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PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS

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Message par Francesco Jeu 17 Jan 2008 - 1:12

Rappel du premier message :

La Main Céleste de Tombow
(1976-02-10)

Le 10 Février 1976, selon une information parue dans le "Corriere della Valle d'Aosta", à Tombow (40 Km au sud de Moscou), une main blanche est apparue dans le ciel clair ; cette main tenait un pinceau et se mit à écrire :

« Le Mal submerge le Bien. C'est l'hiver pour mon peuple. C'est l'Heure du Repentir. Il ne restera pas une Âme droite au milieu des Âmes dépravées, et pas une Âme dépravée au milieu des Âmes droites." "Prenez Garde à Mon Avertissement. Faites Pénitence et repentez-vous. Je sauverai ceux qui craignent le Seigneur. Prenez vos responsabilités. Le Temps est proche. Je reviendrai bientôt. Amen. »

La MAIN passa environ une demie heure à tracer ce Message qui fut visible dans le ciel par tous les habitants de Tombow pendant 3 heures. L'émotion y fut telle que toute circulation fut interrompue. Les spectateurs se lisaient les uns aux autres, le texte écrit dans le ciel, les plus religieux l'expliquant aux Incroyants. Les Autorités soviétiques n'osèrent pas intervenir de crainte d'un soulèvement populaire.

Le même fait s'est de nouveau produit à Moscou, en Russie, le 19 Décembre, une main avait écrit dans le ciel :

« Le temps est venu de séparer l'ivraie du bon grain. »
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Message par Francesco Lun 20 Déc 2010 - 5:38

Prophétie du pape st Pie X:
La prophétie de Saint Pie X
__________Le caractère éternel du sacre de Reims :

La prophétie de Saint Pie X.

Saint Pie X fit un jour cette prophétie sur l'avenir de la France :

"Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux Fonts Baptismaux de Reims
________se repentira et retournera à sa première vocation.

Les mérites de tant de ses Fils qui prêchent la vérité de l'Evangile dans le monde presque entier et dont beaucoup l'ont scellée de leur sang, les prières de tant de Saints qui désirent ardemment avoir pour compagnons dans la Gloire Céleste les frères bien-aimés de leur patrie, la piété généreuse de tant de ses Fils, qui, sans s'arrêter à aucun sacrifice, pourvoient à la dignité du clergé et à la splendeur du culte catholique, et, par dessus tout, les gémissements de tant de petits enfants qui, devant les Tabernacles répandent leur âme dans les expressions que Dieu même met sur leurs lèvres, appelleront certainement sur cette nation les miséricordes Divines. Les fautes ne resteront pas impunies,
______mais elle ne périra jamais, la Fille de tant de mérites,
____________de tant de soupirs et de tant de larmes".

Un jour viendra, et nous espérons qu'il n'est pas très éloigné, où la France, comme Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d'une Lumière Céleste et entendra une voix qui lui répètera :

___________"Ma Fille, pourquoi Me persécutes-tu ?" .
___________Et, sur sa réponse : "Qui es-tu, Seigneur ?",
______la voix répliquera : "Je suis Jésus, que tu persécutes.
_______Il t'est dur de regimber contre l'aiguillon, parce que,
_________dans ton obstination, tu te ruines toi-même ".
Et elle,tremblante,étonnée,dira :"Seigneur, que voulez-vous que je fasse ?".
___Et Lui : "Lève-toi, lave-toi des souillures qui t'ont défigurée,
_________réveille dans ton sein les sentiments assoupis
_____________et le pacte de notre alliance, et va,
____Fille Aînée de l'Eglise, nation prédestinée, vase d'élection,
_______________va porter, comme par le passé,
_Mon Nom devant tous les peuples et devant les rois de la Terre".

Saint Pie X ne doutait pas qu'un jour prochain la France reviendrait à ses traditions catholiques et monarchiques, à cette union du monarchismes et du catholicisme demandée par le Christ-Roi. Il dit encore, lors de la Béatification de Jeanne d'Arc :
_______________Je n'ai pas seulement l'espérance,
______________j'ai la certitude du plein Triomphe...

Je suis affermi dans cette certitude par la protection des martyrs qui ont donné leur sang pour la foi, et par l'intercession de Jeanne d'Arc, qui, comme elle vit dans le Coeur des Français, répète aussi sans cesse au Ciel la prière:

_______________Grand Dieu, sauvez la France !".



Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Mar 21 Déc 2010 - 1:23

Madame de Meylian
(1848)

Madame de Meylian est la fondatrice et la supérieure des Religieuses de l’Immaculée Conception à Rome :

Le Grand Monarque mettra sa main dans la main du Grand Pontife et le Grand Pontife oindra la tête du Grand Monarque de l’Huile Sainte. Il marquera son étendard d’un signe sacré (Le Sacré-Cœur) et le levant avec l’Eglise, il volera de conquête en conquête ; les conversions s’étendront par tout l’univers et le Très Haut sera connu par tous les peuples. Qu’il sera beau ce triomphe.

Une autre de ses prophéties en 1869 dit :

Le Grand Pape et le Grand Monarque deviennent les délices de l’humanité.


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Mar 21 Déc 2010 - 2:40

Chrétiens Magazine n°232 (septembre 2010)
"Prophéties pour la France"
Aujourd’hui la France ne serait plus digne de son baptême ? Jésus dit à Marcel Van : « La France est toujours le pays que j’aime et chéris particulièrement. J’y rétablirai Mon Amour ! »


En 1905, Jésus dit à Marie-Julie Jahenny, de Blain (stigmatisée) : « Pourquoi ne demandez-vous plus le Salut de la France ? Je lui donnerai un roi pieux. Il montrera le bon exemple à la France. Il fera fleurir la foi, et la religion sera triomphante.» (28-3-1874).


A Marie Bergadieu, dite Berguille, paysanne de Fontet, en Gironde (1873-1875) : Jésus annonce que l’Église, aujourd’hui dans les angoisses, sera avec Lui dans l’allégresse... Voici Celui qui nous apporte la joie.


A Marie des Neiges Holgado (1937) : « Combien peu s’attendent aux grands événements qui vont bientôt survenir : le règne de mon Coeur, le triomphe de ma sainte Mère, la venue du grand monarque ... »


Lisez ces phrophéties pour vous convaincre que bientôt, la France retrouvera sa ferveur. Prions tous pour hâter ce jour !




Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Mar 21 Déc 2010 - 3:59

VEILLEZ ET PRIEZ CAR L'HEURE EST PROCHE
Michel Servant

L'Abbé Souffrand : cité dans les trois tomes p 280, 302, 305, 326, 339, 362, 371, 540, 554, 556, 691, d'après l'Index situé au troisième tome.

tome 1 p 280 :

De son côté, l'Abé Souffrand (1), en parlant de notre époque, dit que "les bouleversements seront épouvantables... La religion sera persécutée, ses ministres seront obligés de se cacher au moins momentanément. Le sang coulera par torrents dans le nord et dans le midi. Je vois couler le sang dans certains endroits comme la pluie par nos jours d'orage ; au milieu de toutes ces calamités, Paris sera détruit par une guerre d'extermination que se feront deux mauvais partis.
L'ouest sera épargné (p. 302, est ajouté : à cause de sa foi) !...

(1) L'Abbé Souffrand. (1755-1828), saint curé de Maumusson, en Bretagne. Tirées de "Vie et prophéties de M. Souffrand", ancien curé de Maumusson, chez Bourgeois, Paris, 1872. Ses prédictions sont demeurées très populaires dans l'ouest de la France. Voir ci après l'Addenda, p. 556, Note 1.

tome 1 p 302 :

L'Abbé Souffrand corrobore ce texte (non cité par Telenn lol) : "Le sang coulera par torrents dans le nord et dans le midi. L'ouest sera épargné à cause de sa foi...

Les églises seront fermées penant quelques temps et c'est principalement dans les villes que le sang coulera. Le Gouvernement étant à la merci des puissances étrangères, l'intérieur de la France se révoltera. La crise civile sera dirigée surtout contre la religion. Le choc sera terrible ; on se battra pendant plusieurs semaines et les quinze derniers, jour et nuit. Cependant, la crise ne sera pas longue ; mais il périra plus d'hommes en ce peu de temps qu'en 1793. Les puissances, voyant ce désordre en France, s'armeront, non en faveur de la légitimité, mais dans le but de se partager la France, car l'Angleterre se joindra à elles. Le Ciel se déclarera en faveur de la rance, qui remportera la victoire ; mais celle-ci sera attribuée au Seigneur, non aux hommes. La chose sera tellement surprenant que le vulgare criera au miracle. Et peu après aura lieu la Restauration".(3)

(2) Marie-Julie et le Curé d'Ars disent de même.
(3)Dompierre, ouv. cité, pp. 29-30 et 23-24.

tome 1 p.305 :

L'abbé Mattay (2) dira lui aussi : "Le feu prendra du midi au nord et on se battra pendant six semaines, et les quinze derniers jours, jour et nuit."

(2) L'abbé Mattay, curé de Saint-Méen, en Bretagne (sous l'Empire et la Restauration). Voir "Le livre des prophéties", publié à Rennes en 1870 (4ème édition). La prophétie de l'Abbé Mattay, qui complète celle de l'Abbé Souffrand, date de 1815. Elle a été publiée en entier par Nvaye (ouv. cité, pp. 198-202).

tome 1 p 326 :

Il semble bien que le secours d'En-Haut se manifeste par le Grand Monarque désigné par le Pape et qu'il soit le libératuer dont parle le vénérable père Théodore Sérani, et dont l'Abbé Souffrand dit : "Et ce sera alors (qu'on croira tout perdu), que le Grand Monarque, lequel sera un porte-lys, sera désigné à la France par un Pontife saint".(3)

(3) Dompierre, ouv. cité, pp. 78, 87.

tome 1 p. 339 :

Prophétie de l'Abbé Souffrand : "Paris sera détruit, tellement détruit, que la charrue y passera".

tome 1 p. 362 :

"Le choc sera terrible ; on se battra pendant plusieurs semaines et les quinze derniers, jour et nuit. Cependant, la crise ne sera pas longue"

tome 1 p.371 :

L'Abbé Souffrand dit également : "Il viendra un moment où l'on croira tout perdu ; c'est alors que tout sera sauvé : il n'y aura pour ainsi dire pas d'intervalle, le temps de virer une galette". (3)

(3) Le petit messager de sainte Rita, numéro de mai juin 1935.

tome 2 p. 540 :

"Et ce sera alors (qu'on croira tout perdu), que le Grand Monarque, lequel sera un porte-lys, sera désigné à la France par un Pontife saint"

tome 2 p. 554 :

Prophétie de l'abbé Souffrand : "Le Grand Mnarque fera des choses si étonnantes et merveilleuses que les plus incrédules seront forcés de reconnaître le doigt de Dieu. Sous son règne, toute justice sera rendue. Dieu se servira du Grand Monarque pour exterminer toutes les sectes hérétiques, toutes les superstitions des Gentils, et répandre, de concert avec le Saint Pontife, la religion catholique dans tout l'univers."(2)

(2) Johannis, ouv. cité, p.133.

tome 2 p 556 :

Addenda.

Note 1.

Un manuscrit inédit de P. de Valamont, (1), intitulé "Biographie de l'Abbé Souffrand, ancien curé de Maumusson. Ses prophéties, et à leur sujet la cause de Louis XVII et le Grand Monarque", contient de nombreux et précieux textes prophétiques, relatifs au Grand Monarque.

Ce recueil renferme non seulement les prophéties de l'Abbé Souffrand concernant particulièrement le Grand Monarque, mais encore celles du laboureur Martin, de Gallardon ; de Joséphine Reverdy, la voyante de Boulleret; et plusieurs autres récits prophétiques sur le même sujet. Tous ne semblent pas devoir être retenus.

La lecture de l'ensemble du manuscrit produit une impression assez étonnante, qui éclaire l'histoire de France de l'époque (règnes de Louis XVIII, 1815-1824, et de Charles X, 1824-1830, notamment), d'une lumière pour le moins originale.

(1) Ce nom est un pseudonyme. L'écrit _ dont certaines prédictions ont pu être recoupées sur d'autres textes _ remonterait au moins, au terme de nos recherches, aux années 1880.

tome 2 p. 691 :

Même écho chez l'abbé Souffrand : "Après la crise, il y aura un concile général". (2)

(2) Dompierre, ouv. cité, p. 119.


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Message par Francesco Mar 21 Déc 2010 - 4:48

Prophétie du pere Pel:
Prophétie du Père PEL concernant les châtiments qui vont s’abattre sur la France

1/ Biographie

2/ prophétie


Le Père Constant Louis Marie PEL (1878-1966)

1/ biographie


Naquit en 1878 à Lantenay, petit village de l’Ain. Il entra à l’âge requis au petit séminaire où il fit de grands progrès dans la vie spirituelle sous la direction du père Crozier, le « saint de Lyon », prêtre mystique et stigmatisé invisiblement (le père pel héritera, entre autre, du calice ce de grand saint, avec lequel il célébra toute sa vie la sainte messe).

Ordonné prêtre en 1901, possesseur de deux doctorats, dont celui de théologie, il devint professeur de séminaire. Il fonda deux œuvres : le couvent des religieuses moniales des camaldules à la Seyne-sur-Mer (Var) ainsi que le séminaire du Christ-Roi en Corse à Corte. Ami personnel de Padre Pio, de Charles de Foucault, directeur spirituel de Marthe Robin, avant le chanoine Quinet, il était avant tout un ardent apôtre du Sacré-Cœur de Jésus, un grand dévot au Cœur douloureux et immaculé de Marie et avait un amour brûlant de Jésus-hostie (il fut gratifié de près de 3500 miracles eucharistiques et passait ses nuits debout, le front contre la porte du tabernacle, dans une extase permanente, s’entretenant avec Dieu qu’il voyait face à face).

Le Père Pel mettait environ deux heures pour célébrer sa messe,à la manière de Padre Pio et passait des journées écrasantes au confessionnal, en plus de son apostolat et des missions qu’il prêchait dans toute la France. Doté d’une santé de fer, il fallut un accident de voiture pour lui ôter la vie : il avait 86 ans.

« Pourquoi venez-vous me voir puisque vous avez en France un si grand saint ! » Padre Pio à des pélerins de San Giovanni Rotondo.
« C’est un curé d’Ars avec la science en plus » : le Cardinal Maurin de Lyon

« Il a un beau visage d’ascète qui fascine sur son passage, il suscite l’admiration. Des persones s’agenouillent même devant lui tant sa personne rayonne la présence de Dieu et son amour pour jésus et Marie. Il ne vit que pour eux, oubliant le boire et la manger et même le lsommeil pour être disponible aux âmes. En vérité un autre curé d’Ars. » Extrait des notes de Monsieur l’Abbé Salou, un de ses fils spirituels.

Un religieux : séminariste, confident et fils spirituel du Père Pel écrivit un livre dans les années 1983-1984 sur son « cher et vénéré Père Pel ». Il y rapporte notamment cette prophétie faite par le saint prêtre, concernant les châtiments qui doivent frapper la France.


2/ Prophétie

"Information importante: Les faits, annonces ou textes relatés qui suivent, n'engagent que leur(s) auteur(s) et ne sont en aucun cas reconnus officiellement par L'Eglise Catholique Romaine"


« Ainsi, en 1945, mon bon Père Pel me déclarait de la part de Dieu :
Mon fils, me disait-il, sachez que les péchés du monde allant crescendo dans l’horreur au cours de ce siècle, de très grands châtiments divins vont fondre sur le monde et aucun continent ne sera épargné par la Colère de Dieu.

La France coupable d’Apostasie et reniant sa vocation sera durement châtiée.
Elle sera divisée comme par une ligne allant de Bordeaux à Lille.

A droite de cette ligne tout sera dévasté et brûlé par l’envahissement des peuples venus de l’Est et aussi par la chute de grosses météorites enflammées tombant en pluie de feu sur la terre entière et sur ces régions en particulier. Ce sera la désolation générale. Révolutions, guerre, épidémies, peste et autres, gaz toxiques et chimiques, violents tremblements de terre. Les volcans éteints de France se rallumeront, détruisant tout : Auvergne, Alpes, Pyrénées et autres lieux.

Tandis que la partie gauche de la ligne sera moins touchée (Vendée, Bretagne, à cause de la Foi enracinée encore dans ces régions), mais néanmoins il faudra s’éloigner grandement des côtes, parfois même jusqu’à 50 km, pour échapper à leur engloutissement au fond des mers, comme Marseille ainsi que la Côte d’Azur, qui seront englouties à cause des péchés commis et des scandales sur les plages de ces régions en particulier.

Mais je dois vous dire, mon enfant, que les sectaires et les grands ennemis de Dieu qui voudront s’y réfugier, croyant échapper à ce cataclysme mondial,y seront mis à mort par les démons eux-mêmes, quelques soient les endroits où ils puissent se cacher car la Colère du Seigneur est juste et sainte.

D’épaisses ténèbres, provoquées par la guerre, les incendies gigantesques et la chute des morceaux d’étoiles enflammées qui tomberont durant trois jours et trois nuits feront disparaître le soleil, et seuls les cierges de la Chandeleur, bénis à cette occasion, pourront donner de la lumière dans les mains des croyants, mais les impies ne verront pas cette lumière miraculeuse car ils ont leurs âmes dans les ténèbres.

Ainsi mon enfant, les ¾ de l’humanité sera détruite et par endroit en France, il faudra souvent faire cent kilomètres pour trouver son semblable. On en viendra à manger de la chair humaine pour survivre. Plusieurs nations disparaîtront de la carte du monde. La France sera bien petite, mais elle survivra en partie jusqu’à la fin des temps. Car elle redeviendra, ainsi purifiée, la fille aînée de l’Eglise rénovée. Car tous les Caïn et les Judas de l’humanité auront disparu dans ce Jugement des Nations, mais non encore de la Fin des Temps, qui devra avoir lieu plus tard.

La mer Méditerranée va disparaître totalement, les océans lanceront vers le ciel d’énormes jets de vapeurs brûlants et balaieront les continents en un effroyable raz-de-marée, anéantissant tout sur son passage, tandis que de nouvelles montagnes surgiront des océans et des terres et pendant que s’effondreront les Alpes et la vallée du Rhin jusqu’au nord, envahies par la mer. Ainsi, la carte du monde actuel sera totalement changée. Et la terra aura de grandes secousses qui l’empêcheront de tourner sur elle-même normalement.

Les saisons n’existeront plus trois années au moins avant que la terre puisse redonner des herbes et de la végétation.
Grande famine dans le monde entier.
Paris sera détruit par la Révolution et brûlé par des tirs atomiques des Russes depuis Orléans et la région de Provins.
Tandis que Marseille et la Côte d’Azur s’écrouleront dans la mer.

Plus de 3 milliards d’êtres humains disparaîtront dans cette tourmente mondiale et Jésus disait qu’il n’y aura plus de si grande désolation, même à la fin du monde, tellement sera grand le châtiment dû aux péchés du monde.

Nous commençons, mon enfant, me disait-il (1945) à entrer dans le temps de l’Apocalypse vu par Saint Jean, l’apôtre tant aimé de Jésus.
Plus tard, quand vous verrez que ce temps redouté est proche, alors allez en Bretagne vous retirer, mais vers le centre, loin des côtes qui s’écrouleront.

Car ce fléau mondial commencera par une froide nuit d’hiver et un effroyable grondement de tonnerre divin sera entendu du monde entier, et ce coup de tonnerre divin aura un son anormal, rempli de cris démoniaques, ce sera la voix du péché que les hommes épouvantés entendront cette nuit-là ».


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Message par Francesco Mer 22 Déc 2010 - 0:35

Dieu annonce par l'intermédiaire de la stigmatisée Marie Julie Jahenny
un nouveau "Roi" pour la France


Messages de l'année 1880

(...) "Je suis le Roi de l'Univers. J'ai voulu donner à la France un roi qu'elle a refusé; mais celui que je veux lui donner, elle l'acceptera, le demandera, le placera sur son cœur.
Mais, avant d'avoir ce Roi, la France aura une crise et une tempête violente... Après je vous donnerai un second Roi. J'ai déjà voulu vous le donner; je le redonnerai une seconde fois."(...)

Mes enfants, un grand nombre de ces malheureux qui vont livrer mon peuple à la fureur de ces tigres dévorants, un grand nombre ne périra pas pendant la grande terreur qui sera plus noire que le plafond des abîmes. Mon Fils en laissera beaucoup, presque jusqu'à la fin de cette terrible révolution sanglante.
Voici son dessein : il veut les laisser pour que, de leurs yeux corrompus et corrupteurs, ils voient celui qui est appelé le Sauveur de la France.

Ce sera après une perte immense de tant de chrétiens, de tant d'arbres qui peuplent la France. Ces arbres, c'est mon peuple. Le Sauveur viendra, sous leurs yeux, au milieu de son royaume dépeuplé. Ces arbres seront couchés à terre, sans mouvement... des corps sans vie. (...)

(...) Le Roi que le ciel a élu sera proclamé malgré les hommes, malgré la préférence pour un autre qui n'a ni titre ni dignité pour être proclamé. On ne voudrait pas sortir de la souche séparée qui régnait dernièrement. (la famille d'Orléans)
- O Bonne Mère, ce serait pour notre royaume (la Bretagne) un autre poison à boire !
- Mes enfants, mon Roi est le proclamé du Ciel. Ses fidèles amis seront ses compagnons de triomphe. Tous les amis de ce noble Roi, de ce côté-ci, marcheront à sa rencontre, portant la noble bannière blanche décorée de fleurs royales. Cette bannière ne sera déployée, par les amis de ce côté-ci, qu'en approchant pour saluer le Roi.
Ensuite, cette bannière développée remontera dans ce pauvre royaume, foulant ses terres malgré le parti opposé. Elle flottera sous le souffle d'un vent froid, et sous un firmament étoilé, par un temps sec, malgré le peu de chaleur du soleil.
Mes enfants, la générosité de ce Roi ne se connaîtra pas. On voudra soumettre le peuple ignorant à cette persuasion...
- Je ne connais pas ce mot, Bonne Mère.
- Je veux dire : on voudra persuader que le royaume sera plus malheureux et plus étroitement soumis que sous le règne de celui qui prétendra venir.
Cette persuasion s'étendra partout rapidement. Dans le trouble à son sujet, il circulera des listes de signatures de la part de ceux qui ne veulent pas de son règne.
- Déjà, il en a passé, Bonne Mère.
- Celles qui ont passé, mes enfants, sont bien faibles à côté de celles que l'on fera passer... Tout ce qui se passera encore ne servira à rien. Il a, debout, de fidèles amis qui feront beaucoup pour lui.
Ce beaucoup viendra de mon Fils... Oui, il régnera. Il visitera la terre des martyrs et la Ville Éternelle.
Il sera d'une grande utilité pour l'Eglise, qui souffrira encore dans les autres nations, quand la paix régnera dans celle-ci. (...)

Message du 17 juin 1880

Marie Julie entre dans le degré suprême du soleil, où elle voit toute chose par elle-même.
Elle annonce la difficile arrivée du nouveau Messie, appelé Henri V.
Le premier, comte de Chambord, n'ayant pas régné, le titre reste libre pour un second.
L'extase a été notée par Adolphe Charbonnier.
(...)
Ses lèvres répétaient, à voix basse, des prières qu'on ne pouvait entendre. Comme elle ne pouvait remuer son bras raidi le long du corps, sa mère lui a fait, avec de l'eau bénite, les purifications dont l'extase est toujours précédée.
Puis l'extase a commencé à voix haute.
Gloire au Père...
(...)
«Maintenant, dit le Seigneur, je ne communiquerai plus mes révélations comme au temps passé.
Elles partiront de l'âme, dans le soleil, pour arriver aux oreilles attentives des serviteurs choisis. Toutes ces choses, qui vont sortir de moi-même, auront un cachet différent. Maintenant, que son âme entre dans la profondeur de sa mission divine ! Qu'elle développe, par mon Esprit divin, tout ce que la lumière ouvre devant elle ! »
La paix sera lente à entrer dans notre patrie (la France), une paix véritable aux yeux de Dieu, bonne et sainte.
Quand on annoncera cette paix profonde, qui paraîtra ressembler à celle du temps des rois catholiques et fidèles, c'est à ce moment qu'une attaque violente et une tempête furieuse viendront tout agiter, en un bouleversement effroyable.
Ce bouleversement ne viendra que des hommes qui n'auront pas cessé de régner avec leurs lois de la terre. Dans ce grand renversement qui, de notre patrie, se propagera ailleurs dans le monde, tout semblera atteindre la frayeur d'une nouvelle terreur.
On verra tout se remuer et se renverser avec lenteur. Alors ce sera le dernier effort qui enveloppera presque toute la France, entrée dans l'épouvante et les gémissements.
C'est dans ce coup, dirigé contre la plus grande partie des hommes de ce siècle, qu'aura lieu le départ du Roi, attendu comme un autre Messie, pour rapporter l'honneur et la dignité avec la couronne profanée et le manteau blanc qui, maintenant, est changé en manteau rouge.
Ce sera le départ du Roi Henri V : il viendra pendant que les voix terribles de l'orage et du tumulte retentiront encore. «A nous, diront-elles, d'être une fois de plus vainqueurs en tout ! » Cette dernière parole réduira tous ceux qui sont opposés à la venue du «Prédestiné». Cela se fera par Dieu et la très Sainte Vierge.
L'entrée du Roi sera une prédestination selon la grâce. Déjà toute la France lui est donnée ; elle est confiée à la sollicitude de son cœur. Déjà il règne, sans régner visiblement, mais il règne par la grâce d'une prédestination. C'est la grâce que le Seigneur fait à son peuple qui a persévéré dans l'attente du nouveau Messie, qui a conservé une croyance sincère en son retour, malgré la division du peuple, malgré les voix qui répètent comme impossible la rentrée du Messie nouveau que sera le Roi.

Cette furieuse tempête sera comme les tourbillons qui passent. Elle aveuglera les yeux de ceux qui s'opposeront à l'entrée du Roi. Il traversera leurs rangs ; il passera au milieu de leur cortège révolté, sans qu'aucun de ses ennemis ne puisse mettre obstacle à sa montée sur le trône.
A son arrivée, le trône ne sera pas vide. Le nouveau Messie, sans un mot, sans une parole, s'inclinera simplement devant la place qui est celle de son règne. II ne soufflera pas un mot.
Alors il y aura deux combats : l'un à droite, l'autre à gauche. Ce sera une sorte de dispute violente.
Le nouveau Messie aura marché au milieu de tous les supplices qui tuent les chrétiens.
Il arrivera, sain et sauf, près de la place qui lui est réservée. Il la saluera, genou en terre.
Mais, dans le soleil, je ne le vois pas saluer celui qui y sera et refusera de descendre.
Celui-ci s'obstinera, avec rage, à persister dans le règne qui lui aura été donné par le droit des voix de la majorité.
A ce moment, le nouveau Messie aura une épreuve qui n'est encore connue de personne mais qui, aujourd'hui, sera révélée clairement. Du côté du midi, bien près d'une ville menacée (sans doute
Marseille), il se trouvera un religieux d'un ordre qui existe depuis longtemps. Le soleil ne dit pas son nom. Ce religieux, sur un ordre qu'il dira venu de Dieu ou de Saint Raphaël ou de Saint Paul, fera circuler partout les trois points suivants :
Il prétendra que le nouveau Messie, appelé Henri V, n'est pas élu pour sauver la France, et que jamais la pensée de Dieu n'a révélé cette élection à aucune âme, que c'est une fausse prophétie.
Il attaquera violemment le Sauveur de la France. Ses révélations seront écrites par volumes, avec rapidité, dans le but de jeter sur lui un affreux manteau de reproches aussi infâmes que pervers.
Une circulaire de ce religieux sera remise à ceux qui, déjà, auront placé sur le trône français celui que le Roi doit détrôner et renverser de fond en comble.
Ce religieux, déjà âgé mais pas encore dans l'âge mûr, aura assez d'expérience pour être conscient du mal qu'il se chargera de faire.
_________________
La prière est à l’âme ce que la respiration est au corps.



Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Ven 24 Déc 2010 - 1:07

Prophétie de Maria a Cuapa(Nicaragua-1980):
Apparition de la vierge a Cuapa ,Nicaragua(1980).Apparition reconnue par l'église:...si vous ne cesser pas d'utiliser la violence pour regler vos différents,il y aura Armageddon(apocalypse).Elle renouvelle sa demande de dire le rosaire pour la paix dans le monde et mentionne qu'elle supplis le Seigneur depuis si longtemps pour qu'il remmette son jugement ,mais nous ne cessons d'agir d'une facon contraire(il s'agit d'une traduction de l'anglais et le message est plus long mais j'ai résumé.)


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Ven 24 Déc 2010 - 1:10

Prophétie de Marie a Akita(Japon-1973):
apparition de la Vierge Marie a Akita ,Japon(apparition reconnue par l'église(1973):Comme je te l'ai dit,si les hommes ne se repentent pas et ne s'améliorent pas,le pere céleste va infliger un chatiment terrible a l'humanité toute entiere.Ce sera un chatiment plus grave que le déluge,tel qu'on en a encore jamais vu.Un feu tombera du ciel et anéentira une grande partie de l'humanité,n'épargnant ni les pretres,ni les fideles.Les survivants se trouveront dans une telle désolation qu'ils envieront le sort des morts.Les seules armes qui vous resteront alors seront le Rosaire et le signe que le fils a laissé.


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Ven 24 Déc 2010 - 1:17

Prophétie de la Vierge Marie a San Nicolas(Argentine-1980):Les apparitions de la Vierge Marie a San Nicolas(Argentine) sont reconnues par l'église .Elle repete de Méditer le ROSAIRE,se repentir,se confesser,agir pour la paix sinon,un terrible chatiment nous attend.A San Nicolas,elle annonce une 3e guerre mondiale.La Vierge si présente comme étant la Nouvelle Arche ds une époque difficile....



Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Mer 29 Déc 2010 - 1:11

Mélanie de la Salette:Apres une guerre terrible viendra un Grand Roi et son regne en sera un de paix et de retour a l'église.


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par admin2 Mer 29 Déc 2010 - 22:07

Prophétie recu par Mgr Bailles:
Mgr. Baillès
(1853-08-30)

Certaines prédictions d’une voyante dont nous ne connaissons pas le nom, furent adressées de Paris à Mgr Baillès, le 30 août 1853 :

J'ai vu, depuis, un orage à faire mourir de frayeur. C'est un tonnerre comme jamais on n'en a entendu; il semble tenir toute la terre et gronde sans relâche. Une pluie de feu tombe du ciel, comme quand il neige en grande abondance; et il y a des morceaux de fer de différentes grosseurs, dont certains de la grosseur et de deux fois la longueur d'un chapeau d'homme. Ce feu du ciel embrase les contrées les plus coupables et brûle les malheureux habitants. Les maux seront si grands qu'on se croira à la fin du monde».

Ces avertissements concernent bien Paris, car la voyante annonce qu'il faudra quitter Paris pour ne pas être massacré et consumé par les flammes.
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Message par admin2 Jeu 30 Déc 2010 - 1:48

Texte du secret de La Salette
écrit et daté par Mélanie à Castellamare, le 21 novembre 1878
Nihil obstat et Imprimatur Datum Lycii ex Curia Episcopi, die 15 nov. 1879.
Carmelus Archus Cosma. Vicarius Generalis.



Les secrets

Chacun des deux enfants à reçu un secret personnel.

* Maximin a livré le sien au pape en 1851. Il a été révélé en 2000, bien que connu approximativement avant.
* Mélanie a livré un résumé du sien au pape en 1851, révélé en 2000. Elle ne pouvait découvrir le sien qu'après 1858. Elle l'a fait formellement en 1879.


Le secret de Maximin (1851)
Le 3 Juillet 1851, Maximin écrit son secret à l’évêché de Grenoble. Sa première copie étant tâchée, elle est brûlée et Maximin réécrit proprement une seconde copie. Monseigneur Bruillard contrôle la lisibilité avant que Maximin ne scelle le secret. L'enveloppe cachetée est transmise au pape Pie IX.

D'après le Père Corteville, les enfants font beaucoup de fautes de français, les versions données ci-dessous sont francisées pour en faciliter la lecture.


Le 19 septembre 1846, nous avons vu une belle Dame. Nous n'avons jamais dit que cette dame fut la Sainte Vierge mais nous avons toujours dit que c'était une belle Dame.

Je ne sais pas si c'est la Sainte Vierge ou une autre personne. Moi, je crois aujourd'hui que c'est la sainte Vierge.

Voila ce que cette Dame m'a dit:
01 Si mon peuple continue, ce que je vais vous dire arrivera plus tôt , s'il change un peu, ce sera un peu plus tard.
02 La France a corrompu l'univers, un jour elle sera punie.
03 La foi s'éteindra dans la France: trois parties de la France ne pratiqueront plus de religion, ou presque plus, l'autre la pratiquera sans bien la pratiquer.
04 Puis, après [cela], les nations se convertiront, la foi se rallumera partout.
05 Une grande contrée dans le nord de l'Europe, aujourd'hui protestante, se convertira: par l'appui de cette contrée toutes les autres contrées du monde se convertiront.
06 Avant que tout cela arrive, de grands troubles arriveront, dans l'Eglise, et partout.
07 Puis, après [cela], notre Saint-Père le pape sera persecuté.
08 Son successeur sera un pontife que personne [n'] attend.
09 Puis après [cela], une grande paix arrivera, mais elle ne durera pas longtemps. Un monstre viendra la troubler.
10 Tout ce que je vous dis là arrivera dans l'autre siècle, [au] plus tard aux deux millle ans."


