Poésies des saints catholiques
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Mon chant d'aujourd'hui
1. Ma vie n'est qu'un instant, une heure passagère
Ma vie n'est qu'un seul jour qui m'échappe et fuit
Tu le sait, ô mon Dieu! pour t'aimer sur la terre
Je n'ai rien qu'aujourd'hui!
2. Je t'aime, Jésus! vers toi mon âme aspire
Pour un jour seulement reste mon doux appui.
Viens régner dans mon coeur, donne-moi ton sourire
Rien que pour aujourd'hui.
3. Que m'importe Seigneur, si l'avenir est sombre?
Te prier pour demain, oh non, je ne le puis!...
Conserve mon coeur pur, couvre-moi de ton ombre
Rien que pour aujourd'hui.
4. Si je songe à demain, je crains mon inconstance
je sens naître en mon coeur la tristesse et l'ennui.
Mais je veux bien, mon Dieu, l'épreuve et la souffrance
Rien que pour aujourd'hui.
5. Je dois te voir bientôt sur la rive éternelle
Ô Pilote Divin! dont la main me conduit.
Sur les flots orageux guide en paix ma nacelle
Rien que pour aujourd'hui.
6. Ah! laisse-moi, Seigneur me cacher en ta Face.
Là je n'entendrai plus du monde le vain bruit
Donne-moi ton amour, conserve-moi ta grâce
Rien que pour aujourd'hui.
7. Près de ton coeur divin, j'oublie tout ce qui se passe
Je ne redoute plus les craintes de la nuit.
Ah! donne-moi, Jésus dans ce coeur une place
Rien que pour aujourd'hui.
8. Pain vivant, Pain du Ciel, divine Eucharistie
O Mystère sacré! que l'Amour a produit...
Viens habiter mon coeur, Jésus, ma blanche Hostie
Rien que pour aujourd'hui.
9. Daigne m'unir à toi, Vierge Sainte et sacrée
Et mon faible rameau te donnera son fruit
Et je pourrai t'offrir une grappe dorée
Seigneur, dès aujourd'hui.
10. Cette grappe d'amour, dont les grains sont des âmes
Je n'ai pour la former que le jour qui s'enfuit
Ah! Donne-moi, Jésus, d'un Apôtre les flammes
Rien que pour aujourd'hui.
11. O Vierge Immaculée! C'est toi ma Douce Étoile
Qui me donne Jésus et qui m'unit à Lui.
Ô Mère! laisse-moi reposer sous ton voile
Rien que pour aujourd'hui.
12. Mon Saint Ange gardien, couvre-moi de ton aile
Éclaire de tes feux la route que je suis
Viens diriger mes pas...aide-moi je t'appelle
Rien que pour aujourd'hui!
13. Seigneur, je veux te voir, sans voile, sans nuage,
Mais encore exilée, loin de toi je languis
Qu'il ne me soit caché, ton aimable visage
Rien que pour aujourd'hui.
14. Je volerai bientôt, pour dire tes louanges
Quand le jour sans couchant sur mon âme aura lui
Alors je chanterai sur la lyre des Anges
L'Éternel Aujourd'hui!
(Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face, poésies)
Ma vie n'est qu'un seul jour qui m'échappe et fuit
Tu le sait, ô mon Dieu! pour t'aimer sur la terre
Je n'ai rien qu'aujourd'hui!
2. Je t'aime, Jésus! vers toi mon âme aspire
Pour un jour seulement reste mon doux appui.
Viens régner dans mon coeur, donne-moi ton sourire
Rien que pour aujourd'hui.
3. Que m'importe Seigneur, si l'avenir est sombre?
Te prier pour demain, oh non, je ne le puis!...
Conserve mon coeur pur, couvre-moi de ton ombre
Rien que pour aujourd'hui.
4. Si je songe à demain, je crains mon inconstance
je sens naître en mon coeur la tristesse et l'ennui.
Mais je veux bien, mon Dieu, l'épreuve et la souffrance
Rien que pour aujourd'hui.
5. Je dois te voir bientôt sur la rive éternelle
Ô Pilote Divin! dont la main me conduit.
Sur les flots orageux guide en paix ma nacelle
Rien que pour aujourd'hui.
6. Ah! laisse-moi, Seigneur me cacher en ta Face.
Là je n'entendrai plus du monde le vain bruit
Donne-moi ton amour, conserve-moi ta grâce
Rien que pour aujourd'hui.
7. Près de ton coeur divin, j'oublie tout ce qui se passe
Je ne redoute plus les craintes de la nuit.
Ah! donne-moi, Jésus dans ce coeur une place
Rien que pour aujourd'hui.
8. Pain vivant, Pain du Ciel, divine Eucharistie
O Mystère sacré! que l'Amour a produit...
Viens habiter mon coeur, Jésus, ma blanche Hostie
Rien que pour aujourd'hui.
9. Daigne m'unir à toi, Vierge Sainte et sacrée
Et mon faible rameau te donnera son fruit
Et je pourrai t'offrir une grappe dorée
Seigneur, dès aujourd'hui.
