PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
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PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Rappel du premier message :
La Main Céleste de Tombow
(1976-02-10)
Le 10 Février 1976, selon une information parue dans le "Corriere della Valle d'Aosta", à Tombow (40 Km au sud de Moscou), une main blanche est apparue dans le ciel clair ; cette main tenait un pinceau et se mit à écrire :
« Le Mal submerge le Bien. C'est l'hiver pour mon peuple. C'est l'Heure du Repentir. Il ne restera pas une Âme droite au milieu des Âmes dépravées, et pas une Âme dépravée au milieu des Âmes droites." "Prenez Garde à Mon Avertissement. Faites Pénitence et repentez-vous. Je sauverai ceux qui craignent le Seigneur. Prenez vos responsabilités. Le Temps est proche. Je reviendrai bientôt. Amen. »
La MAIN passa environ une demie heure à tracer ce Message qui fut visible dans le ciel par tous les habitants de Tombow pendant 3 heures. L'émotion y fut telle que toute circulation fut interrompue. Les spectateurs se lisaient les uns aux autres, le texte écrit dans le ciel, les plus religieux l'expliquant aux Incroyants. Les Autorités soviétiques n'osèrent pas intervenir de crainte d'un soulèvement populaire.
Le même fait s'est de nouveau produit à Moscou, en Russie, le 19 Décembre, une main avait écrit dans le ciel :
« Le temps est venu de séparer l'ivraie du bon grain. »
La Main Céleste de Tombow
(1976-02-10)
Le 10 Février 1976, selon une information parue dans le "Corriere della Valle d'Aosta", à Tombow (40 Km au sud de Moscou), une main blanche est apparue dans le ciel clair ; cette main tenait un pinceau et se mit à écrire :
« Le Mal submerge le Bien. C'est l'hiver pour mon peuple. C'est l'Heure du Repentir. Il ne restera pas une Âme droite au milieu des Âmes dépravées, et pas une Âme dépravée au milieu des Âmes droites." "Prenez Garde à Mon Avertissement. Faites Pénitence et repentez-vous. Je sauverai ceux qui craignent le Seigneur. Prenez vos responsabilités. Le Temps est proche. Je reviendrai bientôt. Amen. »
La MAIN passa environ une demie heure à tracer ce Message qui fut visible dans le ciel par tous les habitants de Tombow pendant 3 heures. L'émotion y fut telle que toute circulation fut interrompue. Les spectateurs se lisaient les uns aux autres, le texte écrit dans le ciel, les plus religieux l'expliquant aux Incroyants. Les Autorités soviétiques n'osèrent pas intervenir de crainte d'un soulèvement populaire.
Le même fait s'est de nouveau produit à Moscou, en Russie, le 19 Décembre, une main avait écrit dans le ciel :
« Le temps est venu de séparer l'ivraie du bon grain. »
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Don Bosco
Destruction de Rome - prophétie de 1870
Prophétie (au nom de Dieu) : "Rome ! ... je te rendrai visite quatre fois ! la première, j'ébranlerai tes terres et ses habitants. La deuxième, j'apporterai massacre et extermination jusqu'à tes murailles. Tu n'ouvres pas encore les yeux ? je viendrai une troisième fois ... et le règne de la terreur, de la peur et de la désolation commencera. Mes sages fuient, ma loi est foulée aux pieds, et je viendrai donc une quatrième fois. Malheur à toi si ma loi reste encore un vain mot ! Ton sang et le sang de tes fils laveront les outrages que tu as faits à la loi de
Destruction de Rome - prophétie de 1870
Prophétie (au nom de Dieu) : "Rome ! ... je te rendrai visite quatre fois ! la première, j'ébranlerai tes terres et ses habitants. La deuxième, j'apporterai massacre et extermination jusqu'à tes murailles. Tu n'ouvres pas encore les yeux ? je viendrai une troisième fois ... et le règne de la terreur, de la peur et de la désolation commencera. Mes sages fuient, ma loi est foulée aux pieds, et je viendrai donc une quatrième fois. Malheur à toi si ma loi reste encore un vain mot ! Ton sang et le sang de tes fils laveront les outrages que tu as faits à la loi de
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Quelle est la source de ce texte ? Il y a plusieurs points qui me titllent.
Et Jean Paul II est mort de mort naturelle !
Quelle est au juste la crédibilité de cette prophétie (qui n’est pas de saint Malachie) ? pour ma part je n’ crois pas une seule seconde, tant est grand le fossé qui sépare les deux parties, celle d’avant la publication et celle d’après !Reprenant la chronologie apparente de la prophétie de Saint Malachie,
C’est vrai qu’il est contesté par certains. Pour le reste…Le successeur de Jean-Paul II, ressemble selon elle, "au pas trop conforme" de Nostradamus, car son élection pourrait être considérée comme illégale et serait dénoncée par une partie de la chrétienté. Ce pape sera un juste, mais aussi assez faible, et son siège se trouverait non pas à Rome mais à Jérusalem ! Il devrait mourir martyrisé.
Quelles sont les sources ? Je n’ai jamais cru à ces histoires, quel est l’intérêt d’élire un Pape pour l’empoisonner aussitôt ? Autant élire directement son successeur…Dans un autre message, elle confirmait que les 3 derniers papes mourront de mort provoquée. (Avec Jean-Paul 1er, il semble que l'empoisonnement soit responsable de sa mort).
Et Jean Paul II est mort de mort naturelle !
Il est historiquement faux de considérer que Mussolini ait pu « porter » Hitler, car bien au contraire il fut le premier, et longtemps le seul, à s’y opposer. La désastreuse alliance à laquelle il fut plus ou moins contraint de se plier fut purement circonstancielle.Dans une lettre à sa sœur, elle explique clairement la période de la seconde guerre mondiale notamment Mussolini et Hitler : […]. L'aigle tenait la roue entre ses serres et volait très haut dans le ciel. Puis la roue aussi s'est mise à voler et elle s'est transformée en un aigle à deux têtes.
Petite précision, il ne s’est pas réfugié à Valtellina. C’était un projet de Pavolini, avorté pour plusieurs raisons. On a pu dire que la dernière fuite du Duce était pour Valtellina, mais c’est peu probable car rien n’était prêt. Il est plus plausible qu’il cherchait à rejoindre l’armée allemande déjà en débandade, ses tentatives de rapprochement avec les alliés ayant été torpillées par son encombrant allié.Les deux aigles volaient incroyablement haut dans le ciel et un océan de gens les observait et battait des mains. [..] Il vola vers les montagnes Grauland (terre grise) et y fut crucifié. (Mussolini s'était réfugié dans la Valteline dans les Grigioni).
Elqana- Date d'inscription : 02/05/2009
Age : 56
Localisation : Picardie
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Les Huns sont en fait les cousins des Turcs et des Mongols. Leurs ancêtres communs sont les Yakoutes, peuple de Sibérie descendu peu à peu vers les steppes. Si je me souviens bien de ce qu’en dit René Grousset, ils ont donné d’abord les deux branches primitives qui ont abouti aux MengWu (ancêtres des Mongols historique) et aux HiungNu (premiers Huns, pillards semi nomades cantonnés aux environs de l’Inde). Puis les Huns historiques, descendants des HiungNu, furent comme souvent chassés vers l’ouest, poussant devant eux d’autres peuples. Ils ont fait souche en Europe centrale et c’est de ce milieu qu’est venu Attila. Parallèlement une autre branche Yakoute évoluait vers les TuKiue (« hommes forts »), ancêtres des Turcs historiques. Il est donc en effet très probable que la langue du peuple d’Attila fût proche des langues turques et mongoles. De telles langues sont parlées aujourd’hui par les Turcs bien sûr, mais aussi par certains peuples d’Europe centrale.Abel a écrit:Les noms des chefs huns; qui nous ont été conservés sont très défigurés par l'orthographe byzantine; le même mot varie souvent d'un auteur à l'autre; cependant quelques-uns peuvent s'expliquer par des racines turques. Ainsi, le mot Dengisikh, nom d'un des fils d'Attila, est bien certainement le turk dengiz (mod. degnis) qui a le sens de « lac, mer »; Attila est le nom tartare de la Volga, Ettel et Attil; Uldès est le turk youldouz, « étoile »; Ildico, nom d'une des femmes d'Attila, a peut-être la même origine;
Mais, si c’est la langue d’Attila lui-même dont il est question (et non celle de son peuple), ça peut aussi bien être le grec ou le latin ! Car Attila fut éduqué en partie à Constantinople, et contrairement à une idée très répandue il n’avait rien d’un barbare… sauf peut-être au plus fort des batailles, c’est humain.
Elqana- Date d'inscription : 02/05/2009
Age : 56
Localisation : Picardie
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
En fait,cette prophétie de la religieuse de Dresde m'était inconnue et je l'ai trouvé sur un site louche.Je l'ai mis quand meme ;histoire de la garder ds la liste.Je lis bcp de livre sur le sujet et,évantuellement,je peux trouver plus d'info sur celle ci....Voila.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Ça explique toutes ces inexactitudes alors !Francesco a écrit:En fait,cette prophétie de la religieuse de Dresde m'était inconnue et je l'ai trouvé sur un site louche.
Elqana- Date d'inscription : 02/05/2009
Age : 56
Localisation : Picardie
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Ouais mais comme je l'écris.Laisse moi le temps de mieux connaitre qui elle est et je pourrai mieux répondre.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Le Sacré-Coeur et la France
Le culte du Sacré-Coeur a pour origine les révélations faites par le Christ à Marguerite-
Marie Alacoque, une humble visitandine de la fin du XVIIe siècle. Marguerite-Marie est une
mystique comme il y en eut tant au XVIIe siècle. Influencée par la pensée du sacrifice mise en
forme au cours des décennies précédentes par "l'Ecole française de spiritualité", elle développa
une pensée et une pratique de la réparation qui culminèrent dans des apparitions de Jésus en
1675. Le culte du Sacré-Coeur de Jésus qui en résulta n'était pas vraiment nouveau : saint Jean
Eudes en avait déjà posé les bases. Mais il prit avec Marguerite-Marie sa pleine dimension,
une dimension politique. Selon ses "révélations", le nouveau culte visait en effet à réparer les
outrages subis par l'eucharistie du fait des prêtres indignes et des péchés des peuples. Cette
thématique ne présente sur le fond aucune originalité. Son succès tient aux lectures
rétrospectives auxquelles elle se prêta dans le contexte de déchristianisation du XVIIIe siècle
et, surtout, après la Révolution. Ces lectures furent facilitées par un événement assez
énigmatique : en 1689, Marguerite-Marie adressa une lettre à Louis XIV, lui demandant
d'apposer une image du Sacré-Coeur sur l'étendard royal. Les historiens pensent aujourd'hui
que le roi n'eut jamais connaissance de ce message. Quant aux motivations de son envoi, il
faut sans doute y lire le désir de voir s'affirmer une "conversion" du roi devenue patente en ces
années.
La réalité de ce message est indéniable. Tout autant l'est le contre-sens auquel il donna
lieu à partir de la Révolution. Une interprétation providentialiste de l'histoire permit de voir
dans le triste destin de la monarchie française la punition du refus de Louis XIV d'honorer le
Sacré-Coeur. Ainsi se mit en place un schéma interprétatif extrêmement fécond : le culte du
Sacré-Coeur devenait en France déploration publique des crimes collectifs de la nation - de
l'apostasie française ; son admission sur le drapeau national signifierait seule le retour de la
France à sa véritable identité religieuse.
Le culte de Marguerite-Marie à Paray-le Monial, lieu des apparitions de 1675, et celui du
Sacré-Coeur devinrent ainsi l'expression centrale d'une idée de la nation inséparable d'un projet
de restauration catholique et monarchiste qui, à défaut d'aboutir à ses fins, obtint quelques
succès. Le plus spectaculaire fut, en 1873, le vote de l'Assemblée nationale déclarant la
construction de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre d'utilité publique, en expiation des
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halshs-00371711, version 1 - 30 Mar 2009
crimes de la Commune. Le dossier de canonisation de Marguerite-Marie, qui rencontrait
depuis un siècle et demi des difficultés, fut repris dans les années 1850 à la demande de Pie IX
et la béatification proclamée en 1864 (année, soit dit en passant, du Syllabus...). Le Message à
Louis XIV ne fut massivement connu en France qu'après 1867, année de la première
publication des écrits de la sainte. Il venait à son heure dans les premières années de la
Troisième République : grâce à lui, l'exigence de réparation se trouvait précisément associée
au destin de la France. La défaite de 1870 face à l'Allemagne et la Commune étaient
interprétées comme des châtiments de son infidélité - en attendant les bouleversements
apocalyptiques au terme desquels seraient rétablis sur terre les pouvoirs de Dieu et du roi.
