'' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
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'' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
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[color:6585=#555]Posted: 04 Oct 2011 10:30 PM PDT
Et la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est sans appel :Gilles Kepel, professeur à Sciences Po, ajoute, sur l'identité musulmane, qui se manifeste :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] "Dans les tours de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil (Seine-Saint-Denis), les deux villes emblématiques de la crise des banlieues depuis les émeutes de l'automne 2005, la République, ce principe collectif censé organiser la vie sociale, est un concept lointain. Ce qui "fait société" ? L'islam d'abord."
"les deux villes (60 000 habitants au total) comptent une dizaine de mosquées, aux profils extrêmement variés, pouvant accueillir jusqu'à 12 000 fidèles. Une pratique du ramadan presque systématique pour les hommes. Une conception extensible du halal, enfin, qui instaure une frontière morale entre ce qui est interdit et ce qui est autorisé, ligne de fracture valable pour les choix les plus intimes jusqu'à la vie sociale."
"par l'extraordinaire développement du halal. Il y a vingt-cinq ans, ça n'était pas un enjeu. Aujourd'hui, c'est un marqueur de l'identité extrêmement fort qui traduit la place de l'éthique religieuse dans les comportements. Pas seulement dans l'alimentaire : le halal marque les interdits dans la vie privée et sociale - du lit conjugal jusqu'au refus d'inscrire des enfants dans les cantines scolaires. [...] Ensuite, la prégnance des mariages endogamiques : c'est un point qui m'a surpris dans la mesure où la France a toujours été considérée comme un pays où les mariages mixtes étaient particulièrement nombreux. Parmi les pratiquants, le mariage endogamique islamique est aujourd'hui quasiment la norme dans l'agglomération. C'est un effet particulièrement préoccupant de l'enclavement. Enfin, la participation politique : depuis les émeutes de 2005, après les inscriptions massives sur les listes électorales, il y a une volonté marquée des élites locales de la diversité de peser dans les débats politiques en assumant leur identité républicaine, démocrate et, le cas échéant, musulmane. A l'échelle des conseillers municipaux, le plafond de verre a sauté et on assiste à l'affermissement d'une jeune classe politique. La façon dont émerge l'élite de ces populations - cadres, entrepreneurs... - est au coeur de la transformation sociale du pays. Et il est inévitable et logique que, pour traduire la diversité de la société, les prochaines élections municipales et législatives voient des candidats d'origine africaine ou maghrébine s'imposer."

Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
La place croissante de l'islam en banlieue
Enquête || 04.10.11 | 13h34 • Mis à jour le 05.10.11 | 11h16
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Prière à la grande mosquée de Villeneuve-d'Ascq, en août.AFP/PHILIPPE HUGUEN
Voilà un constat qui va [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Dans les tours de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil (Seine-Saint-Denis), les deux villes emblématiques de la crise des banlieues depuis les émeutes de l'automne 2005, la République, ce principe collectif censé [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la vie sociale, est un concept lointain. Ce qui "fait société" ? L'islam d'abord. Un islam du quotidien, familial, banal le plus souvent, qui fournit repères collectifs, morale individuelle, lien social, là où la République a multiplié les promesses sans les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
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La croyance religieuse plus structurante que la croyance républicaine, donc. Vingt-cinq ans après [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] publié une enquête référence sur la naissance de l'islam en France - intitulée Les Banlieues de l'islam (Seuil) -, le politologue Gilles Kepel, accompagné de cinq chercheurs, est retourné dans les cités populaires de Seine-Saint-Denis pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la crise des quartiers. Six ans après les émeutes causées par la mort de deux adolescents, en octobre 2005, son équipe a partagé le thé dans les appartements des deux villes, accompagné les mères de famille à la sortie des écoles, rencontré les chefs d'entreprise, les enseignants, les élus, pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] le destin de cette "Banlieue de la République" - c'est le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de l'enquête, complexe et passionnante, publiée par l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Le sentiment de mise à l'écart a favorisé une "intensification" des pratiques religieuses, constate [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Les indices en sont multiples. Une fréquentation des mosquées beaucoup plus régulière - les deux villes (60 000 habitants au total) comptent une dizaine de mosquées, aux profils extrêmement variés, pouvant [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] jusqu'à 12 000 fidèles. Une pratique du ramadan presque systématique pour les hommes. Une conception extensible du halal, enfin, qui instaure une frontière morale entre ce qui est interdit et ce qui est autorisé, ligne de fracture valable pour les choix les plus intimes jusqu'à la vie sociale.
Les chercheurs prennent l'exemple des cantines scolaires, très peu fréquentées à Clichy en particulier. Un problème de coût évidemment pour les familles les plus pauvres. Mais la raison fondamentale tient au respect du halal. Les premières générations d'immigrés y avaient inscrit leurs enfants, leur demandant simplement de ne pas [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de porc. Une partie de leurs enfants, devenus parents à leur tour, préfère [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] les cantines pour leur propre descendance parce que celles-ci ne proposent pas de halal. Un facteur d'éloignement préoccupant pour Gilles Kepel : "Apprendre à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], ensemble, à la table de l'école est l'un des modes d'apprentissage de la convivialité future à la table de la République."
Car le mouvement de "réislamisation culturelle" de la fin des années 1990 a été particulièrement marqué à Clichy et à Montfermeil. Sur les ruines causées par les trafics de drogue dure, dans un contexte d'effondrement du communisme municipal, face à la multiplication des incivilités et des violences, les missionnaires du Tabligh (le plus important mouvement piétiste de l'islam), en particulier, ont contribué à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] un cadre collectif. Et participé à la lutte contre l'héroïne, dans les années 1990, là où la police avait échoué. Ce combat contre les drogues dures - remplacées en partie par les trafics de cannabis - a offert une "légitimité sociale, spirituelle et rédemptrice" à l'islam - même si la victoire contre l'héroïne est, en réalité, largement venue des politiques sanitaires.
L'islam a aussi et surtout fourni une "compensation" au sentiment d'indignité sociale, politique et économique. C'est la thèse centrale de Gilles Kepel, convaincu que cette "piété exacerbée" est un symptôme de la crise des banlieues, pas sa cause. Comme si l'islam s'était développé en l'absence de la République, plus qu'en opposition. Comme si les valeurs de l'islam avaient rempli le vide laissé par les valeurs républicaines. Comment [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] encore, en effet, en la République ? Plus qu'une recherche sur l'islam, l'étude de Gilles Kepel est une plongée dans les interstices et les failles des politiques publiques en direction des quartiers sensibles... Avec un bilan médiocre : le territoire souffre toujours d'une mise à l'écart durable, illustrée ces dernières semaines par l'épidémie de tuberculose, maladie d'un autre siècle, dans le quartier du Chêne-Pointu, à Clichy, ghetto de pauvres et d'immigrés face auquel les pouvoirs publics restent désarmés (Le Monde du 29 septembre). Illustrée depuis des années par un taux de chômage très élevé, un niveau de pauvreté sans équivalent en Ile-de-France et un échec scolaire massif.
Clichy-Montfermeil forme une société fragile, fragmentée, déstructurée. Où l'on compte des réussites individuelles parfois brillantes et des parcours de résilience exemplaires, mais où l'échec scolaire et l'orientation précoce vers l'enseignement professionnel sont la norme. "Porteuse d'espoirs immenses, l'école est pourtant aussi l'objet des ressentiments les plus profonds", constatent les chercheurs. Au point que "la figure la plus détestée par bon nombre de jeunes est celle de la conseillère d'orientation à la fin du collège - loin devant les policiers".
Et pourtant, les pouvoirs publics n'ont pas ménagé leurs efforts. Des centaines de millions d'euros investis dans la rénovation urbaine pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] les tours les plus anciennes et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] des quartiers entiers. Depuis deux ans, les grues ont poussé un peu partout et les chantiers se sont multipliés - invalidant les discours trop faciles sur l'abandon de l'Etat. Ici, une école reconstruite, là, un immeuble dégradé transformé en résidence. Un commissariat neuf, aussi, dont la construction a été plébiscitée par les habitants - parce qu'il incarnait l'espoir d'une politique de sécurité de proximité.
Le problème, montre Gilles Kepel, c'est que l'Etat bâtisseur ne suffit pas. Les tours ont été rasées pour certaines, rénovées pour d'autres, mais l'Etat social, lui, reste insuffisant. La politique de l'emploi, incohérente, ne permet pas de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] les wagons de chômeurs. Les transports publics restent notoirement insuffisants et empêchent la jeunesse des deux villes de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de la dynamique économique du reste de la Seine-Saint-Denis. Plus délicat encore, la prise en charge des jeunes enfants n'est pas adaptée, en particulier pour les familles débarquant d'Afrique subsaharienne et élevés avec des modèles culturels très éloignés des pratiques occidentales.
Que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] alors ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] les politiques publiques vers l'éducation, la petite enfance, d'abord, pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à la jeunesse de quoi s'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] économiquement et socialement. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] confiance, ensuite, aux élites locales de la diversité en leur permettant d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] aux responsabilités pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], demain, des maires, des députés, des hauts fonctionnaires musulmans et républicains. Car, dans ce tableau sombre, le chercheur perçoit l'éveil d'une classe moyenne, de chefs d'entreprise, de jeunes diplômés, de militants associatifs, désireuse de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dans la vie publique, soucieuse de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] identité musulmane et appartenance républicaine.
Luc Bronner

Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Analyse tres intéressante.Qu'en pensez vous?L'islam a aussi et surtout fourni une "compensation" au sentiment d'indignité sociale, politique et économique. C'est la thèse centrale de Gilles Kepel, convaincu que cette "piété exacerbée" est un symptôme de la crise des banlieues, pas sa cause. Comme si l'islam s'était développé en l'absence de la République, plus qu'en opposition. Comme si les valeurs de l'islam avaient rempli le vide laissé par les valeurs républicaines. Comment [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] encore, en effet, en la République ? Plus qu'une recherche sur l'islam, l'étude de Gilles Kepel est une plongée dans les interstices et les failles des politiques publiques en direction des quartiers sensibles... Avec un bilan médiocre : le territoire souffre toujours d'une mise à l'écart durable, illustrée ces dernières semaines par l'épidémie de tuberculose, maladie d'un autre siècle, dans le quartier du Chêne-Pointu, à Clichy, ghetto de pauvres et d'immigrés face auquel les pouvoirs publics restent désarmés (Le Monde du 29 septembre). Illustrée depuis des années par un taux de chômage très élevé, un niveau de pauvreté sans équivalent en Ile-de-France et un échec scolaire massif.

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Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
ateelas-
Date d'inscription : 03/10/2011
Age : 54
Localisation : TOULOUSE
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Sachons être les fils dociles de notre Église. Les moines de Tiberides sont un des exemples parmi d'autres. Relisons les textes du prieure Christian de Cherge et bien sur ceux de jean Paul II et de Benoits XVI sur le sujet, et mettons les en pratique dans notre quotidien.
