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L’Islam et le Mensonge

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Message par MichelT Mar 13 Déc 2011 - 17:01

L’Islam et le Mensonge

La Dissimulation

Source: Comme la plupart des religions, l’Islam, en général, interdit le mensonge. Le Coran dit : «Dieu ne dirige pas les transgresseurs et les menteurs» (Sourate 40, Verset 29). Dans le Hadith, on trouve la citation de Muhammad : «Soyez honnêtes parce que l’honnêteté conduit à la bonté et la bonté conduit au Paradis. Méfiez-vous de la fausseté parce qu’elle conduit à l’immoralité et l’immoralité conduit à l’enfer.»

Cependant, à l’opposé de la plupart des religions, il y a certains cas, dans la religion musulmane, dans lesquels le mensonge est non seulement toléré, mais, en fait, recommandé. Le livre de l’érudit musulman Afif A. Tabbarah intitulé «L’Esprit de l’Islam» a pour but de promouvoir cette religion. À la page 247, Tabbarah déclare : «mentir n’est pas toujours une mauvaise chose, bien sûr ; il y a des occasions dans lesquelles dire un mensonge est plus profitable, meilleur pour le bien-être général et pour la réconciliation entre les gens que dire la vérité. C’est pour çà que le Prophète dit que celui qui (à l’aide du mensonge) amène les gens à la réconciliation, fait le bien ou dit une bonne parole, n’est pas coupable de fausseté.»

Pour explorer cette duplicité troublante dans la religion musulmane, nous examinerons d’abord quelques exemples de l’histoire récente aussi bien qu’ancienne. Ces exemples montrent que le mensonge est une tactique commune parmi les membres du clergé et les hommes d’État musulmans.

En Juin 1 967, l’Égypte fut vaincue par Israël et perdit la péninsule du Sinaï lors de la « Guerre des 6 Jours ». Après cela, le but essentiel de l’Égypte devint de regagner le territoire perdu. Le Président Nasser, et ensuite, le Président Sadate, adoptèrent le slogan : « aucune voix ne s’élèvera au dessus de la voix de la Bataille ». Les soldats appelés en 67 furent gardés en état d’alerte dans l’armée en prévision d’une « bataille » proche. Néanmoins, les années passèrent et les Égyptiens devinrent mécontents de ces vaines promesses et de cette situation « ni paix, ni guerre ». Sadate proclama enfin solennellement que 1 972 serait l’année de la Bataille tant attendue. Tout au long de l’année, il répéta : « Je vous jure sur mon honneur que cette année ne passera pas sans que nous déclenchions la Bataille ». On le crut parce qu’il risquait, par serment, sa réputation et son honneur. À la stupéfaction générale, l’année passa sans un seul coup de feu. Beaucoup donc, à l’intérieur de l’Égypte comme à l’étranger, commencèrent a le traiter de bluffeur. Opinion confirmée d’ailleurs par ce qui se passa l’année d’après, en 1973 où il ne fit aucune mention de son serment sur la Bataille. De nombreux conscrits furent renvoyés chez eux et beaucoup d’officiers obtinrent des permissions. C’est alors que, sans avertissement, en octobre 73, Sadate lança l’attaque et ce fut le début de la guerre du Yom Kippour.

En tant que chef militaire, Sadate était censé user de surprise pour duper l’ennemi. En tant que Musulman pieux, il n’avait pas à se préoccuper d’un serment non tenu. Il comprenait que l’histoire et l’enseignement de l’Islam l’exemptaient de toute responsabilité spirituelle quand il basait une manœuvre de stratégie militaire sur des mensonges.