10. Cette grappe d'amour, dont les grains sont des âmes
Je n'ai pour la former que le jour qui s'enfuit
Ah! Donne-moi, Jésus, d'un Apôtre les flammes
Rien que pour aujourd'hui.
11. O Vierge Immaculée! C'est toi ma Douce Étoile
Qui me donne Jésus et qui m'unit à Lui.
Ô Mère! laisse-moi reposer sous ton voile
Rien que pour aujourd'hui.
12. Mon Saint Ange gardien, couvre-moi de ton aile
Éclaire de tes feux la route que je suis
Viens diriger mes pas...aide-moi je t'appelle
Rien que pour aujourd'hui!
13. Seigneur, je veux te voir, sans voile, sans nuage,
Mais encore exilée, loin de toi je languis
Qu'il ne me soit caché, ton aimable visage
Rien que pour aujourd'hui.
14. Je volerai bientôt, pour dire tes louanges
Quand le jour sans couchant sur mon âme aura lui
Alors je chanterai sur la lyre des Anges
L'Éternel Aujourd'hui!
(Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face, poésies)
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Âme
Âme
Âme, tu dois te chercher en moi
Et me chercher, moi en toi.
Par amour tu as été créée
Ravissante et belle;
Ton image est au fond de moi
Si tu te perds. ma bien-aimée,
C'est en moi qu'il faut te chercher.
Et si par hasard tu ne sais
Où tu peux me trouver, moi,
Ne t'en va pas de-ci de là,
Car si tu veux me trouver,
C'est en toi qu'il faut me chercher.
Car c'est en toi qui es ma demeure,
Tu es ma maison, tu es mon chez moi,
Si bien que j'appelle à toute heure,
Quand je sais que, de ta pensée
La porte me reste fermée.
Hors de toi, ne va pas me chercher,
Puisque pour me trouver, moi,
Il te suffit de m'appeler,
J'irai jusqu'à toi sans tarder,
Si tu veux me chercher en toi.
(Sainte Thérèse d'Avila, poésie 8)
Âme, tu dois te chercher en moi
Et me chercher, moi en toi.
Par amour tu as été créée
Ravissante et belle;
Ton image est au fond de moi
Si tu te perds. ma bien-aimée,
C'est en moi qu'il faut te chercher.
Et si par hasard tu ne sais
Où tu peux me trouver, moi,
Ne t'en va pas de-ci de là,
Car si tu veux me trouver,
C'est en toi qu'il faut me chercher.
Car c'est en toi qui es ma demeure,
Tu es ma maison, tu es mon chez moi,
Si bien que j'appelle à toute heure,
Quand je sais que, de ta pensée
La porte me reste fermée.
Hors de toi, ne va pas me chercher,
Puisque pour me trouver, moi,
Il te suffit de m'appeler,
J'irai jusqu'à toi sans tarder,
Si tu veux me chercher en toi.
(Sainte Thérèse d'Avila, poésie 8)
Mon site Web : Garde des trois Blancheurs
Pour la défense de notre Église, une, sainte, catholique et apostolique
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Mon aimé est à moi
Lorsque le Chasseur Clément
tira sur moi, en m'épuisant,
entre les bras de l'amour
mon âme se laissa tomber,
et en renaissant à la vie,
il se fait un tel échange
que mon Aimé est à moi
et je suis à mon Aimé.
Il me blessa d'une flèche
empoisonnée par l'amour
et mon âme ne fit qu'une
avec celle du Créateur;
je ne veux plus d'autre amour,
je me suis livrée à mon Dieu,
et mon Aimé est à moi
et je suis à mon aimé.
tira sur moi, en m'épuisant,
entre les bras de l'amour
mon âme se laissa tomber,
et en renaissant à la vie,
il se fait un tel échange
que mon Aimé est à moi
et je suis à mon Aimé.
Il me blessa d'une flèche
empoisonnée par l'amour
et mon âme ne fit qu'une
avec celle du Créateur;
je ne veux plus d'autre amour,
je me suis livrée à mon Dieu,
et mon Aimé est à moi
et je suis à mon aimé.
(Thérèse d'Avila, Cantique du chemin
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Poésies des saints catholiques
Comment je veux aimer
Divin Jésus, écoute ma prière
Par ton amour je veux te réjouir
Tu le sais bien, à toi seul je veux plaire
Daigne exaucer mon plus ardent désir.
Du triste exil j'accepte les épreuves
Pour te charmer et consoler ton coeur
Mais en amour change toutes mes oeuvres
O mon Époux, mon Bien-Aimé Sauveur.
C'est ton amour, Jésus, que je réclame
C'est ton amour qui doit me transformer
Mets en mon coeur ta consumante flamme
Et je pourrai te bénir et t'aimer
Oui, je pourrai te bénir et t'aimer
Oui je pourrai t'aimer comme on aime
Et te bénir comme on le fait au Ciel
Je t'aimerai de cet amour lui-même
Dont tu m'aimas, Verbe Éternel.