"L’au-delà de la communion des saints, ou chrétiens et musulmans et tant d'autres avec eux partage la même joie filiale, il nous revient de le signifier visiblement comme tous les autres mystères du Royaume. Et comment s'y prendre qu'en aimant maintenant et gratuitement..." Christian de Cherge (EM 18)
"Dans le monde d'aujourd'hui, tragiquement marqué par l'oubli de Dieu, chrétiens et musulmans sont toujours appelés à défendre et promouvoir, dans un esprit d'amour, la dignité humaine, les valeurs morales et la liberté. Le pèlerinage commun vers l'éternité doit s'exprimer dans la prière, dans le jeûne et dans la charité, mais également dans un engagement solidaire pour la paix et la justice, pour la promotion de l'homme et la protection de l'environnement. En marchant ensemble sur la voie de la réconciliation et en renonçant, dans une humble soumission à la volonté divine, à toute forme de violence comme moyen pour résoudre les différends, les deux religions pourront offrir un signe d'espérance, en faisant resplendir dans le monde la sagesse et la miséricorde de cet unique Dieu qui a créé et qui gouverne la famille humaine."JEAN-PAUL II (AUDIENCE GÉNÉRALE Mercredi 5 mai 1999. Le dialogue avec l'Islam )
Ce n'est que deux citations parmi de nombreuses autres. Que chacun fasse des recherches sans idées preconsues mais dans un désir d'obeissance humble,confiante et fidèle a l'Esprit qui parle dans l’Eglise Catholique. Nous y apprendrons l'attitude spirituelle et pratique que Jésus nous demande.
joel queyras- Date d'inscription : 06/05/2011
Age : 75
Localisation : inde
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Le fond du probleme est strictement et totalement religieux et il le sera toujours comme il l`était il a 1000 ans.
La nature meme de l`islam est fausse. Sa doctrine est mauvaise et ses fruits sont la stérilisation de la pensée et du territoire. (Cette doctrine en est une du mystere d`iniquité) L`islam est bati sur une mauvaise fondation ce qui fait que comme une maison mal batie elle se tord et s`écroule tout le temps sur ses bases faussées.
Ce systeme se nourrit sur - la victimisation et la violence - les générations se ré-islamisent et il n`y aura jamais de garanties de sécurité avec cette fausse doctrine de l`épée. Ceux qui l`enseigne répande un venin.
Que reste-il de nos jours des gloires de l`Égypte et de la fermentation intellectuelle d`Alexandrie. Rien....tout a été stérilisé par l`islam.
Que reste t`il des terres autrefois chrétiennes d`Afrique du Nord riches en production développée par les Romains. Ces terres ou vécu St-Augustin. Il n`en reste que pauvreté et ignorance tout a été stérilisé par l`islam.
L`islam ne produit que des immigrants, de la pauvreté, de l`ignorance et du fanatisme religieux. Déja ce fanatisme commence a ronger l`Europe et a stériliser des quartiers. Le malheur est que ces quartiers vont grossir et se répandre ailleurs.
La seule vrai solution est religieuse - retour au christianisme d`État pour tous - mais avant cela il faut que ceux qui réalise que c`est la seule solution réelle prennent le pouvoir politique pour une grande réforme des institutions publique et scolaires.
A part cela il n`y a aucune solution crédible. L`islam va grossir de quartier en quartier et tout inflitrer. Le résultat sera la division entre ceux qui sont responsable de ce désatre - les élites des derniers 50 ans et leur fausses idées et ceux qui pensent que seule la foi chrétienne peut faire barrage a ce désatre.
Aucune organisation crédible n`existe a date qui par exemple pourrait mener des campagnes publiques et politiques pour dénoncer les lois, les organisations, les personnalités publiques et les médias qui sont responsable du désastre. Il y a toute une structure mondialiste fausse et mauvaise qui travaille a détruire nos pays en haut chez nos dirigeants.
Tant que nos pays ne redeviendront pas chrétien par citoyenneté personne ne pourra empecher l`islam de s`établir et de réclamer. Quand nos pays redeviendront ce qu`ils ont été - des pays chrétiens - nous pourrons forcer une pression a la conversion par la loi - ainsi ceux qui aiment nos pays deviendront chrétiens et les musulmans colonisateurs retourneront dans le dar-el-islam ou ils seraient resté si de mauvais chrétiens, des marxistes, des athées, et certaines minorités pas pro-chrétiennes n`auraient changé les lois permettant ainsi cette immigration-invasion.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Ils sont conscients d'être des pions, et aussi sont ils décidés a ne pas jouer le jeu que certains voudraient qu'ils jouent, c'est à dire à jouer le role des opposants naturels au christianisme. Je pense qu'il y a des hommes de bonne volonté parmi les musulmans, des hommes réfléchis, de véritables français qui sont attachés à ce pays.
Et c'est d'ailleurs comme ça qu'il faut comprendre le message du pape, il ne faut pas se refuser à voir ces croyants là, puisque c'est justement avec eux que nous devons dialoguer, ce n'est certainement pas avec ceux qui vociférent que nous pourrons le faire.
Même si je suis d'accord pour dire que l'islam enlève énormément aux mérites du christ, à sa nature, il ne faut néanmoins pas voir tout noir dans l'islam, l'islam reste constitué d'hommes.
lillium- Date d'inscription : 26/08/2011
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Le seul dénominateur commun a tout ces pays ayant une histoire, une langue différente c`est bien la nature de la doctrine coranique et son effet sur le terrain social.
Le fidele musulman est certainement une créature de Dieu comme toutes les autres mais une créature abusée dans une fausse doctrine. ( Et de qui vient-elle?) Tout comme le Viking était un homme abusé dans une doctrine paienne. Il n`y a aucune différence sauf que l`islam prétend remplacer le christianisme et en etre la perfection....
Cette doctrine provoque un sentiment de supériorité qui est d`ailleurs dans le Coran - Vous etes la meilleures communauté suscitée parmi les hommes - vous ordonnez le convenable et interdisez le blamable.
Au début l`islam se fond dans le paysage et fait discret pour la protection de la communauté - quand la force démographique augmente la confiance augmente et ils passent de la dissimulation au militantisme politique, l`intimidation, le quadrillage du terrain. Quand le temps sera venue ce sera la charia et le controle a la communauté des croyants. La France commence a le sentir et la Grande-Bretagne aussi.
Pour voir a quel point l`Église a changée - sur plusieurs siecles il faut regarder ce que disait le Pape Grégoire VII.
Dans une lettre a l`abbé de Cluny (22 janvier 1075) il se plaint de ce que l`Église d`orient a l`instigation du diable, s`est séparée de l`Église catholique. Satan, joue et gagne sur deux tableaux en Orient: par le bras des Turcs (l`islam) il tue physiquement les chrétiens (par l`épée); par le schisme de l`Église orientale, il les tue spirituellement.
C`est le meme antique adversaire qui s`attaque a l`Église, c`est lui aussi qui mene ces autres ennemis que sont les clercs impurs, les simoniaques , les hérétiques, les schismatiques, les juifs et les paiens.
Selon Grégoire, l`ennemi Satan agit meme a l`intérieur de l`Église. Il cherche d`abord a corrompre les chefs du camp de Dieu, a savoir les clercs et les moines, qui devraient monter l`exemple. La reconquete chrétienne globale telle que la concoit le Pape Grégoire VII doit donc commencer par l`élimination du clergé corrompu, qu`il assimile a une véritable armée de traitres, une sorte de cinquieme colonne infiltrée dans le camp de Dieu.
D`abord ce Pape est-il le Pape? Bien sur il était le pape légitime tout comme l`est le pape actuel. Était-il un criminel par sa pensée?
Sa vision géopolitique du monde était selon la doctrine biblique.
Que dit-il pour son époque:
1. L`islam est guidée par Satan - c`est une doctrine de l`épée chargée d`éradiquer l`Église du Christ.( Pourqoi dit-il cela - parceque cette doctrine en négation de la divinité du Christ est de l`esprit de l`antichrist comme le dit Jean.) A cette époque l`islam par la conquete, la razzia et l`esclavage tuait et maltraitait les chrétiens, mettait les conquis sous un régime d`arnaque financiere et légale afin de forcer la conversion. L`islam de cette époque c`est la meme doctrine que l`islam actuel - pas une virgule n`a été enlevée au Coran. Le pape Grégoire VII a soutenu la reconquista espagnole - surement un criminel de guerre digne du tribunal de la Haye selon les normes actuelles. Pourtant si il n`avait pas fait cela et si le petit royaume chrétien du Nord de l`Espagne était tombé a l`islam la suite des conquetes auraient été la France et l`Italie. Comparons avec la situation actuelle.
2. Les schisme, les fausses religions, les sectes sont insiprés par Satan pour affaiblir l`Église et la diviser parceque Satan sait que l`Union fait la force et la désunion la faiblesse.
3. Les clercs impurs - Il y en a notre époque avec les scandales dans l`Église.
4. Les juifs: De nos jours beaucoup juifs sont anti-islam et pro-Israel. Par contre les milieux orthodoxes juifs ne sont pas pro-chrétien non plus.
5. Les hérétiques modernes sont ces gens athés, agnostiques, chrétiens anti-pape, marxistes culturels. Ceux qui rejettent l`Église catholique - sont pour la liberté de religion ( surtout la liberté de ne pas suivre la doctrine chrétienne) en autant que l`église reste dans ses locaux et que la foi ne soit pas enseignée aux enfants dans les écoles. Par leur idéologie fausse ou simplement leur ignorance religieuse ils avance sans le voir l`islam et contribuent grandement aux problemes.
6. Le clergé corrompu: Le clergé qui veut que l`Église s`ajuste au monde alors que Dieu demande au monde de s`ajuster a Sa volonté et au clergé de montrer l`exemple.
La différence avec notre situation - le pape Grégoire VII pouvait compter sur des rois tres chrétiens, une Église en montée de puissance, une noblesse de robe et d`épée tres chrétienne, un peuple plutot croyant et chrétien, des écoles qui enseignaient la foi aux nobles et aux élites des pays chrétiens. Donc une relative unité de croyance et de pensée.
Et le pape Benoit XVI lui doit compte sur quoi???? - Surement pas sur des rois tres chrétiens puisque il fait face a des leaders élus qui sont pour la plupart anti-chrétien. Plusieurs sont membres de sociétés secretes (Skull and Bones - Franc-maconnerie - Nouvel-Age, ect) et font partie de réseaux cachés cherchant a unifier une gouvernance mondiale ( a travers l`ONU-U.E. FMI. toutes des instance internationales qui affaiblissent la souveraineté des États) et a détruire la nation, la cohérence nationale, les frontieres et la religion. (Ceux qui sont connus comme mondialistes - Georges Bush - Bill Clinton - Hillary Clinton - Tony Blair - Sarkozy - Chiraq - Paul Martin ( ancien P.M. du Canada) Harper (P.M. actuel), et bien d`autres ....)
Le pape ne peut pas compter sur une noblesse chrétienne, ni sur une bourgeoisie chrétienne, ni sur une armée chrétienne, ni sur des écoles et des professeurs chrétiens, ni sur un peuple croyant et son seul atout temporel est une église divisée en état de faiblesse. Ca va prendre pas mal de changement pour que choses avance dans le bon sens. Le pape fait face a l`incroyance, une pensée completement éclatée qui ne favorise pas l`action et la cohésion.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Les chrétiens actuels sont comme les disciples qui se sont endormis parmi les glorieux oliviers de gethsémanie et ce malgré les nombreux avertissements du Christ.
Pour moi ces oliviers millénaires, telle une ellipse, illustrent les années qui se sont écoulées depuis la venue du Christ. Les années passant, les chrétiens se sont ramollis, ils ont perdu leur foi et sont entrés en tentation.
Seulement l'évangile nous prouve qu'à partir du moment où le christ entre dans sa passion, les disciples ne pensent plus à dormir ...