On voit donc que Marguerite-Marie et le culte du Sacré-Coeur, en harmonie avec la vaste
campagne anti-moderne orchestrée par Pie IX, étaient les symboles d'un projet politique
contre-révolutionnaire et anti-républicain. Très précisément, ils permettaient une mobilisation
contre la République laïque au nom d'une vision de la France "fille aînée de l'Église"
incompatible avec un État laïque. Une lecture providentialiste de l'histoire de France lui
donnait sa caution pour le passé et l'avenir: la Guerre de Cent ans était la punition des
manoeuvres de Philippe de Bel contre la papauté, la Révolution de 1789 punissait, à un siècle
de distance exactement, le rejet par Louis XIV des exigences du Sacré-Coeur. En contrepoint
étaient exaltés tous les signes de la bonne volonté respective des rois de France et de Dieu, par
exemple la consécration de la France à la Vierge par Louis XIII en 1638 dont l'effet aurait été
la naissance inespérée de Louis XIV. Tout espoir de voir la France réconciliée avec Dieu et
avec elle-même n'était donc pas perdu. Et c'est bien pourquoi une large frange de l'opinion
catholique s'enferma durablement dans un projet politique résolument antimoderne, avec pour
horizon une restauration religieuse et monarchique. Le rôle des prophéties est précisément
d'inscrire cette échéance dans un plan divin de type apocalyptique.
Comme on le voit, le message politique et religieux associé au culte du Sacré-Coeur est
équivalent à celui des apparitions et prophéties du type "La Salette". Il semble toutefois plus
exclusivement centré sur le destin de la France. En fait, on trouve la même idée dans un bon
nombre de prophéties de l'époque. Par exemple, au début des années 1840, Marie Lataste, de
la Congrégation des Religieuses du Sacré-Coeur, reçoit ce message du Christ : "Mon fils [Jésus
s'adresse par l'intermédiaire de la voyante à son directeur], priez pour la France ; je l'ai déjà dit
et je me plais à vous le répéter, si les coups de la justice de mon Père ne sont pas tombés sur
elle, c'est Marie, la Reine du ciel, qui les a arrêtés. [...] Chaque fois que vous célèbrerez la
sainte Messe, priez pour le bien et la conservation de la France. Recevez avec patience et
soumission toutes les épreuves qu'il me plaira de vous envoyer". Au même moment, la Mère
du Bourg, fondatrice de la Congrégation des Soeurs du Sauveur, entend le Seigneur dire au roi
Louis-Philippe : "Vous m'avez méprisé ; vous avez fait apostasier mon peuple, en le faisant
travailler le dimanche. La jeunesse a été livrée aux impies". Elle précise : "Je compris surtout
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halshs-00371711, version 1 - 30 Mar 2009
que c'était la profanation du saint jour du dimanche qui attirait sur la France les plus terribles
fléaux".
D'autres visions, on l'a dit, développent le schéma apocalyptique des persécutions
précédant le triomphe de l'Église. Par exemple, en 1843, une servante vertueuse, Madeleine
Porsat, reçoit du Ciel ce message : "Lève-toi, mon enfant ; va annoncer à mon peuple que
voici la fin des temps". En 1866, le message s'est précisé, à la lumière sans doute des
prophéties de La Salette. C'est la Vierge Marie qui parle par sa bouche : "Je vous ai annoncé il
y a vingt-six ans les sept crises, les sept plaies et douleurs de Marie qui doivent précéder son
triomphe et notre guérison: Intempéries, Inondations, Maladies sur les plantes et sur les
animaux, Choléra sur les hommes, Révolutions, Guerres, Banqueroute universelle, Confusion.
Les plaies précédentes ont été adoucies, grâce à Marie qui a retenu le bras de son Fils. Voici la
sixième plaie, la crise du commerce. [...] Entre la sixième crise et la septième, pas de repos : le
progrès sera rapide. 89 n'a renversé que la France : ce qui vient va être le renversement du
monde. La septième crise aboutira à l'enfantement". Viendra ensuite le "Règne de Marie",
correspondant au triomphe de l'Église.
Dans bon nombre des prophéties de l'époque, c'est donc le triomphe final (et terrestre) de
l'Église qui, après le temps troublé des "douleurs messianiques", vient occuper la place du
millenium. Cette façon de voir n'est pas seulement celle de prophètes marginaux, elle est
partagée par le pape lui-même. Pie IX écrit ainsi, dans la Bulle définissant l'Immaculée
Conception : "Nous attendons avec la plus ferme espérance et la confiance la plus entière que
par la puissance de la bienheureuse Vierge Marie, l'Église, notre sainte Mère, délivrée de
toutes les difficultés et victorieuse de toutes les erreurs, fleurira dans l'univers entier, ramènera
à la voie de la vérité toutes les âmes qui s'égarent, de sorte qu'il n'y aura plus qu'un seul
troupeau, sous la conduite d'un unique pasteur". Il s'agit bien là d'un triomphe temporel de
l'Église, analogue au "règne de Marie" de Madeleine Porsat et dont on trouve de nombreuses
attestations dans les écrits des fanatiques de La Salette de la fin du siècle.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Voici les vrais secrets de La Salette:
Texte du secret de La Salette
écrit et daté par Mélanie à Castellamare, le 21 novembre 1878
Nihil obstat et Imprimatur Datum Lycii ex Curia Episcopi, die 15 nov. 1879.
Carmelus Archus Cosma. Vicarius Generalis.
Les secrets
Chacun des deux enfants à reçu un secret personnel.
* Maximin a livré le sien au pape en 1851. Il a été révélé en 2000, bien que connu approximativement avant.
* Mélanie a livré un résumé du sien au pape en 1851, révélé en 2000. Elle ne pouvait découvrir le sien qu'après 1858. Elle l'a fait formellement en 1879.
Le secret de Maximin (1851)
Le 3 Juillet 1851, Maximin écrit son secret à l’évêché de Grenoble. Sa première copie étant tâchée, elle est brûlée et Maximin réécrit proprement une seconde copie. Monseigneur Bruillard contrôle la lisibilité avant que Maximin ne scelle le secret. L'enveloppe cachetée est transmise au pape Pie IX.
D'après le Père Corteville, les enfants font beaucoup de fautes de français, les versions données ci-dessous sont francisées pour en faciliter la lecture.
Le 19 septembre 1846, nous avons vu une belle Dame. Nous n'avons jamais dit que cette dame fut la Sainte Vierge mais nous avons toujours dit que c'était une belle Dame.
Je ne sais pas si c'est la Sainte Vierge ou une autre personne. Moi, je crois aujourd'hui que c'est la sainte Vierge.
Voila ce que cette Dame m'a dit:
01 Si mon peuple continue, ce que je vais vous dire arrivera plus tôt , s'il change un peu, ce sera un peu plus tard.
02 La France a corrompu l'univers, un jour elle sera punie.
03 La foi s'éteindra dans la France: trois parties de la France ne pratiqueront plus de religion, ou presque plus, l'autre la pratiquera sans bien la pratiquer.
04 Puis, après [cela], les nations se convertiront, la foi se rallumera partout.
05 Une grande contrée dans le nord de l'Europe, aujourd'hui protestante, se convertira: par l'appui de cette contrée toutes les autres contrées du monde se convertiront.
06 Avant que tout cela arrive, de grands troubles arriveront, dans l'Eglise, et partout.
07 Puis, après [cela], notre Saint-Père le pape sera persecuté.
08 Son successeur sera un pontife que personne [n'] attend.
09 Puis après [cela], une grande paix arrivera, mais elle ne durera pas longtemps. Un monstre viendra la troubler.
10 Tout ce que je vous dis là arrivera dans l'autre siècle, [au] plus tard aux deux millle ans."
Maximin Giraud
(Elle [m'] a dit de le dire quelque temps avant).
Mon très Saint Père, votre sainte bénédiction à une de vos brebis,
Grenoble, le 3 juillet 1851.
Le secret de Mélanie (1851)
Mélanie
Mélanie
Le 3 Juillet 1851, Mélanie écrit son secret au couvent des sœurs de la Providence à Corenc. Elle l'a scellé et l'enveloppe a été portée à l'évêché. Le jour suivant, elle dit qu'elle s'était mal exprimée au sujet des tragédies de Paris et Marseille: « elles semblent simultanées alors qu'elles sont successives ». Canon Rousselot lui a fait réécrire le secret, le 6 Juillet, Monseigneur Bruillard lit le document avant de le sceller. C'est le texte reproduit ci-dessous.
J.M.J.
secret que m'a donné la Sainte Vierge sur la Montagne de la Salette le 19 septembre 1846
Secr[e]t
01 Mélanie, je vais vous dire quelque chose que vous ne direz à personne:
02 Le temps de la colère de Dieu est arrivé!
03 Si, lorsque vous aurez dit aux peuples ce que je vous ai dit tout à l'heure, et ce que je vous dirai de dire encore, si, après cela, ils ne se convertissent pas, (si on ne fait pas pénitence, et si on ne cesse de travailler le dimanche, et si on continue de blasphémer le Saint Nom de Dieu), en un mot, si la face de la terre ne change pas, Dieu va se venger contre le peuple ingrat et esclave du démon.
04 Mon Fils va faire éclater sa puissance!
05 Paris, cette ville souillée de toutes sortes de crimes, périra infailliblement.
06 Marseille sera détruite en peu de temps.
07 Lorsque ces choses arriveront, le désordre sera complet sur la terre.
08 Le monde s'abandonnera à ses passions impies.
09 Le pape sera persécuté de toutes parts: on lui tirera dessus, on voudra le mettre à mort, mais on ne lui pourra rien, le Vicaire de Dieu triomphera encore cette fois[-là].
10 Les prêtres et les religieuses, et les vrais serviteurs de mon Fils seront persécutés, et plusieurs mourront pour la foi de Jésus-Christ.
11 Une famine règnera en même temps.
12 Après que toutes ces choses seront arrivées, beaucoup de personnes reconnaîtront la main de Dieu sur elles, se convertiront, et feront pénitence de leur péchés.
13 Un grand roi montera sur le trône, et règnera pendant quelques années.
14 La religion refleurira et s'étendra par toute la terre et la fertilité sera grande, le monde content de ne manquer de rien recommencera ses désordres, abandonnera Dieu, et se livrera à ses passions criminelles.
15 [Parmi] les ministres de Dieu, et les Epouses de Jésus-Christ, il y en a qui se livreront au désordre, et c'est ce qu’il y aura de [plus] terrible.
16 Enfin, un enfer règnera sur la terre. Ce sera alors que l’Antéchrist naîtra d'une religieuse: mais malheur à elle! Beaucoup de personnes croiront à lui, parce qu'il se dira venu du ciel, malheur à ceux qui le croiront!
17 Le temps n'est pas éloigné, il ne se passera pas deux fois 50 ans.
18 Mon enfant, vous ne direz pas ce que je viens de vous dire. (Vous ne le direz à personne, vous ne direz pas si vous devez le dire un jour, vous ne direz pas ce que cela regarde), enfin vous ne direz plus rien jusqu’à ce que je vous dise de le dire!
Je prie Notre Saint Père le Pape de me donner sa sainte bénédiction.
Mélanie Mathieu, bergère de La Salette
Grenoble 6 juillet 1851
J.M.J.+
Notes
4. ? La grande nouvelle des bergers de La Salette, Michel Corteville, Téqui, 2001
Les mystères de la Salette révélés, Michel Corteville & René Laurentin, Fayard, 2002.
source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Article d'Yves Chiron - Quotidien Présent - 6 décembre 2008.
Le 2 octobre 1999, les « secrets » révélés par la Vierge Marie aux deux bergers de La Salette, le
19 septembre 1846, ont été découverts, dans les archives de l’ex-Saint-Office, par l’abbé Michel
Corteville. Les textes, rédigés par les deux voyants, Mélanie Calvat et Maximin Giraud, avaient été
remis au pape Pie IX le 18 juillet 1851. Ils étaient considérés comme perdus.
Ces textes ont fait l’objet d’une thèse de doctorat en théologie qui a été soutenue par l’abbé
Corteville en 2000 à l’Angelicum, l’université pontificale des Dominicains. Cette thèse a commencé
à être publiée, dans son texte intégral, en 2001. Elle a été reprise, sous une forme plus accessible à
un large public, dans un ouvrage publié par l’abbé Corteville et l’inévitable René Laurentin,
Découverte du secret de La Salette (Fayard, 2002).
Cette découverte, inespérée, de 1999 est un événement considérable pour l’historiographie de La
Salette. Les versions du secret révélé à Mélanie, qui avaient été publiées précédemment, notamment
celle publiée en 1879, avec l’imprimatur de Mgr Zola, évêque de Lecce, s’en trouvent en partie
confirmées et en partie rectifiées sur certains points importants.
Cette découverte est-elle aussi un événement considérable pour l’Eglise d’aujourd’hui, un
événement qui vient à son heure pour aider et éclairer les fidèles d’aujourd’hui ?
