération de sectes à l'approche du second avênement ce qu'il en fut lors du premier :


Il (Jésus) leur parla des différentes sectes religieuses qui existaient alors et qu'il leur représenta comme des sepulcres blanchis et pleins de la corruption la plus affreuse.


Elles aussi attendaint le salut d'Israël ! Et Satan s'empara de la prophétie pour la corrompre.
Que s'il en est ainsi de la séducion d l'Antéchrist, cette pitoyable mystique des sectes qui crient leur amour à Jésus en des gesticulations désordonnées et dans les transports d'une sensualité équivoque, non, l'heure n'est pas venue que toute la terre soit saisie de ce délire ! Ah ! Craignons seulement que l'ordre, un ordre affreux ne succède à ces désordres ! Quand il viendra, lui le Pervers, il sera le sage et le saint qui fera rentrer dans le lit d'une apaisante doctrine tous ces débordements, tout ce déferlement de torrents charrieurs de boue et de sanie. Sinon, serait-il à meme de séduire jusqu'aux élus, selon que l'Evangile nous le donne à craindre, et à quoi, à la fin, il réussirait si les jours du Maudit n'étaient abrégés ? Nous n'en sommes, dans les sectes, qu'à la grimaçante préfigure. Mais si, dans le sein même de l'Eglise, des théologiens se levaient, qui s'en fissent les docteurs ? Car s'il est Antéchrist, et qu'il puisse faire illusion, il lui faudra bien se présenter en accord avec la Sainte Ecriture !

Le temps de l'Antéchrist n'est pas si proche que quelques-uns le croient. iI aura encore des précurseurs. J'ai vu dans deux villes des docteurs, de l'école desquels pourraient sortir de ces précurseurs.Alors, quand les ouvriers d'iniquité auront aplani les voies, il n'aura plus qu'à paraitre.

Elle vit la cessation du sacrifice (eucharistie) à l'époque de l'Antéchrist.


27 juin 1822 - J'ai eu un pénible travail à faire dans une église (symbolisant ici l'Eglise) où l'on avait, par crainte d'une profanation, caché et muré le Saint-Sacrement dans un pilier où l'on disait la messe en secret dans un caveau au-dessous de la sacristie. Je ne puis dire où cela se passait :l'église était très vieille (parce que l'Eglise à la fin des temps ?) et j'avais une frayeur mortelle que le sacrement ne fut exposé à un danger. Alorsmon conducteur m'exhorta de nouveau à prier et à demander toutes mes connaissances des prières pour la conversion des pécheurs et surtout pourque les prètres aient une foi ferme : "car des temps très difficiles approchent" : les non-catholiques cherchent par tous les moyens possibles àdisputer et à enlever à l'Eglise tout ce qui est de son domaine. La confusion deviendra de plus en plus grande.


L'HEDONISME ET LA CROIX


Alors que les profanes et les sectaires exaltent Jésus dans les gesticulations d'une mystique malsaine, on assiste dans l'Eglise au phenomène inverse par lequel on tend à rapetisser le Christ, le réduire à sa seule dimension humaine et ne plus voir dans les actes de sa vie qu'enseignementet symbole...Enfin et surtout, on dépouille le christianisme de ce en quoi tout chrétien se doit d'être configuré au Christ : le sacrifice dont laplénitude et le terme fut la Croix.



C'était le temps où dans les chaires des professeurs comme dans celles des prédicateurs :


On gardai le silence sur la Croix, sur le sacrifice et la satisfaction, sur le mérite et le péché, ou les faits, les miracles et les mystères de l'histoire de notre rédemption devaient céder la place à de creuses "théories de la révélation", où l'homme-Dieu, pour être supporté, ne devait plus être présenté quecomme "l'ami des hommes, des enfants, des pécheurs" où sa vie n'avait de valeur que comme "enseignement", sa Passion comme "exemple de vertu",sa mort comme "charité" sans objet ; où l'on enlevait au peuple croyant l'ancien catéchisme qu'on remplaçait par des "histoires bibliques" où le manque total de doctrine devait être voilé sous "un langage naïf à la portée de toutes les intelligences ; où les fidèles étaient forcés d'échanger leurs livres de piété,leurs vieilles formules de prière et leurs anciens cantiques contre des productions de fabrique moderne aussi mauvaises et aussi impies que celles parlesquelles on cherchit à remplacer le missel, le bréviaire et le rituel.

Ce n'était pas seulement pour les incrédules et les ennemis de Dieu qui combattaient la sainte Eglise avec toutes les armes de la violence et de la ruse que la Croix était une folie et un scandale, mais, à ne considérer que les hommes qui ne voulaient pas renier la foi en Jésus-Christ, on était effrayé du nombre de ceux qui comprenaient encore le témoignage du prince des apôtres : "sachant que vous n'avez pas été rachetés par l'or et l'argent, chosespérissables, mais par le sang précieux du Christ, comme par celui d'un Agneau sans tache.

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21.12.2006
PROPHETIES D'A.C. EMMERICH-LA GRANDE TRIBULATION
LA SCISSION DE L'EGLISE

J'ai eu encore une vision sur la grande tribulation, soit chez nous, soit dans des pays éloignés. Il me semblait voir qu'on exigeait du clergé, une concession qu'il ne pouvait pas faire. J'ai vu beaucoup de vieux prêtres et quelques vieux franciscains qui toutefois ne portaient pas l'habit de leur ordre et notamment un eccesiastique très agé, pleurer bien amèrement (12 avril 1820)

J'en vis d'autres, parmi lesquels tous des tièdes, se prêter volontiers à ce qu'on demandait d'eux.

Je vis les vieux, qui étaient restés fdèles (et que s'ils demeuraient fidèles à leur foi, c'est que les autres la blessaient, et que donc, ils étaient entachés d'heresie) se soumettre à la défense avec une grande affliction et fermer leurs églises. Je vis beaucoup d'autres gens pieux, paysans et bourgeois, s'attacher à eux : c'était comme si l'on se divisait en deux partis, un bon et un mauvais.

LE ROSAIRE, ARME DU COMBAT ESCHATOLOGIQUE

Comme les propagateurs des lumières portaient une haine toute spéciale à la dévotion du rosaire, l'importance de cette dévotion me fut montrée dans une vision d'un sens très profond.

Après cela (la vision des propagateurs des lumières, ennemis du rosaire), Anne-Catherine fit la description du Rosaire ; mais il fut impossible au Pélerin de reproduire ses paroles, elle-même, à l'état de veille, D'Espagne, Anne-Catherine est transportée en Irlande.
ne pouvant bien exprimer ce qu'elle avait vu....Les divers AVE MARIA étaient des étoiles formées de certaines pierres précieuses sur lesquelles les Patriarches et les ancêtres de Marie étaient figurés dans des scènes qui se rapportaient à la préparation de l'Incarnation et de la Rédemption. Ainsi, ce rosaire embrassait le ciel et la terre, Dieu, la nature, l'histoire, restauration de toute chose et de l'homme par le Rédempteur qui est né de Marie ; et chaque figure, chaque matière, chaque couleur, suivant sa signification essentielle, était employée à l'accomplissement de cette oeuvre d'art divine.
..


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:37

Anne Katerine Emmerick:LA TRANSLATION DE L'EGLISE

J'arrivai chez saint Pierre et saint Paul (Rome) et je vis un monde ténébreux plein de détresse, de confusion et de corruption.

Je vis le saint Père dans une grande tribulation et une grande angoisse touchant l'Eglise.

Je vis l'Eglise de saint Pierre qu'un petit homme portait sur ses épaules.

Il avait quelque chose de juif dans les traits du visage. La chose semblait très dangereuse. Marie se tenait debout sur l'Eglise du côté du Nord et étendait son manteau pour la protéger.

Le petit homme paraissait succomber. Il paraissait être encore laïque et je le connaissais.

Les douze apotres que je vois toujours comme de nouveaux apotres devaient l'aider à porter son fardeau : mais ils venaient un peu trop lentement. Il paraissait au moment de tomber sous le faix, alors enfin, ils arrivèrent tous, se mirent dessous et plusieurs anges leur vinrent en aide. C'était seulement le pavé (les fondations) et la partie postérieure de l'Eglise (le choeur et l'autel), tout le reste avait été démoli par la secte et par les serviteurs de l'Eglise eux-memes.

Ils portèrent l'Eglise dans un autre endroit (que le Vatican ?) et il me sembla que plusieurs palais tombaient devant eux comme des champs d'épis qu'on moissonne.


Il nous est ici montré ce petit homme laïque, nouveau saint françois, porteur de l'Eglise. Eh quoi ! Jésus-Christ confierait-il la charge officielle de son Eglise à des laïques ? La chose, on le sait, est en soi impossible !
Par contre, ne peut-on craindre une époque où l'Eglise -à tout le moins ce qui parait être l'Eglise et en revendique le titre- ne vienne à tomber entre les mains de l'ennemi ? N'est-ce pas là d'ailleurs ce que nous donnent à redouter ces sombres prophéties ? Alors ? Il n'y aurait plus d'Eglise ? Non, plus d'Eglise visible mais....


Quand même il ne resterait qu'un seul chrétien catholique, l'Eglise pourrait triompher de nouveau.


......Il se pourrait aussi que dans ce pressentiment d'une église des ténèbres, laquelle aurait supplanté la véritable église, ou bien même se serait implantée en son lieu, un Pape -ou plutôt, en la conjoncture, un anti-Pape- ait été installé.....


Lorsque je vis l'Eglise de saint Pierre dans son état de ruine et comment tant d'ecclesiastiques travaillaient, eux aussi, à l'oeuvre de destruction, sans qu'aucun d'eux voulut le faire ouvertement devant un autre, j'en ressentis une telle affliction que je criai vers Jésus de toutes mes forces, implorant sa miséricorde. Alors je vis devant moi mon époux céleste sous la forme d'un jeune homme et il me parla longtemps. Il dit, entre autres choses, que cette translation de l'Eglise d'un lieu à un autre signifiait qu'elle paraitrait en complète décadence, mais qu'elle reposait sur ces porteurs et qu'elle se reléverait avec leur aide. Quand même il ne resterait qu'un seul chrétien catholique, l'Eglise pourrait triompher de nouveau, car elle n'a pas son fondement dans l'intelligence et les conseils des hommes. Il me montra alors comme quoi il n'avait jamais manqué de personnes priant et souffrant pour l'Eglise. Il me fit voir tout ce que lui-même avait souffert pour elle, quelle vertu il avait donné aux mérites et aux travaux des martyrs et comment il endurerait de nouveau toutes les souffrances inimaginables s'il lui était possible de souffrir encore. Il me montra aussi dans des tableaux innombrables la déplorable conduite des chrétiens et des ecclésiastiques, dans des sphères de plus en plus vastes s'étendant à travers le monde entier et où mon pays était compris, puis il m'exhorta à persévérer dans la prière et la souffrance. C'était un tableau immense et indiciblement triste qu'il est impossible de décrire. Il me fut aussi montré qu'il n'y a presque plus de chrétiens dans l'ancien sens du mot, de même que tous les juifs qui existent encore aujourd'hui sont de purs pharisiens, seulement encore plus endurcis que les anciens : il n'y a que le peuple de Judith en Afrique qui ressemble aux Juifs d'autrefois. Cette vision m'a remplie de tristesse.


....Quelle est donc la forme moderne du mystère d'iniquité reçu avec tant de complaisance par certains dans l'Eglise ?....Et l'on en viendra -et l'on en est déjà venu- à pratiquer une religion où Dieu, vague, philosophique, impersonnel, est rejeté dans l'abstraction, tandis que le Christ est rapetissé à la suprême grandeur que puisse atteindre l'homme ! Que le nombre est donc grand de ces égarés qui prétendent unir ce que le Christ a formellement séparé...Le chrétien authentique regarde en haut, là où il veut atteindre le dépassement de ce monde. Le chrétien abusé regarde au loin, à l'horizon, là où se dressera la cité harmonieuse ; là déjà dans le Nord, où s'élabore le nouveau monde universel, juste et pacifique. Et qu'importe la nécessité de bouleverser le monde pour refaire le monde !
Oui, en vérité, là-bas, dans le Nord, quelque chose s'est levé, et qui grandit, et qui emplit le ciel , un orage immense, et qui va gonfler la mer, saisir et rouler dans ses tourbillons la barque de Pierre.
Et pendant ce temps, Dieu feindra de dormir.....



L'ORAGE

Je vis un grand orage venir du Nord. Il s'avançait en demi-cercle vers la ville à la haute tour (Vienne) et il s'étendit aussi vers le couchant. Je vis au loin des combats et des raies de sang dans le ciel au-dessus de plusieurs endroits, et je vis approcher des malheurs et des misères infinies pour l'Eglise.

J'ai vu sur cette ville (Rome) de terribles menaces venant du Nord.


Le malheur est-il toujours appelé venir du Nord ! Quelle est donc cette fatalité qui fait venir du Nord le malheur ?



Je vis le sacrifice d'Isaac sur le mont Calvaire. Le derrière de l'autel était tourné au Nord : les patriarches plaçaient toujours ainsi l'autel parce que le mal était venu du Nord.

O ville, ô ville (Rome) De quoi es-tu menacée ? L'orage est proche. Prends ben garde ! Mais j'espère que tu resteras inébranlable.

Je vis Rome dans un état si déplorable que la moindre étincelle pouvait mettre le feu partout. Je vis la Sicile sombre, effrayante et quittée par tous ceux qui pouvaient s'enfuir.

Un jour, étant en extase, elle s'écria à haute voix et gémissant : "Je vois l'Eglise complètement isolée et comme tout fait délaissée. Il semble que tout le monde s'enfuit. Tout est en lutte autour d'elle. Partout je vois de grandes misères, la haine, la trahison et le ressentiment, le trouble, l'abandon et un aveuglement complet.


...On s'était dans l'Eglise fabriqué un Christ à sa convenance, on l'avait revêtu de ses utopies, en sorte qu'il ne lui restait d'autre grandeur que l'exacerbation de l'orgueil de l'homme. Et l'on voit là, soudain, au plus fort du désastre, que ce Dieu ne peut rien. Car ceui-là n'est plus le Christ.....


Je vois d'un point central et ténébreux (et situé semble-t-il, à Rome même) partir des messagers pour porter quelque chose en plusieurs lieux : cela sort de leur bouche comme unevapeur noire qui tombe sur la poitrine des auditeurs et allume en eux la haine et la rage.


Le contenu global de la vision prophétique nous parait faire état d'une double crise : d'une part une invasion étrangère venant du Nord ; d'autre part une confusion sans exemple dans le sein de l'Eglise.
Or, si les deux choses n'étaient liées, comment concevoir cette rage dont sont saisis les responsables de la ténébreuse Eglise?.......Toutefois, comme l'autorité légitime, le Pape ne peut faillir, il s'ensuit qu'il n'y a plus de Pape ou que ce dernier a été mis dans l'impossibilité d'exercer son magistère.
Mais l'Eglise demeure, fût-ce au plus profond des catacombes : l'Eglise des opprimés.

Je prie ardemment pour les opprimés. Sur des lieux où prient quelques personnes, je vois descendre la lumière, sur d'autres d'épaisses ténèbres. La situation est terrible. Combien j'ai prié.


VIENNE

J'ai eu la vision d'une grande église avec une tour très haute et très artistement travaillée, située dans une grande vile, près d'un large fleuve. Le patron de l'église était saint Etienne et je vis près de lui un autre saint qui fut martyrisé après lui.

Auprès de cette église, je vis beaucoup de gens de distinction, parmi lesquels plusiers étrangers, avec des tabliers et des truelles. Ils semblaient envoyés là pour démolir cette église qui était couverte en ardoise et sa belle tour. Toute sorte de gens du pays se réunissaient à eux : il y avait là jusqu'à des prêtres et des religieux.


Il n'est trop clair qu'il s'agit là des attaques menées par la Franc-Maçonnerie dont le but inlassablement poursuivi a toujours été la destruction de l'Eglise....


Je vis ensuite cinq figures d'hommes entrer dans cette église (la cathédrale de Vienne), trois qui semblaient prêtres étaient revêtus d'ornements sacerdotaux pesants et antiques ; les deux autres étaient des ecclesiastiques tout jeunes qui paraissaient appelés aux saints ordres. Il me sembla aussi que ceux-ci reçurent
la sainte communion et qu'ils étaient destinés à réveiller la vie dans les âmes.

Tout à coup, une flamme partit de la tour, se répandit sur le toit et il semblait que tout dût être consumé. Je pensai alors au large fleuve qui longeait l'un des côtés de la ville, me demandant si on ne pourrait pas avec son eau éteindre le feu. Mais les flammes blessèrent beaucoup de ceux qui avaient mis la main au travail de démolition : elles les chassèrent et l'Eglise resta debout. Cependant je vis qu'elle ne serait ainsi sauvée qu'après le grand orage qui approchait.

Cet incendie dont l'aspect était effrayant, indiquait en premier lieu un grand danger, en second lieu une nouvelle splendeur de l'Eglise après la tempête. Dans ce pays, ils ont déjà commencé à ruiner l'Eglise au moyen des écoles qu'ils livrent à l'incrédulité.

Je vis un grand orage venir du Nord. Il avançait en demi cercle vers la ville à la haute tour et il s'étendit aussi vers le couchant (l'Italie et la France ?). Jevis au loin des combats et des raies de sang dans le ciel au-dessus de plusieurs endroits, et je vis approcher des malheurs et des misères infinies pour l'Eglise.


Ce paroxysme atteint, Anne-Catherine parait revenir en arrière afin d'en souligner les causes :


Les protestants se mirent partout à attaquer l'Eglise.


Les monarchies catholiques définitivement abolies (la dernière ayant été celle d'Espagne dont la chute allait marquer le départ de la seconde phase de la guerre et révolution universelle) les royaumes protestant furent, eux, épargnés, dans la mesure où ils étaientles complices -ou les otages- des Loges........Mais il est une autre manière subtile et combien pernicieuse d'amoindrir l'Eglise : c'est de la séduire en infusant en son sein l'esprit de la Réforme. N'est-ce pas justement ce que nous voyons depuis quelques années ? N'est-ce pas le naturalisme, l'humanisme, le moralisme protestant qui se sont substitués à la pure et surnaturelle doctrine de la foi catholique ?


Mais les serviteurs de l'Eglise sont si lâches ! Ils ne font pas usage de la force qu'ils possèdent dans le sacrdoce. Je ne pus m'empêcher de pleurer amèrement à cette vue.


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:39

Anne Katerine Emmerick:PARIS

Dans un endroit, il me sembla qu'on minait en-dessous une grande ville où le mal était à son comble. Il y avait plusieurs diables occupés à ce travail. Ils étaient déjà très avancés et je croyais qu'avec tant et de si pesants édifices elle allait bientôt s'effondrer. J'ai souvent eu, à propos de Paris, l'impression qu'il devait être ainsi englouti : je vois tant de cavernes au-dessous, mais qui ne ressemblent pas aux grottes souterraines de Rome avec les sculptures dont elles sont ornées.





Ici, semble-t-il, se juxtaposent visions symboliques et tableaux réels : les menées souterraines des ennemis de la France traditionnelle et la vue du sol de Paris creusé de galeries ou tout entier sillonné de tunnels du métro.
La chose est suffisamment étrange, en 1820, pour qu'une fille de ce temps là n'en fut pas frappée.


Elle vit une affreuse corruption, de grandes misères et des abominations horribles dans la capitale (de la France). Il lui sembla qu'elle était près de s'engloutir : elle eut l'impression qu'il n'y resterait pas pierre sur pierre.


LA CRISE UNIVERSELLE

Quand j'arrive dans un pays, je vois le plus souvent dans sa capitale, comme dans un point central, l'état général de ce pays sous forme de nuit, de brouillard, de froid ; je vois aussi de très près les sièges principaux de la perdition, je comprends tout et je vois en tableaux où sont les plus grands dangers. De ces foyers de corruption, je vois des écoulements et des bourbiers se répandre à travers le pays comme des canaux empoisonnés et je
vois au milieu de tout cela les gens pieux en prière, les églises où repose le saint sacrement, les corps innombrables des saints et des bienheureux, toutes les oeuvres de vertu, d'humilité, de foi, exercer une action qui soulage, qui apaise, qui arrête le mal, qui aide où il le faut. Ensuite j'ai des visions où des méchants comme des bons passent devant mes yeux.

Je vois planer sur certains lieux et certaines villes, des apparitions effrayantes qui les menacent de grands dangers ou même d'une destruction totale. Je vois tel lieu s'enfoncer en quelque sorte dans la nuit : dans un autre, je vois le sang couler à flots dans des batailles livrées en l'air, dans les nuages.

Et ces dangers, ces chatiments, je ne les vois pas comme des choses isolées, mais je les vois comme des conséquences de ce qui se passe dans d'autres contrées où le péché éclate en violences et en combats acharnés et je vois le péché devenir la verge qui frappe les coupables.

Une nuit (Anne-Catherine "voyageait" surtout la nuit) elle fut transportée par toute la terre.

Je traversai la vigne (le diocèse) de saint Ludger (Munster) où je trouvai toutes choses en souffrance comme auparavant et je passai par la vigne de saint Liboire (Paderborn) où j'ai travaillé en dernier lieu et que je trouvai en voie d'amélioration.


Il s'agit de travaux mystiques accomplis dans la mystérieuse économie de la Communion des Saints, l'extatique compensant par le mérite de ses souffrances consenties, les dommages causés dans l'Eglise par le péché de ses membres.


Je passai par le lieu (Prague) où reposent saint Jean Népomucène, saint Wenceslas, sainte Ludmile et d'autres saints. Il y avait beaucoup de saints, mais parmi les vivants peu de prêtres piex et il me sembla que les personnses bonnes et pieuses se tenaient cachées ordinairement.

J'allai toujours vers le midi (après être montée au nord-est) et je passai devant la grande ville (Vienne) que domine une haute tour et autour de laquelle il y a beaucoup d'avenues et de faubourgs. Je laissai cette ville à gauche et je traversai une région de hautes montagnes (les Alpes autrichiennes) où il y avait encore ça et là, beaucoup de gens pieux, spécialement parmi ceux qui vivaient dispersés : puis, allant toujours au midi, j'arrivai dans la ville maritime (Venise) où j'ai vu récemment saint Ignace et ses compagnons. Je vis, là aussi, une grande corruption : je vis saint Marc et d'autres saints. J'allai dans la vigne de saint Ambroise (le diocèse de Milan). Je me rappelle à ce sujet beaucoup de visions et de graces obtenues par l'intercession de saint Ambroise, notamment l'action exercée par lui sur saint Augustin. J'ai appris beaucoup de choses sur lui et, entre autres, qu'il avait connu une personne ayant, à un certain degré, le don de reconnaitre les reliques. J'eus des visions ce sujet et je crois qu'il a parlé de cela dans un de ses écrits.

J'arrivai chez saint Pierre et saint Paul (Rome) et je vis un monde ténébreux plein de détresse, de confusion et de corruption......J'ai vu sur cette ville de terribles menaces venant du Nord.

Partant de là, je traversai l'eau (la Méditerranée), touchant à des iles (Sicile ? Sardaigne ? Corse ? les Baléares ?) où il y a un mélange de bien et de mal et je trouvai que les plus isolées étaient les plus heureuses et les plus lumineuses : puis j'allai dans la patrie de saint François Xavier (l'Espagne), car je voyageais dans la direction du couchant. J'y vis beaucoup de saints et je vis le pays occupé par des soldats rouges.

Son maître (celui de l'Espagne) était vers le midi au-delà de la mer. Je vis ce pays (il s'agit vraissemblablement de celui où se trouvait "le maître") passablement tranquille en comparaison de la patrie de saint Ignace où j'entrai ensuite et que je vis dans un état effrayant.

Je vis les ténèbres répandues par toute cette contrée sur laquelle reposait un trésor de mérites et de grâces venant du saint (saint Ignace). Je me trouvais au point central du pays. Je reconnus l'endroit où, longtemps auparavant, j'avais vu dans une vision des innocents jetés dans une fournaise ardente.


La vision de la fournaise ardente est peut-être symbolique. Sans doute y faut-il discerner le martyre d'innocentes victimes, prêtres, religieux et religieuses, torturés, mis à mort, dans le déferlement contre l'Eglise de la haine satanique.