Il ne faudra pas grand chose, en tout cas je l'espère, pour que les chrétiens se réveillent et là enfin, on pourra se mettre de nouveau à espérer.
Il ne tient qu'à nous de mettre en garde autour de nous, d'éveiller les consciences, comme vous le faites sans relache Michel sur ce forum, mais il faut avouer une chose aussi, c'est que la chose est loin d'être aisée ailleurs qu'ici.
lillium- Date d'inscription : 26/08/2011
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
C'est curieux de contester les propos du pape Benoits XVI en lui opposant un autre pape???????
Il est surement bien plus conscient que nous de la situation de l’Église. C'est bien pour cela qu'il demande de situer le combat a un autre niveau. Il nous propose les armes de la toute puissance de l'Esprit Saint qui est l'amour de charité. L'amour de charité n'est pas le sentimentalisme "béni oui oui". Elle nous situe a cote de St Miche archange et des légions célestes et de notre St Mère. Elle nous enracine dans la Toute Puissance de la Croix du Christ. C'est parce que notre foi s'est refroidit que nous ne voyons plus la charité comme l'arme la plus puissante contre le Mal.Matthieu 24:12 "Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira". La charité des chrétiens a renverse l'Empire Romain et ils n’étaient pas vraiment nombreux au départ. Mais la puissance de l'Esprit et le don d'eux même jusqu’à la mort a brise le tout puissant empire. Éphésiens 4:15 mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ.
Si nous vivons pleinement la charité dans notre quotient et dans nos rapports avec les autres quelque soti leurs convictions ou non convictions nous serons surpris du résultat.
I Cor 13:4-7 La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n’est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, 5 elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, 6 elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité; 7 elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.
La charité est la bombe atomique des enfants de l’Église
1 Thessaloniciens 5:8 Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité, et ayant pour casque l’espérance du salut
Le pape ne peut pas compter sur une noblesse chrétienne, ni sur une bourgeoisie chrétienne, ni sur une armée chrétienne, ni sur des écoles et des professeurs chrétiens, ni sur un peuple croyant et son seul atout temporel est une église divisée en état de faiblesse.
Il ne peut compter sur aucune puissance terrestre, c'est sur. De toute les façons le combat qui se déroule a l'heure actuel est si puissant que ce n'est que par la puissance spirituelle, qui est le Christ Vivant en nous, pourra être vainqueur. La Vierge Sainte dans toutes les prophéties dignes de ce nom ne nous demande pas de prendre les armes ou de développer la haine, mais de nous convertir, avec tout ce qu'implique cet injonction.
nous pourrons forcer une pression a la conversion par la loi [b]
comme le font les musulmans par la charia. Si la conversion est forcée elle n'est plus une conversion. Elle suscite l'amertume, la dissimulation, l'hypocrisie et la haine. Si cela était la volonté de Dieu, pourquoi Jésus n'a pas suscite un puissant empire. Sa reponse a été la croix face au demande de ce type venant de nombreux de ses contemporains et même de ses disciples. La réponse de Jésus a Pilate est claire
Jean 18:36 [b]Mon royaume n’est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas.
Nous sommes toujours tenter de réduire Dieu et sa sagesse a notre vision du Royaume.
Cela dit si nous ouvrons les yeux, sans nous laisser aveugle par le négativisme et le pessimisme programme, nous verrons que tout n'est pas aussi noir dans l’Église et que l'Esprit suscite de nombreux renouveaux. Des chrétiens ardents et des prêtres dignes de ce nom se lèvent de plus en plus nombreux. Il est sur qu'ils ne font pas le bruit des autres et les grands titres des médiats, mais leurs actions , le don d'eux meme leur souffrances infusent le levain dans la pâte de notre monde actuel si blesse. Si nous ne pouvons pas voir aussi cela a l’œuvre c'est que nous nous sommes laisses piéger par le complot qui via les médiats développe le désespoir.
Pour ma part ce n'est pas les musulmans, les FC et autres suppos du "grappins"qui me font peurs, mais la dureté de mon cœur et ma lenteur a me convertir. C'est la le vrai danger.
Le diable ne disait-il pas en parlant du curée d'Ars " Que 3 cures d'ars en France et il n'aurait plus aucun pouvoir sur ce pays"
Alors cessons de distiller la peur et le fondamentalisme chrétien et convertissons nous a la Bonne Nouvelle. Écoutons ce que nous dit l’Église du XX ieme siècle et qui ne contredit d'aucune façon ce qu'elle disait par le passe, mais qui dans la Sagesse de l'Esprit complète et actualise ce qu'on dit nos saints prédécesseurs.
joel queyras- Date d'inscription : 06/05/2011
Age : 75
Localisation : inde
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
…
Le développement authentique revêt toujours un caractère solidaire. En effet,
"dans une société en voie de mondialisation, le bien commun et l'engagement en sa faveur - ai-je observé encore dans Caritas in veritate - ne peuvent pas ne pas assumer les dimensions de la famille humaine tout entière, c'est-à-dire de la communauté des peuples et des Nations". (cf. n. 7).
Le processus même de mondialisation, selon ce qu'a souligné de façon opportune le Serviteur de Dieu Jean-Paul II, peut même constituer une occasion propice pour promouvoir le développement intégral, mais uniquement si
"les différences culturelles sont perçues comme une occasion de rencontre et de dialogue et si la répartition inégale des ressources mondiales provoque une nouvelle conscience de la solidarité nécessaire qui doit unir les familles humaines" (Message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié 1999; cf. orlf n. 50 du 14 décembre 2009; Insegnamenti, XXII, 2, [1999], 988).
Il en découle qu'il faut apporter des réponses adéquates aux grands changements sociaux en cours, en ayant clairement à l'esprit qu'il ne peut y avoir de développement efficace si l'on ne favorise pas la rencontre entre les peuples, le dialogue entre les cultures et le respect des différences légitimes.
Dans cette optique, pourquoi ne pas considérer l'actuel phénomène migratoire mondial comme une condition favorable pour la compréhension entre les peuples et pour la construction de la paix et d'un développement qui intéresse chaque nation? C'est précisément ce que j'ai voulu rappeler dans le Message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié en l'année jubilaire de saint Paul: les migrations invitent à mettre en lumière l'unité de la famille humaine, la valeur de l'accueil, de l'hospitalité et de l'amour pour le prochain. Toutefois, cela doit se traduire dans des gestes quotidiens de partage, de participation commune et de sollicitude pour les autres, en particulier pour les personnes dans le besoin. Pour être accueillants les uns envers les autres - enseigne saint Paul - les chrétiens savent qu'ils doivent être disponibles à l'écoute de la Parole de Dieu, qui appelle à imiter le Christ et à demeurer unis à Lui. Ce n'est que de cette façon qu'ils deviennent attentifs à l'égard du prochain et qu'ils ne cèdent jamais à la tentation du mépris et du refus de celui qui est différent. Configurés au Christ, tous les hommes et toutes les femmes sont considérés comme des frères et des sœurs, fils du même Père. Un tel trésor de fraternité les rend "avides de donner l'hospitalité", qui est la première fille de l'agapè (cf. orlf n. 1 du 14 octobre 2008; Insegnamenti iv, 2 [2008], 176-180).
Chers frères et sœurs, fidèles à l'enseignement de Jésus, chaque communauté chrétienne ne peut manquer de nourrir un respect et une attention pour tous les hommes, créés à l'image et la ressemblance du Christ, plus encore lorsqu'ils sont en difficulté. Voilà pourquoi l’Église invite les fidèles à ouvrir leur cœur aux migrants et à leur famille, en sachant qu'ils ne sont pas un "problème", mais qu'ils constituent une ressource qu'il faut savoir valoriser de façon opportune pour le chemin de l'humanité et pour son développement authentique.
joel queyras- Date d'inscription : 06/05/2011
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Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
LETTRE ENCYCLIQUE
DEUS CARITAS EST
DU SOUVERAIN PONTIFE
BENOÎT XVI
AUX ÉVÊQUES
AUX PRÊTRES ET AUX DIACRES
AUX PERSONNES CONSACRÉES
ET À TOUS LES FIDÈLES LAÏCS
SUR L'AMOUR CHRÉTIEN
( extrait)
18. L’amour du prochain se révèle ainsi possible au sens défini par la Bible, par Jésus. Il consiste précisément dans le fait que j’aime aussi, en Dieu et avec Dieu, la personne que je n’apprécie pas ou que je ne connais même pas. Cela ne peut se réaliser qu’à partir de la rencontre intime avec Dieu, une rencontre qui est devenue communion de volonté pour aller jusqu’à toucher le sentiment. J’apprends alors à regarder cette autre personne non plus seulement avec mes yeux et mes sentiments, mais selon la perspective de Jésus Christ. Son ami est mon ami. Au-delà de l’apparence extérieure de l’autre, jaillit son attente intérieure d’un geste d’amour, d’un geste d’attention, que je ne lui donne pas seulement à travers des organisations créées à cet effet, l’acceptant peut-être comme une nécessité politique. Je vois avec les yeux du Christ et je peux donner à l’autre bien plus que les choses qui lui sont extérieurement nécessaires: je peux lui donner le regard d’amour dont il a besoin. Ici apparaît l’interaction nécessaire entre amour de Dieu et amour du prochain, sur laquelle insiste tant la Première Lettre de Jean. Si le contact avec Dieu me fait complètement défaut dans ma vie, je ne peux jamais voir en l’autre que l’autre, et je ne réussis pas à reconnaître en lui l’image divine. Si par contre dans ma vie je néglige complètement l’attention à l’autre, désirant seulement être «pieux» et accomplir mes «devoirs religieux», alors même ma relation à Dieu se dessèche. Alors, cette relation est seulement «correcte», mais sans amour. Seule ma disponibilité à aller à la rencontre du prochain, à lui témoigner de l’amour, me rend aussi sensible devant Dieu. Seul le service du prochain ouvre mes yeux sur ce que Dieu fait pour moi et sur sa manière à Lui de m’aimer. Les saints – pensons par exemple à la bienheureuse Teresa de Calcutta – ont puisé dans la rencontre avec le Seigneur dans l’Eucharistie leur capacité à aimer le prochain de manière toujours nouvelle, et réciproquement cette rencontre a acquis son réalisme et sa profondeur précisément grâce à leur service des autres. Amour de Dieu et amour du prochain sont inséparables, c’est un unique commandement. Tous les deux cependant vivent de l’amour prévenant de Dieu qui nous a aimés le premier. Ainsi, il n’est plus question d’un «commandement» qui nous prescrit l’impossible de l’extérieur, mais au contraire d’une expérience de l’amour, donnée de l’intérieur, un amour qui, de par sa nature, doit par la suite être partagé avec d’autres. L’amour grandit par l’amour. L’amour est «divin» parce qu’il vient de Dieu et qu’il nous unit à Dieu, et, à travers ce processus d’unification, il nous transforme en un Nous, qui surpasse nos divisions et qui nous fait devenir un, jusqu’à ce que, à la fin, Dieu soit «tout en tous» (1 Co 15, 28).
joel queyras- Date d'inscription : 06/05/2011
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Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
LETTRE ENCYCLIQUE
DEUS CARITAS EST
DU SOUVERAIN PONTIFE
BENOÎT XVI
AUX ÉVÊQUES
AUX PRÊTRES ET AUX DIACRES
AUX PERSONNES CONSACRÉES
ET À TOUS LES FIDÈLES LAÏCS
SUR L'AMOUR CHRÉTIEN
( extrait et suite).