Maximin Giraud

(Elle [m'] a dit de le dire quelque temps avant).

Mon très Saint Père, votre sainte bénédiction à une de vos brebis,

Grenoble, le 3 juillet 1851.



Le secret de Mélanie (1851)
Mélanie
Mélanie
Le 3 Juillet 1851, Mélanie écrit son secret au couvent des sœurs de la Providence à Corenc. Elle l'a scellé et l'enveloppe a été portée à l'évêché. Le jour suivant, elle dit qu'elle s'était mal exprimée au sujet des tragédies de Paris et Marseille: « elles semblent simultanées alors qu'elles sont successives ». Canon Rousselot lui a fait réécrire le secret, le 6 Juillet, Monseigneur Bruillard lit le document avant de le sceller. C'est le texte reproduit ci-dessous.


J.M.J.

secret que m'a donné la Sainte Vierge sur la Montagne de la Salette le 19 septembre 1846

Secr[e]t
01 Mélanie, je vais vous dire quelque chose que vous ne direz à personne:
02 Le temps de la colère de Dieu est arrivé!
03 Si, lorsque vous aurez dit aux peuples ce que je vous ai dit tout à l'heure, et ce que je vous dirai de dire encore, si, après cela, ils ne se convertissent pas, (si on ne fait pas pénitence, et si on ne cesse de travailler le dimanche, et si on continue de blasphémer le Saint Nom de Dieu), en un mot, si la face de la terre ne change pas, Dieu va se venger contre le peuple ingrat et esclave du démon.
04 Mon Fils va faire éclater sa puissance!
05 Paris, cette ville souillée de toutes sortes de crimes, périra infailliblement.
06 Marseille sera détruite en peu de temps.
07 Lorsque ces choses arriveront, le désordre sera complet sur la terre.
08 Le monde s'abandonnera à ses passions impies.
09 Le pape sera persécuté de toutes parts: on lui tirera dessus, on voudra le mettre à mort, mais on ne lui pourra rien, le Vicaire de Dieu triomphera encore cette fois[-là].
10 Les prêtres et les religieuses, et les vrais serviteurs de mon Fils seront persécutés, et plusieurs mourront pour la foi de Jésus-Christ.
11 Une famine règnera en même temps.
12 Après que toutes ces choses seront arrivées, beaucoup de personnes reconnaîtront la main de Dieu sur elles, se convertiront, et feront pénitence de leur péchés.
13 Un grand roi montera sur le trône, et règnera pendant quelques années.
14 La religion refleurira et s'étendra par toute la terre et la fertilité sera grande, le monde content de ne manquer de rien recommencera ses désordres, abandonnera Dieu, et se livrera à ses passions criminelles.
15 [Parmi] les ministres de Dieu, et les Epouses de Jésus-Christ, il y en a qui se livreront au désordre, et c'est ce qu’il y aura de [plus] terrible.
16 Enfin, un enfer règnera sur la terre. Ce sera alors que l’Antéchrist naîtra d'une religieuse: mais malheur à elle! Beaucoup de personnes croiront à lui, parce qu'il se dira venu du ciel, malheur à ceux qui le croiront!
17 Le temps n'est pas éloigné, il ne se passera pas deux fois 50 ans.
18 Mon enfant, vous ne direz pas ce que je viens de vous dire. (Vous ne le direz à personne, vous ne direz pas si vous devez le dire un jour, vous ne direz pas ce que cela regarde), enfin vous ne direz plus rien jusqu’à ce que je vous dise de le dire!


Je prie Notre Saint Père le Pape de me donner sa sainte bénédiction.

Mélanie Mathieu, bergère de La Salette

Grenoble 6 juillet 1851

J.M.J.+


Notes

4. ? La grande nouvelle des bergers de La Salette, Michel Corteville, Téqui, 2001
Les mystères de la Salette révélés, Michel Corteville & René Laurentin, Fayard, 2002.


source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Article d'Yves Chiron - Quotidien Présent - 6 décembre 2008.
Le 2 octobre 1999, les « secrets » révélés par la Vierge Marie aux deux bergers de La Salette, le
19 septembre 1846, ont été découverts, dans les archives de l’ex-Saint-Office, par l’abbé Michel
Corteville. Les textes, rédigés par les deux voyants, Mélanie Calvat et Maximin Giraud, avaient été
remis au pape Pie IX le 18 juillet 1851. Ils étaient considérés comme perdus.

Ces textes ont fait l’objet d’une thèse de doctorat en théologie qui a été soutenue par l’abbé
Corteville en 2000 à l’Angelicum, l’université pontificale des Dominicains. Cette thèse a commencé
à être publiée, dans son texte intégral, en 2001. Elle a été reprise, sous une forme plus accessible à
un large public, dans un ouvrage publié par l’abbé Corteville et l’inévitable René Laurentin,
Découverte du secret de La Salette (Fayard, 2002).

Cette découverte, inespérée, de 1999 est un événement considérable pour l’historiographie de La
Salette. Les versions du secret révélé à Mélanie, qui avaient été publiées précédemment, notamment
celle publiée en 1879, avec l’imprimatur de Mgr Zola, évêque de Lecce, s’en trouvent en partie
confirmées et en partie rectifiées sur certains points importants.

Cette découverte est-elle aussi un événement considérable pour l’Eglise d’aujourd’hui, un
événement qui vient à son heure pour aider et éclairer les fidèles d’aujourd’hui ?

On remarquera d’abord que cette découverte du texte original de La Salette n’a pas cassé les
vieux réflexes des uns et des autres. En 1991, le P. Stern, considéré comme un des principaux
spécialistes de La Salette, estimait, dans sa volumineuse trilogie sur le sujet, que le texte publié en
1879 était une extrapolation, autant dire un tissu d’affabulations pieuses. Selon lui, « les secrets
entendus par Maximin et Mélanie le 19 septembre 1846 concernent les voyants eux-mêmes ».

Cette affirmation, pour le moins imprudente, date d’avant la découverte de 1999. Pourtant, en
2006 encore, le chapelain du sanctuaire Notre-Dame de La Salette, a publié un livre sur l’apparition
de 1846 (Maurice Tochon, La Salette, Editions de Paris) où il ignore le texte authentique publié ou
feint de l’ignorer. Il se contente de traiter par le mépris des « documents, présentés comme ”les
secrets de La Salette” [qui] ne font guère que recopier des documents du même genre qui circulent
depuis la restauration religieuse et politique. »

Inversement, nombre de ceux qui prennent au sérieux le « secret de La Salette » persistent à se
référer, et à publier, le texte édité en 1879, alors qu’il n’est pas le texte authentique du secret révélé
en 1846 et remis au Pape en 1851.

« Rome perdra la foi » ?

« Rome perdra la foi… elle deviendra le siège de l’antéchrist… Il y aura une éclipse de l’Eglise » :
ces paroles que la Sainte Vierge aurait dites à Mélanie en 1846 sont reprises aujourd’hui, par
certains, comme une prophétie décrivant la situation actuelle de l’Eglise, la crise qu’elle traverse et
qui est loin d’être terminée.

Pourtant, aucune des paroles citées ci-dessus ne se trouve dans le texte authentique du secret
révélé à Mélanie ; elles figurent dans le texte édité en 1879.

Dans le texte authentique du secret révélé à Mélanie, il y a des avertissements terribles et des
prophéties. Certaines se sont réalisées : « Le pape sera persécuté de toutes parts : on lui tirera
dessus, on voudra le mettre à mort, mais on ne lui pourra rien, le vicaire de Dieu triomphera encore
cette fois » ; ou encore quand il est question des persécutions qui s’abattront sur le clergé et sa
cohorte de martyres. D’autres prophéties ne se sont pas réalisées ou pas encore : « Paris […] périra
infailliblement. Marseille sera détruite en peu de temps » ou « Un grand roi montera sur le trône, et
régnera pendant quelques années ».

Le fidèle n’est pas tenu d’accorder foi à la littéralité de tels textes qui ne sont pas un complément
à la Révélation de l’Evangile. Il serait téméraire, en revanche, d’en nier l’authenticité.

Les prophéties de La Salette, comme toutes les prophéties, sont conditionnelles (« s’ils ne se
convertissent pas […] si la face de la terre ne change pas »). Saint Thomas, dans la Somme contre
les Gentils (l. III, ch. 154), rappelle que la prophétie d’Isaïe sur la mort d’Ezéchias et celle de Jonas
sur la destruction de Ninive ne se sont pas réalisées, « selon l’opération de Dieu qui libère et qui
guérit ».

Yves Chiron

sur Mélanie
sur Maximin
Texte du secret de La Salette

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Message par Francesco Dim 2 Jan 2011 - 23:37

Prophéties de pape sur la France:
Anastase II
« Illustre et glorieux Fils, soyez sa (de l'Église) gloire, soyez pour elle une colonne de fer ! Nous louons Dieu, qui Vous a retiré de la puissance des ténèbres, pour faire d'un si grand Prince le défenseur de son Église et opposer votre gloire aux attaques des pervers. Continuez donc cher et glorieux Fils, afin que le Dieu tout-puissant entoure votre sérénité et votre royaume de sa protection et commande à ses anges de vous protéger dans toutes vos voies et vous donne la victoire sur tous vos ennemis » (Lettre à Clovis – 496-498, Anast. II, ép. II ad Clod. tom. VI, Conc. col. 1282 cité par Bossuet : Politique tirée de l'Écriture Sainte, tome I, livre VII, page 529, éd. Delestre Boulage 1822, et par Zeller, « Les Francs Mérovingiens : Clovis et ses fils », p. 38. Ib., page 21)



Saint Grégoire Ier
« Autant la dignité la dignité royale est au-dessus des autres conditions humaines, autant votre dignité à vous l'emporte sur celle de tous les autres rois. Régner est peu de choses, puisque d'autres que vous sont rois, eux aussi, mais ce qui vous constitue un titre unique, que les autres rois ne méritent point, c'est d'être catholique. » (Lettre du pape à Childebert II en 595)



Etienne II
« Pierre, apôtre, appelé par Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, et avec moi l'Église catholique, apostolique, romaine, maîtresse de toutes les autres, et Etienne, évêque de Rome, à vous, hommes très excellents, Pépin, Charles et Carloman, tous trois rois, aux évêques, abbés, ducs, comtes ; à toutes les armées et à tout le peuple de France. - Moi, Pierre apôtre, ordonné par la puissance divine pour éclairer le monde, je vous ai choisis pour mes fils adoptifs, afin de défendre contre leurs ennemis la cité de Rome, le peuple que Dieu m'a confié et le lieu où je repose selon la chair. Je vous appelle donc à délivrer l'Eglise de Dieu qui me fut recommandée d'en haut, et je vous presse, parce qu'elle souffre de grandes afflictions et des oppressions extrêmes... N'hésitez point, mes bien-aimés, mais croyez que je vous prie et vous conjure comme si j'étais présent devant vous : car, selon la promesse reçue de Notre-Seigneur et Rédempteur, je distingue le peuple des Francs entre toutes les nations... Prêtez aux Romains, prêtez à vos frères tout l'appui de vos forces, afin que moi, Pierre, vous couvrant tour à tour de mon patronage en ce monde et en l'autre, je vous dresse des tentes dans le Royaume de Dieu » (Frédéric Ozanam, Études germaniques, t. II, pp. 250, 251, Paris, 1872 : le Pape Etienne II (752-757) fait parler l'apôtre saint Pierre. Le docte professeur l'a accompagnée des réflexions suivantes : «En citant la lettre écrite par le pape Étienne au nom de l'apôtre saint Pierre (D. Bouquet, V, 495), je me suis borné aux passages les plus décisifs. La critique moderne ne permet plus de considérer cette lettre comme une supercherie religieuse, ni même comme une vaine prosopée ».

« Au dessus de toutes les nations qui sont sous le ciel, votre peuple franc s'est montré le plus dévoué envers moi, Pierre, apôtre de Dieu ». (Déclaration à Pépin Le Bref en 756)



Saint Paul Ier
« Nation Sainte, Sacerdoce Royal... Vos noms et ceux de vos Rois sont écrits dans le ciel et votre récompense est grande devant Dieu et ses Anges ». (757-767 : Epist. Pauli Papoe 1, coll. Labb. , tome IV, col. 187.)



Urbain II
« Le Royaume de France est le Royaume de Marie. Il ne périra jamais ! ».

« Français qui m'écoutez, rappelez-vous les vertus de vos ancêtres. Plus qu'à toute autre nation, Dieu vous a donné la gloire des armes. C'est de vous, surtout, que Jérusalem attend le secours dont elle a besoin... Armez-vous du glaive des Macchabées et allez défendre la maison d'Israël, Dieu le veut !" (...) Je vous avertis et vous conjure non en mon nom mais au nom du Seigneur, vous les hérauts du Christ, d'engager par de fréquentes proclamations les Francs de tout rang, gens de pieds et chevaliers, pauvres et riches, à s'empresser de secourir les adorateurs du Christ et de chasser loin des régions soumises à notre foi la race impie des dévastateurs….. C'est le Christ qui l'ordonne…A tous ceux qui partiront là-bas…. Une rémission immédiate de leurs péchés leur sera faite ; je l'accorde à tous ceux qui vont partir, investis par Dieu d'un si grand don » (Prêche aux Français de la première croisade le 27 novembre 1095 lors du concile de Clermont)



Saint Grégoire VII le Grand
« C'est par Clovis et les merveilleuses circonstances de son sacre que le roi de France acquit ce caractère de vicaire de Dieu, sergent du Christ, qui le plaçait autant au dessus des autres monarques que les autres monarques étaient eux-mêmes au dessus des particuliers » (1073-1085 : Le Grand Epist. Lib. VI, Caput VI, cité dans : La Mission Posthume de la Bienheureuse Jeanne d'Arc, Mgr Delassus, Ed Saint-Remi 1998, p. 137)



Alexandre III
« La France est un royaume béni de Dieu, dont l'exaltation est inséparable de celle du Saint Siège. » (1159-1181 : Epist. Guy t. L Conc. Col. 1 212. C'est également ce qu'affirmait Grégoire XI : t. XI, Conc. Col. 367)



Innocent III
« Les triomphes de la France sont les triomphes du Siège Apostolique, le mur inexpugnable de la Chrétienté. » (1198-1216)



Grégoire IX
« Dieu, auquel obéissent les légions célestes, ayant établi ici-bas des royaumes différents suivant la diversité des langues et des climats, a conféré à un grand nombre de gouvernements des missions spéciales pour l'accomplissement de ses desseins. Et comme d'autrefois il préféra la tribu de Juda à celle des autres fils de Jacob, et comme il la gratifia de bénédictions spéciales, ainsi Il choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif, le royaume de France est le royaume de Dieu même, les ennemis de la France sont les ennemis du Christ. Pour ce motif, Dieu aime la France parce qu'il aime l'Eglise qui traverse les siècles et recrute les légions pour l'éternité. Dieu aime la France, qu'aucun effort n'a jamais pu détacher entièrement de la cause de Dieu. Dieu aime la France, où en aucun temps, la foi n'a perdu de sa vigueur, où les rois et les soldats n'ont jamais hésité à affronter les périls et à donner leur sang pour la conservation de la foi et de la liberté religieuse... La tribu de Juda était la figure anticipée du royaume de France... Aussi nous est-il manifeste que le Rédempteur a choisi le béni royaume de France, comme l'exécuteur spécial de ses divines volontés. Il le porte suspendu autour de ses reins, en guise de carquois; il en tire ordinairement ses flèches d'élection quand avec l'arc de son bras tout puissant, Il veut défendre la liberté de l'Eglise et de la foi, broyer l'impiété et protéger la justice. Aussi tous nos saints prédécesseurs, dans leur détresse, n'ont pas manqué de réclamer un secours que les rois de France ne leur ont jamais refusé ! » (Lettre à Saint Louis, Anagni, 21 octobre 1239. Cité par saint Pie X, Discours pour la béatification de Jeanne d'Arc, 13 décembre 1908).



Clément V
« Dans la nouvelle alliance, la France est le peuple élu de Dieu et occupe à peu près la même place qu'Israël dans l'Ancien Testament ». (Bulle Rex gloriae, 27 avril 1311).



Pie VI
« Le Roi Très Chrétien Louis XVI a été condamné au dernier supplice par une conjuration impie, et ce jugement s'est exécuté (…) Qui pourra jamais douter que ce Monarque ait été principalement immolé en haine de la Foi et par esprit de fureur contre les dogmes catholiques (...) Ah ! France ! Ah ! France ! Toi que nos prédécesseurs appelaient le miroir de la Chrétienté et l'inébranlable appui de la foi ; toi qui, par ton zèle pour la croyance chrétienne et par ta piété filiale envers le Siège Apostolique, ne marche pas à la suite des nations, mais les précède toutes, combien tu nous es contraire aujourd'hui ! Ah ! encore une fois, France ! Tu demandais toi-même auparavant un roi catholique. Tu disais que les lois fondamentales du royaume ne permettaient pas de reconnaître un roi qui ne fut pas catholique. Et maintenant que tu l'avais, ce roi catholique, c'est précisément parce qu'il était catholique que tu viens de l'assassiner !... Jour de triomphe pour Louis XVI, à qui Dieu a donné et la patience dans les tribulations et la victoire au milieu de son supplice ! » (Allocution au Consistoire secret du 17 juin 1793 sur l'assassinat de Louis XVI)



Léon XIII
« Souvent nous disons en nous-mêmes : non, le Bon Dieu n'abandonnera pas un peuple qui ne se lasse pas de donner au monde de si éclatants témoignages de sa fidélité à son Eglise, de son amour filial au vicaire du céleste Rédempteur. Voilà pourquoi il importe, très chers enfants, pour le bien de votre patrie, comme pour celui de la religion, que vous continuiez à hardiment professer votre foi et votre union avec ce saint apostolique ; foi et union qui ont valu jadis à la France le titre glorieux de fille aînée de l'Eglise. Et ce titre glorieux, vous ne le perdrez jamais, pourvu que vous vous efforciez toujours de disposer des trésors de la Grâce, dont le Seigneur vous comble, en faveur de la Justice et de la Vérité. » (Discours aux pèlerins français, 2 mai 1879).

« La très noble nation française, par les grandes choses qu'elle a accomplies dans la paix et dans la guerre, s'est acquis envers l'Eglise catholique des mérites et des titres à une reconnaissance immortelle et à une gloire qui ne s'éteindra pas. Embrassant de bonne heure le christianisme à la suite de son roi Clovis, elle eut l'honneur d'être appelée fille aînée de l'Eglise, témoignage et récompense tout ensemble de sa foi et de sa piété. Souvent, dès ces temps reculés, vénérables frères, vos ancêtres, dans de grandes et salutaires entreprises, ont paru comme les aides de la Divine Providence elle-même. Mais ils ont surtout signalé leur vertu en défendant par toute la terre le nom catholique, en propageant la foi chrétienne parmi les nations barbares, en délivrant et protégeant les saints lieux de Palestine, au point de rendre à bon droit proverbial ce mot des vieux temps : Gesta Dei per Francos. Aussi leur est-il arrivé, grâce à leur fidèle dévouement à l'Eglise catholique, d'entrer comme en partage de ses gloires et de fonder des œuvres publiques et privées où se manifeste un admirable génie de religion, de bienfaisance, de magnanimité. Les pontifes romains, nos prédécesseurs, se sont plus à louer ces vertus de vos pères, et, en récompense de leurs mérites, à relever le nom français par de fréquents éloges. Très honorables sont pour votre nation les témoignages que lui ont rendus Innocent III et Grégoire IX, ces lumières éclatantes de l'Eglise ; le premier, dans une lettre adressée à l'archevêque de Reims, disait : Nous avons pour le royaume de France une amitié particulière ; parce que, plus que tous les royaumes de la terre, il a été de tous temps attentif et dévoué au Siège apostolique et à nous. Le second, dans une épître à Louis, affirmait que, dans le royaume de France, dont aucun malheur n'a pu ébranler le dévouement à Dieu et à l'Eglise, jamais n'a péri la liberté ecclésiastique, jamais la foi chrétienne n'a perdu sa vigueur. Pour conserver ces biens, les rois et les peuples de ce pays n'ont même pas hésité à verser leur sang et s'exposer aux derniers périls. Et comme Dieu, père des peuples, rend dès ce monde aux nations la récompense de leurs vertus et de leurs belles actions, ainsi a-t-Il largement départi aux Français la prospérité, l'honneur des armes, les arts de la paix, un nom glorieux, un empire puissant. Si la France, parfois oublieuse de ses traditions et de sa mission, a conçu envers l'Eglise des sentiments hostiles, cependant, par un grand bienfait de Dieu elle ne s'est pas égarée ni longtemps ni tout entière. Et plût à Dieu, qu'elle eût échappé saine et sauve aux calamités enfantées, pour le malheur de la religion et de l'Etat, en des temps voisins des nôtres ! […] C'est pourquoi la charité paternelle dont nous entourons toutes les nations, de même qu'elle nous a poussé naguère à exhorter, par des lettres que nous leur avons adressées, les évêques d'Irlande, d'Espagne et d'Italie, à rappeler à leurs peuples à leur devoir ; ainsi à l'heure présente, nous sommes déterminé, mû par le même sentiment, à dire à la France notre pensée et à lui ouvrir notre cœur. […] Il est facile d'éloigner ces causes de ruine en observant les préceptes de la religion catholique dans la constitution et dans le gouvernement, soit de la famille, soit de l'Etat ; car ils sont admirablement propres au maintien de l'ordre public et à la conservation des sociétés… » (Extrait de l'Encyclique "Nobilissima Gallorum gens", 8 février 1884).

« La France ne saurait oublier que sa providentielle destinée l'a unie au Saint-Siège par des liens trop étroits et trop anciens pour qu'elle veuille jamais les briser. De cette union, en effet, sont sorties ses vraies grandeurs et sa gloire la plus pure. Troubler cette union traditionnelle, serait enlever à la nation elle-même une partie de sa force morale et de sa haute influence dans le monde ". (Allocution aux pèlerins français, 13 avril 1888)

« A mesure qu'elle (la France) progressait dans la foi chrétienne, on la voyait monter graduellement à cette grandeur morale qu'elle atteignit, comme puissance politique et militaire. C'est qu'à la générosité naturelle de son cœur, la charité chrétienne était venue ajouter une abondante source de nouvelles énergies ; c'est que son activité merveilleuse avait rencontré, tout à la fois comme aiguillon, lumière directive et garantie de constance, cette foi chrétienne qui, par la main de la France, traça dans les annales du genre humain des pages si glorieuses. Et, encore aujourd'hui, sa foi ne continue-t-elle pas d'ajouter aux gloires passées de nouvelles gloires ? On la voit, inépuisable de génie et de ressources, multiplier sur son propre sol les œuvres de charité ; on l'admire partant pour les pays lointains où, par son or, par les labeurs de ses missionnaires, au prix même de leur sang, elle propage d'un même coup le renom de la France et les bienfaits de la religion catholique. Renoncer à de telles gloires, aucun Français, quelles que soient par ailleurs ses convictions, ne l'oserait ; ce serait renier la patrie… » (Extrait de l'Encyclique "Inter innumeras sollicitudines", 16 février 1892).

« C'est un noble dessein que celui dont vous avez pris l'initiative, de convier la France entière à célébrer solennellement cette année, après quatorze siècles, l'anniversaire du baptême de Clovis, roi des Francs-Saliens. Aussi nous accueillons avec une particulière satisfaction le désir que vous nous avez exprimé de nous associer à cette sainte et patriotique entreprise, en accordant à votre pays, que nous aimons, la faveur unique d'un jubilé national. On peut dire, en effet, que ce baptême du royaume des Francs et, assurément, les conséquences historiques de cet événement mémorable, ont été de la plus haute importance, non seulement pour ce peuple nouveau qui naissait à la foi du Christ, mais pour la chrétienté elle-même, puisque cette noble nation devait mériter, par sa fidélité et ses éminents bienfaits, d'être appelée la fille aînée de l'Eglise. […] Mais, afin que de telles solennités apportent à votre très noble nation ces fruits de salut que nous lui souhaitons vivement, il est absolument nécessaire qu'elle comprenne et apprécie le bienfait dont elle célèbre le souvenir, c'est-à-dire sa régénération dans le Christ, sa naissance à la foi. Un tel bienfait, incomparable en lui-même comme principe de vie et de fécondité dans l'ordre de la Grâce, est mémorable aussi, nul ne peut le méconnaître, par les résultats précieux de grandeur morale, de prospérité civile, d'entreprises glorieuses qui toujours en découlèrent pour la France ; on en retrouve le témoignage dans les temps mêmes où la nation vit surgir pour la religion des jours d'adversité et de deuil. Car, si elle céda parfois à de déplorables entraînements, toujours, après avoir souffert, elle sut réagir contre le mal et puiser dans sa foi de nouvelles énergies pour se relever de ses épreuves et reprendre la mission apostolique qui lui a été confiée par la Providence. […] Oui, […] nous prions le Dieu tout-puissant et miséricordieux, dans toute la véhémence de notre tendresse paternelle, qu'il donne à la France d'être une nation sainte, immuablement fidèle à son génie, à ses chrétiennes destinées ; que la foi de ses aïeux – une foi pleine, active, militante – grandisse dans ce noble peuple ; qu'elle reconquière les masses qui s'agitent aujourd'hui dans les ténèbres de l'incrédulité et qui, déçues, découragées par mille erreurs, s'affaissent dans l'ombre de la mort. Levez-vous et le Christ vous illuminera. Que tous les fils de la patrie française, de plus en plus dociles à écouter nos conseils, s'unissent dans la vérité, dans la justice, dans le respect mutuel et dans la charité fraternelle, comme les enfants d'un même père ; […] et que le cri de la loi salique s'échappe de leur poitrine, plus puissant que jamais : Vive le Christ qui aime les Francs ! » (Extrait d'une Lettre au cardinal Langénieux, archevêque de Reims, le 6 janvier 1896).

« C'est dans ce baptême mémorable de Clovis que la France a été elle-même baptisée ; c'est de là que date le commencement de sa grandeur et de sa gloire à travers les siècles » (Lettre apostolique du 8 janvier 1896)

« Depuis le jour où Nous avons été élevé à la chaire pontificale, la France a été constamment l'objet de Notre sollicitude et de Notre affection toute particulière. C'est chez elle, en effet, que, dans le cours des siècles, mû par les insondables desseins de sa miséricorde sur le monde, Dieu a choisi de préférence les hommes apostoliques destinés à prêcher la vraie foi jusqu'aux confins du globe, et à porter la lumière de l'Evangile aux nations encore plongées dans les ténèbres du paganisme. Il l'a prédestinée à être le défenseur de son Eglise et l'instrument de ses grandes oeuvres : Gesta Dei per Francos ». (Lettre encyclique du 8 septembre 1899)

« On peut bien dire sans crainte de se tromper qu'il a été dans les desseins de la divine Providence d'unir la France au Sacré-Cœur par les liens d'une affection privilégiée » DATE ?

« La France, périr ? Non, non ! Et par quoi, et par qui la remplacerait-on ? » DATE ?



Saint Pie X
« Dieu garde pour la France sa prédilection. La France ne cesse point d'être la Fille Aînée de l'Eglise. » (8 janvier 1905)

« Le salut de la France ne peut être obtenu que par la reconnaissance du règne du Christ sur la nation » (Lettre à l'abbé Debout, 8 mai 1906).

« Reims conserve la source baptismale d'où est sortie toute la France Chrétienne, et elle est justement appelée pour cela le Diadème du Royaume. C'était une heure ténébreuse pour l'Église de Jésus-Christ. Elle était d'un côté combattue par les Ariens, de l'autre assaillie par les Barbares ; elle n'avait plus d'autre refuge que la prière pour invoquer l'heure de Dieu. Et l'heure de Dieu sonna à Reims, en la fête de Noël 496. Le baptême de Clovis marqua la naissance d'une grande nation : la tribu de Juda de l'ère nouvelle, qui prospéra toujours tant qu'elle fut fidèle à l'orthodoxie, tant qu'elle maintint l'alliance du Sacerdoce et du Pouvoir public, tant qu'elle se montra, non en paroles, mais en actes, la Fille aînée de l'Église » (19 décembre 1907, à l'Archevêque de Reims, Monseigneur Luçon)

« Vous direz aux français qu'ils fassent trésor des testaments de saint Remi, de Charlemagne et de saint Louis, ces testaments qui se résument dans les mots si souvent répétés par l'héroïne d'Orléans : "Vive le Christ qui est Roi des Francs !" A ce titre seulement, la France est grande parmi les nations ; à cette clause, Dieu la protégera et la fera libre et glorieuse ; à cette condition, on pourra lui appliquer ce qui, dans les Livres Saints, est dit d'Israël : que personne ne s'est rencontré qui insultât ce peuple, sinon quand il s'est éloigné de Dieu. Ce n'est pas un rêve, mais une réalité ; je n'ai pas seulement l'espérance, j'ai la certitude du plein triomphe. Je suis affermi dans cette certitude par la protection des martyrs qui ont donné leur sang pour la foi et par l'intercession de Jeanne d'Arc, qui, comme elle vit dans le cœur des Français, répète aussi sans cesse au ciel la prière : Grand Dieu, sauvez la France ! » (A Mgr Touchet, évêque d'Orléans, lors de la lecture du décret de béatification de Jeanne d'Arc, 13 décembre 1908.)

« Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonts baptismaux de Reims se repentira et retournera à sa première vocation. Les mérites de tant de ses fils qui prêchent la vérité de l'Évangile dans le monde presque entier et dont beaucoup l'ont scellée de leur sang, les prières de tant de saints qui désirent ardemment avoir pour compagnons dans la gloire céleste les frères bien aimés de leur patrie, la piété généreuse de tant de ses fils qui, sans s'arrêter à aucun sacrifice pourvoient à la dignité du clergé et à la splendeur du culte catholique, et, par dessus tout, les gémissements de tant de petits enfants qui, devant les tabernacles, répandent leur âme, dans les expressions que Dieu même met sur leurs lèvres, appelleront certainement sur cette nation les miséricordes divines. Les fautes ne resteront pas impunies, mais elle ne périra jamais la fille de tant de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes » (29 novembre 1911)

« Un jour viendra, et nous espérons qu'il n'est pas très éloigné, où la France, comme Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d'une lumière céleste et entendra une voix qui lui répètera : "Ma fille, pourquoi me persécutes-tu ?" Et sur la réponse : "Qui es-tu Seigneur ?", la voix répliquera : "Je suis Jésus que tu persécutes. Il t'est dur de regimber contre l'aiguillon, parce que dans ton obstination, tu te ruines toi-même." Et elle, tremblante et étonnée, dira : "Seigneur, que voulez-vous que je fasse ?" Et lui : "Lève-toi, lave tes souillures qui t'ont défigurée, réveille dans ton sein tes sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, fille aînée de l'Eglise, nation prédestinée, vase d'élection, va porter, comme par le passé, mon nom devant tous les peuples et tous les rois de la terre. » (Extrait de l'allocution prononcée lors de l'imposition de la barrette aux cardinaux de Cabrières, Dillot, Dubillard et Amette, le 29 novembre 1911. In Marquis de la Franquerie, La Mission divine de la France.)



Pie XI
« Les pontifes romains nos prédécesseurs ont toujours, au cours des siècles, comblé des marques particulières de leur paternelle affection la France, justement appelée la fille aînée de l'Eglise. […] Il est certain, selon un ancien adage, que le Royaume de France a été appelé le Royaume de Marie, et cela à juste titre.
Car depuis les premiers siècles de l'Eglise jusqu'à notre temps, Irénée et Eucher de Lyon, Hilaire de Poitiers, Anselme, qui de France passa en Angleterre comme archevêque, Bernard de Clairvaux, François de Sales, et nombre d'autres saints docteurs, ont célébré Marie et ont contribué à promouvoir et amplifier à travers la France le culte de la Vierge Marie de Dieu. A Paris, dans la très célèbre université de Sorbonne, il est historiquement prouvé que dès le XIII° siècle, la Vierge a été proclamée conçue sans péché. […] La Vierge-Mère en personne, trésorière de toutes grâces de Dieu, a semblé, par des apparitions répétées, approuver et confirmer la dévotion du peuple français. Bien plus, les principaux et les chefs de la nation se sont fait gloire longtemps d'affirmer et de défendre cette dévotion envers la Vierge. Converti à la vraie foi du Christ, Clovis s'empresse, sur les ruines d'un temple druidique, de poser les fondements de l'église Notre-Dame, qu'acheva son fils Childebert. Plusieurs temples sont dédiés à Marie par Charlemagne. Les ducs de Normandie proclament Marie reine de la nation. Le roi saint Louis récite dévotement chaque jour l'office de la Vierge. Louis XI, pour l'accomplissement d'un vœu, édifie à Cléry un temple à Notre-Dame. Enfin, Louis XIII consacre le royaume de France à Marie et ordonne que chaque année, en la fête de l'Assomption de la Vierge, on célèbre dans tous les diocèses de France de solennelles fonctions : et ces pompes solennelles, nous n'ignorons pas qu'elles continuent de se dérouler chaque année. […] C'est pourquoi, […] nous déclarons et confirmons que la Vierge Marie, mère de Dieu, sous le titre de son Assomption dans le ciel, a été régulièrement choisie comme principale patronne de toute la France auprès de Dieu, avec tous les privilèges et les honneurs que comportent ce noble titre et cette dignité. » (Extrait de la Lettre apostolique proclamant Notre-Dame de l'Assomption patronne principale de la France, Rome, 2 mars 1922. In Marquis de la Franquerie, La Vierge Marie dans l'Histoire de France.)



