Ce n’est pas contre des personnes que nous nous battons, mais contre les forces du mal ».
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Ce n’est pas contre des personnes que nous nous battons, mais contre les forces du mal ».
Ce n’est pas contre des personnes que nous nous battons, mais contre les forces du mal ».
Posted on 3 janvier 2013 - Perepiscopus,
Mgr de Germay, évêque d’Ajaccio, a fait cette déclaration sans langue de buis le 21 décembre lors d’une conférence :
« J’appelle les Corses à manifester à Paris contre ce projet de mariage pour tous. J’y serai moi même dans le respect des personnes. Car ne nous trompons pas de débat : comme le dit Saint Paul, ce n’est pas contre des personnes que nous nous battons, mais contre les forces du mal ».
« la souffrance de ne pas avoir d’enfant est respectable. Mais dans ce projet, on parle du droit à l’enfant pas de ses droits. A-t-on oublié qu’on va créer une vraie discrimination entre les enfants qui ont un père et une mère et ceux qui ne bénéficient pas de cette complémentarité naturelle ? »
« l’Etat n’est pas là pour officialiser l’amour pas plus que le maire ne le mesure en mairie ».
« Même la Grèce qui tolérait les homosexuels ne parlait pas à leur encontre de mariage. Revenons à l’intérêt de l’enfant. S’il a été abandonné, s’il est proposé à l’adoption, il a déjà souffert d’un traumatisme. Pourquoi lui rajouter une autre blessure ? ».
Dans ses voeux pour 2013,il a enfoncé le couteau dans la plaie :
« « Je ne suis pas venu apporter la paix sur la terre, mais le glaive » nous dit Jésus de façon un peu provocante dans l’Evangile (Mt 10,34), comme pour nous faire comprendre que la paix effective ne sera pleinement réalisée que lorsque nous serons au Ciel, notre véritable patrie. En attendant, la recherche de la paix suppose un combat. Non pas un combat à la manière du monde, animé par la haine ou la volonté de détruire, mais un combat pour la vie, avec la puissance de l’amour.
Au XXème siècle, les grandes idéologies totalitaires ont fait des millions de morts. Elles ont été combattues surtout sur les champs de bataille. Aujourd’hui, d’autres idéologies sont à l’œuvre, mais elles sont moins manifestes car elles ne cherchent pas à s’imposer à coup de canons. Elles imprègnent les esprits et sont ensuite mises en œuvre par des lois. Du coup, c’est sur le terrain des idées que nous devrons les affronter, en suscitant des prises de conscience collectives.
Depuis une cinquantaine d’années, nous sociétés occidentales prennent progressivement conscience que la nature a ses lois propres et qu’il faut les respecter sous peine de graves conséquences pour les générations futures. Cette évolution des mentalités est très positive.
La difficulté aujourd’hui c’est que nous avons du mal à comprendre que l’être humain fait partie de la nature. Lui aussi a ses lois, sa cohérence interne. L’ignorer conduit inévitablement à une régression de l’humanité. Une véritable écologie ne peut donc faire l’impasse sur une écologie de la personne humaine, c’est-à-dire sur le respect des lois propres au « fonctionnement » de l’être humain. C’est ce que rappelle l’Eglise lorsqu’elle dit que le mariage d’un homme et d’une femme en vue de fonder une famille est une réalité naturelle qui n’est pas l’invention des hommes.
L’exemple du mariage met bien en lumière la question de fond qui est celle de la reconnaissance d’une loi naturelle. Parler de loi naturelle, c’est dire que l’être humain a la capacité de reconnaitre une sorte de « mode d’emploi » de l’homme qui transcende la diversité des cultures. Quelle que soit la diversité des modes de vie, il y a des actes ou des comportements qui vont dans le sens de l’accomplissement de la personne, et d’autres qui la dégradent. L’interdit de tuer en est un des exemples les plus fondamentaux.
Ainsi, plus une société progresse, plus elle devient capable de reconnaitre la dimension sacrée de la vie humaine et la dignité inaliénable de toute personne, quelles que soient sa race, sa condition sociale, son apparence, etc. Cette dignité ne provient pas en effet des particularités de la personne, mais de ce qui est commun à tous : la nature humaine.