On remarquera d’abord que cette découverte du texte original de La Salette n’a pas cassé les
vieux réflexes des uns et des autres. En 1991, le P. Stern, considéré comme un des principaux
spécialistes de La Salette, estimait, dans sa volumineuse trilogie sur le sujet, que le texte publié en
1879 était une extrapolation, autant dire un tissu d’affabulations pieuses. Selon lui, « les secrets
entendus par Maximin et Mélanie le 19 septembre 1846 concernent les voyants eux-mêmes ».
Cette affirmation, pour le moins imprudente, date d’avant la découverte de 1999. Pourtant, en
2006 encore, le chapelain du sanctuaire Notre-Dame de La Salette, a publié un livre sur l’apparition
de 1846 (Maurice Tochon, La Salette, Editions de Paris) où il ignore le texte authentique publié ou
feint de l’ignorer. Il se contente de traiter par le mépris des « documents, présentés comme ”les
secrets de La Salette” [qui] ne font guère que recopier des documents du même genre qui circulent
depuis la restauration religieuse et politique. »
Inversement, nombre de ceux qui prennent au sérieux le « secret de La Salette » persistent à se
référer, et à publier, le texte édité en 1879, alors qu’il n’est pas le texte authentique du secret révélé
en 1846 et remis au Pape en 1851.
« Rome perdra la foi » ?
« Rome perdra la foi… elle deviendra le siège de l’antéchrist… Il y aura une éclipse de l’Eglise » :
ces paroles que la Sainte Vierge aurait dites à Mélanie en 1846 sont reprises aujourd’hui, par
certains, comme une prophétie décrivant la situation actuelle de l’Eglise, la crise qu’elle traverse et
qui est loin d’être terminée.
Pourtant, aucune des paroles citées ci-dessus ne se trouve dans le texte authentique du secret
révélé à Mélanie ; elles figurent dans le texte édité en 1879.
Dans le texte authentique du secret révélé à Mélanie, il y a des avertissements terribles et des
prophéties. Certaines se sont réalisées : « Le pape sera persécuté de toutes parts : on lui tirera
dessus, on voudra le mettre à mort, mais on ne lui pourra rien, le vicaire de Dieu triomphera encore
cette fois » ; ou encore quand il est question des persécutions qui s’abattront sur le clergé et sa
cohorte de martyres. D’autres prophéties ne se sont pas réalisées ou pas encore : « Paris […] périra
infailliblement. Marseille sera détruite en peu de temps » ou « Un grand roi montera sur le trône, et
régnera pendant quelques années ».
Le fidèle n’est pas tenu d’accorder foi à la littéralité de tels textes qui ne sont pas un complément
à la Révélation de l’Evangile. Il serait téméraire, en revanche, d’en nier l’authenticité.
Les prophéties de La Salette, comme toutes les prophéties, sont conditionnelles (« s’ils ne se
convertissent pas […] si la face de la terre ne change pas »). Saint Thomas, dans la Somme contre
les Gentils (l. III, ch. 154), rappelle que la prophétie d’Isaïe sur la mort d’Ezéchias et celle de Jonas
sur la destruction de Ninive ne se sont pas réalisées, « selon l’opération de Dieu qui libère et qui
guérit ».
Yves Chiron
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Jean-Pierre Barès, le Bug de Milhas (1840-02-17).
Jean-Pierre Barès est un prophète français qui naquit en 1744, au village de Milhas, en Haute-Garonne. Le Bug était le nom de la maison familiale, d’où son surnom : « Le Bug de Milhas » ; on l’appelait aussi le « Prophète des Pyrénées ». Il vécut dans une extrême pauvreté, père d’une famille de 10 enfants. Il ne savait ni lire, ni écrire et signait les actes d’un X. Le prophète du Bug mourut le 17 février 1840, presque centenaire, après une vie de prière offerte à Dieu. La sainteté de sa vie lui value la vénération des habitants de cette région du Comminges. Il fut très célèbre pour son don de prophétie. Il annonça d’une manière non équivoque tous les évènements, toutes les révolutions qui ont remué la France et l’Europe. Il avait prédit entre autre, la révolution française de 1789 et l’assassinat du Roi de France, le règne de Napoléon et son empire, la restauration et la révolution de 1830, bien longtemps avant qu’elle ne se déclare. Il avait aussi annoncé trois grosses inondations à Milhas, que les rues devraient s’élargir pour des voitures sans chevaux, que les hommes maîtriseraient les airs, et que les femmes se vêtiraient de pantalons. Il a également prédit une grande bataille durant les événements du 3ème conflit mondial. Il s’agit de la fameuse bataille des Pyrénées.
Le Bug de Milhas avait sa sentence pour débuter sa prophétie :
Entre écouter et ne pas comprendre, c’est chasser et ne rien prendre.
Après ce moyen simple de disposer les esprits à entendre les révélations de l’avenir, le Bug de Milhas annonçait :
Quatre-vingt-neuf grand changement aura, Par toi, le peuple esclave plus ne sera, Et toi qui, né dans la grande cité, Roi, tu mourras dans l’incrédulité.
En 1793, lorsque le peuple se lamentait, il poursuivait pour préparer le peuple aux changements prochains :
Ils sont trois au pouvoir disputé, De ces trois, un seul de titré, Par deux fois bas et deux fois haut monté, De sa grandeur, il mourra tourmenté.
En 1812, il annonça l’envahissement des anglais :
Une bande rouge et blanche, Par Bayonne entrera, Du côté du Bazacle, grand combat il y aura, Mais du sang Toulouse sera franche.
En 1828, il annonça ces terribles paroles qui renferment une révolution :
France, France d’un long enfantement, Dans peu de temps tu seras délivrée, Mais ton puîné n’est qu’un avortement La joie en deuil sera bientôt changée, L’Espagne, comme toi, l’imitera, Mais que de sang encore elle répandra, Par trois, le sceptre disputé, En trois morceaux sera brisé, L’un au peuple appartiendra, Les deux autres, nul ne les aura, Dans l’eau, la mer les gardera.
En 1831, il prédit l’invasion du cholera, les guerres d’Afrique, les incendies et les inondations qui ont jeté la désolation dans plusieurs parties de la France et de l’Etranger :
Peuples, tremblez pour l’avenir ! Les plaies du ciel me font horreur : Car je vois la terre enfouir, Des cadavres tombés et périr, Sous le fléaux exterminateur Le fer, la peste et le feu, A l’eau bientôt se réuniront, Tous les enfants la grande peur auront, Car plusieurs fois, de par Dieu, Les cataractes s’ouvriront.
Voici un extrait qui à lui seul renferme tout le secret et toute la destinée de l’Europe :
En mille huit-cent-quarante-deux, De l’Europe, grands feux s’allumeront, Guerre des Rois, des peuples commenceront : Dans ex bisbi Grande-Bretagne ne sera plus, Et toi, superbe et grand cité, En petit bourg, tu seras changée, Tu pleureras plus d’une fois, Les débris de sa ceinture, Que la tempête des grands rois, Aura réduite en déchirures. Des reines, des princes pourront, Des pères se désoleront. De grands malheurs lors éclateront, Le sang partout ruissellera. Cornette blanche, cornette noire s’éclipsera, Meurtres, tyrans… Paix et peuple triomphera.
Enfin, le Bug de Milhas annonça pour l’Espagne :
Ibérie, je vois grandir ton pouvoir, rien ne pourra arrêter l’élévation de ton destin : 700 ans de guerre te forgèrent le plus grand empire qu’on ait connu. Combattue par la tempête des partis et l’ambition des étrangers, tu lutteras ; cela te coûtera sang, trésors, édifices… mais arrivera le jour de la paix et tu recouvreras ton pouvoir et ce que tu avais perdu antérieurement. Ta splendeur s’étendra jusqu’aux régions les plus éloignées.
Une guerre Européenne annoncée par de nombreux prophètes, accompagnée de la peste et autres plaies, portera terreur et ravages partout. Un formidable géant sortira des régions de la glace et, suivi d’une armée innombrable, marchera vers la conquête universelle. Pendant cette guerre qui durera quatre lustres, apparaîtront une multitude de sectes adonnées au géant moscovite, qui ruineront les nations. L’Ibérie sera l’asile de tous les proscrits. Les catholiques fuyant la terreur de leurs ennemis se réfugieront en Ibérie. Cette immigration prodigieuse sera bénéfique à la nation Espagnole, augmentant son pouvoir.
Alors, des rives du Tage se lèvera brandissant l’étendard de la foi, un guerrier vaillant comme le Cid et religieux comme Ferdinand III, le Saint. Il rassemblera une grande armée et marchera à la rencontre du formidable géant qui voudra conquérir la péninsule Ibérique avec ses féroces soldats ; les Pyrénées seront témoin de la plus grande bataille qu’auront vu les siècles. La terre tremblera sous le poids des engins de guerre. La bataille durera trois jours. Le héros du Tage ordonnera d’arrêter la boucherie, afin de leur laisser le temps de se repentir. En vain le terrible géant encouragera les siens à poursuivre le combat et à vaincre, mais le doigt du Seigneur mettra fin à sa puissance et ses troupes succomberont au fil de l’épée du nouveau Cid.
Protégée par Dieu, l’armée victorieuse traversera alors les provinces et mers et portera l’étendard de la croix jusqu’au bord de la Néva. La foi catholique triomphera partout et fera la félicité du genre humain. Heureux ceux qui connaîtront cet âge d’or !
Le chef du Taje tient son épée prête, il triomphe très vite. Il sera parmi vous et vous ne le reconnaîtrez pas.
Amparo Cuevas, la voyante stigmatisée de l’Escorial annonce :
Le guerrier du Taje est un militaire qui a beaucoup d’enfants, et qui vit hors de Madrid dans la région de Tolède.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Vie de Marie des Vallées, Emile Dermenguem, Librairie PLON, Nihil obstat et imprimatur 1926.
Notre-Seigneur lui dit : _ Allez-vous en dire une chose trois fois triste (1) . _ A qui est-elle, où la prendrais-je ? répliqua-t-elle. Ce sont, dit-il ces paroles : Spiritus Domini replevit orbem terrarum. Ce qui s'entend du temps auquel le Saint-Esprit mettra le feu de l'Amour divin par toute la terre, et qu'il y fera son déluge. Car il y a trois déluges, qui sont tous trois tristes, et qui sont envoyés pour détruire le Péché. Le premier déluge est celui du Père éternel, qui a été un déluge d'eau ; le second est celui du Fils, qui a été un déluge de sang ; le troisième est celui du Saint-Esprit, qui sera un déluge de feu (2).
Mais il sera triste aussi bien que les autres, puisqu'il trouvera beaucoup de résistance et quantité de bois vert, qui sera difficile à brûler. Deux sont passés, mais le troisième reste ; et comme les deux premiers ont été prédits longtemps auparavant qu'ils arrivassent, ainsi le dernier, dont Dieu seul connaît présentement le temps."
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
St Séraphin de Sarov(texte de Séraphin sur les amis de Jésus:
Sa vision prophétique
Homme de prière, profondément spirituel, le père Seraphim voyait "au-delà des apparences". Il est à ce titre (et à d'autres) à rapprocher de son contemporain français, le prêtre catholique Jean-Marie Vianney. Outre de nombreuses paroles "personnelles" qu'il prodigua à ses innombrables visiteurs, on rapporte qu'il annonça des temps de trouble survenant après une grande joie ("En plein été, on chantera Pâques", mais "cette joie sera de courte durée", "La vie sera courte, alors, les anges auront à peine le temps de ramasser les âmes...") que l'on a identifié, après coup, avec la Révolution russe survenant quelques années après la canonisation de St-Seraphim, suivie du coup d'état bolchévik puis de la grande terreur et du stalinisme.
Il aurait fait aussi des prophéties sur l'avenir de la France, qui, []"pour son amour pour la Mère de Dieu, la sainte Notre Dame, sera donnée aux 17 millions de Français, avec sa capitale dans la ville de Reims, pendant que Paris sera tout détruit."[/b]
Source : Wikipédia :
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Et bien voila qui a le mérite d'être clair ! Aprés le grand carnage nous ne serons plus que 17 millions....
Fraternellement
Séraphin
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Message de Lau prit sur les amis de Jésus:
On entend souvent au fil des topics, des petites phrases, des prophéties du St Padre Pio. Pourquoi ne pas les regrouper sur le même fil... Padre Pio avait ce don de "secouer" les âmes et les consciences...
***
Au sujet du communisme :
"Une pestilence de l'âme" : ainsi le Padre Pio considérait-il le communisme. Il disait aussi :"Le dialogue avec ceux qui nient Dieu est désapprouvé par l'Evangile.... Dieu ne pense pas ainsi. Tous les prêtres qui soutiennent la possibilité d'un dialogue avec les marxistes ont perdu la tête. Ils ont perdu la foi, ne croient plus à l'Evangile".
Sur les prêtres...
Le 19 mars 1913, le Christ attira son attention sur une des plaies de l'Eglise : des prêtres indignes.
