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POLITIQUE TOTALE !

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Message par Hervé J. VOLTO Sam 27 Juil 2019 - 12:58

-L'Église, c'est Jésus-Christ répandu et communiqué (Bossuet).

L'Eglise est donc, à toutes les époques, la réalisation de ce que Dieu, dans sa prescience et sa prédestination, a fixé selon le dessein mystérieux de Sa Sagesse. Dès sa fondation et jusqu'à nos jours, dans ses hauts et ses bas, dans les mérites et les crimes de ses membres, Saints ou pécheurs, elle a été en définitive ce que Dieu voulait. Au-delà de sa « volonté signifiée » qui est la norme idéale, révélée par ses commandements, elle a été ce qu'avait de tout temps décrété sa « volonté de bon plaisir », révélée par le cours même des événements. Elle est la manifestation de la gloire du Christ dans le monde.

Ce plan diabolique, faisant de toutes les religions réunies, et en premier lieu de l'Église Catholique, le Mouvement d'Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle, est au confluent des trois perfidies trop longtemps endurées par l'Église : le progressisme latin, le libéralisme anglo-saxon, le modernisme germanique. Dieu et le Christ perdent dans le climat moderniste, leur réalité objective, leur souveraine majesté.

Le Royaliste oppose à ce MASDU infernal une double profession de foi, de Contre-Réforme Catholique et de Contrerévolution Française. Pressé de rebâtir et de repeupler la Cité de Dieu, il ferme la parenthèse de cette sinistre époque, laisse le MASDU à l'enfer. Il conserve la Foi, l'Espérance et la Charité Chrétiennes, il demeure un enfant de l'Église, dévoué, attaché à en maintenir les traditions ; il combat pour la Chrétienté qui seule a fait le monde habitable, a su rendre la vie heureuse et procure le salut éternel des hommes à travers les vicissitudes de l'existence temporelle.

Selon la parole du Seigneur : « Cherchez le Royaume de Dieu et sa justice, et le reste vous sera donné par surcroît. » Le reste, à savoir, la civilisation, l'ordre et la paix, la justice, la prospérité.

La civilisation Chrétienne, héritée de l'Évangile, conservée de siècle en siècle, enrichie des multiples apports des traditions des peuples, mais peut-être élevée à son plus haut degré de perfection par « la Douce France », a été le moyen Rrovidentiel, inspiré, béni, protégé par Dieu, d'étendre et de profondément établir la Chrétienté parmi les peuples de la terre, dans la concorde que permettent d'admirables, d'incomparables mœurs communes. La France Capétienne, Catholique et Royale, reste la source d’inspiration et le modèle de toute Politique vouée au bien commun de la société, concourant ainsi indirectement au salut éternel de ses membres.

-Douce France, cher pays de mon enfance...

C'est la Chrétienté qui a fait les nations, et d'abord les nations européennes, en assagissant les Rois, en moralisant les peuples.

-(...) Le rêve européen des élites post-nationales, le rêve d'une fusion des nations européennes s'est évanoui dans le cœur des peuples. Il s'est désintégré parce qu'il était tramé dans un tissu de mensonges: la prospérité, la sécurité, la puissance, la protection. Aujourd'hui, les Français constatent qu'on leur a menti en leur promettant un super-État, une super-puissance. Derrière cette architecture apolitique, il s'agissait bien de détruire les vieilles nations d'Europe mais il n'y avait aucunement l'idée d'en faire naître une nouvelle. Le projet véritable était d'abolir les nations pour installer en leur lieu et place un marché planétaire de masse qui viendrait un jour faire la jonction avec le marché américain: c'était l'idée de Jean Monnet. (Extrait du long interview accordé par Philippe de Villiers au Figaro).

Il faut absolument empécher la destruction de la nation des Francs qui a Dieu pour fondateur ! ! !

Des Rois, des chefs de guerre Francs, conquirent des pays, la Gaule, la Burgondie, la Belgique, fédérèrent des peuples, Gallo-Romains, Francs, Bretons, Burgondes, avancèrent jusqu'en Allemagne et refluèrent dans les frontières actuelles, ce dans un va-et-vient auquel l'Église n'était pas mêlée. Toutefois, elle maintenait avec la foi et la discipline Chrétiennes tous les trésors de pensée, d'ordre et de civilisation que les peuples de l'Empire avaient hérités de la Rome décadente.