État ne peut imposer la religion, mais il doit en garantir la liberté, ainsi que la paix entre les fidèles des différentes religions. De son côté, l’Église comme expression sociale de la foi chrétienne a son indépendance et, en se fondant sur sa foi, elle vit sa forme communautaire, que l’État doit respecter. Les deux sphères sont distinctes, mais toujours en relation de réciprocité.(...)
Église ne peut ni ne doit prendre en main la bataille politique pour édifier une société la plus juste possible. Elle ne peut ni ne doit se mettre à la place de l’État. Mais elle ne peut ni ne doit non plus rester à l’écart dans la lutte pour la justice. Elle doit s’insérer en elle par la voie de l’argumentation rationnelle et elle doit réveiller les forces spirituelles, sans lesquelles la justice, qui requiert aussi des renoncements, ne peut s’affirmer ni se développer. La société juste ne peut être l’œuvre de l’Église, mais elle doit être réalisée par le politique. Toutefois, l’engagement pour la justice, travaillant à l’ouverture de l’intelligence et de la volonté aux exigences du bien, intéresse profondément l’Église (...)
c) De plus, la charité ne doit pas être un moyen au service de ce qu’on appelle aujourd’hui le prosélytisme. L’amour est gratuit. Il n’est pas utilisé pour parvenir à d’autres fins[30]. Cela ne signifie pas toutefois que l’action caritative doive laisser de côté, pour ainsi dire, Dieu et le Christ. C’est toujours l’homme tout entier qui est en jeu. Souvent, c’est précisément l’absence de Dieu qui est la racine la plus profonde de la souffrance. Celui qui pratique la charité au nom de l’Église ne cherchera jamais à imposer aux autres la foi de l’Église. Il sait que l’amour, dans sa pureté et dans sa gratuité, est le meilleur témoignage du Dieu auquel nous croyons et qui nous pousse à aimer. Le chrétien sait quand le temps est venu de parler de Dieu et quand il est juste de Le taire et de ne laisser parler que l’amour. Il sait que Dieu est amour (cf. 1 Jn 4,8) et qu’il se rend présent précisément dans les moments où rien d’autre n’est fait sinon qu’aimer. Il sait – pour en revenir à la question précédente – que le mépris de l’amour est mépris de Dieu et de l’homme, et qu’il est la tentative de se passer de Dieu. Par conséquent, la meilleure défense de Dieu et de l’homme consiste justement dans l’amour.(...)
39. Foi, espérance et charité vont de pair. L’espérance s’enracine en pratique dans la vertu de patience, qui ne fait pas défaut dans le bien, pas même face à l’échec apparent, et dans celle d’humilité, qui accepte le mystère de Dieu et qui Lui fait confiance même dans l’obscurité. La foi nous montre le Dieu qui a donné son Fils pour nous et suscite ainsi en nous la certitude victorieuse qu’est bien vraie l’affirmation: Dieu est Amour. De cette façon, elle transforme notre impatience et nos doutes en une espérance assurée que Dieu tient le monde entre ses mains et que malgré toutes les obscurités il triomphe, comme l’Apocalypse le révèle à la fin, de façon lumineuse, à travers ses images bouleversantes. La foi, qui prend conscience de l’amour de Dieu qui s’est révélé dans le cœur transpercé de Jésus sur la croix, suscite à son tour l’amour. Il est la lumière – en réalité l’unique – qui illumine sans cesse à nouveau un monde dans l’obscurité et qui nous donne le courage de vivre et d’agir. L’amour est possible, et nous sommes en mesure de le mettre en pratique parce que nous sommes créés à l’image de Dieu. Par la présente Encyclique, voici à quoi je voudrais vous inviter: vivre l’amour et de cette manière faire entrer la lumière de Dieu dans le monde.
joel queyras- Date d'inscription : 06/05/2011
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Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Je ne suis pas d`accord avec votre vision des choses et je ne vois pas la Parole de Dieu comme vous la voyez.
Par exemple - sur les migrants - je ne le vois pas comme vous - C`est de ne pas tabasser ou exploiter des gens qui sont pris dans des conditions de désastres - par exemple des réfugiés d`une guerre ou de cataclysme - on peut les aider temporairement en attendant qu`ils retournent - ne pas les abusés - mais ou je décroche - ca ne veut pas dire donne leur ton pays - ca ne veut pas dire favorisent les avant ton peuple - ca ne veut pas dire d`accepter ceux qui par OPPORTUNISME économique décide de s`installer ailleurs parceque dans ce pays je ferai plus d`argent ou j`aurai de meilleures conditions économiques (ou est donc l`analyse de la nature humaine). Il y a une différence entre des réfugiés légitimes et des colons venu avec un agenda.
Il y a des cas précis qui prouve ce qui arrive quand un Prince prend la mauvaise décision - Au Liban c`est d`avoir laissez s`installer les Palestiniens et Arafat - un état dans l`État le pays a basculé dans la guerre civile et religieuse des années 80-90. Un beau résultat pour la charité.
Le Congo a été déstabilisé par un afflut massif de réfugiés rwandais qui a fini par plonger le pays dans la déstabilisation et la guerre civile. Encore une fois la charité vire au cauchemar pour le pays hote et son peuple.
Oui L`ENFER EST PAVÉ DE BONNES INTENTIONS
Je ne vois aucun fondamentalisme dans cela - un peuple a le droit a la défense de son pays
Aimer une personne ce n`est pas aimer une idéologie perverse.
Un des plus grand défaut de l`Église du 20 eme siecle son aveuglement dans les idéologies - le tiers mondisme - le pacifisme - la théologie de la libération, ect
Je vais mettre en ligne les textes de l`Église catholique sur la guerre juste et le droit a la défense pour le peuple chrétien .
Surtout pour notre époque de fausses idéologies mais encore pire - l`heure des mauvais maitres politiques!
Le plus grand service que l`Église et les prélats pourraient rendre au peuple actuellement - c`est de demander quand ils auront acces au Président - Que faites-vous Monsieur - Ne voyez-vous pas que vos politiques d`installation de l`islam seront désastreuse pour ce pays - Qui etes-vous et que faites-vous? Si vous ne changer pas vos politiques vous aurez l`Église de ce pays contre vous.
Dernière édition par MichelT le Dim 9 Oct 2011 - 0:47, édité 2 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Le chrétien et la guerre
Date de mise en ligne : 28 février 2007
"Tu ne tueras pas" Ce commandement de Dieu est-il incompatible avec la guerre ? Reconnaissant qu’il peut s’agir d’un mal nécessaire, l’Eglise fixe les critères de la guerre juste.
Extrait du Permanences n°401.
On ne sait plus exactement ce que recouvrent les mots : paix, guerre juste, agresseur, légitime défense, patriotisme, amour des ennemis, union des peuples etc. Une aversion toujours croissante du grand nombre pour les maux de la guerre mais aussi, il faut bien le dire, pour l’héroïsme exigé par la guerre... font que le simple citoyen soumis à l’épreuve de propagandes habiles et fallacieuses hésite... il ne voit plus le chemin du devoir" [1].
Cette confusion est certes nourrie par des idéologies subversives mais elle naît également d’une fausse conception de la paix. "La paix n’est pas donnée première, mais un résultat, un bien qui dérive d’autres biens, qui présuppose et qui exige comme préalables tout justement l’ordre, la justice, l’harmonie entre les choses" [2]. Dans son document Gagner la paix [3], la Conférence épiscopale française soulignait qu’une paix durable, au delà d’une simple coexistence, requiert une conversion des cœurs, qu’elle exige une certaine concorde, une harmonie entre les personnes, les communautés et les nations, qu’elle a besoin d’institutions pour la rencontre et le dialogue [4].
Mais celles-ci ne peuvent être que des tours de Babel décevantes si elles ne sont pas l’incarnation d’attitudes spirituelles que Jean XXIII, dans l’encyclique Pacem in terris [5], articulait autour de quatre pôles : la vérité, la liberté, la justice, le respect des véritables droits humains. Le pape ne faisait, en fait, qu’expliciter la définition de Saint Augustin : "La paix est la tranquillité de l’ordre". Le désordre engendre la violence qu’il faut distinguer de la force qui émane de l’harmonie. "Pour beaucoup de chrétiens, peut-être, l’action militaire est synonyme de violence, le concept de maîtrise de la force leur étant inconnu" [6].
Une réflexion chrétienne plus approfondie fait ressortir que la guerre ne va pas sans le péché. Non est pax pro impiis, les impies ne sauront même plus ce que c’est que la paix. De même, "nous savons par la foi que la paix n’est pas le fruit du seul bon sens ou de la raison" [7]. Pie XII a fréquemment insisté sur cette nature de la paix. Le monde ne connaît pas la paix parce qu’il lui manque "la conscience d’une norme reconnue par tous moralement obligatoire et par là même inviolable...Cette norme, c’est la foi en Dieu et la conviction de ne pouvoir pas se soustraire à sa loi" [8]. Reconnaître les droits de Dieu et sa loi, c’est reconnaître l’ordre qu’il a établi, sur lequel sont ancrés les devoirs et donc les droits fondamentaux de l’homme. "Construisez la paix en commençant par le fondement : le respect de tous les droits de l’homme, ceux qui sont liés à sa dimension matérielle et économique comme ceux qui sont liés à la dimension spirituelle et intérieure de son existence dans ce monde" [9].
La paix se construit donc ; il faut dégager des chemins vers la paix. "La paix, la survie de la race humaine sont désormais indissolublement liées au progrès, au développement, à la dignité de tous les hommes" [10]. Ces chemins sont, certes, de longues routes qu’il faut protéger. Il faut sauvegarder l’entre-temps que l’humanité doit mettre à profit pour parcourir ces chemins. Il importe de ne pas sous-estimer une politique des "petits pas", dès lors qu’ils ne sont pas effectués à n’importe quel prix.
Le jus ad bellum, conditions de la juste guerre
La difficulté est de définir cette limite à ne pas franchir. Pie XII dans son message de Noël 1948 précise : "La fin de la paix est de bien protéger les biens de l’humanité en tant que biens du Créateur. Or parmi ces biens, il en est de telle importance pour la communauté humaine que leur défense contre une agression injuste est, sans nul doute, pleinement justifiée" [11].
Dans cet esprit, les docteurs et penseurs chrétiens ont cherché à définir les critères moraux de la guerre légitime. La réflexion de l’Eglise sur la guerre au contact des faits, a progressivement abouti à une codification du concept de guerre juste, bâti sur les principes du droit naturel. L’importance qu’ont eues les circonstances sur l’élaboration et l’évolution de cette doctrine justifie que l’on s’interroge sur le sens et la valeur que l’on doit aujourd’hui lui attribuer. Récemment, Mgr O’Brien, du diocèse aux armées des Etats-Unis, écrivait : "A mon avis, les orientations traditionnelles de la guerre juste sont les seuls critères efficaces pour évaluer la justification de la réponse internationale aux atrocités de l’Irak et au Kosovo". Il soulignait aussitôt que ces principes laissent une place importante pour des jugements de conscience tirés des faits et des circonstances. On retrouve ici une difficulté très généralement rencontrée en morale : il n’existe pas de normes pour ordonner le désordre.