"j'étais encore au lit quand m'apparut Jésus. Il était en piètre état et tout défiguré. Il me montra un grand nombre de prêtres réguliers et séculiers, parmi lesquels divers dignitaires ; certains étaient en train de célébrer... Il s'éloigna de cette multitude de prêtres. Une expression de mépris et de dégoût sur le visage, en s'écriant : Bouchers. Et se tournant vers moi, il me dit : "Mon fils, ne crois pas que mon agonie n'ait duré que trois heures ; non à cause des âmes que j'ai le plus comblées, je serai en agonie jusqu'à la fin du monde... je suis seul sous le poids de l'indifférence. L'ingratitude et la somnolence de mes ministres me rendent plus pénible mon agonie. Hélas ! comme ils répondent mal à mon amour. Ce qui m'afflige le plus est que ceux-ci ajoutent à leur indifférence, le mépris et l'incrédulité. Que de fois j'ai été sur le point de les foudroyer si je n'avais pas été retenu par les anges et les âmes qui m'adorent. Ecris à ton père spirituel et dis-lui ce que tu as vu et ce que tu as entendu de moi ce matin. Dis-lui qu'il montre ta lettre au provincial....." (Paul Lesourd et Jean-Marie Benjamin, Les mystères du padre Pio d'après des documents inédits, Editions France-Empire, Paris 1969)
Pour faire allusion à la franc-maçonnerie, à son pouvoir sans cesse grandissant au sein de l'Etat...
Voici un dialogue entre le Président de la Chambre des Députés italiens et le Padre Pio :
"Vous savez Padre, nous ne pouvons jamais agir de notre propre initiative. Nous sommes toujours contrôlés comme des prisonniers.
- Vraiment, entre les prisonniers et vous, il y a tout de même une différence : les prisonniers ne reçoivent pas de paye à la fin du mois.
- Padre, donnez au moins votre bénédiction à la Chambre des Députés.
- A la Chambre des Députés ?!.. Il faudrait la bombe atomique ! "
au sujet du Rosaire :
Le Padre Pio qui mourut le 23 septembre 1968, son chapelet à la main, disait du Rosaire : "Il est la synthèse de notre Foi, l'explosion de notre Charité, le soutien de notre Espérance".
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Marie de Lyon
(1843)
La petite Marie, humble domestique de Lyon et favorisée par des songes et des visions prophétiques, est décédée à Lyon, en 1843, à l’âge de 70 ans.
Cette bonne fille, humble domestique, bien connue par ses songes prophétiques, qui ont été si bien réalisés par la chute de Napoléon 1er et par le retour des Bourbons, avait aussi annoncé le retour de Lafayette comme précurseur de nouveaux malheurs révolutionnaires, comprenant la période de 1830 à 1870. On abrège avec ce qui concerne les événements accomplis, pour ne rappeler que quatre ou cinq visions relatives à des époques postérieures. Il serait difficile de les mettre en doute, vu leur accord parfait avec tant d'autres prophéties et l'exacte réalisation de ce qui regarde le temps écoulé jusqu'ici.
Entre autres choses, on peut y remarquer l'étrange variété des costumes d'une armée, en cela semblable à celle de 1870-1871, qui n'est probablement qu'un échantillon de celle dont il est question dans son premier songe de 1815, qu'elle appelait son grand songe, et dont elle parlait souvent.
Dans ces divers songes, elle se voyait conduite par un jeune enfant ravissant, qui lui paraissait avoir douze ans, et qui lui expliquait tout. Son directeur, l'abbé Talorel, lui avait dit en 1809 que sa maladie la ferait toujours bien souffrir, qu'elle ne pourrait plus travailler, mais que Dieu ne l'abandonnerait pas; qu'elle aurait des songes prophétiques sur la fin de la Révolution, et qu'elle prédirait l'avenir. Cette bonne fille a objecté qu'elle ne savait rien, ni lire ni écrire, et que la Révolution était finie. Sur ce, son directeur lui dit que la Révolution continuerait, et finirait comme elle avait commencé. « Vous ferez part de vos visions, ajouta-t-il, pour servir d'avertissement, et consoler ceux qui espèrent en Dieu. Inutile d'en parler aux incrédules, ils s'en moqueraient.
Ces songes prophétiques sont au nombre de seize ; le dernier est du 15 juin 1832. Il lui est dit que, quand tous ses songes seraient accomplis, la France jouirait d'une grande paix :
« Premier songe 1811 :
Je me trouvais devant le pont Morand ; j'aperçus Bonaparte sur un nuage ; son épée était hors de son fourreau ; il la tenait élevée, et elle parut d'un éclat extraordinaire.
Il fut attaqué par trois rois qui ne purent le vaincre ; une femme parut et fit vaciller son épée ; la Sainte Vierge parut presque aussitôt, lui disant, jusqu'à trois fois : Je t'abaisserai bien. Aussitôt Bonaparte fut jeté par terre, et son épée tomba de sa main. Après cela la Sainte Vierge, se tournant du côté de la ville de Lyon, lui donna sa bénédiction.
Alors j'entendis crier : Il doit arriver de grands malheurs à Lyon, mais la ville ne périra pas, parce que la Sainte Vierge l'a bénie.
Suit un songe très détaillé sur le départ de Napoléon pour l'île d'Elbe, la rentrée des Bourbons, les fêtes que l'on fit à cette occasion, et enfin le retour de Bonaparte de l'île d'Elbe. Il lui avait été dit que Bonaparte ne resterait que trois mois, qu'il reviendrait par la Guillotière sans qu'on tirât un coup de fusil, qu'on promènerait le buste de l'empereur en criant : À bas le Ciel ! vive l'enfer ! tout cela est arrivé comme elle l'a vu, et comme cela lui avait été annoncé.
Elle ajoute : Il m'a été dit : Si la France ne se convertit pas, Dieu permettra que les Bourbons commettent des fautes, afin qu'elle soit punie. Elle le sera ! Elle le sera ! dit-elle, en appuyant fortement sur ces paroles menaçantes. Il doit y arriver trois miracles. Les deux premiers, on ne les comprendra pas ! Le premier sera le retour des Bourbons en France ; le second sera leur rentrée ; le troisième sera la fin de la Révolution, qui étonnera l'univers entier.
Il m'a été dit que les méchants formeraient des projets affreux pour surprendre les bons ; qu'ils voudraient faire une fête de roi, par feintise, pour tuer les bons ; mais ils ne réussiront pas, parce que Dieu ne le permettra pas. Il me fit voir trois balles de casquettes de toutes formes ; la seconde était de toutes couleurs, retombant sur le côté ; la troisième avait la cocarde rouge sur le fond, qui retombait de côté ; et il y avait aussi dans cette balle des bonnets rouges ; Il me dit que c'était la dernière qu'ils porteraient, à l'approche du grand événement. Il me répéta encore une fois qu'ils feraient des projets horribles contre les bons, mais qu'ils ne réussiraient pas ; ils feront des listes pour aller tuer et piller ; chaque quartier aura son monde pour exécuter ces projets. À l'instant, je vis les méchants qui allaient se porter sur les maisons désignées ; ils avaient, pour signe de reconnaissance, des casquettes qui retombaient sur le côté, et dont le plat de la casquette formait une cocarde rouge. C'était par un beau clair de lune, et vers le matin; lorsqu'ils furent près des maisons, pour ainsi dire à un pied des maisons, ils furent comme renversés et saisis de vertige... Il n'arriva rien aux bons.
Il me dit de nouveau : Beaucoup de projets échoueront ; néanmoins, le grand événement aura toujours lieu, parce qu'ils n'en seront pas moins coupables devant Dieu.
Il me fit voir de grands magasins remplis de sacs de farine ; il y avait des messieurs habillés de noir au bas des sacs ; Il me dit que c'étaient les accapareurs. Malheur à eux ! c'est un péché horrible aux yeux de Dieu, puisqu'il blesse la charité d'une manière si grave. Je vis des étendards noirs sur les édifices. Il me dit que la peste viendrait et qu'elle n'atteindrait que les coupables ; Il ajouta : Vois-tu les accapareurs ? ils fuient, mais Dieu les atteindra.
Je fus conduite à la plaine de Saint-Fons, où je vis les réfugiés et autres, qui formaient une armée nombreuse ; qui avaient des costumes que je n'ai jamais vus à Lyon dans aucune circonstance. Cette armée paraissait aux yeux de nos soldats plus formidable qu'elle n'était en réalité. Ce qui fixait le plus mon attention, c'était le premier rang, qui me parut si éclatant, qu'il semblait une armée céleste, tant le costume était éblouissant. L'enfant me demanda si je reconnaissais celui qui était au milieu; je dis que oui, que c'était celui qui m'avait donné de l'eau bénite à Saint-Nizier... Hé bien! me dit-il, c'est Notre Seigneur, comme homme ; il doit porter le premier coup, parce qu'il connaît le bon et le mauvais ; au même instant, je vis lancer ce coup fatal qui fut si terrible. Que c'était terrible à voir ! le sang coulait à grands flots sur la terre; je vis du même moment le même carnage le long du faubourg et du pont de la Guillotière, de la rue de la Barre et de la place Bellecour ; et ça finit là. Du moment que Dieu commença à exercer sa justice, j'entendis partir un coup de tonnerre si épouvantable que la terre en fut ébranlée ; en ce moment, Dieu permit que la moitié des figures des méchants fussent changées en bons, ce qui donna lieu à la guerre civile ; au même moment que le coup de tonnerre partira et que les impies voudront assouvir leur rage sur les bons, ce sera le signal auquel les bons reconnaîtront que l'heure est arrivée pour le grand coup. Et puis j'entendis une voix forte et terrible, qui criait : Tout est perdu! et cette voix devait être entendue de toute la ville. Alors l'enfant me fit remarquer qu'à la hauteur des maisons et au-dessus il y aurait une bataille ; que les démons se choqueraient entre eux; je les vis effectivement sous des formes d'oiseaux hideux et tout noirs ; ils jetaient des cris lugubres et épouvantables; et, battant des ailes avec force, ils allaient frapper contre les fenêtres de ceux qui n'auront cru à aucune prophétie, et qui auront méprisé les avertissements. Peu après, j'entendis une voix douce et agréable qui disait : Tout est sauvé ! et alors les cœurs furent changés ; c'est alors que la légitimité sera ramenée par la main de Dieu, sans s'en vouloir les uns aux autres, en un mot, sans rancune.
Je fus aussitôt conduite à la place de l'Herberie, d'où je vis des gardes nationaux tout abattus, qui revenaient de la grande bataille, et disaient : Comment peut-il se faire que nous ayons pu échapper à ce massacre ? Les uns se touchaient la poitrine, les autres le côté. Ils sentirent avec étonnement des croix, des médailles, des reliques, et s'écriaient : Ah! c'est ma fille ! ah! c'est ma femme, c'est ma soeur qui l'a placée dans mon habit sans que je le sache, et voilà ce qui nous a préservés !
L'enfant qui me conduisait m'expliqua que les impies qui échapperont au massacre le devront aux prières des femmes pieuses de leur famille, et se convertiront. Il me dit qu'il y aurait un événement si grand, si effroyable, que ceux qui n'en auraient pas été prévenus croiront toucher à leur dernière heure et penseront être à la fin du monde. Il sera si terrible, qu'il y aura de quoi sécher de frayeur ; ce qui doit arriver sera l'image dé la fin du monde. Il me dit : Il est possible que ceci n'arrive pas aussi mauvais que je te le fais voir, parce que les prières des âmes ferventes pourront fléchir le coeur de Dieu ; mais je ne te le promets pas ; ce qu'il me répéta trois fois. Et puis, tu feras des petits songes qui t'annonceront quand le grand événement aura lieu.
L'enfant a ajouté : C'est après cette grande bataille que la religion refleurira, et que les peuples reviendront à la foi des premiers siècles ; les Chrétiens vivront comme des saints. Il me répéta encore une fois : Tout à coup la révolution finira par un grand miracle, qui fera l'étonnement de l'univers ; le peu de méchants qui resteront se convertiront; tous ceux qui auront sur eux, des reliques, croix, ou choses bénites, ne périront pas.
Je lui dis : Il est impossible qu'il n'y ait pas quelques bons qui périront. Il m'a répondu : Oui, il pourra y avoir quelques victimes, mais elles ne seront pas perdues pour Dieu. Il ajouta : Quand tu verras expulser les jésuites de France, tu pourras dire : Le grand événement approche. Quand tu verras faire beaucoup de banqueroutes, tu pourras dire : Il n'est pas éloigné. Il dit encore que quand on approcherait du grand événement, l'on entendrait dire qu'on ferait un camp à la plaine de Saint-Fons.
Alors je fis de pressantes sollicitations à l'enfant, pour savoir l'année et l'époque. Je ne peux pas te le dire au juste, me dit-il ; cela dépend des prières plus ou moins ferventes des âmes pieuses, qui retarderont ou avanceront le temps. Mais l'année du grand événement présentera une récolte magnifique, et peu de monde pour la manger.