On trouve la preuve de cela dans beaucoup d’exemples tirés de la vie même de Mahomet. Souvent il mentit et ordonna à ses adhérents d’en faire de même. Les chances de succès des missions ayant pour but de répandre l’influence de l’Islam annulait, à son avis, le commandement initial d’Allah contre le mensonge. Un bon exemple de mensonge approuvé par Mahomet est fourni par le récit de l’assassinat de Kaab Ibn al-Ashraf, membre de la tribu juive des Banu al-Nudair. Il lui avait été rapporté que Kaab s’était montré favorable aux Kuraishites lors de la bataille que ceux-ci avaient montée contre lui. De plus (et ceci le rendit encore plus furieux), on disait que Kaab avait récité des poèmes d’amour à des femmes musulmanes. Mahomet demanda donc des volontaires des volontaires qui le débarrasseraient de Kaab Ibn al-Ashraf. Selon lui, Kaab avait « nui à Allah et à son Apôtre ». À l’époque, Kaab Ibn al-Ashraf et sa tribu étaient puissants et il n’était donc pas facile pour un inconnu de s’infiltrer et d’exécuter cette tâche. Un Musulman nommé Ibn Muslima se porta volontaire pour ce projet meurtrier à condition que Mahomet lui permette de mentir. Avec le consentement de celui-ci donc, Ibn Muslima alla trouver Kaab et lui raconta des histoires, prétendant avoir du ressentiment contre Mahomet. Une fois qu’il eut gagné la confiance de Kaab, il l’invita un soir, par la ruse, à quitter sa maison et, dans un endroit sombre et désert, le tua.

Le récit du meurtre de Shaaban Ibn Khalid al-Hazly offre un exemple semblable. On disait que Shaaban était en train de monter une armée pour combattre Mahomet. En représailles, celui-ci ordonna à Abdullah Ibn Anis de tuer Shabaan. Encore une fois, le futur assassin demanda au prophète la permission de mentir. Celui-ci donna son accord et commanda au meurtrier de prétendre qu’il faisait partie du clan des Khazaa. Quand Shaaban vit arriver Abdullah, il lui demanda : « de quelle tribu es-tu ? » Abdullah répondit « celle des Khazaa ». Il ajouta alors : « j’ai entendu dire que tu es en train de lever une armée pour combattre Mahomet et je suis venu vous joindre. » Abdullah commença à se promener avec Shaaban, lui racontant que Mahomet prêchait l’hérésie, critiquait les patriarches arabes et détruisait leur espoir. Tout en continuant à parler, ils arrivèrent à la tente de Shaaban. Les compagnons de celui-ci s’éloignèrent et Shaaban invita Abdullah à venir se reposer à l’intérieur. Quand tout devint silencieux et qu’il sentit que tout le monde dormait, celui-ci trancha la tête de Shaaban et la porta en trophée à Mahomet. Quand il aperçut Abdullah, Mahomet s’écria en jubilant : « Ton visage a triomphé (aflaha al-wajho) ». Abdullah retourna son salut en disant : « C’est ton visage, apôtre d’Allah, qui a triomphé (aflaha wajhoka, ye rasoul Allah) ».


Les conditions du mensonge dans la religion musulmane

La plupart des Musulmans connaissent les principes de l’Islam qui justifient le mensonge quand il leur paraît nécessaire. Parmi ceux-ci, on trouve :

•La guerre est une tromperie
•La nécessité justifie ce qui est interdit
•Entre deux maux, choisir le moindre
Ces principes dérivent de passages du Coran et du Hadith.

Dans le Coran, Allah est censé avoir dit :

« Il ne vous châtiera pas pour un serment inconsidéré, mais il vous châtiera si vous manquez à un engagement réfléchi. L’infraction commise coûtera la nourriture de dix pauvres, nourriture de qualité moyenne et telle que vous la donnez à vos familles, ou bien leur vêtement, ou bien l’affranchissement d’un esclave. Celui qui sera hors d’état de satisfaire à cette peine jeûnera trois jours. Telle sera l’expiation de votre serment si vous avez juré. Observez donc vos serments. C’est ainsi que Dieu vous manifeste ses signes, afin que vous soyez reconnaissants. » (V, 91)