Ici, le Pélerin rappelle :


Le mois de mars d'auparavant, elle avait vu sous la figure d'une fournaise ardente où l'on jetait des innocents, la condamnation de gens irréprochables et la destruction de la foi et des bonnes moeurs dans la patrie de saint Ignace : sur quoi elle fut infomée que ceux qui chauffaient la fournaise, les satellites et les juges iniques auraient un sort pareil à celui qu'ils préparaient maintenant aux innocents.


Je vis de nouveau les ennemis du dedans (il s'agit donc bien d'une guerre civile) savançant de tous les côtés et ceux qui attisaient le feu jetés eux-mêmes dans la fournaise.


Selon qu'il arrive fréquemment dans la vision prophétique, les faits sont moins enchaînés chronologiquement que reliés dans leurs causes et leurs effets.



Je vis d'énormes abominations se répandre sur le pays. Mon guide me dit : "Aujourd'hui, Babel est ici". Et je vis par tout le pays une longue chaine de sociétés secrètes, avec un travail comme à Babel, et je vis l'enchînement de ces choses, jsqu'à la construction de la tour, dans un tissu fin comme une toile d'araignée, s'étendant à travers tous les lieux et toute l'histoire : toutefois le produit suprème de cette floraison étais Sémiramis, la femme diabolique.

Et, certes, s'étendant à tous les lieux et à toute l'histoire, quoique centrée sur l'Espagne, la vision la déborde infinimen. Mais c'est en Espagne que la crise universelle a pris consistance. C'est en Espagne que le communisme et nazisme, ces deux pôles du mystère d'iniquité avant que ne paraisse l'Homme de pêché, se sont mesurés pour la première fois.
Quelques année plus tard, au terme du gigantesque affrontement, le Nazisme vaincu, le Communisme se dressa dans son effrayante puissance. Et tandis que les vieilles nations chrétiennes, ébranlées par le choc des deux géants, se désagrégeaient de l'intérieur, le Communisme édifiait par toute la terre la cité terrestre dont l'emblème scripturaire nous est figuré dans Babylone. Or, sur Babylone règne la reine de Babylone, Sémiramis, la Courtisane de l'Apocalypse. Le temps de la fin étant promis par Dieu à la Vierge Mare, comment s'étonner que Satan ne lui oppose la grande Prostituée ?





Je vis détruire tout ce qui était sacré et l'impiété et l'hérésie faire irruption.

On était aussi menacé d'une guerre civile prochaine et d'une crise intérieure qui allait tout détruire.


C'est donc bien en Espagne que la Russie et l'Allemagne vont se dresser face à face, premier acte du conflit gigantesque qui va embraser le monde.

D'Espagne, Anne-Catherine est transportée en Irlande.


De ce malheureux pays (l'Espagne) je fus conduite par-dessus la mer, à peu près vers le nord, dans une ile où a été saint Patrice. Il n'y avait guère que des catholiques, mais ils étaient très opprimés : ils avaient pourtant des rapports avec le Pape, mais en secret. Il y avait encore beaucoup de bons dans ce pays parceque les gens étaient unis entre eux.


Et maintenant, l'Angleterre :


De l'île de saint Patrice, j'arrivai par-dessus un bras de mer (mer d'Irlande) à une autre grande ile. Elle était sombre, brumeuse et froide.


Nous savons comment il faut entendre cela : non dans un sens phsique mais symbolique.


Je vis ça et là quelques groupes de pieux sectaires.


Pour Anne-Catherine, toute forme de christianisme qui n'était pas catholique romaine était au moins entachée de schisme, et donc constituait une "secte". Toutefois, ici, dans l'Eglise anglicane, elle voit de pieux fidèles.


...du reste tout y était dans une grande fermentation.


S'il y eut dans l'Europe moderne, une nation stable, équilibrée, sure d'elle-même, ce fut bien la grande-Bretagne. Impératrice de la terre parce que reine de la mer, sa puissance, comme jadis celle de Rome, paraissait inattaquable. Mais les deux guerres qui ont ébranlé le monde ont lézardé l'Empire. A l'issue de la seconde, il s'effrita et tomba en lambeaux. La secousse ne fut pas moindre dans le sein même du Royaume-uni, à présent si désuni. Dans ce vieil Occident, rongé de toutes sortes de lèpres, l'orgueilleuse Angleterre n'est pas la moins défigurée. Une sourde fermentation, en vérité. Tout s'y désagrège de l'intérieur.
Moins atteinte que les autres nations par les assauts de l'extérieurs, l'ordre moral qui se corrompt y pourrit les bases de l'ordre social. Encore une fois, la vision nous reporte au temps -notre temps- si nouveau pour la solide Angleterre où, brusquement, elle se voit saisie dans le grand remous de la décomposition universelle. Née sous Elisabeth, elle meurt sous Elisabeth.


Presque tout le peuple était divisé en deux partis, et ils étaient occupés d'intrigues ténébreuses et dégoutantes.


C'est surement une caractéristique de l'Angleterre d'être divisée en deux partis ou deux fractions rivales ; en religion : la Haute Eglise, sorte de catholicisme sans le Pape et la Basse Eglise, inclinant vers le calvinisme. En politique : une manière d'équilibre et d'alternance qui va s'établir entre conservateurs et travaillistes.


Le parti le plus nombreux était le plus mauvais ; le moins nombreux avait les soldats à ses ordres ; il ne valait pas non plus grand chose, mais pourtant il valait mieux. Je vis une grande confusion et une lutte qui approchait et je vis le parti le moins nombreux avoir le dessus.


Ces lignes semblent présager une révolution, peut-être une guerre civile.


Il y avait dans tout cela d'abominables manoeuvres : on se trahissait mutuellement, tous se surveillaient les uns les autres et chacun semblait être l'espion de son voisin.
Au-dessus de ce pays je vis une grande quantité d'amis de Dieu appartenant aux temps passés : combien de saints rois, d'évêques, de propagateurs du christianisme qui étaient venus de là en Allemagne travailler à notre profit ! (Anne-Catherine parle ici en allemande). Je vis sainte Walburge, le roi Edouard, Edgar et aussi sainte Ursule (tous saints britanniques). J'ai vu beaucoup de misères dans le pays froid et brumeux : j'y ai vu de l'opulence, des vices et de nombreux vaisseaux.
De là, j'allai au levant, par-delà la mer, dans une contrée froide où je vis saint Brigitte (de Suède), saint Canut (Knud : roi de Danemark et patron de ce pays) et saint Eric (roi de Suède). Ce pays était plus tranquile et plus pauvre que le précédent, mais il était aussi froid, brumeux et sombre. Il y avait beaucoup de fer (les gisements de fer, d'un minerai très pur, en Suède centrale et en Laponie) et peu de fertilité. Je ne sais ce que j'y ai fait ou vu. Tout le monde y était protestant.


Anne-Catherine décrit de façon fort claire la Scandinavie.....Comment d'ailleurs ne pas constater que les peuples protestants -qui ont amputé le christianisme de sa dimension surnaturelle, après l'avoir vidé de ses mystères pour le réduire à une simple morale- sont ceux précisément où la décomposition des moeurs atteint son paroxysme d'infamie, le flot nauséabond parti de Suède et du Danemark a gagné le reste de l'Europe.


De là, j'allai dans une immense contrée (la Russie) tout à fait ténébreuse et pleine de méchanceté, il y montait de grands orages. Les habitants étaient d'un orgueil inoui.


Et sans doute, s'agit-il du suprême orgueil : l'orgueil de Lucifer qui lança le "non serviam !" à la face de Dieu. Or, y eut-il jamais dans toute l'histoire un peuple comme le peuple russe pour avoir fondé ses loi sur la haine de Dieu ?


Ils bâtissaient de grandes églises et croyaient avoir la raison pour eux. Je vis qu'on armait et qu'on travaillait de tous les côtés : tout était sombre et menaçant. Je vis là saint Basile et d'autres encore. Je vis sur le chateau aux toits étincelants (la cathédrale saint Basile sur la place Rouge) le malin qui se tenait aux aguets.


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:40

Anne Katerine Emmerick:Mais quelle sorte d'églises pouvaient bien, dans la vision, construire les russes ? Non pas, bien sur, des églises de pierre, mais selon ce que ce mot désigne aussi : un édifice spirituel et doctrinal : ici des églises où c'est la raison et non Dieu qu'on y adore ! Le marxisme-Léninisme n'est-il pas devenu une vraie religion ?


Je vois planer sur certains lieux et certaines villes, des apparitions effrayantes qui les menacent de grands dangers ou mêm d'une destruction totale. Je vois tel lieu s'enfoncer en quelque sorte dans la nuit ; dans un autre, je vois le sang couler à flots dans des batailles livrées en l'air, dans les nuages, et souvent, il s'en détache un tableau séparé d'un aspect plus frappant qui a sa signification propre. Et ces dangers, ces châtiments, je ne les vois pas comme choses isolées, mais je les vois comme des conséquence de ce qui se passe en d'autres contrées où le péché éclate en violences et en combats acharnés, et je vois le péché devenir la verge qui frappe les coupables.


On remarque, en toutes ces visions, un constant mélange de réalité et de symbolisme : ainsi de cette réalité d'aujourd'hui qui devait paraitre fort étrange aux yeux de l'extatique : la guerre des temps futurs menée non plus sur terre, mais dans les airs !
Quant à Dieu, il semble qu'il n'entre point directement en tout cela, les maux se déchainant sur les hommes selon les fatales conséquences engendrées par leurs crimes. Et que si Dieu, ayant mis toute sa justice dans cette création qu'il fit parfaite, peut encore intervenir, il ne le peut plus faire que par la miséricorde qu'il s'est réservée.


Pendant que tout cela sort comme un développement des tableaux ténébreux que je vois sur la terre dans ces pays, je vois les bons germes lumineux qui son en eux donner naissance à des tableaux placés dans une région plus élevée. Je vois au-dessus de chaque pays un monde de lumière qui représente tout ce qui s'est fait pour lui par des saints, enfants de ce pays, ce qu'ils ont fait descendre sur lui par les mérites de Jésus-Christ des trésors de grace de l'église.
Je vois au-dessus d'églises dévastées (sans doute moins ruinées matériellement que spirituellement !) planer des églises dans la lumière, je vois les évêques et les docteurs, les martyrs, les confesseurs, les voyants et tous les privilégiés de la grace qui ont vécu là ; j'entre dans des tableaux où figurent leurs miracles et les graces qu'ils on reçus, et je vois les visions, les révélations, les apparitions les plus importantes qu'ils aient eues ; je vois toutes leurs voies et leurs relations l'ation qu'ils ont exercée de près et de loin, l'enchaînement de leurs travaux et les effets produits par eux jusqu'aux distances les plus éloignées. Je vois tout ce qui a été fait, comment cela a été anéanti ; et comment toutefoisla bénédiction demeure toujours sur les voies qu'ils ont parcourues, comment ils restent toujours en union avec leur patrie et leur troupeau par l'intermédiaire de gens pieux qui gardent leur mémoire et particulièrement comment leurs ossements, là où ils reposent, sont, par suite d'un rapport intime qui les rattache à eux, des sources de leur charité et de leur intercession.


Aussi bien, l'Ennemi qui sait, lui, où sont ses adversaires les plus efficaces après la très redoutable Vierge Marie, s'est-il acharné, par théologiens interposés, à abolir le culte des saints et à vider les églises de leurs images. Quant aux reliques, cette cendre de superstition, on ne les trouve plus que chez les antiquaires, quand on a dédaigné, tant la chose était insignifiante, d'en vider les reliquaires bradés par les curés dans le vent.


Sans le secours de Dieu, on ne pourrait pas contempler tant de misères et d'abominations auprès de cette charité et de cette miséricorde, sans en mourir de douleur.



LA NATURE FRAPPEE DE MORT

Je vis la terre comme une surface ronde qui était couverte d'obscurité et de ténèbres.


Et c'est là, sans doute, vision allégorique de la nuit spirituelle tombée sur le monde et des ravages causés dans les âmes au terme de la grande apostasie. Mais parallèlement, l'homme ayant maudit Dieu, la malédiction impuissante contre Dieu, retombe sur l'h omme et sur toute la nature.
Dieu avait fait don à l'homme pour qu'il la gouverne avec sagesse, de la création tout entière. Son premier péché déjà la lui rendit, sinon hostile, à tout le moins avare et dure. Mais voilà qu'une chose toute nouvelle est pour lors en train de se produire : l'homme qui s'est spirituellemnt suicidé en se coupant de Dieu, et comme pris d'une frénésie de meurtre est en traindassassiner la nature ! Et ce n'est pas là figure ni symbole ! ....
Hélas ! Sucée jusqu'au sang, vidée jusqu'à la moelle, cette terre n'est point tuée pour les besoins de l'homme, mais pour combler ses plaisirs dans un monde infernal, celui de la "consommation", où toute la science de l'homme concourt à lui inventer de nouveaux besoins......
Et voici le spectacle que vit prophétiquement Anne-Catherine, assurément incompréhensible à une femme contemporaine de Napoléon mais pour nous, hélas ! trop prévisible. Et déjà, çà et là, les hideuses taches d'une lèpre qu'on ne peut plus combattre et qui menace de gagner les continents et les mers. D'ailleurs, il se pourrait que, née de la mer, la terre mourût de la mort de la mer.




Tout se desséchait et semblait périr. Je vis cela avec des détails innombrables chez des créatures de toutes espèces, telles que les arbres, les arbrisseaux, les plantes, les fleurs et les champs. C'était comme si l'eau était pompée dans les ruisseaux, les fontaines, les fleuves et les mers, ou comme si elle retournait à sa source, aux eaux qui sont au-dessus du firmament et autour du paradis. Je traversai la terre désolée et je vis les fleuves comme des lignes menues, les mers comme de noirs abimes où l'on ne voyait plus qu'au centre quelques flaques d'eau. Tout le reste était une vase épaisse et trouble dans laquelle je voyais des animaux et des poissons énormes embourbés et luttant contre la mort. J'allai assez loin pour pouvoir reconnaitre le rivage de la mer où j'avais vu autrefois noyer saint Clément. Je vis aussi des lieux et des hommes dans le plus triste état de confusion et de perdition et je vis, à mesure que la terre devenait plus désolée et plus aride, les oeuvres ténébreuses des hommes aller croissant. Je vis beaucoup d'abominations dans un grand détail ; je reconnus Rome et je vis l'Eglise opprimée et sa décadence à l'intérieur et à l'extérieur.

L'Eglise était toute rouge de sang, et il me fut dit qu'elle serait lavée dans le sang.



50 OU 60 ANS AVANT L'AN 2000

Au milieu de l'enfer était un abime affreux : Lucifer y fut précipité chargé de chaines, une épaisse fumée l'environnait de toutes parts. Sa destinée était réglée par une loi que Dieu lui-même avait posée ; je vis que cinquante ou soixante ans, si je ne me trompe, avant l'an 2000, Lucifer devait sortir pour quelques temps de l'abime.



Je vis plusieurs autres dates que j'ai oubliées, d'autres démons devaient aussi être mis en liberté à une époque plus ou moins éloignée, afin de tenter les hommes et de servir d'instruments à la justice divine. Plusieurs de ces démons doivent sortir de l'abime à cette époque-ci et d'autres d'ici à peu de temps.

Je vis que les apotres furent envoyés dans la plus grande partie de la terre pour y abattre partout le pouvoir de satan et pour y apporter la bénédiction, et que les contrées où ils opèrèrent étaient elles celles qui avaient été le plus fortement empoisonnées par l'ennemi.
Si ces pays n'ont pas persévéré dans la foi chrétienne et sont maintenant laissés à l'abandon, ça a été, comme je l'ai vu, par une sage disposition de la providence. Ils devaient être seulement bénis et en quelque sorte fumés pour l'avenir, et ils restent en friche afin qu'ensemencés à nouveau, ils portent des fruits abondants quand les autres (donc ceux chez lesquels la semence a levé, les nations chrétiennes) seront à leur tour laissés sans culture.

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16.12.2006
PROPHETIES D'A.C. EMMERICH : LA GLOIRE CREPUSCULAIRE DE L'EGLISE
LA RECONSTRUCTION DE L'EGLISE

Alors je vis rebâtir l'Eglise très promptement et avec plus de magnificence que jamais.

Je vis une femme pleine de majesté s'avancer dans la grande place qui est devant l'Eglise. Elle avait son ample manteau relevé sur les deux bras et elle s'éleva doucement en l'air. Elle se posa sur le dôme et étendit sur toute l'étendue de l'Eglise son manteau qui semblait rayonner d'or. Les démolisseurs venaient de prendre un instant de repos, mais, quand ils voulurent se remettre à l'oeuvre, il leur fut absolument impossible d'approcher de l'espace couvert par le manteau.

Puis je vis, dans le lointain, s'approcher de grandes cohortes, rangées en cercle tout autour de l'Eglise, les unes sur la terre,les autres dans le ciel. La première était composée de jeunes hommes et de jeunes filles, la seconde de gens mariés de toute condition parmi lesquels des rois et des reines, la troisième de religieux, la quatrième de gens de guerre. En avant de ceux-ci, je vis un homme monté sur un cheval blanc. La dernière troupe était composée de bourgeois et de paysans dont beaucoup étaient marqués au front d'une croix rouge.
Alors la bataille s'engagea dans le ciel : Michel et ses anges combattirent le Dragon. Celui-ci riposta, appuyé par ses Anges, mais ils eurent le dessous et furent chassés du ciel. On le jeta donc, l'énorme Dragon, l'antique Serpent, le Diable ou Satan, comme on l'appelle, le séducteur du monde entier, on le jeta sur la terre et tous ses Anges furent jetés avec lui. (Apoc XII 7-9)

J'ai vu l'Eglise de saint Pierre : elle était dénudée, à l'exception du choeur et du maître-autel. Puis il vint de toutes les parties du monde des prêtres et des laïques qui refirent les murs de pierre.

Pendant qu'ils s'approchaient, des captifs et des opprimés furent délivrés et se joignent à eux.

Tous les démolisseurs et les conjurés furent chassés de partout devant eux et furent, sans savoir comment, réunis en une seule masse confuse et couverte d'un brouillard. Ils ne savaient ni ce qu'is avaient fait, ni ce qu'ils devaient faire, et ils couraient, donnant de la tête les uns contre les autres, ce que je les vois souvent faire. Lorsqu'ils furent tous réunis en une seule masse, je les vis abandonner leur travail de démolition de l'glse et se perdre dans les divers groupes.

Alors je vis rebâtir l'Eglise très promptement et avec plus de magnificence que jamais : car les gens de toutes les cohortes se faisaient passer des pierres d'un bout du monde à l'autre. Lorsque les groupes les plus éloignés s'approchèrent, celui qui était le plus près du centre se retira derrière les autres, C'était comme s'ils présentaient divers travaux de la prière et les groupe de soldats les oeuvres de la guerre. Je vis dans celui-ci des amis et des ennemis appartenant à toutes les nations. C'étaient purement des gens de guerre comme les nôtres (la voyante veut dire comme les soldats de son temps) et revêtus de même (c'est-à-dire d'uniformes).

Le cercle qu'ils formaient n'était pas fermé, mais il y avait vers le nord un grand intervalle vide et sombre : c'était comme un trou, comme un précipice. J'eus le sentiment qu'il y avait là, une terre couverte de ténèbres.

Je vis aussi une partie de ce groupe (celui, semble t'il, des gens de guerre) rester en arrière : ils ne voulaient pas aller en avant et tous avaient l'air sombre et restaient serrés les uns contre les autres. Dans tous ces groupes, je vis beaucoup de personnes qui devaient souffrir le martyre pour Jésus : il y avait encore là beaucoup de méchants (ce qui implique que la conversion, pour être générale n'était cependant pas totale) et une autre séparation devait plus tard avoir lieu.
Cependant, je vis l'Eglise complètement restaurée ; au-dessus d'elle, sur une montagne, l'Agneau de Dieu entouré d'une troupe de vierges tenant des palmes à la main, et aussi les cinq cercles formés des cohortes célestes correspondant à ceux d'en bas qui appartiennent à la terre.


LA GUERRE SPIRITUELLE

Je vis de grandes troupes venant de plusieurs pays se diriger vers un point et des combats se livrer partout. Je vis au milieu d'eux une grande tache noire comme un énorme trou ; ceux qui combattaient à l'entour devenaient de moins en moins nombreux, comme si plusieurs y fussent tombés sans qu'on le remarquât.
Pendant ce temps, je vis encore au milieu des désastres les douze hommes dont jai déjà parlé, dispersés en diverses contrées sans rien savoir les uns des autres, recevoir des rayons de l'eau vive. Je vis que tous faisaient le même travail de divers côtés ; qu'ils ne savaient pas d'où il leur était commandé et que quand une chose était faite, une autre leur était donnée à faire. Ils étaient toujours douze dont aucun n'avait plus de quarante ans......
Je vis que tous recevaient de Dieu ce qui s'était perdu et qu'ils opéraient le bien de tous les côtés ; ils étaient tous catholiques. Je vis aussi, chez les ténébreux destructeurs, de faux prophètes et les gens qui travaillaient contre
les écrits des douze nouveaux apotres.
Comme les rangs de ceux qui combattaient autour de l'abime ténébreux allaient s'éclaircissant de plus en plus, et comme pendant le combat toute une ville avait disparu, les douze hommes apostoliques gagnaient sans cesse un grand nombre d'adhérents, et de l'autre ville (Rome la véritable ville de Dieu) partit comme un coin lumineux qui entra dans le disque sombre.


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:42

Anne Katerine Emmerick:LES DEUX CITES

Je vis dans deux sphères opposées l'empire de Satan et l'empire du Sauveur. Je vis la ville de Satan et une femme, la prostituée de Babylone, avec leurs prophètes et leurs prophétesses, leur thaumaturges et leurs apotres. Là tout était riche, brillant, magnifique, comparé à l'empire du Sauveur. J'y ai vu des rois, des empereurs, des prêtres superbement vêtus et montés sur des chars . Satan avait un trône magnifique.
En même temps je vis l'empire du Sauveur, pauvre et à peine visible sur la terre, plongé dans le deuil et la désolation. L'Eglise me fut présentée tout à la fois sous les traits de la Vierge et sous ceux du Sauveur sur la Croix, dont le côté entr'ouvert semblait indiquer au pêcheur l'asile de la grace.


MARIE, PROTECTRICE DE L'EGLISE

Je vis au-dessus de l'Eglise (Saint Pierre de Rome, constante allégorie de l'Eglise en ces visions) fort amoindrie, une femme majestueuse revêtue d'un manteau bleu de ciel qui s'étalait au loin, et portant une couronne d'étoiles sur la tête.

J'aperçus une sorte de large manteau qui allait toujours en s'élargissant et qui finit par embrasser touit un monde avec ses habitants. En même temps, ce symbole fut pour moi une image du temps présent, et je vis des prêtres faire des trous dans ce manteau et regarder à travers.

Je vis dans une grande ville une église qui était la moindre devenir la première.

Les nouveaux apotres se réunirent tous dans la lumière. J'ai cru me voir au premier rang avec d'autres que je connaissais. Maintenant, tout refleurissait. Je vis un nouveau Pape très ferme ; je vis aussi le noir abime se rétrécir de plus en plus : à la fin, il était arrivé à ce point qu'un seau d'eau pouvait en couvrir l'ouverture.
En dernier lieu, je vis encore trois groupes ou trois réunions d'hommes s'unir à a lumière. Is avaient parmi eux des gens de bien éclairés, et ils entrèrent dans l'Eglise (Il s'agit probablement d'églises chismatiques rentrant dans le sein de l'Eglise catholique).
Les eaux abondaient de toutes part : tout était vert et fleuri. Je vis batir des églises et des couvents.

Mais je vis aussi le secours arriver au moment de la plus extrême détresse.
Je vis de nouveau la sainte Vierge monter sur l'Eglise et étendre son manteau. Lorsque j'eus ce dernier spectacle, je ne vis plus le Pape actuel. Je vis un de ses successeurs. Je le vis à la fois doux et sévère. Il savait s'attacher les bons prêtres et repousser loin de lui les mauvais.
Je vis tout se renouveler et une Eglise qui s'élevait jusqu'au ciel.