Divin Sauveur, à la fin de ma vie
Viens me chercher, sans l'ombre d'un retard
Ah! montre-moi ta tendresse infinie
Et la douceur de ton divin regard
Avec amour, oh! que ta voix m'appelle
En me disant: Viens, tout est pardonné
Repose-toi, mon épouse fidèle
Viens sur mon coeur, tu m'as beaucoup aimé.
(Thérèse de l'Enfant Jésus, poème écrit à la fin de 1896)
Divin Jésus, écoute ma prière
Par ton amour je veux te réjouir
Tu le sais bien, à toi seul je veux plaire
Daigne exaucer mon plus ardent désir.
Du triste exil j'accepte les épreuves
Pour te charmer et consoler ton coeur
Mais en amour change toutes mes oeuvres
O mon Époux, mon Bien-Aimé Sauveur.
C'est ton amour, Jésus, que je réclame
C'est ton amour qui doit me transformer
Mets en mon coeur ta consumante flamme
Et je pourrai te bénir et t'aimer
Oui, je pourrai te bénir et t'aimer
Oui je pourrai t'aimer comme on aime
Et te bénir comme on le fait au Ciel
Je t'aimerai de cet amour lui-même
Dont tu m'aimas, Verbe Éternel.
Divin Sauveur, à la fin de ma vie
Viens me chercher, sans l'ombre d'un retard
Ah! montre-moi ta tendresse infinie
Et la douceur de ton divin regard
Avec amour, oh! que ta voix m'appelle
En me disant: Viens, tout est pardonné
Repose-toi, mon épouse fidèle
Viens sur mon coeur, tu m'as beaucoup aimé.
(Thérèse de l'Enfant Jésus, poème écrit à la fin de 1896)
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Poésies des saints catholiques
Seigneur, mon Dieu
Auteur : St Anselme
Seigneur, mon Dieu,
donne à mon coeur de Te désirer;
en Te désirant, de Te chercher;
en Te cherchant, de Te trouver,
en Te trouvant, de T'aimer;
et en T'aimant, de racheter mes fautes;
et une fois rachetées, de ne plus les commettre.
Seigneur, mon Dieu,
donne à mon coeur la pénitence,
à mon esprit le repentir,
à mes yeux la source des larmes,
et à mes mains la largesse de l'aumône.
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Re: Poésies des saints catholiques
Une rose effeuillée
Auteur : Thérèse de Lisieux
Jésus, quand je te vois soutenu par ta Mère
quitter ses bras,
essayer en tremblant sur notre triste terre
tes premiers pas
devant Toi, je voudrais effeuiller une rose
en sa fraîcheur
pour que ton petit pied bien doucement repose
sur une fleur !...
Cette rose effeuillée, c'est la fidèle image
Divin Enfant
du coeur qui veut pour toi s'immoler sans partage
à chaque instant,
Seigneur, sur tes autels plus d'une fraîche rose
aime à briller
elle se donne à Toi...mais je rêve autre chose :
''c'est m'effeuiller !...''
La rose en son éclat peut embellir ta fête
Aimable Enfant,
mais la rose effeuillée, simplement on la jette
au gré du vent,
une rose effeuillée sans recherche se donne
pour n'être plus.
Comme avec bonheur à toi je m'abandonne,
Petit Jésus.
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Re: Poésies des saints catholiques
Jésus Seul
Mon coeur ardent veut se donner sans cesse
Il a besoin de prouver sa tendresse
Ah! qui pourra comprendre mon amour?
Quel coeur voudra me payer en retour?...
Mais ce retour, en vain je le réclame
Jésus, toi seul peut contenter mon âme
Rien ne saurait me charmer ici-bas
Le vrai bonheur ne se rencontre pas...
Ma seule paix, mon seul bonheur
Mon seul Amour, c'est toi Seigneur!...
O toi qui su créer le coeur des mères
Je trouve en toi le plus tendre des Pères!
Mon seul Amour, Jésus, Verbe Éternel
Pour moi ton coeur est plus que maternel
A chaque instant, tu me suis, tu me gardes
Quand je t'appelle, ah! jamais tu ne tardes
Et si parfois tu sembles te cacher
C'est toi qui viens m'aider à me chercher.
Mon coeur ardent veut se donner sans cesse
Il a besoin de prouver sa tendresse
Ah! qui pourra comprendre mon amour?
Quel coeur voudra me payer en retour?...
Mais ce retour, en vain je le réclame
Jésus, toi seul peut contenter mon âme
Rien ne saurait me charmer ici-bas
Le vrai bonheur ne se rencontre pas...
Ma seule paix, mon seul bonheur
Mon seul Amour, c'est toi Seigneur!...
O toi qui su créer le coeur des mères
Je trouve en toi le plus tendre des Pères!