Pie XII
« Inutile d'invoquer je ne sais quel fatalisme ou quel déterminisme racial. A la France d'aujourd'hui, qui l'interroge, la France d'autrefois va répondre en donnant à cette hérédité son vrai nom : la vocation. Car, mes frères, les peuples, comme les individus, ont leur vocation providentielle ; comme les individus, ils sont prospères ou misérables, ils rayonnent ou demeurent obscurément stériles, selon qu'ils sont dociles ou rebelles à leur vocation. Fouillant de son regard d'aigle le mystère de l'histoire universelle et de ses déconcertantes vicissitudes, le grand évêque de Meaux écrivait (Bossuet, Discours sur l'histoire universelle, 3° partie, chap. 8) : Souvenez-vous que ce long enchaînement des causes particulières, qui font et qui défont les empires, dépend des ordres secrets de la Providence. Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes ; Il a tous les cœurs en sa main, tantôt Il retient les passions, tantôt Il leur lâche la bride, et par là Il remue tout le genre humain. […] C'est ainsi que Dieu règne sur tous les peuples. Ne parlons plus de hasard ni de fortune ; ou parlons-en seulement comme d'un nom dont nous couvrons notre ignorance. […] Une lumière resplendissante ne cesse de répandre sa clarté sur toute l'histoire de votre peuple ; cette lumière qui, même aux heures les plus obscures, n'a jamais connu de déclin, jamais subi d'éclipse, c'est toute la suite ininterrompue de saints et de héros qui, de la terre de France, sont montés vers le ciel. […] Saint Remi, qui versa l'eau du baptême sur la tête de Clovis ; saint Martin, moine, évêque, apôtre de la Gaule ; saint Césaire d'Arles ; ceux-là et tant d'autres, se profilent avec un relief saisissant sur l'horizon de l'histoire, dans cette période initiale qui, pour troublée qu'elle fut, portait cependant en son sein tout l'avenir de la France. Et sous leur action, l'évangile du Christ commence et poursuit, à travers tout le territoire des Gaules, sa marche conquérante, au cours d'une longue et héroïque lutte contre l'esprit d'incrédulité et d'hérésie, contre les défiances et les tracasseries de puissances terrestres, cupides et jalouses. De ces siècles d'effort courageux et patient devait sortir enfin la France catholique, cette Gallia sacra, qui va de Louis, le saint roi, à Benoît-Joseph Labre, le saint mendiant ; de Bernard de Clairvaux à François de Sales, à l'humble curé d'Ars ; de Geneviève, la bergère de Nanterre, à Bernadette, l'angélique pastourelle de Lourdes ; de Jeanne d'Arc, la vierge guerrière, la sainte de la patrie, à Thérèse de l'Enfant-Jésus, la vierge du cloître, la sainte de la "petite voie". La vocation, la mission religieuse de la France ! mes frères, mais cette chaire même ne lui rend-elle pas témoignage ? Cette chaire qui évoque le souvenir des plus illustres maîtres, orateurs, théologiens, moralistes, apôtres, dont la parole, depuis des siècles, franchissant les limites de cette nef, prêche la lumineuse doctrine de vérité, la sainte morale de l'Evangile, l'amour de Dieu pour le monde, les repentirs et les résolutions nécessaires, les luttes à soutenir, les conquêtes à entreprendre, les grandes espérances de salut et de régénération. Avec toute l'audace d'un homme qui sent la gravité de la situation, avec l'amour sans lequel il n'y a pas de véritable apostolat, avec la claire connaissance des réalités présentes, condition indispensable de toute rénovation, comme je crierais d'ici à tous les fils et les filles de France : "Soyez fidèles à votre traditionnelle vocation ! Jamais l'heure n'a été plus grave pour vous en imposer les devoirs, jamais heure plus belle pour y répondre. Ne laissez pas passer l'heure, ne laissez pas s'étioler des dons que Dieu a adaptés à la mission qu'Il vous confie ; ne les gaspillez pas, ne les profanez pas au service de quelques autre idéal trompeur inconsistant ou moins noble et moins digne de vous !" Mais pour cela, je vous répète, écoutez la voix qui vous crie : Priez, Orate Fratres ! Sinon, vous ne feriez qu'œuvre humaine, et, à l'heure présente, en face des forces adverses, l'œuvre purement humaine est vouée à la stérilité, c'est-à-dire à la défaite ; ce serait la faillite de votre vocation. […] Aussi, tandis que je considère cet état de choses et la tâche gigantesque qui, de ce chef, incombe à la génération présente, je crois entendre ces prières vénérables murmurer avec une pressante tendresse l'exhortation à l'amour ; et moi-même, avec le sentiment de la plus fraternelle affection, je vous la redis, à vous qui croyez à la vocation de la France : Mes frères, aimez ! Amate Fratres ! […] Dans un instant, quand, debout à l'autel, j'élèverai vers Dieu la patène avec l'hostie sainte et immaculée pour l'offrir au Père éternel, je lui présenterai en même temps la France catholique, avec l'ardente prière que consciente de sa noble mission et fidèle à sa vocation, unie au Christ dans le sacrifice, elle lui soit unie encore dans son œuvre d'universelle rédemption. » (13 juillet 1937, extrait du discours prononcé à Notre-Dame de Paris.)

« La France a partie liée avec le Christ qui n'a jamais été vaincu et ne le sera jamais » (1940, message radiodiffusé)

« Mère céleste, Notre-Dame, vous qui avez donné à cette nation tant de gages insignes de votre prédilection, implorez pour elle votre divin Fils; ramenez-la au berceau spirituel de son antique grandeur. Aidez-la à recouvrer, sous la lumineuse et douce étoile de la Foi et de la vie chrétienne, sa félicité passée. Regina pacis! Oh! oui! Soyez vraiment au milieu de ce peuple qui est vôtre la Reine de la paix, écrasez de votre pied virginal le démon de la haine et de la discorde. Faites comprendre au monde, où tant d'âmes droites s'évertuent à édifier le temple de la paix, le secret qui seul assurera le succès de leurs efforts: établir au centre de ce temple le trône royal de votre divin Fils et rendre hommage à sa loi sainte, en laquelle la justice et l'amour s'unissent en un chaste baiser. Et que par Vous la France, fidèle à sa vocation, soutenue dans son action par la puissance de la prière, par la concorde dans la charité, par une ferme et indéfectible vigilance, exalte dans le monde le triomphe et le Règne du Christ, Prince de la Paix, Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Amen ». (15 mars 1941, Prière pour obtenir le relèvement du Royaume de France, Royaume de Marie).

« Voilà neuf ans que du haut de la chaire de Notre-Dame, nous exaltions dans toute la sincérité de notre âme la vocation et la mission historique de la France. Cette mission est plus urgente aujourd'hui que jamais ; cette recommandation ne fut jamais plus opportune (…) Le monde a besoin de la France... Que deviendrait le monde sans la France ! » (17 avril 1946)

« Il n'est pas rare qu'aux instants les plus critiques, ainsi qu'un coup de vent rompt les nuages et laisse voir l'étoile qui guidera le navigateur au port, le Seigneur envoie l'inspiration surnaturelle qui doit faire d'une âme le salut de son peuple. Levez donc les yeux, fils bien-aimés, dignes représentants d'une nation qui se glorifie du titre de fille aînée de l'Eglise, et regardez les grands exemples qui vous ont précédés. […] Vénérez les saints. […] Tombez à genoux devant le Dieu qui vous attend au tabernacle, renouvelez votre profession de foi, promettez-lui de nouveau votre fidélité la plus parfaite, et soyez sûrs que ce faisant vous répondrez à votre vocation d'hommes, de chrétiens, de Français. […] Et s'il peut sembler un moment que triomphent l'iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de faire silence quelques instants et de lever les yeux au ciel, pour imaginer les légions de Jeanne d'Arc qui reviennent, bannières déployées, pour sauver la patrie et sauver la foi." (Extrait du radio-message du 25 juin 1956.)

« Catholiques français, du sol généreux de ce jardin de l'Europe qu'est la France, germent les héros de la patrie et de la foi qui, par amour pour leur mère, si sa défense l'exige, savent batailler, souffrir et mourir dans la certitude que les lauriers du triomphe ne sauraient jamais manquer à qui accepte de se sacrifier pour une cause grande et juste. » (A l'occasion du cinquième centenaire du Procès de réhabilitation de Jeanne d'Arc, coïncidant avec la restauration de la Cathédrale de Rouen, 1956)



Jean-Paul II
« Aujourd'hui dans la capitale de l'histoire de votre nation, je voudrais répéter ces paroles qui constituent votre titre de fierté : Fille aînée de l'Eglise. (…) Il n'existe qu'un seul problème, celui de notre fidélité à l'Alliance avec la Sagesse éternelle, qui est source d'une vraie culture, c'est-à-dire de la croissance de l'homme, et celui de la fidélité aux promesses de notre baptême au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Alors permettez-moi de vous interroger : France, fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Permettez-moi de vous demander : France, fille aînée de l'Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'Alliance avec la Sagesse éternelle ? Pardonnez-moi cette question. Je l'ai posée comme le fait le ministre au moment du Baptême. Je l'ai posée par sollicitude pour l'Eglise dont je suis le premier prêtre et le premier serviteur, et par amour pour l'homme dont la grandeur définitive est en Dieu, Père, Fils et Esprit » (1° juin 1980, Le Bourget).




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PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS - Page 13 Empty Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS

Message par Francesco Lun 3 Jan 2011 - 0:08

Révélations de Mélanie de la salette:
Voici ce que l'on trouve dans la correspondance de Mélanie Calvat, la bergère de La Salette à laquelle la Sainte Vierge est apparue, le 19 septembre 1846.

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Le texte du message qu'elle a reçu qui est reconnu par l'Eglise, est sans contestation possible d'origine divine. Par la suite, Mélanie Calvat n'a jamais cessé d'avoir des communications divines, dont elle ne parlait pas explicitement mais dont elle tenait compte dans ses conversations et dans sa correspondance. Aussi pouvons-nous citer, comme appartenant au moins indirectement à la révélation privée, quelques passages de ses lettres particulièrement ceux qui présentent un caractère prophétique.
(Lettre à l'abbé Roubaud, 27 mars 1894)
II me semble que la France française ne se doute pas de ce que lui préparent dans l'ombre ses plus fiers ennemis, qui désirent son anéantissement et y travaillent sans cesse, tant que Dieu le leur permet. Pauvre France endormie. Elle ne se réveillera que quand elle sera sous le pressoir de la colère de la divine justice.
(Lettre au chanoine de Brandi, 27 juillet 1899)
Notre gouvernement franc-maçon est l'envoyé de Dieu pour nous punir, nous faire faire pénitence, nous faire rentrer dans la vraie voie de la justice, nous faire tomber à genoux avec un cœur contrit et humilié devant le Très-Haut. De même que le mauvais gouvernement est l'envoyé de Dieu, le sont aussi les nombreuses maladies, la peste, le choléra, les tempêtes, les inondations, la foudre, la grêle... etc. Rien ne vient par hasard.
(Lettre au ch. de Brandi, 20 avril 1900)
Un franc-maçon me disait un jour : quel intérêt a le démon (puisque vous appelez démon «l'esprit» qui me révèle si exactement tout ce qui m'arrive) quel intérêt a-t-il ? — II a l'intérêt, lui ai-je répondu, de vous faire perdre la tête quand il sera sûr d'être votre maître absolu. Et déjà vous êtes assez «siens», puisque vous lui obéissez si bien en tout. Il vous conduit par la main là où il veut que vous alliez. Ainsi vous n'êtes tous que les très humbles bouffons du diable ; et on a bien raison de vous bander les yeux quand on vous reçoit dans vos loges infernales : il n'y a que les aveugles qui peuvent s'associer à vous...»
(Lettre au ch. de Brandi, 23 février 1884)
Notre douce Mère Marie avait bien raison de pleurer, en voyant les plus chers de ses enfants adorer de nouveau le veau d'or et revenir au temps du paganisme. Que Dieu ait pitié de nous.
(Lettre au ch. de Brandt, 13 août 1891)
La France pourrait bien redevenir païenne : elle prend ce chemin. Le clergé s'émancipe et les ordres religieux font de même. On ne réfléchit plus, on ne se sert même plus de la raison, la raison logique. La foi s'est endormie dans les âmes et la charité est morte.
(Lettre à l'abbé Combe, 20 février 1897)
Mais hélas ! Nous avons fermé les yeux à la lumière de la grâce ; nous avons secoué le doux joug de notre Créateur, de celui qui gouverne l'univers, du Maître de la Paix, pour vivre au gré de nos caprices. Et tout en vou lant ne plus être assujettis à Dieu ni à aucun supérieur, nous sommes devenus les serviteurs du maître de la rébel lion, du premier révolutionnaire, du premier qui se révol ta contre Dieu : Lucifer, voilà celui qui maintenant gouverne l'Europe, mais la France et l'Italie en particulier, parce qu'elles ont plus reçu de grâces. La pauvre France ne pense qu'à faire des folies, qu'à bien se divertir en toutes manières. Pauvres aveugles ! Pauvres insensés !
(Lettre au ch. de Brandt, 8 juin 1889)
Mélanie Calvat se rend très exactement compte qu'il reste encore aux francs-maçons beaucoup de chemin à parcourir pour imposer leur religion à la France : Je ne sais rien, mon Révérend Père, au sujet de cette guerre à mort qui se prépare, dit-on, entre la France maçonnique et la France chrétienne pour cette année 1898. En vérité, cela m'étonnerait, parce que le culte que les maçons rendent à leur dieu Lucifer, je ne pense pas qu'il soit passé et imposé à la France comme religion d'État.
(Lettre au ch. de Brandt, 17 janvier 1898)
Si Mélanie Calvat ne craint pas de qualifier les francs-maçons de «lucifériens», c'est qu'instruite par la lumière divine qui l'accompagne, elle va au fond des choses. Certes la plupart des maçons ne savent pas reconnaître leur véritable appartenance parce qu'ils sont les premier s aveuglés.
Les lucifériens sont comme le maître qu'ils servent : traîtres, vindicatifs, jaloux, ambitieux, vaniteux, farouches et cruels ; que peut-on attendre de bon des disciples de Satan, le premier révolté ?... Et dire que notre France, qui n'a pas cru aux miséricordieux avertissements de la meilleure des Mères, et à l'annonce de l'infâme secte luciférienne, s'est presque toute jetée dans les bras de cette épouvantable secte, pour rendre ses adorations au chef de l'enfer !... Pouvons-nous croire que Dieu ne vengera pas sa Gloire et tous ses droits outragés par les nations autrefois si privilégiées ? Il les vengera. Que Marie, Mère du bel amour, nous protège et veille sur les âmes à Elle consacrées et fidèles.
(Lettre au ch. de Brandt, 18 juillet 1898)
Mélanie Calvat rejoint les plus fins analystes de l'histoire contemporaine quand elle constate que toute cette contamination luciférienne s'opère, somme toute, paisiblement, dans l'acceptation et la connivence universelle.
En vérité, les catholiques, sans parler des autres, aident merveilleusement à composer, à préparer le règne de l'Antéchrist. Les lucifériens n'ont pas à combattre beau coup pour former ce régiment d'endémoniés : tout ce mal se fait paisiblement... Voir les foules se jeter dans la gueule de Satan, c'est à faire trembler, mourir de douleur.
(Lettre au ch. de Brandt, 5 janvier 1895)
Et cette universelle maladie de l'aveuglement personne ne s'en plaint ; et c'est encore pire pour le malade de ne pas sentir son mal, mal qui le ronge et le dévore. Pauvre France ! Elle si orgueilleuse, n'est même plus en état de reconnaître son malheureux et méprisable état.
(Suite de la précédente)
Eh ! Attendons encore un peu, et nous verrons les Églises cédées, données aux loges lucifériennes. Attendons que les Juifs francs-maçons soient entièrement les maîtres chez nous, et nous en verrons de belles !
(Lettre au ch. de Brandi, 22 avril 1895)
Mélanie Calvat suggère que le prince de ce monde, dans son gouvernement, s'est associé trois principaux ministres :
Lucifer, Asmodée, Mammona et Belzébuth étendent leur règne sans trop de fatigues, les hommes obéissant promptement à leur vouloir.
(Lettre à l'abbé Le Baillif, 7 juillet 1876)
Dans toute sa correspondance, Mélanie est très sévère pour le clergé : elle lui reproche surtout son aveuglement. Et pourtant elle se faisait, de la fonction ecclésiastique, l'idée la plus haute.
Pauvres prêtres ! Je voudrais bien qu'ils comprissent leur sublime vocation et que le bon Dieu ne les mît pas entre les mains des méchants... J'aime tant les prêtres parce qu'ils sont les ministres de Notre-Seigneur, ses lieutenants sur la terre.
(Lettre à l'abbé Le Baillif, 15 décembre 187)
Mélanie semble avoir prévu qu'il se produirait bientôt des «choses diaboliques» même dans les familles chrétiennes. Voici ce qu'elle en dit :
Le diable est menteur. Ce qu'il dit n'est pas à croire, parce que, s'il dit une vérité, elle est précédée et suivie de mensonges et enveloppée d'obscurité. Aujourd'hui même (1894), dans le monde, dans les familles (en apparence chrétiennes) il y a des choses surnaturelles-diaboliques : on traite cela de maladie, et peu à peu les prodiges du serpent s'introduisent sans bruit dans la société.
(Lettre à l'abbé Roubaud, 9 septembre 1894)
II est certain que Notre-Dame de La Salette est venue principalement pour faire des remontrances au clergé. Ces remontrances, Mélanie les lui a répercutées pendant toute sa vie. Aussi était-elle très mal vue dans le monde ecclésiastique :
Vraies et très vraies ces paroles du prophète : les sentinelles du Sanctuaire sont passées au camp de l'ennemi... On a méprisé le surnaturel divin, on sera pris au filet du surnaturel diabolique... Soutiendra-t-on que la très Sainte Vierge est apparue en France pour se plaindre du clergé des autres contrées et non de celui de la France, sous prétexte qu'il est qualifié de «miroir du clergé» ? Et n'est-ce pas plutôt parce que ce miroir s'était par trop terni, que notre douce Mère, en larmes, est venue gémir sur les prévarications de ce clergé miroir ? Mais j'irais loin là-dessus : je m'arrête. Que Dieu nous éclaire !
Papier trouvé dans la chambre de M. Calvat, à Diou, Allier ; sans date)
...Il y aura une grosse purge ; le Sacré-Collège est composé de membres pourris, des Judas, des fourbes et des accapareurs : tous ces corrompus et corrupteurs sévèrement seront punis et devront disparaître.
(Lettre au chanoine de Brandi, 19 octobre 1896)
...Mais avant ce temps [des tribulations dernières] il y aura deux fois une paix de peu de durée, deux Papes vermoulus, plats, douteux.
(Lettre datée de Galatina, Italie, 30 septembre 1894)



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Message par Francesco Mer 5 Jan 2011 - 23:03

La carmélite soeur Marie de st Pierre(1848) disait:Notre Seigneur m'a dit que les sectaires n'avaient fait qu'une incursion,mais qu'ils travaillaient en secret a leurs desseins.Ah si vous connaissiez leurs machinations diaboliques ,leurs principes anti-chrétiens ,ils n'attendent qu'un jour favorable pour incendier la France.Elle disait aussi que le plus grand danger pour l'église serait formé par les communistes.


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Message par admin2 Jeu 6 Jan 2011 - 1:33

10. Saint Pierre Célestin, Pape Célestin V (1251-1296)



Du tome 2 de la série des ouvrages « Veillez et priez car l’Heure est proche », pages 523 et 524 :



« Né à Isernia (Campobasso), Pierre de Morrone devient moine bénédictin au monastère de Faifoli (province de Bénévent) ; il en sera l'abbé de 1276 à 1279. À plusieurs reprises, il fait de longues expériences de vie érémitique en plusieurs endroits, notamment sur le mont Morrone, dans les Pouilles, et sur le mont Maiella, près de Sulmona. Le 5 juillet 1294, il est élu pape pour succéder à Nicolas IV (mort le 4 avril 1292), après un conclave de plus de deux ans. Consacré à Aquila le 29 août 1294, il passe les quelques mois de son pontificat soit à Sulmona, son abbaye, soit à Capoue ou à Naples. Sa totale inexpérience et sa simplicité font le jeu de son entourage, particulièrement de Charles II, roi de Naples. Conscient de son incapacité, Célestin V démissionne le 13 décembre 1294. La possibilité d'un tel geste avait été auparavant fortement discutée ; mais, dans la décision finale, le pape engagea précisément toute l'autorité de son pouvoir personnel. Craignant peut-être que des doutes sur la validité de cette renonciation ne missent en cause sa propre légitimité, Boniface VIII, élu pape dès le 24 décembre 1294, ne cessa de faire surveiller son prédécesseur, qui mourut près d'Anagni le 19 mai 1296 » (Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



« Avant que l’Eglise soit renouvelée, Dieu permettra que le trône de Saint Pierre soit vacant. L’empereur d’Allemagne, plein de confiance en sa force, voudra bien instituer un pape de sa façon ; mais les membres du Sacré Collège, fort courroucés, s’y opposeront. Alors l’Aigle noir lèvera une grande armée, non seulement d’allemands, mais aussi d’étrangers, ses alliés. Cette armée ayant l’Aigle noir en tête, entrera dans Rome où elle s’installera et mettra en captivité un grand nombre de prélats et de religieux. Elle en fera mourir des foules par des tourments cruels et divers…Alors viendra un homme qui mettra la paix dans l’Eglise et la relèvera. Cet homme, de solitaire ermite qu’il était, sera élu pape ; et par lui, Dieu renouvellera le temps des miracles ».

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Message par Francesco Ven 7 Jan 2011 - 2:09

L’Ermite des Pyrénées
(1846)

L’ermite français du Bug, près du village de Milhas, Haute-Garonne ; mort en 1846 à un âge avancé est célèbre pour son don de prophétie :

Ibérie, je vois grandir ton pouvoir, rien ne pourra arrêter l’élévation de ton destin : 700 ans de guerre te forgèrent le plus grand empire qu’on ait connu. Combattue par la tempête des partis et l’ambition des étrangers, tu lutteras ; cela te coûtera sang, trésors, édifices… mais arrivera le jour de la paix et tu recouvreras ton pouvoir et ce que tu avais perdu antérieurement. Ta splendeur s’étendra jusqu’aux régions les plus éloignées. Une guerre européenne annoncée par de nombreux prophètes, accompagnée de la peste et autres plaies, portera terreur et ravages partout. Un formidable géant sortira des régions de la glace et, suivi d’une armée innombrable, marchera vers la conquête universelle. Pendant cette guerre qui durera quatre lustres, apparaîtront une quantité de sectes adonnées au géant moscovite, qui ruineront les nations. Les catholiques se réfugieront en Ibérie, augmentant son pouvoir. Alors le Tage donnera un guerrier vaillant comme le Cid et religieux comme Ferdinand III le Saint. Avec l’étendard de la foi, il rassemblera une grande armée et marchera à la rencontre du formidable géant qui pourra conquérir la péninsule : les Pyrénées seront témoin de la plus grande bataille qu’auront vu les siècles. Elle durera trois jours. Le héro du Tage ordonnera d’arrêter la boucherie, afin de leur laisser le temps de se repentir. L’armée victorieuse protégée par Dieu, parviendra jusqu’au fleuve Néva (Léningrad ou Saint Petersbourg, capitale de la Russie). La foi catholique triomphera partout et fera la félicité du genre humain. Heureux ceux qui connaîtront cet âge d’or !


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Message par Francesco Sam 8 Jan 2011 - 2:47

LES SAINTS
Saint Remi
« Apprenez, mon fils, que le Royaume des Francs est prédestiné par Dieu à la défense de l'Eglise Romaine qui est la seule véritable Eglise du Christ. Ce Royaume sera un jour grand entre tous les Royaumes et il embrassera toutes les limites de l'Empire Romain et il soumettra tous les peuples à son sceptre Il durera jusqu'à la fin des temps ! Il sera victorieux et prospère tant qu'il sera fidèle à la foi Romaine. Mais il sera rudement châtié toutes les fois où il sera infidèle à sa vocation » (Allocution de saint Remi lors du Baptême de Clovis, 496).

« Que le présent testament que j'ai écrit pour être gardé respectueusement intact par mes successeurs les évêques de Reims, mes frères, soit aussi défendu, protégé, partout, envers et contre tous, par mes très chers fils, les rois de France, par moi consacrés au Seigneur à leur baptême, par un don gratuit de Jésus-Christ et la grâce du Saint-Esprit.
Qu'en tout et toujours il garde la perpétuité de sa force et l'inviolabilité de sa durée. […] Mais par égard seulement pour cette race royale qu'avec tous me frères et co-évêques de la Germanie, de la Gaule et la Neustrie, j'ai choisie délibérément pour régner jusqu'à la fin des temps, au sommet de la majesté royale pour l'honneur de la Sainte Eglise et la défense des humbles. Par égard pour cette race que j'ai baptisée, que j'ai reçue dans mes bras, ruisselante des eaux du baptême : cette race que j'ai marquée des sept dons du Saint-Esprit, que j'ai ointe de l'onction des rois, par le Saint-Chrême du même Saint-Esprit ; J'ai ordonné ce qui suit :

I° Malédictions :
Si un jour cette race royale que j'ai tant de fois consacrée au Seigneur, rendant le mal pour le bien, lui devenait hostile, envahissait ses églises, les détruisait, les dévastait :
Que le coupable soit averti une première fois par tous les évêques réunis du diocèse de Reims.
Une deuxième fois par les églises réunies de Reims et de Trêves.
Une troisième fois par un tribunal de trois ou quatre archevêques des Gaules.
Si à la septième monition il persiste dans son crime, trêve à l'indulgence ! Place à la menace !
S'il est rebelle à tout, qu'il soit séparé du corps de l'Eglise, par la formule inspirée aux évêques par l'Esprit-Saint ; parce qu'il a persécuté l'indigent, le pauvre, au cœur contrit ; parce qu'il ne s'est point souvenu de la miséricorde ; parce qu'il a aimé la malédiction, elle lui arrivera, et n'a point voulu de la bénédiction, elle s'éloignera.
Et tout ce que l'Eglise à l'habitude de chanter de Judas le traître et des mauvais évêques, que toutes les Eglises le chantent de ce roi infidèle.
Parce que le Seigneur a dit : "Tout ce que vous avez fait au plus petit des miens, c'est à Moi que vous l'avez fait, et tout ce que vous ne leur avez pas fait, c'est à Moi que vous ne l'avez pas fait."
Qu'à la malédiction finale on remplace seulement, comme il convient à la personne, le mot épiscopat par le mot royauté !
Que ses jours soient abrégés et qu'un autre reçoive sa royauté !
Si les archevêques de Reims, mes successeurs, négligent ce devoir que je leur prescris, qu'ils reçoivent pour eux la malédiction destinée au prince coupable : que leurs jours soient abrégés et qu'un autre occupe leur siège.

II° Bénédictions
Si Notre-Seigneur Jésus-Christ daigne écouter les prières que je répands tous les jours en sa présence, spécialement pour la persévérance de cette race royale, suivant mes recommandations, dans le bon gouvernement de son royaume et le respect de la hiérarchie de la Sainte Eglise de Dieu.
Qu'aux bénédictions de l'Esprit-Saint déjà répandues sur la tête royale s'ajoute la plénitude des bénédictions divines.
Que de cette race sortent des rois et des empereurs qui, confirmés dans la Vérité et la Justice pour le présent et pour l'avenir, suivant la volonté du Seigneur, pour l'extension de la Sainte Eglise, puissent régner et augmenter tous les jours leur puissance et méritent ainsi de s'asseoir sur le trône de David dans la céleste Jérusalem où ils règneront éternellement avec le Seigneur. Ainsi soit-il. »

Nota : Le testament de saint Remi fut également signé par six autres évêques et d'autres prêtres. Trois de ces évêques sont réputés pour leur sainteté : Saint Vedast, évêque d'Arras, Saint Médard, évêque de Noyon, et Saint Loup, évêque de Soissons.



Saint Avit de Vienne
« Puisque Dieu, grâce à votre zèle, va faire de votre peuple son peuple, il vous appartient de répandre chez les peuples d'au-delà, les trésors de votre cur, de propager les semences de la foi chez les peuples qui vous entourent et qui dans leur ignorance naturelle n'ont pas été touchés par la corruption de l'hérésie. N'épargnez rien pour leur envoyer des ambassadeurs et pour étendre le royaume d'un Dieu qui a tant glorifié le vôtre. Ainsi les peuples étrangers encore païens viendront au nom de la religion se ranger sous votre empire » (496, Lettre de félicitation à Clovis, in Clovis chez les historiens 1996, vol. 154, no 1 (ref. et notes dissem.), pp. 47-51, et in Avitus of Vienne: Letters and Selected Prose p. 362, « Epistula 46 »)



Saint Thomas d'Aquin
« Nous trouvons une preuve de cette sainteté dans les gestes des Francs et du Bienheureux Remi. Nous les trouvons dans la Sainte Ampoule apportée d'En-Haut par une colombe pour servir au sacre de Clovis et de ses successeurs et dans les signes, prodiges et diverses cures opérés par eux » (1256-1274, De Regimine principum, II, XVI)



Sainte Jeanne d'Arc
« Le Royaume n'appartient pas au Dauphin, il appartient à mon Seigneur (Dieu). Cependant Mon seigneur veut que le dauphin devienne roi et qu'il tienne le royaume en commande. » (1429, A Vaucouleurs, s'adressant à Baudricourt, pour le décider à lui donner une escorte afin qu'elle puisse aller trouver Charles VII à Chinon)

A Chinon, ayant attiré le Dauphin à part, elle lui répète la prière secrète qu'il a faite à Dieu et lève ainsi tous les doutes de Charles VII quant à sa propre légitimité et pour bien marquer qu'elle lui parle au nom de Dieu, elle le tutoie : " Je te le dis, de la part de Messire (Dieu), tu es le vrai héritier de France et fils du Roi ! " Après avoir donné à Charles VII les preuves de sa mission, elle lui révèle les desseins et les volontés de Dieu sur le Royaume et, ce faisant, proclame toute la substance du droit public chrétien et la royauté universelle du Christ. Elle s'adresse alors non seulement au Roi mais à toute la Cour afin de prendre tous les assistants à témoin, mais s'adressant au Roi publiquement, elle ne le tutoie plus bien qu'elle parle au nom de Dieu :

« Vous mande par moi le Roi des Cieux que vous serez sacré et couronné à Reims et que vous serez lieutenant du Roi des Cieux qui est Roi de France ! (…) Le Dauphin sera Roi malgré ses ennemis et moi je le conduirai à son sacre. »

Elle écrit au duc de Bourgogne, pour le faire rentrer dans le devoir :

« Tous ceux qui guerroient au Saint Royaume de France guerroient contre le Roi Jésus, Roi du Ciel et de tout le monde ! »

Enfin, au roi d'Angleterre qui veut usurper le Royaume de France :

« Jésus ! Maria ! Roi d'Angleterre, et vous, duc de Bedford, qui vous dites régent du Royaume de France, faites raison au Roi du Ciel de Son sang Royal (...) Roi d'Angleterre, rendez à Jeanne clefs de toutes les bonnes villes que vous avez enfoncées ; car elle est venue de la part de Dieu ! Archers, compagnons d'armes gentils et vaillants qui êtes devant Orléans, allez-vous-en en votre pays, de par Dieu ! Et si ne faites, donnez-vous garde de la bergère. Ne prenez mie votre opinion que vous tiendrez France du roi du ciel, fils de sainte Marie ; mais la tiendra le roi Charles, vrai héritier, qui entrera à Paris en belle compagnie. Si vous ne croyez les nouvelles de Dieu, en quelque lieu que vous trouverons, nous férirons dedans à horions, et si verrez lesquels auront meilleurs droits de Dieu ou de vous. Jeanne vous requiert que vous ne fassiez mie détruire. Si vous ne lui faites raison, elle fera tant que les Français feront le plus beau fait qui oncques fut fait en la chrétienneté. »

A Chinon, le 11 mars 1429 (plusieurs sources) :
« Aussi dès le lendemain le témoin se rendit auprès du roi à Chinon, et il y trouva cette Jeanne, qui s'entretenait avec le roi (…). Le lendemain Jeanne vint à la messe du roi et, lorsqu'elle vit le roi, elle s'inclina ; puis le roi l'emmena dans une chambre, avec le témoin et le sire de La Trémouille, que le roi retint, en ordonnant aux autres de se retirer. Alors Jeanne adressa plusieurs requêtes au roi, et entre autres pour qu'il donnât son royaume au Roi des cieux : après cette donation le Roi des cieux agirait comme il l'avait fait pour ses prédécesseurs, et le remettrait en son état antérieur ; il y eut aussi beaucoup d'autres choses, que le temoin ne se rappelle pas, mais dont on parla jusqu'au repas. » (Déposition du Duc d'Alençon. Illustre et très puissant prince et seigneur, le seigneur Jean, duc d'Alençon, âgé d'environ cinquante ans, produit, reçu, juré et interrogé devant les seigneurs juges, 3 mai 1456)

« D'abord, quand la Pucelle arriva auprès dudit roi, elle lui fit promettre de faire trois choses : la première, de se démettre de son royaume, d'y renoncer et de le rendre à Dieu de qui il le tenait. » (Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d'Arc dite La pucelle, publiés pour la première fois d'après les manuscrits de la Bibliothèque Royale, par Jules Quicherat, Tome IV, 1847, tiré de l'œuvre de Eberhard de Windecken publiée par Guido Goerres dans « Die Jungfrau von Orleans »)

« Respond qu'elle confesse qu'elle porta les nouvelles de par Dieu à son roy, que nostre Sire lui rendroit son royaume, le feroit couronner à Rains, et mectre hors ses adversaires. » Manuscrit de D'Urfé, fol. 28, r°.

