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Un film sur l'incendie de Notre-Dame de Paris dans la cathédrale de Bourges et les premières images « Notre-Dame brûle »
par Lumen Mer 5 Jan 2022 - 20:16
Un film sur l'incendie de Notre-Dame de Paris tourné dans la cathédrale de Bourges
15 avril 2019 : Notre-Dame de Paris s’embrase. Deux ans après, Jean-Jacques Annaud veut rendre hommage à la cathédrale en lui consacrant son prochain film Notre-Dame brûle. Pourquoi a-t-il choisi qu'une partie du tournage ait lieu à la cathédrale Saint-Etienne de Bourges ? Explications.
La cathédrale Saint-Etienne de Bourges sert de décor au film Notre-Dame brûle de Jean-Jacques Annaud.
- LENNART PREISS / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP
15 avril 2019 : Notre-Dame de Paris s’embrase. Deux ans après, Jean-Jacques Annaud veut rendre hommage à la cathédrale en lui consacrant son prochain film Notre-Dame brûle. Pourquoi a-t-il choisi qu'une partie du tournage ait lieu à la cathédrale Saint-Etienne de Bourges ? Explications.
La cathédrale Saint-Etienne de Bourges sert de décor au film Notre-Dame brûle de Jean-Jacques Annaud.
- LENNART PREISS / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP
Publié le 11/03/2021 à 14:28
Les caméras ont pris place dans la cathédrale Saint-Etienne de Bourges. Derrière l'objectif, rien de moins que le célébre réalisateur du Nom de la Rose, Jean-Jacques Annaud. La célébrité du grand écran a démarré, le 8 mars, les premières prises de vue de son futur film-événement Notre-Dame brûle, un long-métrage retraçant les terribles heures de l'incendie de la cathédrale parisienne le 15 avril 2019. Une partie du film sera tourné dans l’édifice berrichon. Pourquoi ici ? Car les deux cathédrales gothiques, souvent considérées comme des « cousines germaines », ont de nombreux points communs. Bâties au XIIe siècle, elles sont d’ailleurs chacune l’œuvre d’un Sully : Henri pour Bourges, son frère Eudes (ou Odon) pour Paris, lesquels se vouaient une rivalité assumée.
Pour le réalisateur Jean-Jacques Annaud, leurs similitudes est une aubaine. En effet, le déambulatoire, les gargouilles, la charpente et les rangées de cierge sont quasiment identiques. Et la reproduction ne se limite pas aux pierres : dans l’enceinte du bâtiment, des prospectus datant du printemps 2019 ont été disposés ainsi que des affiches évoquant le Carême, l’incendie ayant eu lieu le lendemain de la fête des Rameaux. Une copie de la statue de la célèbre « Vierge à l’enfant » du pilier sud-est a même été réalisée par une imprimante 3D : un imprescriptible air de déjà-vu…
Un tournage fait de « pierres vivantes »
Pour ce tournage, près de 150 berruyers ont été mobilisés pour faire office de figurants. Ça et là, des religieux, des écoliers, des parents, ou encore des touristes armés d’appareils photos, arpentent les allées. Lors de sa conférence de presse dans le salon d’honneur de la mairie lundi soir, le réalisateur affirmait : « Voir la joie et la fierté de l’équipe technique, les acteurs venus répéter, ça me rend heureux. Ça me porte. » Aux journalistes du Berry, il livre ses premières impressions : « C’est excitant. J’ai l’impression de faire du cinéma, du vrai. Avec des moyens, de l’émotion. C’est la magie du cinéma. »
Aussi, le réalisateur ne compte pas s’éloigner trop des faits : « La réalité est infiniment plus baroque, parfois même burlesque, que ce que l’on pourrait imaginer, assure-t-il à nos confrères. Le sauvetage de la couronne [du Christ, ndlr], par exemple, est extraordinaire ! Il s’est passé des choses que je n’aurais pas osé inventer. » Le soir de l’incendie, le père Jean-Marc Fournier, aumônier des sapeurs-pompiers de Paris, avait en effet bravé le feu pour sauver la précieuse relique. Et cette dernière est aujourd’hui conservée à Bourges, comme le rappelle à FC le recteur de la cathédrale, le chanoine Stéphane Quessard : « la cathédrale a été surtout choisie pour son déambulatoire qui permet de retrouver, avec les décors appropriés mis en place par les techniciens du cinéma, la chapelle Notre-Dame des douleurs où est conservée la couronne d’épines du Christ. »
Pour ce long-métrage d’une heure et demie, le réalisateur alternera également entre images d’archives et vidéos de badauds réunis sur les quais de Seine ; au total, la cathédrale de Bourges apparaîtra une dizaine de minutes à l’écran. Une autre cathédrale, Saint-Étienne de Sens, dans l’Yonne, sera également mise à contribution ; c’est là-bas que seront tournées les scènes du portail. La sortie du film est prévue pour le 15 avril 2022, trois ans jour pour jour après l’incendie de l’édifice parisien.
Grégoire Deren
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Découvrez les premières images spectaculaires du film « Notre-Dame brûle »
par Lumen Mer 5 Jan 2022 - 20:25
Découvrez les premières images spectaculaires du film « Notre-Dame brûle »
Retraçant heure par heure l’incendie de la cathédrale de Paris le 15 avril 2019, le film de Jean-Jacques Annaud « Notre-Dame brûle » sortira le 16 mars 2022. Les premières images dévoilées le 16 décembre sont impressionnantes.