Auparavant, tu entendras dire que le péché d'adultère est si commun, qu'on le proclame dans les rues, et aussi le péché de Sodome et de Gomorrhe sera presque public. On ne se gênera nullement, car les lieux saints n'en seront pas exemptés. En un mot, le crime sera à son comble.
Quand le moment approchera, on n'entendra parler que d'empoisonnements, de suicides et d'assassinats ; les hommes tueront leurs femmes, les enfants leurs pères, les pères leurs enfants ; le crime se commettra avec audace, parce qu'il sera impuni. Je te préviens de tout cela. Autre preuve que l'enfant m'a donnée : dans les années qui précéderont le grand événement, il y aura des ouragans terribles, tant du nord que du midi ; ils feront un ravage affreux. Tous les vents seront déchaînés et gronderont. avec fureur ; ils abattront des maisons, des murailles, des arbres ; et l'on ne reconnaîtra pas le doigt de Dieu ; l'on ne se convertira pas.
Dans mon quatrième songe, je me trouvais aux Brotteaux ; je vis venir mon bel enfant, habillé en berger, ayant une baguette à la main. Il conduisait un troupeau de vaches, dont les unes étaient très grasses, et les autres très maigres ; il les compta devant moi, et me dit : Remarque bien que leur nombre signifie les années qu'il y a à parcourir jusqu'au grand événement ; les grasses indiquent, les années fertiles, et les maigres les années stériles. Mais je ne me souviens pas de leur nombre. Il me fit surtout remarquer l'avant-dernière, qui semblait un squelette par sa maigreur, il me dit : l'année qui devancera le grand événement sera très chétive ; encore elle ne sera pas de garde ; les fruits se corrompront. Mais la dernière me parut belle et grasse ; l'année du grand événement, la récolte sera magnifique, mais peu de gens resteront pour la manger.
Neuvième songe : Je me trouvais dans l'église souterraine des Martyrs de Lyon. M. Ducoin, aumônier du rosaire à Saint-Pierre, y disait la messe. Il passa derrière l'autel, et prit dessous un grand bras d'homme vivant. Il le montra aux assistants, en disant : Voilà ce grand bras vengeur, il viendra un jour venger la mort de son père ; non, il n'est pas mort. Ensuite il donna la bénédiction avec ce bras, le remit où il l'avait pris, et dit : Le voilà encore caché pour quelque temps, mais il n'est pas mort.
Dans les songes onzième, douzième et treizième, il est dit qu'à l'approche du grand événement il y aurait une grande misère et une grande mortalité. Elle vit une lumière éclatante sur l'église de Fourvière. Il lui dit crue la Sainte Vierge avait béni la ville, et qu'il ne faudrait pas quitter Lyon, que ce serait manquer de confiance. Il lui est encore dit qu'en approchant du grand événement, il y aura des signes dans le ciel ; qu'à peine si on reconnaîtrait le saint jour du dimanche, tant l'impiété sera à son comble. Presque tous les magasins seront étalés comme les autres jours ; en un mot, il ne restera plus de foi. Enfin, au moment du grand événement, les républicains mettront en avant toute la populace, parce qu'ils craindront pour eux-mêmes le massacre et le pillage. La France sera entourée d'ennemis sans que le peuple en soit averti ; les autres peuples seront également châtiés ; mais on ne m'a pas dit comment.
La petite Marie ajoute : Après que tous ces songes seront accomplis, on me fit voir le bonheur dont jouiraient les personnes qui survivront. Il était réellement complet; la joie était indicible, mais il est impossible que je puisse l'exprimer, tant elle était grande ! ce n'était qu'actions de grâce à Dieu en reconnaissance de tous ses bienfaits ; ce n'était que félicitations réciproques ; on se visitait, on s'embrassait, tant on était content de se revoir ; en un mot, la joie était à son comble, et la jubilation était parfaite.
Dans la soirée du 25 août 1832, au moment où je venais de me mettre au lit, mon bel enfant m'apparut, et me montra un tableau d'un blanc éblouissant, où étaient six fleurs de lis, en relief et très grosses ; il y en avait aussi une fort petite, un peu plus éloignée des autres. Le tout était d'un blanc éblouissant. L'enfant me dit, avec une grâce charmante que je ne lui avais jamais vue : Voilà un tableau qui te représente la famille aînée des Bourbons. En me disant cela et tenant le tableau à la main, il se promenait autour de la chambre. Ensuite, il s'approcha de mon lit, et m'en faisant remarquer le nombre : II y en a six, dit-il. — Mais, lui dis-je, il y en a sept. — Celle-ci n'est pas de compte, — en me montrant la petite. Le lendemain, j'entendis une voix qui me dit : Le tableau que je t'ai fait voir hier t'annonce le retour de la famille entière des Bourbons. C'est bientôt qu'ils viendront ; de près ! de près ! »
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Saint Patern
(0500)
Saint Patern fut le premier Evêque attesté du diocèse de Vannes. Selon le Martyrologe romain, on le surnomme aussi Patern l'Ancien, pour le distinguer de Saint Paterne de Coutances en Normandie.
Ce gallo-romain, fils de Pétran et de Guéan, est considéré comme l’un des sept Saints Evangélisateurs de la Bretagne Armoricaine. Il émigre en Bretagne insulaire (actuellement Pays de Galles) au cours de la seconde vague de l’émigration bretonne en Armorique. Il fonde, au comté de Cardigan, un monastère qui prendra le nom de "Llanbadarn Faw " (Lhan-Padern-Vaur : Grande église de Patern) dans l’actuel comté de Ceredigion.
Il fonde plusieurs monastères en Pays de Galles et convertit les rois d’Irlande.
Au cours d'un pèlerinage en Terre Sainte, il reçoit la consécration épiscopale à Jérusalem.
De retour en Armorique, le roi Caradoc lui confie l'évêché de Vannes. À Vannes, saint Patern fut, croit-on, ordonné, un 21 mai, par saint Perpétue de Tours lors du concile provincial tenu en cette cité, vers 465.
Le nouveau venu se lie d'amitié avec son voisin, Saint Samson, Evêque de Dol.
Le ministère épiscopal de Patern fut rude en raison des conflits latents qui opposaient les partisans d'un christianisme local de tradition celte et les partisans d'un christianisme plus gallo-romain. À ces tensions s'est ajoutée une vague d'immigration de Bretons venant de Grande-Bretagne qui ne fit qu'aggraver la situation. Vilipendé par de faux frères et victime de dissensions très vives il fut contraint à démissionner et à s'exiler. Mais dans ce contexte historique tendu, Patern fut un artisan d'unité, quoique mal compris des populations dont il avait la charge.
Il se retira dans un ermitage en dehors de sa paroisse où il mourut un 15 avril, vraisemblablement en 475, dans l'oubli total.
Saint Patern est invoqué pour obtenir de la pluie."
Cette prophétie qui lui est attribuée fut découverte en 1745 dans les archives de la chapelle de Saint-Patern de Métrof, écrite en plusieurs langues. La traduction française qui suit est tirée du texte latin :
« Sept lustres et quelque trente lunaisons après que le sang du juste aura coulé, petits vauriens de toutes pièces feront armes batailleresses ; la désolation tombe sur la tuile comme la victoire ; les Francs de France seront en grande discorde, ainsi que les envoyés des peuples. Aquila non capit muscas.
Guerre de mots durera plus que guerre de Troie ; le croyant souffre et le sang coule, tandis que la mère forte n'aura voulu entendre le tuteur de l'orphelin des vignes. Les hommes et les choses, force du nombre sera moult louangée et la qualité mourera sans enquers. On voudrait que l'enfance en monstrât à l'âge mûri ; enfance à loisir d'attendre ; qui bien attend, bien advient.
Moult maladies pestilentielles ont désolé la terre des Capiets ; grandes inondations laveront la tache du sang de tenans de loyauté.
Pléber bataillera contre Pie-Lys, et les fils de Brutus ne l'engarderont ventiers de paraître. La femme d'Albion voudra fructifier le reste du Corse contre la cape ; en icelui temps, l'alouette de la Gaule a les ailes basses et ne plane plus au haut des airs.
Sur la vague du penser en style, vogueront maints nefs de pirates et forbans, et luiront maints boucliers sur vilains vis de moult faux chevaliers ès lettres et ès lois, et moult gens se voiront n'osant regarder leur devoir de droite regardière ; ainsi seront moult embranchés.
Le prince posthume, venu à bien grandement, et après avoir vu maints pays étrangers, muet à grand ébahissement à la cité ; mais n'est pas le temps de lui venu; fait labeur par à soi maistre et seigneur ; deux lustres se sont écoulés, n'ayes pas demesé long à attendre.
Grande duperie sera reconnue ès contrats du peuple ; l'édifice s'enfonce sur le sable ; le maistre a renvoyé les ouvriers qui s'égalaient à lui ; à mauvais valets il n'y a bon maistres ; grands parleurs réduits à quia tombent en désarroi.
L'alouette des Gaules prend son essor en liberté ; seigneurinette revient à la vie de la grâce pour consoler des hérésies du pays de la fidélité.
Le sang coule ; la crête se dresse sur le chef des méfaits commis sur le renard recorcelé des libres. Que la gent de bien reste coit ; Dieu voit tout, les temps s'accomplissent, la justice du moteur du tonnerre passe. Dieu commande, mais il permet aussi.
Le pèlerin retenu par les ouragans se rapproche de la tuile ; il apparaîtra soudainement sur la grande place et excitera moult joie en compagnie des preux ; et comme il est dit dans l'Évangile : "Hodie gallus non cantabit".
Les poursuivants d'essais sont moult dolents et piteusement marris ; le fer ne pliera cette fois sous le bec des oiseaux de Jupiter ou de basse-cour ; le parvenu a peur, les mécréants sont moult ébahis et consternés, les oiseaux royaux n'ont plus d'ailes. Un seul sauva divinement le genre humain ; un seul, aussi vaudra mieux que tous ; je vois venir celui qui gouvernera.
Ô grand maîtrise, courage, bonté, prud’homie ; voici le temps qui mûrit les fruits; le soleil de réparation, après, avoir chassé les ouragans, nuages et vapeurs pestiférés qui envoient maladie à l'humaine espèce, produira merveilleuse récolte ; la société de bien a semé, elle va aussi recueillir.
C'est fait, Dieu seul est grand ; Phébus a mûri les fruits en rareté, il a rendu le ramage à l'arboie, la fécondité aux sillons, la joyeuseté à la veillée et honneur aux fidèles croyants. Unité de Dieu par longs jours inaugurera dans la gloire le chef du droit.
Le Lion trouvera asile et union à l'ombre de la charrue ; d'autres diamants que les sceptres africains choiront dans le calice ; qui pousse de nouveaux et beaux blasons.
Des grands déchus, des puissants en repentance aviseront la tombe du grand saint de l'Afrique, près duquel ils bâtiront abris et pleureront leurs fautes et péchés.1. Que de vérités dites en peu de mots! quelle peinture plus vraie des poursuivants d'essais! il y a là toute une série de prévisions divines.
Ne voit-on pas aussi que la Providence attend le retour au bien pour rendre à la terre les richesses de sa fécondité de paix et de prospérité ».
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Phénomène Inouï dans le Ciel à Vienne
(03-05-1848)
Le 3 mai1848, jour de l'exaltation de la Sainte Croix, sur les six heures du soir.
Le temps était beau, le ciel pur et serein ; une heure avant le coucher du soleil, dix-huit ou vingt personnes étaient réunies dans la cour du magasin à fourrage, près du "Champ-de-Mars", à Vienne, lorsque ce phénomène étonnant s'est montré dans le ciel, un peu au-dessous de l'horizon, du côté du midi, entre la rive gauche du Rhône et la petite montagne appelée "Coupe-Jarret". Ces dix-huit ou vingt témoins attestent avoir vu, bien vu, pendant deux heures, le phénomène suivant, dont les uns sont demeurés spectateurs, pendant que les autres entraient et sortaient, pour en observer les tableaux successifs :
« L’apparition céleste :
Il se forma deux nuages du volume de deux grandes maisons, l'un tout noir, l'autre tout blanc : ce dernier à gauche et l'autre à droite. Ils semblaient incliner vers le couchant. Le nuage noir marchait le premier. Ils se touchaient du haut en bas, sans intervalle et sans mélange ; ensemble, ils représentaient un carré long, mais non d'une parfaite Régularité.
Ces deux nuages étaient traversés par une sorte d'écharpe composée de trois bandes, larges chacune de deux pieds environ, et de couleurs différentes; la bande supérieure était bleu foncé ; celle du milieu rouge, et la bande inférieure blanche.
Sur la bande supérieure de l'écharpe et sur le nuage blanc, se voyait un personnage richement vêtu, coiffé d'un chapeau de général, monté sur un cheval blanc orné d'une couverture brodée à franges d'or. Ce personnage est resté longtemps presque immobile à la même place.