« Dieu ne vous punira point pour une parole inconsidérée dans vos serments, il vous punira pour les œuvres de vos cœurs. Il est clément et miséricordieux. » (II, 225)

« Quiconque, après avoir cru, redevient infidèle (à moins qu’il ne soit pas contraint et que son cœur ne reste ferme dans la foi) ne sera point coupable ; mais la colère de Dieu s’appesantira sur celui qui ouvre son cœur pour l’infidélité, et un châtiment terrible l’attend. » (XVI, 109)

Le célèbre commentateur musulman, Al-Tabary explique que ce dernier verset a été révélé après que Mahomet ait appris qu’Ammar Ibn Yasser, kidnappé par la tribu des Banu Moghera, avait été forcé de renier sa foi en Mahomet. Celui-ci le consola en lui disant « s’ils ont tourné, tu tournes » (explication : s’ils te capturent de nouveau, il t’est permis de me renier de nouveau).

Ces passages du Coran et d’autres dans la même veine révèlent clairement que, pour le Musulman, le mensonge non-intentionnel est pardonnable et que même le mensonge intentionnel peut être absous si on exécute certaines pratiques supplémentaires. Il est clair aussi qu’un Musulmant peut mentir sous serment et peut même renier sa foi en Allah pourvu que, dans son cœur, il maintienne sa profession de foi. ( commentaire: lire l`histoire de l`Espagne d`Isabelle la catholique au 15 eme siecle - Il y a deux religions qui permettent la dissimulation, la fausse conversion, ect - la fin justifiant le moyen!)

Dans le Hadith, Mahomet insiste sur les mêmes concepts.

Dans Ehiaa Oloum al-Din, par l,érudit musulman Al-Ghazali, vol.3, nous lisons (Vol. 3 ; p. 284-287) :

« Une des filles de Mahomet, Umm Kalthoum, témoigne qu’elle n’a jamais entendu l’apôtre d’Allah approuver le mensonge, sauf dans les 3 situations suivantes :

1 – pour la réconciliation entre les individus

2 – en cas de guerre

3 – entre les époux, pour préserver la paix familiale


Dans un passage du Hadith, Mahomet déclare « les fils d’Adam doivent rendre compte de tous mensonges sauf ceux commis pour produire la réconciliation entre Musulmans. »


Dans un autre passage, on lit « Aba Kahl, obtient la réconciliation entre les gens. » (Autrement dit, même par le mensonge)


La citation suivante prouve que le prophète permettait le mensonge dans des situations nombreuses et variées… « Les fils d’Adam doivent rendre compte de tous leurs mensonges sauf dans ces cas-ci : pendant la guerre (parce que la guerre est une tromperie), quand il s’agit de faire la paix entre deux hommes qui se querellent, et quand un homme veut apaiser sa femme. »


Le principe d’Al-Takeyya

Le mot arabe « Takeyya » signifie « empêcher » ou « se protéger ». Le principe d’Al Takeyya signifie qu’il est permis à un Musulman de mentir comme mesure préventive quand il prévoit l’avènement de quelque chose de nuisible, soit à lui-même soit à d’autres Musulmans. Ce principe le rend libre de mentir dans les circonstances de vie ou de mort. Il peut même renier sa foi, tant qu’il ne le fait pas du cœur. Al-Takeyya est basé sur le verset coranique suivant :

« Que les croyants ne prennent point pour alliés des infidèles plutôt que des croyants. Ceux qui le feraient ne doivent rien espérer de la part de Dieu, à moins que vous n’ayez à craindre quelque chose de leur côté. Dieu vous avertit de le craindre : car c’est auprès de lui que vous retournerez. » (III, 27)

D’après ce verset donc, un Musulman peut prétendre être l’ami d’infidèles (ce qui est interdit par la doctrine islamique) et se montrer d’accord avec leur infidélité pour éviter que ceux-ci ne lui portent tort. Il lui est aussi permis d’agir contrairement à sa foi (à l’exclusion du meurtre) s’il se trouve menacé. Par exemple, les actions suivantes seraient acceptables :