Lorsqu’une société n’arrive plus à discerner ce substrat commun, ce trait d’union entre les hommes qu’est la nature humaine, alors l’unité entre les individus devient précaire et la voie est ouverte à toutes les manipulations de l’être humain. N’est-ce pas ce qui est en train de se passer avec le récent projet de loi visant à autoriser la recherche sur l’embryon humain, et l’annonce d’une loi sur l’euthanasie et le suicide assisté ? [...]«
Posted on 3 janvier 2013 - Perepiscopus,
Mgr de Germay, évêque d’Ajaccio, a fait cette déclaration sans langue de buis le 21 décembre lors d’une conférence :
« J’appelle les Corses à manifester à Paris contre ce projet de mariage pour tous. J’y serai moi même dans le respect des personnes. Car ne nous trompons pas de débat : comme le dit Saint Paul, ce n’est pas contre des personnes que nous nous battons, mais contre les forces du mal ».
« la souffrance de ne pas avoir d’enfant est respectable. Mais dans ce projet, on parle du droit à l’enfant pas de ses droits. A-t-on oublié qu’on va créer une vraie discrimination entre les enfants qui ont un père et une mère et ceux qui ne bénéficient pas de cette complémentarité naturelle ? »
« l’Etat n’est pas là pour officialiser l’amour pas plus que le maire ne le mesure en mairie ».
« Même la Grèce qui tolérait les homosexuels ne parlait pas à leur encontre de mariage. Revenons à l’intérêt de l’enfant. S’il a été abandonné, s’il est proposé à l’adoption, il a déjà souffert d’un traumatisme. Pourquoi lui rajouter une autre blessure ? ».
Dans ses voeux pour 2013,il a enfoncé le couteau dans la plaie :
« « Je ne suis pas venu apporter la paix sur la terre, mais le glaive » nous dit Jésus de façon un peu provocante dans l’Evangile (Mt 10,34), comme pour nous faire comprendre que la paix effective ne sera pleinement réalisée que lorsque nous serons au Ciel, notre véritable patrie. En attendant, la recherche de la paix suppose un combat. Non pas un combat à la manière du monde, animé par la haine ou la volonté de détruire, mais un combat pour la vie, avec la puissance de l’amour.
Au XXème siècle, les grandes idéologies totalitaires ont fait des millions de morts. Elles ont été combattues surtout sur les champs de bataille. Aujourd’hui, d’autres idéologies sont à l’œuvre, mais elles sont moins manifestes car elles ne cherchent pas à s’imposer à coup de canons. Elles imprègnent les esprits et sont ensuite mises en œuvre par des lois. Du coup, c’est sur le terrain des idées que nous devrons les affronter, en suscitant des prises de conscience collectives.
Depuis une cinquantaine d’années, nous sociétés occidentales prennent progressivement conscience que la nature a ses lois propres et qu’il faut les respecter sous peine de graves conséquences pour les générations futures. Cette évolution des mentalités est très positive.
La difficulté aujourd’hui c’est que nous avons du mal à comprendre que l’être humain fait partie de la nature. Lui aussi a ses lois, sa cohérence interne. L’ignorer conduit inévitablement à une régression de l’humanité. Une véritable écologie ne peut donc faire l’impasse sur une écologie de la personne humaine, c’est-à-dire sur le respect des lois propres au « fonctionnement » de l’être humain. C’est ce que rappelle l’Eglise lorsqu’elle dit que le mariage d’un homme et d’une femme en vue de fonder une famille est une réalité naturelle qui n’est pas l’invention des hommes.
L’exemple du mariage met bien en lumière la question de fond qui est celle de la reconnaissance d’une loi naturelle. Parler de loi naturelle, c’est dire que l’être humain a la capacité de reconnaitre une sorte de « mode d’emploi » de l’homme qui transcende la diversité des cultures. Quelle que soit la diversité des modes de vie, il y a des actes ou des comportements qui vont dans le sens de l’accomplissement de la personne, et d’autres qui la dégradent. L’interdit de tuer en est un des exemples les plus fondamentaux.
Ainsi, plus une société progresse, plus elle devient capable de reconnaitre la dimension sacrée de la vie humaine et la dignité inaliénable de toute personne, quelles que soient sa race, sa condition sociale, son apparence, etc. Cette dignité ne provient pas en effet des particularités de la personne, mais de ce qui est commun à tous : la nature humaine.
Lorsqu’une société n’arrive plus à discerner ce substrat commun, ce trait d’union entre les hommes qu’est la nature humaine, alors l’unité entre les individus devient précaire et la voie est ouverte à toutes les manipulations de l’être humain. N’est-ce pas ce qui est en train de se passer avec le récent projet de loi visant à autoriser la recherche sur l’embryon humain, et l’annonce d’une loi sur l’euthanasie et le suicide assisté ? [...]«
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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