Sur le nuage noir, au-dessous de l'écharpe, on vit un grand lion noir, couché à la renverse et la gueule béante. Il était d'un noir beaucoup plus foncé que le nuage, et d'une grosseur à couvrir la moitié de la partie inférieure du nuage partagé par l'écharpe. Il était tourné vers le couchant, la tête vers le centre du nuage.
Vis-à-vis de ce lion, et bien au-dessus de l'écharpe, était comme une flamme de feu, semblable à un bonnet phrygien. Ce bonnet s'agitait vivement, et descendait en tournoyant ; il a traversé les trois bandes de l'écharpe, et il est venu se perdre dans la gueule béante du lion renversé, qui gardait toujours la même position.
En même temps on voyait un second lion noir à la suite du premier, sur la partie gauche ou du couchant du nuage noir. Celui-ci, de même grosseur, était debout sur ses pieds et regardait le premier lion.
Sur l'écharpe, et au-dessus des deux lions noirs, se posèrent trois aigles noirs. Celui du milieu, quittant sa place, vint se poser sur la tête du lion debout.
Au-dessus des deux aigles restés à leur place étaient trois couronnes de laurier, placées, les deux premières en ligne, et la troisième inclinant un peu. Ces couronnes étaient très vertes ; un chapeau de Napoléon à cocarde tricolore surmontait les trois couronnes.
Au sommet des deux nuages noir et blanc, apparurent comme deux villes, qu'on n'avait pas remarquées d'abord, et qu'on ne vit pas se former. Elles semblaient avoir surgi de derrière les deux nuages, qui paraissaient leur servir de base.
La première reposait sur les deux nuages, et presque autant sur l'un que sur l'autre. Celle-ci était grisâtre : on distinguait sur une façade plusieurs rangs de croisées.
L'autre, ville, moins grande que la première, reposait sur la partie postérieure du nuage blanc ; elle était séparée de la ville grisâtre par un assez grand intervalle formé par l'azur du ciel; elle était remarquable de blancheur, et une tour en forme de clocher la dominait.
Les trois couleurs de l'écharpe commencèrent à pâlir, et tous les objets qui s'étaient dessinés sur le nuage noir s'effacèrent ; mais le superbe cavalier vu sur la bande supérieure du nuage blanc restait toujours dans la même attitude.
En même temps un troisième lion blanc se forma sur le nuage blanc, au-dessous de l'écharpe ; sa blancheur tranchait sur celle du nuage, et sa grosseur était double de celle des deux autres lions noirs. Couché sur le ventre, il levait la tête et considérait le nuage ainsi que le cavalier.
Les figures dessinées sur le nuage noir ayant disparu, l'écharpe tricolore a été remplacée par une seule bande noire, mais sur le nuage noir seulement ; Tandis que sous le lion blanc, du côté du nuage blanc, se sont montrées deux bandes, l'une blanche et l'autre vert clair ; celle-ci était au-dessous. Cette écharpe semblait soutenir le lion. Sur la bande noire unique sur le nuage noir, apparut un grand fantôme ressemblant à une femme, les cheveux en désordre.
Voici qu'une seconde bande noire se montre sur le nuage noir, s'étendant vers le couchant et aboutissant à la place où étaient les trois couronnes de laurier. Cette bande, en s'allongeant, figurait un pont dont on distinguait plusieurs arcades, et dont la base se perdait dans l'azur du ciel. Ce pont était rempli de plusieurs groupes de personnes de tout sexe et de tout rang, qui paraissaient être dans l'anxiété.
Attendant ce que deviendrait la grande ville grisâtre, que l'on voyait subitement envahie par un tourbillon de fumée. Était-ce éboulement ou incendie ? On ne vit point de feu ; mais peu après la fumée s'est dissipée, et, à la place, il n'est resté que des décombres et des pans de mur, plus ou moins hauts les uns que les autres.
Aussitôt, l'on vit le fantôme d’une femme échevelée se courber, sa tête se séparer du tronc, tomber comme une pierre et disparaître, tandis que le corps s'étendait sur la bande noire.
Après ce tableau, on vit une grande dame sortir de la ville apparente ou château blanc. Elle était couronnée, et vêtue d'un manteau blanc qui ne saurait être comparé qu'au manteau de la vierge de Fourvière ; sa couronne ressemblait aussi à celle qui couvre la tête de cette vierge. Elle tenait en sa main une autre couronne, qui paraissait sortir d'une ouverture faite sur le devant du manteau.
Cette dame est venue déposer cette couronne sur la tête du lion blanc. Cette couronne était ronde, grande, blanche, composée de fleurs dont il n'a pas été possible de reconnaître la nature. En recevant cette couronne, le lion blanc parut se relever et s'approcher du château ou ville.
Au sommet de la tour qui domine la ville ou château blanc, flottaient deux drapeaux blancs dont l'étoffe s'agitait vivement, tandis que l'ensemble du tableau s'avançait lentement vers le couchant dans un calme parfait.
On avait aussi remarqué deux drapeaux rouges en faisceau, s'agitant à l'extrémité du nuage noir et semblant enfoncés dans un vallon.
Aussitôt que le lion blanc a été couronné, le cavalier, jusque-là immobile, a quitté son cheval, qui a disparu dans le nuage, et il est venu sur le lion.
Derrière ce lion, et comme sortant de dessous sa queue, parut une tige de lis formant sept branches toutes fleuries.
Le lion tenait à sa gueule une autre branche de lis, mais toute simple, et une troisième branche semblable formait comme un panache au-dessus de sa tête ; elle apparaissait couronnée d'une auréole d'un blanc rose en forme d'arc-en-ciel.
Le cavalier qui était venu se placer sur le lion blanc a disparu, et l'on a remarqué au bout de la bande verte, derrière le lion, une tête d'homme d'un blanc d'argent, le crâne chauve, avec des yeux blancs formant autour une espèce de couronne ; la figure rose, le port haut et majestueux. Elle ressemblait au cavalier, sauf que celui-ci était coiffé d'un chapeau, tandis qu'elle était nue.
Au-dessus de cette tête, sur l'azur du ciel, se lisaient ces trois lettres grosses et violettes : AVE ; aucune ponctuation ne les accompagnait ; la première était plus grosse que les deux autres.
Plus haut que les lettres, et toujours sur l'azur du ciel, se voyaient quatre grands chiffres, dont les deux du milieu étaient retournés au sens inverse. Leur couleur était noire ; ils étaient ainsi disposés : 5365 (cinq, trois,
six, cinq.).
Sur l'écharpe blanche et verte qui soutenait le lion blanc, on a vu deux personnages se donnant le bras et s'avançant vers le nuage noir. Ils étaient couverts de manteaux éclatants d'or, et avaient sur la tête des diadèmes dentelés par le haut dans toute la circonférence.
Alors se dessina une large bande noire, qui, du nuage noir s'étendait au nord vers Lyon. C'était un pont où l'on distinguait un grand nombre d'arcades ; était couvert d'une armée de cavaliers, qui s'avançaient vers les deux personnages couronnés ci-dessus; les chevaux couraient ventre à terre. À son chapeau, on reconnaissait leur chef pour un général. Arrivé devant les deux personnages, il a levé son chapeau, et les deux personnages semblaient s'incliner pour le saluer.
Enfin, tous ces nuages se sont confondus et changés en une vapeur rouge, comme il s'en voit souvent dans les beaux jours après le coucher du soleil. Cet incroyable tableau s'est déroulé pendant l'espace de deux heures : la plus grande partie à la lueur d'un beau soleil couchant, et le reste après le coucher. Les témoins ont donc bien pu observer le phénomène à loisir, et aussi distinctement que sur une grande toile ».
Ce phénomène si extraordinaire semble indiquer exactement et successivement les révolutions qui ont eu lieu depuis l'année 1848, époque où il a paru ; il exprime aussi par ses emblèmes les évènements futurs qui relèveront la France.
N'est-il pas raisonnable de prendre en considération ce qu'il annonce, comme la fin de notre période tourmentée si prospère en innovations mais si décadente et désobéissance aux lois de Dieu, que tout homme éclairé prévoit déjà, par la marche insensée de ceux qui voudraient gouverner sans avoir recours à la divinité, et sans la moindre expérience ?
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Père Léopold Bogdan Manditch
(1941-11-01)
Le Père Léopold Bogdan Manditch était confesseur du couvent de Padoue où il est mort en 1942.
Le 23 mars 1932, un de ses pénitents le trouva accablé de tristesse : "Père, qu'est-ce qui se passe ?"
Le Père éclata en sanglots et déclara :
« "Cette nuit, le Seigneur m'a ouvert les yeux et j'ai vu l'Italie dans une mer de feu et de sang".
Puis il se couvrit les yeux de ses mains et on l'entendait répéter à travers ses larmes : "Dieu veuille que je me sois trompé ! que je me sois trompé !"
Et après un moment de silence, faisant un geste énergique de la main : "Hélas ! non, je ne me suis pas trompé ! L'Italie sera une mer de feu et de sang" ».
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Saint Anselme
(1200)
Saint Anselme, évêque de Sunium en Grèce au XIIIème siècle.
Ses deux prophéties sur Paris et sur Rome font partie d’un ouvrage intitulé : "Vaticinia seu Proedictiones illustrum Virorum", imprimé à Venise, en 1605.
La prédiction sur Paris est ainsi conçue :
« Hélas ! hélas ! Ville malheureuse qui soutiens les douleurs et les passions ! Ville misérable, pour que ta lumière te vienne, il t’est donné de tenir les armes quelque temps.
Il y aura dans tes murs des meurtres et une grande effusion de sang.
Les dragons rompront leurs œufs ; ils en feront leur nourriture.
Leurs membres s’étendront redoutables et armés pour la guerre intestine. Une foule innombrable sera dévorée par le glaive.
Cette ville est remplie de fornication, de souillure, d’adultères, de rapines, d’injustices ; elle disparaîtra. Autre Sodome, son dernier jour sera devant ses yeux ».
Citons encore la prédiction sur Rome. Peut-être est-ce de la période ouverte par le pontificat du Pape Jean-Paul II, « Karol », dont parlait la prophétie extraite du manuscrit d’Argœuves qui date du XVIème siècle :
« Malheur à toi, la ville aux sept collines, lorsque la lettre "K" sera acclamée à l’intérieur de tes murailles, alors ta chute sera proche. Tes gouvernants, dominateurs et tyrans seront détruits.
Par tes crimes et tes blasphèmes, tu as irrité le Très-Haut ; tu périras dans la déroute et le sang.
Voici Jean Bonne-Grâce et Constantin le pauvre !
Toi qui honore les choses saintes et qui leur prête l’appui de ton bras, que la poussière dont tu es couvert ne les fasse pas rougir.
Et toi, l’homme à la longue barbe, tu la perdras à bon droit. Prends garde à toi ! car tu seras extrêmement blâmé et tu seras dégradé à la face du monde pour avoir machiné et présidé la mort du Pontife dont le nom est Io Obi ».
« …qui a une faucille à la main et qui est la faux de la dévastation ».
Est-il besoin de traduire en clair ? Rome sera dévastée lorsque « K » y sera glorifié. Peut-être lors de la canonisation du Pape Jean-Paul II ? Époque à laquelle, un malfaisant, dont Marie-Julie Jahenny prédit qu’il se nommera Archel de La Torre, celui qui maniera la faucille (et le marteau ?), celui qui détruira tout avec sa faux et qui dévastera Rome et l’Italie.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
La religieuse de Lyelbe
(1829)
Une fille de campagne, d’une extrême simplicité et d’une ignorance profonde, mais d’une foi vive, se plaignait à son curé d’être tourmentée par des visions, des révélations…Le curé lui conseilla d’embrasser la vie religieuse, et elle entra, en 1823, dans le couvent où elle est morte en 1829.
D’après ce qu’elle confia à ses supérieurs seuls, Notre-Seigneur lui apparaissait, presque toujours crucifié, pour s’entretenir avec elle ; communications qui la laissaient dans une profonde tristesse. Alors, elle recommandait de toujours prier pour la France, rappelant Ninive et sa pénitence publique. Elle avait annoncé les Ordonnances de 1830 et la chute de Charles X s’il les signait.
Malheureusement, certains fragments prophétiques qui paraissaient dangereux et inopportuns en 1840 ont été détruits.
C’est Jésus-Christ qui parle à la religieuse :
« La famille royale va être punie, et elle me paiera les expiations qu’elle me doit.
La famille royale ne périra pas ; parce que je me la suis choisi, je ferai pour elle ce que j’ai fait pour Loth, et je la sauverai de Sodome et l’enfant, je le garderai pour la France.
L’usurpateur viendra s’asseoir sur le trône où ma vengeance le trouvera plus tard.
La démence et l’aveuglement règneront.
Les bons désespèreront devant les succès de l’iniquité, et la France périrait si elle n’était consacrée à Marie. Mais ce qui appartient à Marie ne périt pas.