•Boire du vin, abandonner la prière, ne pas faire le Ramadan
•Renoncer à sa foi en Allah
•S’agenouiller devant un dieu autre qu’Allah
•Prêter de faux serments
Les Implications du Principe d’Al-Takeyya

Malheureusement, dans tout rapport avec des Musulmans, on doit se rappeler qu’ils peuvent faire des déclarations apparemment sincères tout en ayant en esprit un but complètement opposé. Il est clair que l’Islam permet à ses adhérents de mentir en toutes circonstances où ils perçoivent un danger aussi bien pour eux-mêmes que pour leur religion.

En matière de politique internationale, la question se pose : peut-on faire confiance aux nations islamiques et s’attendre à ce qu’elles soient fidèles aux traités signés avec des nations non-islamiques ? Il est bien connu que la foi musulmane permet à ses adhérents d’accepter presque n’importe quoi lorsqu’ils sont faibles. Une fois qu’ils ont regagné des forces, ils renient leurs promesses passées. ( La treve)

L’approbation du mensonge quand il a pour but de favoriser la cause de l’Islam est un principe qui a de graves conséquences quand on considère l’expansion de l’Islam en Occident. Les activistes musulmans emploient des tactiques mensongères pour donner à l’Islam une apparence plus attrayante et donc plus à même d’amener à la conversion. Ils évitent soigneusement, cachent, ou omettent de mentionner tout ce qui est négatif parmi les textes ou doctrines islamiques.

Un bon exemple de ce genre de tromperie, c’est que les activistes musulmans citent toujours les passages du Coran datant de la période où Mahomet exerçait son ministère à la Mecque. Ces textes sont pacifiques et exemplifient la tolérance envers ceux qui n’adhèrent pas à l’Islam. Ils sont pourtant tout à fait conscients du fait que la plupart de ces passages ont été abrogés (c’est-à-dire annulés et remplacés) par des passages reçus après l’émigration à Médine. Les versets de remplacement reflètent les préjugés et l’intolérance et souscrivent à l’intolérance envers les incroyants.

En conclusion, il faut absolument comprendre que les dirigeants musulmans peuvent se servir de cette ambiguïté dans leur religion pour se dégager en bonne conscience de toute promesse. Il est important aussi de savoir que ce qui est dit dans le but de propager l’Islam n’est pas toujours l’entière vérité. Quand on a affaire à des Musulmans, ce qui compte n’est pas ce qu’ils disent mais leurs intentions réelles, dans leurs cœurs mêmes.

Abdullah Al Araby

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Cet islam qui ment
.avr 01
2011.
Source: Jusqu’ici c’était un prédicateur neuchâtelois sans aucune histoire. On le rangeait même dans la catégorie des musulmans modérés (même si ça n’existe pas). Et là, stupeur, on découvre un texte de lui sur internet faisant l’apologie du terrorisme. Branle-bas de combat dans les quartiers généraux bien-pensants, il faut impérativement trouver une parade, histoire que le cas n’est pas généralisable.

On a ainsi Stéphane Lathion, coordinateur du groupe de recherche sur l’Islam en Suisse(!!!), qui s’empresse de déclarer: « C’est un cas de double discours que les musulmans eux-mêmes cherchent à combattre, car il justifie les craintes que les non-musulmans peuvent avoir sur une légitimation de l’usage d’une violence aveugle (…) ». Même Yvan Perrin s’en mêle en signalant qu’aussitôt l’affaire sortie, la communauté musulmane l’a contacté pour faire quelque chose « car ils ne veulent pas laisser quelques extrémistes détruire ce qu’ils ont construit en trente ans »

Tout ça c’est bien joli, mais dans le fond qu’en dit le Coran? Il est un peu trop facile une fois l’affaire dévoilée que de vouloir sauver les meubles. On a peine à croire que le prédicateur en question n’ait pas été connu par ses proches comme un élément dangereux bien avant cette histoire. Et bizarrement, personne ne l’a dénoncé comme tel. Alors que dit donc la religion musulmane sur le mensonge?