LE COMBAT DE SAINT MICHEL

Déjà toute la partie antérieure de l'église était abattue : il n'y restait plus debout que le sanctaire avec le Saint sacrement. J'étais accabée de tristesse et je me demandais toujours où était donc cet homme que j'avais vu autrefois se tenir sur l'Eglise pour la défendre, portant un vêtement rouge et tenant une bannière blanche.
Je vis de nouveau l'église de saint Pierre avec sa haute coupole. Saint Michel se tenait au sommet, brillant de lumière, portant un vêtement rouge de sang et tenant à la main un grand étendard de guerre.
Sur la terre, il y avait un grand combat. Des verts et des bleus combattaient contre des blancs, et ces blancs qui avaient au-dessus d'eux une épée rouge et flamboyante, paraissaient avoir le dessous ; mais tous ignoraient pourquoi ils combattaient.

L'Eglise était toute rouge de sang comme l'ange, et il me fut dit qu'elle serait lavée dans le sang.
Plus le combat durait, plus la couleur sanglante s'effaçait de l'Eglise et elle devint de plus en plus transparente. Cependant, l'ange descendit, alla aux blancs et je le vis plusieurs fois en avant de toutes leurs cohortes. Alors, ils furent animés d'un courage merveilleux sans qu'ils sussent d'où ça leur venait ; c'était l'ange qui multipliait ses coups parmi les ennemis, lesquels s'enfuirent de tous côtés. Le glaive de feu qui était au-desss des blanc victorieux, disparut alors.

Pendant le combat, des troupes d'ennemis passaient continuellement de leur côté et une fois il en vint une très nombreuse.

Au-dessus du champ de bataille, des troupes de saints parurent dans l'air : ils montraient, indiquaient ce qu'il fallait faire, faisaient des signes avec la main : tous étaient différents entre eux, mais inspirés d'un même esprit et agissant dans un même esprit.

Lorsque l'ange fut descendu du haut de l'Eglise, je vis au-dessus de lui dans le ciel une grande croix lumineuse à laquelle le Sauveur était attaché ; de ses plaies sortaient des faisceaux de rayons resplendissants qui se répandaient sur le monde. Les plaies étaient rouges et semblables à des portes éclatantes dont le centre était de la couleur du soleil. Il ne portait pas de couronne d'épine, mais de toutes les plaies de la tête partaient des rayons qui se dirigeaient horizontalement sur le monde. Les rayons de ses mains, du côté et des pieds avaient les couleurs de l'arc en ciel ; ils se divisaient en lignes très menues, quelquefois aussi ils se réunissaient et atteignaient ainsi des villages, des villes, des maisons sur toute la surface du globe. Je les vis ça et là, tantôt de loin, tantôt de près, tomber sur divers mourants et aspirer les âmes qui, entrant dans un de ces rayons colorés, pénétraient dans la plaie du Seigneur. Les rayons de la plaie du côté se répandaient sur l'Eglise placée au-dessous, comme un courant abondant et très large. L'Eglise en était toute illuminée, et je vis la plupart des âmes entrer dans le Seigneur par ce courant de rayons.

Je vis aussi planer à la surface du ciel un coeur resplendissant d'une lumière rouge, duquel partait une voie de rayons blancs qu conduisaient dans la plaie du côté...

...Et une autre voie qui se répandait sur l'Eglise et sur beaucoup de pays...

...Ces rayons attiraient à eux un grand nombre d'âmes qui, par le coeur et la voie lumineuse, entraient dans le côté de Jésus. Il me fut dit que ce coeur était Marie.

J'eus encore la vision d'une immense bataille. Toute la plaine était couverte d'une immense fumée : il y avait des taillis remplis de soldats d'où l'on tirait continuellement. C'était un lien bas : on voyait de grandes villes dans le lointain. Je vis saint Michel descendre avec une nombreuse troupe d'anges et séparer les combatants. Mais cela n'arrivera que quand tout semblera perdu. Un chef invoquera saint Michel et alors la victoire descendra.
Elle ignorait l'époque de cette bataille. Elle dit une fois que cela arriverait en Italie, non loin de Rome où beaucoup danciennes choses seraient détruites et où beaucoup de saintes choses nouvelles (c'est-à-dire inconnues jusqu'alors) reparaitraient un jour.

Saint Michel descendit dans l'église (démolie à l'exception du choeur et du maître-hôtel) revêtu de son armure, et il arrêta en les menaçant de son épée, plusieurs mauvais pasteurs qui voulaient y pénétrer. Il les chassa dans un coin obscur où ils s'assirent, se regardant les uns les autres. La partie de l'Eglise qui était démolie fut en peu d'instants entourée d'un léger clayonnage, de manière à ce que l'on put y célébrer parfaitement le service divin. Puis il vint de toutes les parties du monde des prêtres et des laïques, qui refirent les murs de pierre,; car les démolisseurs n'avaient pas pu ébranler les fortes pierres des fondements.



LA FEMME FORTE

Je vis la fille du roi des rois attaquée et persécutée. Elle pleurait beaucoup sur tout le sang qui allait se répandre et promenait ses regards sur une tribu de vierges fortes qui devaient combattre à ses côtés. J'eus beaucoup à faire avec elle et je la suppliai de penser à mon pays et à certaines contrées que je lui recommandai. Je demandai pour les prêtres quelque chose de ses trésors ; elle me répondit : "oui, j'ai de grands trésors, mais on les foule aux pieds." Elle portait un vêtement bleu de ciel.

Là-dessus, je reçus de mon conducteur une nouvelle exhortationà prier moi-même et à exciter tout le monde, autant que possible, à prier pour les pêcheurs et en partculier pour les prêtres égarés. "De bien MAUVAIS TEMPS vont venir", me dit-il.

Les non-catholiques séduiront bien des gens et chercheront par tous les moyens imaginables à tout enlever à l'Eglise. Il s'ensuivra une grande confusion.

J'eus une autre vision où je vis comment on préparait l'armure de la fille du roi. Une multitude de personnes y contribuaient. Et ce qu'elles apportaient consistait en prières en bonnes oeuvres, en victoires sur elles-mêmes et en travaux de toute espèce. Tout cela allait de main en main jusqu'au ciel, et, là, chaque chose, après avoir subi un travail particulier, devenait une pièce de l'armure dont on revêtait la Vierge. On ne pouvait qu'admirer à quel
point tout s'ajustait bien et l'on était frapé de voir comment chaque chose en signifiait une autre. La Vierge fut armée de la tête aux pieds. Je reconnus plusieurs des personnes qui donnaient leur concours et je vis avec surprise que des établissements entiers et de grands et savants personnages ne fournissaient rin, tandis que des pièces importantes de l'armure provenaient de gens pauvres et de petite condition.

Je vis la bataille. Les ennemis étaient infinient plus nombreux mais la petite troupe fidèle abattait des rangs entiers. Pendant le combat, la Vierge armée se tenait sur une colline ; je courus à elle et lui recommandai ma patrie et les endroits pour lesquels j'avais à prier. Son armure avait quelque chose d'étrange ; tout y avait un signification ; elle portait un casque, un bouclier et une cuirasse. Quant aux gens qui combattaient ils ressemblaient à nos soldats d'à présent. C'était une terrible guerre : à la fin, il ne resta plus qu'une petite troupe de champions de la bonne cause, lesquels remportèrent la victoire.


LA PURIFICATION

L'incrédulité de l'époque est à son comble : il y aura encore une confusion incroyable ; mais APRES L'ORAGE, la foi se rétablira.

Cependant, de l'autre côté, ceux qui rebatissaient se mirent à travailler avec une incroyable activité. Il vint des hommes d'un très grand age, impotants, oubliés, puis beaucoup de jeunes gens forts et vigoureux, des femmes, des enfants, des ecclesiastiques et des séculiers, et l'édifice fut bientôt restauré entièrement.

Je vis alors un nouveau Pape venir avec une procession. Il était plus jeune et beaucoup plus sévère que le précédent. On le reçut avec une grande pompe. Il semblait prèt à consacrer l'Eglise (saint Pierre de Rome) mais j'entendis une voix disant qu'une nouvelle consécration n'était pas nécessaire, que le très saint Sacrement y était toujours resté.

On devait alors célébrer très solennellement une doube fête : un jubilé universel et la restauration de l'Eglise. Le Pape avant le commencement de la fête, avait déjà disposé ses gens qui repoussèrent et renvoyèrent de l'assemblée des fidèles, sans trouver aucune contradiction, une foule de membres du haut et du bas clergé.

Je vis qu'ils quittèrent l'assemblée en murmurant et pleins de colère. Le Pape pris à son service de tout autres personnes, ecclesiastiques et même laïques. Alors commença la grande solennité dans l'Eglise de saint Pierre.

Les hommes au tablier blanc continuaient à travailler à leur oeuvre de démolition sans bruit et avec circonspection, quand les autres ne les voyaient pas : ils étaient craintifs et avaient l'oeil au guet.

Ala fête de la Purification, en 1822, elle raconta ce qui suit :
"J'ai vu ces jours-ci, des choses merveilleuses touchant l'Eglise. L'Eglise de saint Pierre était presque entièrement
détruite par la secte : mais les travaux de la secte furent aussi détruits et tout ce qui leur appartenait, ses tabliers et son attirail furent brulés par le bourreau sur une place marquée d'infamie. C'était purement du cuir de cheval
et la puanteur en était si grande qu'elle m'a rendue malade. J'ai vu dans cette vision la Mère de Dieu travailler de telle manière pour l'Eglise que ma dévotion envers elle s'en est encore accrue."


LA MAISON DES NOCES

L'Epoux célèbre son mariage, c'est à dire son indissoluble union avec l'Eglise, comme se renouvelant constamment, et pour la présenter à Dieu le Père, pure et sans tache dans tous ses membres, il verse incessamment des torrents de grace. Mais chacun de ses dons doit être porté en compte, et, parmi ceux qui les reçoivent, un petit nombre seulement pourrait se trouver en règle pour cette reddition de comptes, si l'Epoux de l'Eglise ne préparait pas à toutes les époques des instruments qui recueillent ce que d'autres laissent perdre, qui font valoir les talents que d'autres enfouissent, qui paient les dettes contractées par d'autres.

Avant de s'être manifesté en chair dans la plénitude des temps pour conclure dans son sang le nouveau mariage, il avait, par le mystère de l'Immaculée Conception, préparé Marie pour être le type primordial et éternellement immacué de l'Eglise.
Il y a vingt ans maintenant que mon fiancé m'a conduite dans la maison nuptiale et m'a mise sur rude lit de fiancée où je suis encore gisante.

Tout ce qui touche l'Eglise lui est montré en visions d'une simplicité et d'une profondeur merveilleuses dans les chambres de la Maison des Noces où elle est conduite journellement par son ange, afin de s'instruire de ce qu'elle a à faire pour l'Eglise, en détournant les maux, en portant secours, en avertissant en guérissant, en expiant pour elle.

Elle devait faire pénitence pour la trahison, l'abandon des biens et privilèges de l'Eglise, la lacheté se mettant au service du monde, les caresses faites à l'esprit de l'époque du côté des serviteurs de l'Eglise.

Je me trouvai dans la Maison des Noces et je vis un bruyant cortège matrimonial arriver dans plusieurs carosses (d'où de multiples complicités et de tous ordres conspirant à sa venue). La fiancée qui avait près d'elle beaucoup d'hommes et de femmes, était une personne de grande taille, à l'air effronté et avec une parure de courtisane.(Son arrivée ne sera donc pas subreptice -fini le temps des dissimulations !- mais éclatante, dans le grand appareil d'un assentiment universel).

Elle avait sur la tête une couronne, sur la poitrine beaucoup de bijoux, trois chaines et trois agrafes de clinquant auxquelles étaient suspendues une quantité d'instruments, de figures représentant des écrevisses, des grenouilles, des crapauds, des sauterelles, et aussi de petites cornes, des anneaux, des sifflets, etc. Son vêtement était écarlate. (Ne serait-elle pas amenée par la révolution ?). Sur son épaule s'agittait un hibou, lui parlant à l'oreille, tantôt à gauche, tantôt à droite : il semblait être son esprit familier.

Cette femme, avec toute sa suite et de nombreux bagages, entra pompeusement dans la maison de noces et en chassa tous ceux qui s'y trouvaient.

Les vieux messieurs et les ecclesiastique eurent à peine le temps de ramasser leurs livres et leurs papiers, tous furent obligés de sortir, les uns plein d'horreur, les autres plein de sympathie pour la courtisane. Quelques uns allèrent à l'Eglise (probablement de petits noyaux restés fidèles, minuscules églises du silence), d'autres dans diverses directions, marchant en groupes séparés.

Elle renversa tout ce qui était dans la maison, jusqu'à la table et aux verres qui étaient dessus.
Il n'y eut que la chambre où étaient les habits de la fiancée et la salle que j'avais vu se transformer en une église consacrée à la Mère de Dieu qui restèrent fermées et inates.

Chose remarquable, la courtisane, tout son attirail et ses livres fourmillaient de vers luisants, et elle avait l'odeur infecte de ce scarabée brillant qui sent si mauvais. Les femmes qui l'entouraient étaient des prophétesses magnétiques : elles prophétisaient et la soutenaient.

Mais cette ignoble fiancée voulait se marier et, qui plus est, à un jeune prêtre pieux et éclairé. Je crois que c'était un des douze que je vois souvent opérer des oeuvres importantes sous l'influence de l'Esprit-Saint. Il s'était enfui de la maison devant cette femme. Elle le fit revenir en lui adressant les paroles les plus flatteuses.

Quand il arriva, elle lui montra tout et voulait tout remettre en ses mains. (La partie purement, mais aussi fort clairement symbolique, a donc cessé pour aborder un thème plus étroitement prophétique). La courtisane donnerat-elle à ce point le change qu'un saint se laisserait surprendre par ses artifices ? Quel est ce prêtre, apotre des derniers temps ? Il serait vain de chercher à en percer le mystère, tant il est vrai -tant il est raisonnable et nécessaire- qu'une prophétie ne doive s'ouvrir que dans l'heure opportune.

Il s'arrêta quelques temps (donc il entra dans l'église de la courtisane !) : mais comme elle se montrait avec lui pressante et sans retenue, et qu'elle employait tous les moyens imaginables pour le porter à la prendre pour femme, il prit un air très grave et très imposant : il la maudit ainsi que tous ses manèges, comme étant ceux d'une infâme courtisane, et se retira. (Sans doute ce jeune prêtre jouira-t-il d'une autorité considérable, soit par sa sainteté, soit par le rang qu'il occupera dans l'Eglise -Pape, peut-être ?- soit par les deux choses ensemble. L'on comprend alors combien la courtisane attend de lui confirmation de la doctrinede perdition qu'elle a introduite dans la Maison des Noces : telle parait bien être le sens de ce mariage si ardemment désiré par elle. Mais les yeux de l'apotre s'ouvrent enfin et il maudit la Prostituée qui s'est substituée à la Fiancée.)

Alors je vis tout ce qui était avec elle s'enfuir, céder la place, mourir et noircir. Toute la Maison des Noces devenait en un instant sombre et noire, et les vers qui y fourmillaient commencèrent à piquer et à ronger tout. Et la femme elle-meme, rongée entièrement par les vers, tomba par terre et resta étendue sur le sol, conservant sa
forme extérieure : mais tout en elle était décomposé et comme de l'amadou. (Ainsi gardant sa forme extérieure, l'église de l'Abomination demeurera quelques temps encore, faisant illusion. Mais la mort achevant son oeuvre,
l'apparence elle-même va s'effondrer et le corps maudit se répandre en poudre).

Alors, quand tout fut réduit en poussière et que le silence régna partout, le jeune prêtre revint et avec lui deux autres dont l'un, qui était un homme agé, semblait envoyé de Rome. (La Prostituée aurait-elle transporté le siège de l'Eglise ? Et maintenant, on presserait le eune et saint prêtre -Le Pape ?- de faire retour à Rome ?)

Il (le vieillard) portait une croix qu'il planta devant la Maison des Noces, devenue toute noire : il tira quelque chose de cette croix, entra dan la maison, ouvrit les portes et les fenêtres, et il sembla que les autres qui étaient devant la maison priaient, consacraient et exorcisaient.

Il s'éleva un orage impétueux qui passa à travers la maison et il en sortit une vapeur noire qui s'en alla au loin vers une grande ville où elle se partagea en nuages de diverses grandeurs. (Cette vapeur noire : les doctrines détestables qui avaient obscurci l'Eglise. Le tout, hier, hideusement cohérent, se sépara en hérésies distinctes (en petites chapelles) qui trouvèrent refuge dans une ville lointaine ?)

Quant à la maison, elle fut de nouveau occupée par un nombre choisi parmi les anciens habitants (les prêtres et les fidèles qui avaient résisté à l'infâme séduction). On y installa aussi quelques-uns de ceux qui étaient venus avec l'impure fiancée et qui s'étaient convertis. TOUT FUT PURIFIE ET COMMENCA A PROSPERER, Le jardin, les peuples, les diocèses aussi redevint en son premier état.


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS - Page 9 Empty Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS

Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:47

Anne Katerine Emmerick:L'EGLISE DE PHILADELPHIE

Je vis une grande fête dans l'Eglise qui, après la victoire remportée, rayonnait comme un soleil.
Je vis un nouveau Pape très austère et très énergique.
Je vis avant le commencement de la fête, beaucoup d'évêques et de pasteurs chassés par lui pace qu'ils étaient mauvais.
Je vis alors tout près d'être exaucée, la prière "QUE TON REGNE VIENNE"

Le 27 décembre, jour de la fête de saint Jean l'Evangéliste, elle vit l'Eglise romaine BRILLANTE COMME UN SOLEIL. Il en partait des rayons qui se répandaient sur le monde entier "Il me fut dit que cela se rapportait à l'Apocalypse de saint Jean, sur laquelle diverses personnes dans l'Eglise doivent recevoir des lumières et cette lumière tombera tout entière sur l'Eglise.

Pendant que le combat s'achevait sur la terre l'église et l'ange, qui disparut bientôt, étaient devenus blancs et lumineux. La croix aussi s'évanouit et à sa place se tenait debout sur l'église une grande femme brillante de lumière qui étendait au loin au-desss d'elle son manteau d'or rayonnant.


Ap 3,12
12 Celui qui vaincra, j'en ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus; et j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.


Je ressentis une profonde impression de l'approche du royaume de Dieu. Je sentis une splendeur et une vie supérieure se manifester dans toute la nature, et une sainte émotion s'emparer de tous les hommes, comme au temps où la naissance du Seigneur était proche, et je sentis tellement l'approche du royaume de Dieu que je me sentis forcée de courir à sa rencontre et de pousser des crix de joie.

J'ai eu déjà le sentiment de l'avènement de Marie dans ses premiers ancêtres. Je vis leur souche s'ennoblir à mesure qu'elle approchait du point où elle produirait cette fleur. Je vis arriver Marie ; comment cela, je ne puisl'exprimer ; c'est de la même manière que j'ai toujours le pressentiment d'un rapprochement du royaume de Dieu. Je ne puis le comparer qu'à cet autre sentiment dont je parlais. Je l'ai vu s'approcher, attiré par l'ardent désir de beaucoup de chrétiens, pleins d'humilité, damour et de foi ; c'était le désir qui l'attirait.


LE RENOUVEAU DE L'EGLISE

Dans l'Eglise, on vit s'opérer une RECONCILIATION accompagnée de témoignages d'humilité. Je vis des éveques et des pasteurs s'approcher les uns des autres et échanger leurs livres : les sectes reconnaissaient l'Eglise à sa merveilleuse victoire et aux clartés de la révélation qu'elles avaient vues de leurs yeux rayonner sur elle.

J'étais dans le jardin de la Maison des Noces. La Matrone (l'Eglise en cet édifice temporel et hiérarchique qu'elle
compose) était encore malade, mais pourtant elle mettait en ordre, nettoyait et déblayait ça et là dans le jardin.
Je vis plusieurs saints revêtus d'antiques habits sacerdotaux qui nettoyaient diverses parties de l'église et enlevaient les toiles d'araignées. La porte était ouverte, l'Egise devenait de plus en plus lumineuse. C'était comme si les maitres faisaient le travail des domestiques : car ceux qui étaient dans la Maison des Noces ne faisaient rien et plusieurs étaient mécontents.

Il y avait pourtant là un grand mouvement. Il semblait qu'ils dussent entrer quand l'église serait tout-à-fait remise en état : mais quelques-uns alors devaient être chassés et mis de côté.

Pendant que l'église devenait de plus en plus belle et plus lumineuse, il jaillit tout-à-coup dans son enceinte une belle source limpide qui répandt de tous côtés une eau pure comme du cristal, sortit à travers les murs et, coulant dans le jardin, y ranima tout.

A l'effusion de cette source, tout devint lumineux et plus joyeux (le Paraclet étant le dispensateur de la joie) et je vis au-desss d'elle un autel resplendissant comme un esprit céleste, comme une manifestation et une croissance future.

Il semblait que tout allait toujours croissant dans l'église, murs, toits, décorations, corps de l'édifice, enfin tout ; et les saints continuaient à travailler et le mouvement était de plus en plus grand dans la Maison des Noces.


Alors j'eus une nouvelle vision. Je vis la sainte Vierge au-dessus de l'Eglise (il s'agit toujours ici de Saint Pierre de Rome, constant symbole de l'Eglise en ces visions), et autour d'elle des apotres et des évêques. Je vis au-dessous (en ce monde-ci) de grandes processions et des cérémonies solennelles.
Je vis de grandes bénédictions répandues d'en haut et beaucoup de changements. Je vis aussi le Pape ordonner et régler tout cela. Je vis surgir des hommes pauvres et simples dont plusieurs étaient encore jeunes. Je vis beaucoup d'anciens dignitaires ecclésiastiques qui, s'étant mis au service des mauvais évêques, avaient laissé en oubli les intérêts de l'Eglise, se trainer sur des béquilles, comme boiteux et paralytiques (et, certe, l'image est symbolique) ; ils furent amenés par deux conducteurs et reçurent leur pardon.

Toutefois :

Je vis une quantité de mauvais évêques, qui avaient cru pouvoir faire quelque chose d'eux mêmes et qui ne recevaient pas pour leurs travaux la force du Christ par l'intermédiaire de leurs saints prédecesseurs et de l'Eglise, chassé et remplacés par d'autres.

Les ennemis qui avaient pris la fuite dans le combat ne furent pas poursuivis ; mais ils se dispercèrent de tous côtés.

Je vis le sacerdoce et les ordres religieux se relever après une longue décadence.
Il me semble qu'une masse de gens pieux avait surgi et que tout sortait d'eux et se développait.

Je vis dans l'Eglise de saint Pierre, à Rome, une grande fête avec beaucoup de lumières et je vis que le saint Père, ainsi que beaucoup d'autres, a été fortifié par le Saint Esprit.
Je vis aussi en divers lieux du monde, la lumière descendre sur les douze hommes que je vois si souvent comme douze nouveaux apotres ou prophètes de l'Eglise.


LE PAPE FUTUR

Je le vis à la fois doux et sévère. Il savait s'attacher les bons prêtres et repousser loin de lui les mauvais. Je vis tout se renouveler et une église qui s'élevait jusqu'au ciel.

Je vis un nouveau Pape très ferme.

Il y a eu dans l'Eglise spirituelle une fête d'action de graces ; il y avait là une gloire splendide, un trône magnifiquement orné, Saint Paul, Saint Augustin et d'autres saints convertis (serait-il, ce futur Pape, un converti ?) figuraient là d'une manière toute spéciale. C'était une fête où l'Eglise triomphante remerciait Dieu d'une grande grâce qui ne doit arriver à sa maturité que dans l'avenir (la vision est du 27 janvier 1822, jour où l'on fêtait dans le diocèse de Munster, la Conversion de saint Paul). C'était quelque chose comme une consécration future. Cela avait rapport au changement moral opéré dans un homme de condition, svelte et assez jeune, lequel doit un jour être Pape.
J'ai vu aussi dans cette vision beaucoup de chrétiens rentrer dans l'Eglise. Ils entraient à travers les murs de l'Eglise.

Je vis que ce Pape doit être sévère et qu'il éloignera de lui les évêques tièdes et froids. Mais beaucoup de temps doit encore s'écouler jusque-là.