A Saint-Benoît-sur-Loire, mardi 21 juin 1429, 16 heures. Jehanne dit à Charles :
« Sire, me promettez-vous de me donner ce que je vous demanderai ? »
Le Roi hésite, puis consent.
« Sire, donnez-moi votre royaume ».
Le Roi, stupéfait, hésite de nouveau ; mais, tenu par sa promesse et subjugué par l'ascendant surnaturel de la jeune fille :
« Jehanne, je vous donne mon royaume ».
Cela ne suffit pas : la Pucelle exige qu'un acte notarié en soit solennellement dressé et signé par les quatre secrétaires du Roi; après quoi, voyant celui-ci tout interdit et embarrassé de ce qu'il avait fait :
« Voici le plus pauvre chevalier de France : il n'a plus rien ».
Puis aussitôt après, s'adressant aux secrétaires :
« Écrivez : Jehanne donne le royaume à Jésus-Christ ».
Et bientôt après :
« Jésus rend le royaume à Charles ».

(Père Jean Dupuy, O.P. en 1429, Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, 1885, p. 652)
(Breviarium historiale, texte rédigé au cours de l'été 1429, consultable par sept manuscrits, quatre à la Bibliothèque nationale, deux Bibliothèque Vaticane et un à Genève)
Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] document « Jésus-Christ, Roy de France », et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (page 652)



Saint François de Sales
« Ah ! que les François sont braves quand ils ont Dieu de leur costé ! qu'ils sont vaillans quand ils sont devots ! qu'ils sont heureux à combattre les Infideles ! Leo qui omnibus insultat animalibus, solos pertimescit gallos, disent les naturalistes. C'est grand cas que la presence de ce capitaine françois ayt peu arrester la course des armes turquesques, et qu'à son aspect leur lune se soit esclipsée. Je m'en resjouys avec vous, ô France ! Et loué soit nostre Dieu, que de vostre arsenal soit sortie une espée si vaillante, et que l'empire soit venu à la queste d'un lieutenant-general à la cour de vostre grand roy, à qui c'est une grande gloire d'estre le plus grand guerrier d'un royaume, duquel sortent des princes qui au reste du monde sont estimés et tenus les premiers Aussi plusieurs estiment que ce sera un de vos roys, ô France, qui donnera le dernier coup de la ruine à la secte de ce grand imposteur Mahomet. (A Notre-Dame de Paris devant toute la cour royale, à l'occasion de l'oraison funèbre de Philippe-Emmanuel de Lorraine duc de Mercoeur, le 27 avril 1602)



Saint Alphonse de Liguori
« Hélas ! Il est bien vrai que ton influence est souveraine pour le mal comme pour le bien, dans les destinées du monde ! » (1732-1787, à propos de la France)



Sainte Thérèse de L'Enfant-Jésus
« J'aime la France, ma Patrie, je veux lui conserver la Foi. Ayez pitié de la France ! Délivrez-la des ténèbres qui l'environnent, Détournez-la du mensonge, Vous qui étiez une âme de lumière et de vérité. Vous qui disiez : « J'aime l'Eglise, ma Mère, je serais prête, pour la défendre, à verser tout mon sang ». Ramenez votre patrie infidèle à cette Eglise, Mère des âmes. » (1888 – 1897, Récréations pieuses, lorsque Thérèse joue Jeanne d'Arc)








LES RÉVÉLATIONS ET APPARITIONS
NS Jésus-Christ à sainte Marguerite-Marie Alacoque
Le 17 juin 1689 sera révélé à Sainte Marguerite-Marie le message à la France qui servira de référence aux catholiques français et dans lequel Notre Seigneur exprime 3 demandes :
- La consécration publique et solennelle du chef de l'Etat au Sacré-Cœur
- L'apposition du Sacré-Cœur sur le drapeau : « Faites savoir au fils aîné de mon Sacré-Cœur que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu'il fera de lui-même à mon Cœur adorable qui veut triompher du sien, et par son entremise, de celui des grands de la terre. Il veut régner dans son palais, être peint dans ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis, en abattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes pour le rendre triomphant de tous les ennemis de la Sainte Eglise. »
- La construction d'un édifice en l'honneur du Divin Cœur et l'intercession auprès du Saint Siège pour obtenir la messe et tous les privilèges en vue de l'établissement du culte du Sacré-Cœur : « ... Faire faire un édifice où serait le tableau de ce Divin Cœur pour y recevoir la consécration et les hommages du roi et de toute sa cour (...). Faire autoriser la messe en son honneur par le Saint-Siège apostolique et en obtenir tous les autres privilèges qui doivent accompagner cette dévotion de ce Sacré-Cœur, pour laquelle il lui veut répartir les trésors de sa grâce de sanctification et de salut, en répandant avec abondance ses bénédictions sur toutes ses entreprises (du roi de France) qu'il fera réussir à sa gloire en donnant un heureux succès à ses armes pour le faire triompher de la malice de ses ennemis (...). Heureux donc qu'il sera, s'il prend goût à cette dévotion, qui lui établira un règne éternel d'honneur et de gloire dans ce Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ, lequel prendra soin de l'élever autant que ce grand monarque en prendra de relever devant les hommes les opprobres et anéantissements que ce Divin Cœur y a soufferts... » (28 août 1689)

Lorsque Louis XVI prit la décision de faire ce qui était demandé au chef de l'Etat français, il était trop tard : c'est dans la prison du temple et en présence de toute sa famille qu'il s'engagea solennellement à respecter la volonté divine, le texte de cet engagement ayant été transmis par le père Hebert qui sera béatifié en 1826 : « Si par effet de la bonté infinie de Dieu, je recouvre ma liberté, ma puissance et ma couronne royale, je promets solennellement de révoquer la constitution civile du clergé (...) de prononcer un acte solennel de consécration de ma personne, de ma famille et de mon royaume au Sacré-Cœur de Jésus, d'ériger une chapelle ou un autel qui sera dédié au Sacré-Cœur de Jésus... Je ne puis aujourd'hui prononcer qu'en secret cet engagement, mais je le signerais de mon sang s'il le fallait. »

Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1918, le Maréchal Foch consacre lui-même les armées françaises au Sacré-Cœur au cours d'une cérémonie privée dans l'Eglise de son quartier général à Bombon. En octobre 1919, lors de la séance d'ouverture du conseil général de Tarbes, il déclarera : « Si je devais faire l'historique de ce qu'ils furent, ces soldats, ce sont des pages d'épopée que vous entendriez. Ils ont dépassé toutes les limites de l'endurance, de la valeur et de la bonne volonté. Dieu sait en quelles épreuves terribles par la durée et la violence. Les actes accomplis par les évêques, les fidèles et l'armée, pour réaliser le message du Sacré-Cœur, en particulier le déploiement fréquent (malgré les interdits) du drapeau du Sacré-Cœur sur le champ de bataille, joint aux prières, aux sacrifices et aux réparations de toute la France, lui ont attiré la protection du Christ. Ne nous lassons pas de l'en remercier. »

« Ah ! que de bonheur pour vous et pour ceux qui y contribuent ! car ils s'attirent par là l'amitié et les bénédictions éternelles de cet aimable Cœur, et un puissant protecteur pour notre patrie... Il ne veut établir Son règne parmi nous que pour nous accorder plus abondamment ses précieuses grâces de sanctification et de salut. » (Lettre à la Mère de Saumaise, son ancienne supérieure, en date du 23 février 1689)



NS Jésus-Christ à sainte Catherine Labouré
« Que faut-il entendre par cette boule d'or, surmontée d'une petite croix d'or, que Marie portait dans ses mains et offrait à Dieu ? ». (Réponse de NS Jésus-Christ : ) « …Ce globe surmonté de la Croix symbolise aussi les âmes renfermées dans le Cœur de la Vierge et purifiées par le sang de Jésus qui y prend sa source. Cette boule que vous voyez représente le monde entier, la France particulièrement et chaque personne en particulier. » (27 novembre 1830)



NS Jésus-Christ à Sœur Marie Lataste
(pas de jugement de l'Eglise)
«Aujourd'hui, je veux vous parler de votre patrie. Je vous ai entretenue plusieurs fois de la France, mais je ne vous ai point dit encore ce qu'elle est ni comment elle agit. Écoutez Le premier Roi, le premier souverain de la France, c'est Moi ! Je suis le Maître de tous les peuples, de toutes les nations, de tous les empires, de toutes les dominations. Je suis particulièrement le Maître de la France. Je lui donne prospérité, grandeur et puissance au-dessus de toutes les autres nations, quand elle est fidèle à écouter Ma voix. J'élève ses princes au dessus de tous les autres princes du monde, quand ils sont fidèles à écouter ma voix. Je bénis ses populations plus que toutes les autres populations de la terre, quand elles sont fidèles à écouter ma voix. J'ai choisi la France pour la donner à mon Église comme sa fille de prédilection. A peine avait-elle plié la tête sous Mon joug, qui est suave et léger, à peine avait-elle senti le sang de Mon cœur tomber sur son cœur pour la régénérer, pour la dépouiller de sa barbarie et lui communiquer Ma douceur et Ma charité, qu'elle devint l'espoir de Mes pontifes, et, bientôt après, leur défense et leur soutien. Ils lui donnèrent le nom bien mérité de Fille aînée de l'Église. Or, vous le savez, tout ce qu'on fait à Mon Église, je le regarde comme fait à Moi-même. Si on l'honore, Je suis honoré en elle ; si on la défend, Je suis défendu en elle ; si on la trahit, Je suis trahi en elle ; si on répand son sang, c'est Mon sang qui coule de ses veines. Eh bien ! Ma fille, Je le dis à l'honneur, à la gloire de votre patrie, pendant des siècles, la France a défendu, protégé Mon Église ; elle a été Mon instrument plein de vie, le rempart indestructible et visible que Je lui donnais pour la protéger contre ses ennemis. Du haut du ciel, Je la protégeais elle, ses rois et leurs sujets. Que de grands hommes elle a produits, c'est-à-dire que de saints dans toutes les conditions, sur le trône comme dans les plus humbles chaumières ! Que de grands hommes elle a produits, c'est-à-dire que d'intelligences amies de l'ordre et de la vérité ! Que de grands hommes elle a produits, c'est-à-dire que d'esprits uniquement fondés par leurs actions sur la justice et sur la vérité ! Que de grands hommes elle a produits, c'est-à-dire que d'âmes embrasées du feu brûlant de la charité ! C'est Moi qui lui ai donné ces hommes qui feront sa gloire à jamais.» (Vision qu'elle eut en 1843, Letter XXVI, t. 3, page 405)

« Ma générosité n'est point épuisée pour la France ; J'ai les mains pleines de grâces et de bienfaits que Je voudrais répandre sur elle. Pourquoi a-t-il fallu, faut-il encore et faudra-t-il donc que je les arme de la verge de Ma justice ? Quel esprit de folle liberté a remplacé dans son cœur l'esprit de la seule liberté véritable descendue du ciel, qui est la soumission à la volonté de Dieu ! Quel esprit d'égoïsme sec et plein de froideur a remplacé dans son cœur l'esprit ardent de la charité descendue du ciel, qui est l'amour de Dieu et du prochain ! Quel esprit de manœuvres injustes et de politique mensongère a remplacé dans son cœur la noblesse de sa conduite et la droiture de sa parole, conduite et parole autrefois dirigées par la vérité descendue du ciel, qui est Dieu lui-même ! Je vois encore, je verrai toujours dans le royaume de France des hommes soumis à Ma volonté, des hommes amis de la vérité ; mais, à cette heure, ma fille, le nombre en est petit. Aussi elle brise le trône de ses rois, exile, rappelle, exile encore ses monarques, souffle sur eux le vent des tempêtes révolutionnaires, et les fait disparaître comme les passagers d'un navire englouti dans les abîmes de l'Océan. A peine leur reste-t-il dans ce naufrage une planche de salut qui les mène quelquefois au rivage. Je lui ai suscité des rois, elle en a choisi d'autres à son gré. N'a-t-elle point vu, ne voit-elle pas que Je me sers de sa volonté pour la punir, pour lui faire lever les yeux vers moi ? Ne trouve-t-elle pas aujourd'hui pénible et onéreux le joug de son roi ? Ne se sent-elle pas humiliée devant les nations ? Ne voit-elle pas la division parmi les esprits de ses populations ? Elle n'est point en paix. Tout est dans le silence à la surface ; mais tout gronde, tout mugit, tout fermente en dessous, dans le peuple, dans ceux qui se trouvent immédiatement au dessus du peuple comme parmi les grands. L'injustice marche tête levée et semble être revêtue d'autorité ; elle n'a pas d'obstacle, elle agit comme elle veut agir. L'impiété fait ses préparatifs pour dresser son front orgueilleux et superbe dans un temps qu'elle ne croit pas éloigné et qu'elle veut hâter de tout son pouvoir. Mais, en vérité, Je vous le dis, l'impiété sera renversée, ses projets dissipés, ses desseins réduits à néant, a l'heure où elle les croira accomplis et exécutés pour toujours. France ! France ! combien tu es ingénieuse pour irriter et pour calmer la justice de Dieu ! Si tes crimes font tomber sur toi les châtiments du ciel, ta vertu de charité criera vers le ciel : Miséricorde et pitié, Seigneur ! Il te sera donné, ô France, de voir les jugements de Ma justice irritée, dans un temps qui te sera manifesté et que tu connaîtras sans crainte d'erreur ; mais tu connaîtras aussi les jugements de Ma compassion et de Ma miséricorde, et tu diras : Louange et remerciement, amour et reconnaissance à Dieu, à jamais, dans les siècles et dans l'éternité. Oui, ma fille, au souffle qui sortira de Ma bouche, les hommes, leurs pensées, leurs projets, leurs travaux disparaîtront comme la fumée au vent. Ce qui a été pris sera rejeté, ce qui a été rejeté sera pris de nouveau. Ce qui a été aimé et estimé, sera détesté et méprisé ; ce qui a été méprisé et détesté, sera de nouveau estimé et aimé. Quelquefois, un vieil arbre est coupé dans une forêt, il n'en reste plus que le tronc ; mais un rejeton pousse au printemps, et les années le développent et le font grandir, il devient lui-même un arbre magnifique, l'honneur de la forêt. Priez pour la France, ma fille, priez beaucoup, ne cessez point de prier. »



La Très Sainte Vierge Marie à La Salette
(Reconnaissance par Mgr de Bruillard, évêque de Grenoble, le 10 novembre 1851)
« Le 19 septembre 1846, nous avons vu une belle Dame. Nous n'avons jamais dit que cette dame fut la Sainte Vierge mais nous avons toujours dit que c'était une belle Dame. Je ne sais pas si c'est la sainte Vierge ou une autre personne. Moi, je crois aujourd'hui que c'est la sainte Vierge. Voilà ce que cette Dame m'a dit : « Si mon peuple continue, ce que je vais vous dire arrivera plus tôt, s'il change un peu, ce sera un peu plus tard. La France a corrompu l'univers, un jour elle sera punie. La foi s'éteindra dans la France : trois parties de la France ne pratiqueront plus de religion ou presque plus, l'autre partie la pratiquera sans bien la pratiquer. Puis, après [cela], les nations se convertiront, la foi se rallumera partout. Une grande contrée dans le nord de l'Europe, aujourd'hui protestante, se convertira : par l'appui de cette contrée toutes les autres contrées du monde se convertiront. Avant que tout cela arrive, de grands troubles arriveront, dans l'Église, et partout. Puis, après [cela], notre Saint-Père le pape sera persécuté. Son successeur sera un pontife que personne n'attend puis, après [cela], une grande paix arrivera, mais elle ne durera pas longtemps. Un monstre viendra la troubler » (Rédaction du secret par Maximin Giraud, Grenoble, le 3 juillet 1851)

« Le temps de la colère de Dieu est arrivé! Si, lorsque vous aurez dit aux peuples ce que je vous ai dit tout à l'heure, et ce que je vous dirai de dire encore, si, après cela, ils ne se convertissent pas, (si on ne fait pas pénitence, et si on ne cesse pas de travailler le dimanche, et si on continue à blasphémer le Saint Nom de Dieu), en un mot, si la face de la terre ne change pas, Dieu va se venger contre le peuple ingrat et esclave du démon. Mon Fils va faire éclater sa puissance ! Paris, cette ville souillée de toutes sortes de crimes, périra infailliblement. Marseille sera détruite en peu de temps. Lorsque ces choses arriveront, le désordre sera complet sur la terre, Le monde s'abandonnera à ses passions impies. Le pape sera persécuté de toutes parts : on lui tirera dessus, on voudra le mettre à mort, mais on ne lui pourra rien, le Vicaire de Dieu triomphera encore cette fois[-là]. Les prêtres et les religieuses, et les vrais serviteurs de mon Fils seront persécutés, et plusieurs mourront pour la foi de Jésus-Christ. Une famine régnera en même temps. Après que toutes ces choses seront arrivées, beaucoup de personnes reconnaîtront la main de Dieu sur elles, se convertiront, et feront pénitence de leurs péchés. Un grand roi montera sur le trône, et régnera pendant quelques années. La religion refleurira et s'étendra par toute la terre et la fertilité sera grande, le monde content de ne manquer de rien recommencera ses désordres, abandonnera Dieu et se livrera à ses passions criminelles. [Parmi] les ministres de Dieu, et les Epouses de Jésus-Christ, il y en a qui se livreront au désordre, et c'est ce qu'il y aura de [plus] terrible. Enfin, un enfer régnera sur la terre. Ce sera alors que l'Antéchrist naîtra d'une religieuse; mais, malheur à elle ! Beaucoup de personnes croiront à lui, parce qu'il se dira le venu du ciel, malheur à ceux qui le croiront ! (Rédaction du secret par Mélanie Mathieu, Bergère de La Salette Grenoble 6 juillet 1851.)



NS Jésus-Christ à la Bienheureuse Mariam de Jésus-Crucifié
(pas de jugement de l'Eglise)
« Le 26 mai de cette année 1873, elle avait vu la France comme un champ arrosé par la pluie, éclairé et échauffé par le soleil ; mais la terre était couverte de mauvaises herbes, parmi lesquelles pourtant il y en avait quelques-unes de bonnes. J'ai dit à Jésus - Seigneur, pourquoi laissez-vous ces mauvaises herbes ? ...Je les laisse, m'a répondu le divin Maître, parce que les bonnes sont encore trop faibles ; elles ont leurs racines liées avec les mauvaises. Si j'arrache les mauvaises, les bonnes seront endommagées et elles se flétriront. Quand les bonnes seront plus fortes, j'arracherai tout ce qu'il y a de mauvais. Maintenant, c'est la paix bâtie sur le sable ; plus tard, j'établirai la paix sur le rocher ferme et rien ne pourra l'ébranler. La France est le centre de mon cœur ! » (http://www.alleluia-france.com/site_fr/msg_mariam.html)



La Très Sainte Vierge Marie à Marcelle Lanchon
(pas de jugement de l'Eglise)
« Si, en union avec mon Divin Fils, j'aime toutes les nations qu'Il a rachetées de Son Sang, vois comme je chéris tout particulièrement ta chère Patrie...
Mon Fils désire que l'on fasse des images et des statues me représentant ainsi et que l'on m'invoque sous le vocable de Notre Dame de France. Si l'on répond à ce nouveau désir de Son Divin Cœur, la France reviendra tout particulièrement mienne, je la prendrai à jamais sous ma maternelle protection et mon Fils se plaira à répandre sur elle d'abondantes bénédictions. » (8 septembre 1914, jour où eut lieu ce que l'on a appelé « le miracle de la Marne » : les Allemands étaient arrêtés aux portes de Paris. Imprimatur de Mgr Roland Gosselin pour l'image de "Marie Reine de France", et pour la prière révélée lors des apparitions.)



NS Jésus-Christ à Marcel Van
(procès en béatification ouvert le 26 mars 1997, pas encore de jugement de l'Eglise)
... Il y a en France un seul parti vraiment fort et heureusement c'est lui qui l'emporte. C'est le Parti de la PRIERE, de Mes âmes épouses. Il est très puissant mais il doit utiliser l'arme de la Prière pour garder la France. Si elle n'avait cette arme pour la soutenir la France serait renversée... ». (1945-1947 : NS Jésus-Christ à Marcel VAN, cité par le cardinal NGUYEN VAN THUAN, qui était Président de la Commission Pontificale Justice et Paix et le Postulateur de la Cause de Béatification de Marcel Van).



« Oh !! Petit frère, il faut que tu pries vraiment beaucoup pour la France, surtout pour que les français soient toujours prêts à répandre mon Amour dans tout l'univers. Mais il faut faire en sorte que le règne de mon Amour s'établisse au plus intime de du cœur des français. Le mois prochain, ta sœur Thérèse te donnera une formule de prière à cette intention. Je ne t'ai pas demandé de prier spécialement pour aucun autre pays, je te l'ai demandé uniquement pour la France. Quand la France a la joie de t'avoir comme intercesseur, que peut-elle désirer de plus ? (Jésus souriant à Van). De plus, ces prières ne sortent pas de la bouche d'un homme de ce monde; elles ont leur source dans mon Amour même. Etant favorisée à ce point, qu'est ce que la France peut désirer de plus ? Et pourtant, il y a encore un très grand nombre qui ne savent pas m'aimer... O mon enfant, écoutes et écris ce que je vais te dire au sujet de la France. Mon enfant, prie pour le pays que j'aime particulièrement. Ah ! La France...La France... Si on ne prie pas, elle sera encore une fois malheureuse et le règne de mon Amour ne pourra que s'y établir que difficilement. O mon enfant, ne doute pas de ce que je viens de te dire en voyant que le situation de la France est déjà un peu plus stable.Mon enfant, je parle ainsi pour que la France soit avertie et sache prendre des précautions car l'ennemi veut faire de ce pays un foyer de discordes. Mon enfant, il faut beaucoup de prières.... France, France, promets-tu de m'être fidèle ? Es tu décidée à protéger et étendre le règne de mon Amour dans le Monde ? Après la menace du communisme, le Seigneur en évoque une autre, plus subtile et progressive : « Petit apôtre de mon amour, écris au sujet de la France… Français, mes enfants, et vous, mes prêtres de France, je vous aime. Soyez sur vos gardes afin de prévenir. L'ennemi de mon amour va vous lancer avant tout son poison à la tête. Soyez sur vos gardes. Ce parti, contrairement au parti communiste, ne nuira pas directement à mes enfants. Il ne détruira pas d'un seul coup le pays que j'aime, mais il le détruira peu à peu. Oui, peu à peu, il va se propager, peu à peu il va vomir sa fumée infernale pour vous faire mourir asphyxiés : il agira de façon à vous éloigner peu à peu de mon amour, pour vous rapprocher progressivement de l'amour profane. Oui, mes enfants, il agira ainsi peu à peu… Ayez confiance en mon amour, CONSACREZ VOTRE PAYS A MON AMOUR… Mieux vaudrait pour la France être gouvernée par un homme du peuple à l'esprit obtus, que de l'être par un ennemi de mon amour qui la mènerait à la ruine complète… » (11 Novembre 1945, Jésus-Christ à Van)






« Mon Père permettez moi de vous raconter avec ma sœur Thérèse, ce qui s'est passé hier soir. Je commençais à faire mon chemin de croix quand je vis Jésus assis qui regardait la France en versant d'abondantes larmes. Mais cette vision ne dura qu'un instant. A l'heure de la méditation, je vis de nouveau Jésus tout seul qui regardait de nouveau la France en pleurant et il disait d'une voix éplorée " France, France !!... Pourquoi m'abandonner ?....Non, Non...Puisse ce malheur ne jamais arriver..." Puis, sans parler davantage, il restait là à regarder en pleurant. Un instant après, j'aperçus ma sœur Thérèse qui me conduisait par la main. Cette fois là, elle avait revêtu son manteau et moi, j'étais tout petit comme la fois précédente. Je la vis donc sourire, se pencher vers moi et me dire" Récitons ensemble la consécration pour la France à Jésus". " O Jésus, nous consacrons la France à ton Amour ". Après l'avoir récitée 2 ou 3 fois, elle inclina la tête sur le cœur de Jésus pour pleurer. A ce moment là, Jésus ne pleurait plus mais il était triste Moi même je ne pleurais pas non plus , je tenais les yeux fixés sur Jésus qui, en silence, portait sur moi son regard plein d'Amour et de pitié. Alors Thérèse, tout en pleurant, adressait à Jésus certaines paroles que je répétais après elle. Mais comme elle parlait français, je ne comprenais absolument rien et j'ai tout oublié. Elle s'exprimait d'une voix tremblante et très claire et moi j'avais une voix élevée et très belle comme celle d'un enfant. Il m'est impossible de parler ainsi. Alors ma sœur Thérèse relevant la tête, Jésus lui donna un baiser puis presse la tête contre son cœur (de Thérèse), comme il aurait fait à un petit enfant. Ensuite Jésus me donna aussi un baiser mais j'étais si petit que Thérèse a du me prendre dans ses bras et Jésus se pencher pour me donner cette marque de tendresse. J'étais au comble de la joie. » (Vision sur la France d'après les colloques de Marcel Van Le 15 Novembre 1945)



« Pendant la bénédiction du Très saint sacrement, j'ai vu Jésus assis me prendre sur ses genoux (j'avais alors la taille d'un petit enfant) et m'étreindre dans ses bras. Je ne cessais de le regarder et lui, de son coté, me regardais aussi puis, approchant son visage du mien, il me donna un baiser. Ensuite, me faisant signe de regarder devant moi, il me dit à l'oreille "Regarde la France, regarde la France". Je tournai donc la tête et portai mon regard dans la direction qu'il m'indiquait de la main; j'aperçus un drapeau noir qui était planté là. Quand à ma sœur Thérèse, de son bras gauche, elle m'entourait l'épaule gauche et de ne cessait de me regardait en souriant comme si elle n'avait pas remarqué le drapeau planté devant elle... Un instant après, Jésus regarda ma sœur Thérèse et dit " Pauvre France ! Une fois libéré du communisme, elle aura affaire à une société secrète plus perverse encore : la Franc-maçonnerie". Puis il me dit : " Mon enfant, prie pour la France, sinon malheur à elle". En disant ces paroles, il avait l'air plus triste qu'auparavant, mais je n'ai pas vu pleurer. J'ai constaté seulement qu'il fixait du regard le drapeau noir qui se trouvait là; puis me regardant de nouveau, il sourit et me recommanda de vous communiquer ces choses... Durant la méditation qui suivit je revis ma sœur Thérèse. Elle avait d'abord les yeux fixés sur le drapeau puis elle me regarda de nouveau, ne cessant de sourire. Mais au moment où elle leva une seconde fois les yeux vers le drapeau noir, les larmes inondaient son visage. le regard fixé sur le drapeau, elle ne cessait de verser d'abondantes larmes. J'en fus tellement ému que je me mis moi même à pleurer. Thérèse pleurait toujours. C'était la première fois que je la voyais pleurer ainsi. Maintenant encore, quand j'y pense, je ne peux retenir mes larmes. Ma sœur leva ensuite les yeux sur Jésus qui, lui ne pleurait pas, se contentant de regarder le drapeau. j'ai entendu alors ma sœur Thérèse, toujours en pleurs, parler à Jésus en français. je n'ai retenu que quelques mois que, d'ailleurs, je ne peux écrire correctement....Elle disait " O mon Jésus...Jésus. Embrasse toi... La France...."C'est tout ce que j'ai retenu et je n'y comprends rien. Ma sœur Thérèse me regarda de nouveau, ses larmes avaient cessé de couler et elle me dit. "Mon cher petit frère, qu'es ce que tu penses de cela ?" Je me contentai de lui répondre "Tout ce que je peux faire c'est de prier" Elle ajouta " Oui, mon petit frère, prie, ne cesse de prier ". Vers la fin de l'oraison, je vis que le drapeau noir était brisé et qu'il gisait par terre. Alors, Jésus se pencha de nouveau sur moi..Comme au début..Thérèse fit de même et je ne vis plus rien, si ce n'est mes larmes qui coulaient en présence d'un si grand amour... Quand je me voyais assis sur les genoux de Jésus, je tenais en main du papier et une plume et j'étais très beau, n'ayant pas la taille que j'ai maintenant mais celle d'un enfant de 4 ans. Ma sœur Thérèse était, elle aussi très belle. Cette fois, je l'ai vue plus distinctement; son visage frais et souriant venait encore ajouter à ma beauté. Petit enfant de mon amour, écoute ! Je vais te dicter une prière et cette prière, je veux que les Français me la récitent : "Seigneur Jésus, aie pitié de la France ! Daigne la serrer sur ton Cœur ; montre-lui combien tu l'aimes. Purifie-la ; fortifie-la dans ton Esprit Saint. Que la France contribue à Te faire aimer de toutes les nations ! O Jésus, nous autres Français Te promettons fidélité. Oui, nous nous engageons à travailler d'un cœur ardent à l'extension de ton Règne sur la terre, ne comptant en rien sur nous, mais uniquement sur Toi. Amen. » (Cette prière aurait été dictée par Jésus-Christ le 14 novembre 1945 au jeune novice rédemptoriste Marcel Van)



« O France, pays que j'aime… Considère les paroles que je t'adresse ici… Français, mes enfants, si vous repoussez loin de vous mon amour, de quel amour pourriez-vous bien vous servir pour relever la France ? S'il n'y a aucun amour pour relever la France, alors la France se verra couverte d'épaisses fumées montant de l'enfer… » (Extraits de L'Amour ne peut mourir, Vie de Marcel Van (pp.208 et 209), par Marie Michel (Le Sarment-Fayard). Prières pour la France et le Vietnam dictées au frère Marcel Van, 1945-1947)





La Très Sainte Vierge Marie à L'Ile-Bouchard
(Culte autorisé par Mgr Ferrand, archevêque de Tours, le 15.08.1966 - Pèlerinages autorisés par Mgr Vingt-Trois, Archevêque de Tours, le 8 décembre 2001)
« Dites aux petits enfants de prier pour la France, car elle en a grand besoin » (8 décembre 1947).
« Je ne suis pas venue ici pour faire des miracles mais pour vous demander de prier pour la France » (10 décembre 1947).
« Je ne suis pas venue ici pour faire des miracles mais pour que vous priiez pour la France » (12 décembre 1947).



A Chateauneuf-de-Galaure, Marthe Robin reçoit le 8 décembre 1947 au matin son confesseur, l’Abbé Georges Finet, qui lui dit :
- Marthe, la France est foutue (sic). Nous allons avoir la guerre civile.
- Non mon Père, répond Marthe. La Vierge Marie va sauver la France à la prière des petits enfants.








Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS - Page 13 Empty Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS

Message par Francesco Dim 9 Jan 2011 - 0:55

LES SOUVERAINS ET CHEFS D'ETAT FRANCAIS
Saint Louis de France
« Cher fils, la première chose que je t'enseigne, est que tu mettes tout ton cœur à aimer Dieu. Car sans cela nul ne peut se sauver.
Garde-toi de faire chose qui à Dieu déplaise, c'est-à-dire péché mortel. Tu devrais même souffrir toutes manières de tourments plutôt que de pécher mortellement.
Si Dieu t'envoie adversité, souffre-la en bonne grâce et en bonne patience, et pense que tu l'as bien méritée et qu'Il te tournera tout à ton profit.
S'Il te donne prospérité, l'en remercie humblement, en sorte que tu ne sois pas pire, ou par orgueil ou par autre manière, de ce dont tu dois mieux valoir. Car l'on ne doit pas Dieu de ses dons guerroyer. Confesse-toi souvent, et élis confesseurs prud'hommes qui te sachent enseigner ce que tu dois faire et de quoi tu te dois garder. Tu te dois en telle manière comporter et avouer, que ton confesseur et ton ami t'osent sûrement reprendre et montrer tes défauts. Le service de sainte Eglise écoute dévotement sans bourder ni rire, regarder ça et là ; mais prie Dieu de bouche et de cœur en pensant à lui dévotement et spécialement à la messe à l'heure que la consécration est faite. Le cœur aie doux et pitoyable aux pauvres et aux malheureux, et les conforte et leur aide selon ce que tu pourras. Maintiens les bonnes coutumes du royaume et combats les mauvaises. Ne convoite pas sur ton peuple, ne le charge pas de taxe ni de taille, si ce n'est pour ta grande nécessité. Si tu as quelque affliction de cœur, dis-la aussitôt à ton confesseur ou à quelque prud'homme. Ainsi tu la porteras plus légèrement. Prends soin d'avoir en ta compagnie tous prud'hommes, soit religieux, soit séculiers, et parle leur souvent. Et fuis la compagnie des mauvais. Et écoute volontiers les sermons ou publics ou privés ; et recherche volontiers prières et pardons. Aime tout bien et hais tout mal en quoi que ce soit. Nul ne soit si hardi qu'il dise devant toi parole qui attire ou pousse à pécher, ou qu'il médise d'autrui par détraction. Ne souffre que l'on dise devant toi nulle vilenie de Dieu ni des saints, que tu n'en fasses aussitôt vengeance. Rends souvent grâces à Dieu de tous les biens qu'Il t'a faits, afin que tu sois digne d'en plus avoir. Pour justice et droiture garder, sois raide et loyal envers tes sujets, sans tourner ni à droite ni à gauche, mais toujours droit. Soutiens la plainte du pauvre jusques à temps que la vérité soit éclaircie. Si quelqu'un a affaire ou plainte contre toi, sois toujours pour lui et contre toi jusqu'à ce que l'on sache la vérité. Car ainsi jugeront tes conseillers plus hardiment selon droiture et selon vérité. Si tu détiens quelque chose d'autrui, par toi ou par tes devanciers, si c'est chose certaine, rends sans tarder. Si c'est chose douteuse, fais enquérir par sages hommes en hâte et diligemment. A cela tu dois mettre toute ton attention : que tes gens et tes sujets vivent en paix et en droiture sous toi, même les religieux et toutes les personnes de sainte Eglise. L'on raconte du roi Philippe, mon aïeul, qu'une fois un de ses conseillers lui dit que la sainte Eglise lui faisait grands torts et forfaits, parce que les clercs violaient ses droits et empiétaient sur son autorité ; que c'était bien étonnant qu'il le souffrît. Et le bon roi répondit qu'il le croyait bien. Mais quand il regardait les bontés et les courtoisies que Dieu lui avait faites, il voulait mieux abandonner de son droit que susciter contestation ou scandale à la sainte Eglise. A ton père et à ta mère tu dois honneur et révérence porter, et garder leurs commandements. Donne les bénéfices de sainte Eglise à personnes bonnes et dignes, et sur le conseil de prud'hommes. Et donne à ceux qui n'ont rien de sainte Eglise. Garde-toi de faire la guerre sans très grande délibération et surtout contre tout homme chrétien. S'il faut la faire, garde sainte Eglise et ceux qui n'ont en rien méfait de tout dommage. Apaise au plus tôt que tu pourras guerres et conflits, soit tiens, soit de tes sujets, comme saint Martin faisait. Sois diligent d'avoir bons prévôts et bons baillis ; et enquiers souvent d'eux et de ceux de ta maison, comme ils se conduisent. Efforce-toi d'empêcher péché et mauvais serment ; et fais détruire les hérésies de tout ton pouvoir. Encore je te requiers que tu reconnaisses les bienfaits de notre Seigneur, et que tu lui rendes grâces et merci. Prends garde que les dépenses de ton hôtel soient raisonnables et mesurées. Enfin, doux fils, je te conjure et requiers que si je meurs avant toi, tu fasses secourir mon âme en messes et oraisons par tout le royaume de France ; et que tu m'octroies spéciale part et plénière en tous les biens que tu feras. En dernier, cher fils, je te donne toutes les bénédictions que le bon père et pieux peut donner à son fils. Et que la benoîte Trinité et tous les saints te gardent et te défendent de tout mal ; et que Dieu te donne sa grâce de faire sa volonté toujours, de sorte qu'il soit honoré par toi. Et que nous puissions après cette mortelle vie être ensemble avec lui et le louer sans fin. Amen. » (Testament de saint Louis, 1214 - 1270)



Louis XIII
« Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l'esprit qu'il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d'effets merveilleux de sa bonté que d'accidents qui nous menaçaient. Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d'en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l'on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l'artifice des hommes et la malice du démon ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables à notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice ; la rébellion de l'hérésie ayant aussi formé un parti dans l'Etat, qui n'avait d'autre but que de partager notre autorité, il s'est servi de nous pour en abattre l'orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels, en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques. Si nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu'à la vue de toute l'Europe, contre l'espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend. Tant de grâces si évidentes font que pour n'en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l'accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de " nous consacrer à la grandeur de Dieu " par son Fils rabaissé jusqu'à nous et à ce Fils par sa mère élevée jusqu'à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n'étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables, et c'est chose bien raisonnable qu'ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces. A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l'effort de tous ses ennemis, que, soit qu'il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l'église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre. Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l'Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente Déclaration à la Grande Messe qui se dira en son église cathédrale, et qu'après les Vêpres dudit jour il soit fait une procession en ladite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines, et le corps de la ville, avec pareille cérémonie que celle qui s'observe aux processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales, que celles des monastères de ladite ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris. Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu'à ladite cérémonie les cours de parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents. Et d'autant qu'il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d'y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d'admonester tous nos peuples d'avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu'il jouisse longuement d'une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir. Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l'an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième. Louis XIII par la grâce de Dieu, Roi de France. » (Vœu de Louis XIII : Consécration de la France à la sainte Vierge, 10 février 1638).



Louis XVI
« Au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint Esprit. Aujourd'hui, vingt cinquième jour de Décembre, moi, Louis XVIe du nom, Roy de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille, de plus impliqué dans un Procès dont il est impossible de prévoir l'issue à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune loi existante, n'ayant que Dieu pour témoin de mes pensées, et auquel je puisse m'adresser, je déclare ici en sa présence mes dernières volontés et mes sentiments. Je laisse mon âme à Dieu, mon créateur, je le prie de la recevoir en sa miséricorde, de ne pas la juger d'après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui s'est offert en sacrifice à Dieu, son Père, pour nous autres hommes, quelqu'indignes que nous en fussions, et moi le premier. Je meurs dans l'union de notre sainte Mère l'Eglise Catholique Apostolique et Romaine qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de St Pierre auquel Jésus Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l'Eglise, les Sacrements et les Mystères tels que l'Eglise Catholique les enseigne et les a toujours enseignés. Je n'ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d'expliquer les dogmes qui déchirent l'Eglise de Jésus Christ mais je m'en suis rapporté et rapporterai toujours si Dieu m'accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis à la Saint Eglise Catholique donnent et donnèrent conformément à la discipline de l'Eglise suivie depuis Jésus Christ. Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être dans l'erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus Christ suivant ce que la charité Chrétienne nous l'enseigne. Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés. J'ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester, à m'humilier en sa présence. Ne pouvant me servir du Ministère d'un Prêtre Catholique, je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite, et surtout le repentir profond que j'ai d'avoir mis mon nom (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l'Eglise Catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de cœur. Je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis, s'il m'accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d'un Prêtre Catholique, pour m'accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement de Pénitence. Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance (car je ne me rappelle pas d'avoir fait sciemment aucune offense à personne) ou ceux à qui j'aurais pu donner de mauvais exemples ou des scandales de me pardonner le mal qu'ils croient que je peux leur avoir fait. Je prie tous ceux qui ont de la Charité d'unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés. Je pardonne de tout mon cœur, à ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en ai donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle malentendu, m'ont fait beaucoup de mal. Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma sœur, mes tantes, mes frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang ou par quelqu'autre manière que ce puisse être. Je prie Dieu particulièrement de jeter de yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa Grâce s'ils viennent à me perdre, et tant qu'ils resteront dans ce monde périssable. Je recommande mes enfants à ma femme, je n'ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux, je lui recommande surtout d'en faire de bons chrétiens et d'honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde-ci (s'ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l'Eternité. Je prie ma sœur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s'ils avaient le malheur de perdre la leur. Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu'elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donné dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle, si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher. Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu'ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissant de tous les soins et peines qu'elle se donne pour eux, et en mémoire de moi je les prie de regarder ma sœur comme une seconde mère. Je recommande à mon fils s'il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu'il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu'il doit oublier toute haine et tout ressentiment et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve ; qu'il ne peut faire le bonheur des Peuples qu'en régnant suivant les lois, mais en même temps qu'un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu'autant qu'il a l'autorité nécessaire, et qu'autrement étant lié dans ses opérations et n'inspirant point de respect, il est plus nuisible qu'utile. Je recommande à mon fils d'avoir soin de toutes les personnes qui m'étaient attachées autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c'est une dette sacrée que j'ai contractée envers les enfants ou le parents de ceux qui ont péris pour moi et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi. Je sais qu'il y a plusieurs personnes de celles qui m'étaient attachées qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l'ingratitude, mais je leur pardonne (souvent dans les moments de troubles et d'effervescence on n'est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s'il en trouve l'occasion, de ne songer qu'à leur malheur. Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m'ont montré un véritable attachement et désintéressé. D'un côté si j'étais seulement touché de l'ingratitude et de la déloyauté des gens à qui je n'avais jamais témoigné que des bontés, à eux ou à leurs parents ou amis, de l'autre j'ai eu de la consolation à voir l'attachement et l'intérêt gratuit que beaucoup de personnes m'ont montrés. Je les prie d'en recevoir tous mes remerciements. Dans la situation où sont encore les choses, je craindrais de les compromettre si je parlais plus explicitement, mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître. Je croirais calomnier cependant les sentiments de la Nation si je ne recommandais ouvertement à mon fils M. De Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi, avait porté à s'enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensé en être les malheureuses victimes. Je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j'ai eu tant lieu de me louer depuis qu'il est avec moi. Comme c'est lui qui est resté avec moi jusqu'à la fin, je prie Messieurs de la Commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse, et les autres petits effets qui ont été déposées au Conseil de la Commune. Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gènes dont ils ont cru devoir user envers moi. J'ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur cœur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser. Je prie Messieurs de Malesherbes, Tronchet et de Sèze, de recevoir ici tous mes remerciements et l'expression de ma sensibilité, pour tous les soins et les peines qu'ils se sont donnés pour moi. Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant lui que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancées contre moi. Fait en double à la Tour du Temple le vingt cinq décembre mil sept cent quatre vingt douze. » (Testament de Louis XVI, 25 décembre 1792)



Henri V, Comte de Chambord
« Au-dessous de l'agitation de la politique, il y a une France qui souffre, une France qui ne peut pas périr et qui ne périra pas, car, lorsque Dieu soumet une nation à de pareilles épreuves, c'est qu'il a encore sur elle de grands desseins. » (Manifeste du 8 mai 1871)

« Il faut pour que la France soit sauvée que Dieu y rentre en maître pour que j'y puisse régner en roi ». (Lettre au comte de Mun)



Charles de Gaulle
« Nous avons une responsabilité, celle de jouer le rôle de la France ; ce rôle, dans mon esprit comme dans le vôtre, se confond avec un rôle chrétien. Notre pays ne serait pas ce qu'il est, c'est presque banal de le dire, s'il n'était pas d'abord un pays catholique. Partout où il m'est donné de passer, non seulement dans la métropole, mais à travers les pays de la Communauté, et souvent aussi en terre étrangère, les Françaises et les Français religieux sont présents. Je constate et salue leurs efforts, leurs mérites, et je prends acte de ce que servant Dieu, il servent aussi notre patrie. De tout cela je voudrais vous remercier très simplement, en ajoutant comme dernier mot, l'affirmation de mon entière confiance dans les destinées de notre pays. Je pense que si Dieu avait voulu que la France mourût, ce serait fait. Il ne l'a pas voulu, elle vit, l'avenir est à elle. » (Discours à Rome, le 27 juin 1959)

« Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs. » (Dans sa biographie par David Schoenbrun, " les trois vies de Charles de Gaulle ", (traduction de Guy Le Clec'h), Julliard, 1965)








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Message par Francesco Mer 12 Jan 2011 - 3:11

Prophétie de Symphorose Chopin:
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PROPHETIES, SYMPHOROSE CHOPIN
(1924-1983)

L'une des plus grandes mystiques stigmatisée françaises du XXe siècle, SYMPHOROSE CHOPIN (1924-1983), a vécu dans un bâtiment préfabriqué, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), jusqu'à sa mort, le 23 juillet 1983.
C'était une personne du quart monde, illettrée. Sa famille était plutôt anticléricale. Je crois que ses frères la tenaient un peu pour une sorcière. Elle vivait seule avec sa mère, vivait son jeûne presque total - elle n'absorbait que de l'eau, ça et là une gorgée de vin - sur un mode jubilatoire, malgré les avanies et les suspicions qu'il lui occasionnait.
Elle y voyait une libération des contraintes de la nature matérielle, la participation anticipée à la condition des corps glorieux.
Elle n'éprouvait ni faim ni soif, et s'il arrivait qu'elle fût invitée à séjourner chez des amis, elle prenait place à la table commune sans partager le repas : les intimes le savaient, qui lui épargnaient la gêne de se trouver devant une assiette qu'elle n'eût pas utilisée. Lorsqu'elle était en compagnie de personnes qui ignoraient sa situation, elle faisait mine de manger, régalant discrètement à l'occasion le chien de la maison, s'il s'en trouvait un. Parfois, elle se trouvait dans l'obligation d'avaler quelque chose - de quoi nourrir un moineau -, et alors elle s'éclipsait bientôt discrètement, pour régurgiter, au prix de vives douleurs et de vomissements de sang, le peu qu'elle avait dû absorber.

Symphorose Chopin bénéficiait aussi de secours extraordinaires de la part de son ange gardien, quand elle voulait entendre la messe ou aller prier devant le Saint Sacrement.
Agée de huit ans à peine, elle était obligée par ses parents, qui avaient à nourrir une famille nombreuse, de gagner quelque argent sur un terrain de golf : elle courait ramasser les balles égarées et les rendait aux joueurs, qui lui glissaient une piécette. Malheur à elle si, le soir venu, elle ne rapportait pas suffisamment à la maison ! Après avoir reçu quelques taloches, elle se couchait sans avoir eu le droit de manger, au terme d'une journée épuisante passée à courir de ci de 1à. Et pas question d'aller à l'église, c'était du temps perdu !
Plus d'une fois, elle préféra se voir punie, plutôt que de manquer la messe : elle y allait le soir, après sa journée de «travail», même si elle n'avait pas récolté la somme exigée par son père.
Bientôt, son ange gardien l'assista : vif comme l'éclair, il courait chercher à sa place les balles égarées et les lui apportait, lui faisant gagner un temps appréciable, ce qui lui permettait d'assister tranquillement à la messe. Quelques années plus tard, il agit de la même façon quand elle fut chargée par ses parents d'aller récupérer sur les crassiers, ou au bord des voies de chemin de fer, des bouts de charbon et des débris de coke, pour les revendre ça et là.
«M'apprendre à lire, c'est le plus beau cadeau qu'il m'a fait (son ange gardien). Comme ça, je pouvais mieux prier. Du moins, je le croyais, parce que je priais dans les livres. Mais il ne m'a pas appris à écrire. Il faut dire que je n'avais plus tellement le temps, avec tout le travail à la maison, surtout que maman était toujours malade. Alors je me suis débrouillée comme j'ai pu. Ce n'est pas bien fameux, non ?».

Il est vrai que son orthographe était des plus fantaisistes. Mais son style ne manque ni de charme ni de vigueur, et elle possédait un réel talent poétique. C'est de son ange gardien qu'elle reçut les premières notions de catéchisme, c'est lui aussi qui lui apprit à lire alors qu'elle avait cinq ans : il se montrait à elle sous la forme d'un enfant de son âge vêtu de blanc, et l'instruisait pendant qu'elle s'occupait de ses jeunes frères et soeurs. Seule à le voir et à l'entendre, elle pouvait tout à la fois remplir sa tâche de petite maman et profiter des leçons angéliques. Elle regrettait surtout que l'ange ne lui ait pas enseigné le dessin car, aimant peindre, elle ne manquait jamais l'occasion d'offrir à ses proches une image de sa composition, à la fois naïve et riche d'enseignements.

Sa famille est très pauvre. Un soir, alors que sa maman est à la maternité, son père, ivre, reluque la jeune fille. Pour lui échapper, la fillette saute par la fenêtre et tombe deux étages plus bas.
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Elle lève les yeux : une belle Dame descend dans la lumière du ciel, prend la fillette dans ses bras, la remonte dans le taudis, la couche dans son lit. Et interdit au père de la toucher.
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Son père meurt, sa mère se remarie.
Symphorose garde de sa chute une claudication.
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Un soir, elle est battue par son beau-père. Cette fois, la colonne vertébrale est brisée. On dira que c’est une chute. Elle est paralysée, bientôt grabataire. Et la belle Dame, qui pourtant vient la visiter fréquemment, ne la guérit pas.

En 1954, Année sainte, elle va en pèlerinage Lourdes avec sa paroisse. À la grotte, c’est la rencontre décisive, mystérieuse, avec la Dame et son Fils crucifié. Symphorose est guérie.
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Elle rencontre l’abbé Combes et peut enfin s’ouvrir de sa vie intérieure. Le prêtre est ébloui par le trésor de grâces dont elle est littéralement comblée : extases, participation à la Passion du Sauveur qui, chaque vendredi, imprime ses plaies dans son corps, apparitions de la Vierge, de Thérèse de l’Enfant-Jésus, de Jeanne d’Arc, dons charismatiques de scrutation des coeurs, de conseil, de science infuse. L’abbé Combes perçoit en elle l’étoffe d’une sainte.
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Puis la tuberculose la frappe. Années de sanatorium, terribles, loin de tous, accompagnées de grâces étonnantes pour ses compagnons d’infortune : retours à Dieu par dizaines, reprise de la vie sacramentelle et même, guérisons inexplicables.
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La tuberculose guérit, grâce à l’ablation d’un poumon et de la moitié de l’autre, mais le coeur, affaibli, la trahit. Puis c’est le cancer de la plèvre, la carie des os. Sa survie est un miracle.
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La mort de Monseigneur Combes, en 1969, signale pour elle l’heure de Gethsémani. Elle connaît le doute, les tentations de désespoir. Dans sa chambre, elle reçoit, quand son état le lui permet, prêtres et laïcs, évêques, missionnaires, jeunes, pauvres, marginaux et blessés de la vie, prodiguant inlassablement consolations, conseils, paroles.
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Ses dernières années sont un sursis où se consomme son oblation
«pour l’unité de l’Église, la paix dans le monde et la conversion des pauvres pécheurs».
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Elle meurt le 23 juillet 1983, seule, comme elle l’a prédit.
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Nombreux sont ceux qui, ayant recours à son intercession, assurent avoir été exaucés.

La réputation de Symphorose Chopin devait pourtant se répandre dans certains cercles conservateurs. Henri d'Orléans, comte de Paris, prétendant au trône de France, entendit parler d'elle. Il souhaita la questionner au sujet de son avenir politique. Avait-elle un don de prédiction ? Toujours est-il qu'elle lui fit cette réponse républicaine :
.
«Jamais vous ne régnerez, ni aucun de vos descendants. Dieu a sur la France d'autres desseins, car s'il n'oublie pas le passé, il ne veut pas que nous en soyons esclaves pour construire l'avenir».

De Saint Michel archange, Symphorose aura reçu durant cinquante ans des lumières sur une mission au service de l’Eglise et de la France, dans une perspective prophétique dont les plus belles pages sont encore à écrire et que les notes de cette pauvresse de Dieu laissent entrevoir comme le triomphe de la Miséricorde divine, avec ses dimensions oecuménique et eschatologique dépassant de loin les limites de l’institution ecclésiale (…)

Pour l’Eglise :
«La croix, sous peu, inondera la terre d’une grande lumière de résurrection. Elle apportera la réconciliation et l’Eucharistie sera exaltée».

«Saint Michel vous abrite, (il est) notre protecteur, en même temps que l'ange de l'Eucharistie, puisque par lui l'Eucharistie vient se poser sur notre langue, le pur parmi les plus purs des envoyés de l'Immaculée, son interprète.»

«Saint Michel, mon confident et très fidèle protecteur, aura été mon vrai compagnon de route, et contre tous ceux qui auront essayé d'attenter à ma pureté, il aura triomphé.»
Le grand archange lui découvre quelque peu l’avenir :
«Le dernier pape sera feu de charité, feu d’Amour et feu de justice pour L’Eglise et la France» !

Pour couper court aux spéculations, elle préciser qu’il ne s’agit pas de Jean-Paul II, quels que soient le respect et la vénération qu’elle lui porte :

«Je suis en admiration devant le Saint-Père Jean-Paul II, qui trace la voie de la charité et réveille les indifférents partout dans le monde, ne craignant que Dieu, et devant Lui ne craignant ni la mort, ni ce que pensent et disent les pays. Il marche vers les plus pauvres, il marche avec l’étendard de la vérité.»
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Toujours à propos de l'Église, elle dit :

«Il faut aimer l'Église à la manière du Christ, manière de sacrifice et jusqu'à la mort, parce qu'elle est amour total. Mon service, c'est de donner par amour et, pour réaliser mes fins d'amour, je désire être hostie de l'Amour miséricordieux et rédempteur : c'est là le sens de mes offrandes pour la Sainte Église. Aucun sacrifice ne pourra ralentir mon zèle.»
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À propos des prêtres qui trahissent, et son attitude devant ces trahisons :

«Porter plus consciemment et douloureusement le poids des trahisons sacerdotales, et nous unir plus intimement au mystère de l'Église ; j'en ressens le tragique écartellement. (c'est ma fonction en Dieu et mon occupation terrestre, entre cette Cité du Ciel et cette cité de boue. Mais je le ferai toujours avec beaucoup de délicatesse et d'humilité, un respect et un esprit de foi qui jamais ne se démentent ; c'est avec cette clé que nous devons ouvrir ce qui, dans l'oeuvre de Dieu, concerne la réforme ce la Sainte Église.»

Paroles prophétiques, alors, mais elle voit plus loin, plus vaste :
«Les temps sont graves, mais ne pressons pas la volonté de Dieu, car il a tout son temps pour manifester sa gloire. Nous languissons de préparer son Royaume ici-bas ? La patience est une belle vertu, l'espérance est disponibilité à Dieu.»

Revenant sur la vocation et l'avenir de la France, elle a reçu de saint Michel cette assurance :

«Après avoir gémi et pleuré, on chantera le Magnificat (...) les racines seront ravivées, les fleurs retrouveront leur bonne odeur, car la croix aura purifié les racines, à l'étonnement des plus incroyants.»
«Je suis la mendiante de Notre-Dame, aujourd’hui plus que jamais. Nous sommes dans le temps de Dieu. Tout ce qui est catholique est mien, et je me réjouis de penser qu’ici-bas comme au Ciel il y a plusieurs demeures dans la maison du Père !».

«Ma mission, il ne suffit pas de l'accomplir pour être utile, mais pour faire la volonté de Dieu. Je me suis livré totalement à Jésus, il est libre de faire de moi ce qu'il veut, il m'a donné l'attrait d'un exil complet. Pour souffrir en paix, il suffit de bien vouloir tout ce que veut Notre-Seigneur.»
.
Elle ne s’attache qu’à poursuivre sa mission dans le silence de l’amour, la prière et l’offrande, réconfortée en permanence par les anges :

«Avec les anges, il n’y a jamais de grève, et ils se chargent
de ne nous faire jamais chômer !»
.
Et, jusqu’à sa mort, le 23 juillet 1983, elle gardera vivante dans son coeur la promesse de JESUS :

«Je suis là, ne crains rien. Je viendrai briller dans la nuit. J’enverrai saint Michel qui, de son épée courbera la terre ! » - (…)
.
Symphorose aura donné sa vie, sans voir la réalisation des promesses
qu’elle a reçues de Dieu. (…) elle aura suivi en toutes choses les indications du grand archange, dans l’assurance qu’avec ou sans elle,
de son vivant ou après sa mort, le dessein de la divine Miséricorde se réalisera.
Une de ses toutes dernières paroles sera :

«Confiance, les anges travaillent ! Courage, saint Michel est à l’oeuvre !»

Et, (…) elle mourra dans la déréliction, abandonnée de tous, mais avec l’assurance que ses voix ne l’auront pas trompée.

Monseigneur André Combe écrivait à un de ses amis :

«Vous avez bien raison de reconnaitre une authentique inspiration divine chez cette enfant privilégiée (...). Dieu infuse en de telles âmes des trésors de lumière et d'amour qui dépassent de beaucoup ce que croient savoir d'illustres philosophes et théologiens. Les rencontrer est une grâce ; les aider, une participation à leurs mérites.»


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Message par Francesco Sam 15 Jan 2011 - 6:08

AUTRES CATHOLIQUES CONNUS
Bossuet
« La France portera toujours des Charlemagne, des saint Louis et des Louis le Grand ; et ces rois apprendront qu'être roi de France, c'est être vraiment Très chrétien, vrai Fils aîné de l'Eglise, et son protecteur naturel contre les impies. » (Lettre à Innocent XI, 24 novembre 1678)



Cardinal Pie
(s'adressant un jour à Napoléon III, vers 1860 - 1870)
« Ni la Restauration, ni vous n'avez fait pour Dieu ce qu'il fallait faire, parce que ni l'un ni l'autre, vous n'avez relevé Son Trône, parce que ni l'un ni l'autre vous n'avez renié les principes de la Révolution dont vous combattez cependant les conséquences pratiques, parce que l'Evangile social dont s'inspire l'Etat est encore la Déclaration des Droits de l'Homme, laquelle n'est autre chose, Sire, que la négation formelle des Droits de Dieu. Or c'est le droit de Dieu de commander aux Etats comme aux individus. Ce n'est pas pour autre chose que Notre-Seigneur Jésus-Christ est venu sur la terre. Il doit y régner en inspirant les lois, en sanctifiant les mœurs, en éclairant l'enseignement, en dirigeant les Conseils, en réglant les actions des gouvernements comme des gouvernés. Partout où Jésus-Christ n'exerce pas ce règne, il y a désordre et décadence... »

L'Empereur arrêta l'Evêque :
« Mais encore, croyez-vous que l'époque où nous vivons comporte cet état de choses et que le moment soit venu d'établir ce règne exclusivement religieux que vous me demandez ? Ne pensez-vous pas, Monseigneur, que ce serait déchaîner toutes les mauvaises passions ? »

« Sire, quand de grands politiques comme votre Majesté m'objectent que le moment n'est pas venu, je n'ai qu'à m'incliner parce que je ne suis pas un grand politique. Mais
je suis un évêque, et comme évêque je leur réponds : le moment n'est pas venu pour Jésus-Christ de régner ? Eh bien ! alors, le moment n'est pas venu pour les gouvernements de durer ».



Dom Guéranger
(1805 – 1875)
« Durant les treize années qu'il tint la place de Pierre (Saint Grégoire le Grand), le monde chrétien sembla, de l'Orient à l'Occident, ému de respect et d'admiration pour les vertus de ce chef incomparable, et le nom de Grégoire fut grand parmi les peuples. La France a le devoir de lui garder un fidèle souvenir ; car il aima nos pères, et prophétisa la grandeur future de notre nation par la foi. De tous les peuples nouveaux qui s'étaient établis sur les ruines de l'empire romain, la race franque fut longtemps seule à professer la croyance orthodoxe ; et cet élément surnaturel lui valut les hautes destinées qui lui ont assuré une gloire et une influence sans égales. C'est assurément pour nous, Français, un honneur dont nous devons être saintement fiers, de trouver dans les écrits d'un Docteur de l'Église ces paroles adressées, dès le VIème siècle, à un prince de notre nation : « Comme la dignité royale s'élève au-dessus des autres hommes, ainsi domine sur tous les royaumes des peuples la prééminence de votre royaume. Être roi comme tant d'autres n'est pas chose rare ; mais être roi catholique, alors que les autres sont indignes de l'être, c'est assez de grandeur. Comme brille par l'éclat de la lumière un lustre pompeux dans l'ombre d'une nuit obscure, ainsi éclate et rayonne la splendeur de votre foi, à travers les nombreuses perfidies des autres nations. » (Regest. Lib. IV. Epist. Viad Childebertum Regem. L'année liturgique, tome Le temps de la Septuagésime, à Saint Grégoire le Grand, p. 473, éd. Saint-Remi 2006 fac-simile de Mame et Fils 1922)

« Comme autrefois au Jourdain la colombe était vue sur les eaux, honorant non plus le baptême du Fils unique du Père, mais celui de la fille aînée de son Église : largesse du ciel, elle apportait l'ampoule sainte contenant le chrême dont l'onction devait faire de nos rois dans la suite des âges les plus dignes entre les rois de la terre » (L'année liturgique, vie de Saint Remi, éd. Saint-Remi 2006 fac-simile de Mame et Fils 1922)

« En dépit donc de la grande pitié qui était en icelle, le saint royaume c'était la France, pour qui priaient au pied du trône de Dieu Charlemagne et saint Louis : la France du XVème siècle, épuisée, mais toujours consciente des célestes prédilections, des destinées surnaturelles que lui transmirent ses pères ; toujours fière de son titre de fille aînée du Christ ; toujours fidèle, malgré déjà tant de misères morales, à la foi dans la profession de laquelle elle naquit, en cette ville de Reims où Jeanne avait pour mission de ramener le successeur de Clovis. Les Pontifes romains cessent-ils donc, même aujourd'hui, de redire en face des nations qu'elle est la nouvelle tribu de Juda, la préférée, la bénie entre ses sœurs ? C'est que, disent-ils, fût-ce en dehors de ses gouvernants de passage ou malgré eux, elle demeure contre la milice de Satan l'inépuisable carquois où le Dieu des armées tient en réserve ses flèches de choix qu'il lance sans fin, dans toutes les directions, pour la défense de son Église ou ses conquêtes nouvelles, à la poursuite de l'universelle rédemption. » (Le Temps Pascal Tome III, au 30 mai, vie de Sainte Jeanne d'Arc, p 650-653)



Marthe Robin
« La France tombera très bas. Plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu’elle se sera choisie. Elle aura le nez dans la poussière. Il n'y aura plus rien. Mais dans sa détresse, elle se souviendra de Dieu et criera vers Lui, et c'est la Sainte Vierge qui viendra la sauver. La France retrouvera alors sa vocation de Fille aînée de l'Eglise, elle sera le lieu de la plus grande effusion de l'Esprit Saint, et elle enverra à nouveau des missionnaires dans le monde entier ». (1936, cité in France réveille-toi p.178 - éd. L'Icône de Marie).



Cardinal Poupard
« Baptisé solennellement à Reims, la nuit de Noël 496, Clovis entend le redoutable avertissement de saint Remi : « Ce royaume sera victorieux et prospère tant qu'il sera fidèle à la foi Romaine, mais il sera rudement châtié toutes les fois où il sera infidèle à sa vocation. » Clovis devient le chef de file d'une longue lignée de princes chrétiens qui présidèrent aux destinées de la France et d'autres royaumes d'Europe, dont certains règnent encore en nos pays voisins. L'avertissement de saint Remi invite à porter un regard sur les dons reçus au baptême et sur les responsabilités qui en découlent. Responsabilité relevée par les saints de France : Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Honorat de Lérins, Césaire d'Arles. La mémoire de l'espérance appelle la France à un sursaut spirituel pour agir dans l'Église et dans le monde de manière conforme aux dons reçus depuis des siècles. Les peuples, comme les personnes, ont une âme et une vocation à remplir au cours de leur histoire, l'exceptionnel rayonnement de la France au travers des deux précédents millénaires, s'enracine dans sa vocation chrétienne depuis le Baptême de Clovis en 496. » (Symposium organisé le 1er décembre à l'athénée pontifical Regina Apostolorum, à Rome. Message similaire dans sa préface du 30 mai 1995)






AUTRES SOURCES
Prière des Francs
« Dieu Tout-Puissant et Eternel, qui avez établi l'empire des Francs, pour être dans le monde l'instrument de Vos divines volontés, le glaive et le bouclier de Votre Sainte Eglise, nous Vous en prions, prévenez toujours et partout de Votre céleste lumière, les fils suppliants des Francs, afin qu'ils voient ce qu'il faut faire pour réaliser Votre règne en ce monde et que, pour accomplir ce qu'ils auront vu, ils soient remplis de charité, de force et de persévérance. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il. » (Prière du XI° siècle, récitée dans les églises des Gaules. In Mgr Gay, Sainte Clotilde et les origines chrétiennes de la nation et monarchie françaises, éd. Enault et Vuaillat, Paris, 1867).