De manière générale, l’Islam interdit le mensonge. Mais (car il y a un « mais) dans certains cas, le mensonge est toléré, voir même recommandé. Dans certaines circonstances, l’Islam considère qu’il est profitable de mentir car cela est profitable au bien commun, cela mène à la réconciliation entre les hommes ou cela fait le bien. Jusqu’ici, je pense que nombre de nos lecteurs peuvent accepter ce qui est dit. Néanmoins, posée en d’autres termes, cette équation est beaucoup plus problématique. Certains principes musulmans justifiant le mensonge peuvent être explicités en d’autres termes: a) la guerre est une tromperie b) la nécessité justifie ce qui est interdit c) entre deux maux, choisir le moindre. Par conséquent, il est tout à fait normal de considérer que pour étendre l’influence de l’Islam notamment, les musulmans peuvent mentir. L’Islam étant la vérité révélée pour ceux-ci, quelle cause plus noble peut donc mériter une petite exception à la recommandation de dire la vérité? On vous laisse deviner les implications de tels principes en matière politique notamment.

Il serait peut-être temps de prendre conscience qu’on ne peut pas discuter avec les dignitaires de cette religion comme avec n’importe qui. Et surtout qu’en aucune façon, on ne peut pas les croire sur parole…

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Islam: le devoir de mentir…

La Dissimulation .fév 26
2011.

Source: Question:Est-ce que les musulmans sont autorisés à mentir?

Réponse rapide: Les érudits musulmans enseignent que les musulmans se doivent de dire de façon générale la vérité, à moins que le but du mensonge soit d’apaiser des différents.

Il y a deux formes de mensonges autorisées à dire aux mécréants sous certaines circonstances, la taqiya et le kitman. Ces circonstances sont typiquement celles qui servent la cause de l’islam, dans certains cas dans le but de gagner la confiance des mécréants afin de les laisser exposer leur vulnérabilité et de les vaincre.

Le Coran:

Coran (16:106) – Ce verset montre qu’il y a des circonstances qui peuvent « pousser » un musulman à mentir.

Coran (3:28) – Ce verset demande aux musulmans de ne pas prendre les mécréants comme alliés ou amis, à moins que cela ils n’y soient « contraint par un péril à redouter ».

Coran (9:3) – « … Dieu et Son Messager sont déliés de tout engagement vis-à-vis des polythéistes… » Au sujet de la dissolution des serments passés avec les païens qui restèrent à la Mecque après sa capture. Ils n’avaient rien fait de mal, mais ils furent tout de même expulsés.

Coran (40:28) – Un homme est présenté comme un croyant mais qui devait « dissimuler sa foi » parmi ceux qui n’étaient pas croyants.

Coran (2:225) – « Dieu vous tiendra rigueur non pas d’un serment que vous aurez prononcé à la légère, mais de celui que vous aurez proféré en toute conscience»

Coran (66:2) – « Dieu a pourtant institué pour vous un moyen de vous délier de certains de vos serments. »

Coran (3:54) – « Ils [les mécréants] ont usé de ruse [contre Jésus], et Dieu aussi a rusé ; Dieu est le meilleur des stratèges. » Le mot arabe utilisé ici pour « ruse » ou « stratagème » est makara, ce qui veut dire littéralement tromperie. Si Allah lui-même use de ruse ou complote contre les mécréants, cela confirme que les musulmans sont autorisés à faire de même.

Collectivement, ces différents versets expriment l’idée qu’il y a des circonstances dans lesquelles un musulman est « contraint » de mentir à autrui si cela est fait dans un but honorable.