Je le vis (ce futur Pape) en bas dans l'église entoré d'autres hommes pieux : il avait été lié avec ce vieux prêtre que j'ai vu mourir à Rome, il y a quelques jours.
Le jeune homme était déjà dans les ordres et il semblait qu'il reçut aujourd'hui (2 janvier 1822) une dignité. Il n'est pas Romain mais italien, d'un endroit qui n'est pas très éloigné de Rome, et il appartient, je crois, à une pieuse famille princière.


LE LIVRE AUX SEPT SCEAUX

Il y eut une grande solennité dans l'Eglise et je vs au-dessus d'elle une nuée lumineuse sur laquelle descendaient des apotres et de saints évêques qui se réunissaient en choeurs au-dessus de l'autel. Je vis parmi eux saint Augustin, saint Ambroise et tous ceux qui ont beaucoup travaillé à l'exaltation de l'Eglise.

C'était une grande solennité ; la messe fut célébrée, et je vis au milieu de l'église un grand livre ouvert où pendaient trois sceaux du côté le plus long et deux sceaux à chacun des autres côtés. Je vis aussi en haut l'apotre saint Jean et j'appris que c'étaient des révélations qu'il avait eues à Patmos. Le livre était placé sur un pupitre
dans le choeur. Avant que ce livre fût ouvert, il était arrivé quelque chose que j'ai oublié. C'est dommage qu'il y ait cette lacune dans la vision.




Le 27 décembre, jour de la fete de saint Jean l'Evangéliste, elle vit l'Eglise romaine brillante comme un soleil. Il en partait des rayons qui se répandaient sur le monde entier :

Il me fut dit que cela se rapportait à l'Apocalypse de saint Jean, sur laquelle diverses personnes dans l'Eglise doivent recevoir des lumières et cette lumière tombera tout entière sur l'Eglise.


Le sixième sceau nous parait donc indiquer le moment venu de la consommation. Cependant tout se prolonge encore, pusqu'il reste un septième sceau. Mais n'est-ce pas retrouver là, en ce déroulement eschatologique, le profond, l'unique mystère de la "forme" même du temps ? Dieu n'acheva-t-il pas son oeuvre en six jours, nous laissant le septième, non pour ajouter à la création mais pour l'assumer ?

Nous allons, une fois encore, retrouver cette secrète et mystique nécessité dans la sixième Trompette. Quand elle sonne, c'est le signe que les temps sont accomplis, puisque le livre est ouvert. Cependant le septième sceau n'est
pas brisé.

Comment accorder cette apparente contradiction ? Or, il y a le livre fermé, scellé de sept sceaux. Et nul autre que l'Agneau ne les peut rompre. Mais voici, la sixième trompette ayant retenti, qu'un "petit livre", et "ouvert", est présenté à Jean, qui l doit avaer.
Peut-on croire qu'il n'existe nul lien entre ce prmier Livre à l'échelle de Dieu dans le fils de l'homme, et cet autre à la mesure humaine remis au "fils du Tonnerre" ? Le petit Lire étant ouvert, n'est-ce pas donner à entndre que la Révlation scellée en Dieu doit être portée à la connaissance des hommes ? N'est-ce pas signifier que durant ce sixième Temps la prophétie s'ouvrira ? Car toute prophétie s'ouvre dans le temps nécessaire....

Raoul Auclair "Prophétie de Catherine Emerich pour notre Temps" (Nouvelles Editions Latines)



LE RETOUR A L'UNITE CHRETIENNE


Mais quelle est donc cette chose qui advint avant que le Livre ne soit ouvert et qu'Anne Caherine dit avoir oubliée ? Ne serait-ce pas, précisément, la rupture du sixième sceau, le sceau de la consommation, provoquant le double déferlement des guerres et révolutions dans l'ordre social, du mystère d'iniquité dans l'ordre spirituel ?

La vision de l'extatique nous laisse entrevoir le triomphe de l'Eglise de Philadelphie : mais cette gloire, nous la savons précédée d'une mortelle tribulation. D'ailleurs, le récit de la grande solennité d'actions de graces se poursuit par ce qui non point la prolonge, mais au contraire l'amena. Car enfin conçoit-on que cette victoire que l'on voit si hautement célébrée dans l'Eglise saint Pierre de Rome ait pu se dérouler sans la présence du Pape ?

Or :


Le Pape n'était pas dans l'Eglise. Il était caché


S'il était caché, c'est qu'un autre peut-être, avait usurpé sa place ? Et comment en effet, ne pas craindre que l'iniquité, entrée à ce point, où déjà nous la voyons s'installer dans la Maison de Dieu, n'arrive bientôt à son affreuse maturité et à l'installation d'un anti-Pape sur le trône de Pierre ? Enfin pour que le Pape (le véritable) soit contraint de se cacher (et il ne peut pas ne pas y avoir toujours un Pape), il faudra que l'usurpateur jouisse de l'appui du pouvoir civil, lequel, seul, peut ainsi contraindre dans la terreur


Je crois que ceux qui étaient dans l'Eglise (ceux qui faisaient encore partie de la véritable église par leur attachement secret au Pape invisible ?)ne savaient pas où il était. Je ne sais plus s'il priait ou s'il était mort, mais je vis que tous les assistants, prêtres et laïques, devaient poser la main sur un certain passage du livre des Evangiles et que sur beaucoup d'entre eux, descendait comme un signe particulier, une lumière que leur transmettaient les saints apotres et ls saints évêques. Je vis aussi que plusieurs ne faisaient cela que pour la forme.


L'Eglise d'iniquité enfin vaincue (selon l'assurance mille fois donnée qu'elle le sera), l'Eglise restaurée rassemble ses fidèles. Mais tant et tant, séducteurs ou séduits dans l'église des mauvais jours, se rallieront-ils si facilement ?
Vaincus et non convaincus ne prêteront-ils pas serment que pour la fome ?
Car, hélas ! On le sait, l'iniquité pour lors surmontée ne sera point tuée ; elle se dressera une dernière fois, par-delà la courte splendeur de Philadelphe, dans la suprême Abomination de la désolation aux jours de l'homme de péché.
Combien, parmi les ralliés, seront-ils à faire amende honorable que pour ne point perdre une place ?



Je vis beaucoup d'anciens dignitaires ecclésastiques qui s'étant mis au service des mauvais évêques, avaient laisé en oubli les intérêts de l'Eglise, se traîner sur des béquilles, comme boîteux et paralytiques ; ils furent amenés par deux conducteurs et reçurent leur pardon.

Au dehors, autour de l'Eglise, je vis arriver beaucoup de juifs qui voulaient entrer, MAIS QUI NE LE POUVAIENT PAS ENCORE.


Nous touchons là un grand mystère. Et sans doute ne s'agit-il pas ici de Juifs désirant se convertir. Car jamais la grace d'une conversion ne sera refusée.
Or, c'est Israël tout entier (Israël en tant que peuple) qui doit enfin reconnaitre et adorer Celui qu'il a crucifié.
Quant aux juifs qui se convertissent isolément en cette fin des temps, ils sont comparables à leurs pères qui entrèrent dans la primitive Eglise de Jerusalem.....
Pour que cette conversion collective puisse se faire (et elle se fera selon l'assurance formelle de saint Paul dans l'epitre aux Romains),il était tout d'abord nécessaire qu'Israël, affreusement puni, exilé, réduit en poussière, fût reformé en l'unité d'une nation.

Et là, peut-être, se profile un autre et terrible mystère. Eux, qui, jadis, ont refusé le Messie parce qu'il ne voulut pas être roi, parce qu'il n'était pas puissant sur la terre, ne se donneront-ils pas, demain, d'un élan unanime, à l'Antéchrist qui, lui, sera le maître du monde ?

Raoul Auclair "Prophétie de Catherine Emerich pour notre Temps" (Nouvelles Editions Latines)


A la fin ceux qui n'étaient pas entrés au commencement arrivèrent, fomant une multitude innombrable : mais je vis alors le livre se fermer tout à coup, comme sous l'impulsion d'un pouvoir surnaturel.
Tout au fond, dans le lointain, je vis un sanglant et terrible combat et je vis spécialement une immense bataille du côté du nord et du couchant.
Ce fut une grande vision très imposante. Je regrette beaucoup d'avoir oublié l'endroi du livre sur lequel on devait mettre le doigt.


Qui sont ceux-là qui entrent à la fin ? Les juifs ? Mais comment à eux seuls, formeraient-ils une multitude innombrable ? Les dernières églises séparées ? D'autres peut-être ?
Ou bien serait-ce l'annonce du Royaume, par delà le dernières terreurs purificatrices ?
Mai si le livre ici se ferme, n'ayons pas la témérité de le vouloir ouvrir.....



J'ai appris, par une vision, que vers la fin du monde, une bataille sera livrée contre l'Antéchrist, dans la plaine de Mageddo.


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:49

Prophétie de st Louis Marie Grignion de Montfort:les riches du peuple, pour me servir de l'expression du Saint-Esprit, selon l'explication de saint Bernard, tous les riches du peuple supplieront votre visage de siècle en siècle, et particulièrement à la fin du monde ; c'est-à-dire que les plus grands saints, les âmes les plus riches en grâces et en vertus, seront les plus assidus à prier la très sainte Vierge, et l'avoir toujours présente, comme leur parfait modèle pour l'imiter, et leur aide puissante pour les secourir.

J'ai dit que cela arriverait particulièrement à la fin du monde, et bientôt (57), parce que le Très-Haut avec sa sainte mère doivent se former de grands saints qui surpasseront autant en sainteté ]a plupart des autres saints, que les cèdres du Liban surpassent les petits arbrisseaux, comme il a été révélé à une sainte âme dont la vie a été écrite par un grand serviteur de Dieu (5.

Ces grandes âmes, pleines de grâce et de zèle, seront choisies pour s'opposer aux ennemis de Dieu qui frémiront de tous côtés; et elles seront singulièrement dévotes à la très sainte Vierge, éclairées par sa lumière, nourries de son lait, conduites par son esprit, soutenues par son bras et gardées sous sa protection ; en sorte qu'elles combattront d'une main et édifieront de l'autre : d'une main, elles combattront, renverseront, écraseront les hérétiques avec leurs hérésies, les schismatiques avec leurs schismes, les idolâtres avec leurs idolâtries, et les pécheurs avec leurs impiétés; et de l'autre main, elles édifieront le temple du vrai Salomon et la mystique cité de Dieu, c'est-à-dire la très sainte Vierge, appelée par les saints Pères le temple de Salomon et la cité de Dieu. Ils porteront tout le monde, par leurs paroles et leurs exemples, à sa véritable dévotion ; ce qui leur attirera beaucoup d'ennemis, mais aussi beaucoup de victoires et de gloire pour Dieu seul. C'est ce que Dieu a révélé à saint Vincent Ferrier, grand apôtre de son siècle, comme il a suffisamment marqué dans un de ses ouvrages.

C'est que le Saint-Esprit semble avoir prédit dans le Psaume 58e, dont voici les paroles : Et scient quia Dominus dominabitur Jacob et finium terrae ; convertentur ad vesperam, et famem patientur ut canes, et circuibunt civitatem... « Le Seigneur régnera dans Jacob et dans toute la terre ; ils se convertiront sur le soir, et ils souffriront la faim comme des chiens, et ils iront autour de la ville pour trouver de quoi manger. »

Cette ville, que les hommes trouveront à la fin du monde pour se convertir et pour rassasier la faim qu'ils auront de la justice, est la très sainte Vierge qui est appelée par le Saint-Esprit ville et cité de Dieu.

C'est par Marie que le salut du monde a commencé, et c'est par Marie qu'il doit être consommé. Marie n'a presque point paru dans le premier avènement de Jésus-Christ, afin que les hommes, encore peu instruits et éclairés sur la personne de son Fils, ne s'éloignassent pas de la personne de son Fils, en s'attachant trop fortement et trop grossièrement à elle; ce qui apparemment serait arrivé si elle avait été connue, à cause des charmes admirables que le Très-Haut avait mis même en son extérieur : ce qui est si vrai que saint Denys l'Aréopagite nous a laissé par écrit que, quand il la vit, il l'aurait prise pour une divinité, à cause de ses charmes secrets et de sa beauté incomparable, si la foi, dans laquelle il était bien confirmé, ne lui avait appris le contraire; mais, dans le second avènement de Jésus-Christ (59), Marie doit être connue et révélée par le Saint-Esprit, afin de faire par elle connaître, aimer et servir Jésus-Christ. Les raisons qui ont porté le Saint-Esprit à cacher son épouse pendant sa vie, et à ne la révéler que bien peu depuis la prédication de l'Évangile, ne subsistent plus.

Dieu veut donc révéler et découvrir Marie, le chef-d'oeuvre de ses mains, dans ces derniers temps : 1° parce qu'elle s'est cachée dans ce monde et s'est mise plus bas que la poussière par sa profonde humilité, ayant obtenu de Dieu, de ses apôtres et évangélistes, qu'elle ne fût point manifestée ; 2° parce qu'étant le chef-d'oeuvre des mains de Dieu, aussi bien ici-bas par la grâce que dans le ciel par la gloire, il veut en être glorifié et loué sur la terre par les vivants; 3° comme elle est l'aurore qui précède et découvre le Soleil de justice, qui est Jésus-Christ, elle doit être reconnue et aperçue, afin que Jésus-Christ le soit; 4° étant la voie par laquelle Jésus-Christ est venu à nous la première fois, elle le sera encore lorsqu'il viendra la seconde, quoique non pas (60)de la même manière; 5° étant le moyen sûr et la voie droite et immaculée pour aller à Jésus-Christ et le trouver parfaitement, c'est par elle que les saintes âmes, qui doivent éclater en sainteté, doivent le trouver; celui qui trouvera Marie trouvera la vie, c'est-à-dire Jésus-Christ qui est la voie, la vérité et la vie; mais on ne peut trouver Marie qu'on ne la cherche; on ne peut la chercher qu'on ne la connaisse, car on ne cherche ni on ne désire un objet inconnu : il faut donc que Marie soit plus connue que jamais, à la plus grande connaissance et gloire (61)de la très sainte Trinité ; 6° Marie doit éclater, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce, dans ces derniers temps : en miséricorde, pour ramener et recevoir amoureusement les pauvres pécheurs et dévoyés qui se convertiront et reviendront à l'Église catholique; en force, contre les ennemis de Dieu, les idolâtres, schismatiques, mahométans, juifs et impies endurcis, qui se révolteront terriblement pour séduire et faire tomber, par promesses et menaces, tous ceux qui leur seront contraires; et enfin elle doit éclater en grâce, pour animer et soutenir les vaillants soldats et fidèles serviteurs de Jésus-Christ, qui combattront pour ses intérêts; 7° enfin, Marie doit être terrible au diable et à ses suppôts comme une armée rangée en bataille, principalement dans ces derniers temps, parce que le diable, sachant bien qu'il a peu de temps, et moins que jamais, pour perdre les âmes, redoublera tous les jours ses efforts et ses combats ; Il suscitera bientôt de nouvelles persécutions, et mettra de terribles embûches aux serviteurs fidèles et aux vrais enfants de Marie, qu'il a plus de peine que les autres à surmonter (62).

C'est principalement de ces dernières et cruelles persécutions du diable (63), qui augmenteront tous les jours jusqu'au règne de l'Antéchrist, qu'on doit entendre cette première et célèbre prédiction et malédiction de Dieu, portée dans le paradis terrestre contre le serpent. Il est à propos de l'expliquer ici, pour la gloire de la très sainte Vierge, le salut de ses enfants et la confusion du diable.

Inimicitias ponam inter le et mulierem, et semen tuum et semen illius ; ipsa conteret caput tuum, et tu insidiaberis calcaneo ejus. (Genes. III, 15) « je mettrai des inimitiés entre toi et la femme, et ta race et la sienne ; elle-même t'écrasera la tête et tu mettras des embûches à son talon. »

Jamais Dieu n'a fait et formé qu'une inimitié, mais irréconciliable, qui durera et augmentera même jusqu'à la fin : c'est entre Marie sa digne mère, et le diable; entre les enfants et serviteurs de la sainte Vierge, et les enfants et suppôts de Lucifer; en sorte que la plus terrible des ennemies que Dieu ait faites contre le diable est Marie sa sainte Mère; il lui a même donné, dès le paradis terrestre, quoiqu'elle ne fût encore que dans son idée, tant de haine contre ce maudit ennemi de Dieu, tant l'industrie pour découvrir la malice de cet ancien serpent, tant de force pour vaincre, terrasser et écraser cet orgueilleux impie, qu'il l'appréhende plus, non seulement que tous les anges et les hommes, mais, en un sens, que Dieu même. Ce n'est pas que l'ire (64), la haine et la puissance de Dieu ne soient infiniment plus grandes que celles de la sainte Vierge, puisque les perfections de Marie sont limitées ; mais c'est 1° parce que Satan, étant orgueilleux, souffre infiniment plus d'être vaincu et puni par une petite et humble servante de Dieu; et son humilité l'humilie plus que le pouvoir divin; 2° parce que Dieu a donné à Marie un si grand pouvoir contre les diables, qu'ils craignent plus, comme ils ont été souvent obligés de l'avouer malgré eux par la bouche des possédés, un seul de ses soupirs pour quelque âme, que les prières de tous les saints, et une seule de ses menaces contre eux, que tous les autres tourments.

Ce que Lucifer a perdu par orgueil, Marie l'a gagné par humilité ; ce qu'Ève a damné et perdu par désobéissance, Marie l'a sauvé par obéissance. Ève, en obéissant au serpent, a perdu tous ses enfants avec elle, et les lui a livrés ; Marie, s'étant rendue parfaitement fidèle à Dieu, a sauvé tous ses enfants et serviteurs avec elle, et les a consacrés à sa majesté (65).

Non seulement Dieu a mis une inimitié, mais des inimitiés, non seulement entre Marie et le démon, mais entre la race de la sainte Vierge et la race du démon ; c'est-à-dire que Dieu a mis des inimitiés, des antipathies et haines secrètes entre les vrais enfants et serviteurs de Marie et les enfants et esclaves du diable ; ils ne s'aiment point mutuellement, ils n'ont point de correspondance intérieure (66)les uns avec les autres. Les enfants de Bélial (67), les esclaves de Satan, les amis du monde, (car c'est la même chose), ont toujours persécuté jusqu'ici et persécuteront plus que jamais ceux et celles qui appartiennent à la très sainte Vierge; comme autrefois Caïn persécuta son frère Abel, et Ésaü son frère Jacob, qui sont les figures des réprouvés et des prédestinés; mais l'humble Marie aura toujours la victoire sur cet orgueilleux, et si grande, qu'elle ira jusqu'à lui écraser la tête où réside son orgueil. Elle découvrira toujours sa malice de serpent, elle éventera ses mines infernales et dissipera ses conseils diaboliques, et garantira jusqu'à la fin des temps ses fidèles serviteurs de sa patte cruelle ; mais le pouvoir de Marie sur tous les diables éclatera particulièrement dans les derniers temps où Satan mettra des embûches à son talon, c'est-à-dire à ses humbles esclaves (68)et à ses pauvres enfants qu'elle suscitera pour lui faire la guerre. Ils seront petits et pauvres selon le monde, et abaissés devant tous comme le talon, foulés et persécutés comme le talon l'est à l'égard des autres membres du corps ; mais en échange ils seront riches en grâce de Dieu, que Marie leur distribuera abondamment ; grands et relevés en sainteté devant Dieu ; supérieurs à toute créature par leur zèle animé ; et si fortement appuyés du secours divin, qu'avec l'humilité de leur talon, en union de Marie, ils écraseront la tête du diable et feront triompher Jésus-Christ.

Enfin Dieu veut que sa sainte mère soit à présent plus connue, plus aimée, plus honorée que jamais elle n'a été ; ce qui arrivera sans doute si les prédestinés entrent, avec la grâce et la lumière du Saint-Esprit, dans la pratique intérieure et parfaite que je leur découvrirai dans la suite : pour lors, ils verront clairement, autant que la foi le permet, cette belle étoile de la mer ; et ils arriveront à bon port, malgré les tempêtes et les pirates, en suivant sa conduite ; ils connaîtront les grandeurs de cette souveraine, et ils se consacreront entièrement à son service, comme ses sujets et ses esclaves d'amour ; ils éprouveront ses douceurs et ses bontés maternelles, et ils l'aimeront tendrement comme ses enfants bien-aimés ; ils connaîtront les miséricordes dont elle est pleine, et les besoins où ils sont de son secours, et ils auront recours à elle en toutes choses comme à leur chère avocate et médiatrice auprès de Jésus-Christ ; ils sauront qu'elle est le moyen le plus assuré, le plus aisé, le plus court et le plus parfait pour aller à Jésus-Christ, et ils se livreront à elle, corps et âme, sans partage, pour être à Jésus-Christ de même.

Mais qui seront ces serviteurs, esclaves et enfants de Marie ? Ce seront un feu brûlant des ministres du Seigneur qui mettront le feu de l'amour divin partout ; ce seront sicut sagittae in manu potentis, « des flèches aiguës dans la main de la puissante Marie, » pour percer ses ennemis.

Ce seront des enfants de Lévi, bien purifiés par le feu de grande tribulation, et bien collés à Dieu (69), qui porteront l'or de l'amour dans le coeur, l'encens de l'oraison dans l'esprit, et la myrrhe de la mortification dans le corps ; et qui seront partout la bonne odeur de Jésus-Christ aux pauvres et aux petits, tandis qu'ils seront une odeur de mort aux grands, aux riches et aux orgueilleux mondains.

Ce seront des nuées tonnantes et volantes par les airs au moindre souffle du Saint-Esprit, qui, sans s'attacher à rien, ni s'étonner de rien, ni se mettre en peine de rien, répandront la pluie de la parole de Dieu et de la vie éternelle ; ils tonneront contre le péché, ils gronderont contre le monde, ils frapperont le diable et ses suppôts ; et ils perceront d'outre en outre, pour la vie ou pour la mort, avec leur glaive A deux tranchants de la parole de Dieu, tous ceux auxquels ils seront envoyés de la part du Très-Haut.

Ce seront des apôtres véritables des derniers temps, à qui le Seigneur des vertus donnera la parole et la force pour opérer des merveilles et remporter des dépouilles glorieuses sur ses ennemis ; ils dormiront sans or ni argent, et qui plus est, sans soin (70), « au milieu des autres prêtres, ecclésiastiques et clercs », inter medios cleros, et cependant auront les ailes argentées de la colombe pour aller, avec la pure intention de la gloire de Dieu et du salut des âmes, où le Saint-Esprit les appellera; et ils ne laisseront après eux, dans les lieux où ils auront prêché, que l'or de la charité qui est l'accomplissement de toute la loi(71).

Enfin nous savons que ce seront de vrais disciples de Jésus-Christ, qui, marchant sur les traces de sa pauvreté, humilité, mépris du monde et charité, enseigneront la voie étroite de Dieu dans la pure vérité, selon le saint évangile et non selon les maximes du monde, sans se mettre en peine ni faire acception de personne, sans épargner, écouter ni craindre aucun mortel, quelque puissant qu'il soit.

Ils auront dans leur bouche le glaive à deux tranchants de la parole de Dieu ; ils porteront sur leurs épaules l'étendard ensanglanté de la Croix, le Crucifix dans la main droite, le chapelet dans la gauche, les sacrés noms de Jésus et de Marie sur leur coeur, et la modestie et mortification de Jésus-Christ dans toute leur conduite.

Voilà de grands hommes qui viendront : mais Marie sera là par ordre du Très-Haut, pour étendre son empire sur celui des impies, idolâtres et mahométans. Mais quand et comment cela sera-t-il ?... Dieu seul le sait ; c'est à nous de nous taire, de prier, de soupirer et d'attendre

Exspectans exspectavi (72).

