Les Vocations en France

Quelques chiffres pour vous montrer l'évolution des choses :


En France,
1970 : 65 000 religieuses de moins de 50 ans
2003 : 1 500 seulement.
(d'après Famille Chrétienne - N'1319)

Entre 1975 et 1995 : 236 séminaristes pour toute la France en moyenne
Entre 1996 et 2002 : 120 séminaristes, soit une chute de 50% en 7 ans.

10% des jeunes ressentent une fois dans leur vie l’appel à la vocation sacerdotale ou à la vie religieuse. Mais l'idée ne dure que quelques mois.
71% des jeunes n'ont pas connu d’amis ayant eu le désir de se donner à Dieu.
29% d’entre eux ont eu l'idée suite à la visite d’un monastère, un pèlerinage ou une retraite spirituelle.
Enquête en Italie - ROME, Mardi 25 juillet 2006 (ZENIT.org) –

De quoi nous remplir d'angoisse...

Face à des communautés religieuses qui ferment à cause d'un manque de vocation, d'un manque de renouveau, notre coeur se sert.
Est-ce dû à la diminution de jeunes intéressés par la vie religieuse, ou bien à leur difficulté à se plier à ses exigences ? (En effet, dans beaucoup de cas, des monastères voient des défilés de jeunes tenter leur vie, mais sans pour autant s'accrocher.)
De moins en moins de prêtres remplissent nos séminaires. Ou bien davantage en ressortent avant le Diaconat. Un avenir incertain.

Les facteurs, causes de ce frein dans la réponse à l'appel du Seigneur :

la crainte d'en parler

trop peu informés sur "l'Appel"

la difficulté à vivre le célibat aujourd'hui

un manque de repères (éducation, familles religieuses)

le matérialisme actuel, où vivre la pauvreté semble impensable

parfois un trop grand manque de vie de prière, éloignement des sacrements


Le Seigneur CONTINUE d'appeler, mais c'est nous qui n'osons répondre à Son appel.
En effet, on peut penser : "Prions pour des Prêtres, pour des Religieux et Religieuses." mais pourquoi ne pas se dire : "Et moi ?" Dieu a-t-il un projet pour nous ?

Il y a de nombreux moyens de le savoir, et IL NE FAUT PAS AVOIR PEUR, et en rien penser que c'est de la vanité d'y penser. Ne pas craindre la réaction des parents, des proches, des amis, des autres paroissiens (ou quiconque).
C'est NOTRE CHOIX (de faire la volonté du Seigneur), et il faut se donner les moyens de DICERNER.

Les excuses : je ne suis pas à la hauteur, je suis trop jeune, trop vieux/vieille, je ne plairais pas au Seigneur, je ne saurais pas tenir, untel(s) me manquerait(ent), etc. Mais le Seigneur, dans l'Evangile, nous incite beaucoup à Le suivre.

Premières étapes pour dicerner :

1/ Aimer davantage son Eglise et la connaître (Prendre connaissance du Catéchisme de l'Eglise Catholique, savoir défendre l'Eglise et l'affectionner.)

2/ Recevoir régulièrement les Sacrements
(- L'Eucharistie, veiller à sanctifier le jour du Seigneur, c'est dans les Commandements.
- Le Sacrements de Réconciliation, car se confesser régulièrement permet de se réconcilier avec le Père. Sans cela, on ne peut avancer dans son discernement.)

3/ Prier, beaucoup prier... (devant le Saint Sacrement, ou bien seul avec son bréviaire, en communauté... C'est là que le Seigneur nous parle.)

4/ Bénéficier d'un accompagnement spirituel (indispensable pour ne pas aller droit dans le mur)

Comment faire tout cela ? Penserait-on.

Par la grâce de Dieu, cela est possible. Demandez à prier pour vous, si vous n'arrivez pas à vous en sortir tout seul.

avec moi que je devais offrir ma vie actuelle au Seigneur dans une vie dans le monde, et avec une vie de prière cachée. Je crois sincerement que je peux offiir mes souffrances du bureau (collègues qui ne pensent qu'à l'argent, etc...) pour le salut des âmes.