Extrait de la loi salique
« L'illustre nation des Francs qui a Dieu pour fondateur, puissante par les armes, constante dans la paix, profonde dans sa réflexion, corporellement noble, d'une pureté sans tache, d'une prestance sans pareille, intrépide, rapide, intraitable, récemment convertie à la foi catholique, indemne d'hérésie au temps où elle vivait à la manière des Barbares, sous l'inspiration de Dieu, a cherché la clé de la Sagesse, en désirant la justice et en restant fidèle à la piété. La loi salique fut dictée par les grands de la nation... Lorsqu'avec la faveur de Dieu, le roi des Francs Clovis, florissant, beau, illustre, reçut le premier baptême catholique, tout ce qui dans le pacte paraissait moins adapté fut amendé d'une façon lumineuse par Clovis, Childebert et Clotaire, par des décrets partout applicables. Vive le Christ qui aime les Francs ! Qu'Il protège leur royaume ! Qu'Il éclaire leurs chefs de la lumière de Sa grâce ! Qu'Il protège leur armée ! Qu'Il affermisse leur foi ! Que le Seigneur des seigneurs, Jésus-Christ, par un don gratuit de son amour, leur accorde de jouir de la paix et du bonheur temporel ! Telle est cette nation dont la bravoure fait la force. Elle a rejeté de ses épaules en combattant, le joug très dur imposé par les Romains, et après avoir connu le baptême, les Francs ont recouvert d'or et de pierres précieuses les corps des saints martyrs que les Romains avaient brûlés ou décapités ou fait déchirer par les bêtes. » (Prologue de la Loi salique, rédigé au VIII° siècle.)



Manuscrit du Purgatoire
« Saint Michel interviendra dans la lutte personnelle de l'Eglise. C'est lui qui est le chef de cette Eglise si persécutée, mais non bientôt anéantie, comme le pensent les méchants. C'est lui qui, également, est le Protecteur spécial de la France et qui l'aidera à se replacer à son rang de Fille aînée de l'Eglise, car, malgré toutes les offenses qui se commettent en France, il y a encore bien du bon, il y a des âmes bien dévouées. Quand saint Michel interviendra-t-il ? Je ne le sais pas ! Il faut beaucoup prier à ces intentions, invoquer l'Archange, en lui rappelant ses titres, et le supplier d'intercéder auprès de Celui sur le Cœur duquel il a un si grand pouvoir. Que la Sainte Vierge ne soit pas oubliée : la France est son Royaume privilégié entre tous ; elle la sauvera. On fait bien de demander partout des Rosaires et des chapelets : c'est cette prière qui est la plus efficace dans les besoins présents. Le vœu héroïque est une chose très agréable au bon Dieu et d'un grand secours aux âmes du Purgatoire et bien profitable aux âmes généreuses qui veulent bien le faire. Du reste, en cédant ainsi une partie de leurs mérites, au lieu de perdre, elles ne font que gagner ». (Imprimatur - Joseph PALICA Archip. Philippens, Vic. Gén., Roma – 1880).



Hincmar de Reims, archevêque de Reims
« Dans la nuit de Noël 496, au jour anniversaire et à l'heure même de Sa naissance, le Christ – lors de la naissance spirituelle de notre France et de nos Rois – voulut, par un miracle éclatant, affirmer la Mission providentielle de notre pays et de notre race Royale, au moment même où saint Rémi va proclamer cette Mission au nom du Tout-Puissant, pour sanctionner solennellement les paroles (divinement inspirées) de Son Ministre. À minuit, alors que le Roi, la Reine et leur suite sont dans l'Église Saint-Pierre où l'Archevêque les a convoqués, soudain une lumière plus éclatante que le soleil inonde l'Église! Le visage de l'évêque en est irradié! En même temps retentit une voix: La paix soit avec vous ! C'est moi! N'ayez point peur! Persévérez en ma dilection! Quand la voix eut parlé, ce fut une odeur céleste qui embauma l'atmosphère. Le Roi, la Reine, toute l'assistance épouvantée, se jetèrent aux pieds de saint Rémi qui les rassura et leur déclara que c'est le propre de Dieu d'étonner au commencement de Ses visites et de réjouir à la fin. » (869, Migne, Patrologie Latines, tome CXXV, p. 1159. Hincmar, Vita Sancti Remigii, chap. XXXVI)




ANECDOTE CONCERNANT LES APPARITIONS DE NS JESUS-CHRIST OU DE LA TRES SAINTE VIERGE MARIE
En se basant sur les quelques sites internet qui recensent les apparitions de NS Jésus-Christ ou de la Très Sainte Vierge Marie (cf. liste ci-dessous, ainsi que saint Joseph) et en comptant les apparitions reconnues officiellement, ainsi que de celles ayant reçu l'aval de l'Evêque du lieu, sans prendre en compte les apparitions n'ayant pas encore reçu de jugement de la part de l'Eglise (par exemple les révélations de Marthe Robin) mais en prenant en compte l'apparition de Notre-Dame de Boulogne en 833, qui a suscité tant de pèlerins, y compris saints et rois, on dénombre:

57 apparitions et révélations reconnues au moins par l'Evêque du lieu.

La France est le pays qui a bénéficié du plus grand nombre de manifestions surnaturelles (17), juste devant l'Italie (14).

Il s'agit des apparitions ou révélations suivantes :
833 : Notre-Dame de Boulogne (Boulogne-sur-Mer)
1491 : Notre-Dame des Trois Epis (Trois-Epis)
1519 : Notre-Dame de Grâces (Cotignac)
1649 : Notre-Dame de l'Osier (Vinay)
1652 : Notre-Dame de Toute Aide (Querrien)
1660 : Saint Joseph (Cotignac)
1664 : Notre-Dame de Bon-Rencontre (Le Laus)
1673 : Révélations à sainte Marguerite-Marie (Paray-le-Monial)
1682 : Notre-Dame de Lareu (Alan)
1830 : Apparitions de la Médaille Miraculeuse (Paris)
1836 : Notre-Dame des Victoires (Paris)
1840 : Apparitions de ND / scapulaire vert (Blangy)
1846 : Notre-Dame Réconciliatrice (La Salette)
1858 : L'Immaculée Conception (Lourdes)
1871 : Notre-Dame de l'Espérance (Pontmain)
1876 : La Mère Miséricordieuse (Pellevoisin)
1947 : Notre-Dame de la Prière (L'Ile-Bouchard)





Références
Liste des sites internet consultés pour effectuer ce dénombrement:
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Message par Francesco Sam 15 Jan 2011 - 23:49

Mélanie de La Salette:
LES APÔTRES DES DERNIERS TEMPS de la TRÈS SAINTE VIERGE MARIE
Dans le message de la Salette.
« J'adresse un pressant appel à la terre : j'appelle les vrais disciples du DIEU vivant et régnant dans les cieux ; j'appelle les vrais imitateurs du Christ fait homme etc. »
Il est temps maintenant d'en venir à ce véhément appel aux Apôtres des derniers temps, par lequel notre Bonne Mère du Ciel devient tout à coup comme « une armée rangée en bataille » d'une force extraordinaire et invincible. Qui peut rester insensible à la puissance, à la gravité, à l'éloquence, à l'ardeur guerrière de cet appel... qui est en même temps « d'une douceur infinie » (Abbé Combe) ??
Lorsque la Très Sainte Vierge Marie enverra ses enfants pour témoigner devant la Bête même, ce sera le temps le plus terrible. Nous sommes en plein cœur du règne de l'Antéchrist qui vient de consommer le péché contre le Saint-Esprit en s'asseyant dans le temple de DIEU et se proclamant Dieu. Le « successeur» de S.S. Paul VI Note de custodi : (Paul VI !!, hypothèse de l'auteur en l'année 1988 ) succombe ou disparait et il ne reste... plus rien ni personne devant la Bête horriblement manifestée dans toute son impudeur et sa superbe diaboliques. Les petits noyaux chrétiens isolés même entre eux, seront reclus chacun chez soi, survivant au jour le jour dans une pauvreté de moyens qui ne leur permettra pas de penser à autre chose qu'à leur simple conservation : n'oublions pas qu'ils ne pourront ni vendre, ni acheter, ayant refusé « la marque sur la main ou sur le front du 666 » [1]. Mais il faut que DIEU, en tout temps, soit glorifié jusque dans le triomphe du méchant.
Voilà pourquoi, alors que l'Église institutionnelle, la VRAIE, subira une vacance du Siège Apostolique [2] avec impossibilité absolue d'y remédier, alors que la Bête sera « pleinement » triomphante sur la terre, la Très Sainte Vierge Marie ne pouvant supporter cette atteinte à la Gloire de Son Fils et à sa propre Gloire, enverra les plus beaux joyaux, membres épars et humiliés de cette Église affreusement désorganisée, sus à la Bête !!!
Car ayant été préparés dans le secret des cœurs pour ce témoignage suprême en même temps que pour la régénération de l'Église sous le Saint-Pape, et atteignant par un adorable et mystérieux Dessein de DIEU, « la plénitude de l'âge » juste au moment où l' Antéchrist se fera rendre un culte dans le Temple de DIEU, les Apôtres des derniers temps ne pourront supporter cette infamie, cette impudence blasphématoire et courront défendre avec Énoch et Élie, l'honneur de DIEU bafoué, ainsi que la Vérité.
Extraordinaire manifestation qu'aucun temps depuis le début du monde et de l'Église n'aura jamais vue, et à laquelle fait allusion Saint Augustin : « Que sommes-nous, en comparaison des chrétiens qui seront alors, puisqu'ils surmonteront un ennemi déchainé que nous avons bien de la peine à combattre, tout lié qu'il est »[3].
« Ces Apôtres des derniers temps, que la Très Sainte Vierge Marie appelle avec tant d'amour, l'Esprit-Saint les avait montrés et annoncés à saint François de Paule, à saint Vincent Ferrier, à sainte Catherine de Sienne et à d'autres grandes âmes. Le bienheureux Grignon de Montfort, qui mourut en 1716, les demandait à DIEU dans une prière enflammée etc. »[4]. Soulignons, pour ce dernier saint, que son livre annonçant les Apôtres des derniers temps, mystérieusement enseveli et introuvable dans des archives, a été retrouvé seulement quatre ans avant 1846 ! ... Car les Apôtres des derniers temps – c'est une constante dans les prophéties –, surpasseront en générosité, en humilité, en simplicité, en disponibilité, en pureté, en charité, en clémence et, en un mot, en zèle des âmes, tout ce que l'Église aura jamais vu et connu d'apôtres ! C'est qu'il n'en faudra pas moins devant l'Antéchrist. N'oublions pas que si Lucifer « abolit peu à peu la Foi », asservit et possède les esprits et les cœurs, pendant ce même temps, la Très Sainte Vierge Marie a réclamé à DIEU des âmes qu'elle va littéralement posséder pour empêcher que le monde tout entier ne devienne « les pâturages de la Bête » : bienheureux esclaves de Marie chantés par Saint Louis-Marie Grignion de Montfort et Saint Vincent Ferrier ! Que leur sort est enviable ! la Très Sainte Vierge Marie mène par eux le combat de la Fin et prépare sa victoire en formant une cohorte de saints apôtres tout au long de ces derniers « 25 ans » de fausse paix, et cela, d'une manière extrêmement secrète et cachée voire même et surtout pour les intéressés eux-mêmes, jusqu'à l'heure où ils seront appelés à se manifester[5]. Si bien que lorsque l'Antéchrist se croira le seul dominateur de la terre et qu'il attendra l'adoration de l'univers entier, tout soudain, d'un peu partout mais pourtant pas en très grand nombre, surgiront les Apôtres des derniers temps pour lui tenir tête, rendre sa situation moralement insupportable, et le combattre. Et de même que le Pape Paul VI a été protégé sans que l'ennemi ait pu le faire mourir, qu'Énoch et Élie ne seront mis à mort qu'à la toute-fin du règne de l’Antéchrist, de même, tant que leur mission de témoignage durera et selon la destinée de chacun, la Bête ne pourra rien contre eux. Le combat sera sans merci, d'un côté comme de l'autre...
Considérons à présent cet appel d'une intensité incroyable et l'insistance de la Très Sainte Vierge Marie à désigner ses enfants comme « les VRAIS disciples du DIEU vivant et régnant dans les cieux ! », les « VRAIS imitateurs du Christ fait homme, le SEUL ET VRAI Sauveur des hommes » ! Car évidemment, lorsque l’Antéchrist se sera fait adorer comme DIEU et Christ, la confusion sera à son comble, le monde dira croire en DIEU, adorer le Christ, suivre le Messie ! Mais il n'est pas possible de se méprendre sur ceux qu'appellent la Très Sainte Vierge Marie. Ce sont « les vrais disciples du DIEU vivant et régnant dans les cieux » ( ce que ne pourra pas s'appliquer la Bête puisqu'à la fin de son règne éphémère, elle cherchera à escalader les cieux) : ce sont « les vrais imitateurs du Christ fait homme, le seul et vrai sauveur du monde » (mais le messie des mondialistes ne pourra pas être le sauveur des hommes puisqu'il se présentera pour la première fois, rejetant la Rédemption du VRAI Messie-Sauveur, crucifié pour nous racheter il y a 2 000 ans). Mais là ne s'arrête pas l'antinomie absolue entre les adorateurs de la Bête et les vrais disciples du Christ, car la Très Sainte Vierge Marie annonce que ces derniers auront été préalablement formés par elle. Ceux-là seuls seront les VRAIS CHRÉTIENS : «J'appelle MES enfants, MES vrais dévots, CEUX QUI SE SONT DONNÉS À MOI pour que JE les conduise à MON divin Fils, CEUX QUE JE PORTE, pour ainsi dire dans MES BRAS, ceux qui ont vécu de MON esprit. »
Lorsque le règne de l'Antéchrist aura commencé, SEULS les esclaves de Marie seront capables de témoigner de leur Foi parce que Marie leur en donnera la force. Il y a réciprocité entre les esclaves de Marie et elle, car un esclave de Marie s'aperçoit vite que si sa Maitresse l'a mis en esclavage c'est par le lien d'un véritable Amour, d'un plus grand Amour, et il lui rend bien vite cet Amour. Tout est renversé lorsque l'Amour mène le jeu ! Quand la haine et Satan mènent une âme, même la liberté est une chaîne; alors que l'esclavage de Marie, si « implacable » aux yeux du monde, est une liberté. « Ses enfants » sont bien sûr ses esclaves car c'était pour elle la seule façon de les préserver de l'emprise et de la séduction infernales, voilà pourquoi comme un tout petit enfant qui n'a pas même sa liberté de faire un pas tout seul (il tomberait), « elle les porte, pour ainsi dire, dans ses bras », ils n'ont plus rien à décider par eux-mêmes puisque « vivant de son esprit », étant esclaves de Marie et se laissant guider par les inspirations de son divin Époux, le Saint-Esprit. « Je combattrai avec elles jusqu'à ce qu'elles arrivent à la plénitude de l'âge. »
« Enfin, j'appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d'eux-mêmes, etc. » Pour que personne ne s'y trompe, elle va désigner ceux qui sont vraiment ses esclaves, les qualités extérieures et intérieures qu'ils auront tous. On remarquera que ces qualités sont groupées deux par deux : la première de chaque groupe manifestera la vertu extérieure, la deuxième la vertu intérieure qui y correspond, l'alliance des deux étant la perfection intégrale requise pour être Apôtre des derniers temps.
Il ne sert de rien de mépriser le monde si l'on ne se méprise pas soi-même en même temps ; sinon le mépris du monde alimente l'orgueil personnel. Mais si l'on accomplit les deux, c'est la perfection. De même pour la pauvreté qui, pour être parfaite doit s'exercer en même temps que l'humilité de l'esprit. De même pour le mépris (il s'agit ici du mépris du pécheur, plus exactement de son péché) qui pour être parfait doit s'accompagner du silence : si l'on méprise le péché du pécheur mais qu'on en bavarde sans souci d'édification, on se le fait sien, on l'endosse. De même encore de la chasteté parfaite par l'union à DIEU. De même enfin de la souffrance qui est parfaite quand elle ne se fait pas plaindre du monde.
Une observation : dans les vertus extérieures qui feront l’Apôtre des derniers temps, revient deux fois le mépris. Ne croyez pas que ce soit l'effet d'un hasard, qui n'existe pas dans le Secret. Le mépris de la Bête et des agissements de ses infâmes sujets sera la plus nécessaire et bonne vertu de ces temps où la médiocrité, la tiédeur, la vilénie, les compromis et la bassesse auront l'apparence de la sagesse suprême.
Il est évident que cette perfection acquise tout le long du « Jour de Yahvé,> par les justes, n'est pas œuvre humaine mais pure œuvre de la Très Sainte Vierge Marie dans ses futurs Apôtres des derniers temps. Ceux-ci ne font qu'acquiescer à cette œuvre si pénible, si contraire à leur nature humaine... ce qui n'est rien moins que très méritoire et qui les mènera, d'acquiescement en acquiescement, à « la plénitude de l'âge ». L'essentiel sera cet acquiescement intérieur à la Volonté divine, si bien montré par Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, et non pas tant des résultats extérieurs quasiment impossibles puisque ce temps est celui de la puissance des ténèbres.
Cette persécution diabolique universelle affectant le monde entier, mais différemment comme on l'a vu plus haut, leur fournit de multiples occasions d'avancer en vertu, mais ils n'en ont pas le sentiment, tellement grande est l'intensité du combat qu'il leur faut soutenir jour après jour. Cette affreuse « espèce de fausse paix » des « 25 ans » que nous vivons est la période probatoire très éprouvante de la croissance des Apôtres des derniers temps pendant laquelle, dans l'ignorance totale de leur destinée, ils endurent mille morts, mille humiliations, n'ayant conscience que d'une chose : celle de porter un poids de souffrances sans commune mesure. Car avant de parvenir à la « plénitude de l'âge », avant de se lever, triomphants et pleins de zèle pour jeter la lumière partout où l' Antéchrist voudra enfermer les peuples dans l' ombre de la mort, puis, pour ceux qui y sont destinés, pour participer activement au triomphe sans précédent de l'Église après la chute de l' Antéchrist, ils devront porter mystiquement le poids démesuré des souffrances expiatrices aux côtés de l'Église agonisante .
Alors, quant à ceux-là. Lorsque le successeur de S.S. Pau VI sera mort ou disparu, que l’Église mourra de mort mystique, « il est temps qu'ils sortent et viennent éclairer la terre » ! ...
La Très Sainte Vierge Marie, ici, dans ce troisième cycle consacré particulièrement à l'Antéchrist, ne va pas parler du rôle des Apôtres des derniers Temps dans la résurrection de l'Église après la chute de l’Antéchrist. Elle est toute à la funeste période, pleine de périls extrêmes pour les âmes, où l’Antéchrist vient de s'assoir sur le Siège de Pierre, usurpant la Chaire dispensatrice de Lumière pour répandre ses ténèbres. « Il est temps qu'ils sortent et viennent éclairer la terre », s'écrie-t-elle ! Et de fait : le plus grand tourment de l'Antéchrist sera de voir ces flambeaux illuminer la terre, ici et là, même faiblement. 1‘empêchant d'étendre son royaume de ténèbres à toute la terre, sur toutes les âmes.

« Allez et montrez-vous comme mes enfants chéris, je suis avec vous etc. » Les paragraphes précédents révélaient l'existence et la préparation obscures des Apôtres des derniers temps. Celui-ci va les montrer en action. C'est pourquoi, immédiatement après l’ordre de leur Mère et Maîtresse: « ALLEZ », on les verra à 1'œuvre. « ALLEZ, et montrez-vous comme mes enfants chéris, je suis avec vous et en vous, pourvu que votre Foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheur, »
Ce sera bien extraordinaire, en ces temps de confusion et de complexité effroyables, de voir des hommes semblables extérieurement au commun des hommes résoudre les problèmes posés par la corruption des mœurs et les folies de l'Antéchrist, au moyen de solutions d'une simplicité admirable qui mettra la génération de l’Antéchrist de plain-pied avec l'Évangile éternel ! En fait, par leur transparence, ils ne feront que faire connaître aux hommes la Très Sainte Vierge Marie qui sera « en eux et avec eux, pourvu que leur Foi soit la lumière qui les éclaire dans ces jours de malheur », ajoute-t-elle, c'est-à-dire, pourvu qu'ils portent le témoignage de leur fidélité à la Tradition de l'Église et qu'ils soient transparents à la Très Sainte Vierge Marie qui par eux témoignera : la plupart des hommes se passeraient bien de ce témoignage ultime...
« Que votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l'honneur de JESUS-CHRIST » La seule chose que craint un affamé n'est pas de recevoir des coups, des crachats ou de perdre la vie, ici par le martyre, mais de ne pas trouver sa pitance. Or, c'est de cette pitance dont il est dit : qui cherche, trouve. En ces temps de ténèbres antéchristiques, les occasions de la trouver en défendant la Gloire et l'honneur de JÉSUS-CHRIST bafoués, ne manqueront pas ! Et les « enfants de lumière, ce petit nombre qui y voit » engageant vaillamment le combat contre l’Antéchrist, trouveront leur Nourriture dans le Saint-Esprit qui se communiquera de plus en plus à eux ! Et c'est ainsi qu'au moment où l'Antéchrist croira, avec tous ses séides, avoir remporté la victoire, surgiront les Apôtres des derniers temps un peu partout dans le monde, atteignant précisément pour cette période la « plénitude de l'âge » dont parle plus haut la Très Sainte Vierge Marie !
Remplis de l'Esprit-Saint, lorsqu'ils entendront en leurs âmes, résonner cet « ALLEZ! » de leur Reine, ils seront transformés un peu comme les douze Apôtres il y a 2 000 ans qui, enfermés craintivement dans le Cénacle, sortirent après l’effusion de la Pentecôte sans plus aucune peur, et allèrent conquérir le monde romain tout entier !
« L'Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. » Ce sera évidemment un grand et terrible combat réservé au « petit nombre qui y verra ». Parce qu'esclaves de Marie, cette élite sera «enfants de lumière » pour « venir éclairer la terre de la lumière du Saint-Esprit ». La Très Sainte Vierge Marie dit : « Combattez (...) car voici le temps des temps, la fin des fins. » Et cette élite entre les élites est réservée de toute éternité pour ce temps qui sera le plus terrible du terrible règne antéchristique, lorsque « l'église sera éclipsée », c'est-à-dire lorsque le « successeur » de S.S. Paul VI sera mort ou disparu et que le Siège de Pierre restera vacant pendant le « grand triomphe » de la Bête. Voici comment Mélanie a « vu » cette éclipse : « Je tiens de Mélanie que l'Église sera éclipsée en ce sens que I) on ne saura quel est le vrai pape : 2) pendant un temps, le Saint-Sacrifice cessera d'être offert dans les églises, et même dans les maisons : donc il n'y aura plus de culte, pour le public. Mais elle vit que pourtant le Saint-Sacrifice ne cessait pas : on l'offrait dans des caves, dans des souterrains, dans des granges et dans des alcôves »[6].
Et pendant que l'Église est éclipsée, le monde gît dans la consternation la plus épouvantable qui soit parce qu'il refuse de considérer les véritables causes de la catastrophe universelle de la Fin. Lorsqu'une situation est catastrophique, si on en discerne les causes, on garde l'espérance. Mais si, au plus profond du malheur, on s'obstine encore à ne pas les voir, alors... ne reste plus que la chute dans l'abîme. Le monde est dans la consternation parce que l'Église qui est éclipsée, est sa raison d'être et sa clef de voûte essentielle, le monde n'ayant d'existence que par et pour l'Église.
Mais non, rétorqueront ceux qui sont de ce monde condamné à périr, l'Église n'est pas éclipsée, il y avait « Jean-Paul II », et il y a maintenant le grand sauveur, le grand prêtre de l'humanité en place sur le Siège de Pierre (mais qui n'est autre que l’Antéchrist qu'ils ne voient pas encore). Et ce sera pourtant à ce moment précis que l'Église subira sa plus consternante éclipse. Et pour ne pas vouloir en prendre conscience, alors c'est le monde qui vivra dans la consternation les signes les plus effrayants de la Fin des Temps (SIDA, dégradation de tout l'écosystème, famines, guerres, etc.). Cette consternation, cet « abattement causé par les catastrophes » (Dictionnaire) serait vécu dans la plus totale incompréhension s'il n'y avait pas la prédication d'Énoch et Elie avec les Apôtres des derniers temps, brandissant à qui voudra les entendre les causes de la catastrophe finale en toute simplicité, humilité et Charité. Bienheureux sera celui qui les écoutera avec profit. A défaut de se sauver physiquement (nous pensons aux malades du SIDA et autres situations de cette extrême Fin), il garantira son âme pour l 'Éternité, avec DIEU.
« Mais voilà Énoch et Elie remplis de l'Esprit de DIEU ; ils prêcheront etc. » Ce paragraphe relatif à Énoch et Elie revient ou plutôt poursuit cette description des Apôtres des derniers temps, dont la manifestation sera si extraordinaire. Dans les paragraphes précédents, il était question des simples « soldats ». Ici, la Très Sainte Vierge Marie nous en montre les chefs. Énoch et Elie sont dits « remplis de l'Esprit de DIEU ». En vérité, on ne saurait mieux caractériser les chefs des Apôtres des derniers temps : ce trait sera en effet leur principale marque. Tout Apôtre sera en fait rempli de cet Esprit par l'action de la Très Sainte Vierge Marie. Prêchant avec Sa force « qui sera celle de DIEU » ils ne pourront que surpasser par l'exposé de la véritable Religion le spiritualisme maudit de la Bête et montrer la Très Sainte Vierge Marie aux âmes.
Il en résultera que « les hommes de bonne volonté croiront en DIEU et beaucoup d'âmes seront consolées ». Ce sera celles qui, sans avoir la force de témoigner ouvertement devant la Bête n'auront cependant pas abdiqué en leur for interne la Foi et le culte du Vrai DIEU. Ce qui suit est tout aussi consolant car il est annoncé qu'Énoch et Elie « feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit » pour briser l'emprise maléfique de l'Antéchrist sur les âmes et ramener un certain nombre de brebis égarées au Bercail.
A cet effet, leur parole sera comme « du feu qui sort de leur bouche et qui dévore leurs ennemis »[7]. Outre les pouvoirs « de fermer le ciel pour qu'il ne tombe pas de pluie durant les jours prédits par eux, de changer les eaux en sang et de frapper la terre de toutes sortes de plaies autant de fois qu'ils le voudront » [8] – ce qui sera grandement nécessaire face aux prodiges de l'Antéchrist et la folie des impies –, ils auront certainement un grand pouvoir d'exorcisme contre les illusions spiritualistes de l'Antéchrist, pour briser ainsi sa misérable séduction auprès des âmes faibles.
Évidemment, par rapport à l'ensemble de l'humanité, ce ne sera que le petit nombre, qui au temps même où l'Antéchrist régnera, reviendra dans l'Amour de DIEU et du prochain. Mais enfin, il est extrêmement encourageant de penser que le Bon DIEU ne laissera pas les âmes de bonne volonté, plongées de par leur contexte social et culturel dans l'ignorance invincible, aux mains de l’Antéchrist, et de ce fait, dans l’impossibilité de se sauver.
« Énoch et Elie (...) condamneront les erreurs diaboliques de l'Antéchrist. » C'est la dernière phrase sur le mystère des Apôtres des derniers temps, et elle est celle de leur victoire : elle nous remplit de joie parce que les deux Témoins de DIEU rendront la situation de l'Antéchrist moralement insupportable. La condamnation de ses erreurs diaboliques lui sera en effet un tourment continuel, un empêchement permanent d'établir sur toutes les âmes son misérable spiritualisme. Il ne pourra « triompher » que lorsqu'il aura réduit au silence Énoch et Elie, c'est-à-dire seulement à la toute-fin de son règne, seulement pendant trois jours et demi, mesure de temps à prendre ici au pied de la lettre, soit 84 heures.
[Car si l'Histoire est elle-même ordonnée selon les « 3 temps 1/2 » eschatologiques sans cesse mentionnés dans la Sainte-Écriture, ce « temps » se raccourcit plus l'Histoire arrive à son terme, pour prendre à la toute-fin une dimension humaine dont tout le monde prendra conscience : le « temps », dans la grande semaine de 7000 ans, c'est mille ans (4000 ans du Père – 2 temps – ; 2000 ans du Fils –1 temps –: et 1 000 ans du Saint-Esprit – 1/2 temps –); dans le règne de l' Antéchrist, c'est un an ( 1 260 jours = 3 ans 1/2); et pour la mort d'Énoch et Elie, c'est un jour (3 jours 1/2, tout cela réalisant à la lettre la parole de Saint Pierre : « II y aune chose que vous ne devez pas ignorer [!], mes bien-aimés, qui est qu'aux yeux du Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans comme un jour. »[9]]
Alors seulement, « les habitants de la terre » – les impies – pourront se réjouir – avec l'Antéchrist –sur leur sort et (...) des gens de tout peuple, de toute tribu, de toute langue et de toute nation regarderont leurs cadavres pendant trois jours et demi, s'envoyant des présents mutuellement, car ces deux prophètes auront fait [leur] tourment »[10]. Jusqu'à notre époque, ces versets étaient irréalisables autant qu'incompréhensibles : comment des gens de toute nation, de toute tribu, de toute langue pourront-ils regarder en trois jours et demi les cadavres des Hérauts de DIEU ? Mais – et c'est encore une preuve que l’Apocalypse ne trouve son accomplissement qu'à notre époque –, à l'heure actuelle de mondovision par satellite et avec les écrans de télévision universa¬lisés, la question ne se pose plus.
Pourtant, leur « triomphe » leur restera dans la gorge, car non seulement « après ces trois jours et demi, un souffle de vie venant de DIEU entrera en eux et ils se mettront sur leurs pieds, ce qui causera une grande frayeur à ceux qui les regarderont »[11], mais par-là, Énoch et Elie seront les premiers ressuscités de cette cohorte de saints morts depuis Abraham qui doivent venir (enfin !) régner sur terre, d'une manière mystique bien sûr, en compagnie des saints-anges : on comprend l'affreuse confusion des impies qui par «la résurrection des morts et des justes » auront singé cette première résurrection spécifique au Règne Spirituel du Christ, et que son Apparition sur les nuées APRES les « 3 jours de ténèbres » doit manifester à la terre.
Or, pour magnifier la récompense d'Énoch et Elie avec les Apôtres des derniers temps qui seront martyrisés par la Bête, et en même temps par une punition toute spéciale et particulièrement cruelle à l'iniquité des impies, Énoch et Elie se manifesteront AVANT le Règne dans leur condition de « première résurrection » !!! ... Et par là même, ils déclencheront le dénouement final, c'est-à-dire les « 3 jours de ténèbres ».
Cependant, la prédication des deux Témoins et des Apôtres des derniers temps ayant continué presque jusqu'à l'ultime Fin, il est permis de penser qu'elle touchera un certain nombre d'impies qui périront toutefois lors du déluge de feu et des « 3 jours de ténèbres », mais qui, dans les ultimes moments, sauront faire un retour sur eux-mêmes et éviteront ainsi l'enfer éternel. C'est ce qui a eu lieu lors du Déluge d’eau[12], on peut penser qu'il en sera de même pour le Déluge de feu...


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Dim 16 Jan 2011 - 3:49

Révélation que le voyant de Kibeho Emmanuel Segatasha a recu:
Wednesday, July 28, 2010MESSAGE DONNE A EMMANUEL SEGATASHYA

Je m’appelle Segatashya Emmanuel, l’un des enfants de Kibeho qui ont été honorés de bénéficier des apparitions de Jésus et de la Vierge Marie. J’ai eu la chance comme eux mais, moi-même j’ai vu Jésus. Mon métier, j’étais berger et gardais le bétail de mes parents; mais lorsque Jésus m’est apparu pour la première fois je n’étais pas derrière le bétail, j’étais allé visiter le champ de haricots que mes parents avaient plantés à 3km de marche à partir de chez-nous. Arrivé là-bas, comme je me suis senti fatigué - il faisait chaud ce jour-là- alors je suis allé sous l’ombre d’un arbre pour m’y reposer. Aussitôt, j’entends une voix au-dessus de moi m’appeler par mon nom. J’ai été appelé une fois, deux fois, pendant que moi [curieux],je regardais dans toutes les directions sans voir celui qui m’appelait. Comme la voix continuait d’appeler, au troisième appel, j’ai répondu à cette Voix. Alors la voix me dit:

“Si Je te donnais une mission, l’accomplirais-tu”?