=========================================================================

(21) Dieu ayant disposé les choses comme il les a disposées.
(22) Son Fils unique.
(23) Et encore ces mérites, ces prières, ces vertus de Marie, n'eurent-ils d'efficacité que par la miséricorde de Dieu, et en conséquence de son dessein de sauver le monde par l'incarnation de son Fils.
(24) Quand l'archange Gabriel fut envoyé à Marie.
(25) La mère de Jésus est aussi la mère adoptive de tous les disciples de Jésus, des membres de l'Église qui est le corps mystique ou moral de Jésus.
(26) Pour ne les révéler complètement.
(27) Marie, en vertu de son droit maternel sur Jésus, a été invitée par Dieu à consentir à ce qu'il fût sacrifié pour notre salut.
(2 Les choses précieuses se gardent, en effet, dans le secret d'un trésor.
(29) Les humiliations du Rédempteur montrent mieux la grandeur de Dieu son père, devant qui il s'abaisse, que les actions éclatantes et pour ainsi dire triomphales qu'il aurait pu faire.
(30)Miracle de grâce, c'est-à-dire, dans l'ordre invisible de la sanctification des âmes ; miracle de nature, c'est-à-dire, dans l'ordre des phénomènes physiques et sensibles.
(31) Marie les sollicite de son Fils et Jésus nous les accorde à sa demande.
(32) D'une façon spirituelle et mystique, par la suréminente sanctification de Marie qui l'associe et l'unit très intimement à l'adorable Trinité.
(33) La production de l'humanité sainte du Sauveur, son union à la personne éternelle du Verbe, la production de la grâce et par conséquent de la ressemblance et présence de Jésus-Christ en nous, sont des oeuvres réellement communes à toute la divine Trinité ; mais elles sont ordinairement et spécialement attribuées, appropriées à l'Esprit-Saint, Esprit d'amour et de perfection.
(34) Il est fort important d'établir ce qu'on doit entendre par la présence de Jésus et de Marie dans les âmes, car notre bienheureux y revient fréquemment comme à l'une des idées fondamentales de son traité. 1° Il ne s'agit pas de la présence eucharistique de Jésus en nous ; cette présence est très réelle, mais seulement passagère, selon la durée des Saintes espèces dans notre poitrine. 2° Il ne s'agit pas d'une présence réelle de son humanité, de son âme, de son corps, dans toutes les personnes qui lui appartiennent par la grâce sanctifiante ; cette sorte de présence, non seulement n'a aucun fondement dans la doctrine catholique, mais pourrait conduire à de graves erreurs. 3° Il ne s'agit donc pas non plus d'une présence réelle de l'âme ou du corps de Marie dans l'âme et le corps des fidèles ; les mêmes raisons s'y opposent et avec plus de force encore. Mais il s'agit simplement : 1° de la présence morale de Jésus en nous et de nous en lui, par notre mutuelle connaissance et par notre mutuel amour ; par la sanctification que sa grâce nous procure et par la ressemblance qu'elle nous donne avec lui ; par son action divine constante sur nous, et par son intercession perpétuelle pour nous ; enfin par l'action que parfois son humanité sainte peut elle-même exercer en notre faveur, soit directement, soit indirectement par la répression de nos ennemis. Il s'agit simplement : 2° de la présence morale de Marie en nous ; et de nous en elle, par notre mutuelle connaissance et notre mutuel amour, par la grâce qui en nous unissant et nous assimilant à son Fils nous unit et nous assimile à elle ; par son intercession continuelle en notre faveur ; enfin par l'action surnaturelle que Dieu veut qu'elle exerce çà et là sur nous ou contre nos ennemis. - Toute autre explication forcerait et fausserait la pensée du bienheureux. On voudra bien s'en souvenir constamment dans la lecture de son ouvrage.
(35) Se rappeler qu'il ne peut être question ici que d'une oeuvre appropriée ou attribuée et non propre au Saint-Esprit. Inconnue aux chrétiens du temps où écrivait Montfort, cette doctrine, dans son sens vrai, est bien connue des théologiens de toute époque. Elle se résume en ceci : 1° Marie est l'instrument dont Dieu s'est servi pour donner an monde un rédempteur et un Sanctificateur. 2° Le Saint-Esprit qui n'est et ne peut être le principe d'aucune personne divine, est principe avec le Père et le Fils, principe unique et indivisible, de l'Incarnation du Verbe et de la divine Maternité de Marie. C'est ainsi que la fécondité, la capacité de produire, qu'il possède par le fait qu'il a la nature divine, se trouve merveilleusement réduite à l'acte, comme dit Montfort, c'est-à-dire, effectivement féconde, effectivement productrice de l'oeuvre la plus sublime qui se puisse imaginer après la génération du Verbe et la procession du Saint-Esprit lui-même.
(36) En latin les mers se disent maria, ce qui ressemble an nom latin de la Sainte Vierge : Maria. Notre ingénieux auteur fait allusion a cette analogie.
(37) Même son propre Fils.
(3 C'est la toute-puissance suppliante dont parlent les saints Docteurs. D'ailleurs la volonté de Marie est en tout et toujours parfaitement soumise à celle de Dieu, suivant l'inspiration et les desseins duquel, nous l'allons voir, elle exerce sa fonction d'intervention.
(39) Ouvrage excellent où Montfort puisait habituellement ses textes et ses considérations sur la Sainte Vierge.
(40) Qui s'appesantissait sur les Israélites.
(41) L'association de Marie à l'oeuvre rédemptrice et réparatrice de Jésus permet de tenir ce langage qui ne diminue en rien l'unique rôle du Sauveur, du rédempteur.
(42) Père de Notre Seigneur selon la nature et la personnalité, divines ; père des justes, père de nos âmes, selon la grâce que Marie implore pour nous afin que nous devenions les enfants adoptifs de Dieu.
(43) Esaü vendit son droit d'aînesse et fut privé de la bénédiction réservée au premier-né. C'est pourquoi il représente les réprouvés quoique, d'ailleurs, rien ne démontre qu'il ait été damné.
(44) Il ne faudrait pas conclure de là que la présence de Marie dans les âmes, entendue comme nous l'avons expliquée précédemment, soit une marque infaillible de salut. Il en va de cette présence comme de la grâce sanctifiante : on peut la perdre et se damner, on peut la recouvrer et se sauver.
(45) Notre auteur ne veut pas dire qu'en cette vie les réprouvés n'aient pas le moyen de se sauver, ni les prédestinés la possibilité de se perdre : ce serait faux. Mais il veut dire qu'avec Marie on est prédestiné, et sans elle, damné.
(46) Pour comprendre ce raisonnement, observer que le mot chef signifie premièrement tête.
(47) Afin d'être scrupuleusement exact, disons que ce ne sont pas les seuls prédestinés qui sont ici-bas membres du corps mystique de Jésus-Christ ; mais tous les justes, parmi lesquels, hélas ! il y aura des réprouvés à cause de leur inconstance dans le bien. Le bienheureux n'a pas pensé différemment.
(4 Cette production ou enfantement des justes par Marie, n'est pas autre chose que leur rédemption et sanctification par Jésus, fils de Marie, avec le concours que cette admirable Vierge a prêté à l'incarnation du Verbe et prêté encore au salut du monde, par sa maternité, ses mérites, ses souffrances, son intercession et son action protectrice. Il ne faut pas chercher autre chose dans ce concours que Montfort écrit si affectueusement, si pieusement, si éloquemment.
(49) Sans que vous cessiez.
(50) Et dans la mesure où cette âme est unie à Marie. On a vu précédemment en quoi consiste cette union, en quoi aussi consiste le mariage mystique du Saint-Esprit, amour personnel et substantiel du Père et du Fils, avec la très sainte Vierge.
(51) Conditionnelle. La condition dont il s'agit est le décret, librement porté par Dieu, de l'incarnation du Verbe dans le sein de Marie. Ce décret une fois porté, Marie devient nécessaire à Dieu, « en conséquence de sa volonté. »
(52) Comme si elle n'était que de surérogation.
(53) Ne pas estimer et ne pas aimer Marie, c'est nier explicitement ou implicitement qu'elle soit la Mère du Dieu rédempteur, et sa coopératrice dans l'oeuvre de notre salut. Or, une telle négation est incompatible avec la foi et avec la grâce. - Au contraire, un dévouement, une dévotion, (ces mots ont la même origine), véritables, sincères et entiers à l'égard de Marie, impliquant la reconnaissance pratique des droits de son divin Fils sur nous, supposent la fidélité la plus complète envers lui, et par conséquent sont « une marque infaillible de prédestination » ; marque toutefois sans valeur si la fidélité envers Jésus et Marie venait à se changer en trahison. Toutefois, dans ce cas-là même, on pourrait encore espérer, pour le pécheur, et en raison de la protection maternelle de Marie, des grâces spéciales de conversion auxquelles malheureusement il aurait toujours aussi le triste pouvoir de se soustraire.
(54) Mais non sans l'aide indispensable de la grâce divine.
(55) Sans elle, en effet, nous n'aurions pas eu Jésus le rédempteur.
(56) Ce qu'il lui plaît de faire, c'est ce qui plaît à Dieu: il plaît à Dieu que tous puissent être sauvé, et que beaucoup aient des grâces privilégiées, même des grâces de haute sainteté. Ni lui ni Marie ne ferment à personne la porte du salut : c'est le seul péché qui la ferme.
(57) C'était donc la pensée de notre bienheureux, comme d'un grand nombre de pieux personnages, que la fin du monde ne tardera guère. Dieu seul le sait.
(5 Une publication faite à Rome, sans doute d'après le manuscrit original soumis A la S. Congrégation des Rites, porte : par M. de Renty, au lieu de : par un grand serviteur de Dieu. Mais il semble bien que la mention de M. de Renty soit une erreur : ce pieux personnage n'ayant, que l'on sache, écrit aucune biographie de ce genre. Nous soupçonnons qu'il pourrait s'agir de la vénérable Mère Agnès de Jésus dont la vie a été écrite par M. de Lantages sur des notes de M. Olier et autres documents.
(59) Qui, d'après l'auteur, est prochain, et dont la préparation commence.
(60) Quoiqu'elle ne doive pas l'être etc.
(61) Pour la plus grande connaissance et la plus grande gloire.
(62) Qu'il surmonte moins facilement qu'il ne surmonte les autres.
(63) On doit convenir que le siècle de révolutions qui s'achève ressemble fort au tableau si vigoureusement dessiné par le saint missionnaire.
(64) La colère.
(65)A la majesté de Dieu.
(66) L'harmonie spirituelle.
(67) Bélial, c'est-à-dire le pervers, le révolté, est un nom donné dans la Bible au démon.
(6 Voici la première rencontre de ces esclaves de Marie dont il sera si souvent question dans ce traité. On en trouvera plus loin l'explication dans le texte de notre bienheureux, et dans nos propres notes.
(69) Bien attachés à sa volonté. C'est ainsi que notre bienheureux entend l'et colabiteos biblique.
(70) Sans sollicitudes terrestres.
(71) La charité ne va pas sans l'accomplissement de la loi divine tout entière, et celle-ci trouve à son tour sa perfection, son accomplissement, dans l'exercice de la charité.
(72) « J'ai attendu, j'ai attendu ! » - Cette attente, pleine de désir et de patience, doit être la nôtre comme celle de notre bienheureux, jusqu'à ce qu'il plaise à Dieu de susciter dans son Église cette phalange de grands saints qui prépareront la fin des temps par d'éclatants triomphes de la foi, soutenant ainsi les chrétiens contre de terribles épreuves, et préludant, par les victoires terrestres de la grâce, au règne triomphal de Jésus, de Marie et des saints dans la gloire des cieux. Montfort n'a pas voulu dire autre chose.


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:50

Prophétie de Marcle Van:LES APOTRES DE MARIE


Le 3 septembre 1946, durant la méditation du soir, Van a une vision de Marie. Avec toute sa candeur, il trouve que "son visage a beaucoup de ressemblance avec celui de l'Enfant-Jésus, mais un peu moins joufflu". La sainte Vierge lui dit :


"Van mon enfant, ne crains rien, malgré les souffrances, tu resteras toujours abrité sou mon manteau, en compagnie de l'Enfant-Jésus.....Mes mains deviendront l'autel du sacrifice, tandis que toi, à l'exemple de sainte Thérèse, tu seras la victime d'holocauste offerte à l'Amour que Jésus accueillera..."


Le lendemain, Marie se mit alors à insister sur la venue de son règne :


"Mon petit Van, voici une chose que je te recommande et que tu devras mettre en pratique.......Je fais la même recommandation à ton père spirituel : demain, premier samedi du mois, jour qui m'est consacré, je ne te demande rien d'extraordinaire, mais seulement d'offrir tes oeuvres à l'intention de mes petits apôtres -ceux-là qui doivent plus tard établir mon règne sur terre- afin que remplis de ferveur et de courage, ils puissent tenir tête au monde et à l'enfer.
Mon règne arrivera après celui de l'Amour de Jésus ; et ce règne sera plus ou moins stable ici-bas, selon qu'il y aura plus ou moins de prières. Si l'on prie prie peu, il durera peu ; mais plus on priera, plus aussi mon règne sera solide et de longue durée. Vu que mon règne viendra après le règne de l'Amour de Jésus, il ne sera que le signe qui révélera clairment aux hommes le Règne de l'Amour de Jésus, et amènera le monde à reconnitre que
je suis vraiment Mère".


5 janvier 1946, Marie continue à révéler à Van sa mission :


"Mon enfant, souviens-toi toujours que je t'ai donné une mission particulière envers moi.....Tu dois beaucoup prier pour les apotres de mon règne.
La prière leur servira d'arme et de nourriture ; et avant de les engager dans la bataille contre l'enfer, il faut que je leur prépare cette arme et cette nourriture dont ils se serviront plus tard. C'est à toi que je confie cette mission que tu devras remplir pendant que tu es encore sur cette terre. Au ciel, je t'en confierai une autre".


Au XVIIIe siècle, saint Louis Marie Grignon de Montfort annonçait le règne de Marie par l'éclosion future des apôtres des derniers temps ; au XXe siècle, on voit se lever beaucoup d'apôtres de Marie dont l'admirable saint Maximilien Kolbe. En 1936, il écrit : "Il faut que l'Immaculée règne dans le coeur de tous ceux qui se trouvent partout dans le monde sans distinction de races, de nationalités, de langues et,aussi, dans le coeur de tous ceux qui vivront en n'importe quel temps jusqu'à la fin du monde......Ceux qui se donnent à l'Immaculée désirent conquérir pour elle le monde entier..."

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] target="_blank" rel="nofollow">http://66.102.9.104/search?q=cache:mNag_KmNoz4J:www.livre...
(56 à 71)

Plus loin, Marie donne encore des précisions sur ses futurs apôtres :


"Van, écoute-moi. Comme Jésus te l'a dit auparavant, au début de la lutte, mes apôtres paraitront très faibles, si faibles qu'on les coira incapables de tenir tête à l'enfer....Par là, mes apôtres apprendront à être plus humbles.....Cependant, plus l'enfer aura été victorieux auparavant, plus il sera honteux ensuite, car ce ne sera pas moi en personne qui écrasera la tête de Satan, mais me enfants....
Voyant que j'utilise mes faible enfants, comme autant de pieds pour lui écraser la tête, Satan sera honteux.....
Ensuite, mon règne s'établira peu à peu dans le monde, comme Jésus te l'a dit. Je serai beaucoup glorifiée sur la terre, mais, petit enfant, il faut que tu pries beaucoup pour mes petits apôtres. Prie en paroles, prie par tes soupirs, prie par tes désirs....."


Le 6 janvier 1946, Van fait allusion à la fin du monde dont bien des gens disent qu'elle est proche. La Sainte Vierge répond : .


"Pour ce qui est de la fin du monde, je n'en sais absolument rien......Laisse à la Sainte Trinité le soin de s'en occuper. Pour moi, tout ce que je sais, c'est que Jésus veut rétablir en ce monde le règne de son amour ; c'est par le lien le lien de l'amour qu'il veut ramener l'unité dans le monde, faire du monde un royaume qui lui appartienne en propre. Le règne de son amour deviendra un pilier de feu qui soutiendra le monde sur le point de se disloquer.....et si le monde revient à la vie, il le devra à cette flamme d'Amour...
Prie mon enfant, prie beaucoup pour que le Règne de l'Amour de Jésus soit établi sur terre dans toute sa beauté, et qu'il en soit de même pour mon propre règne. Le monde entier me reconnaitra pour sa véritable mère, et c'est alors qu'il comprendra clairement l'amour dont mon coeur déborde pour lui.
Prie, le Règne de l'Amour arrivera bientôt dans le monde et mon règne à moi le suivra de près....
Petit Van, sache que je choisis mes apôtres dans tous les pays et il y en a dans chaque pays. Ils se divisent en deux groupes avec la même mission et le même but : l'expansion de mon règne dans l'univers. L'un de ces groupes se charge spécialement de prier, l'autre d'annoncer au monde la venue de mon règne. Je te communique ceci : les apotres qui travaillent à l'expansion de mon règne, je les choisirai exclusivement dans le Royaume de l'Amour de Jésus, car en ces temps-là, le monde sera devenu le Royaume particulier de Jésus.
Mon petit Van, si je t'annonce ces choses, c'est dans l'unique but de t'exhorter à la prière......Dis bien à tout le monde que c'est sur le solide fondement de la prière que s'établira mon règne en ce monde.....Et toi, donnes-moi le nom de Mère de Tout l'univers....


Le 13 octobre 1917, la Sainte Vierge dit aux trois enfants de Fatima : "Je suis Notre Dame du Rosaire. Je viens vous demander de dire tous les jours le chapelet et de changer de vie.....A la fin, mon coeur Immaculé triomphera".


LA FRANCE ET LE VIETNAM


On se souvient à quel point il fut dur pour Van de prier pour la France. En la fin de l'année 1945, voici que Jésus revient sur le sujet :


"Van, n'oublies pas le pays que j'aime le plus, tu entends ?....Le pays qui a produit la première petite fleur qui, depuis, en a engendré beaucoup d'autres...... Cette petite fleur, c'est celle que j'ai choisie pour être ta soeur ainée, Thérèse..... Van, considère cette fleur-là et comprends ceci : c'est en France que mon amour s'est tout d'abord manifesté. Hélas ! Mon enfant, pendant que le flot de cet amour coulait par la France et l'univers, la France sacrilègement l'a fait dériver dans l'amour du monde, de sorte qu'il va diminuant peu à peu......C'est pourquoi la France est malheureuse. Mais, mon enfant, la France est toujours le pays que j'aime
particulièrement.....J'y rétablirai mon amour.....Et pour commencer à répandre sur elle mon amour, je n'attends désormais qu'une chose : que l'on m'offre suffisamment de prières. Alors, mon enfant, de la France, mon amour s'étendra dans le monde......Je me servirai de la France pour étendre le règne de mon amour partout.....Surtout, prie pour les prêtres de France, car c'est par eux que j'affermirai en ce pays le "Règne de mon Amour...."


Le Seigneur parle ensuite de la future et mystérieuse union de la France et du Vietnam dont Thérèse et Van sont le symbole :


"Pour ce qui est de ton temps, le Vietnam, la France est actuellement son ennemie ; mais dans l'avenir, elle fera de lui un pays qui me rendra un plus glorieux témoignage...O Van, ce que ta soeur Thérèse fait pour toi, tu dois le faire aussi pour la France. Je veux que l'union qui existe entre les deux petites fleurs (de France et du Vietnam) soit le symbole de l'union que je veux voir régner entre la France et le Vietnam....Mon enfant, souviens-toi que c'est avec la France, que ton pays le Vietnam parviendra à consolider le Règne de mon Amour. Prie pour que les deux pays ne fassent plus qu'un ensemble....O mon enfant, mon amour te donne le nom de seconde petite Thérèse. Dans le ciel, je te donnerai pour mission d'aider ta grande soeur Thérèse à inspirer au monde la confiance en mon amour..."


Ensuite, Jésus revient sur les grandes menaces qui pèsent sur l'avenir de la France :


"O mon enfant, prie pour le pays que j'aime particulièrement....Ah ! La France....Si on ne prie pas, elle sera encore une foi malheureuse, et le Règne de mon Amour ne pourra que difficilement s'y établir.....Van, ne doute pas de ce que je viens de te dire, en voyant quela situation en France est déjà un peu plus stable.....Mon enfant, je parle ainsi pour que la France soit avertie et sache prévenir, car l'Ennemi veut faire de ce pays un foyer de discordes. Il faut beaucoup prier.....France ! France ! Promets-tu d'être fidèle ? Es-tu décidée à protéger et étendre le Règne de mon Amour dans le monde ?"


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:51

Madeleine Porsat (1822-1847)

Madeleine Porsat est une humble servante qui vivait au milieu du siècle dernier et qui fut visitée par l'esprit prophétique vers 1843. Elle a nettement indiqué les signes précurseurs de la crise qui nous menace, la confusion générale qui doit précéder le « Grand Coup » et surtout l'avènement de Marie qui doit précéder la seconde venue de Jésus-Christ et la fin des temps. Voici la prophétie qu'elle nous a laissée :

Écoutez, mes enfants, dit Madeleine, ce que Marie notre Mère me charge de vous annoncer. Voici la fin des temps. Voici la fin du mal et le commencement du bien. Ce n'est pas un événement ordinaire ; c'est une grande époque qui va s'ouvrir, la troisième : après le Père qui nous a créés pour le connaître, l'aimer, le servir ; après le Fils qui nous a sauvés, voici que le Père et le Fils, pour nous consoler, nous envoient leur Esprit triomphant, avec son Épouse Marie ! »

C'est un grand miracle. Marie vient du ciel. Elle vient avec une légion d'anges. Il faut que les élus de la terre se lèvent, par électricité spirituelle, pour aller au-devant des envoyés de Dieu. Voici l'armée du Seigneur : beaucoup de saintes Femmes, peu de saints Jean ! Et voici l'armure de Dieu : ni fusils, ni bâtons, ni verrou, ni chiens de basse-cour ! Aucune force matérielle, aucun secours humain. Autre temps, autres mœurs. »

Je vous ai annoncé, il y a vingt-six ans, les sept crises, les sept plaies et douleurs de Marie, qui doivent précéder son triomphe et notre guérison :

Intempéries, inondations ;
Maladies sur les plantes et sur les animaux ;
Choléra sur les hommes ;
Révolutions ;
Guerres ;
Banqueroute universelle ;
Les plaies précédentes ont été adoucies, grâce à Marie qui a retenu le bras de son fils. Voici la sixième plaie, la crise du commerce. Le commerce marche à sa fin, parce que la roue du char n'a plus son pivot, la confiance.»
Entre la sixième crise et la septième, pas de repos : le progrès sera rapide, 1789 n'a renversé que la France : ce qui vient, va être le renversement du monde. La septième crise aboutira à l'enfantement. Le monde croira tout perdu, anéanti ! ... Trouble immense sur la mer agitée. Tout ce qui n'est pas sur la Barque, s'engloutit. La Barque fait ça et ça : (Il paraît qu'en prononçant ces paroles Madeleine Porsat indiquait avec la main le mouvement d'une embarcation dans la tourmente et sur le point de chavirer). Pierre, aie confiance ! ... L'arche sort de la tempête et la tranquillité se fait. »

Pie IX est le dernier Pape de l'Église opprimé : Croix des Croix. À lui douleur, et aussi la joie. Après lui, la délivrance. Lumen in Coelo : c'est l'oeil de Marie."

