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LES COMPAGNIES MAUVAISES – MAUVAIS AMIS – MAUVAISES INFLUENCES - Instruction Chrétienne - 19 ème siècle

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LES COMPAGNIES MAUVAISES – MAUVAIS AMIS – MAUVAISES INFLUENCES - Instruction Chrétienne - 19 ème siècle Empty LES COMPAGNIES MAUVAISES – MAUVAIS AMIS – MAUVAISES INFLUENCES - Instruction Chrétienne - 19 ème siècle

Message par MichelT Jeu 15 Avr 2021 - 13:10

LES COMPAGNIES MAUVAISES – MAUVAIS AMIS – MAUVAISES INFLUENCES - Dangers qu'elles présentent.

Source : Le prédicateur catholique – 19 eme siècle

Mon fils, si les méchants cherchent à vous attirer à eux , ne vous laissez point entraîner. ( Proverbes 1, 10)

Chrétiens, Chrétiennes,  le mal abonde sur la terre, et il s'exerce par là même, autour de nous, des entraînements dont l'effet est de nous pervertir. Ce danger nous vient surtout du contact des personnes, dont les doctrines ne sont point bonnes ni la conduite régulière , il nous vient des mauvaises compagnies (mauvaises fréquentations – mauvais amis); et il y a là un écueil contre lequel il nous importe de nous prémunir, si nous voulons nous conserver purs dans la foi et dans les moeurs. Considérons, Chrétiens, Chrétiennes , combien est pernicieuse l'influence qu'exercent les mauvaises compagnies, et nous saurons alors quelles précautions nous avons à prendre.

II . - Écoutez d'abord la règle de conduite que nous trace, à ce sujet, celui qui est la sagesse elle - même. «Prenez garde de lier amitié avec des hommes terrestres et charnels, disait le Seigneur aux enfants d'Israël, car ils deviendraient bientôt la cause de votre perte.» ( Exode 34, 12 – Ancien Testament). «Tenez -vous éloignés de la tente des pécheurs, leur disait- il encore, et ne touchez à rien de ce qui leur appartient, car vous vous trouveriez bien vite enveloppés dans leurs propres offenses.» (Nombres 16, 26) . C'est aussi la recommandation que faisait saint Paul, avec une insistance particulière, aux chrétiens de son temps. «Nous vous enjoignons de vous séparer de ceux d'entre vous qui vivent en dehors de la loi de Dieu»( 2 Thessaloniciens 3 , 6 ), écrivait - il aux habitants de Thessalonique en Grèce.  ; et, s'adressant aux Corinthiens, il leur disait : «s'il se trouve parmi vous des fornicateurs, des avares, des médisants, des blasphémateurs, des ravisseurs du bien d'autrui, évitez leur conversation , et ne partagez pas vos joies avec eux.» ( 1 Corinthiens 5 , 11 ) . Pourquoi, Chrétiens, Chrétiennes. , des prohibitions si formelles ? Ah ! c'est la prudence qui les a dictées : par leur contact, les méchants nous corrompraient bien vite ; et, en nous corrompant, ils attireraient sur nous les maux dont ils sont frappés ou menacés. Comment pourrions-nous séjourner dans certains milieux où les principes et les moeurs sont si peu respectés, sans finir par éprouver quelque atteinte ? Oui , Chrétiens, Chrétiennes, il en est des sociétés mauvaises (mauvais amis, mauvaises influences, mauvaises fréquentations - mauvais films - mauvais livres - pornographie - propagande - mauvaises doctrines, mauvaises moeurs, ect) comme des maladies contagieuses, elles finissent par infecter tout ce qui en approche ; et l'homme corrompu devient presque toujours un corrupteur. «Celui qui marche avec les sages, est - il dit dans nos livres saints , croîtra lui - même en sagesse ; mais celui qui hante les insensés ne tardera pas à leur ressembler.» (Proverbes 4 , 14 ) .

III . – Les faits confirment pleinement ces prévisions, et de fatales expériences ont prouvé dans tous les temps que l'on ne fréquente pas impunément les méchants. Illustre par ses vertus non moins que par sa vaste science, le roi Salomon ( roi d`Israël vers l`an 900 Av J.C.) s'était acquis une renommée de sagesse, que personne n'avait égalée . Mais, un jour, il cesse de veiller sur ses fréquentations, et il se mêle imprudemment à la société de certaines femmes païennes. C'en est fait : à ce contact dangereux, il ne tarde pas à se pervertir ; et, vidant jusqu'à la lie la coupe du péché, il en vient, lui l'oint du Seigneur, à fléchir honteusement le genou devant de fausses divinités. Il nous suffit d'ailleurs, pour trouver des témoignages, de regarder autour de nous. Ce jeune homme avait de bonnes habitudes ; et par sa bonne conduite il était le modèle des jeunes gens de son âge . Mais il a fréquenté des libertins ; et il a appris des choses qu'il aurait dû ignorer toute sa vie ; en voyant les autres suivre leurs penchants sans aucune retenue, il a contracté insensiblement les mêmes habitudes : et maintenant, perdu de moeurs, il est une honte pour les siens, un mauvais exemple pour ceux qui l'entourent. Cet homme était franchement religieux, et il se plaisait à fréquenter les saints offices, ainsi que les sacrements. Mais il a eu le malheur d'entrer en relation avec telle personne qui , comme on le dit, n'a ni foi ni loi ; et, peu à peu , l'irréligion l'a gagné.