La foule sur le parvis, une statue de la Vierge, un câble électrique qui s’enflamme, le sommet de l’édifice qui s’embrase et s’effondre sur fond de musique dramatique et de la voix du chef des pompiers. La bande annonce diffusée le 16 décembre est aussi courte qu’efficace pour annoncer la sortie du film « Notre-Dame brûle », prévue le 16 mars 2022.
Des scènes impressionnantes avec de vraies flammes
Ce long métrage très attendu signé Jean-Jacques Annaud a pour ambition de retracer heure par heure l’incendie dramatique ayant ravagé la cathédrale de Paris le 15 avril 2019, et l’action héroïque de ceux qui ont tenté de sauver l’édifice au péril de leur vie. Pour le célèbre réalisateur du Nom de la Rose, Sept ans au Tibet ou Stalingrad, le défi était de montrer des images les plus réalistes possibles de l’incendie de Notre-Dame. Certaines scènes ont été tournées dans les cathédrales de Bourges (qui a de nombreux points communs avec celle de Paris), Amiens ou encore Sens, et environ 5% ont directement été filmées par des personnes présentes le soir du drame aux abords de la cathédrale.
En studio, certains décors ont été reconstitués en taille réelle et embrasés pour donner un maximum de réalisme. « On enflamme tout ça, et pour de vrai, parce que les flammes en post-production, c’est nul, c’est bon pour un documentaire ou un truc comme ça. Mais dans mon film, les pompiers sont au cœur du feu, c’est tout ce que les gens ne peuvent pas imaginer que l’on montre », avait confié Jean-Jacques Annaud à BFMTV pendant le tournage à la Cité du Cinéma à Saint-Denis. La statue de la célèbre « Vierge à l’enfant » du pilier sud-est a été reproduite par une imprimante 3D.
Le scénario fidèle à la réalité
L’histoire aussi est au plus proche de ce qu’il s’est réellement passé pendant l’incendie. « La réalité est infiniment plus baroque, parfois même burlesque, que ce que l’on pourrait imaginer, avait déclaré le réalisateur aux journalistes du Berry. Le sauvetage de la couronne [du Christ, ndlr], par exemple, est extraordinaire ! Il s’est passé des choses que je n’aurais pas osé inventer. »
Ce film est une occasion pour Jean-Jacques Annaud de rendre hommage à la cathédrale, cet édifice particulièrement symbolique pour les catholiques mais aussi pour la France entière, et dont la construction se poursuit pas à pas. « Notre-Dame brûle » aura nécessité le budget assez conséquent de 30 millions d’euros.
Camille Lecuit
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Retraçant heure par heure l’incendie de la cathédrale de Paris le 15 avril 2019, le film de Jean-Jacques Annaud « Notre-Dame brûle » sortira le 16 mars 2022. Les premières images dévoilées le 16 décembre sont impressionnantes.
La foule sur le parvis, une statue de la Vierge, un câble électrique qui s’enflamme, le sommet de l’édifice qui s’embrase et s’effondre sur fond de musique dramatique et de la voix du chef des pompiers. La bande annonce diffusée le 16 décembre est aussi courte qu’efficace pour annoncer la sortie du film « Notre-Dame brûle », prévue le 16 mars 2022.
Des scènes impressionnantes avec de vraies flammes
Ce long métrage très attendu signé Jean-Jacques Annaud a pour ambition de retracer heure par heure l’incendie dramatique ayant ravagé la cathédrale de Paris le 15 avril 2019, et l’action héroïque de ceux qui ont tenté de sauver l’édifice au péril de leur vie. Pour le célèbre réalisateur du Nom de la Rose, Sept ans au Tibet ou Stalingrad, le défi était de montrer des images les plus réalistes possibles de l’incendie de Notre-Dame. Certaines scènes ont été tournées dans les cathédrales de Bourges (qui a de nombreux points communs avec celle de Paris), Amiens ou encore Sens, et environ 5% ont directement été filmées par des personnes présentes le soir du drame aux abords de la cathédrale.
En studio, certains décors ont été reconstitués en taille réelle et embrasés pour donner un maximum de réalisme. « On enflamme tout ça, et pour de vrai, parce que les flammes en post-production, c’est nul, c’est bon pour un documentaire ou un truc comme ça. Mais dans mon film, les pompiers sont au cœur du feu, c’est tout ce que les gens ne peuvent pas imaginer que l’on montre », avait confié Jean-Jacques Annaud à BFMTV pendant le tournage à la Cité du Cinéma à Saint-Denis. La statue de la célèbre « Vierge à l’enfant » du pilier sud-est a été reproduite par une imprimante 3D.
Le scénario fidèle à la réalité
L’histoire aussi est au plus proche de ce qu’il s’est réellement passé pendant l’incendie. « La réalité est infiniment plus baroque, parfois même burlesque, que ce que l’on pourrait imaginer, avait déclaré le réalisateur aux journalistes du Berry. Le sauvetage de la couronne [du Christ, ndlr], par exemple, est extraordinaire ! Il s’est passé des choses que je n’aurais pas osé inventer. »
Ce film est une occasion pour Jean-Jacques Annaud de rendre hommage à la cathédrale, cet édifice particulièrement symbolique pour les catholiques mais aussi pour la France entière, et dont la construction se poursuit pas à pas. « Notre-Dame brûle » aura nécessité le budget assez conséquent de 30 millions d’euros.
Camille Lecuit
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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