« Dans l'Eglise même, on croira tout perdu. Marie arrive ! Et voici la Confusion, la Confusion même parmi les prêtres. Cependant c'est aux prêtres catholiques qu'on devra demander absolution et bénédiction. Marie est très puissante, mais elle ne peut pas nous absoudre. C'est la fonction du prêtre. Marie, en tout, a tant d'égards pour les prêtres ! (Quelqu'un ayant objecté à Madeleine qu'elle avait dit que Pie IX est le dernier Pape), elle reprend : Pie IX est le dernier Pape d'une époque. Croyez-vous que Marie, qui vient, s'en va détruire l'oeuvre de son Fils ? Le Pape tient la place de Dieu sur la terre. Dans chaque diocèse, l'Evêque ; dans chaque paroisse, le Curé ; voilà le représentant de Jésus-Christ, comme la bonne Mère religieuse est l'image de Marie. Allez à vos pasteurs : c'est Dieu qui les a posés. Mais malheur, malheur aux mercenaires qui s'en vont du côté du siècle. »

Beaucoup de premiers passeront derniers. Les enfants qui ne sont pas dans le mal, entendront les premiers et verront leur mère Immaculée. Ils ouvrent la voie vers Marie ; et puis après, viennent et les saints religieux, les saintes religieuses et les bonnes femmes, les gens pauvres et les riches. Il y a des haut placés qui ne sent qu'orgueil, et y a des haut placés qui sont très-humbles. Il y a des pauvres superbes qui n'arriveront qu'à la dernière fournée. »

Tous les gens de bonne volonté entreront ; tout est possible en Dieu. Marie vient ! Elle vient à chacun ; et à chacun elle œuvre le livre de sa conscience. (Madeleine donne à ses deux mains la forme d'un ouvert du côté du public.) Le livre n'est pas ainsi, tourné vers le monde, découvert aux yeux de tous : cela est réservé pour le jugement dernier, mais ainsi : (Madeleine entr'ouvre ses mains vers son visage.) Dieu ménage cette première ouverture de la conscience à chaque âme, par les soins de Marie, tendre Mère ! Ce sera un examen mystérieux, sans blessure d'amour-propre, entre la Mère et ses enfants. C'est le confessionnal de Marie... »

Mais quelle confusion ! Quelle horreur de soi ! Quels remords ! Quelle douleur lorsque chacun, en présence de la pureté éclatante de Marie, verra dans son miroir sa propre noirceur ! Et que de larmes de la pénitence pour tout laver ! Ce pauvre Satan ! Il croit avoir tout lié contre Dieu : il n'a point lié Marie. Elle va l'attraper et lui écraser la tête sous le talon. »

Marie (ô mystère !) Marie vient au-devant de l'Enfant prodigue ; l'Enfant prodigue, c'est nous tous, toute l'humanité, et elle dit : Viens, je t'aime ! Sans toi, sans ton heureuse faute les siècles m'auraient-ils appelée bienheureuse ! Je te dois ma gloire, pauvre enfant : reçois de moi le salut ! ... »

Satan, c'est l'esprit du mal ; ses agents dans le monde visible, ce sont les hommes mauvais, adversaires du Christ. Dans l'adversaire, Marie cherchera l'homme, et lui fera sentir l'épine du mal. Et c'est ainsi que l'homme mauvais, attendri et se tournant vers Marie et vers le bien, sera délivré du mal ; et dès lors, cessant d'être possédé par Satan, il redeviendra l'enfant de Dieu. Portez un morceau de fer au feu, il en sort purifié ; ainsi l'âme dans le feu du ciel. Aujourd'hui, nous nous confessons du mal ; mais nous ne chassons pas le mal. Nous cassons la mauvaise herbe ; nous ne l'arrachons pas. Nous gardons la racine du vieil homme. »

Or Marie Immaculée nous veut absolument purifiés, pour que nos œuvres viennent pures. Quand les méchants verront leurs enfants enlevés dans la gloire de Marie, ils se laisseront aller avec leurs enfants, et par Marie ils remonteront à Dieu. Ainsi Dieu tirera dans sa gloire même les mauvais. Voyez-vous ce champ, où il y a parmi des plantes mauvaises, toutes sortes de blés gâtés, avec quelques beaux épis : c'est la société telle qu'elle est posée dans le mal. Que faut-il faire de cela ? Il ne faudrait pas laisser perdre les belles âmes. Les belles âmes sont les beaux épis. »

Eh bien ! Marie va venir moissonner les élus de la terre. Quant aux âmes mauvaises, un grand événement doit les effrayer, pour leur bonheur. Après quoi, la puissante Marie changera toute la société en beaux épis. Tout deviendra bon. Les Pharisiens seront les derniers. Les grands bandits arriveront avant. Les Juifs, qui n'ont pas voulu reconnaître Jésus-Christ dans son abaissement, le reconnaîtront dans la venue glorieuse de Marie. Personne ne connaît les vues de la Providence sur nous. Si saint Augustin n'avait pas été un grand pécheur, eût-il été une aussi grande lumière pour l'Église ? Ce qui fait la gloire de Dieu c'est de pardonner. Nous comprendrons cela bientôt... Demandez à l'Enfant prodigue ! Vous croyez que l'Enfant prodigue va être damné, parce qu'il ne se lève pas pour aller vers son père et lui demander pardon ? Oui, mais Marie le fera bien lever : une mère ! »

La Colombe vient à nous du ciel, portant sur son cœur une croix blanche, signe de la réconciliation ; et, agitant un glaive de feu, représentant de l'amour, elle s'assied sur un trône d'or massif, figure de l'Arche de Noé : car elle vient annoncer la fin d'un déluge de maux. La voici venir, notre Mère ! L'Église prépare tout pour la venue glorieuse de Marie. L'Eglise lui forme une garde d'honneur, pour aller au-devant des anges. L'arc de triomphe s'apprête. L'heure n'est pas loin. »

C'est elle-même en personne ! Mais elle a ses précurseurs : de saintes femmes apôtres, qui guériront les plaies du corps avec les péchés du cœur. Il sera donné à la sainte femme, image de Marie, de faire des miracles. Et puis vient Marie, pour faire place à son Fils dans son Église triomphante. »

« Voici l'Immaculée Conception du règne de Dieu, qui précède l'avènement de Jésus-Christ. C'est la maison de Dieu sur la terre, qui va se purifier et se parer pour recevoir l'Emmanuel. Jésus-Christ ne peut point venir dans cette baraque du monde ! ... Il faut que Dieu envoie son Esprit et qu'il renouvelle la face de la terre par une autre création, pour en faire une demeure digne de l'Homme-Dieu. Voici, après le feu d'en bas pour tout brûler et remuer, voici le feu d'En-Haut, l'Amour, pour tout embraser et transfigurer ! »

« Je vois la terre planifiée : ses abîmes s'élèvent, ses montagnes s'abaissent ; il n'y a plus que douces collines et belles vallées. Depuis que je suis comme je suis, je ne vois devant nous qu'union, association, communauté. Tout le monde s'entr'aime et tout le monde s'entraide ; on est heureux. Il n'y a presque plus de grosses cultures ; il n'y a que cultures délicates, jardins, beaux fruits, fleurs partout. Avec Marie, toute la nature est un parterre, et tout est bonne odeur. Tout sert à la gloire de Marie en Dieu. »

Par contre on retrouve ce texte sur ce site:
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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:53

Séraphin de Sarov:Pour ses crimes contre Dieu durant les revolutions (sataniques, comme toute revolution - Romains 13:1,2), pour ses blasphemies illuministes qui ont gagne le monde entier et ont genere le communisme satanique, pour avoir renverse l'ordre politique aprouvee par Dieu - la Monarchie chretienne - Paris sera tout detruit. L'un des plus grand saints de la Russie, Seraphim de Sarov, l'affirme, en ajoutant ce que d'autres (Catherine Filljung) ont prophetise aussi - le demenagement de la capitale: "To France for her love for the Mother of God, the holy Madonna, will be given up to 17 million Frenchmen with its capital in the city of Rheims, while Paris will be completely destroyed" ("THE BOOK OF THE END - An Interpretation of the Apocalypse of St. John the Theologian", par Vladimir Moss, ecrivain de l'Eglise Orthodoxe Russe en exile)

La destruction totale ("completely destroyed") du Paris, une destruction "par feu" selon tels prophets, le demenagement de la capitale et le nombre immense des francais qui vont perir dans la guerre (plus de 2/3, car seulement 17 des 60 millions des francais survivront), toutes sugerent une destruction nucleaire du Paris et aussi d'autres parties de la France dans la guerre qui s'approche.


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:54

Paris sera brulé
NDLR : les prophéties, même reconnues par l'église, n'engagent pas au niveau de la foi. Mais elles nous interpellent surtout au moment où l'assemblée nationale, a voté le projet de loi d'abomination a donc été votée le 11 décembre 2003...


Deviendra-t-elle la Loi d'abomination annoncée depuis des siècles (seconde lecture au Sénat le 17/2/2004) ?

Son châtiment annoncé par une multitude de prophéties : DESTRUCTIONDE PARIS PAR LE FEU


En 451, les hordes des Huns, barbares venus de l'Est, conduites par Attila, approchaient de Lutèce. Sainte Geneviève 1 !, par ses prières et par ses jeûnes, sauva la cité d'une destruction certaine.

Les forces nazies, Germains venus de l'Est, sur l'ordre exprès de Hitler, devaient détruire Paris. Et, cette fois encore, Paris fut sauvé, le jeudi 25 août 1944, en la fête de Saint Louis, roi de France. Ceci fut évité grâce à l'édification d'une basilique sur la montagne Ste Geneviève dédiée à l'adoration du «Christ roi, Prince de la Paix, Maître des Nations» entre 1935 et 1940, à sa demande à Sœur Marie du Christ Roi, condamnée à l'oubli, morte le 2 mai 1968. «Tant que l'adoration perpétuelle y sera faite Paris ne brûlera pas» avait dit Jésus. La basilique sera détruite en 1977 sous Giscard d'Estaing et l'archevêché du Cardinal Marty. (Cf ed Resiac, La Colombe de France)

«Si les miracles accomplis chez toi l'avaient été à Sodome, elle subsisterait encore aujourd'hui. Aussi bien, je vous le dis, le pays de Sodome aura, au jour du Jugement, un sort moins rigoureux que toi» (Matt. XI, 23-24). «Si (Dieu) a condamné à une totale destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, (c'est) pour servir d'exemples aux impies à venir» (lIe Pierre II, 6).

Certaines grandes villes seront châtiées terriblement et parmi elles, mention particulière est faite de Paris, qui semble devoir être foudroyée par le feu. Quelques extraits de prophéties parmi d autres [document en construction] :


ND de La Salette 2 : «Paris sera brulé» :

Mélanie Calvat, voyante de La Salette revient souvent dans ses lettres sur l'incendie de Paris. Elle disait couramment: «Paris sera un jour effacé». Comme cette annonce verbale souvent réitérée ne suffisait pas, elle avait recours encore à un procédé plus étrange, destiné à piquer davantage l'attention. A Corenc, elle écrivait souvent ces trois lettres : P S B, ce qui veut dire: «Paris sera brûlé» :

Le 10 septembre 1870, Mélanie écrivait à l'une de ses amies et à sa mère : "Paris, foyer de la vanité et de l'orgueil, qui t'empêchera de périr si des prières ferventes ne montent vers le Cœur de Dieu ?

En 1871, elle envoyait une lettre à Thiers, pour lui demander d'enlever de Paris la statue de Voltaire et tout ce qui ne vient pas de Dieu.

En 1896, elle écrivait : «Voyez-vous la Seine ? Si vous saviez combien de gens y seront jetés ! Mais le plus grand nombre viendront s'y jeter, tout affolés, fuyant le feu qui sera comme suspendu au-dessus de la ville 4. Ils s'y jetteront comme fous de terreur, croyant éviter ainsi le feu menaçant».


De Saint Benoît-Joseph Labre , extrayons maintenant ce passage d'une lettre à Pie VI :
«Paris sera détruit à cause de ses blasphèmes; une pierre n'y restera pas sur l'autre»


De Marie Lataste qui vit un jour
«l'Ange exterminateur planer sur la Grande Ville... Il me semble être dans une grande place de Paris. Au milieu de cette place, je vis un jeune homme sur une petite colonne. Il était revêtu d'une robe rouge, il portait un diadème sur la tête; il tenait son sabre dans le fourreau et un arc entre les mains. Ses regards étaient foudroyants et sa bouche prête à lancer des menaces. Je vis inscrit au-dessus de sa tête en caractères de feu : l'Ange exterminateur... 0 Paris, ville exécrable, depuis longtemps tu mérites mon indignation, et si je n'ai point fait tomber sur toi les flots de ma colère, c'est par un effet de miséricorde. J'ai arrêté mon bras vengeur déjà prêt à s'appesantir sur toi. J'ai épargné la multitude innombrable des pécheurs pour ne point frapper les justes. Tes habitants te maudiront un jour...»


D'une religieuse :
dont le nom n'est pas dévoilé, écrit: «C'était dans une grande ville; la foule allait et venait, mais dans tout ce monde, personne ne s'occupait de Dieu; tous ne pensaient qu'aux plaisirs sensuels. Soudain des ténèbres épouvantables couvrirent toute la terre; c'était comme une fumée brune, tirant sur la couleur du feu. Le gros nuage se divisa en quatre parties qui tombèrent à la fois sur la grande ville, et en un instant elle fut en feu... A ce spectacle terrifiant, la foule se mit à fuir comme pour sortir de la grande cité. Tout ce peuple était tellement épouvanté que les cheveux se dressaient sur la tête... Et alors un craquement que nulle langue ne peut rendre éclata. Personne ne saurait exprimer cet horrible fracas. Ces menaces regardent Paris» (Dompierre, p. 54.)


De Joséphine Lamarine (+ 1850) :
«L'éternité s'avance ! Avec le drapeau rouge, les loups sont dans le jardin... Pauvre Paris, te voilà donc détruit !»


De Marie-Josèphe Levadoux (1832-1908, dont la «mission» fut de révéler ce que Dieu exigeait des hommes pour écarter les maux prédits à La Salette. Complètement illettrée, elle dicta ses révélations, qui «furent soumises à l'autorité de l'Eglise» vers le début du siècle (Cf H. Lainé, Ecrits deMarie-Josèphe, Dieu et Volt éd., Le Houlbec (Eure), p. 66 pour le texte ici cité. "Les annonces et conseils" de Marie-Josèphe ont leur importance par rapport aux événements qui se préparent) : «Notre Seigneur me dit : "Avertis mon peuple, et s'il ne tient pas compte de mes avertissements, Je le frapperai comme j'ai frappé Sodome et Gomorrhe. J'ai vu Paris rempli de sang ! Des monceaux de cadavres ! J'ai vu aussi au milieu d'une vaste plaine noirâtre, une borne sur laquelle était écrit: Ici était Paris.


De Berguille :
«Que ces ténèbres sont épaisses, ô mon Dieu ! que ce feu est dévorant ! Je vois tout consumé. Protégez ces pauvres enfants; ils étouffent au milieu des flammes. Oui, Paris est la plus coupable des villes. Malheureuse cité maudite. Un jour elle sera consumée jusqu'à la dernière pierre.
Malheur à ces diaboliques sociétés !... Je les vois, les misérables, ils accourent; quel affreux tumulte! Ville ingrate, elle n'est pas digne de prononcer le nom sacré de Jésus. Ville exécrable, tu veux nous mener aux abîmes»


D'une extatique, citons la prophétie dite de Grenoble (1853) :
«A la lueur des éclairs et des flammes, elle vit Paris qui brûlait».


Dans la correspondance Hohenlohe de 1828 : On appelle ainsi une série de lettres reproduites sous ce titre dans plusieurs recueils de prophéties, notamment dans le «Nouveau recueil de prédictions» de Bricon (cité par Novaye, p. 221), on découvre ce fragment :
«Paris sera détruit. Le feu qui tomba sur Sodome et Gomorrhe tombera aussi sur cette ville; et pour la détruire, le ciel s'unira à la terre.... Pendant trois jours, Paris sera enseveli sous une pluie de soufre et on n'y verra plus que des précipices... Cette ville ne sera plus jamais rétablie» (Dompierre, pp. 56-57.et p.59 ).


Le R.P. Nectou écrivait en 1760 :
«Durant ce bouleversement épouvantable qui, parait-il, sera général, et non pour la France seulement, Paris sera entièrement détruit, non sans qu'il y paraisse des signes qui mettront lesbons à même de s'enfuir; et sa destruction sera si complète, que vingt ans après, les pères se promenant avec leurs enfants sur les ruines et répondant à leurs enfants leur diront : il y avait là une grande ville mais à cause de ses crimes, Dieu l'a détruite.».


La petite Marie des Terreaux voyait cela de Lyon :
«Paris sera détruit comme Sodome et Gomorrhe; et ce qui restera de ses habitants se réfugiera en grande partie à Lyon. Quand on verra leur fuite, le grand événement sera proche.» (Dompierre, pp. 61-62).

Marianne Galtier dit à son tour :
«La grande prostituée sera détruite par le feu; l'Ange du Seigneur avertira les justes de Paris... Personne ne saura d'où est venu le feu . Tous les mauvais périront. Les malheurs de la France seront si grands que plusieurs en mourront de frayeur».

Marie-Julie prédit :
«Différentes villes, notamment Paris, seront terriblement châtiées...» et elle ajoute ailleurs :
«Dans l'intervalle, Paris aura été détruit», insistant sur «les terribles châtiments qui fondront sur la grande ville» [1]

Voici quelques autres textes prophétiques, relatifs à la destruc­tion de Paris, extraits de la «Lettre mensuelle de Notre-Dame des pleurs de Bordeaux» (N° 55 et 56, juin et juillet 1925 «lettre adressée aussi à l'Épiscopat». Le rédacteur de la revue précise: «Nous avons rassemblé ici les extraits des prophéties les plus notoires au sujet de Paris, du moins des plus incontestables» ) :

Prophétie bretonne (citée en entier par Novaye, dans Demain ? (pp. 116-117)) :
«Lorsque la terre tremblera et que le feu jaillira de ses flancs; quand Paris, la ville corrompue, sera fouillée comme une ruche; ce sera quand les chariots marcheront tout seuls... alors ce sera le temps prédit... Paris, la grande ville, avec tous les méchants qu'elle renferme, aura été engloutie dans l'enfer...»


De l'Abbé Souffrand :
«Paris sera détruit, tellement détruit que la charrue y passera».


Dans les notes de Marie Martel, de janvier 1897, nous lisons ce passage :
« La Sainte Vierge supplie les yeux tournés vers le ciel, et puis, se retournant vers moi, elle me dit: «Oh ! Paris. Paris n'a pas respecté les lois de mon divin Fils... il sera châtié et détruit par le feu... Il y aura peu de monde qui restera... Ceux qui resteront ne se reconnaîtront pas... Paris sera détruit par le feu, s'il refuse de se convertir... voilà la punition qui lui est réservée » !...

et encore (en septembre 1897) :
«Le premier coup sera porté sur Paris: des théâtres vont sauter, des victimes vont brûler, le sang va couler»... Le 7 juillet 1901, après la vision par Marie Martel d'une chute de boules multicolores, le Sacré Cœur lui «dit» qu'il s'agissait du feu du ciel pour Paris et différents (autres) endroits.


Voici une autre vision; elle émane de la religieuse trappistine de Chemillé :
«Je vis la capitale pillée, saccagée, brûlée. A cette vue, je fus tellement épouvantée que je crus que nous allions tous périr» (Dompierre, ouv. cité, p. 78. )...

Et encore :
«Le tonnerre grondait toujours dans les airs d'une manière effrayante lorsque j'entendis une voix qui me dit : «Ne crains pas ! Mon courroux tombera sur ceux qui ont allumé ma colère; ils disparaîtront dans un moment. Tout l'univers sera étonné d'apprendre la destruction de la plus belle, de la plus superbe ville ! Je dis: superbe, par ses crimes; car je l'ai en abomination; c'est cette maudite Babylone qui s'est enivrée du sang de mes saints; elle veut encore le verser... Elle mettra le comble à ses horribles forfaits; et moi je lui ferai boire le vin de ma colère; tous les maux tomberont à la fois sur elle dans un seul instant... Je n'entendis plus la voix mais un bruit effroyable; le gros nuage se divisa en quatre parties qui tombèrent à la fois sur la grande ville, et en un instant elle fut tout en feu. Les flammes qui la dévoraient s'élevèrent dans les airs; et de suite je ne vis plus rien qu'une vaste terre, noire comme du charbon».

De Nostradamus 2, rappelons ces quatrains concernant la destruction de Paris

qu'il appelle la «grande cité» - par la guerre, la révolution, les épidémies et le feu du
ciel :

«La grande cité sera bien désolée
Des habitants un seul n'y démourra :
Mur, sexe, temple, et vierge violée,
par fer, feu, peste, canon, peuple mourra» (Cent. III, quat. 84).
«Tout à l'entour de la grande cité
seront soldats logez par champs et villes
Donner l'assaut Paris, Rome incité,
sur le pont sera faicte grand pille» (Cent. V, quat. 30).


Marie des neiges Holgado dépeint la vie superficielle de Paris qui mène à la fange du péché et du vice :
«Rêver à Paris, écrit-elle, c'est se voir entouré de ténèbres de mort. Ce n'est pas un songe délicieux, c'est une bousculade incessante, c'est trébucher continuellement jusqu'à tomber dans le mal et finalement être précipité dans la damnation éternelle...
Malheur à toi, Paris ! Dans peu de temps, tes superbes avenues seront des sépulcres de mort. Pleure sur tes erreurs, il en est temps encore, mais ensuite ce sera trop tard ! Que va devenir ton orgueilleux Opéra ? Un monceau de cendres, un rien... C'est l'éternel aboutissement des centres de corruption et de péché.» [2]


Conchita Mateos , âgée de 11ans, l'une des voyantes d'Ezquioga, parle à son tour :
S amedi 10 décembre 1932. Je vis la Vierge douloureuse, bien, bien triste et elle me dit :
«Vois ma fille, demain je commencerai à te raconter le châtiment, si tu as le courage de m'entendre».

Dimanche 11 décembre 1932.
«La Vierge dit qu'elle accordera toutes les demandes sauf celles qui ont trait au châtiment parce que, sans châtiment, le monde ne peut pas être sauvé... Ce siècle est le dernier de tous... Paris sera carbonisé, Marseille englouti par la mer» [3] .


Le saint curé d'Ars (1859) a dit également :
«Paris sera démoli et brûlé tout de bon, mais pas tout entier» [4] .


De Mélanie de La Salette (suite) : Comme l'abbé Rigaux, revenant de La Salette avec Mélanie, traversait Paris en voiture avec elle, de la gare de Lyon à la gare du Nord, elle lui dit, en désignant la rive droite :
«Tout ce que vous voyez de ce côté là-bas sera rouge. Tout cela brûlera. Les flammes s'arrêteront à peu près là». Elle montrait le canal Saint-Martin.»

Alors l'abbé Rigaux :
«Mais pourtant, c'est un mauvais quartier celui-ci».

Et Mélanie :
«Ces maisons seront vides car les habitants seront partis dans les quartiers riches pour piller, avec des draps».

Passant devant la statue de la République, elle ajouta :
«La gueuse! Elle ne sera pas fière quand Paris brûlera en ce jour-là».

.... Le feu du ciel s'ajoutera aux autres.
«Oui, précisa une autre fois Mélanie, il foudroiera certains points, le Palais Bourbon quatre vingts fois en une seconde [5] »
«Et les députés, s'écria l'abbé Rigaux, seront-ils dans l'enceinte ? »
«Vous êtes bien curieux ! Eh bien oui, ils seront suffoqués, morts, grillés».
Mélanie a «vu» la population s'efforcer de fuir Paris :
«des désordres inexprimables»... et d'indiquer :
«On sortira le premier jour, le deuxième jour avec grand'peine, le troisième jour on ne pourra plus».
Même les conducteurs de voitures qui «s'insulteront, blasphémeront, seront pris dans la même souricière»
Le tout dans «une fumée asphyxiante» [6]


La prophétie de Prémol mentionne également l'incendie de Paris et sa destruction par le feu.


Et Mélanie disait à l'abbé Rigaux, en 1896 : «Paris sera brûlé par sa canaille»

Marie-Julie Jahenny
condamne la «Chambre de l'Enfer» , «où se font les mauvaises lois»,
stigmatisant spécialement « la loid'abomination »,
et met en relation un feu du ciel dans le passage suivant :
«Ils arriveront à attirer sur la France des châtiments de feu... Le ciel s'ouvrira par trois ouvertures épouvantables... Ce sera un effondrement de feux de différentes couleurs. Et ces trois effondrements épouvantables seront aperçus de tout le peuple... Il y aura des cris épouvantables, des pleurs, des gémissements, des tortures du corps... L'œil apercevra des figures difformes, des traits, mais des traits qui ne ressembleront pas aux enfants du Ciel... Dans ces trois effondrements de feu, il y aura un son lugubre... Et c'est à ce moment, où l'air deviendra une peste insupportable à l'odorat humain, mais surtout presque insupportable à l'odorat des élus... Ce sera à ce moment le grand déluge et le jugement de la Sodome coupable, le jugement des crimes accomplis... Le sol ne sera plus qu'un tombeau effondré; et, gisant sur ses pierres brûlantes, des cadavres inanimés...

Il ne restera rien de ce foyeroù se forgent les mauvaises lois , d'où l'on va achever la mort de la foi dans les âmes; d'où l'on va jeter la dernière souillure dans l'âme des enfants dont la plupart sont déjà condamnés à ne jamais me voir, à ne jamais m'aimer »...


Et Marie-Julie Jahenny dit encore (révélation reçue en 1903) :
«Le feu du ciel tombera sur Sodome (Paris) et principalement sur cette salle de l'enfer où se fabriquent les mauvaises lois3. Elle sera engloutie et sa place sera comme une immense carrière de laquelle, jusqu'à la fin du monde, on ne pourra s'approcher sans un frémis­sement d'horreur».