Les Hadiths:

Bukhari (52:269) – « Le prophète dit: ‘La guerre est basée sur la tromperie’ » Ce verset justifie le meurtre de Usayr ibn Zarim et de trente des ses hommes désarmés par Mahomet après la promesse d’un sauf-conduit. (voir Information complémentaire plus bas).

Bukhari (49:857) – « Celui qui fait la paix entre les gens en inventant et en disant de fausses informations, celui là n’est pas un menteur. » Mentir est permis quand la fin justifie les moyens.

Bukhari (84:64-65) – Alors qu’il était en position de force à la période de cet hadith, Ali confirme qu’il est possible de mentir afin de tromper l’ »ennemi ».

Bukhari (52:271) – Cet hadith raconte le meurtre d’un poète, Ka’b bin al-Ashraf, sur la sollicitation de Mahomet. Les hommes qui se portèrent volontaire pour son assassinat utilisèrent la fourberie pour gagner la confiance de Ka’b, feignant qu’ils s’étaient retournés contre Mahomet. Ainsi trompée, la victime sortit de sa forteresse, et fut massacré sans merci bien qu’il défendît farouchement sa vie.

La loi islamique:

Umdat al-Salik wa Uddat al-Nasik (p. 746 – 8.2) – « Parler est un moyen pour atteindre ses objectifs. Si un but honorable peut être atteint à la fois par la vérité et par le mensonge, il est contraire à la volonté d’Allah que d’atteindre ce but grâce au mensonge et non grâce à la vérité. Lorsqu’il est possible d’atteindre un tel but en mentant mais non en disant la vérité, il est alors permis de mentir si le but à atteindre est permis (c.-à-d. lorsque le but de mentir est de mettre en échec quelqu’un qui vous empêche d’atteindre ce but), et il devient obligatoire de mentir si le but est obligatoire… Il est prudent, d’un point de vue religieux, en toutes circonstances d’utiliser des mots qui donnent une impression trompeuse… » On doit comparer les conséquences néfastes engendrées par le mensonge aux conséquences néfastes engendrées par la vérité, et si les conséquences de dire la vérité sont plus dangereuses, on a alors toute licence pour mentir.

Information complémentaire:
L
es musulmans sont autorisés à mentir aux mécréants afin de les vaincre. Il y a deux formes de mensonge:

Taqiya – Dire quelque chose qui n’est pas vrai.

Kitman – Mentir pas omission. Un exemple de kitman est lorsque les défenseurs de l’islam citent seulement un extrait du verset 5:32 (que lorsque quelqu’un tue, il « est considéré comme le meurtrier de l’humanité tout entière ») tout en omettant de dire que le reste du verset (et le suivant) donne licence au meurtre dans des cas, pas vraiment bien défini, de « sédition » et de « désordre ».

Bien que ne l’appelant pas Taqiya explicitement, Mahomet utilisa clairement la fourberie lorsqu’il signa un accord de 10 ans avec les habitants de la Mecque qui lui autorisait l’accès à cette ville alors que dans un même temps il préparait ses propres forces pour la prise du pouvoir. Les habitants sans méfiance furent vaincus facilement après que le prophète eut rompu le traité deux ans plus tard, et certaines personnes dans la ville qui lui avaient fait confiance furent exécutées.

Un autre exemple de tromperie est lorsque Mahomet emmena par la ruse ses ennemis personnels a baisser la garde et à s’exposer au massacre en feignant de vouloir faire la paix. Ceci fut le cas par exemple de Ka’b bin al-Ashraf (voir plus haut) et peu après de nouveau contre Usayr ibn Zarim, un des chefs survivant de la tribu des Banu Nadir, qui avaient été expulsés de leurs maisons à Médine par les musulmans.

À cette époque, Usayr ibn Zarim essayait de rassembler une armée, contre les musulmans, avec des hommes de la tribu alliée des Quraish (contre lesquels Mahomet avait déjà déclaré la guerre). Les « émissaires » de Mahomet vinrent trouver ibn Zarim et le persuadèrent de quitter ses bases, se mettant ainsi en danger, afin de rencontrer le prophète de l’islam à Médine pour des pourparlers de paix. Lorsqu’il fut vulnérable, le chef et ses trente compagnons furent massacrés facilement par les musulmans, alors qu’ils n’étaient pour la plupart pas armés, la garantie d’un sauf-conduit leur ayant été donné (Ibn Ishaq 981).