Mon seul Amour, Jésus, Verbe Éternel
Pour moi ton coeur est plus que maternel
A chaque instant, tu me suis, tu me gardes
Quand je t'appelle, ah! jamais tu ne tardes
Et si parfois tu sembles te cacher
C'est toi qui viens m'aider à me chercher.
C'est à toi seul, Jésus, que je m'attache
C'est en tes bras que j'accours et me cache
Je veux t'aimer comme un petit enfant
Je veux lutter comme un guerrier vaillant
Comme un enfant plein de délicatesses
Je veux, Seigneur, te combler de caresses
Et dans le champ de mon apostolat
Comme un guerrier je m'élance au combat!
Ton coeur qui garde et qui rend l'innocence
Ne saurait tromper ma confiance!
En toi, Seigneur, repose mon espoir
Après l'exil, au Ciel j'irai te voir...
Lorsqu'en mon coeur s'élève la tempête
Vers toi, Jésus, je relève la tête
En ton regard miséricordieux
Je lis:"Enfant, pour toi j'ai fait les Cieux."
Je le sais bien mes soupirs et mes larmes
Sont devant toi, tout rayonnants de charmes.
Les séraphins au Ciel forment ta cour
Et cependant, tu mendies mon amour!...
Tu veux mon coeur, Jésus je te le donne
Tous mes désirs, je te les abandonne
Et ceux que j'aime, Ô mon Époux, mon Roi
Je ne veux plus les aimer que pour toi.
Ma seule paix, mon seul bonheur
Mon seul Amour, c'est Toi Seigneur!...
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
C'est en tes bras que j'accours et me cache
Je veux t'aimer comme un petit enfant
Je veux lutter comme un guerrier vaillant
Comme un enfant plein de délicatesses
Je veux, Seigneur, te combler de caresses
Et dans le champ de mon apostolat
Comme un guerrier je m'élance au combat!
Ton coeur qui garde et qui rend l'innocence
Ne saurait tromper ma confiance!
En toi, Seigneur, repose mon espoir
Après l'exil, au Ciel j'irai te voir...
Lorsqu'en mon coeur s'élève la tempête
Vers toi, Jésus, je relève la tête
En ton regard miséricordieux
Je lis:"Enfant, pour toi j'ai fait les Cieux."
Je le sais bien mes soupirs et mes larmes
Sont devant toi, tout rayonnants de charmes.
Les séraphins au Ciel forment ta cour
Et cependant, tu mendies mon amour!...
Tu veux mon coeur, Jésus je te le donne
Tous mes désirs, je te les abandonne
Et ceux que j'aime, Ô mon Époux, mon Roi
Je ne veux plus les aimer que pour toi.
Ma seule paix, mon seul bonheur
Mon seul Amour, c'est Toi Seigneur!...
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Poésies des saints catholiques
Hymne à la Sainte Face
Auteur : Edith Stein
Toi qui as aimé les tiens
comme jamais aucun homme n'a aimé sur cette terre,
Tu nous as fait, en quittant la terre,
la promesse consolante
de rester avec nous jusqu'à la fin des temps.
Maintenant Tu habites caché au milieu de nous.
En tous temps et en tous lieux se déversent hors de ta tente
consolation, lumière et force dans les âmes ici-bas
qui se réfugient auprès de Toi.
Elles regardent avec amour vers la petite hostie,
image silencieuse de la pureté et de la paix.
Pourtant, dans le coeur de ceux qui T'aiment,
jamais ne se tait le désir ardent de Te voir en personne,
Toi, le plus beau de tous les enfants des hommes,
dans ta forme corporelle. (...)
Et maintenant, en ces derniers temps,
alors que la foi, l'espérance et l'amour ont disparu,
Tu as découvert ta Sainte Face,
la Face de celui qui souffrit sur la Croix
et ferma les yeux dans le sommeil de la mort.
Comme derrière un voile nous voyons la souffrance
dans ces traits saints, sublimes.
Cette souffrance - dépassant toute mesure humaine -
est si grande que nous ne pouvons
ni la saisir ni la pénétrer.
Pourtant Tu souffris silencieux
et en Toi était une force qui maîtrisait l'excès de la souffrance.
Tu étais son Seigneur lorsque Tu Te livrais à elle.
Une paix insondable et profonde coule de ces traits et dit :
Tout est accompli.
Sur celui à qui Tu T'unis éternellement
Tu jettes le mystérieux voile :
il supporte avec Toi Ta souffrance et souffre comme Toi,
caché, silencieux et profondément en paix.