Nous l'avons vu s'éloigner des saintes pratiques ; et ce qu'il environnait hier de toute sa vénération , aujourd'hui sa bouche impie ne sait plus que le maudire. Cette influence des sociétés mauvaises, qui ne l'a éprouvée quelquefois dans sa propre personne ; jetez un coup d'oeil en arrière, Chrétiens, Chrétiennes, et interrogez votre passé. Si, dans le cours de votre existence, il vous est arrivé de dévier de la voie droite, s'il y a dans votre vie quelque action dont vous ayez à vous repentir, comment avez- vous été amené à la consommer ? N'est- ce pas sous l'action de quelque compagnie mauvaise que vous avez succombé au mal ? Ah ! que cette triste expérience serve au moins à vous rendre plus sage, et que les leçons n'en soient pas perdues pour vous. En vain diriez-vous : Mes principes sont arrêtés, ma conduite fixée ; et, quoi qu'on dise ou qu'on fasse autour de moi , je ne m'en départirai jamais . Vous vous faites illusion, et vous finirez certainement par succomber, si vous vous exposez à de funestes influences.  En vous familiarisant avec des personnes qui ont de mauvais principes ou des moeurs irrégulières, vous vous habituerez insensiblement à leur manière d'être ou de penser ; ce qui d'abord vous avait révolté, finira par vous trouver indifférent; puis, de l'affection pour les personnes vous passerez à l'affection pour les actes, à l'imitation : et bientôt vous arriverez à égaler en perversité ceux qui naguère vous faisaient horreur. Ce que je dis ici , c'est de l'histoire ; et , malheureusement, de l'histoire de presque tous les jours .

IV. — C'en est assez ; tirons maintenant nos conclusions : les mauvaises compagnies étant toujours compromettantes, nous avons à les éviter, sous quelque forme qu'elles se présentent. Nous trouvons-nous déjà engagés dans quelque société mauvaise, efforçons-nous d'en sortir et, pour en sortir, ne nous arrêtons pas à dénouer lentement ces liens funestes, rompons-les résolument. Avec un adversaire aussi dangereux, point de ménagements à garder ; et tout le secret de la victoire consiste à éviter, à fuir promptement. Quant à l'avenir, préservons- nous de toute société qui mettrait en danger notre foi ou nos moeurs . Ouvriers, avez - vous à louer à un maître, pour un temps plus ou moins long, le travail de vos mains : avant d'arrêter les conventions, examinez bien ce que vaut ce maître au point de vue moral et religieux ; voyez si sa croyance est ferme, sa conduite régulière ; voyez si , dans ce service, vous pourrez remplir librement tous vos devoirs. S'il en était autrement, si vous ne deviez avoir devant vous que des exemples pernicieux, si vous ne pouviez espérer pour vos diverses obligations de justes facilités, passez, portez ailleurs votre travail. En cherchant la nourriture du corps, vous trouveriez peut-être la mort de l'âme.

Jeune homme, jeune femme, êtes-vous en âge de prendre un état de vie, d'arrêter votre choix quant à l'être préféré entre tous qui doit partager votre destinée : avant de fixer votre choix, voyez bien à qui il s'agit de vous unir . Tout en pesant ce que vaut le parti au point de vue des avantages matériels, voyez surtout ce qu'il vaut au point de vue de la vertu . Si la conduite laissait à désirer, si les habitudes n'étaient pas recommandables, passez, portez ailleurs votre main . Une union de cette sorte ne serait pour vous qu'une mauvaise compagnie; et, de toutes les mauvaises compagnies, la plus à craindre est celle qui tient au mariage. Qui que vous soyez, avez- vous l'habitude, dans vos heures de loisir, d'aller passer quelques moments chez autrui , ou de recevoir des personnes chez vous : avant de vous arrêter à fréquenter familièrement  une maison , ou d'ouvrir à quelqu'un votre propre foyer, examinez à qui vous avez à faire. Si vous aviez devant vous des personnes dont les principes ne sont pas sûrs, ni la conduite honorable, interdisez - vous toute relation avec elles. Sous l'influence d'un tel contact, votre vertu et votre honneur feraient bien vite un triste naufrage. Les mêmes précautions sont à prendre en ce qui concerne les récréations des dimanches et fêtes. De ce côté surtout, les dangers sont nombreux ; et , conséquemment, c'est là surtout qu'il importe de se montrer circonspect. La religion ne défend pas la gaieté, mais elle ne peut permettre que la gaieté innocente ; la religion ne défend pas les amusements, mais elle ne peut autoriser que les amusements honnêtes; la religion sait qu'il faut que la jeunesse se passe, mais elle veut qu'elle se passe vertueusement ; et, comme il y a des divertissements qui sont essentiellement opposés aux bonnes moeurs, la religion les interdit sans pitié .

V. - Tels sont donc, Chrétiens, Chrétiennes , les devoirs à remplir et les précautions à prendre au sujet des mauvaises compagnies. Mais, ici comme en tout, ce n'est pas assez de craindre ce qui est mauvais, il importe de vouloir ce qui est bon. Se plaire dans le commerce des méchants, c'est autoriser à croire qu'on laisse beaucoup à désirer sous le rapport des principes et de la conduite ; car , si le proverbe ne ment pas, par ceux que nous fréquentons on peut juger de ce que nous sommes, et il est difficile de croire à l'honnêteté d'une personne qui a de mauvaises liaisons . Au contraire, les bonnes compagnies portent honneur à ceux qui les fréquentent ; et, en ne prenant nos amis que parmi les personnes vertueuses , nous révélons quelles sont nos tendances, quels sont nos goûts. Aimez donc, Chrétiens, Chrétiennes, à fixer vos relations avec des gens de bien . Outre que ce commerce vous honorera, les sages maximes que vous entendrez et les bons exemples que vous recevrez vous fortifieront dans la vertu ; et, en marchant ici-bas en compagnie des bons, vous vous rendrez dignes d'être couronnés un jour avec les bons . Ainsi soit-il.

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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