Ainsi était la réputation des musulmans pour mentir et par la suite tuer, si bien que même ceux qui « accepté l’islam » ne se sentait pas rassurés pour autant. Le sort des Jadhima en est une tragique évidence. Lorsque les « missionnaires » musulmans abordèrent leur tribu, un des membres affirma qu’ils seraient massacrés bien qu’ils se fussent déjà « convertis » à l’islam afin d’éviter la mort. Cependant, les autres membres de la tribu furent convaincus qu’ils pouvaient avoir confiance dans la promesse du chef musulman qu’il ne leur serait fait aucun mal a la condition qu’ils n’offrissent aucune résistance. (Après avoir convaincu le membre de la tribu sceptique de déposer les armes, les hommes ainsi désarmés furent rapidement attachés et décapités – Ibn Ishaq 834 & 837).

De nos jours, les musulmans essaient bien souvent de justifier les meurtres, perpétrés par Mahomet, des poètes et d’autres qui critiquaient le prophète à Médine en arguant le fait qu’ils avaient trahis leurs accords par leurs actions. Pourtant, ces mêmes musulmans qui défendent leur religion n’accordent que peu d’importance aux accords rompus par les musulmans. De Mahomet à Saddam Hussein, les promesses faites aux non musulmans n’engagent clairement à rien dans l’esprit des musulmans.

Les pirates de l’air du 11 Septembre 2001 employèrent la tromperie en allant dans des bars et en buvant de l’alcool, ôtant ainsi toute suspicion possible à leur égard qu’ils fussent des intégristes se préparant au djihad. Leur ruse marcha si bien, que même des semaines après le 11 Septembre, John Walsh, l’animateur d’une émission très regardée à la télévision américaine, déclara que la consommation dans les bars était une preuve que l’on cherchait à tromper l’opinion publique.

Dans les échanges radio avec le vol 93 les pirates de l’air disent aux passagers déjà condamnés à mort qu’il y a une « bombe à bord » mais que tout le monde sera « sain et sauf » tant que « leur exigences leur sont accordées ». Bien évidement rien de tout ceci n’était vrai, mais ces hommes, qui étaient tellement dévoués à la cause de l’islam qu’ils étaient d’accord pour « tuer et être tué au nom d’Allah » (comme le dit le Coran) ne virent aucun obstacle pour eux à utiliser la taqiya afin de faciliter leur tuerie.

La quasi absence de verset dans le Coran et d’Hadith digne de foi qui encourage à dire la vérité est quelque peu surprenant, étant donné que de nombreux musulmans sont convaincus que leur religion enseigne l’honnêteté. En fait, c’est à cause de cette croyance bien ancrée que la plupart des musulmans sont honnêtes.

Finalement, les circonstances dans lesquelles Mahomet autorise un croyant à mentir sont limités à:

1. La promotion de la cause de l’islam

2. Éviter tout ce qui peut nuire au bien être d’un musulman (et vraisemblablement aussi au bien être d’autres musulmans)

Bien qu’il ne faudrait pas perdre ceci de vue lorsqu’il s’agit de négocier dans des affaires impliquant la sécurité du monde entier, comme par exemple les intentions de l’Iran sur le dossier nucléaire, ce n’est pas un motif suffisant pour supposer que tout les musulmans que l’on rencontre dans la rue ou au travail sont moins honnête la moyenne.

Il est bon de savoir quand on s’intéresse à l’islam et aux débats télévisés sur l’Islam si les musulmans invités sur les plateaux de TV sont sincères quand ils se disent modérés, comme par exemple Tariq Ramadan.

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MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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