Mon site Web : Garde des trois Blancheurs
Pour la défense de notre Église, une, sainte, catholique et apostolique
Pour la défense de notre Église, une, sainte, catholique et apostolique
Re: Poésies des saints catholiques
Salutation des vertus (Saint-François d'Assise)
1. Salut, reine Sagesse, que le Seigneur te sauve avec ta soeur sainte pure Simplicité,
2. Dame sainte Pauvreté, que le Seigneur te sauve avec ta soeur, sainte Humilité,
3. Dame sainte Charité, que le Seigneur te sauve avec ta soeur, sainte Obéissance,
4. Très saintes vertus, que le Seigneur vous sauve toutes, lui de qui vous venez et procédez.
5. Il n'est absolument aucune homme dans le monde entier qui puisse avoir une d'entre vous, si d'abord il ne meurt,
6. Qui en a une et n'offense pas les autres les a toutes.
7. Et qui en offense une n'en a aucune et les offense toutes.
8. Et chacune confond les vices et les péchés.
9. Sainte Sagesse confond Satan et toutes ses malices.
10. Pure et sainte Simplicité confond toute sagesse de ce monde et la sagesse du corps.
11. Sainte Pauvreté confond toute cupidité et avarice et les soucis de ce siècle.
12. Sainte Humilité confond l'orgueil et tous les hommes qui sont dans le mode, et semblablement tout ce qui est dans le monde.
13. Sainte Charité confond toutes les tentations diaboliques et charnelles et toutes les craintes charnelles.
14. Sainte Obéissance confond toutes les volontés corporelles et charnelles,
15. Et tient son corps mortifié pour l'obéissance envers l'esprit et l'obéissance envers son frère;
16. Et il est soumis et subordonné à tous les hommes, mais aussi à toutes les bêtes et tous les fauves,
18. Pour qu'ils puissent faire de lui ce qu'ils voudront, autant qu'il leur sera donné d'en haut par le Seigneur.
p.s. "Le combat des vices et des vertus est bien le combat pour la liberté intérieure. C'est à la fois un conflit général où tous sont solidaires en un combat singulier où chaque vertu attaque sur son propre terrain. L'ennemi est triple: Satan, le monde (vu dans son attitude de refus), le "corps", signifiant le vieil homme charnel et égoïste. Quand l'homme se tourne vers son âme par les vertus, il se tient dans l'ordre de sa nature intégrale."
Op. Cit. "Les mouvements intérieurs de l'âme, Passions et Vertus selon Saint-François d'Assise", pp. 71-72
1. Salut, reine Sagesse, que le Seigneur te sauve avec ta soeur sainte pure Simplicité,
2. Dame sainte Pauvreté, que le Seigneur te sauve avec ta soeur, sainte Humilité,
3. Dame sainte Charité, que le Seigneur te sauve avec ta soeur, sainte Obéissance,
4. Très saintes vertus, que le Seigneur vous sauve toutes, lui de qui vous venez et procédez.
5. Il n'est absolument aucune homme dans le monde entier qui puisse avoir une d'entre vous, si d'abord il ne meurt,
6. Qui en a une et n'offense pas les autres les a toutes.
7. Et qui en offense une n'en a aucune et les offense toutes.
8. Et chacune confond les vices et les péchés.
9. Sainte Sagesse confond Satan et toutes ses malices.
10. Pure et sainte Simplicité confond toute sagesse de ce monde et la sagesse du corps.
11. Sainte Pauvreté confond toute cupidité et avarice et les soucis de ce siècle.
12. Sainte Humilité confond l'orgueil et tous les hommes qui sont dans le mode, et semblablement tout ce qui est dans le monde.
13. Sainte Charité confond toutes les tentations diaboliques et charnelles et toutes les craintes charnelles.
14. Sainte Obéissance confond toutes les volontés corporelles et charnelles,
15. Et tient son corps mortifié pour l'obéissance envers l'esprit et l'obéissance envers son frère;
16. Et il est soumis et subordonné à tous les hommes, mais aussi à toutes les bêtes et tous les fauves,
18. Pour qu'ils puissent faire de lui ce qu'ils voudront, autant qu'il leur sera donné d'en haut par le Seigneur.
p.s. "Le combat des vices et des vertus est bien le combat pour la liberté intérieure. C'est à la fois un conflit général où tous sont solidaires en un combat singulier où chaque vertu attaque sur son propre terrain. L'ennemi est triple: Satan, le monde (vu dans son attitude de refus), le "corps", signifiant le vieil homme charnel et égoïste. Quand l'homme se tourne vers son âme par les vertus, il se tient dans l'ordre de sa nature intégrale."
Op. Cit. "Les mouvements intérieurs de l'âme, Passions et Vertus selon Saint-François d'Assise", pp. 71-72
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Poésies des saints catholiques
Que voulez-vous faire de moi ?
Souveraine Majesté, Éternelle Sagesse,
Bonté douce à mon âme,
Dieu, mon Seigneur,
Qu’ordonnez-vous qu’il soit fait de moi ?
Je suis vôtre puisque vous m’avez créée,
Vôtre, puisque vous m’avez rachetée,
Vôtre, puisque vous m’avez supportée,
Vôtre, puisque vous m’avez appelée,
Vôtre, puisque vous m’avez attendue,
Vôtre, puisque je ne me suis pas perdue.
Voici mon cœur, Je le remets entre vos mains
Voici mon corps, ma vie, mon âme,
Je suis vôtre, pour vous je suis née,
Que voulez-vous faire de moi ?