Pour le Royaliste Français, le devoir est d'une admirable simplicité. Il appartient à une nation conçue par Dieu à travers l'Église et créée par des Rois que Dieu Lui-même a choisis, que Son Eglise baptisés, Sacrés et élevés à cette souveraineté glorieuse de « Lieutenants du Christ qui est vrai Roi de France » (Sainte Jeanne d'Arc), garantie par tant de prophéties, de miracles et de sainteté. Le nationalisme Français n'a donc rien de révolutionnaire, rien d'agressif. Il est Chrétien. Il est conservateur et créateur d'ordre. Le renforcer, c'est aider à la prospérité et à l'élévation des peuples qu'il rassemble, c'est participer à la restauration d'une communauté pacifique des nations et à l'extension de la civilisation humaine. Le nationalisme intégral de Charles Maurras porte au Royalisme, le Roi incarnant la nation dans son ensemble.

Le nationalisme Français ne peut être confondu avec n'importe quel nationalisme des autres pays européens et même latins, tous différents : il ne doit pas conduire à une fraternité idéologique et à une entente entre les nationalistes de tous les peuples et de tous les pays. Le nationalisme Français est parfait, de la perfection incomparable de la France, Fille Aînée de l'Église et Educatrice des Peuples, seconde patrie de tout homme civilisé. Il n'a rien rien à voir avec la nazisme ou le fascisme. Il nous dicte au contraire notre devoir d'ardente fidélité, d'Amour, de confiance et de dévouement dans sa défense jusqu'à la mort : il est un intérêt quotidien porté au bien commun, à l'ordre intérieur, aux alliances, à la sécurité, au rayonnement de notre pays dans le monde.

LA POLITIQUE TOTALE SERA UNE POLITIQUER CATHOLIQUE ET ROYALE.

Ainsi considérée, la nation historique, civilisée, facteur de communauté internationale, d'équilibre et de paix, est une part du dessein de Dieu dans le monde pour le salut éternel des hommes et leur bonne vie temporelle. L'Anti-France est antichrétienne. Le Royaliste, bon Français, sera donc bon Chrétien !

La « Divine surprise » que nous accordera notre Mère Immaculée sera donc d’abord la restauration de l’autorité Royale. Elle la fera en France tout d’abord pour inaugurer le temps de paix qui sera donné au monde, elle l’opèrera aussi en Europe certainement, puis dans d’autres pays selon les desseins de la Providence Divine pour instaurer le règne universel du Christ-Roi.

Le pouvoir de ce Souverain voué au bien commun de la nation sera légitime, c’est-à-dire qu’il pourra justifier son autorité et obtenir le consentement du peuple qui y verra une réalité fondamentale, une vérité, une bonté, une beauté souveraines.

Cette légitimité peut résulter, tout d’abord, du simple rétablissement de l’ordre et de la paix par la force. Dans le chaos, la ruine, le Roi impose sa loi. Cependant, aucun pouvoir ne pouvant durer en s’appuyant uniquement sur la force, il lui faut acquérir une Légitimité naturelle par les services rendus à son peuple qui, en retour, lui manifeste une reconnaissance capable de consacrer son autorité. Ces services concernent les nécessités naturelles : gérer l’ordre, faire respecter la justice, défendre le peuple contre les ennemis, assurer les conditions de la prospérité du pays.

Cette légitimité naturelle est déjà de droit divin, car l’auteur des lois naturelles des États est Dieu lui-même. Si bien que le peuple ne doit pas seulement trouver intérêt à être sagement gouverné, mais, plus profondément, il doit éprouver le sentiment religieux de la soumission due à une autorité en laquelle se manifeste la puissance Divine pour son bien et pour aider au salut des âmes. C'est là qu'intervient dans une seconde sorte de légitimité la reconaissance par l'Etat de Dieu comme source de toute autorité: la Légitimité mystique Chrétienne ou Légitmité théologique.

Or historiquement seule la Monarchie Capétienne, Catholique et Royale, a possédé cette double Légitimité.