L’expiation sera aussi grande que le crime ; et j’ai à me venger fortement de la France ; mais j’ai abrégé le temps qui m’est dû.
Vous aurez pour signe de la fin de ces choses, quand l’usurpateur croira son triomphe assuré, et qu’il s’applaudira de ce qu’il peut ; car c’est dans sa fumée que je le frapperai.
Et il se fera sentir aux âmes, et ils se désoleront, mais l’épreuve sera courte.
L’aveuglement ira jusqu’au bout.
Paris périra ;, mais ils diront : "Il y avait des souterrains sous Paris, et le feu s’y est mis". Et ils s’endurciront.
La seconde ville du Royaume sera frappée, et ils ne croiront pas encore.
Une troisième sera frappée, et ils commenceront à crier merci.
Et quand le sang aura coulé, l’enfant du miracle rentrera en France.
Il n’ira point habiter Paris, car les bêtes elles-mêmes n’en approcheront plus.
Il choisira sa capitale vers le Midi.
Je lui donnerai un régent, un guide, un conseiller qui sera un saint, et il suivra mes voies.
Et la religion brillera, car il y aura un renouvellement de toutes choses.
Je veillerai jusqu’au bout sur la famille de l’enfant des lys, parce que je me la suis choisi, et je veux qu’elle règne jusqu’à la fin.
Elle sera environnée de dangers, et l’usurpateur dressera contre elle toute sorte d’embûches.
Ses ennemis seront acharnés contre elle, et leur malice n’oubliera aucun moyen.
Mais elle triomphera, et ma puissance éclatera dans son chef ».
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Le Bienheureux Théolophre
(1600)
D'après le Livre merveilleux, où se trouve cette page prophétique du Bienheureux. Théolophre, voici le discours que le Pontife saint doit prononcer lors du sacre du Grand Monarque :
« Reçois, Fils bien-aimé, la couronne d'épines, laquelle tu demandes instamment et très-humblement pour l'amour que tu portes à Celui qui a été suspendu en la croix et nous a rachetés de son propre sang. Reçois aussi en ta main droite l'enseigne de sa très-sainte croix, par lequel signe tu seras vainqueur, parce que le Dieu des armées a dit : « Je t'ai reçu aujourd'hui, et t'ai oint de mon huile sainte mon serviteur, pour être le conducteur de mon peuple et comme mon signal.
Tu vaincras, non par la multitude de tes gens de guerre, ni par ta propre force, mais par la vertu de mon Esprit qui t'assistera. Réjouis-toi donc et sois constant et ferme en tes résolutions. Et n'aie point peur, attendu que je serai toujours avec toi. Au reste, je te prendrai par ma droite, afin d'assujettir les nations devant toi, et je mettrai en fuite les rois, et j'ouvrirai devant toiles portes, et elles ne se fermeront plus.
Je marcherai devant toi et humilierai les superbes de la terre. Je romprai les portes d'airain et je briserai les gonds de fer. De plus je te donnerai des trésors qui sont cachés et je te révèlerai les arcanes ou mystères des grands secrets. Et tout lieu sur lequel tu marcheras sera à toi. Hé! qui est-ce qui pourra résister, puisque c'est le Dieu des armées, le Seigneur qui a dit ces choses ».
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Le Manuscrit des Capucins
(1400)
Vers l'année 1781, on se préoccupa beaucoup de la découverte d'un manuscrit, faite dans la bibliothèque d'un couvent de pères capucins de Toscane, en Italie. Ce manuscrit, qui contenait, disait-on, des choses merveilleuses, donna lieu à une enquête suivie, consciencieuse d'où il résulta les constatations suivantes consignées dans un journal fort répandu à cette époque, et reproduites dans un livre publié dans le même temps, à peu près, à Paris.
Mais, quoi qu'il en soit à cet égard, il n'en reste pas moins une indication merveilleusement exacte des événements qui devaient s'accomplir quelques années après la découverte de ce précieux travail. Nos lecteurs en pourront juger par la lecture du procès-verbal suivant, dressé à la suite d'un interrogatoire subi par les pères capucins possesseurs de ce manuscrit et après l'examen qu'on fit de son texte.
Cette prophétie commente la situation de l'Eglise à partir de la fin du XVIII° siècle jusqu’à nos jours. Ce manuscrit, dont l'écriture donnait exactement la date d’originaire, devait remonter à la fin du XV° siècle ; il était rempli d'annotations et d'additions, les unes écrites à la main, les autres imprimées, et contenait sur les évènements à venir des prophéties dont l'interprétation occupa singulièrement les esprits les plus sérieux de cette époque.
Voici ce procès-verbal :
« Les vénérables pères, pressés de citer quelques fragments relatifs à l'accomplissement des prédictions contenues dans le manuscrit qui a fait tant de bruit depuis deux mois, ont déclaré :
Qu'il annonce clairement la suppression de l'Institut des jésuites pour l'année 1773, et plusieurs autres évènements arrivés dans l'Eglise depuis lors jusqu'à ce jour.
Qu'il prédit clairement que l'Eglise perdra son autorité ;
Que la France souffrira et que les plus grands malheurs tomberont sur la Bourgogne et la Lorraine, après quoi les puissances de l'Est et du Nord feront entre elles une étroite alliance contre quiconque s'opposera à elles ;
Que cette alliance sera suivie d'une guerre qui désolera la France et l'Italie ;
Que le pape sera entièrement dépouillé de ses domaines temporels ;
Qu'ensuite les ecclésiastiques et les réguliers, de quelque classe et ordre que ce soit, recevront des puissances laïques leur subsistance alimentaire, leurs vêtements et le pur nécessaire pour l'entretien du ministère de Dieu, des âmes et du culte dans les temples qui lui sont dédiés ;
Tellement que tous leurs biens seront anéantis, ainsi que toutes les communautés et les ordres réguliers, à la réserve d'un seul auquel il sera prescrit de vivre suivant les règles de la plus stricte observance des anciens moines ;
Que, par suite de ces funestes calamités, le pape cessera de vivre ;
Qu'il résultera de grandes pertes et que l'Eglise de Jésus-Christ tombera dans une affreuse anarchie ;
Qu'enfin il s'élèvera des querelles très-vives entre les puissances alliées de l'Est et du Nord ;
Qu'en attendant se fera l'élection du chef de l'Eglise, du légitime pape romain : il portera un nom angélique, et ce sera un sujet tellement pieux, savant et de mœurs si exemplaires, que sous lui l'Eglise recouvrera sa pureté, sa simplicité et son innocence primitive, pour son édification et l'instruction du clergé et du bon peuple de Dieu.
Qu'on fixera un revenu suffisant et honorable au pape pour son entretien ; et dans une juste proportion aux évêques et à toutes les classes du clergé : on verra le pape et tous les autres dignitaires ecclésiastiques dépouillés de toute pompe mondaine et de toute juridiction temporelle, et vivre comme vivait anciennement tout le clergé, suivant la discipline primitive ;
Que le Saint Père expédiera douze hommes apostoliques tirés d'un couvent d'institut régulier non éteint, pour aller en mission dans les quatre parties du globe, et ils auront le don de convertir tout le monde à la foi catholique, apostolique et romaine.
Le texte imprimé, les notes manuscrites en latin et en toscan, ajoute en terminant le procès-verbal, disent que tout cela arrivera dans la fin du XVIII° siècle et dans la première moitié du siècle suivant ».
Il est impossible de n'être pas profondément saisi de l'exactitude de prévision de cette prophétie ; les évènements y sont plus qu'annoncés, pour ainsi dire, ils y sont racontés dans leurs circonstances les plus imprévues et les plus éloignées.Il suffit de se rappeler les faits qui sont venus successivement modifier si profondément l'état de l'Eglise ; la constitution civile du clergé ; l'exil et là mort de Pie VI ; l'enlèvement de Pie VII sous l'Empire ; l'avènement de Pie IX dans ces dernières années, et la conduite libérale qu'il a tenue, les réformes qu'il a accomplies, pour apprécier le caractère remarquable de la prophétie que nous reproduisons.
Quant à son caractère d'authenticité, quelle qu'en soit la source, il ne peut souffrir aucune contestation. Cette prophétie, en effet, est empruntée, comme nous l'avons dit, à un manuscrit du XV° siècle ; son authenticité se trouve constatée par un procès-verbal régulier ; sa découverte est mentionnée
dans un journal de l'époque, ainsi que l'impression profonde qu'elle produisit ; et enfin nous retrouvons la mention détaillée, avec la reproduction en langue moderne, de ce curieux document, dans un livre que nous avons sous les yeux et qui été imprimé et publié en 1782, à une époque où on ne pouvait guère soupçonner de si grands changements, où rien ne permettait de supposer que les faits consignés dans cette prophétie fussent non pas probables mais possibles, mais imaginables seulement, et on les pressentait si peu d'ailleurs, que le livre qui reproduit cette prophétie le fait en raillant, avec le témoignage d'une parfaite incrédulité. Cependant l'histoire est là qui, dix ans plus tard, donne successivement raison à cette intuition supérieure de l'avenir ».
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Saint Thomas d'Aquin ou Maître Antonin
(1274-03-07)
Saint Thomas d'Aquin, frère prêcheur, docteur de l'Eglise, est né en 1227, dans une illustre et noble famille napolitaine, à Aquin, petite ville de Campanie près de Naples en Italie. Elevé à l'abbaye bénédictine du Mont-Cassin, Thomas choisit cependant, à 19 ans, d'entrer chez les Frères Prêcheurs. Ce n'est guère du goût de sa famille, qui le fait enlever et enfermer. L'ordre dominicain est un ordre mendiant, fondé quelques années plus tôt, et il n'avait pas bonne presse dans l'aristocratie. Au bout d'un an, Thomas peut enfin suivre sa vocation. On l'envoie à Paris pour y suivre ses études universitaires. Il a comme professeur saint Albert le Grand. Pour ce dernier, il faut faire confiance à la raison et à l'intelligence de l'homme pour chercher Dieu. Le philosophe le plus approprié à cette recherche est Aristote. Saint Thomas retient la leçon. Devenu professeur, il fut Grand-Maître de la Scholatique, il élabore une pensée originale, qu'il expose dans de multiples ouvrages, dont le plus connu est la "Somme Théologique". Il voyage aussi à la demande des Papes. Mais c'est l'étude qui a toute sa faveur. Il meurt le 7 mars 1274, à Fuossa Nova dans le diocèse de Terracine. C’est une célèbre abbaye de l'Ordre de Cîteaux dans le Latium en Italie, où il avait fait étape sur la route pour Lyon où il se rendait pour participer au grand concile.
Cette prophétie dite de Saint Thomas d’Aquin ou de Maître Antonin fut extraite d'un livre fort ancien à l'usage de cet illustre Dominicain. Le nom de son auteur est inconnu mais certains la nomment la prophétie de Maître Antonin :
« Quand Rome commencera à entendre les mugissements de la vache grasse, l'Italie sera en proie à la guerre et aux dissensions. Une haine violente éclatera entre son serpent ailé et le lion qui porte des lis. Malheur à toi, terre de Pise, le veau secoue sa corne naissante d'un air menaçant.
Alors naîtra au milieu des lys le plus beau des princes dont le renom sera grand parmi les rois, tant à cause de ses grâces corporelles et de sa rare beauté de son corps que de la perfection de son esprit. L'univers entier lui obéira, quand le chêne altier sera tombé et aura écrasé de sa chute le sanglier au poil hérissé.
Du Nord au Midi, du Midi à l’Occident et de l’Occident jusqu’au Levant, et ainsi, de toutes parts, il terrassera et foulera aux pieds ses ennemis. Ses années s’écouleront dans le bonheur.
Ô Alpha et Oméga ! La vache grasse est unie à la couleuvre. Un roi monstrueux s'assiéra sur un trône mobile ; ce monarque échappera à grand-peine à une mort très rapprochée. Lève-toi, sanglier hérissé, associe-toi aux lions, et tu prendras la couleuvre embarrassée dans ses plis tortueux.
Le lion, surpris dans l'ivresse du triomphe, se laissera prendre par toi ; tu le tromperas et tu le feras périr.
Malheur à toi, beau lion, quand tu te prépareras au combat, à l'ombre du chêne altier.
Malheur à toi, Ligurie, et à toi, Flandre ensanglantée ; tes prairies et tes fleurs seront dévastées. Le schisme sera renversé, quand le chêne, dans sa chute, écrasera le sanglier sauvage. Pleure, hélas ! malheureuse Babylone que de tristes jours attendent : comme la moisson mûre, tu seras fauchée, à cause de tes iniquités.
Les rois s'avanceront contre toi des quatre coins du monde ; ils rassembleront les Saints de Dieu, pour qu'ils ne soient pas compris dans le Jugement, et qu'ils choisissent l'ange du Testament, qui doit convertir au Seigneur les coeurs pervertis et dissidents.