Reste que la référence à l’ordre est indispensable pour guider le jugement. Le Catéchisme de l’Eglise catholique [12] rappelle qu’"aussi longtemps que le risque de guerre subsistera, qu’il n’y aura pas d’autorité internationale compétente et disposant de forces suffisantes, on ne saurait dénier aux gouvernements, une fois épuisées toutes les possibilités de règlement pacifique, le droit de légitime défense". La gravité d’une telle décision la soumet à des conditions rigoureuses [13] : "Il faut, à la fois, que le dommage infligé par l’agresseur soit durable, grave et certain [14], que tous les autres moyens se soient révélés inefficaces, que soient réunies les conditions sérieuses de succès, que l’emploi des armes n’entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer". Interrogé, récemment [15], le cardinal Ratzinger précisait que, s’il pouvait y avoir sur ce sujet des variations portant sur le type d’argumentation et la place relative accordée aux différents aspects du problème, il excluait des changements radicaux. Dans ces conditions, dont l’appréciation appartient au jugement prudentiel de ceux qui ont la charge du bien commun, le catéchisme précise que "les pouvoirs publics ont le droit et le devoir d’imposer aux citoyens les obligations nécessaires à la défense nationale, et que ceux qui se vouent au service de la patrie dans la vie militaire, s’ils s’acquittent correctement de leur tâche, concourent vraiment au bien commun de la nation et au maintien de la paix".
Les théories pacifistes, des discours sans issue ni fondement
Ce n’est pas servir la paix que de se laisser emporter par des sentiments sans autre base que des slogans tels que : "la paix à tout prix", "plutôt rouge que mort", "désarmement unilatéral", "bâtir la paix sans les armes"."Que l’on se souvienne d’une chose, dit Paul VI, la paix ne peut être basée sur une fausse rhétorique de paroles, qui sont bien reçues parce qu’elles répondent aux profondes et authentiques aspirations des hommes, mais qui peuvent aussi servir et ont malheureusement parfois servi à cacher le vide d’un véritable esprit et de réelles intentions de paix, quand ce n’est pas à couvrir des sentiments et des actions de domination ou des intérêts de parti" [16].
Ce n’est pas non plus servir la paix que de mal interpréter les préceptes évangéliques : "quelqu’un te donne-t-il un soufflet sur la joue droite, tend lui encore l’autre ; veut-il te faire un procès et prendre ta tunique, laisse lui même ton manteau" [17] . Dans leur lettre pastorale, La justice construit la paix [18], les évêques allemands écrivent que "ce serait une méprise que de vouloir organiser et ordonner la vie sociopolitique directement sur le Sermon sur la montagne. La raison et la sagesse que l’on doit exiger de la part de ceux qui assument une responsabilité politique ne peuvent être remplacés par l’obéissance aux enseignements de Jésus, mais elles doivent s’en inspirer".
Le cardinal Hoeffner rappelle à ce sujet que "l’autorité de l’Etat, qui assure la vie collective des hommes par le moyen de l’ordre juridique, est établie par Dieu, [et que] ce n’est pas en vain qu’elle porte le glaive : en punissant, elle est au service de Dieu pour manifester sa colère contre le malfaiteur (Romains 13,1-4). Le gouvernement a l’obligation de protéger la vie et la liberté des citoyens contre des assaillants injustes" [19].
Il est certain que l’on peut renoncer à se défendre soi-même ou à se laisser défendre par des moyens violents, mais on ne peut laisser le prochain sans défense efficace pour le protéger dans sa vie et dans sa liberté. "C’est le principe de la charité qui est absolu et non celui de la non-violence" [20]. Le père René Coste note à ce sujet que c’est dans le traité de la charité de sa Somme théologique que saint Thomas examine le problème de la guerre et non pas dans celui de la justice, comme on aurait pu s’y attendre s’il s’était situé dans une tradition philosophique.
La conviction du non-violent est que l’emploi de la force est un cercle vicieux : on ne peut viser réellement une fin, dit-il, qu’avec des moyens qui lui sont homogènes, on ne peut construire la paix qu’avec des moyens de paix. "Il y a, dit Gandhi, le même infrangible lien entre le moyen et la fin qu’entre la graine et l’arbre". La non-violence est en ce sens une foi dans la seule force de l’amour et de la vérité : "faites-vous, dit encore Gandhi, l’allié de votre ennemi contre son erreur".
La conférence épiscopale française, dans son document de 1983 affirme : "les non-violents servent le bien commun en empêchant la logique du court terme de refermer son cercle infernal ; ils sont peut-être des pionniers". Mgr Jullien, un des rédacteurs de ce texte, commentait ainsi ce passage : "Il n’y a jamais eu un texte d’Eglise, en tout cas en France, qui aille aussi loin sur la non-violence. Il prend en considération le choix de ceux qui voient en elle l’inspiration d’une véritable action civique et même une capacité de résistance à l’oppression. Leur rôle est d’être les veilleurs qui lanceraient le cri d’alarme" [21]. Veilleurs, pionniers, c’est un rôle d’avant-garde qui semble ainsi confié aux non-violents, rôle que certains n’hésitent pas à baptiser de "mission prophétique". On est surpris de l’emploi dans ce même document d’expressions telles que l’alternative non-violente, ou la référence non-violente car "la non-violence n’a jamais été considérée par l’Eglise comme une alternative à la théorie de la guerre juste. L’affirmation selon laquelle le témoignage de non-violence et de pacifisme chrétien vient de certains pères de l’Eglise à travers saint François d’Assise jusqu’à Dorotay Day et Martin Luther King est inexacte...il n’y a qu’une seule tradition catholique : la tradition de la guerre juste, mais cette tradition a été soumise à des tensions internes venant d’un désir de paix toujours présent" [22].Si la non-violence avait effectivement pour rôle de rappeler que les moyens violents ne sont qu’un dernier recours, on ne pourrait que souscrire à cette mission, mais elle est tout autre chose : lorsqu’elle veut apporter une pierre à la vision morale plénière dont nous avons besoin dans la recherche de la paix, elle entend que ce soit une pierre d’angle. Et ce "matériau" que la morale n’impose pas de choisir et qui aujourd’hui est inefficace reste proposé par certains constructeurs de la société moderne. Que visent-ils ? La non-violence évangélique, force de libération, tel était le titre du premier congrès international de la non-violence. Jean Pierre Moreau, dans un article de Permanences [23], a montré qu’il y avait une théologie de la non-violence et qu’elle s’inscrivait dans une perspective révolutionnaire. "La non-violence est le moyen d’introduire la charité théologale dans la lutte des classes", soutient René Macaire.
Limites de la course aux armements [24] et paradoxe de la dissuasion
La compétition armée ne peut être qu’une formule de transition, elle ne peut avoir qu’une durée limitée. "Penser que la course aux armements puisse se poursuivre indéfiniment sans provoquer une catastrophe serait une tragique illusion" [25]. Cette compétition n’est tolérable aujourd’hui que dans la mesure où l’on met à profit le délai de non-guerre qu’elle procure pour chercher à instaurer la véritable paix. "Sinon, cette course folle entretient une fausse paix ; elle devient une fin au lieu d’être un moyen comme elle en avait l’illusion ; elle institue le désordre établi, elle constitue une perversion de la paix".
Parallèlement, le Saint-Siége rappelle l’enseignement traditionnel de l’Eglise sur le désarmement : "Pour que le désarmement soit à la fois juste et efficace, il doit être conçu de telle sorte que la sécurité qui en résulte soit au moins égale à celle qu’assure la situation actuelle". Deux conditions sont alors requises pour conduire à une réduction des armements :"Le désarmement doit être progressif : le passage d’un état à l’autre étant subordonné à la constatation des obligations contractées , il doit être contrôlé, grâce à des systèmes de vérifications internationales aptes à garantir le respect des engagements pris". C’est la reprise de l’enseignement de Vatican Il : "Le désarmement ne doit pas se faire de manière unilatérale, mais à la même cadence, en vertu d’accords, et être assorti de garanties véritables et efficaces" [26].
Le problème posé par les armes nucléaires est rendu particulièrement grave en raison de leur prolifération ; il est difficile de le traiter en quelques lignes [27]. Notons que si le Saint-Siège insiste de plus en plus sur l’urgence de l’élimination de ces armes, il n’en fait pas une priorité particulière : Mgr Mamberti, en avril 1995, déclarait à l’ONU que "le désarmement nucléaire était un volet du désarmement général et complet".
Quant à la dissuasion, elle vise à interdire la guerre en se dotant de moyens suffisants pour infliger des dommages inacceptables à quiconque menacerait nos intérêts vitaux, quelles que soient les circonstances, la forme ou l’origine de la menace. Suffit-il de posséder l’arme nucléaire et de répéter passivement qu’on la possède, pour dissuader ? Ne faut-il pas en même temps et en permanence manifester que l’on est bien décidé à l’employer ? Jean Guitton résume parfaitement cette volonté dramatique : "Le paradoxe de la guerre nucléaire c’est qu’on ne peut l’éviter qu’à la condition de la préparer et qu’on ne peut la préparer qu’à la condition de la vouloir" [28] . La crédibilité est à ce prix.
Ces dommages inacceptables, dont la dissuasion menace l’agresseur, concernant les installations industrielles et les populations civiles, le problème moral de la dissuasion est très exactement celui que posaient les évêques américains [29] : "Une nation a-t-elle le droit de menacer de faire ce qu’elle n’a jamais le droit d’exécuter ?". Quasi simultanément la réponse était donnée par Jean-Paul Il [30] : "Dans les conditions actuelles, une dissuasion basée sur l’équilibre, non certes comme une fin en soi, mais comme une étape sur la voie d’un désarmement progressif peut encore être jugée comme moralement acceptable". En juin 1980, à Paris, dans son discours à l’UNESCO, le pape avait déclaré : "jusqu’à présent, on a dit que les armes nucléaires ont constitué une force de dissuasion qui a empêché l’éclatement d’une guerre majeure, et c’est probablement vrai. Mais on peut se demander s’il en sera toujours ainsi".
La réponse concise de Jean-Paul Il, émise en 1982, est une réponse de prudence, ce que traduit l’expression "dans les conditions actuelles". La dissuasion est un pis-aller provisoire accepté dans la mesure où le délai de non-guerre est utilisé pour progresser vers la paix véritable : la paix est à construire, la dissuasion protège ce chantier. Elle n’est justifiée que dans ces conditions. "Elle ne peut, dira Jean-Paul II en 1988, durablement constituer une base fiable pour la sécurité de la paix".
Considérant le concept français de dissuasion et soulignant à leur tour qu’ils émettent un "jugement prudentiel au plus près des contingences pesées avec une extrême circonspection", les évêques français [31] posent à leur tour la question : "La qualification morale de l’emploi rejaillit-elle sur la simple menace, même lorsque cette menace est anticités ?", pour répondre : "il nous semble que non, si risquée que soit la distinction". En fait, en écrivant : "il nous semble que...", ils évitent à juste titre de conceptualiser ou de rendre immuable ce qui doit rester adapté à la réalité. "Vouloir trancher le problème éthique de la dissuasion nucléaire de façon absolue, universelle, c’est s’engager dans des voies insolubles" [32]
Le jus in bello conditions de la conduite dans la guerre
Aussi nécessaires que soient les considérations sur la légitimité de la guerre, ces réflexions ont en fait moins d’importance pratique que ce que l’Eglise enseigne sur la manière de la faire. L’histoire montre que, dans les guerres qu’ils se sont faites, les chefs d’Etat, en principe chrétiens, ont toujours été convaincus que leur cause était légitime. Quant aux citoyens, aux exécutants, ils ne disposent pas en général des données suffisantes pour un jugement certain ; la seule conduite possible et raisonnable sera de déférer à la décision souveraine de l’autorité publique légalement constituée. Cette présomption de droit exonère sans aucun doute possible la conscience de chacun en vertu d’un juste principe moral de discipline hiérarchique. Dès lors que l’on n’est pas absolument certain (et, normalement, on ne peut pas l’être) du caractère inique et injustifiable de l’ordre de mobilisation, l’exigence du bien commun de la cité devient impérieuse pour imposer l’obéissance et pour interdire comme extrêmement répréhensible la désobéissance à l’appel militaire.