Là, j’avais peur à cause de quelqu’un qui voulait me donner une mission alors que je ne le voyais pas; mais d’un autre côté, j’avais la joie au cœur qui me poussait à répondre positivement à sa demande. Ensuite, Elle me dit: “pour tester que tu parviendras à accomplir Ma mission même dans l’avenir, Je vais d’abord te donner un message pour les gens qui sont entrain de faire sécher les haricots dans la cour juste devant toi, Je veux voir si tu seras à mesure de faire Mes missions ultérieures. En effet, devant moi il y avait des gens occupés à sécher les haricots dans une cour . Avant de me donner le message destiné à ces gens cependant, j’ai demandé à cette Voix: “Et Vous qui voulez me donner le message, qui êtes-Vous”? Cette Voix me répond ainsi: “Moi, Je suis Jésus qui veux t’envoyer en mission”. Le message qu’Il m’a donné pour ces gens est le suivant:
Message du Seigneur : Repentissez-vous et changez (=Repente and change), car le temps qui reste est trop court après quoi, pour tous ceux qui auront refusé de se repentir, il sera trop tard. Et ceux qui savent que J’ai mis Mes pieds sur cette terre, qu’ils comprennent que Je suis de Retour sur cette même terre pour emmener ceux qui ont de bonnes oeuvres dans le royaume éternel au Ciel
Après avoir délivré le message à ces gens , la Voix m’a appelé par deux fois pendant que j’étais encore au milieu d’eux. Elle m’a dit: merci pour l’accomplissement de cette mission, mais toi aussi, ce message te concerne, tu devras en tenir compte durant le reste de ta vie. Maintenant, lève tes yeux en haut pour que je Me montre à toi, car nous continuerons à nous revoir plusieurs fois encore.

J’ai alors ouvert mes yeux vers le ciel et subitement, j’ai senti que je disparaissais d’où j’étais pour me retrouver à un autre endroit qui ressemble à notre monde, mais inhabitée.
C’est un homme de taille élancée que j’ai vu devant moi, débout au milieu d’une blancheur de fleurs, aux vêtements constitués d’une robe au-dessus de laquelle Il avait mis une écharpe tout en blanc. Il était brillant aux yeux, de cheveux noirs qui tombaient par derrière, avec une barbe de la couleur de Ses cheveux et Jésus me parlait en Kinyarwanda [la langue parlée au Rwanda].
C’était ma première rencontre avec Jésus, depuis qu’Il m’est apparu pour la première fois. Cette rencontre eût lieu le 2 Juillet 1982 et j’avais 15 ans à cette époque. J’étais l’aîné d’une famille païenne où personne d’entre-nous n’avait été ni à l’Eglise pour être baptisé, ni à l’école de l’Etat [pour apprendre à lire et écrire]. Personne d’entre-nous n’avait eu envie d’être baptisé et nous n’y pensions même pas, notre occupation était centrée sur le travail de la terre et à l’élevage. C’était là mon style de vie.
Jésus m’est apparu plusieurs fois dans la suite, je dirais [par estimation] au moins 30 fois dans l’intervalle comprise entre le 2 Juillet 1982 et le 2 Juillet 1983, date à laquelle Il m’a dit au revoir et laissé un message que je devais transmettre au monde entier. Ce message qu`il m`a révélé se rapportait au Jugement particulier et au jugement final à la fin du monde

LE JOUR DE LA FIN DES TEMPS POUR TOUS ET LA FIN PAR LA MORT D’UN INDIVIDU PARTICULIER

Dans Son message, Il m’a dit qu’en réalité, le Jour du jugement dernier est très proche, cependant le Jugement Particulier ou Privé (Jugement prononcé à notre mort) est plus important que Le jour du Jugement dernier, car quiconque meurt avec ses péchés sera ressuscité avec ses péchés, de même que celui qui meurt en état de grâce va ressusciter en état de grâce.

Le Jour du Jugement dernier ne changera rien au Jugement prononcé au moment où on trouve la mort (Jugement particulier ). Il m’a parlé ensuite des actions que chacun doit observer pour mieux préparer son jugement individuel, plus important que le Jour du jugement dernier
• Connaître et respecter les Dix Commandements de Dieu et savoir abandonner les péchés commis dans le monde pour suivre le bel exemple donné par le Ciel
• Savoir préparer le jugement particulier de la mort individuelle qui arrivera à chacun à l’improviste, et qui est plus important que le Jour du jugement dernier

• Savoir que tes prières doivent être le reflet de tes actions notamment au service de l’amour du prochain;
• Savoir repentir nos péchés pour devenir nouveaux comme au moment du baptême.

C’est cela ce que chacun doit observer pour mieux préparer sa mort individuelle, car elle plus importante que la fin des temps commune à tout le monde.

Après cela, Il a poursuivi avec Le Jour du Jugement dernier
“La fin du monde viendra, non pas à cause de la méchanceté des hommes, mais le monde finira car Dieu, en la créant, avait prévu qu’un jour il devra finir. Cependant, les malheurs et malédictions que les gens vont rencontrer seront causées par les méchancetés des hommes. Ensuite, Il m’a dit:
« Celui qui accepte de se repentir, Je le pardonne, tandis que celui qui refuse de se repentir, Je garde Ma colère contre lui, à cause de ses péchés. C’est pourquoi, quand Je serai prêt à Revenir sur cette terre, Je ferai d’abord venir cette colère de ceux-là qui auraient refusés de confesser leurs péchés sur cette terre. Je la donnerai à Mes 7 anges qui la répandront sur tous les coins de la terre, d’où jailliront beaucoup de malheurs et de malédictions. Tout cela, sera aggravé à cause de ceux-là qui auraient refusés de confesser leurs péchés.
Les catastrophes commenceront, la famine due aux effets d’un soleil accablant, des guerres à caractère religieux, guerres entre nations, guerres entre groupes ethniques, querelles entre parents et leurs enfants, querelles entre familles et d’autres calamités diverses. Mais, tout cela s`empirera à cause de ceux-là qui auraient refusés de confesser leurs péchés ».
Après avoir terminé de me dire ces mots, j’avais tellement peur que je Lui ai posé deux questions qui me troublaient:

1. Pourquoi les guerres de religions alors qu’elles travaillent pour Vous, et qu`elles dépendent de vous ?

A cette question, Il a dit: la guerre des religions seront causées par le peu d’amour; ils disent qu’ils aiment, pourtant, la réalité est qu’ils n’aiment pas; ils disent qu’ils me servent, mais en vérité ils ne me servent pas. C’est le peu d’amour qui existe entre les religions qui provoquera la guerre entre elles. A la suite de ces mots, j’ai enchaîné avec la deuxième question:

2. Pourquoi avez-vous créé un homme faible connaissant l’ampleur et la gravité des malheurs qu’il s’attirerait lui-même?

A cette question, Il m’a répondu: “L’homme a été créé faible mais il ne devrait pas rester dans sa faiblesse, car J’ai été pour lui un exemple. Je suis descendu du Ciel à cause de ses péchés, il a vu les cruautés et horreurs dont J’ai été victime sur cette terre à cause de ses péchés. J’ai été mis devant [les gens] dépouillé de tous Mes vêtements à sa place, J’ai été pendu sur la croix en expiation de ses péchés.

Je voulais leur montrer que tous ceux qui voudraient Me suivre seraient persécutés, cependant, ajouta-t-Il, qu’ils ne Me renient pas, car Je ne serais loin d`eux .
J’ai été leur exemple le jour que J’ai dit à Mon Père: “que Ma volonté ne se fasse pas mais la Vôtre”, Je voulais vous montrer que ce n’est pas votre volonté qui compte, que par contre, Ma volonté doit être faite en vous.
Et Il a continué par ainsi dire: Moi J’ai été exemple pour vous lorsque j’ai prononcé sur la croix les paroles suivantes:

1. Premièrement, sur la croix, Jésus a dit la prière au Père pour Ses ennemis
En disant: “Père, pardonnez leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font”. Par là, Jésus a dit qu’Il voulait nous montrer qu’Il ne montait pas au Ciel en rancunier contre Ses ennemis et qu’Il était venu nous ouvrir le Royaume des Cieux où personne n’y était admise avant sa mort.
Aussi, il voulait nous montrer que nous étions Ses frères et enfants de Son Père, alors qu’avant Sa mort, nous n’étions que des esclaves sur cette terre.

2. Deuxièmement, sur la croix, Jésus a sauvé le voleur
Ce qui signifie que c’est Jésus qui sauve tout HOMME dans le temps et de tout temps.

3. Troisièmement, sur la croix, Jésus nous a légué Sa Mère
Lorsqu’Il dit à Jean: Voilà votre Mère et à la Sainte Mère: “Voilà Votre fils”. En Lui disant ainsi, Il Lui demandait de prier pour Ses enfants y compris même ceux qui refusaient Son intercession, car en continuant de prier pour eux, Elle leur servait d’exemple de l’amour.

4. Quatrièmement, sur la croix, Jésus a parlé à Son Père
Il Lui a dit: “Pourquoi M’avez-Vous abandonné”? Il a dit qu’Il voulait nous montrer que l’homme est de nature faible mais qu’il ne devra pas rester dans sa faiblesse.

5. Cinquièmement, sur la croix, Jésus a aussi parlé à Son Père:
Il Lui a dit: « Père, J’ai soif de Vous ». Il voulait nous montrer que quiconque veut suivre la voie du Père devrait avoir la soif pour Lui, afin d’avoir avec le Père cet amour éternel


6. En ce qui concerne la sixième parole de Jésus, sur la croix,
Il a demandé à Son Père: “Père, Je remets Mon Esprit entre Vos Mains”. Il voulait nous montrer que chaque personne, tous ses biens, toute sa vie et toute son âme devrait les remettre aux Mains de Dieu, car Dieu est le Berger de tout, tandis qu’un homme qui n’a que très peu de forces n’est pas capable d’être le berger.

7. Septièmement, Jésus, sur la croix, a parlé à Son Père:
Jésus: “Père, tout est fini”. Il était content d`avoir accompli au mode la mission que Lui avait donnée son Père . Aussi, Jésus se félicitait d`avoir pardonné Ses ennemis malgré leur méchanceté. Jésus était aussi content par ce que il avait obtenu la force qu`il avait demandée de servir son Père

En fin, Il voulait nous montrer que quiconque veut servir le Seigneur, devrait rendre le mal par le bien et que celui-là qui veut être au service de Dieu devrait Lui demander les forces nécessaires pour que le jour où ils se rencontreraient, Il puisse Lui dire que tout ce qu’Il lui a demandé de faire sur terre a été bien accompli, que les péchés commis contre Lui ont été confessés et qu’il a demandé pardon.

Il a continué en disant: J’ai été un modèle pour vous, pourtant les catastrophes et malheurs continueront à cause de ceux qui ont refusé de se repentir leurs péchés.
Les catastrophes et malheurs continueront, alors un parent souhaitera être comme celui qui n’a pas eu d’enfants, celui qui n’a pas eu d’enfants souhaitera devenir comme un bois, et pourtant, rien ne sera possible, car la terre sera rassasiée de vous et vous aussi d’ailleurs vous en aurez assez, à cause des malheurs et malédictions qu’elle contiendrait.
Et Il a poursuivi en disant: “A cause de ceux qui auront refusés de repentir leurs péchés, malheurs et malédictions continueront, comme les Miens aussi seront tous persécutés, mais, dit-Il, qu’ils ne Me renient pas (deny me), car Je serais non loin d’eux.
Il a encore dit qu’à cause de ceux qui auront refusés de repentir leurs péchés, les malheurs et malédictions continueront, ainsi les démons proviendront de tous les coins et vous diront: C’est moi Jésus, je vous donnerai tout, je veux vous faire les miracles et vous protégerai de tous vos malheurs et vous donnerai la nourriture.

Il a continué en disant: “n’acceptez pas cependant les ruses de ces démons.
A la fin de ces mots, j’ai senti que j’étais envahi par la peur et Lui ai posé une autre question:
Pour quelle raison ces démons viendront-ils à nous?
Comment nous en protégerions-nous? Et comment les reconnaîtrions-nous?
Il me dit: “si vous voyez quelqu’un qui dit des mots différents des Miens, ne l’acceptez pas, car ce ne sont pas les nouveaux mots mais c’est ce que j’avais dit quand j’étais encore sur terre que Je dirai à Mon Retour
A la fin de ces mots, je Lui ai encore posé une question: Le message que Vous me laissez pour donner à tous les habitants de la terre, est un message de quel genre?
Jésus m’a répondu en disant: “Le message que Je te donne pour aller donner à tout être vivant n’est pas un message nouveau, mais les paroles que j’ai dites. J’ai vu que les gens les ont oubliés, alors que ces paroles étaient leur vie, c’est pour votre vie que Je t’ai appelé pour aller la leur rappeler, ce ne sont pas de nouveaux mots, mais c’est pour leur rappeler ce que J’ai dit.
Après cette réponse, Il a continué en disant: “A cause de ceux qui auront refusés de confesser leurs péchés, malheurs et malédictions continueront cependant, malheurs à deux personnes quand Je reviendrai sur cette terre.
Il a dit: malheurs à la personne allaitante à ce moment et malheurs à une personne enceinte à ce moment. A la fin de ces mots, la peur m’a repris et je Lui ai posé une autre question: Pourquoi ces deux personnes sont-elles les plus malheureuses au moment de Votre Retour sur terre?.
Et nous autres, ne sommes-nous pas malheureux à Votre Retour?
En réponse, Il a dit ceci: Je ne parle pas d’une femme enceinte d’enfant à cette période, non plus une femme qui serait allaitante en ce moment, mais plutôt, Je veux te dire une seule chose, Je parle de quelqu’un qui aura un péché dans son sein ou qui allaitera un péché à cette époque, qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle . Il a poursuivi en m’expliquant comment une personne allaite un péché, un mâle ou une femelle.

Allaiter un péché c’est poser de mauvaises actions en public, tandis qu’ être enceint du péché ce sont des mauvaises actions faites dans le noir [ni vues ni connues du public].
Un exemple d’allaitement d’un péché par un garçon ou une fille: c’est un empoisonneur qui invite ses amis à venir chercher le poison pour aller tuer leurs ennemis; un adultère invitant ses amis à aller commettre l’adultère, un voleur qui dirait à ses amis d’aller voler, un menteur invitant ses amis pour aller intriguer chez les voisins ou donner de faux témoignages contre eux, un assassin qui invite ses amis pour aller tuer d’autres gens; un malfaiteur de toute sorte qui inviterait ses amis pour aller poser de mauvaises actions chez les autres.
Il a continué en disant: une personne allaite un péché, peu importe qu’il soit un mâle ou une femelle qui le fait. Elle allaite le péché, car elle apprend son prochain comment pécher.
Ayant terminé de m’expliquer comment allaiter un péché, Il continua avec la façon dont on conçoit le péché, un mâle ou une femelle peu importe.

Ce sont des mauvaises actions qu’on ne voit pas en public. L’exemple peut être:
• Un empoisonneur qui donne des produits pour aller tuer leurs amis et après n’en fait pas cas;
• Un adultère le cache, celui-là a un péché en son sein, qu’il soit un mâle ou une femelle qui ferait cela.
• Un voleur qui participe à une opération de vol avec ses amis et ne le dit à personne, cette personne est enceinte d’un péché;
• Un menteur ou intrigant qui oppose ses amis par tous les moyens et ne le dit à personne, lui aussi est enceinte du péché;
• Un assassin qui tue ses amis par tous les moyens et n’en fait pas cas, cette personne est enceinte du péché,
• Un malfaiteur de toute sorte et les cache aux autres, cette personne aussi est enceinte du péché qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle, pour autant qu’il fasse cela.

Il a continué en disant : J’ai le pouvoir et la puissance de voir ce que pense toute personne, quand j’observe le cœur humain, Je constate qu’il est souillé à cause de ses péchés.
• Ils seront malheureux s’ils ne confessent pas leurs péchés et ne changent pas, car ils ne verront pas et n’entreront pas au Royaume de Mon Père .
• Ils seront malheureux s’ils ne confessent pas pour changer, car ils resteront éternellement dans l’Enfer créé pour Satan et tout ce qui lui appartient, il a refusé de faire Ma volonté croyant et disant que Mon Retour ne sera pas une surprise.
Le document original [en Kinyarwanda] est obtenu par E.RUTAGANDA
Traduction de Z. BYILINGIRO


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Message par Francesco Lun 17 Jan 2011 - 2:59

Le frère Antoine
(1858)

Le frère Antoine, ermite près d'Aix-la-Chapelle, spécifia en 1858 cette prophétie.

Il ne restera que peu d'hommes et la paix de Dieu sera proclamée sur la terre.

Je vis pour la seconde fois toute l'Allemagne et la France, un frisson me saisit à l'aspect du vide sans exemple qui s'était fait dans les populations de ces deux pays...

A partir de là, l'union et la paix se trouvèrent profondément cimentées entre les deux nations. Les affaires reprirent partout. Des couvents de tous genres furent de nouveau fondés en grand nombre.


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Message par Francesco Lun 17 Jan 2011 - 23:41

Prophétie de st Colomban:
Saint Colomban
(0500)

Saint Colomban annonce :

Ecoutez, écoutez ce qui arrivera dans les derniers jours du monde !
Il y aura de grands carnages…
Des lois injustes seront promulguées…
On pillera la propriété cde l’Eglise…
On emploiera beaucoup à lire et à écrire…
On se moquera des actes d’humilité et de charité.
Le commun des peuples adoptera de fausses idées.

Les arbres ne porteront plus autant de fruits,
et la terre ne rendra plus comme auparavant.
Avec le mauvais temps et la famine,
le peuple languira jusqu’à la mort.
Des ouragans effrayants balaieront la terre,
Et les maladies sans nombre affligeront les hommes.
Alors, un événement grandiose surviendra.
Je ne peux pas le voir…
Si vous n’êtes pas vraiment vertueux,
On ne pourra imaginer pour vous d’événement plus douloureux.


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Message par Francesco Mar 25 Jan 2011 - 4:07

Frère Balthazar Mas
(1699)

Frère Balthazar Mas (17ème siècle) annonce :

Je vis une terre submergée par l’Océan. Mais ensuite, je vis que petit à petit que la mer reculait et laissait réapparaître la terre. Le sommet des tours et des clochetons de la cité émergeaient lentement et semblaient plus beaux qu’avant d’être avalé par la mer. Il me fut révélé que c’était là l’Angleterre.


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Message par Francesco Mer 26 Jan 2011 - 2:38

Prophétie du pape Pie XII:
Prophéties du Pape Pie XII



Sommaire

- 2007 l'année de tous les dangers

- Le terrorisme

- La justice

- Le sida

- L’Apocalypse

- L’ordinateur

- La démographie

- L’avenir de l’Occident

- Le libre arbitre

- Une propagande insidieuse

- Des errements politiques

- L'énergie

- L'homme, créature sociale

- La liberté

- La santé

- Mens sana in corpore sano

- L'éducation

- Travail et prière

- La vie terrestre

- L'Eglise

- Les manipulations génétiques

- Les prophéties pays par pays

2007 l'année de tous les dangers

" En l’an 2007, les fruits, si l’on peut dire, du palier 1986-1990 seront mûrs, et l’humanité abordera une période agitée, dangereuse, très dangereuse, dominée par la menace cataclysmique mondiale. "

Il s’agit là de la suite logique, déjà évoquée, de la citation que nous avons faite et commentée au chapitre précédent (cf. page 68).

Pie XII nous a fait la grâce de s’exprimer très clairement sur ce sujet, et l’interprétation ne peut prêter à aucune controverse. De surcroît, il nous a donné des dates, et donc des points de repère très précis.

En quoi ce palier 1986-1990 peut-il revêtir une pareille importance pour notre avenir ?

Certes, toutes les époques portent en elles les germes des transformations futures. Mais de ces quatre années, dont près de deux se seront écoulées lorsque paraîtra cet ouvrage, nous savons déjà que:

- Si nous en croyons nos stratèges politico-militaires, l’équilibre dit de la terreur, c’est-à-dire le nombre des têtes nucléaires stockées à l’Est comme à l’Ouest, et donc la capacité réciproque de destruction massive des superpuissances, n’a pas été rompu.

- Le gouvernement américain, sous l’impulsion du président Ronald Reagan, a d’ores et déjà lancé les recherches et les expérimentations d’un vaste programme militaire appelé I.D.S. - autrement dit guerre des étoiles qui vise à mettre au point un système infaillible de bouclier spatial. Un tel système empêcherait tout agresseur (en fait l’U.R.S.S.) de procéder à une frappe nucléaire préventive, et donc rendrait caduques toutes les armes offensives (au moins celles de l’adversaire). Pour les Soviétiques, ces recherches et ces expérimentations relancent la course aux armements. De fait, si un tel projet devait aboutir un jour, il engendrerait un déséquilibre flagrant au profit des États-unis. Est-ce un bien ou un mal, ce n’est pas à nous d’en juger.

- Les Soviétiques, qu’ils agissent par calcul, qu’ils soient sincères ou qu’ils cherchent à diviser les Européens et l’Alliance atlantique, réclament à cor et à cri une élimination ou une réduction, à tout le moins, des armements nucléaires. Mais il est vrai qu’ils disposent, sur le plan des forces conventionnelles, d’un avantage considérable sur l’Ouest, et particulièrement l’Europe occidentale.

- Des négociations se sont engagées, à Genève, suite aux propositions soviétiques, entre Russes et Américains au sujet de ce désarmement. Néanmoins, jusqu’à ce jour, une profonde méfiance réciproque a empêché ces négociations d’aboutir. On se souvient pourtant qu’à Reykjavik (Islande), en 198, Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev sont passés tout près d’un accord d’une envergure historique.

- Mikhaïl Gorbatchev semble, en apparence du moins, être animé d’une volonté d’ouverture à laquelle le bloc soviétique ne nous avait pas habitués par le passé. Il paraît d’autre part décidé à résoudre, sur le plan intérieur, le problème du respect des droits de l’homme (en libérant, par exemple, un certain nombre de dissidents emprisonnés ou assignés à résidence, tels que Andreï Sakharov) et celui de la modernisation de l’appareil économique par la « privatisation » de certains secteurs d’activité.

Voici, brièvement résumés, les points essentiels concernant les relations Est-Ouest. Il faudrait encore, pour être tout à fait complet, entrer dans le détail des rapports Nord-Sud, c’est-à-dire entre pays riches et pays en voie de développement. Le surendettement du Tiers-Monde, sa démographie galopante et l’émergence d’un intégrisme islamique sont autant de problèmes susceptibles de peser sur le cours des événements à venir s’ils ne sont pas résolus.

Quoi qu’il en soit, si des conflits locaux continuent d’ensanglanter la planète (Liban, Irak-Iran, Éthiopie, Afghanistan, etc.), d’après Pie XII il ne se produira pas d’apocalypse d’ici l’an 2007.

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Le terrorisme

" Les terrorismes intellectuels, d’où qu’ils viennent, sont aussi mortels que les terrorismes physiques ; ils ne servent, les uns comme les autres, que de sordides intérêts particuliers, jamais l’intérêt général. "

Déjà, lorsque ces paroles furent prononcées par le Saint-Père, le terrorisme était d’actualité, on l’oublie trop souvent.

Des attentats aveugles se produisaient, aux quatre coins de la planète, que ce fût en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, en Europe, aux Amériques ou en Asie.

Sa Sainteté le pape Pie XII n’a prévu ni la recrudescence, ni la fin de ce phénomène. Nous l’avons cité parce qu’il assimilait l’intolérance et le fanatisme, et parce que, avant beaucoup d’autres, il pressentit que cette forme de lutte armée ou idéologique ouvrait la voie à toutes les manipulations possibles. Ainsi, les causes que les terroristes se targuent de défendre sont en général desservies par eux, puisqu’ils s’en prennent, le plus souvent, à des innocents.

Dans le même esprit, du moins me parut-il, le souverain pontife ajouta plus tard:

" Viendra le temps des crimes légitimés, des crimes sans assassin, des effets sans cause. "

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La justice

" Ne pouvant que rarement s’élever au-dessus des passions, sensible qu’elle est aux pressions de l’opinion et des puissants du moment, la justice humaine ne peut être qu’imparfaite, voire injuste maintes fois. "

" Jésus est venu nous enseigner le pardon. Nous ne saurions prêcher une autre loi. "

" D’aucuns, lucides mais partiaux, suivis de beaucoup d’autres, moutonniers ou mercenaires, oublieront que la vengeance attire la vengeance, et prépareront immanquablement les drames futurs. "

Ces constats et ces affirmations sont bien dans la manière du Saint-Père. Ces paroles sont si sages qu’elles se passent aisément de tout commentaire.

Sans le pardon (qui ne signifie pas forcément l’oubli), la paix n’est jamais possible. Et ce qui est vrai sur le plan individuel l’est aussi sur le plan collectif.

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Le sida

" La licence des moeurs atteindra son apogée dans les années 1980. De nouvelles maladies vénériennes, terribles, apparaîtront. "

Certes le SIDA n’est pas, à proprement parler, une maladie vénérienne. Le Syndrome Immuno-Déficitaire Acquis ne se caractérise pas une chute brutale des défenses immunitaires de l’organisme. Mais il se produit par contagion sanguine et sexuelle.

Néanmoins, il est difficile de ne pas voir une étonnante prophétie dans ces quelques mots formulés à propos de la diffusion, sur les écrans italiens, de films alors jugés licencieux (lesquels paraîtraient bien inoffensifs aujourd’hui). Pie XII devina, d’une façon qui nous échappe, que la liberté et certaines pratiques sexuelles engendreraient un jour le SIDA, qui plus est en 1980.

Pour le Saint-Père, il ne s’agissait certainement pas d’un châtiment divin, mais tout simplement de la conséquence inéluctable d’un certain laxisme.

Enfin, nous noterons que ce que nous appelons le SIDA procède non pas d’une, mais de plusieurs formes de virus, ce qui pourrait expliquer l’emploi du pluriel par le pape De nouvelles maladies vénériennes...

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L’Apocalypse

" La première apocalypse sera le feu nucléaire si l’humanité n’y prend garde. "

Pie XII est tout à fait clair sur ce sujet : il se produira bien, comme l’a prédit saint Jean l’Évangéliste dans le dernier livre du Nouveau Testament, une apocalypse qui annoncera le Jugement Dernier.

Mais cette apocalypse-là ne coïncidera pas avec celle que nous redoutons depuis Hiroshima: la guerre nucléaire.

Cette dernière n’est pas inéluctable, nous pouvons l’éviter, comme le Saint-Père nous l’a indiqué précédemment.

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L’ordinateur

" L’ordinateur est une merveilleuse machine, pourvu que l’homme n’en devienne point l’esclave. "

L’ordinateur peut-il se retourner contre son créateur, l’homme en l’occurrence ?

On peut le craindre lorsque l’on sait les difficultés, pour ne pas dire les dangers, auxquels le citoyen se voit exposé quand l’informatique devient folle ou se trompe. Et même quand elle ne se trompe pas: les libertés publiques seraient gravement menacées par un usage abusif de l’ordinateur et de sa fantastique puissance de calcul si des renseignements confidentiels, réunis sous forme de fichiers, devaient être divulgués.

D’autre part, en matière d’intelligence artificielle, si l’ordinateur devenait capable, un jour, de se programmer lui-même, jusqu’où pourrait-il aller dans la voie de l’autonomie ? Ce qui relève aujourd’hui de la science- fiction peut être une réalité demain, ou après-demain.

Enfin, il est une troisième manière de devenir l’esclave de cette " merveilleuse machine " : en n’ayant plus, pour tout lien avec le monde, que le truchement d’un clavier et d’un écran. Terrible servitude à laquelle d’aucuns se livrent corps et âme...

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La démographie

" En matière de démographie, l’histoire se répète. D’abord, par nécessité, les peuples travaillent, grandissent, prospèrent; puis, à partir d’un certain degré d’aisance, ils se laissent aller, régressent, goûtent les délices de Capoue.

L’intérêt particulier l’emportant alors sur l’intérêt général, ils meurent, phagocytés par des peuples moins avancés, frustes et affamés. La rapidité de leur disparition est proportionnelle à leur densité démographique résiduelle, à leur richesse, les peuples s’amollissant en fonction de leur degré de fortune. "

A l’ère des technologies nouvelles et des armes de destruction massive, nous oublions trop souvent que la puissance des nations tient à la jeunesse et à l’importance de leur population, qui sont proportionnelles à leur motivation et à leur activité.

L’histoire fourmille d’exemples qui corroborent cette vision que l’on pourrait dire nataliste, au moins en partie.

Les civilisations se sont succédées, et les unes ne l’ont emporté sur les autres que grâce au nombre et à la vigueur relative de leur population.

Ainsi, si la France de la Révolution de 1789 et de l’empire napoléonien a voulu et pu conquérir l’Europe, c’est bien parce qu’elle était alors la nation la plus peuplée du monde connu. Elle comptait à l’époque, vraisemblablement, près de vingt et un millions d’habitants, c’est-à-dire plus que toutes les Russies réunies

La civilisation française n’a cessé de décliner depuis lors, qu’on le veuille ou non, et sa population de vieillir. Le renouvellement des générations ne se fait plus.

Il y a là une réalité incontournable et un mouvement naturel de l’histoire contre lesquels nous ne pouvons pas grand chose, sauf à nous ressaisir s’il en est encore temps et si nous en avons le courage.

Mais, dans la logique du Saint-Père, il y a lieu d’imaginer que l’avenir appartient peut-être à des pays tels que la Chine, l’Inde, l’Égypte, le Brésil ou le Mexique, lesquels souffrent aujourd’hui d’une démographie galopante et d’une misère endémique, pour mieux prendre, un jour futur, leur destinée en main...

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L’avenir de l’Occident

" Le sort des races blanches d’Occident se jouera à la fin de ce siècle, et ce démographique- ment. Ces races ne sont sans doute pas supérieures aux autres génétiquement, mais en raison du rôle prééminent qu’elles ont tenu, depuis près de quatre millénaires, dans l’évolution générale des civilisations, leur déclin pèsera lourdement sur l’avenir de l’humanité, et nos hommes politiques en seront responsables s’ils n’ont rien fait à temps pour enrayer la chute des naissances. "

Voilà qui rejoint, à l’évidence, ce que le Saint-Père nous a dit en matière de démographie.

Tout en affirmant, à sa façon, l’égalité des races, Pie XII n’a pas manqué de constater que le devenir du monde occidental se traduirait par un inéluctable déclin si ses courbes de natalité ne se redressaient pas rapidement.

Ceci posé, et c’est là le plus étonnant, le souverain pontife semblait convaincu qu’une volonté politique pourrait suffire à renverser la vapeur.

Une telle volonté devrait donc, pour être efficace, aller bien au-delà des discours d’intention que tous les gouvernements nous ressassent depuis si longtemps...

Mieux, la classe politique devrait faire preuve d’imagination... Et ce d’autant plus vite que le pape nous a indiqué l’échéance : elle se situe à la fin de ce siècle.

Il serait donc grand temps, dans ce domaine, de prendre les décisions qui s’imposent.

Sinon, il faudra peut-être un jour parquer quelques visages pâles dans des réserves, comme on l’a fait avec les Indiens d’Amérique, pour en conserver le souvenir...

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Le libre arbitre

" Le libre arbitre est un don de Dieu fait à l’homme pour le responsabiliser et pour prix de son intelligence. Toutefois, nous reconnaissons que ce libre arbitre individuel est limité, canalisé et orienté par les contraintes inhérentes à toute société humaine. "

Sans admettre la notion de prédestination, si chère à d’autres confessions que la nôtre, Pie XII ne craint pas de reconnaître que toute société humaine génère des lois, une culture, des moeurs et une éducation qui réduisent notre libre arbitre.

Cependant, chaque homme porte en lui les moyens de son propre devenir. II n’est donc pas question de rejeter sur la société à laquelle nous appartenons la responsabilité des fautes et des erreurs qui nous incombent. Même si les contraintes que nous subissons peuvent constituer des circonstances atténuantes.

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Une propagande insidieuse

" Une propagande insidieuse, minant les valeurs les plus sûres et les plus sacrées de l’humanité, défera les nations. "

De quelle propagande s’agit-il ? De celle de la violence, de l’individualisme forcené, de l’argent, de l’athéisme, du communisme ?

Pie XII ne tous a pas éclairé sur ce sujet. A chacun d’essayer de le comprendre.

J’ajouterai néanmoins que le Saint-Père nous avertit, un jour, que " II y aura deux Antéchrists. Le premier est déjà né et préparera la venue du second. "

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Des errements politiques

" Les errements politiques sont tels que les vérités et les valeurs les plus fondamentales changent avec les régimes. "

De telles paroles, dans une autre bouché que celle du Saint-Père, nous auraient semblé quelque peu désabusées, voire un rien cyniques. Mais pareille tournure d’esprit ne lui correspondit jamais, nous pouvons en témoigner.

Alors quoi ? Il faut appeler un chat un chat, et flous devons bien reconnaître que même les hommes politiques les plus tolérants et les plus sincères sont souvent tentés de réécrire l’histoire à leur avantage, de transformer le monde à l’image de leurs rêves les plus fous, de faire table rase du passé ou de feindre d’en ignorer les vertus.

Passe encore dans les pays démocratiques, et lors de chaque campagne électorale mais lorsqu’il s’agit de dictature ou de révolution, le mal est irréparable.

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L’énergie

" Avec l’atome, l’homme joue à l’apprenti sorcier, li y risque son propre devenir, car jamais il n’aura la maîtrise parfaite de cette énergie fondamentale. En revanche, il maîtrisera l’énergie solaire, par voie spatiale, au XXIème siècle. "

Trente années après qu’ils ont été prononcés, ces mots sont plus que jamais d’actualité. L’exemple de Three-Miles Island, et bien sûr celui de Tchernobyl nous prouvent qu’il ne peut y avoir de sécurité absolue en matière de production et d’utilisation de l’énergie atomique.