La flèche de l'Italie, s'élançant vers le Levant, ira creuser les sillons pour y planter la vigne du vrai Sauveur, alors que fleurira le prince du nouveau nom, à qui tous les peuples se soumettront et à qui la couronne orientale sera donnée en garde.
Il surgira un monarque de l'illustre lys, qui aura le front haut, les sourcils marqués, de grands yeux, le nez aquilin ; il rassemblera une grande armée et détruira tous les despotes de son royaume, et les frappera à mort : fuyant à travers les monts, ils chercheront à éviter sa face.
Il fera aux Chrétiens la guerre la plus constante. Il subjuguera tour à tour les Anglais, les Espagnols, Aragonais, Lombards, Italiens. Les rois Chrétiens lui feront leur soumission, Rome et Florence périront, livrées par lui aux flammes, et le sel pourra être semé sur cette terre où tomberont sous ses coups les derniers membres du clergé.
La même année, il gagnera une double couronne ; puis traversant la mer à la tête d'une grande armée, il entrera en Grèce, et sera nommé roi des Grecs. Il subjuguera les Turcs et les barbares, et publiera un édit par lequel quiconque n'adorera pas la croix sera mis à mort.
Nul ne pourra lui résister, parce qu'il aura toujours auprès de lui le bras fort du Seigneur, qui lui donnera l'empire de l'univers entier : cela fait, il sera appelé la paix des Chrétiens.
Montant à Jérusalem sur le mont Olive, il priera le Seigneur et découvrant sa tête couronnée, et rendant grâces au Père, au Fils et au Saint-Esprit, il rendra l'âme en ces lieux avec la couronne ; et la terre tremblera, et l'on verra des prodiges.
Le schisme sera renversé, quand le chêne de sa chute écrasera le sanglier sauvage.
Pleure hélas ! Malheureuse Babylone, que de tristes jours t’attendent. Comme la moisson mûre, tu seras fauchée à cause de tes iniquités.
Les rois s’avanceront des quatre coins du monde ; ils rassembleront les saints de Dieu pour qu’ils ne soient pas compris dans le jugement, et qu’ils choisissent l’Ange du Testament qui doit convertir au Seigneur les cœurs pervertis et dissidents ».
On lui attribue aussi cette prophétie concernant le Grand Pape annoncé :
« L’Ange du Testament s’appellera Grégoire XVII ou le Pape Angélique. Sous son règne, les hérétiques et les schismatiques retourneront en foule au bercail de l’Eglise Romaine.
Avec ce grand Pasteur surgira le grand Roi qui obtiendra le royaume de la cité nouvelle, et bientôt il appesantira sa main sur les infidèles en Afrique et ensuite en Europe.
Dieu se choisira un homme selon son cœur et le chargera de paître le troupeau de son peuple. Et cet homme enseignera à toutes les nations le divin vouloir de son Seigneur qu'il aimera de tout son cœur.
Il fera fleurir la foi et sera aimé de tous, parce que ses actes exciteront l'admiration. Tous les hommes ne formeront plus qu'un seul troupeau sous un seul pasteur.
Les siècles finiront, la primitive unité sera rétablie, tous les membres dépendront du même chef et toutes les bergeries particulières feront partie de l'unique bercail du Christ... »
« Ce monarque surgira de l'illustre lys ; il aura le front haut, les sourcils arqués, de grands yeux, le nez aquilin. Il rassemblera une grande armée et détruira tous les despotes de son royaume, les frappant à mort ; ils fuiront à travers les monts pour éviter sa face. Il fera aux faux chrétiens la guerre la plus constante et dominera tour à tour les Anglais, les Espagnols, les Lombards, les Italiens. Les rois chrétiens lui feront leur soumission. La même année, il gagnera une double couronne ; puis, traversant la mer à la tête d'une grande armée, il entrera en Grèce et sera nommé roi des Grecs. Il subjuguera les Turcs et les barbares; nul ne pourra lui résister, parce qu'il aura toujours auprès de lui le bras du Seigneur qui lui donnera l'empire de l'univers entier. Cela fait, il sera appelé la paix des Chrétiens ».
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Maria Stiefel
(1850)
Prophétie de Maria Stiefel, une stigmatisé tyrolienne vers 1850 :
« La Grèce en ce temps-là, sera mise dans une position très critique par les Turcs. Des hordes asiatiques et africaines sortiront de leur pays et marqueront leur passage par l’incendie et l’assassinat.
Il y aura en Italie de grands bouleversements politiques. Une tempête effroyable passera sur ce pays. Les différents états de l’Italie se réuniront pour former une seule république dont Rome sera la capitale.
Tous les peuples se lèveront contre le colosse du Nord ; des milles et mille guerriers seront armés contre lui et se rendront au lieu où il aura rassemblé ses hordes asiatiques pour inonder de nouveau l’Europe.
Les armées en viendront aux mains dans une plaine toute couverte de guerriers ; la bataille se poursuivra pendant huit jours après laquelle les peuples de l’Europe s’en retourneront victorieux dans leurs foyers. Ce sera la plus grande bataille qui aura été livrée et aussi la dernière, car alors le règne de Dieu commencera sur la terre ».
« Le pouvoir temporel des Papes sera rétabli, et les peuples seront heureux sous leur sceptre si doux ».
« L'Allemagne deviendra le théâtre des plus effrayants événements ; une guerre dévastatrice détruira ce pays d'un bout à l'autre ; ce qui n'empêchera pas que les peuples d'Allemagne grandement opprimés ne parviennent pas à constituer une patrie libre ».»
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Le Père Marc, Carme
(1600)
Cette prophétie du Père Marc, carme polonais, nous est donnée sans date. Elle doit avoir été écrite au XVIIème siècle, avant le commencement de la décadence de la Pologne. Elle prédit nettement le joug et les persécutions de l’Allemagne nazi et de l’Union Soviétique, et conclue par l’annonce de la résurrection et du relèvement triomphal de la nation polonaise.
« Toi, ô Pologne, sous peu de temps, triste et sanglante, tu te coucheras sur un lit de cendres, tes perfides voisins te trahiront ; un puissant monarque t’opprimera ; une guerre effroyable engendrera pour toi de longue tortures, tes fils innocents tomberont sans gloire ; tes prêtres et tes vierges seront persécutés, tes églises seront dépouillées. Tous les jours seront marqués par les crimes de tes oppresseurs et par les larmes de tes victimes. Ce seront les plus élevés qui auront à souffrir ; sur eux, les maux s’abattront comme la grêle.
Dieu usera de la sorte le roc de ton orgueil, mais toi, patrie, tu te relèveras, tu deviendras l’ornement de l’Europe chrétienne, car ainsi que le Phénix, tu te relèveras de tes cendres ».
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Prophétie de st Nicolas de Flut:
L'église va etre punit parce que la majorité de ses membres ,pretres,éveques et laics vont s'etre perverti.L'église va s'efondrer de plus en plus jusqu'a sa presque disparition .Ses pretres et éveques vont diminuer jusqu'a n'etre qu'un petit nombre.Mais,alors que tout semblera s'écrouler,elle va renaitre de ses cendres et va etre exalter de par le monde.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Prophétie de Camille C(mystique francaise):Tout au fond de moi,quelque chose me disait que nous avions abordé des temps difficiles pour le futur de l'église,qu'il faudrait mobiliser toutes les ames de priere pour lutter contre cet esprit tellement novateur qu'il en devenait souvent destructif....(1971).
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Francesco a écrit:Saint Anselme
(1200)
Saint Anselme, évêque de Sunium en Grèce au XIIIème siècle.
Ses deux prophéties sur Paris et sur Rome font partie d’un ouvrage intitulé : "Vaticinia seu Proedictiones illustrum Virorum", imprimé à Venise, en 1605.
La prédiction sur Paris est ainsi conçue :
« Hélas ! hélas ! Ville malheureuse qui soutiens les douleurs et les passions ! Ville misérable, pour que ta lumière te vienne, il t’est donné de tenir les armes quelque temps.
Il y aura dans tes murs des meurtres et une grande effusion de sang.
Les dragons rompront leurs œufs ; ils en feront leur nourriture.
Leurs membres s’étendront redoutables et armés pour la guerre intestine. Une foule innombrable sera dévorée par le glaive.
Cette ville est remplie de fornication, de souillure, d’adultères, de rapines, d’injustices ; elle disparaîtra. Autre Sodome, son dernier jour sera devant ses yeux ».
Citons encore la prédiction sur Rome. Peut-être est-ce de la période ouverte par le pontificat du Pape Jean-Paul II, « Karol », dont parlait la prophétie extraite du manuscrit d’Argœuves qui date du XVIème siècle :
« Malheur à toi, la ville aux sept collines, lorsque la lettre "K" sera acclamée à l’intérieur de tes murailles, alors ta chute sera proche. Tes gouvernants, dominateurs et tyrans seront détruits.
Par tes crimes et tes blasphèmes, tu as irrité le Très-Haut ; tu périras dans la déroute et le sang.
Voici Jean Bonne-Grâce et Constantin le pauvre !
Toi qui honore les choses saintes et qui leur prête l’appui de ton bras, que la poussière dont tu es couvert ne les fasse pas rougir.
Et toi, l’homme à la longue barbe, tu la perdras à bon droit. Prends garde à toi ! car tu seras extrêmement blâmé et tu seras dégradé à la face du monde pour avoir machiné et présidé la mort du Pontife dont le nom est Io Obi ».
« …qui a une faucille à la main et qui est la faux de la dévastation ».
Est-il besoin de traduire en clair ? Rome sera dévastée lorsque « K » y sera glorifié. Peut-être lors de la canonisation du Pape Jean-Paul II ? Époque à laquelle, un malfaisant, dont Marie-Julie Jahenny prédit qu’il se nommera Archel de La Torre, celui qui maniera la faucille (et le marteau ?), celui qui détruira tout avec sa faux et qui dévastera Rome et l’Italie.
Cher Francesco .
La ville au 7 colline d'on parle st Anselme n'est pas Rome mais Constantinople.
Quant a la lettre K elle est peu-etre la première lettre du nom de famille du grand monarque (hypothèse).
ou le k de karolus.
basileus- Date d'inscription : 04/07/2008
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Hum,je ne sais pas.En fait,les spécialistes des prophéties font tres souvent référence a Rome lorsqu'il est question de la ville au 7 collines.C'est ce que j'ai lu en tout cas.....Ces dits spécialistes faisaient aussi référence au K de Karol (JPII)...La ville au 7 colline d'on parle st Anselme n'est pas Rome mais Constantinople.
Quant a la lettre K elle est peu-etre la première lettre du nom de famille du grand monarque (hypothèse).
ou le k de karolus.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: PROPHÉTIES POUR NOTRE TEMPS
Saint Augustin
(0430-08-2
Saint Augustin, évêque d’Hippone (354-430), docteur de l'Eglise, naquit à Tagaste, ville appartenant à l'empire romain, et de l'ancien royaume de Numidie (actuelle Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354, dans une famille berbère, d'un père incroyant et d'une mère chrétienne, sainte Monique.
Saint Augustin narre sa jeunesse dans ses Confessions : brillant étudiant, jeunesse dissipée, un enfant, Adéodat. En 383, il vient à Rome, puis enseigne la rhétorique à Milan. Converti, baptisé par saint Ambroise à Pâques 387, il retourne en Afrique. Philosophe et théologien, il est ordonné prêtre en 391, évêque d'Hippone (près de l'actuelle Bône, Algérie) en 396, un des plus grands théologiens chrétiens. Il meurt au moment des invasions barbares en Afrique, le 28 août 430. Il est l’auteur d’un traité de l’Antéchrist
Toutes les nations furent soumises aux Romains et leurs payèrent le tribut. C’est pourquoi l’Apôtre saint Paul dit que l’Antéchrist ne viendra point dans le monde avant que l’apostasie ne soit arrivée auparavant ; c’est à dire que tous les royaumes assujettis aux Romains n’aient secoué leur joug.
Mais ce temps n’est pas encore arrivée ; car, bien que nous voyions l’empire romain en grande partie détruit, cependant, tant que dureront les rois francs qui doivent posséder cet empire, la gloire du nom romain ne périra pas entièrement, car elle vivra dans ces souverains.
Quelques-uns de nos docteurs disent même qu’un Roi des Francs possèdera l’empire romain dans toute son étendue.
Ce roi viendra dans les derniers temps du monde ; il sera le plus grand et le dernier de tous les rois.
Après avoir heureusement gouverné son royaume, ce monarque viendra à Jérusalem, et déposera sur le mont des oliviers et son sceptre et sa couronne. Il rendra l'âme à Jérusalem, sur le Mont des Oliviers.
Ce sera là la fin et la consommation de l’empire des Romains et des Chrétiens.
Et ces mêmes docteurs, s’étayant sur la parole de l’Apôtre, prétendent que immédiatement après l'Antéchrist viendra.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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