Au moment de la première guerre du Golfe, Gustave Thibon écrivait : "la France a-t-elle eu raison ou tort de s’engager dans ce conflit ? On peut argumenter à l’infini dans les deux sens. Mais que dire alors à des soldats qui exposent leur vie dans une lutte aussi incertaine dans ses causes que dans ses effets ? Ceci simplement, que l’obéissance au pouvoir établi fait partie de leur vocation et qu’il n’est pas nécessaire de croire à la guerre sainte pour accomplir ce devoir. Rendre à César ce qui est à César sans pour autant confondre César avec Dieu. Car si troubles que soient les motivations de César, l’âme du soldat et l’essence des vertus guerrières peuvent rester attachées à Dieu au-dessus des remous impurs de la politique. L’abnégation, l’héroïsme, qui vont jusqu’à l’acceptation du sacrifice suprême, apparentent le soldat au martyr et transfigurent du même coup le hideux visage de la guerre" [33] .
Ainsi, la manière de faire la guerre a-t-elle plus d’importance en définitive que sa justification dont, sur l’heure, il est difficile de juger. Et l’Eglise, ayant fait tout son possible pour éclairer la conscience des "princes" qui gouvernent, enracinée dans le réel, s’est de plus en plus attachée à humaniser la conduite de la guerre. Au Xème siècle, elle institua la "paix de Dieu" qui défendait de faire violence aux femmes, aux paysans, à tous ceux qui se sont réfugiés en terrain ecclésiastique. Puis la "Trêve de Dieu" interdira les actes de guerre toutes les fins de semaine, pendant le carême et le temps pascal, et donc environ les deux tiers de l’année. Les conventions de La Haye (1899-1907) étaient certes l’œuvre d’une civilisation laïcisée mais encore nourrie de sève chrétienne. L’amiral Auphan évoquait [34] comment on faisait encore la guerre "entre militaires" au début du siècle dernier. La seconde guerre mondiale, nouvelle étape vers la guerre totale, n’a plus respecté aucune règle.
Il est donc important de rappeler aujourd’hui les principes fondamentaux qui constituent le jus in bello, partie essentielle de la doctrine de "juste guerre" et domaine où l’objection de conscience peut être justifiée. Ce droit repose sur deux principes :
Avec le principe de proportionnalité, apparu avec Vitoria, dominicain de Salamanque, auteur du Jus belli vers 1540, il s’agit de ne pas entraîner de dommages disproportionnés par rapport à l’objet du litige (soit pour les combattants, soit pour des tiers). Les moyens mis en œuvre et les destructions ne doivent donc pas être hors de proportion avec les enjeux. En pratique, ce principe de bon sens n’est pas sans poser de questions : ne faut-il pas recourir à une opération "musclée" pour abréger les souffrances d’un conflit prolongé et éviter les risques d’escalade ? La doctrine américaine du "zéro mort" dans le camp allié, qui exige un impressionnant déploiement de moyens respecte-t-elle le principe de proportionnalité ?
Avec le critère de discrimination, apparu au concile de Charroux en 989, il n’est pas permis de viser intentionnellement des populations civiles. Nous insisterons davantage sur ce critère qui donne lieu à tant d’interprétations les plus discutables.
Il faut, d’abord souligner le terme "intentionnellement". Interviennent ici certains aspects de la règle dite du "volontaire indirect" : un mal ne peut jamais être voulu directement mais seulement accepté comme la conséquence inévitable d’une action moralement autorisée. Ainsi le réalisme impose-t-il d’admettre que des civils puissent être tués dans une guerre. Ils ne seront cependant pas la "cible" visée. Et puis qu’est-ce qu’un civil ? Un ouvrier d’une usine d’électronique fournissant, entre autres matériels, des éléments utilisés par la Défense est-il un civil à part entière ?
Toujours est-il qu’il y a sur ce sujet un point parfaitement clair énoncé par Vatican II (Gaudium et Spes, 80), cité par le Catéchisme de l’Eglise Catholique (n°2314) : "Tout acte de guerre qui tend indistinctement à la destruction de villes entières ou de vastes régions avec leurs habitants est un crime contre Dieu et contre l’homme lui-même, qui doit être condamné fermement et sans hésitation".
Cette condamnation ne supporte pas d’exception. Elle vise notamment les bombardements tels que ceux de Dresde, Hambourg, Hiroshima, Nagasaki. C’est à tort que l’on invoquerait ici le moindre mal sous le prétexte que ces actions ont pu abréger la durée de la guerre.
C’est la seule condamnation contenue sur le sujet de la guerre, dans les travaux du concile qui, en particulier, ne comportent pas de condamnation de tout emploi des armes nucléaires. Qu’il reste une très faible marge d’emploi "possible" de ces armes est une évidence, mais interviennent alors des considérations relatives à l’énergie, aux zones d’emploi (champ de bataille, mer, désert...) à l’altitude d’explosion, à la nature propre de l’arme, et donc à l’effet recherché.
Une guerre moderne peut elle encore être juste ?
Les guerres du XXème siècle et de façon plus générale on peut le dire, les guerres menées depuis la révolution française, ont mis en évidence une tentation à laquelle la société moderne ne sait guère résister : faire de la guerre une "guerre totale", guerre qui n’engage pas uniquement les militaires mais aussi celle qui fait se rejoindre, au rang des adversaires, indistinctement combattants et civils, femmes et enfants, guerre qui conduit à l’annihilation pure et simple de toute vie humaine à l’intérieur d’un rayon d’action dont l’extension échappe entièrement au contrôle de l’homme. La guerre totale est, essentiellement, la manifestation "totale" de l’instinct de destruction. Elle est incapable d’aboutir à une paix digne de ce nom. La guerre totale est cruelle, comme elle est anonyme, écrit Bernanos qui dans La France contre les robots va jusqu’à identifier société moderne et guerre totale : "la guerre totale est la société moderne, elle même à son plus haut degré d’efficacité".Est-il possible alors de répondre à la question : une guerre peut-elle encore être juste ? Parce que nous sommes dans un domaine dans lequel la référence dogmatique est insuffisante, je suis tenté de répondre qu’il faut laisser cette question ouverte même si beaucoup de considérations actuelles conduisent à restreindre les possibilités de juste guerre au point, peut être, de nous rendre incapables d’imaginer dans ces conditions un conflit qui puisse répondre aux critères énoncés.
Dans Centesimus annus comme dans des discours au Corps Diplomatique, celui de janvier 1991 notamment, Jean-Paul Il rappelle les règles classiques du juste recours à la force, de la guerre moralement licite. Mais de plus en plus il fait entendre "un jeu d’accents qui déplace cette manière de raisonner", explique le Cardinal Lustiger au Colloque des juristes catholiques de 1991. Il passe du droit à la politique. De l’énoncé d’une loi qui légitime un type de conduite, il passe à l’orientation de l’action, aux applications pratiques. Il rappelle que la guerre n’est jamais à considérer comme un bien. A Noël 1990, dans la continuité des propos de Pie XII en 1939, il répète que "la guerre est une aventure sans retour". En janvier 1991, avec force, il déclare que "la guerre serait le déclin de l’humanité toute entière". La guerre est le pire moyen pour établir le droit. Il n’a cessé de le répéter, à la veille du conflit irakien.
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Sur le pacifisme
"
Dans certaines circonstances, le refus systématique d’un minimum de violence mène en droite ligne au règne de la violence absolue. Celui qui ne sait pas faire la part du feu risque d’être dévoré tout entier par l’incendie. Un seul exemple : vers 1934, quand Hitler a montré non seulement le bout de l’oreille mais l’oreille tout entière, c’est-à-dire quand il a réoccupé la Rhénanie, fallait-il intervenir ? Il y avait là un casus belli évident : la violation du Traité de Versailles. L’intervention se serait bornée à un simple raid policier, car Hitler n’avait pas encore d’armée. Fallait-il écraser dans l’oeuf la barbarie hitlérienne ? Rétrospectivement, la réponse est d’une clarté aveuglante, seulement, ces évidences ne servent plus à rien car, comme disait l’autre : "l’histoire ne repasse pas les plats"... Quand on a fait une bêtise, elle est inscrite pour toujours. Je me souviens d’avoir soutenu cette idée vers 1935, dans un groupe de démocrates-chrétiens pacifistes. Je leur disais : la guerre préventive me semble s’imposer, attendu qu’Hitler a annoncé la couleur. Il n’y a qu’à lire Mein Kampf. J’ai suscité les protestations les plus injurieuses. Et puis, il est arrivé ce qui est arrivé... Et je me souviens encore de Simone Weil, qui fut une grande âme, un grand esprit et qui, à cette époque, inclinait vers la paix à tout prix et qui, en 1941, me disait : et Dieu sait si elle était non-violente, si elle admirait Gandhi : "Je n’expierai jamais assez la criminelle erreur du pacifisme" ".
Gustave Thibon, Congrès de Lausanne, 1972.
La seule guerre juste est une guerre défensive.
La tentation est grande de considérer la guerre défensive comme la seule guerre juste. Sans doute est-ce parce qu’elle est la plus simple à comprendre. Car sa logique peut se rapprocher d’une certaine manière du concept de légitime défense...
En s’émancipant de la notion de bien commun, pour ne retenir que celle d’intérêt général ou plus précisément celle d’ "intérêt vitaux", on a éclipsé le sens du juste et de l’injuste et fait de la seule "légitime défense" du territoire, un absolu. En découle une nouvelle et incomplète conception de la guerre d’où dérivent les assimilations : guerre juste et guerre défensive, guerre injuste et guerre offensive. Pareil assimilation ne permet plus de comprendre, par exemple, des interventions telles que les Croisades, pourtant parfaitement justes. Certes une situation injuste constitue une menace vis-à-vis du bien commun et donc engendre la nécessité d’une défense ; or, devant un agresseur dont la déloyauté est certaine, on peut être amené légitimement à ouvrir le premier les hostilités, à attaquer, sans être pour autant l’agresseur.
Idées reçues sur la guerre
Date de mise en ligne : 14 janvier 2006
Six questions/questions sur la guerre. Extrait du Permanences n°401.
Le fait de tuer d’autres hommes ne règle aucun conflit, la guerre est un mal absolu.
La guerre est certainement un des pires maux qui frappent la communauté humaine. Elle l’oppose et la divise à l’encontre de l’harmonie source de paix mondiale. Un des pires maux aussi parce qu’elle touche directement les populations civiles qui sont souvent des victimes prises en otage.
Mais on ne peut pas dire pour autant qu’elle soit un mal absolu. Elle peut être un moindre mal, un mal nécessaire. La politique est bien souvent l’art du meilleur possible qui n’est pas le bien idéal. Raison pour laquelle la politique exige du réalisme et non de l’idéalisme. Celui-ci est pourtant tentant, notamment pour les chrétiens qui aspirent au bien et qui, au nom de celui-ci, peuvent oublier la nécessaire incarnation et le devoir de prudence qui en découle.