(Extrait Poésie 2, Sainte Thérèse d'Avila)
Souveraine Majesté, Éternelle Sagesse,
Bonté douce à mon âme,
Dieu, mon Seigneur,
Qu’ordonnez-vous qu’il soit fait de moi ?
Je suis vôtre puisque vous m’avez créée,
Vôtre, puisque vous m’avez rachetée,
Vôtre, puisque vous m’avez supportée,
Vôtre, puisque vous m’avez appelée,
Vôtre, puisque vous m’avez attendue,
Vôtre, puisque je ne me suis pas perdue.
Voici mon cœur, Je le remets entre vos mains
Voici mon corps, ma vie, mon âme,
Je suis vôtre, pour vous je suis née,
Que voulez-vous faire de moi ?
(Extrait Poésie 2, Sainte Thérèse d'Avila)
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Poésies des saints catholiques
e mondain désabusé; cantique de Saint-Louis-Marie-Grignion-de-Montfort
1- En secret le Seigneur m'appelle
Et me dit : « Donne-moi ton cœur. »
Ô mon Dieu, vous voilà vainqueur,
Je vous serai toujours fidèle ;
Ô mon Dieu, vous voilà vainqueur,
Le monde n'est qu'un perfide, un trompeur.
2- Tout finit, tout nous abandonne,
Les plaisirs s’en vont et les jeux.
Vous, Seigneur, n’êtes pas comme eux :
Prenez mon cœur, je vous le donne.
Vous, Seigneur, n’êtes pas comme eux.
Pour vous seront désormais tous mes vœux.
3- Malheureux qui veut plaire aux hommes !
On n’a pas toujours leur faveur.
Mais pour être amis du Sauveur,
Dès que nous voulons, nous le sommes ;
Mais pour être amis du Sauveur,
En un moment on obtient ce bonheur.
4- L’amitié n’est plus qu’un langage,
C’est en vain qu’on en fait serment.
Je ne vois que déguisement,
Que des gens qui font personnage ;
Je ne vois que déguisement :
On dit qu’on aime et l’on hait très souvent.
5- Tout est plein de ruse et d’adresse,
La mode est de nuire avec art.
Tel pour vous a beaucoup d’égard,
Il vous sourit, il vous caresse ;
Tel pour vous a beaucoup d’égard,
Qui doucement enfonce le poignard.
6- Ah ! Seigneur, dans votre service,
On n’a point de fâcheux retours,
On ne craint aucuns mauvais tours
De la brigue ou de l’artifice,
On ne craint aucuns mauvais tours,
On voit couler tranquillement ses jours.
7- Vous fixez notre inquiétude :
Vous pouvez seul nous contenter.
Votre joug est doux à porter,
Celui du monde est bien plus rude ;
Votre joug est doux à porter,
À peu de frais le ciel peut s’acheter.
8- Le monde nous promet merveilles,
L’abord n’est qu’éclat, que beauté.
Mais après qu’il nous a flatté,
Quel est le fruit de tant de veilles ?
Mais après qu’il nous a flatté,
On voit trop tard qu’il n’est que vanité.
9- Le monde n’est jamais paisible :
Cette mer ne peut se calmer.
Ah ! j’ai pu m’en laisser charmer,
Et pour Dieu seul être insensible !
Ah ! j’ai pu m’en laisser charmer,
Et j’ai vécu, Seigneur, sans vous aimer !
10- Ancienne, mais toujours nouvelle,
Ancienne et nouvelle Beauté,
Je vous ai longtemps résisté,
J’étais un ingrat, un rebelle ;
Je vous ai longtemps résisté,
Enfin, mon Dieu, vous l’avez emporté.
11- Que sans Dieu l’on est misérable !
Rien sans lui ne nous parait doux,
Mais sitôt qu’il est avec nous,
La peine même est agréable ;
Mais sitôt qu’il est avec nous,
D’un mauvais sort on ne craint plus les coups.
12- Loin du monde en quelque retraite,
Que l’on goûte une heureuse paix !
Que mon cœur sent de doux attraits
Pour une vie aussi parfaite !
Que mon cœur sent de doux attraits
Pour vous y suivre et servir désormais !
1- En secret le Seigneur m'appelle
Et me dit : « Donne-moi ton cœur. »
Ô mon Dieu, vous voilà vainqueur,
Je vous serai toujours fidèle ;
Ô mon Dieu, vous voilà vainqueur,
Le monde n'est qu'un perfide, un trompeur.
2- Tout finit, tout nous abandonne,
Les plaisirs s’en vont et les jeux.
Vous, Seigneur, n’êtes pas comme eux :
Prenez mon cœur, je vous le donne.
Vous, Seigneur, n’êtes pas comme eux.
Pour vous seront désormais tous mes vœux.
3- Malheureux qui veut plaire aux hommes !
On n’a pas toujours leur faveur.
Mais pour être amis du Sauveur,
Dès que nous voulons, nous le sommes ;
Mais pour être amis du Sauveur,
En un moment on obtient ce bonheur.