Catherine Filljung est encore plus explicite. Son biographe rapporte :
«37. Catherine redoutait pour Paris le sort de Jérusalem. Très souvent, autrefois, on l'avait entendu s'écrier en extase :
«0 Paris, seconde Jérusalem par tes crimes, seconde Jérusalem par ton châtiment».

«38. Après cela, elle voyait «comme le feu du ciel qui tombait».
C'était la vengeance divine. La grande ville était assiégée. Tandis que l'ennemi la pressait du dehors, elle était en proie aux fureurs de la révolution, et à une famine si horrible que les mères dévoraient leurs enfants».

«39. Les émeutiers saccageaient, incendiaient Paris, principalement les beaux quartiers.

«40. Après la guerre, Paris perdrait sa primauté; une autre ville, une ville du centre devenait la capitale...»

Certaines prédictions furent adressées de Paris à Mgr Baillès , le 30 août 1853 :
J'ai vu, depuis, un orage à faire mourir de frayeur. C'est un tonnerre comme jamais on n'en a entendu; il semble tenir toute la terre et gronde sans relâche. Une pluie de feu tombe du ciel, comme quand il neige en grande abondance; et il y a des morceaux de fer de différentes grosseurs, dont certains de la grosseur et de deux fois la longueur d'un chapeau d'homme. Ce feu du ciel embrase les contrées les plus coupables et brûle les malheureux habitants. Les maux seront si grands qu'on se croira à la fin du monde».
Ces avertissements concernent bien Paris, car la voyante an­nonce qu'il faudra quitter Paris pour ne pas être massacré et consumé par les flammes.


S'agit-il du châtiment annoncé par Maria Bordoni ? Voyons le signe qu'elle donne :
«Il y aura un mort à Paris; et le moment de cette mort sera le signal de la justice divine pour Paris et pour la France».




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1 . L'église Sainte Geneviève - «la sainte de Dieu» - construite par Soufflot au 18esiècle sur l'ordre de Louis XV, fut volée par la Révolution (en 1791) et transformée en Panthéon (nécropole de «tous les dieux»). Là encore, le Malin - «le singe de Dieu», comme l'appelle saint Augustin, - a mis sa griffe: Au début de l'ère chrétienne, on christianisait les lieux de culte païens, on les ramenait au vrai Dieu. Maintenant, depuis la révolution «libératrice» de 1789, on paganise les lieux de culte chrétiens (quand on ne les détruit pas), en France et ailleurs. C'est le «progrès» : le retour à la barbarie morale et spirituelle. Comme l'écrit Jacques d'Arnoux: «Les restes de Voltaire et de Jean-Jacques Rousseau, pères de notre Révolution, trônent encore sacrilègement dans la crypte, sous le maître-autel de l'ex-église Sainte-Geneviève... Défi symbolique et tenace d'une nation apostate au Christ, Roi des Francs» -«Je livrerai au pillage... tes hauts ­lieux de péché» (Jér. XVII, 3).

2 . Dompierre, t exte authenti­que et intégral dusecret de La Salette. Deux mots sur la destruction de Paris, Alnat, Paris, 1903. Voir le livre de Jean Izoulet : «Paris, capitale des religions», Albin Michel éd. Paris appelée la «ville-lumière» !

[1] Extrait du texte d'une très longue Conférence datée de 1928, sur Marie-Julie Jahenny, par le docteur Jean Besnus, dont «la belle famille a fréquenté longuement la Fraudais» ... Voir aussi Cris du Ciel, Roberdel, p. 222 et autres )

[2] Boué, ouv. cité (M" Holgado), p. 38. Marie des neiges fut gouvernante d'enfant dans une famille aristocratique de Paris durant les années 1920 et 1921.

[3] Boué, Ezquioga, pp.163-164.

[4] R. P. Lechien, Etudes sur la Providence, France et Papauté, mission, avenir, p. 396

[5] A cause des lois impies et iniques qui y ont été votées, dit Mélanie à une autre occasion.

[6] D'après un article de Jean Fervan (i. e. Jules Bernex) : «Mélanie de La Salette a prédit», paru dans l'hebdomadaire «Choc» à Paris, en 1937, dans la série intitulée: «L'Église et les prophéties».

[7] Catherine Filliung, Biding, 1848-1915, vierge lorraine, extatique, stigmatisée, offerte à la Justice divine en victime d'expiation. L'ouvrage d'Eugène Ebel (éd. Téqui, Paris, 1928) porte le titre: «Sœur Catherine. Notes biographiques sur la mystique lorraine Catherine Filljung, religieuse dominicaine (Mère Marie Rose. de Jésus), fondatrice d'orphelinat... Les prophéties de Catherine - qui s'échelonnent depuis 1873 jusqu'à sa mort - sont remarquables par leur diversité et leur précision. Certaines (guerre 14-18, lois antireligieuses), se sont déjà réalisées. D'autres sont en cours de réalisation ou en préparation: Braderie des biens religieux, ferme­ture d'églises, trahison des clercs, mariage des prêtres...

Catherine - comme Marie Martel à Tilly, à la même époque (1897) ­précise que, pendant les châtiments, le secours du Ciel viendra en France1 d'apparitions de Jeanne d'Arc. Les «révélations» des deux voyantes, à ce propos, concordent parfaitement et se confirment mutuellement (Voir ci:après pp. 494 et suiv.)


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:55

Le fait que l’Église doive subir un martyre relève, en tant que doctrine théologique, du ministère du pape comme Maître de vérité (Magistère). Il est donc probable que vers la fin des temps les papes annonceront ce martyre ou sa possibilité, de la même façon que Jésus l’a annoncé à ses disciples. Curieusement, la chose est devenue réalité depuis quelques années. Qu’on se réfère à l’enseignement rapporté précédemment et tiré du Catéchisme de l’Église catholique[98]. C’est la première fois que, historiquement, le Magistère rappelle en usant de son infaillibilité habituelle, un tel enseignement de l’Écriture.

Quoiqu’il arrive dans le futur et quoiqu’en disent aujourd’hui des membres de la mouvance intégriste, il est impossible qu’un pape élu légitimement se mette à prêcher en tant que pape, autre chose que l’Évangile de Jésus. Toute l’histoire de l’Église le montre. Nous avons eu des papes assassins, adultères, polygames même, mais jamais de pape hérétique[99]. A l’inverse, tous les autres sièges apostoliques, sans exception, ont connu des évêques douteux et même hérétiques. Un seul échappe à cette règle, celui du successeur de Pierre*. La raison en est simple. Jésus a promis. Il est Dieu et il a la puissance de tenir sa promesse. Il est donc certain que, quelles que seront les décisions solennelles des papes futurs au plan de la foi et de la morale, elles viendront de Dieu.



Un récit romancé récent, passé presque inaperçu, semble indiquer une prise de conscience de plus en plus forte d’une partie des chrétiens à l’égard de la proximité de la passion de l’Église. Dans son roman L’anneau du pécheur, Jean Raspail[100] rapporte une parabole qu’il faut lire pour comprendre ce que pourrait être le témoignage final des papes. Il raconte qu’à Rome, dans la crypte souterraine du Vatican où reposent la plupart des papes de l’histoire, près du tombeau de Jean XXIII, une pierre tombale sans date porte sur le côté l’inscription Benedictus. Elle est très récente puisqu’elle fut posée en 1994. Elle contient les restes d’un homme pauvre, décédé dans le sud de la France. Son corps fut ramené par un évêque au service de l’État du Vatican. Or cet homme était pape, un vrai pape de l’Église catholique romaine, dont la lignée apostolique remonte à la fin du XIVème siècle. A cette époque, un grand schisme eût raison de la papauté d’Occident et la divisa en deux puis bientôt en trois papes. Or, l’un d’eux, Clément VII, fut élu en Avignon selon les règles canoniques. En fin de compte et pour mettre fin au schisme, les trois papes furent déposés par un Concile (Constance, 1417). Un quatrième pape fut élu, à l’origine des actuels papes de Rome. Loin de renoncer, le successeur de Clément VII, nommé Benoît XIII (Benedictus PP. XIII), résista dans le sud de la France et en Espagne. Il eut un successeur, puis un autre et, les uns après les autres, de moins en moins connus, de plus en plus­ pauvres, la lignée des papes prénommés Benoît perdura jusqu’à aujourd’hui. Devenus mendiants, ils ne gardaient plus sur eux que trois objets témoins de leur gloire passée, l’anneau papal ou anneau du pécheur donné au pape Benoît XIV, un calice pour leur office de prêtre, et une étole rouge, couleur du martyre. Ils trouvaient toujours quelques jeunes vocations pour adhérer à leur Église parallèle et la faire durer, jusqu’au dernier d’entre eux qui se trouva seul et incapable de s’assurer un successeur. Il fut rejoint par la crise religieuse de l’Occident. Il mourut en 1994 auprès d’un prêtre envoyé par Rome, alors qu’il s’était mis en marche vers cette ville. On trouva dans ses papiers, outre le récit d’une aventure de sept siècles, la prophétie suivante:



«J’ai vécu longtemps et j’ai vu le monde changer. II y a des choses que je sais. Je dirai de quelle façon. C’est pourquoi je dois aller à Rome. Avant cinquante ans, plus tôt peut-être, deux forces s’y opposeront et le pape se souviendra du destin du pape Pedro de Luna et de ses trente-deux successeurs qui ne laissèrent aucune trace sur cette terre”.



Le pape Jean-Paul II, raconte Jean Raspail, fut frappé par cette histoire. Il fit transférer les restes de Benoît à Rome. Le fait que cette succession de papes ait duré jusqu’à aujourd’hui, sous le nom de Benoît (Bénis*) et qu’elle ait émaillé son histoire par des miracles réalisés ici ou là lui parut une marque de l’action de Dieu. Ces papes ne sont-ils pas une prophétie vivante, une image de l’avenir de la papauté de Rome? D’après le roman de Jean Raspail, le commentaire de Jean-Paul II fut le suivant[101]:



«La simplicité de Benoît, son humilité, son dénuement, sa naïveté, sa solitude, sa fonction pontificale réduite à celle des premiers âges, quand l’apôtre Pierre*, tout aussi seul, errait sur les routes de l’Empire sans grand espoir d’être écouté... Pierre était le commencement. Benoît ressemble à une fin qui aurait été anticipée. Tout cela a profondément ému le Saint-Père. À ses proches il a dit que viendrait un jour où l’enseignement de l’Église serait unanimement rejeté parce que devenu inapplicable au regard de la morale admise et de la religion du progrès. Il a dit que l’Église catholique serait déchirée, ses gros bataillons prêts à s’incliner. Il a dit que la conscience internationale contre laquelle il s’est déjà élevé sans succès enjoindrait au pape de se soumettre, lui-même ou l’un de ses proches successeurs, qu’un concile l’imposerait à la lumière d’une nouvelle lecture de l’Évangile, et qu’il ne resterait plus au pape qu’à quitter Rome et disparaître, comme Benoît. Pour traverser encore d’autres siècles, comme Benoît. L’un et l’autre sont des fugitifs »[102].



Quelle est la vérité de ce récit? Peu importe. Il est prophétiquement vrai. Il raconte, mieux encore qu’un long traité de théologie, ce que j’entends par « témoignage final de la papauté ».

(TIRÉ DU LIVRE D'ARNAUD DUMOUCH SUR LA FIN DES TEMPS)


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:56

Prophétie de st Odile:Ecoute, écoute, ô mon frère. J’ai vu la terreur des forêts et des montagnes. L’épouvante a glacé les peuples. Il est venu le temps où la Germanie sera appelée la plus belliqueuse des nations de la terre. Elle est arrivée l’époque où surgira de son sein le guerrier terrible qui entreprendra la guerre du monde et que les peuples en armes appelleront l’Antéchrist, celui qui sera maudit par les mères pleurant, comme Rachel, leurs enfants et ne voulant pas être consolées. Vingt peuples combattront dans cette guerre. Le conquérant partira des rives du Danube. La guerre qu’il entreprendra sera la plus effroyable que les humains aient jamais subie. Ses armées seront flamboyantes et les casques de ses soldats seront hérissées de pointes qui lanceront des éclairs pendant que leurs mains brandiront des torches enflammées. Il remportera des victoires sur terre, sur mer et jusque dans les airs, car on verra ses guerriers ailés, dans des chevauchées inimaginables, s’élever dans le firmament pour y saisir les étoiles et les projeter sur les villes et y allumer des grands incendies. Les nations seront dans l’étonnement et s’écrieront: «D’où vient sa force? ” La terre sera bouleversée par le choc des combats; Les fleuves seront rougis de sang, et les monstres marins eux-mêmes s’enfuiront épouvantés jusqu’au fond des océans. Les générations futures s’étonneront que ses adversaires n’aient pu entraver la marche de ses victoires. Des torrents de sang humain couleront autour de la montagne, ce sera la dernière bataille «Ultima pugna ». Cependant, le conquérant aura atteint apogée de ses triomphes vers le milieu du sixième mois de la deuxième année des hostilités, ce sera la fin de la première période, dite de victoire sanglante. II croira alors pouvoir dicter ses conditions La seconde partie de la guerre égalera en lon­gueur la moitié de la première; Elle sera appelée « tempus diuitionis », la période de la diminution. Elle sera féconde en surprises qui feront frémir les peuples. Dans la troisième période, tous les peuples spo­liés recouvreront ce qu’ils ont perdu et quelque chose de plus. La région de Lutèce sera sauvée elle-même à cause de ses montagnes bénies et de ses femmes dévotes. Pourtant, tous auront cru à sa perte, mais les peuples se rendront sur la montagne et rendront grâce au Seigneur. Car les hommes auront vu de telles abomina­tions dans cette guerre que leurs générations n’en voudront plus jamais. Malheur pourtant encore à ceux qui ne craignent pas l’Antéchrist, car il suscitera de nouveaux meur­tres. Mais l’ère de la paix sous le feu sera arrivée et l’on verra les deux cornes de la lune se réunir à la croix, car en ces jours, les hommes effrayés adoreront Dieu en vérité, et le soleil brillera d’un éclat inaccoutumé.[9]”


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:57

Ste Odile:Mais Hitler n’est pas le dernier Antéchrist. Les Écritures nous décrivent son œuvre avec suffisamment de précision pour que nous puissions le reconnaître au moment de sa venue. Hitler fut avec Lénine, Staline, Pol Pot, Mao, l’un de ces terribles Antéchrist en matière de persécutions extérieures: “Celui qui tue le corps [10]”, dirait Jésus, mais dont l’âme reconnaît assez facilement la perversité. L’Antéchrist final sera plus terrible au plan de la vie divine. Il sera celui “qui, après avoir tué le corps, a le pouvoir de jeter dans la géhenne l’âme et le corps.[11]”


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 1:58

Prophétie de Léon XIII:Le 13 octobre 1884, après que le Pape Léon XIII eut terminé de célébrer la Messe dans la chapelle vaticane entouré par quelques cardinaux et membres du Vatican, il s'arrêta soudainement au pied de l'autel. Il se tint là environ dix minutes, comme en extase, son visage blanc de lumière. Puis, partant immédiatement de la chapelle à son bureau, il composa la prière à saint Michel avec instructions pour qu'elle soit dite partout après chaque Messe basse.

Lorsqu'on lui demanda ce qui était arrivé, il expliqua qu'au moment où il s'apprêtait à quitter le pied de l'autel, il entendit soudainement des voix : deux voix, une douce et bonne, l'autre gutturale et dure ; il semblait qu'elles venaient d'à-côté du tabernacle. Comme il écoutait, il entendit la conversation suivante :

La voix gutturale, la voix de Satan dans son orgueil, criant au Seigneur : "Je peux détruire ton Eglise".

La voix douce du Seigneur : "Tu peux ? Alors, fais le donc".

Satan : "Pour cela, j'ai besoin de plus de temps et de pouvoir".

Notre Seigneur : "Combien de temps ? Combien de pouvoir ?"

Satan : "75 à 100 ans et un plus grand pouvoir sur ceux qui se mettent à mon service".

Notre Seigneur : "Tu as le temps, tu auras le pouvoir. Fais avec cela ce que tu veux".


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 2:00

Prophétie de ste Hildegarde:Imperfection de l'Eglise jusqu'au second Avènement et purification :

- Sainte Hildegarde.
"Elle (l'Eglise) n'a (présentement) ni jambes, ni pieds, parce qu'elle n'est pas parvenue à la force de sa constitution et à la suprême beauté de sa perfection ; parce qu'environ le temps du fils de perdition (l'Antichrist), qui doit induire le monde en erreur, elle doit souffrir abondamment, les persécutions violentes et sanglantes de sa perversité cruelle ; et étant conduite par les calamités de ses blessures sanglantes à l'état parfait, elle courra avec allégresse dans la céleste Jérusalem ; et de même qu'elle est devenue la nouvelle épouse bien-aimée du Fils de Dieu, dans l'effusion de son sang, elle sera introduite avec le même amour dans la plénitude de la vie, au milieu de l'allégresse de ses enfants". (Scivias, p. 57)


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 2:02

Ste Hildegarde:Sainte Hildegarde.

"Cependant, vers la fin des temps, il la recevra (la synagogue) dès qu'elle-même, répudiant les erreurs de son infidélité, reviendra à la lumière de la vérité. Car le démon a pris la Synagogue dans son aveuglement et l'a livrée à toutes les erreurs de l'infidélité ; et il ne cessera de le faire, jusqu'à la venue du fils de perdition, qui tombera dans l'exaltation de son orgueil, comme Saül périt sur le mont Gelboë, après avoir chassé David de sa terre. - Ainsi le fils de l'iniquité s'efforcera de chasser mon Fils du milieu de ses élus ; et mon Fils, ayant repoussé l'Antichrist, ramènera la Synagogue à la véritable foi, comme David reprit sa première épouse après la mort de Saül". (Scivias, p.217)


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 2:03

Catherine Labouré (1830), rue du Bac : "Les temps sont mauvais. Des malheurs vont fondre sur la France... Le monde entier sera bouleversé par des malheurs de toutes sortes."

62 - Mélanie Calvat (1846), La Salette : "La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événements ; on doit s'attendre à être gouverné par une verge de fer (Apoc. 12 : 5) et à boire le calice de la colère de Dieu".

"Je n'en saurais, nous sommes près de la grande guerre, c'est-à-dire de l'avènement de l'Antéchrist. Je le sais, personne ne consent à reconnaître une vérité qui épouvante, mais qui n'en est pas moins la vérité. Notre génération marche vers l'Antéchrist dont elle doit faire la rencontre ; et les indifférents se refusent de croire, et les impies de railler (2 Pi. 3 : 3 ; Jude. 1. Cela est ainsi. Malheur ! Malheur ! Malheur !" (Correspondance de Mélanie, 1886)

"Notre-Seigneur va venir purifier son Eglise. La marée des maux qui va battre la pierre sur laquelle elle est bâtie ne laisse voir à l'horizon que les menaces de la colère de Dieu " (Léon XIII, sur le message).

63 - Bernadette Soubirous (1871), " Lourdes : Le mercredi 24 février, la voyante se retourne vers la foule qui est considérable et traduit ainsi, des larmes plein la voix, les paroles de la Très Sainte Vierge : "Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !"

64 - Pontmain (1871) : " Qu'ils prient !... Qu'ils prient !"


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 2:04

Les prophéties annoncent "trois jours de ténèbres au cours
desquelles se dérouleraient des phénomènes conséquents
au passage d'une comète





« Jour de fureur, ce jour-là!
Jour de détresse et de tribulation,
Jour de désolation et de dévastation,
Jour d'obscurité et de sombres nuages,
Jour de nuées et de ténèbres,
Jour de sonneries de cor et de cris de guerre
Contre les villes fortes et les hautes tours.
Je livrerai les hommes à la détresse
Et ils iront comme des aveugles
(parce qu'ils ont péché contre Yahvé);
Leur sang sera répandu comme de la poussière,
Leurs cadavres jetés comme des ordures.
Ni leur argent, ni leur or
Ne pourront les sauver » (Sophonie, I, 15-1.





- Il y a deux mille ans, l'éclipse produite par le passage d'un «objet» ressemblant étrangement à une comète a duré trois heures.



- Le 13 octobre 1917 à Fatima, la Très Sainte Vierge Marie annonce aux petits enfants que «Dieu punira les hommes plus durement et plus sévèrement qu'Il ne les a punis par le déluge. (...) La grande guerre surviendra dans la deuxième moitié du vingtième siècle. Du feu et de la fumée tomberont alors du ciel et les eaux des océans se transformeront en vapeur, crachant leur écume vers le ciel». Ce jour-là se réalise le miracle de la danse du soleil. Sachant que rien n'est le fruit du hasard, doit­-on y voir un rapport entre l'éclipse probable du soleil et le châtiment divin?



Comment un tel phénomène peut-il survenir ?



Il suffirait pour cela d'une météorite d'un kilomètre de diamètre. La collision de celle-ci avec la terre ferait remonter très haut dans le ciel un immense geyser de dizaines de milliers de fragments rocheux.

Cette pulvérisation d'énormes masses rocheuses dans la stratosphère peut dégager une poussière capable de se répandre et de constituer une couche épaisse ne laissant plus passer les rayons du soleil et faisant chuter la température de notre globe terrestre.

Nous allons maintenant recenser un ensemble de prophéties confortant l'ensemble des faits accumulés :



- Marie-Julie Jahenny de La Fraudais



«La désolation sera si grande et le châtiment si terrible que plusieurs sécheront de frayeur et se croiront à la fin du monde». «Il y aura trois jours de ténèbres physiques, pendant trois nuits et deux jours il y aura une nuit continuelle». «Le Grand Coup de la main de Dieu ne sera pas de longue durée, niais il sera si terrible que beaucoup en mourront de peur. C'est après ce grand Coup qu'arrivera le triomphe de l'Eglise et de la France» (Extase du 19.5.1898).



On imagine la terreur des populations... et donc, la nécessité de les préparer ! Elle évoque «un mélange inexplicable de toutes sortes de désolations dans les années qui finiront le siècle» (Dossier Brûlant, n. 2,1999, p. 57).



«Le plus pénible pour vous, le plus douloureux, ce sera quand, du firmament, le soleil sera tombé dans un lieu sans lumière ; quand les étoiles commenceront à se grouper, une multitude ensemble. Au commencement de ce signe, vous penserez sérieusement à l'obscurcissement du soleil.

La colère de mon Fils parlera, avec tant d'éclat, dans son tonnerre que, même en ce royaume, vos demeures s'écrouleront. Dans ces jours de deuil, il y aura un nouveau tremblement de terre, moins fort que beaucoup d'autres, moins fort qu'en beaucoup d'autres lieux. Il sera facile de le remarquer : tout tremblera, excepté le meuble où brûlera le cierge de cire. Vous vous grouperez tout autour, avec le Crucifix et mon image bénite. Voilà ce qui éloignera de vous cette frayeur qui, pendant ces jours, sera cause de beaucoup de morts.

Voici une preuve de ma bonté : ceux qui m'auront bien servie et invoquée, et qui garderont dans leur demeure mon image bénite, je garderai sans dommage tout ce qui leur appartient.

Pendant ces trois jours, je protégerai leurs bestiaux affamés. Je les garderai, car il sera impossible d'entrouvrir une seule porte. La faim des animaux sera rassasiée par moi, sans aucune nourriture.

La chaleur du ciel sera si brûlante qu'elle sera insupportable, même dans vos demeures fermées. Tout le ciel sera en feu, mais les éclairs ne pénétreront point dans les maisons où il y aura la lumière. Ne vous effrayez pas» (Extase du 24.3.1881).



«... A la suite de cet orage, je ferai sortir de terre une "brûlaison" horrible. Les chrétiens ne pourront supporter cette odeur et cette chaleur. Mes enfants, vous n'ouvrirez ni vos portes ni vos fenêtres. Il faut que le règne du péché finisse. Jamais la terre et le monde n'auront été en semblable état. Il faut en finir, ou bien toute âme se perdra» (Extase du 9.3.1878).



