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La nourriture spirituelle est une vraie nourriture

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La nourriture spirituelle est une vraie nourriture Empty La nourriture spirituelle est une vraie nourriture

Message par etienne lorant Mer 9 Jan 2013 - 9:35

Mercredi du temps de Noël après l’Épiphanie

Première lettre de saint Jean 4,11-18.
Mes bien-aimés, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.
Dieu, personne ne l'a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour atteint en nous sa perfection.
Nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous, à ce qu'il nous donne part à son Esprit.
Et nous qui avons vu, nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde.
Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
Et nous, nous avons reconnu et nous avons cru que l'amour de Dieu est parmi nous. Dieu est amour : celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu en lui.
Voici comment l'amour, parmi nous, atteint sa perfection : il nous donne de l'assurance pour le jour du jugement. Car ce que nous sommes dans ce monde est à l'image de ce que Jésus est lui-même.
Il n'y a pas de crainte dans l'amour, l'amour parfait chasse la crainte ; car la crainte est liée au châtiment, et celui qui reste dans la crainte n'a pas atteint la perfection de l'amour.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,45-52.
Aussitôt après avoir nourri la foule, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, vers Bethsaïde, pendant que lui-même renvoyait la foule.
Quand il les eut congédiés, il s'en alla sur la montagne pour prier.
Le soir venu, la barque était au milieu de la mer et lui, tout seul, à terre.
Voyant qu'ils se débattaient avec les rames, car le vent leur était contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et il allait les dépasser.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples crurent que c'était un fantôme et ils se mirent à pousser des cris, car tous l'avaient vu et ils étaient bouleversés. Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c'est moi ; n'ayez pas peur ! » Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes ils étaient complètement bouleversés de stupeur, car ils n'avaient pas compris la signification du miracle des pains : leur cœur était aveuglé.



Ce qui relie les deux textes de la Liturgie aujourd'hui, ce sont la crainte et l'incompréhension. Il faut remonter au commencement de cet Évangile qui est l'enseignement de la foule par Jésus: "Voyant une grande foule de gens sur le bord du lac, Jésus fut saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les instruire longuement." Jusque-là, pour les disciples, tout était dans l'ordre: Jésus, envoyé par Dieu, est venu pour cela. C'est ce qu'ils ont compris d'emblée et ils ne voient pas plus loin.

Si Jésus quitte son rôle de prédicateur, c'est du fait des besoins vitaux de toutes les personnes assemblées. Il était urgent de leur donner aussi la nourriture matérielle afin qu'ils puissent rentrer chez eux sans dommage. Et tout d'un coup, Jésus change. Il cesse d'être un simple "enseignant religieux" pour manifester que Dieu est avec lui et supplée aux besoins de tous ceux qui l'écoutent. Lorsqu'on relit les textes, on constate que les disciples n'ont pas fait le lien entre les évènements : ils passent d'un seul coup d'une situation "raisonnable" à une manifestation miraculeuse qui les dépasse complètement. Je crois que c'est la raison pour laquelle le Seigneur va user d'autorité envers eux : il va les obliger à retourner vers la barque et retrouver ainsi leur milieu de travail familier. Remonter dans la barque, c'est retrouver ce qu'ils ont toujours vécu. Traverser le lac les rassurera.

Jésus enseigne donc la foule et remédie à ses besoins et, ensuite, il est obligé de faire de même pour ceux qui l'ont suivi : Oh, la faiblesse de la nature humaine ! Et Jésus lui-même, devant l'énormité de l'oeuvre à accomplir chez les hommes, a besoin de reprendre des forces dans le dialogue intime avec le Père : il se retire dans la montagne pour prier.

Lorsqu'il vient vers eux, bien sûr, nouveaux émois ! Non seulement voici un homme qui multiplie les pains et les poissons, mais qui en plus marche sur l'eau ? Oui, ils sont tous "bouleversés de stupeur" car avec le Seigneur, les évènements de la vie prennent d'autres dimensions, sont riches d'autres significations et ne cessent de nous pousser en avant dans la découverte d'une foi profonde, confiante, abandonnée en Dieu.

Marc achève en écrivant : "Ils n'avaient pas compris la signification du miracle des pains". Et moi, l'ai-je vraiment comprise ? Dans une vie de croyant, on ne comprend pas tout d'un seul coup, mais il y a toujours à découvrir. J'en veux pour seule preuve que depuis 2008 que je me livre à la méditation quotidienne, jamais je ne suis tombé à sec d'inspiration, mais j'ai, pour chaque texte déjà exploré l'année précédente, trouvé autre chose à écrire. L’Évangile, c'est la Parole de Dieu, et la Parole me nourrit pour chaque journée de vie que Dieu me donne.


etienne lorant

Date d'inscription : 25/11/2010

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