Entre l’idéalisme - comme celui de Kant et de son projet de paix perpétuelle - et la real politik, froide, cynique et prête à tout au nom de la raison d’Etat, existe une troisième voie, celle du réalisme qui tend au bien sans rien oublier de la complexité du réel.
C’est cette troisième voie que défend l’Eglise, celle de la recherche de la paix et de la possible nécessité de la guerre dont elle a défini les critères précis pour qu’elle soit la plus juste possible.
En résumé, nous pouvons observer que l’Eglise intervient à quatre niveaux différents
elle recherche la paix.
elle s’investit directement à travers sa diplomatie pour la préserver coûte que coûte.
elle définit les critères de la juste guerre.
elle fixe la conduite de la guerre pour qu’elle soit malgré tout la moins injuste et la moins inhumaine possible.
Le Christ a affirmé que celui qui se servirait de l’épée périrait par l’épée ; le chrétien ne peut être que pacifiste.
Il faut distinguer le refus de la guerre et la recherche de la paix. Loin du pacifisme qui fait du refus de la guerre un principe, le chrétien doit faire de la recherche de la vraie paix l’objectif primordial de son action dans la cité. Et la guerre peut être un moyen d’y parvenir. L’histoire nous montre qu’au cours des siècles l’Eglise na pas interdit la guerre, mais qu’elle s’est toujours efforcée de la juger notamment en fonction des finalités poursuivies. Elle l’a par contre toujours considérée comme le dernier recours et s’est attachée à en moraliser les moyens afin d’en limiter les effets désastreux qu’elle comporte en elle-même.
Le chrétien est pacifique et non pacifiste. Il ne pose pas la paix comme un préalable auquel tout doit être sacrifié mais comme une finalité à atteindre.
Il faut désarmer l’ensemble des Etats pour éviter les guerres.
C’est l’un des grands arguments pacifistes. Comme s’il avait fallu attendre l’apparition des armes pour qu’il y existe des guerres : dans les temps reculés, il suffisait de pierres pour mener une guerre et la brûlante actualité en témoigne (le terme "Intifada" signifiant "guerre des pierres"). Dans un monde instable du fait du péché originel, les armes permettent de garantir la protection des communautés. Ceci étant dit, il est évident que la course aux armements n’est pas gage d’apaisement des relations entre les Etats. Le monde n’a aucun intérêt à posséder des armes de plus en plus destructrices. En ce domaine comme en beaucoup d’autres, tout est affaire de prudence. Face à des nations hostiles et animées par des idéologies mortifères, il peut être du devoir des hommes d’Etat de s’armer pour garantir un minimum de stabilité. Mais nous sommes là dans le domaine de la prudence, de la contingence, et non dans l’ordre des principes. Et nous comprenons alors mieux la raison pour laquelle l’Eglise insiste pour que le désarmement soit bilatéral sous-entendant ainsi que si l’un des deux camps ne le met pas en pratique, il est du devoir des responsables de l’autre camp d’y mettre un terme sans qu’il n’y ait rien d’immoral. Réalisme oblige, le désarmement est soumis à un critère de réciprocité.
La seule guerre juste est une guerre défensive.
La tentation est grande de considérer la guerre défensive comme la seule guerre juste. Sans doute est-ce parce qu’elle est la plus simple à comprendre. Car sa logique peut se rapprocher d’une certaine manière du concept de légitime défense...
En s’émancipant de la notion de bien commun, pour ne retenir que celle d’intérêt général ou plus précisément celle d’ "intérêt vitaux", on a éclipsé le sens du juste et de l’injuste et fait de la seule "légitime défense" du territoire, un absolu. En découle une nouvelle et incomplète conception de la guerre d’où dérivent les assimilations : guerre juste et guerre défensive, guerre injuste et guerre offensive. Pareil assimilation ne permet plus de comprendre, par exemple, des interventions telles que les Croisades, pourtant parfaitement justes. Certes une situation injuste constitue une menace vis-à-vis du bien commun et donc engendre la nécessité d’une défense ; or, devant un agresseur dont la déloyauté est certaine, on peut être amené légitimement à ouvrir le premier les hostilités, à attaquer, sans être pour autant l’agresseur.
Depuis la disparition de l’URSS, il manque une contre-puissance face à l’impérialisme américain.
Ce n’est pas par un équilibre des puissances que le monde sera plus stable. Le propre de l’équilibre, c’est qu’il est, au contraire, très instable. C’est plutôt à une harmonie internationale que les nations doivent travailler.
L’harmonie, c’est la complémentarité fruit d’une saine diversité tandis que l’équilibre repose sur une opposition directe ou indirecte, visible ou insidieuse, ainsi que l’iilustrent parfaitement les trente ans de "Guerre froide" qui ont suivi la seconde guerre mondiale.
Notons que c’est au nom de cet équilibre des puissances que s’est développée la course aux armements. Souhaitons-nous que la France retrouve sa place parce qu’elle est éducatrice des peuples et qu’elle peut apporter beaucoup au monde ou seulement pour satisfaire nos petits intérêts franco-français ? Souhaitons-nous qu’elle devienne une puissance pour la puissance ou qu’elle soit un gage de développement harmonieux des nations ?
Seul un gouvernement mondial serait en mesure d’empêcher les guerres entre Etats rivaux.
La nature humaine étant imparfaite, tout projet de "paix perpétuelle" est une vue de l’esprit. La paix n’existe pas en soi ; elle ne s’impose pas par elle-même ; elle ne se décrète pas. Celle imposée par la présence de casques-bleus est toute relative... c’est celle du statu quo. En effet la paix n’est pas l’absence de guerre mais la conséquence du respect de l’ordre naturel des choses. Elle ne peut exister que dans le cadre d’une politique respectueuse de la nature humaine.
En conséquence, croire qu’il suffirait de faire disparaître les nations et d’instaurer un gouvernement mondial est une utopie. L’existence d’un tel gouvernement ne résoudrait pas les conflits qui parsèment notre planète à moins d’uniformiser les hommes pour les priver de leurs légitimes amours particulières.
Par contre, il est certain que des institutions internationales qui seraient plus particulièrement chargées d’éviter les conflits entre les nations sont indispensables. Si les instances internationales actuelles se confondent, pour l’essentiel, avec le mondialisme, ce n’est pas pour autant qu’il faille les rejeter en bloc.
En cette matière, le maître-mot doit être la subsidiarité qui préserve les compétences et les responsabilités des uns et des autres, des nations comme des provinces, des Etats comme des organisations interétatiques.
Seule cette subsidiarité garantira que ces institutions internationales ne profitent pas de leur force pour imposer une gouvernance mondiale. Qu’elles se contentent de préserver la paix et nous nous chargerons d’être heureux.
Source: Ichtus.fr
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Je crois mon cher Michel que vous n'avez pas bien compris ce que j'ai, sans doute maladroitement, voulu exprimer.
La charite est l'attitude premier du Chretien . Elle est sa Force spirituelle qui ne vient pas de lui mais de l'Esprit Saint. C'est la difference entre le mot amour que l'on peut mettre a toutes les sauces et le mot charite qui vient de Dieu, qui est la Presence de Dieu Lui Meme dans le coeur des chretiens.
La concretisation de cette presence de l'Amour divin dan les spheres socio politiques et economiques sont multiples et la guerre peut effectivement en etre un des aspects. Car si Dieu "eleve les humbles" il " deploie la force de son bras il disperse les superbes" (Lc 1:51). Et si on laisse faire les superbes non seulement ils continuent leur oeuvres d'inniquites, mais en plus ils resteront dans l'aveuglement sur eux meme et n'auront que peu de chances de se convertir.
L'attitude de dialogue avec l'autre dans sa difference n'est d'aucune maniere un cotionnement de ses mefaits et de ses aveuglements. elle est une tentative misericordieuse pour que la Lumiere se fasse. Cette affirmation est non seulement le fruit de mes reflexions et de celles de beaucoup d'autres, mais celui de nombreuses experiences que le Seigneur m'a donne la grace de vivre.
Je crois plus que tout que l'amour de charite doit motiver tout nos actes. Si non ceux ci sont steriles, meme les plus sublimes, ils ne possedent pas la fecondite de Dieu. "1 Corinthiens 13:3 Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.
Nous devons etre habite par ce feux de l'amour.
joel queyras- Date d'inscription : 06/05/2011
Age : 75
Localisation : inde
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Source: Vie et Révélations de la soeur de la Nativité
Les fils d`Agar - agaréniens
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
mick-
Date d'inscription : 31/07/2009
Localisation : sud est
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Cela me rend triste venant de freres et soeurs. Il y a encore un sacre chemin a faire pour contruire l'unite.
je suis un homme de 64 ans qui en a vu passer de toutes les couleurs et m'a falut faire la part des choses et apprendre a accueillir ce qu'il y a de meilleur chez chacun quel qu'il soit.
De plus le Seigneur, par mon eveque , m'a envoye au milieu des non chretiens, non seulement en Inde, mais avant aussi. Le dialogue inter religieu est donc ma realite quotidienne et c'est un peu cela que j'ai tente de partager. Je ne me sens pas particulierement au milieu des demons mais parmi les hommes avec leurs defauts et leurs qualites, leurs aveuglements et leurs lumieres. D'eux je recois souvent plus que je donne.
Ils ne correspondent pas peut etre a la definition du bon chretien, mais c'est comme cela et je dois faire avec. La terre de mission n'est pas une partie de plaisir, mais elle est riche. C'est un apprentissage a mourir a soi meme pour comprendre l'autre tel que Dieu le voit et l'aime.
Voila! je ne crois pas que je continurai de m'engager dans les debats je n'en n'ai ni le gout ni les competences. Je me contenterai d'etre un petit membre du forum et de cueillir les fleurs du Bon Dieu qui heureusement sont aussi presentes sur ce forum et d'y faire quelques sourires quand notre Jesus m'y poussera
Un peu amere mais cependant tout plein d'amour pour chacun. Oh! oui je vous aime en Celui qui est toute ma vie, sans Lui tout serait mort.
joel queyras- Date d'inscription : 06/05/2011
Age : 75
Localisation : inde
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Je partage l'avis de Joel.C'est une chose de dénoncer les intégristes musulmans et de défendre nos droits légitimes mais,comme catholique et discple du Christ,nous devons nous demander comment Jésus agirait face a cette situation......Soyons ouvert envers les autres,ferme ds la défense de nos droits(ca implique la langue,la religion,etc..)et évitons de condamner en bloc.Faisons très attention a ne pas tomber dans une réaction de deffence primaire , de peur et de racisme contraire a l’Évangile. Écoutons avec notre raison et notre cœur ce que nous dit l’Église en ce domaine. Ce n'est pas pour rien que l'Esprit Saint inspire a nos papes de ces temps de merveilleux enseignements sur le dialogue et l’attitude catholique a avoir avec les musulmans.
Michel a écrit:
Personnelement,je pense qu'il faut considérer ces études sérieuses car elles nous donnent un autre angle pour expliquer UNE partie de ce qui se passe ds ces banlieues.D'ailleurs,lors de la révolte récente de plusieurs pays arabes,les informations sérieuses nous ont apprises que le taux de chomage ds ces pays était tres élevé......Ca n'explique pas tout mais ce donne une hypothese pour mieux comprendre ces gens(musulmans).Je ne crois en rien les explications sociales ou autres sur l`islam par des ``spécialistes``.