4- L’amitié n’est plus qu’un langage,
C’est en vain qu’on en fait serment.
Je ne vois que déguisement,
Que des gens qui font personnage ;
Je ne vois que déguisement :
On dit qu’on aime et l’on hait très souvent.
5- Tout est plein de ruse et d’adresse,
La mode est de nuire avec art.
Tel pour vous a beaucoup d’égard,
Il vous sourit, il vous caresse ;
Tel pour vous a beaucoup d’égard,
Qui doucement enfonce le poignard.
6- Ah ! Seigneur, dans votre service,
On n’a point de fâcheux retours,
On ne craint aucuns mauvais tours
De la brigue ou de l’artifice,
On ne craint aucuns mauvais tours,
On voit couler tranquillement ses jours.
7- Vous fixez notre inquiétude :
Vous pouvez seul nous contenter.
Votre joug est doux à porter,
Celui du monde est bien plus rude ;
Votre joug est doux à porter,
À peu de frais le ciel peut s’acheter.
8- Le monde nous promet merveilles,
L’abord n’est qu’éclat, que beauté.
Mais après qu’il nous a flatté,
Quel est le fruit de tant de veilles ?
Mais après qu’il nous a flatté,
On voit trop tard qu’il n’est que vanité.
9- Le monde n’est jamais paisible :
Cette mer ne peut se calmer.
Ah ! j’ai pu m’en laisser charmer,
Et pour Dieu seul être insensible !
Ah ! j’ai pu m’en laisser charmer,
Et j’ai vécu, Seigneur, sans vous aimer !
10- Ancienne, mais toujours nouvelle,
Ancienne et nouvelle Beauté,
Je vous ai longtemps résisté,
J’étais un ingrat, un rebelle ;
Je vous ai longtemps résisté,
Enfin, mon Dieu, vous l’avez emporté.
11- Que sans Dieu l’on est misérable !
Rien sans lui ne nous parait doux,
Mais sitôt qu’il est avec nous,
La peine même est agréable ;
Mais sitôt qu’il est avec nous,
D’un mauvais sort on ne craint plus les coups.
12- Loin du monde en quelque retraite,
Que l’on goûte une heureuse paix !
Que mon cœur sent de doux attraits
Pour une vie aussi parfaite !
Que mon cœur sent de doux attraits
Pour vous y suivre et servir désormais !
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Poésies des saints catholiques
« Pourquoi avoir peur ? »
La barque de ma vie vogue
Dans le crépuscule et les ombres de la nuit,
Et je ne vois aucun rivage :
Je suis sur les profondeurs de l’étendue de la mer.
La moindre tempête peut me noyer,
Engloutissant ma barque dans le tourbillon des eaux,
Si tu ne veillais toi-même sur moi, mon Dieu,
À chaque instant de ma vie, à chaque moment.
Parmi le fracas et la clameur des vagues,
Je vogue tranquillement avec confiance,
Et tel l’enfant, sans crainte, je regarde au loin,
Car tu es pour moi, Jésus, toute lumière.
Autour, l’épouvante et l’effroi,
Mais en mon âme le calme est plus profond que les profondeurs de la mer,
Car celui qui est avec toi, Seigneur, ne peut pas périr —
Ainsi m’assure ton amour divin.
Malgré tant de dangers autour de moi,
Je ne les redoute pas car je regarde le ciel étoilé,
Et je vogue, courageusement, gaiement,
Comme il convient à un cœur pur.
Mais c’est par-dessus tout,
Uniquement parce que tu es mon timonier, ô Dieu,
Que la barque de ma vie vogue si tranquillement.
Je le confesse dans la plus profonde humilité.
(Soeur Faustine)
La barque de ma vie vogue
Dans le crépuscule et les ombres de la nuit,
Et je ne vois aucun rivage :
Je suis sur les profondeurs de l’étendue de la mer.
La moindre tempête peut me noyer,
Engloutissant ma barque dans le tourbillon des eaux,
Si tu ne veillais toi-même sur moi, mon Dieu,
À chaque instant de ma vie, à chaque moment.
Parmi le fracas et la clameur des vagues,
Je vogue tranquillement avec confiance,
Et tel l’enfant, sans crainte, je regarde au loin,
Car tu es pour moi, Jésus, toute lumière.
Autour, l’épouvante et l’effroi,
Mais en mon âme le calme est plus profond que les profondeurs de la mer,
Car celui qui est avec toi, Seigneur, ne peut pas périr —
Ainsi m’assure ton amour divin.
Malgré tant de dangers autour de moi,
Je ne les redoute pas car je regarde le ciel étoilé,
Et je vogue, courageusement, gaiement,
Comme il convient à un cœur pur.
Mais c’est par-dessus tout,
Uniquement parce que tu es mon timonier, ô Dieu,
Que la barque de ma vie vogue si tranquillement.
Je le confesse dans la plus profonde humilité.