Les écologistes ne pourront que partager une telle vision des choses, d’autant que l’énergie solaire est l’une des solutions de substitution qu’ils préconisent.

L’énergie solaire est en effet propre et inépuisable. Reste à trouver comment la produire et la stocker au moindre coût et sur une grande échelle.

Il y a quelque temps déjà que des scientifiques étudient le moyen de capter cette source d’énergie par la voie spatiale. Mais que je sache, Pie XII a été l’un des tout premiers à imaginer que cela fût possible, alors que l’on ne se représentait pas encore, à cette époque, que le vent, le charbon, la houille blanche ou le pétrole ne pourraient suffire à satisfaire nos immenses besoins.

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L’homme, créature sociale

" L’homme est une créature sociale, certes, mais discipline et objectivité ne sont pas ses qualités premières. "

Ce fut là l’un de ces discours qui, prononcés par un pape, ne laissèrent pas de nous surprendre.

Certes, en privé, Pie XII s’exprimait d’une façon bien différente qu’en public. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à se reporter aux textes de ses encycliques (dont on trouvera la liste en annexe).

Non seulement l’expression de " créature sociale ", que le Saint-Père reprenait à son compte, était inattendue de sa part « créature divine » est plus courant, en l’occurrence, mais les notions de discipline et d’objectivité lui semblaient primordiales pour que la vie en société fût possible.

Il est vrai que la discipline suppose le respect des règles qu’une société se donne, et que l’objectivité induit la bonne foi et la tolérance... Voilà de quoi nous faire particulièrement réfléchir, nous, les Français, qui sommes réputés, à juste titre, être indisciplinés et chamailleurs.

En attendant, la modernité d’un tel langage avait de quoi, à l’époque, choquer bien des théologiens

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La liberté

" L’homme a des droits et des devoirs. Le juste équilibre entre les uns et les autres définit et donne la vraie liberté. "

A n’en point douter, le pape n’entendait pas seulement, par droits et devoirs, ceux que nous avons envers la société, mais aussi ceux que nous avons devant le Christ et son Église.

Nous n’avons pas que des droits, comme beaucoup d’égoïstes le revendiquent aujourd’hui; nous avons encore des devoirs, et personne ne les remplira à notre place.

Tous, nous serons jugés sur nos actes. Et nous ne pouvons mesurer les autres qu’à notre aune...

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La santé

" Sur le plan matériel, l’âme s’exprime par le truchement du corps physique. D’où la nécessité d’un organisme en bonne santé. Le plus doué des virtuoses ne pourra rien s’il ne dispose que d’un violon fêlé. "

Le Saint-Père, on le sait déjà, avait grand souci de sa santé. C’est peut-être pourquoi il tenait ses médecins, et moi-même, dans une telle estime.

Pie XII était convaincu, comme il le dit si bien, qu’on ne peut jouer Jean-Sébastien Bach que sur un Stradivarius. Cela ne veut pas dire que cette injustice qui veut que certains naissent plus doués que d’autres, ou dans des conditions plus favorables, fera que les infirmes ou les déshérités ne pourront pas s’exprimer. Un violoneux sait faire vibrer un mauvais violon, un virtuose ne saura se servir que d’un excellent instrument. A chacun de trouver l’instrument qui lui convient, et le style qui va de pair.

Mais de fait, posséder un merveilleux instrument ne suffit pas. Encore faut-il le mériter, et l’entretenir comme il convient. C’est un don de Dieu que de jouir, dès la naissance, d’une bonne constitution physique, et d’une non moins bonne hérédité. Ce don de Dieu, lorsque nous en bénéficions, nous devons le respecter et le faire fructifier.

C’est pourquoi, aux yeux de Pie XII, toutes les âmes sont de même qualité, quelle que soit l’enveloppe charnelle qui les enrobe. Il sera beaucoup pardonné â qui n’aura pas joui, malgré lui, d’un corps sain, mais le verdict sera plus sévère pour qui, par paresse ou par mépris, aura dilapidé le trésor qui lui fut confié.

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Mens sana in corpore sano

" Une âme saine réclame un corps sain, cela se sait depuis longtemps. Le respect de la vie conditionne l’avenir de l’humanité, c’est évident, et il ne saurait y avoir de vie digne de ce nom sans ce souci. La thèse de la “guenille corporelle” est une hérésie pure et simple. "

Ces paroles complètent et éclairent quelles que nous avons citées précédemment.

Sans entrer dans les thèses de la médecine psychosomatique - fort justes au demeurant - le Saint-Père, qui avait grand soin de sa santé, n’ignorait pas que pour une grande part nous ne sommes malades que si nous le voulons bien, si nous ne faisons rien pour l’éviter.

Ainsi, Pie XII consacrait quotidiennement un peu de son temps - pourtant si compté - à pratiquer des exercices physiques. Pour lui, le respect de la vie commençait avec celui de sa propre santé. Et il était, selon lui, plus qu’absurde, en quelque sorte criminel de négliger, de mépriser ou de mortifier sa chair. Car nous avons tous des responsabilités et nous ne pouvons nous en acquitter qu’en ayant souci de notre santé.

Dans le même esprit, il ajouta que " la vie humaine est sacrée dès son origine ".

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L’éducation

" Une fraction de la jeunesse sera corrompue par les facilités mêmes que lui accorde si largement l’éducation dite moderne. "

N’oublions surtout pas que, à l’époque où le Saint-Père s’exprima sur ce sujet, nous étions encore bien loin des facilités qui sont aujourd’hui offertes à la jeunesse.

Ces facilités, sur le plan éducatif, sont de tous ordres il s’agit aussi bien d’une certaine forme de laxisme moral, encore aggravée après 1968, que des avantages dont la plupart peuvent disposer alors que les générations- précédentes devaient presque tout à leur propre volonté.

Une telle facilité engendre la paresse et l’on ne doit pourtant compter que sur soi sans motivation, il n’est pas de réussite possible.

Pareille conception éducative n’a rien de rétrograde; elle mise au contraire sur le mérite de chacun, et non pas sur les relations ou les moyens dont certains enfants disposent grâce à leur milieu familial.

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Travail et prière

" Le travail n’est peut-être pas le propre de l’homme, mais il en constitue, en tout cas, après la prière, l’élément régénérateur. "

Ces deux besoins que représentaient, pour Pie XII, le travail et la prière, agissaient en quelque sorte comme des ressorts. Plus on travaille et plus on prie, plus on va de l’avant.

Autrement dit, plus on se confronte à des tâches qui nous dépassent, tout en se ménageant le temps de la méditation et de la communication spirituelle avec Dieu, mieux l’on trouve le courage et la force de se dépasser soi-même.

Il n’est pas d’aussi grande ambition, ni d’aussi profonde humilité chrétiennes.

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La vie terrestre

" Notre vie terrestre est brève; ne la gaspillons pas en actions négatives ou futiles, car nous en sommes comptables. "

Comme disait autrefois un proverbe, " Ah, si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ! "

Hors du moment de cette jeunesse, qui est si fugace, le temps qui nous est imparti nous paraît bien court pour donner la pleine mesure de nos moyens.

A nous de savoir gérer ce temps sans trop céder aux tentations que nous propose le monde moderne, lequel n’est pas avare en la matière.

Devant Dieu et devant les hommes, nous avons le devoir d’agir comme si nous devions mourir ce soir ou demain, et d’accomplir aujourd’hui ce que nous remettons sans cesse à plus tard.

Nous ne sommes pas éternels, et donc notre crédit n’est pas illimité. Il ne tient qu’à nous, si nous avons conscience de cette notion d’urgence qui devrait requérir et justifier chacun de nos actes, de tenir les promesses que nous nous sommes faites au plus profond de notre coeur.

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L’Église

" L’Église vivra des temps difficiles, subissant les effets néfastes de l’ambiance décadente de cette fin d’époque, de l’aggiornamento qui s’annonce, nécessaire, mais sera mal compris. Le clergé s’appauvrira sur tous les plans et sera troublé. Profitant de ce climat malsain et de ces incertitudes, les sectes prospéreront. Mais cette grave involution mourra avec le siècle. Le XXIème siècle, malgré la présence du premier Antéchrist, malgré l’affaiblissement de l’Occident, tant matériellement que moralement; verra se produire une véritable résurrection de la foi et de l’Église rénovée. Le matérialisme le cédera au spirituel. Les valeurs morales, tant dénigrées, retrouveront leur place première. L’humanité reprendra alors sa marche bien longue et malaisée vers la lumière. "

Pour les trois premières phrases, du moins, cette prophétie s’est accomplie. Nous n’y reviendrons pas, sinon pour confirmer que, à notre sens, l’aggiornamento dont il est ici question fut bien celui que le Concile Vatican II engendra.

La pauvreté du clergé, sur le plan matériel, nous l’avons vérifiée sur place, au Vatican, et partout dans le monde. Jusqu’au lointain Québec, que nous connaissons bien, et où les prêtres en sont réduits à installer des jeux d’argent (bingos) dans les lieux de culte pour trouver les moyens de subsister.

Quant au trouble spirituel qu’évoque le Saint-Père, quel catholique ne l’a pas ressenti en voyant la montée de l’intégrisme, ou encore en entendant prêcher cette théologie dite de la révolution ?

Il était fort difficile à l’époque, et de surcroît pour un pape, de prévoir l’avènement des sectes. Il est pourtant évident que le besoin d’une authentique spiritualité a détourné des esprits faibles de la vraie religion pour les jeter dans les bras de charlatans cyniques.

Mais Pie XII était persuadé que la foi et l’Église triompheraient finalement, et que le XXIème siècle serait... spirituel, ou ne serait pas, comme l’a pressenti un homme fort éloigné pourtant des choses religieuses, André Malraux.

Nous trouvons encore, dans ces quelques mots, la confirmation que l’Occident va sur son déclin. Malgré tout, nous l’avons entendu par ailleurs, cette déchéance n’est pas absolument inéluctable, mais seulement - et en toute logique - prévisible.

Si l’Occident doit être rabaissé pour le plus grand triomphe des valeurs dont il croyait être le défenseur, qui pourrait s’en plaindre ? Quel catholique pourrait le déplorer ?

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Les manipulations génétiques

" Il est licite, souhaitable même que la science tente de percer les secrets de la Vie dans le but d’améliorer la santé humaine, mais que le biologiste se garde de prétendre se substituer au Créateur pour modifier aveuglément les lois de la génétique, les conséquences en seraient effrayantes. "

Tout commentaire serait superflu. II n’est que d’ouvrir le journal ou de tourner le bouton de la radio pour se convaincre de l’actualité brûlante de cette mise en garde.

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Les prophéties pays par pays

Dans cet avant-dernier chapitre, nos commentaires se réduiront à leur plus simple expression. En effet, les citations parient d’elles-mêmes, et le pape s’est montré suffisamment explicite pour que tout un chacun le comprenne.

La France

" Après une période de dix années de prospérité et de prestige retrouvé, la France, que nous aimons paternellement, retournera à ses jeux politiques favoris, à ses obsessions destructrices. Une succession de gouvernements faibles, laxistes, démagogues, laisseront se désagréger le sentiment national et les valeurs élémentaires. Une réaction brutale des forces vives et populaires du pays mettra fin à cette déliquescence voulue par certains, tolérée par d’autres. Pour ne pas sombrer, la France changera de régime sans douceur. "

A l’évidence, les dix années de prestige et de prospérité qu’évoque le Saint-Père correspondent à l’avènement du gaullisme et de la Vème République.

Pour ce qui concerne le brutal changement de régime que Pie XII prévoit, il se produirait dans les années 1997-1998 et prendrait la forme d’une Révolution à l’envers, en ce sens qu’il rétablirait une sorte de monarchie éclairée et moderne mais néanmoins musclée.

Les États-Unis

" Ce grand peuple, fondamentalement religieux malgré les excès et déviations que nous connaissons, n’a pas toujours les dirigeants qu’il mérite. Les lobbies ou groupes de pression gouvernent en fait le pays, tenant le Président et les Assemblées sous leur coupe, ce qui explique d’ailleurs les maladresses trop fréquentes de la politique étrangère de cette démocratie première, l’un des piliers de l’équilibre mondial. Ce rôle primordial exigera, pour s’affirmer, une doctrine autre que celle du dollar. Le mercantilisme à lui seul, et à long terme, ne saurait régenter le monde. Mais la nation américaine réagira à temps, corrigera partiellement ses concepts politico-économiques bornés, et les USA aborderont finalement le troisième millénaire dans des conditions favorables, confortés par leurs avancées spatiales - quoique talonnés par les Soviétiques dans ce domaine - et malgré de graves problèmes raciaux et financiers. "

De même qu’en France, des changements se produiront avant la fin de ce siècle. En tout état de cause, les États-unis resteront la grande puissance qu’ils sont aujourd’hui.

L’URSS

" Rien ne se produira de notable, en U.R.S.S., avant la fin de la gérontocratie, c’est-à-dire avant le début de l’année 1985. Les relativement jeunes dirigeants de la nouvelle vague nourriront véritablement des intentions libérales ; ils penseront même à rendre une relative liberté, un partiel droit à disposer d’eux-mêmes (moyennant une neutralité strictement contrôlée et des relations privilégiées) à leurs satellites, dont l’orbite est fortement perturbée par l’asservissement au suzerain russe. Mais ce ne seront là, dans un premier temps, que velléités, car le système soviétique est si fragile qu’il risque l’écroulement au moindre signe de faiblesse. Pourtant, cette libéralisation sera en marche, le levain de la liberté fermentera, et une aube nouvelle se lèvera à l’Est. Du nouveau à l’Est puisque, à la fin de ce siècle, la réunification des deux Allemagnes sera en bonne voie, toujours sous condition de neutralité, ce qui n’ira d’ailleurs pas sans conséquences pour toute l’Europe. La première décennie du XXIème siècle verra s’amorcer, en URSS, de profonds changements de structure, l’empire se trouvant menacé de fractures par les pressions conjuguées de ses multiples composantes. Le communisme doctrinal le cédera dès lors, peu à peu, à un réformisme pragmatique. "

Il est à signaler que la gérontocratie a pris fin un peu plus tôt que prévu par le Saint-Père.

D’autre part, les " multiples composantes " dont il est question sont en fait ces peuples des Républiques asiatiques, lesquels renverseront en leur faveur la prédominance démographique.

La Chine

" Le peuple chinois ne sera jamais vraiment marxiste. Après vingt années d’errements, de folie, la Chine reviendra progressivement à sa sagesse millénaire. Son alliance avec le Japon, à la fin du siècle, changera véritablement la face du monde, dont le pôle économique et politique basculera de l’Atlantique vers le Pacifique, et marquera la prééminence des races jaunes sur les autres. "

Les vingt années d’errements et de folie correspondent à l’époque de la campagne dite de " rectification ", puis à celle de la " révolution culturelle ", jusqu’à la victoire des modérés, après le décès de Mao-Tsé-Toung.

L’Afrique

" A l’instar de l’Amérique du Sud, l’Afrique recherchera longtemps son équilibre.

Dans un premier temps, la décolonisation en marche ne lui apportera ni la liberté, ni la prospérité attendues, mais au contraire une régression due à des régimes inexpérimentés, parfois sanguinaires, avec pour corollaire une extension de la famine et de la maladie. Les pays développés seront bien inspirés en leur apportant des techniques et du savoir-faire plutôt que de simples dons ou secours, salvateurs dans l’immédiat mais démobilisateurs à terme. Car le plus grand danger qui menace ce continent, c’est l’explosion démographique sans compensation alimentaire. "

Le Moyen Orient

" Par l’affrontement israélo-arabe, le Moyen-Orient connaîtra l’enfer. Massacres, destructions, souffrances sans nom, tribulations de tout un peuple. Cet état de guerre permanent nous vaudra de surcroît le réveil exacerbé d’un islamisme redoutable pour les valeurs occidentales. Et la force, malgré les sacrifices consentis et les sommes colossales englouties, ne résoudra pas le problème. Pour sortir de l’impasse, la seule chance, le seul espoir, avant qu’il ne soit trop tard, seront les réelles possibilités de négociations qui se présenteront durant les années 1986-1990 aux responsables des deux parties en lutte, aussi motivées l’une que l’autre. "

Toutefois, le Saint-Père ne croyait pas qu’un accord fût possible. Du moins nous semble-t-il, car il déclara par la suite

" Les combats s’arrêteront faute de combattants de part et d’autre... "

Ce qui peut nous laisser supposer bien des choses.

L’Islam

" Réveillé, fanatisé par le différend israélo-arabe, disposant de moyens matériels considérables, de la puissance du Coran, d’une démographie galopante, l’islamisme reprendra son expansion. L’Occident, pour préserver l’essentiel de ses valeurs, ainsi que son identité, sera soumis à rude épreuve. "

L’Italie

" La pénétration marxiste, en Italie, ne sera que superficielle. Les bases très saines du peuple italien tiendront malgré la vague de criminalité subversive qui culminera au cours des années 1980, et malgré la licence des moeurs. La politique de ce pays restera terne, stagnante, mais nous voyons une bonne fin de siècle pour nos compatriotes. "

L’Espagne

" L’Espagne, pays de foi profonde, changera de régime en douceur pour la première fois de son histoire, mais devra se méfier de ses démons extrémistes. Sa situation politique sera critique, mais non pas désespérée, au début du troisième millénaire. Toutefois, la monarchie perdurera. "

Le Portugal

" Après une longue période de stabilité, ce pays pauvre, mais courageux et fidèle à nos croyances, traversera de graves troubles politiques et des jours sombres. L’embellie économique tardera à se produire; elle ne sera obtenue qu’au prix de nouveaux changements politiques, lesquels n’interviendront pas avant la fin de ce siècle. "

L’Amérique du Sud

" Une mosaïque de peuples chers à notre coeur et de culture essentiellement latine. Mais aussi une chaudière toujours sous pression et prête à exploser. Elle cherchera passionnément, souvent désespérément et violemment son équilibre spirituel et économique. Cet équilibre, très lent à se manifester, ne sera pas trouvé avant la première décennie du XXIème siècle ; il sera d’ailleurs chèrement payé en souffrances de toutes sortes. Les USA ont et auront une lourde responsabilité à assumer dans cette évolution bénéfique, car leur propre avenir en dépendra les États-unis y veilleront. "

Le Québec

" La foi solide des Québécois, qui les soutient depuis trois cent cinquante ans, ne sera pas épargnée par la dépression religieuse de cette fin de siècle; mais elle retrouvera toute sa vigueur avec le XXIème siècle et refleurira sur les rives du Saint-Laurent. "

Sur le plan politique et économique, le Saint-Père voyait le Québec et le Canada dans le sillage des États-unis.

L’Allemagne

" L’Allemagne (de l’Ouest) prospérera sur le plan économique tant que dureront les cadres anciens qui en forment l’ossature. Elle déclinera ensuite rapidement, malgré sa réunification, c’est-à-dire à partir des années 1995, pour se reprendre quinze ans plus tard. Ce déclin de la fin du siècle sera la conséquence de profonds désordres et de la dépopulation. "

On peut imaginer les effets qu’aura cette réunification sur le Marché Commun et l’Europe tout entière, qui devra se résoudre â une neutralisation, autrement dit la " finlandisation ".




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Message par Francesco Mer 26 Jan 2011 - 3:46

Prophétie de st Francois d'Assise:
Ayant convoqué ses frères peu de temps avant de mourir (1226) il les a avertis des tribulations futures, disant : « Mes frères agissez avec force, ayez de la fermeté et soyez dans l’attente du Seigneur. Une grande époque de tribulations et d’affliction dans laquelle de grands périls et des embarras temporels et spirituels pleuvront, la charité d’un grand nombre se refroidira et l’iniquité des méchants surabondera. Le pouvoir des démons sera plus grand que d’ordinaire, la pureté immaculée de notre congrégation religieuse et des autres sera flétrie, au point que très peu parmi les chrétiens voudront obéir au vrai Souverain Pontife et à l’Eglise Romaine avec un cœur sincère et une charité parfaite. Au moment décisif de cette crise, un personnage non canoniquement élu, élevé à la Papauté, s’efforcera avec adresse de communiquer à beaucoup le poison mortel de son erreur. Alors les scandales se multiplieront, notre congrégation religieuse sera divisée, plusieurs parmis les autres seront complètement détruites, parce que leurs membres ne s’opposeront pas mais consentiront à l’erreur. Il y aura tant et de telles opinions et divisions dans le peuple, et chez les religieux et chez les clercs que si ces jours mauvais n’étaient abrégés, comme l’annonce l’Evangile, même les élus tomberaient dans l’erreur (si cela se pouvait), si dans un tel ouragan ils n’étaient pas protégés par l’immense miséricorde de Dieu. Alors notre Règle et notre manière de vivre seront attaquées très violemment par certains. D’effroyables tentations surviendront. Ceux qui auront été très éprouvés en bien recevront la couronne de vie. Malheur éternel à ceux qui s’attiédiront en mettant leur seule espérance dans leur vie de religion, qui ne résisteront pas fermement aux tentations permises pour l’épreuve des élus. Ceux qui dans la ferveur de l’esprit s’attacheront à la piété avec charité et le zèle de la vérité, recevront des persécutions et des injures comme désobéissants et schismatiques. Car leurs persécuteurs, aiguillonnés par les esprits mauvais diront que c’est faire un grand hommage à Dieu de tuer et de faire disparaître de la terre des hommes si mauvais. Alors le Seigneur sera le refuge des affligés et il les sauvera parce qu’ils auront espéré en lui. Et alors pour se conformer à leur Chef, ils agiront selon la Foi et ils choisiront d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, gagnant par la mort la vie éternelle. Ne voulant pas consentir à l’erreur et à la perfidie, ils ne craindront absolument pas la mort. Alors la vérité sera tenue dans le silence par certains prédicateurs alors que d’autres la foulant aux pieds la nieront. La sainteté de vie sera tenue en dérision par ceux qui la professent extérieurement, c’est pourquoi Notre Seigneur Jésus-Christ leur enverra non pas un digne pasteur, mais un exterminateur ».

Il semble que cette prophétie gêne certains. Citée depuis plus de 750 ans dans toutes les éditions franciscaines, elle aurait été expurgée depuis bien longtemps s'il y avait eu le moindre doute sur son authenticité. Dans ses dernières paroles et ses derniers actes commentés par Thomas de Celano dans sa Vita Prima, il est écrit qu’en voyant arriver son dernier jour, il appela les frères qu’il désirait revoir dont frère Elie et il bénit chacun d’eux.
Il leur dit aussi :

« Et vous, tous mes fils, vivez et demeurez toujours dans la crainte de Dieu, car de grandes épreuves vous menacent et la tribulation est proche. Heureux ceux qui persévèreront dans ce qu’ils ont entrepris, malgré les scandales qui en feront trébucher un certain nombre. Pour moi, j’ai hâte d’aller maintenant vers le Seigneur et j’espère bien rejoindre mon Dieu que j’ai voulu servir de tout mon cœur. »

Dans Thomas de Celano « Vita secunda 157 », nous trouvons aussi ces paroles prophétiques du pater angélicus.

« Les frères les meilleurs, disait-il, sont couverts de confusion à cause de la conduite des mauvais ; ceux qui n’ont pas péché, on les juge d’après les actions des autres. J’en suis comme transpercé d’un glaive de douleur qu’ils retournent tout le jour dans mon cœur. » Et s’il fuyait la compagnie des frères, c’était pour que de mauvaises nouvelles sur le comportement de l’un ou de l’autre ne vinssent pas raviver sa peine.

« Un temps viendra, disait-il, où par suite des mauvais exemples, cet Ordre aimé de Dieu possèdera une triste réputation, et les frères rougiront même d’avoir à sortir en public. Ceux qui postuleront leur admission dans l’Ordre seront poussés uniquement par l’Esprit-Saint, leur résolution ne sera entachée d’aucun amour-propre de la chair ou du sang ; ils seront vraiment bénis du Seigneur. On ne les verra pas accomplir des actions d’un mérite éclatant, car l’ambiance de charité qui stimule la ferveur des saints sera refroidie ; ils auront à subir de terribles tentations, et ceux d’entre eux qui surmonteront l’épreuve seront meilleurs que leurs prédécesseurs. Mais malheur à ceux qui se trouveront très satisfait d’appartenir à un Ordre religieux et s’engourdiront dans l’oisiveté sans opposer une résistance continuelle aux tentations que Dieu permet pour éprouver ses élus ; car seuls recevront la couronne de vie ceux qu’aura formés et pétris la méchanceté des réprouvés ! »

Nous pouvons donc supposer qu’à l’approche des temps difficiles annoncés, entre autres, au chapitre 675 du catéchisme de l’Eglise catholique, il y aura peu de St Jean, peu de saintes femmes et beaucoup de frère Elie. Mais quoi qu’il en soit et comme le Seigneur l’annonça à St François, même si l’Ordre en était réduit à trois religieux, sa faveur lui est acquise et il subsistera toujours…tout comme l’ordre du Carmel. Tous les autres ordres disparaîtront et laisserons la place à l’Ordre des Apôtres de la Fin des Temps, annoncé par Saint Louis-Marie Grignon de Montfort, Notre Dame sur sa sainte montagne de La Salette et quelques prophéties modernes comme celle de l’Escorial à Amparo Cueva.



J'ai trouvé ce texte sur l'ancien forum l'arche de Marie.Ce texte est de Teleen.


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Message par Francesco Lun 21 Fév 2011 - 2:39


Claire Ferchaud et le Sacré Coeur de Jésus Christ

Claire Ferchaud (1896-1972), la Grande Guerre lui révèle l’agonie du Christ, le Coeur broyé par la France. A la fin de l’année 1916, les apparitions se multiplient.

Le 28 novembre, elle se trouve par la pensée dans la chambre du Président à genoux où une voix inconnue dit : " Raymond, Raymond ! Pourquoi me persécutes-tu ? " " Les temps sont mauvais sur la terre ; les coeurs sont broyés parfois, mais même dans l’épreuve on continue à m’outrager. Le mal se rallume dans les âmes, et c’est la France qui ouvre dans mon coeur cette blessure d’où s’échappent des flots de sang. Je veux tenter un dernier effort ; mon amour surpasse toute mesure : j’aime tant la France ; je veux la sauver... En mon nom, je te commande d’écrire au Chef de ceux qui gouvernent. L’image de mon Coeur qui doit sauver la France. C’est à eux que tu l’enverras. Si on la respecte, c’est le salut ; mais si on la foule aux pieds, ce sont les malédictions du Ciel qui tombent et écrasent tout Ie peupIe. Va droit à ceux qui vous gouvernent. Si tu savais comme la conscience de ces gens-là est agitée ! Je remue leurs coeurs ; à toi maintenant de me faire connaître. La chose te paraît grave, mais obéis ; c’est le salut de ta Patrie " (26-11-1916).

" Les gouvernants sentent que Dieu seul peut les sauver. Mais lâches qu’ils sont, ils vivent chacun dans leur milieu, cachant ces pensées au fond de leur coeur. C’est pourquoi tu vas écrire au Président lui montrant son devoir sur lequel tout le peuple doit se former. S’il ne se soumet pas à ce que je lui adresse par toi, de grands malheurs menacent sa personne et ses droits. Au contraire si, par lui, je suis gravé sur le drapeau français, dès le lendemain, il poursuivra l’ennemi qui fuira en désordre et le rejettera au-delà de la frontière. En peu de temps, c’ est la paix pour toutes les nations " (16-12-1916).

Le 1er janvier 1917 elle écrit une lettre au Président Poincaré. Le 16, M. De Baudry d’ Asson, député de Vendée, la remet en mains propres.

Une lettre ne suffit pas, la mission de Claire doit, s’effectuer par des contacts, des relations avec le haut clergé, la haute politique. Interrogée fin décembre à Poitiers, sur sa mission, par une commission de théologiens, Claire reçoit l’accord de son évêque, Mgr Humbrecht.

Le 27 février, Claire écrit une deuxième lettre au Président Poincaré rappelant que les " francs-maçons sont les bourreaux de son Coeur adorable. C’est à vous qu’il demande de régner sur la France officielle, c’est par vous qu’ il veut être peint sur le drapeau national ".

Le 1er mars, Jésus demande à Claire : " Va supplier le cardinal, demande-lui de passer cette nuit dans la basilique ; dis-lui qu’ensuite tu reprendras le chemin de ton village, emportant avec toi le grand secret national. "

Claire écrit le 6 au cardinal qui répond le 12 au chanoine Crépin, Supérieur de Montmartre, de faire accompagner la jeune fille toute la nuit, dans le plus grand secret.

La nuit d’Adoration Claire reçoit plusieurs secrets :la franc-maçonnerie trahit le secret de la France à l’ ennemi, elle sera châtiée ; " Je demande aux braves petits soldats de France, jusqu’aux généraux qui sont aux armées, de déployer le drapeau du Sacré-Coeur, malgré les défenses formelles qu’on fera autour d’eux, et que tous aillent de l’avant, je leur promets la victoire. " Claire transmet les messages au cardinal Amette le 18 mars y compris l’avertissement aux généraux.

Cette petite vendéenne, est reçue à l’Elysée le 21 mars par le Président Poincaré. L’audience n’apporte rien de positif, Poincaré se retranche derrière les lois laïques mais promet d’intervenir à la Chambre. En mai 1917 la situation militaire est catastrophique.

Claire Ferchaud, qui n’a décidément convaincu personne, s’adresse le 7 mai aux généraux de France, leur transmet le même message qu’à Poincaré.

" Mon général. C’est pour obéir à Dieu que j’ai l’honneur de faire connaître sa volonté à tous les généraux de France. Notre-Seigneur qui aime tant les Francs leur demande d’accomplir un acte de foi vis-à-vis de sa royauté divine et de réclamer près du chef de l’État que l’image du Sacré-Coeur, signe d’espérance et de salut, brille officiellement sur nos couleurs nationales. En récompense de cet hommage rendu à Dieu par nos vaillants défenseurs, le Sacré-Coeur leur promet le salut et la victoire sur tous nos ennemis. C’est aussi pour éviter une catastrophe que Dieu fait avertir nos généraux de la perte que risque notre pauvre pays de France, qui conduit par un gouvernement impie et dont la franc-maçonnerie dirige la France à sa perte par d’affreuses trahisons. Qu’on me permette d’ exposer l’avertissement que Notre-Seigneur dans sa bonté fait connaître à tous les bons Français. Je revis Notre-Seigneur pleurant sur la France. Il parla et il dit : Le peuple de France est à deux doigts de, sa perte : le traître vit au coeur de la France ; c’est la franc-maçonnerie qui, pour obtenir la perte éternelle de ce pays, d’accord avec l’Allemagne, a engendré cette guerre ; les trahisons se poursuivent, et si quelqu’un pouvait pénétrer dans l’intérieur de plusieurs cabinets, il en découvrirait les pièges. Sans moi, la France serait perdue, mais mon amour qui veut la vie de cette France arrête le fil électrique qui communique le secret de la France à l’ennemi. La franc-maçonnerie sera vaincue. De terribles châtiments fondront sur elle. Mais je demande aux braves petits soldats de France, jusqu’aux généraux qui sont aux armées, de déployer le drapeau du Sacré-Coeur malgré les défenses formelles qu’on fera autour d’eux, et que tous, officiers et soldats aillent de l’avant. Je leur promets la victoire. La franc-maçonnerie, le gouvernement actuel, seront châtiés ; Non Satan aura beau faire, jamais la France ne lui appartiendra. " Cette communication eut lieu le 16 mars 1917.

Cette lettre fut écrite à quinze exemplaires et envoyée aux géneraux suivants :

Lyautey, ministre de la Guerre dans le précédent ministère (Briand) ; Pétain, généralissime ; Micheler, commandant la lre armée ; Guillaumat, commandant la 2e armée ; Humbert, commandant la 3e armée ; Gouraud, commandant la 4e armée ; Passaga, commandant la 5e armée ; Maistre, commandant la 6e armée ; Boissoudy, commandant la 7e armée ; Gérard, commandant la 8e armée ; Duchesne, commandant la 10e armée ; et aussi les généraux : de Castelnau, Nivelle, Fayolle, et Foch.


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Message par Francesco Mar 22 Fév 2011 - 2:39

Saint Hilaire de Poitiers
(0367)

Saint Hilaire est né en 315. Evêque de Poitiers. Docteur de l’Eglise, il est l’auteur de De Trinitate. Il meurt à Poitiers en 367.

Dans son "Liber contra Auxentium", Saint Hilaire nous avertit de l’imminence de la venue de l'Antéchrist :

« Dans les jours orageux et difficiles, malheur aux âmes travaillées par le doute, et chez qui la foi ne sera qu’à l’état de conception ou de première nutrition. Les unes, surprises dans l’embarras de leur incertitude, et attardées par les irrésolutions de leur esprit en travail, seront trop pesantes pour échapper aux poursuites de l’antéchrist ; les autres trop ignorantes de la science divine, manqueront de la force et de l’habileté nécessaire pour soutenir de si grands assauts ».


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