Nous ne sommes pas les purs et eux les méchants.Non,c'est le péché en chaque humain qui est a combattre...C'est ma vision des choses.

Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Si les apotres avaient dit aux Romains - dans la religion des romains il y a une graine de la vérité de Dieu auraient-ils été exécutés?
Si Jean le Baptiste avait dit a Hérode qu`il le comprenait que que l`on devrait discuter pour se rapprocher aurait-il été exécuté?
La crise de l`Église commencée en 1963 va encore s`aggraver avec l`islam.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
pour te repondre j ai un peu vecu aussi avec des musulmans car on me les as aussi imposer,mais je suis dans le regret de te faire par de ma pense,je ne suis pas raciste envers qui que se soit et je trouve qu il y a du bon chez toute les personnes,la ou je ne suis pas d accords avec toi,
c est qu en france le gouvernement les medias nous impose le regime totalitaire musulman!!!
je m exprime : l etat francais donne de l argent pour des mosques et nos eglise sont delabre,les medias montre du doigt le petit francais qui ose dire qu il n est pas d accords avec le hallal ou si ou ca....
et personnellement je pense que les musulmans n aprecie pas du tout les chretiens et les mettent plus bas que terre!!! (certaine sortie d eglise ou autre)
a savoir que la population carceral est de majorite musulman,que les souci de banlieu sont aussi a dominance musulmane,que le probleme du hallal (meme plus le choix dans certain restaurant de manger du" non hallal" exemple KFC)sans parler des priere dans la rue des incitation a la haine et j en passe des pire et des meilleurs sur d autre pays que la france.
alors franchement moi avec mon petit vecu et se que je vois autour de moi,oui je commence a prendre une attitude de defense envers cette religion !!!!!!
car oui c est une source de probleme et que si nous continuons a tolerer le faite que des musulman s en prenne au eglises,au anciens,au jeunes etc etc(probleme manifestation de lyceen)
(je ne stigmatise pas je le vois tout les jours)
oui je commence a en avoir marre,et il n y a pas que ma petite personne! il y a beaucoup de gens qui se taise et encaisse!!!mais jusqu a quand? le peuple francais est une bombe a retardement!!!!!!!!
et oui je suis entierement d accords avec michel t sur sa facon de voir les choses je prie tout les jours pour que la situation s ameliore en vain......je souhaite vraiment du fond du coeur que la tres sainte vierge vous protege tous car les annees a venir seront difficile pour tout les peuples,mais le peuple francais va descendre de haut!!!! voila pour moi je reste ouvert a toute discution que jesus christ vous guide et vous protege en ses temps difficiles
mick-
Date d'inscription : 31/07/2009
Localisation : sud est
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Il me semble que c'est tres excessif.c est qu en france le gouvernement les medias nous impose le regime totalitaire musulman!!!
J'ai déja écrit qu'avec les commentaires de tous nos membres de France,j'ai réalisé que la situation de ce pays ne pouvait pâs etre comparé avec celle du Canada au niveau de la question de la présence musulmane.Et de la,je comprends que vous etes plus inquiets que les canadiens qui ne vivent pas cette présence musulmane importante ds son pays.
Toutefois,si nous mettons les intégristes de coté,il me semble que nous devons nous montrer aimables et ouverts envers ces personnes .Souvenons nous du 2e commandements de Jésus?
Il me semble possible de rester ferme et de protéger notre culture tout en restant aimable avec les musulmans?
Mais pour défendre sa culture,sa foi,sa langue,il faut au moins l'avoir a coeur....Au Québec,le francais écris ne cesse de se perdre,la foi catholique est ridiculisée et l'histoire du Québec est niée en partie.Alors,que défendrons nous lorsqu'une autre culture voudra nous envahir.....Je ne sais pas si ca concerne aussi la France mais au Québec,nous sommes devenus des nouilles molles qui s'ignorent....

Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Pastorale des migrants : discours de Benoît XVI A l'occasion du congrès mondial sur la Pastorale des Migrants, lundi 9 novembre 2009
…
Le développement authentique revêt toujours un caractère solidaire. En effet,
"dans une société en voie de mondialisation, le bien commun et l'engagement en sa faveur - ai-je observé encore dans Caritas in veritate - ne peuvent pas ne pas assumer les dimensions de la famille humaine tout entière, c'est-à-dire de la communauté des peuples et des Nations". (cf. n. 7).
Le processus même de mondialisation, selon ce qu'a souligné de façon opportune le Serviteur de Dieu Jean-Paul II, peut même constituer une occasion propice pour promouvoir le développement intégral, mais uniquement si
"les différences culturelles sont perçues comme une occasion de rencontre et de dialogue et si la répartition inégale des ressources mondiales provoque une nouvelle conscience de la solidarité nécessaire qui doit unir les familles humaines" (Message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié 1999; cf. orlf n. 50 du 14 décembre 2009; Insegnamenti, XXII, 2, [1999], 988).
Il en découle qu'il faut apporter des réponses adéquates aux grands changements sociaux en cours, en ayant clairement à l'esprit qu'il ne peut y avoir de développement efficace si l'on ne favorise pas la rencontre entre les peuples, le dialogue entre les cultures et le respect des différences légitimes.
Dans cette optique, pourquoi ne pas considérer l'actuel phénomène migratoire mondial comme une condition favorable pour la compréhension entre les peuples et pour la construction de la paix et d'un développement qui intéresse chaque nation? C'est précisément ce que j'ai voulu rappeler dans le Message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié en l'année jubilaire de saint Paul: les migrations invitent à mettre en lumière l'unité de la famille humaine, la valeur de l'accueil, de l'hospitalité et de l'amour pour le prochain. Toutefois, cela doit se traduire dans des gestes quotidiens de partage, de participation commune et de sollicitude pour les autres, en particulier pour les personnes dans le besoin. Pour être accueillants les uns envers les autres - enseigne saint Paul - les chrétiens savent qu'ils doivent être disponibles à l'écoute de la Parole de Dieu, qui appelle à imiter le Christ et à demeurer unis à Lui. Ce n'est que de cette façon qu'ils deviennent attentifs à l'égard du prochain et qu'ils ne cèdent jamais à la tentation du mépris et du refus de celui qui est différent. Configurés au Christ, tous les hommes et toutes les femmes sont considérés comme des frères et des sœurs, fils du même Père. Un tel trésor de fraternité les rend "avides de donner l'hospitalité", qui est la première fille de l'agapè (cf. orlf n. 1 du 14 octobre 2008; Insegnamenti iv, 2 [2008], 176-180).
Chers frères et sœurs, fidèles à l'enseignement de Jésus, chaque communauté chrétienne ne peut manquer de nourrir un respect et une attention pour tous les hommes, créés à l'image et la ressemblance du Christ, plus encore lorsqu'ils sont en difficulté. Voilà pourquoi l’Église invite les fidèles à ouvrir leur cœur aux migrants et à leur famille, en sachant qu'ils ne sont pas un "problème", mais qu'ils constituent une ressource qu'il faut savoir valoriser de façon opportune pour le chemin de l'humanité et pour son développement authentique.
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Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
"Dans son abandon, Jesus s'est fait, comme dit l'ecriture "Peche" (2 Co 5:21), "malediction" (Gal 3:13) pour se fair un avec ceux qui sont loin de Dieu.
C'est pourquoi Jesus crucifie et abandonne semble vraiment le Dieu de notre temps, reponse divine aux abimes de souffrance et aux tourments engendres par l'atheisme dans le coeur des hommes, apres avoir envahi une grande partie de la culture moderne, abimes engendres aussi par les millions de desherites et par la recherche de sens et d'ideaux des nouvelles generations, decus et desiorentees.
En outre, Jesus abandonne est le Dieu de notre epoque, parce qu'il est l'immage de la division qui subsiste entre les Eglises et dont nous sommes plus que jamais conscient actuelement.
Cependant, c'est precisement en decouvrant Son Visage dans ces divisions, que nait en nous l'esperance de pouvoir cooperer par notre vie a la reunification..
En particulier, nous comprenons qu'a travers Lui, qui est de condition divine (...) et qui s'est abaissw jusqu'a la mort comme l'ecrit Paul aux Philipiens ( Ph 2:6-8) , s'ouvre un chemin pour le dialogue avec les tradition de l'Orient"
(Chira Lubich, fondatrice du mouvement des focolarini. Pensee et spiritualite p375. Ed NC)
En reconnaissant ce visage souffrant et defigure de Jesus crussifie et abandonne, en aimant la souffrance que cela nous procure car elle nous unit a Lui, nous contriburons en verite a rendre plus effective la grace que Jesu a rependu sur le monde dans Son terrible abandon et la blessure de Son Coeur transperce. La paix promise par Jesus n'est pas celle du monde mais celle qui vient de Dieu, de meme pour l'unite . Et Il nous l'a donnee sur la croix en se plongeant dans tous nos enfers. C'est pour cela que nous ne pourrons battir quelque chose de durable que par notre union d'amour avec Lui sur la Croix.
"Pere pardonne leur ils ne savent pas ce qu'ils font" (Lc 23:34)
joel queyras- Date d'inscription : 06/05/2011
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Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
mick-
Date d'inscription : 31/07/2009
Localisation : sud est
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
La charite est l'attitude premier du Chretien . Elle est sa Force spirituelle qui ne vient pas de lui mais de l'Esprit Saint. C'est la difference entre le mot amour que l'on peut mettre a toutes les sauces et le mot charite qui vient de Dieu, qui est la Presence de Dieu Lui Meme dans le coeur des chretiens.
La concretisation de cette presence de l'Amour divin dan les spheres socio politiques et economiques sont multiples et la guerre peut effectivement en etre un des aspects. Car si Dieu "eleve les humbles" il " deploie la force de son bras il disperse les superbes" (Lc 1:51). Et si on laisse faire les superbes non seulement ils continuent leur oeuvres d'inniquites, mais en plus ils resteront dans l'aveuglement sur eux meme et n'auront que peu de chances de se convertir.
L'attitude de dialogue avec l'autre dans sa difference n'est d'aucune maniere un cotionnement de ses mefaits et de ses aveuglements. elle est une tentative misericordieuse pour que la Lumiere se fasse. Cette affirmation est non seulement le fruit de mes reflexions et de celles de beaucoup d'autres, mais celui de nombreuses experiences que le Seigneur m'a donne la grace de vivre.
Je crois plus que tout que l'amour de charite doit motiver tout nos actes. Si non ceux ci sont steriles, meme les plus sublimes, ils ne possedent pas la fecondite de Dieu. "1 Corinthiens 13:3 Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.
Nous devons etre habite par ce feux de l'amour.

Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....

mick-
Date d'inscription : 31/07/2009
Localisation : sud est
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
regarde Jésus sur la croix.Notre religion n'est pas facile....Aimer ses ennemis......mais ca ouvre a la vraie vie....faisons confiance au Christ qui nous a invité a le suivre sur cette voie et demandons lui son aide.mick a écrit:oui mais defois c est dur!![]()

Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: '' Le Monde '' a enqueté sur les Banlieues....
Je crois que le premier devoir en cette matière incombent à nos politiques. C'est à eux de maintenir l'ordre. Si nous avons de mauvais politiques, il faut en choisir de meilleurs. Si il n'y en a pas, prions pour que Dieu en suscite. De toute façon notre devoir est de nous défendre en restant dans les limites de la morale.
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