«Mes enfants, je reviens à ces trois jours de terreur. Pendant ces trois jours, les impies, les profanateurs, les blasphémateurs et tous les "mahomet" parcourront la terre dans les ténèbres. Ils seront tourmentés par la mort, déjà entrée dans leur âme. Ils seront poussés par la rage de Lucifer. Ils courront de toute leur force, comme des monstres, en poussant des hurlements épouvantables. Ils se feront entendre jusqu'au fond des campagnes. Vous aurez soin, nies enfants, de fermer vos yeux et vos oreilles à ces bruits maudits. Ce sera Satan et sa rage ; ce sera l'orage de sa fureur ; ce sera aussi son dernier effort» (Extase du 22.1.1878).



«Le feu du ciel tombera sur Sodome et principalement sur cette salle de l'enfer104 où se fabriquent les mauvaises lois. Elle sera ensanglantée et à sa place sera comme une immense carrière de laquelle jusqu'à la fin du monde on ne pourra s'approcher sans éprouver un frémissement d'horreur. Dans cette Sodome, il y aura des endroits tellement bouleversés qu'il n'y restera pas un seul pavé en place. Le feu du ciel se mêlera au feu de la terre» (Extase du 4 juillet 1902).



Rappelons cet extrait du Figaro Magazine cité plus haut : «Imaginons qu'un astéroïde d'une centaine de mètres s'abatte sur Paris. «Une majeure partie de la ville serait anéantie et des centaines de milliers de tuées sur le coup105.»





104) .. c'est-à-dire l'Assemblée Nationale.





- Saint Vincent Ferrier (1350-1419)



«Un temps viendra où se produira un bouleverseraient tel que jamais on n'en a vu ni n'en reverra, si ce n'est celui du Jugement dernier. L'Eglise pleurera... C'est encore loin pour l'instant, niais cela arrivera indubitablement, à peu près au temps où deux hommes se proclameront rois, niais leurs jours seront de courte durée. Vous verrez un signe, vous ne le reconnaîtrez pas ; niais sachez qu'à cette époque les femmes se vêtiront comme les hommes et se comporteront selon leur bon plaisir ; et les hommes s'habilleront comme des femmes» (13.9.1403).





- Saint Césaire d'Arles (470-542)



Le saint évoque ainsi un châtiment sur Paris : «Le fer et le feu enserrent la Babylone de la Gaule qui tombe dans un grand incendie».





- La Vénérable Anne-Marie Taigi (1837) :



«Dieu enverra deux châtiments : l'un sous la forme de guerres, révolutions et dangers qui viendront des hommes ; l'autre viendra du ciel. La terre sera plongée dans une obscurité profonde qui durera trois jours et trois nuits. On ne verra rien, l'air deviendra pestilentiel et nocif, non seulement pour les ennemis de la religion, niais pour tous les humains.

Pendant ces trois jours de ténèbres, la lumière artificielle sera ine cace, seuls les cierges bénits éclaireront ; les fidèles devront rester chez eux à réciter le chapelet pour demander à Dieu miséricorde.

Tous les ennemis de l'Eglise périront sur toute la terre pendant cette obscurité universelle, à l'exception de quelques-uns qui se convertiront...

Saint Pierre et Saint Paul interviendront dans l'élection d'un nouveau

Pape106.



105) Le saint curé d'Ars n'a-t-il pas indiqué le moment de la reconquête :... lorsqu'on aura eu connaissance de la destruction de Paris par du feu descendu du ciel ?

106) Ceci vient confirmer la prophétie de la Vénérable Elisabeth Canori Mora et le bilan que l'on peut faire de la situation actuelle où le siège de Pierre est usurpé par les pires ennemis de l'Eglise. Un constat honnête de l'éclipse de l'Eglise (suite de la note 106) ... montre en effet qu'aucune solution humaine ri est possible. Seule, en effet, une intervention divine peut permettre de sortir de la situation présente.





Des millions d'hommes mourront par l'épée, les uns à la guerre, les autres dans des luttes civiles ; d'autres millions périront d'une mort imprévue. Une renaissance universelle suivra cette épreuve. Ce changement surviendra au moment où l'Eglise semblera avoir perdu les moyens humains de faire face aux persécutions» (1837).



Ce qui est certain, c'est que tout ira vite, très vite. Toutes les prophéties s'accordent sur ce point : le cataclysme sera «instantané, de courte durée, mais terrible». Anne-Marie Taïgi, du tiers-ordre de la Sainte Trinité, mère de huit enfants, annonçait à la fin du XVIIIème siècle : «Celui qui, par curiosité, ouvrira sa fenêtre au moment du fléau ouqui sortira par la porte, tombera mort à l'instant même».





- La vénérable Sœur Nativité (1731-1798) ou Jeanne Le Royer



«Les méchants trament des complots contre mon Eglise, mais selon les décrets de ma justice, ils périront et leurs lois sacrilèges seront abrogées. Oui... ils périront ; c'est décidé ; la sentence est prononcée !

De mon bras puissant, je les précipiterai comme la foudre au fond de l'abîme où ils tomberont aussi rapidement et avec autant de violence que Lucifer et ses acolytes».

(...) «Mais voici ce que Dieu voulut bien me faire voir dans sa lumière. Je commençai à regarder dans la lumière de Dieu, le siècle qui doit commencer en 1800 ; je vis par cette lumière que le jugement n'y était pas, et que ce ne serait pas le dernier siècle. Je considérai, à la faveur de cette même lumière, le siècle de 1900, jusque vers la fin, pour voir positivement si ce serait le dernier. Notre Seigneur me fit connaître, et en même temps nie mit en doute, si ce serait à la fin du siècle de 1900, ou dans celui de 2000. Mais ce que j'ai vu, c'est que si le jugement arrive dans le siècle de 1900, il ne viendrait que vers la fin ; et que s'il passe ce siècle, celui de 2000 ne passera pas sans qu'il arrive, ainsi que je l'ai vu dans la lumière de Dieu».



Dans la mesure où notre époque semble être une préfiguration de ce que sera l'avènement de l'Antéchrist et donc de la fin, tout nous porte à croire que le châtiment divin attendu ressemblera au châtiment final Voici maintenant ce que la mystique voit de la fin du monde.

«Le soleil, devenu obscur et ténébreux, s'arrêta dans sa course... Tous les astres demandent à être purifiés des forfaits dont on les a rendus témoins par une espèce de complicité... ; plus fortement encore, la terre crie vengeance contre l'ingratitude des pécheurs et veut être purifiée des abominations dont ils l'ont souillée et rendue le théâtre impur... la mer, le feu, l'air et tous les éléments, tout prend un langage de vengeance qui sollicite la justice divine contre les pécheurs... Aussitôt j'entends une voix toute puissante qui dit : «Oui, voici le moment où je vais tout renouveler... Je vais faire de nouveaux cieux et une nouvelle terre... et cela se fera dans un clin d'œil». Un feu prodigieux parti du firmament et répandu dans les airs, descend sur la terre, où, dans la minute, il a tout consumé, tout détruit, tout purifié, sans qu'il y reste un seul vestige de souillure. Ainsi se fera par le feu cette purification substantielle, cette admirable rénovation des éléments et de la nature entière, dont il résultera une nouvelle terre et de nouveaux cieux».





- Marie des Vallées



Nous avons trouvé des écrits intéressants de celle que l'on appelle «la sainte de Coutances», Marie des Vallées. Voici quelques extraits de ses écrits :



«Marie ne souffrait pas seulement pour les âmes de son temps, mais aussi pour celles qui vivraient avant le commencement du Grand Jubilé, c'est-à-dire le temps de la Grande Tribulation.

Quand elle nomma jésus «Roi du ciel et de la terre», Il l'interrompit brusquement : «Non, pas de la terre, c'est le péché qui y règne. Mais le chasserai et le détruirai bientôt ce monstre et Je régnerai dans tout l'univers». Marie elle-même a annoncé : «Le temps viendra, après une crise universelle qui doit arriver, où il n'y aura plus que la justice sur terre, et le péché sera banni».

Puisque Dieu lui avait parlé d'une conversion universelle, elle s'offrit comme victime expiatrice afin que celle-ci puisse se réaliser, «et Dieu, écrivit saint jean Eudes, exauça sa prière». «Je vis, raconta-t-elle, venir la Force sur un cheval blanc, qui symbolise la joie. Elle portait en croupe la Vérité. Elle nie donna un grand papier sur lequel il y avait des inscriptions et nie dit : Voilà le Jubilé que je t'ai promis. Et Notre-Seigneur m'a dit encore que l'expiation générale ne se fera qu'après un grand et épouvantable signe qui arrivera, niais Il ne m'a pas expliqué quel sera le signe».

Marie vit le péché sous la forme d'un serpent à trois blessures (le péché des prêtres, celui des chefs d'Etat, et celui du peuple) qui se mordait la queue, c'est-à-dire qui se détruisait lui-même. Notre-­Seigneur dit à Marie : «Va-t'en dire une chose trois fois triste. Ce sont, dit-­II, ces paroles : Spiritus Domini replevit orbem terrarum, ce qui s'entend du temps où le Saint-Esprit mettra le feu de l'Amour divin par toute la terre et qu'il fera son déluge. Car il y a trois déluges, qui sont tous trois tristes et qui sont envoyés pour détruire le péché. Le premier déluge est celui du Père Eternel, qui a été un déluge d'eau, le second est celui du Fils qui a été un déluge de sang ; le troisième est celui du Saint-Esprit qui sera un déluge de feu. Mais il sera aussi triste que les autres puisqu'il trouvera beaucoup de résistance et quantité de bois vert qui sera difficile à brûler. Deux sont passés, mais le troisième reste ; et comme les deux premiers ont été prédits longtemps avant qu'ils n'arrivassent, ainsi en sera-t-il du dernier dont Dieu seul connaît présentement le temps»« (Irmgard Hausmann : «Marie des Vallées, âme expiatrice pour le temps de la conversion générale», pp. 26-29).





- Le Vénérable Père Bernard-Marie Clausi, religieux

«... Ce fléau se fera sentir partout et sera si terrible que chaque survivant croira qu'il a été, seul, épargné107. Le monde se repentira et deviendra bon. Ce châtiment sera très court mais effrayant. Avant que ces événements surviennent, le mal aura fait tant de progrès sur la terre que les dénions sembleront être sortis de l'enfer, et la persécution des méchants contre les justes sera si violente que ceux-ci souffriront un véritable martyre. Les choses arriveront à leur paroxysme, mais quand l'homme, dans son impuissance, croira tout perdu, Dieu Lui-même remettra tout en ordre en un rien de temps, comme du matin au soir».



107) Les prophéties s'accordent sur un tout petit nombre de survivants : entre un quart et un tiers de l'humanité.







- Vision de la religieuse trappistine de Chemillé (diocèse d'Angers), morte en odeur de sainteté en 1828.



«Le jour des Rois 1820... j'entendis des voix nombreuses qui criaient d'un ton terrible ; et dans ce moment, je me crus demi-morte. Mais j'eus encore plus peur quand j'entendis plus distinctement par trois fois les mêmes voix qui disaient : «Nous sommes vainqueurs, nous avons la victoire !».

Au moment où les voix prononçaient ces paroles, tout d'un coup, je vis que le ciel devint une nuit profonde ; je n'avais rien vu de si obscur. Cette obscurité fut accompagnée d'un éclat de tonnerre venant à la fois des quatre parties de la terre.

Il m'est impossible de vous peindre quelle fut ma frayeur. Le ciel devint tout en feu ; il lançait de toutes parts des flèches enflammées ; et il se faisait un bruit si terrible qu'il paraissait annoncer la ruine entière du monde.

J'aperçus alors un gros nuage rouge, couleur de sang de bœuf ; ce nuage roulait de tous côtés et me donnait bien de l'inquiétude, ne sachant ce qu'il signifiait.

Cependant j'aperçus une multitude d'hommes et de femmes qui avaient des figures à faire peur ; ils vomissaient des blasphèmes horribles contre tout ce qu'il y a de plus sacré au ciel et sur la terre. J'en ressentis une si grande peine, que je l'éprouve encore maintenant. Ce qui me surprit le plus, ce fut de voir à la tête de ces malheureux, quelques-uns de ceux qui, par leur état, doivent les porter au bien et qui les poussaient au mal.

Le tonnerre grondait toujours dans les airs d'une manière effrayante lorsque j'entendis une voix qui me dit : «Ne crains pas ! Mon courroux tombera sur ceux qui ont allumé ma colère ; ils disparaîtront dans un moment. Tout l'univers sera étonné d'apprendre la destruction de la plus belle, de la plus superbe ville ! Je dis : superbe, par ses crimes ; car je l'ai en abomination. Elle a empoisonné toutes les nations avec sa malheureuse philosophie qui répand partout l'impiété ; c'est cette maudite Babylone qui s'est enivrée du sang de nies saints ; elle veut encore le verser... Elle mettra le comble à ses horribles forfaits ; et moi je lui ferai boire le vin de ma colère ; tous les maux tomberont à la fois sur elle dans un instant».

Je n'entendis plus la voix mais un bruit effroyable ; le gros nuage se divisa en quatre parties qui tombèrent à la fois sur la grande ville et en un instant elle fut tout en feu. Les flammes qui la dévoraient s'élevèrent dans les airs ; et de suite, je ne vis plus rien qu'une vaste terre noire comme du charbon».





- Le bienheureux Benoît-Joseph Labre, le R.P. Nectou, Marie Martel, Mélanie, Soeur Palma d'Oria et le Vénérable Barthélemy Holzauser



Le bienheureux Benoît-Joseph Labre :



«Paris108 sera détruit à cause de ses blasphèmes ; une pierre n'y restera pas sur l'autre» (Lettre au pape Pie VI).





Le R.P. Nectou, jésuite, mort à Bordeaux en odeur de sainteté en 1777 dit en 1760 :



«Durant ce bouleversement épouvantable qui, paraît-il, sera général, et non pas pour la France seulement, Paris sera entièrement détruit, non sans qu'il y paraisse des signes qui mettront les bons à même de s'enfuir ; et sa destruction sera si complète, que vingt ans après, les pères se promenant avec leurs enfants sur les ruines et répondant à leurs enfants diront : il y avait là une grande ville mais à cause de ses crimes, Dieu l'a détruite».





On peut lire dans les notes de Marie Martel en janvier 1897 :



«La Sainte Vierge supplie les yeux tournés vers le ciel, et puis, se retournant vers moi, elle me dit : «Oh ! Paris. Paris n'a pas respecté les lois de mon divin Fils... il sera châtié et détruit par le feu... Il y aura peu de monde qui restera... Ceux qui resteront ne se reconnaîtront pas... Paris sera détruit par le feu s'ils refusent de se convertir... voilà la punition qui lui est réservée !».





Ajoutons cette confidence que fit la voyante de La Salette, Mélanie, en 1896 alors qu'elle était à Paris, près de la Seine. Elle eut une vision qu'elle confia à l'amie qui l'accompagnait :



«Vous voyez la Seine ? Si vous saviez combien de gens y viendront et y seront jetés ! Et ce n'est pas tant ceux qu'on y jettera -il y en aura certainement- niais le plus grand nombre viendra s'y jeter, tout affolé, fuyant le feu qui sera suspendu au-dessus de la ville ! Ils s'y jetteront comme fous de terreur, croyant éviter ainsi ce feu menaçant !».





Sœur Palma d'Oria signale :



«Il y aura une éclipse totale de trois jours. Pas un démon ne restera en enfer, tous en sortiront et l'air en sera corrompu. Ce sera là la dernière plaie».





108) Le saint Curé d'Ars a également annoncé la destruction de Paris par le feu, signe du retour d'une monarchie très chrétienne et du triomphe de l'Eglise.





Le Vénérable Barthélemy Holzauser fait référence aux plaies d'Egypte :



«Trois jours durant, la terre sera plongée dans l'obscurité la plus complète ; comme jadis en Egypte, l'Ange exterminateur abattra tous ceux qui se sont dressés contre Dieu et contre la religion ou bien ont poursuivi l'Eglise et les prêtres de leur haine satanique».





- Saint jean Bosco



Lire ses allusions à un grand feu qui purifiera tout et anéantira les oeuvres d'iniquité des hommes, rappelle la prophétie de saint jean Bosco qu'il fit deux cents ans après la sainte de Coutances :



«...le Pape se mit en marche et les rangs de la procession commencèrent à grossir. Lorsqu'il pénétra dans la Ville sainte, il se mit à pleurer sur la désolation dans laquelle se trouvaient les habitants dont beaucoup n'étaient plus. Rentré à Saint-Pierre, il entonna le "Te Deum" auquel répondit un chœur d'anges qui chantaient "Gloire à Dieu dans les Cieux et paix sur terre aux hommes de bonne volonté".

«Le chant terminé, l'obscurité cessa tout à fait et un soleil resplendissant se mit à briller. Les villes, les villages et les campagnes voyaient leur population très diminuée. La terre semblait garder la trace d'un ouragan et d'une pluie d'eau ou de grêle et les gens allaient les uns vers les autres en disant : «Oui vraiment, il y a un Dieu en Israël». (Memoria, t. IX Appendice B)» (extraits de notre brochure «Songes prophétiques de don Bosco sur la fin de la crise présente», p. 15).





- Le Livre de l'Apocalypse



Dans le livre de l'Apocalypse (VI, 12-15) il est écrit :



«[ ...] Il se produisit un tremblement de terre énorme et le Soleil devint noir comme un sac de crin, et toute la lune se transforma en sang», «et les étoiles tombèrent sur la terre...», «et le ciel disparut comme un livre qui est enroulé, et toutes les montagnes et les îles furent déplacées» (peut-être un déplacement de l'axe terrestre à la suite de la chute du corps céleste sur la terre ; les endroits de la terre se déplacent par rapport aux positions des étoiles et en particulier aussi du soleil ; le déplacement subit et apparent des étoiles dans le ciel pourrait faire croire que l'on enroule un livre, n.d.l.r.). «Et les rois de la terre et les dignitaires et les chefs de la guerre et les riches et les puissants et chaque esclave et homme libre se cachèrent dans les creux et fentes de rochers des montagnes».

Dans l'Apocalypse (VIII, 8-11), il est aussi écrit : «[...] Et comme une grande montagne ardente de feu fut jeté dans la mer» (pourrait­-il s'agir d'un astéroïde, n.d.l.r.). «Et le tiers des eaux se transforma en sang, et le tiers des créatures animées de l'océan mourut, et le tiers des bateaux fut détruit [...]. Et il tomba du ciel une grande étoile qui brûlait comme une torche, et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur le tiers des sources [...] et beaucoup de gens moururent de l'eau, car elle était devenue amère». «Et le tiers du soleil et le tiers de la lune et le tiers des étoiles furent frappés, de sorte que leur tiers fut assombri et que le jour perdit un tiers de sa clarté et la nuit aussi».

Le nuage de poussière soulevé par l'impact d'un astéroïde et par le réveil de l'activité volcanique (sur ce plan les choses sont déjà bien commencées) aux quatre coins de la planète occulterait vraisemblablement le soleil pendant plusieurs jours.



Ces prophéties nous inclinent à projeter nos regards vers le ciel et à craindre un tremblement de terre comme celui du Vendredi Saint.



Le grand auteur anti-libéral Louis Veuillot nous éclaire sur le pourquoi d'un tel châtiment :



«L'illusion libérale n'est pas seulement vaine au fond, elle a des conseils de faiblesse et de mensonge qui révèlent sa misérable origine. Cette fausse fierté dont elle s'enveloppe là où il faut obéir, ne déguise pas assez les complaisances qu'elle prodigue là où il convient de résister. Elle ne peut longtemps abuser des âmes faites pour la vraie grandeur. Chez les catholiques, l'ardente droiture et l'élévation du cœur redressent les travers de l'esprit. Si ce siècle semble nous promettre une longue période de médiocres combats sans victoire apparente, des abaissements de toute sorte ; si nous devons être raillés, bafoués, expulsés de la vie publique ; s'il faut, dans ce martyre du mépris, subir le triomphe des sots, la puissance des pervers et la gloire des faquins, Dieu de son côté réserve à ses fidèles un rôle dont ils ne refuseront pas et ne méconnaîtront pas la féconde et durable splendeur. II leur donne à porter sa vérité diminuée et réduite comme un flambeau d'autel qu'on peut mettre aux mains d'un enfant, et il leur commande de braver tout cet orage ; car pourvu que leur foi ne faiblisse pas, la flamme vivante non seulement ne sera pas éteinte, mais ne vacillera même pas. Non, elle ne sera pas éteinte et ne vacillera pas ! La terre nous couvrira de ses poussières, l'Océan nous crachera ses écumes, nous serons foulés aux pieds des bêtes lâchées sur nous, et nous franchirons ce mauvais passage de l'histoire humaine. La petite lueur placée dans nos mains déchirées n'aura pas péri ; elle rallumera le feu divin».



«Pendant le cours de l'épreuve et du châtiment, que notre parole, confessant la vérité, ne cesse de heurter à la porte du pardon ; elle en hâtera le jour. Le monde est en voie de perdre avec le Christ tout ce que le Christ lui avait donné. La Révolution dissipe ce royal héritage en se targuant de le conquérir. Tout va à la tyrannie, au mépris de l'homme, à l'immolation des faibles, et tout cela s'accomplit au nom de la liberté, de l'égalité et de la fraternité. Conservons la liberté de proclamer que Dieu seul est Dieu, et qu'il faut n'adorer que lui et n'obéir qu'à lui, quels que soient les maîtres que son courroux laisse passer sur la terre. Conservons l'égalité, qui nous enseigne à ne plier nos âmes ni devant la force, ni devant les talents, ni devant les succès, mais devant la seule justice de Dieu. Conservons la fraternité, cette fraternité vraie qui n'existe et ne peut exister sur la terre que si nous y maintenons la paternité et la royauté du Christ ». («L'illusion libérale»)



Le R.P. Dupraz, missionnaire de la Salette, curé de Weyburn, écrit en 1911-1912, donc avant l'apparition de la Sainte Vierge à Fatima :



«La dévotion à Notre-Dame du Mont Carmel sera la grande dévotion envers la Sainte Vierge dans les derniers temps, ainsi qu'Elle-même l'a déclaré. Ayant été connue et honorée en ce lieu, sous ce titre, longtemps avant sa naissance, par le prophète Elie et ses disciples, c'est sous ce titre qu'Elle veut être honorée en dernier lieu ; et c'est sous ce titre qu'elle exercera sa royauté future, royauté qui amènera le nouveau Règne du Sauveur, comme l'a prophétisé saint Grignon de Montfort. Ce sera sous ce titre qu'Elle régnera dans les derniers temps, sur le monde converti par les terribles calamités qu'elle a prédites, calamités qui jetteront les hommes dans la terreur. Devant ces calamités, les hommes, ou se convertiront ou mourront de peur, et ce sera alors un monde nouveau sur lequel Marie Immaculée régnera en Souveraine pour son Divin Fils».

(extrait de lettres inédites)


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 2:05

Pie XII:Une propagande insidieuse

Une propagande insidieuse minant les valeurs les plus sures et les plus sacrées de l'humanité, défera les nations.

Page 84

Des errements politiques

Les errements politiques seront tels que les vérités et les valeurs les plus fondamentales changent avec les régimes

Avouons qu'aujourd'hui défendre la Vie et notamment la Vie à naitre est presque devenue un crime, c'est quand même un comble

L'énergie

Avec l'atome, l'homme joue à l'apprenti sorcier, Il y risque son propre devenir, car jamais il n'aura la maitrise parfaite de cette énergie fondamentale.
En revanche, il maitrisera l'énergie solaire, par voie spatiale, au XXIème siècle.


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Message par Francesco Ven 21 Mai 2010 - 2:06

Pie XII:L'Eglise

L'Eglise vivra des temps difficiles, subissant les effets néfastes de l'ambiance décadente de cette fin d'époque, de l'aggiornamento qui s'annonce, nécessaire, mais sera mal compris.
Le clergé s'appauvrira sur tous les plans et sera troublé.
Profitant de ce climat malsain et de ces incertitudes, les sectes prospèreront.

Mais cette involution mourra avec le siècle. le XXIe siècle malgré la présence du premier Antéchrist, malgré l'affaiblissement de l'Occident, tant matériellement que moralement, verra se produire une véritable résurrection de la Foi et de l'Eglise rénovée.

Le matérialisme le cèdera au spirituel. Les valeurs morales, tant dénigrées, retrouveront leur place première. L'humanité reprendra alors sa marche bien longue et malaisée vers la lumière


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