Puisque le souci du bien commun de la Nation doit guider l’autorité politique et fonder sa Légitimité, il en résulte que la République, c'est-à-dire le régime politique fondé sur le système démocratique hérité de la Révolution, n’a aucune Légitimité, sinon de fait. Le simple jeu des institutions démocratiques, en tout premier lieu la mécanique électorale, divise la Nation, favorise l’impiété et l’immoralité, détruit les institutions naturelles protectrices pour assujettir les citoyens à une administration enveloppante et oppressive : pas de victoire électorale sans mensonges, illusions, fausses promesses, surenchères entre les partis; pas de régime démocratique sans centralisation du pouvoir, sans écrasement des minorités, sans puissance des pouvoirs occultes financiers.

En face du régime démocratique, l'excellence du pouvoir personnel n'est pas à démontrer. Le Monarque, libre Souverain Catholique et Royal, gouverne au-dessus des intérêts particuliers, des puissances d'argent et des pressions partisanes. Il décide de toutes choses politiques en dernier appel.

Certaines nations, et la France en tout premier, par leur histoire et l’action conjointe de l’Église ont acquis un caractère propre. Pour elles, l’autorité Royale ne pourra pas se contenter d’être indépendante, antidémocratique, démophile, paternelle et non tyrannique : entre le chef de l’État et la nation, il faudra avant tout un degré éminent d’union.

Le légiste Jean de Terrevermeille l’avait parfaitement compris au XV° siècle et expliqué. Il osa comparer la Nation à l’Église " Corps mystique du Christ ". Ce faisant, il voulait marquer le rôle considérable, déterminant du caput, du chef, dans la vie et le gouvernement du corpus. En France, la clef de voûte du corpus mysticum était le Roi. C’est lui qui permétaiit l’unité morale, affective, volontaire, condition, cause, source " mystique " même de la vie et du salut de tous, comme le Pape l’est pour l’Église Catholique Romaine.

En outre, il fait ainsi de la Nation une personne spirituelle, une unité mystique où règne une communion de pensée et d’actes entre le chef et ses sujets, communion qui est une adhésion constante et active des membres à la volonté de la tête, à qui est reconnue une souveraineté indispensable pour travailler à l’unification du Royaume.

Une telle adhésion du peuple à la volonté de son Roi ne peut exister que dans une nation Catholique, car l’existence d’une volonté unique nationale suppose une impétuosité, une sorte d’instinct civique, patriotique, nationaliste, qui n’est pas purement naturelle, mais qui implique une énergie supérieure, capable de l’emporter sur les forces désagrégatrices, en particulier celles qui résultent du péché originel.

Or, nous savons que la grâce du Christ n’est donnée aux hommes que par le truchement des sacrements et sacramentaux. Existe-t-il entre le Roi et la Nation l’équivalent d’un sacrement ? "Oui", répond Terrevermeille : c'est le Sacre. Se faisant l’écho d’une tradition immémoriale et générale, reconnaissant à toute autorité politique une aide divine, mais très spécialement au Roi de France, en vertu du " sacrement " de son sacre à Reims, un pouvoir quasi épiscopal de don de la grâce, de gouvernement aidé d’En-Haut, et de miracle même, le miracle des écrouelles, en preuve de cette assistance Divine.

Ainsi donc, l’aboutissement obligé de la Contrerévolution restauratrice de notre Nation, qui suivra ou accompagnera le triomphe du Cœur Immaculé de Marie, sera de renouer dès que possible avec cette conception mystique de la Nation et de son chef Royal qui sont des réalités Sacrées, voulues par Dieu, pour notre salut.

La politique totale aura pour mission de protéger l'Eglise et de défendre le Bien Commun : préférence Chrétienne, préférence familiale, préférence National-Catholique.

Le Royaliste considère que les temps sont proches d'un échec définitif de la puissance de l'Antichrist et de la chute de sa Contre-Église rationaliste et révolutionnaire. Le disciple du Christ sait de Lui qu'il se doit d'attendre avec confiance l'avènement d'une nouvelle Chrétienté, ou plutôt d'une nouvelle époque de la Chrétienté devenue universelle et victorieuse de tous ses ennemis grâce à un Grand Monarque promis et annoncé par des centaines de prophéties, agissant dans l'attente du Roi comme si tout dépendait de lui tout en priant comme si tout dépendait de Dieu.



Hervé J. VOLTO, CJA

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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