(Soeur Faustine)
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Poésies des saints catholiques
Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Poésie « Vuestra soy, para vos nací » (trad. OC, Seuil 1995, p. 1225)
Je suis tienne, pour toi je suis née,
Que veux-tu faire de moi?
Majesté souveraine,
Éternelle Sagesse,
Bonté si bonne pour mon âme,
Toi, Dieu, Altesse, Être unique, Bonté,
Vois mon extrême bassesse,
Moi qui te chante aujourd'hui mon amour.
Que veux-tu faire de moi?
Je suis tienne, puisque tu m'as créée,
Tienne, puisque tu m'as rachetée,
Tienne, puisque tu me supportes,
Tienne, puisque tu m'as appelée,
Tienne, puisque tu m'as attendue,
Tienne puisque je ne suis pas perdue,
Que veux-tu faire de moi?
Que veux-tu donc, Seigneur très bon,
Que fasse un si vil serviteur?
Quelle mission as-tu donnée
A cet esclave pécheur?
Me voici, mon doux amour,
Doux amour, me voici.
Que veux-tu faire de moi?
Voici mon coeur,
Je le dépose dans ta main,
Avec mon corps, ma vie, mon âme,
Mes entrailles et tout mon amour.
Doux Époux, mon Rédempteur,
Pour être tienne, je me suis offerte,
Que veux-tu faire de moi?
Donne-moi la mort, donne-moi la vie,
La santé ou la maladie
Donne l'honneur ou le déshonneur,
La guerre ou la plus grande paix,
La faiblesse ou la pleine force,
A tout cela, je dis oui:
Que veux-tu faire de moi?.
Je suis tienne, pour toi je suis née,
Que veux-tu faire de moi?
Mon site Web : Garde des trois Blancheurs
Pour la défense de notre Église, une, sainte, catholique et apostolique
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Re: Poésies des saints catholiques
La paix du Christ
« La paix soit avec vous » (Lc 24,36) :
C’est la salutation pascale du Ressuscité : « Pax vobis. »
Pour apporter la paix au monde il s’est fait homme,
Elle a été annoncée par les anges sur la campagne de Bethléem.
La paix du Christ
La paix, abri très sûr dans le sein du Père éternel :
Tu l’avais, Seigneur, quand tu étais pèlerin sur la terre,
Et ta mère aussi, puisque son cœur ne faisait qu'un avec le tien.
Tu as glorifié ton Père au plus haut des cieux
Pour qu’il dirige à nouveau son regard vers la terre
Et que la paix advienne aussi pour ceux qui en sont dépourvus.
Mais cela s’est accompli seulement par ta mort.
Quand au prix de ton sang tu as accompli l’œuvre de la réconciliation
Et remis ton esprit dans les mains du Père,
Alors il s’est penché vers les tiens
Et les a emportés avec toi en son sein.
Le fleuve de paix jaillit, pour ne jamais tarir,
Son chemin passe par le cœur de ta mère :
Elle le dirige de ses douces mains vers les hommes.
C’est toi, Reine de la paix, qui as bâti notre maison
Pour qu'elle devienne un lieu de paix.
Les cœurs de tes enfants doivent devenir des coupes
Qui débordent de la rosée du ciel
Et donner fécondité aux terres arides.
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe
Poésie « Pax vobis », 13/04/1941 (trad. composite)
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Poésies des saints catholiques
par jaimedieu 15 août 2014 à 12:33
Dans le ciel, tu as paru, Ô Myriam, comme une étoile,
Dieu notre Père t'y accueillait,
Jésus ton Fils t'y attendait.
Et par l''Esprit tu devenais
La sainte Épouse qu'Il exaltait.
Ô Myriam !
Dans le ciel, tu as paru, Ô Myriam, comme une Reine.
Reine des hommes tu étais,
Reine des saints tu devenais.
Et par l'Esprit, l'on te faisait
Reine des anges à tout jamais.
Ô Myriam !
Dans le ciel, tu as paru, Ô Myriam, comme une Mère.
Mère des pauvres tu étais,
Et les petits, tu chérissais.
Et ton Jésus te confiait
La sainte Église à tout jamais.
Ô Myriam !
Poésie de Sœur Jeanne Bizier
Dans le ciel, tu as paru, Ô Myriam, comme une étoile,
Dieu notre Père t'y accueillait,
Jésus ton Fils t'y attendait.
Et par l''Esprit tu devenais
La sainte Épouse qu'Il exaltait.
Ô Myriam !
Dans le ciel, tu as paru, Ô Myriam, comme une Reine.
Reine des hommes tu étais,
Reine des saints tu devenais.
Et par l'Esprit, l'on te faisait
Reine des anges à tout jamais.
Ô Myriam !
Dans le ciel, tu as paru, Ô Myriam, comme une Mère.
Mère des pauvres tu étais,
Et les petits, tu chérissais.
Et ton Jésus te confiait
La sainte Église à tout jamais.
Ô Myriam !
Poésie de Sœur Jeanne Bizier
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