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Texte intéressant sur la fin des temps et du monde

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Message par Francesco Jeu 19 Nov 2009 - 2:27

De la fin du monde à l’Antéchrist... en passant par la raison

Paul BouchardUn rayon de lumière provenant du dôme de la basilique St-Pierre inonde le pape, lors d’une célébration liturgique. Face à l’ampleur des catastrophes qui s’abattent à un rythme accéléré sur notre planète, le pape recommande de ne pas craindre «pour l’avenir, même lorsqu’il peut nous sembler sombre».

Photo CNS/Alessia Giuliani, «Catholic Press Photo»
La liturgie de l’Avent regorge de textes apocalyptiques. Pour préparer la venue du Sauveur de l’humanité, l’Église braque le phare sur l’eschatologie, soit le discours prophétique de la révélation chrétienne concernant le devenir catastrophique du monde. Faut-il en être effrayé? Quand l’évangile du jour clame que des cataclysmes planétaires et cosmiques surviendront comme des signes avant-coureurs d’une fin imminente du monde, ne doit-on pas s’inquiéter des bouleversements climatiques appréhendés à notre époque avec leurs conséquences désastreuses sur l’environnement? Et lorsque Jésus avertit que «des faux prophètes surgiront nombreux et abuseront bien des gens» (Mt 24.11), ne peut-on pas faire un rapprochement avec l’inextricable confusion collective engendrée par la «culture post-moderne»? Quand, de surcroît, notre Maître à penser prédit que «par suite de l’iniquité croissante, l’amour se refroidira chez le grand nombre» et «vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom» (Mt 24.9,12), là, ne devons-nous pas constater qu’il tombe en plein dans le mille de l’apostasie des sociétés athées montantes, actuellement ou éventuellement persécutrices des chrétiens?

Face à ces «signes» troublants des temps, que savent reconnaître ceux qui ont des yeux pour voir, faut-il sonner l’alarme? Benoît XVI, quant à lui, se fait surtout rassurant. «Les paroles de Jésus, a-t-il commenté lors de l’angélus du dimanche, 18 novembre 2007, invitent les disciples à ne pas avoir peur mais à affronter les difficultés, les incompréhensions et même les persécutions avec confiance, en persévérant dans la foi.»

Pas de panique, donc! Plutôt, de la prière! «L’Église vit depuis le début dans l’attente priante du retour du Seigneur, en scrutant les signes des temps et en mettant les fidèles en garde contre les messianismes récurrents, qui, de temps en temps, annoncent la fin du monde comme imminente».

Voilà qui est clair! La fin du monde, ce n’est pas pour demain. Ceux qui l’annoncent comme imminente sont assimilés au messianisme, une doctrine déviante qui a fait de bien tristes rejetons dans l’Histoire, depuis le régime nazi d’Hitler jusqu’à la secte suicidée de Jim Jones.

D’ailleurs, y aura-t-il une fin du monde dans le sens où on l’entend le plus souvent, celui de la destruction de la création tout entière? Est-il croyable que Dieu en vienne un jour à détruire l’univers en raison du péché sur notre planète Terre? La fin du monde ne peut pas vouloir dire la fin de l’univers! Ce n’est pas le genre de Dieu de se rétracter en défaisant son œuvre.

Certains prophètes modernes, conscients de l’invraisemblance du concept traditionnel, parlent plutôt de la fin d’un monde (monde comme dans mondain). Soit, la fin de la civilisation parvenue à l’heure de la mondialisation. Voilà qui est à la fois plus proche et plus crédible. Bien que cette civilisation mondiale, dans sa folie, s’estime toute-puissante et éternelle, elle devra un jour, et tant mieux si c’est bientôt, frapper son Waterloo. Ce jour-là, tous les enfants de Dieu auront de quoi se réjouir en raison de l’émergence d’un «monde nouveau» et non de quoi pleurer sur le sort réservé à l’impiété. «Car l’ancien monde s’en est allé… de pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus» (Ap 21.4).

Quoi qu’il en soit, la suite du prêche de Benoît XVI fait clairement allusion à cette interprétation. «En réalité, a-t-il enseigné, l’histoire, qui comprend aussi des drames humains et des calamités naturelles, doit suivre son cours. En elle se développe un dessein de salut auquel le Christ a déjà conféré son achèvement par son incarnation, sa mort et sa résurrection. Ce mystère, l’Église continue à l’annoncer et à le mettre en œuvre par la prédication, la célébration des sacrements et le témoignage de la charité.» Et le Saint-Père d’inviter frères et sœurs dans la foi, «à affronter les événements quotidiens» en se confiant à l’amour de la Providence. «Ne craignons pas pour l’avenir, même lorsqu’il peut nous sembler sombre, parce que le Dieu de Jésus Christ, qui a assumé l’histoire pour l’ouvrir à son accomplissement transcendant, en est l’Alpha et l’Oméga, le Principe et la Fin. Il nous garantit que dans tout acte d’amour, petit mais authentique, il y a tout le sens de l’univers, et que celui qui n’hésite pas à perdre sa vie pour Lui la retrouve en plénitude» (Mt 16.25).v

Foi et raison: des «amis»

On le constate, les spéculations apocalyptiques sur le retour (proche?) de Jésus ne semblent guère captiver Benoît XVI. Par contre, il se passionne toujours à propos du rapport entre foi et raison. On se souvient que c’était le thème du célèbre discours de Ratisbonne qui a mis le feu aux poudres islamiques.

Toujours est-il que le pape a récemment resservi son propos dans un contexte moins explosif, plus serein. À l’occasion d’une audience accordée à quelque 120 étudiants délégués de la Fédération universitaire catholique italienne (FUCI) le 9 novembre, il a évoqué la «possible amitié» entre l’intelligence et la foi «qui comporte l’effort incessant de conjuguer la maturation dans la foi avec la croissance dans l’étude et l’acquisition du savoir scientifique. Pourquoi penser, a-t-il demandé, que celui ou celle qui a la foi doive renoncer à la recherche libre de la vérité, et que qui cherche librement la vérité doive renoncer à la foi?»

L’érudit théologien devenu pape estime que la connaissance intellectuelle représente «une occasion providentielle pour avancer sur le chemin de la foi, parce que l’intelligence bien cultivée ouvre le cœur de l’homme à l’écoute de la voix de Dieu en montrant l’importance du discernement et de l’humilité».

Il ne se leurre pas toutefois sur les difficultés de la démarche du chrétien dans le contexte de la «course souvent effrénée» dans la société actuelle «au paraître et à l’avoir aux dépens de l’être».

«Aujourd’hui comme dans le passé, qui veut être disciple du Christ est appelé à aller à contre-courant, à ne pas se laisser attirer par les appels intéressés et persuasifs venant de différentes chaires ou l’on propage activement des attitudes marquées par l’arrogance et la violence, par l’abus de pouvoir et par la conquête du succès à tout prix.»

Le règne de l’Antéchrist


Le père Lindsay Harrison, d’Ottawa estime «fantaisiste» l’interprétation de certains courrants chrétiens à propos de l’Antéchrist.

Photo Canadian Catholic News

L’Antéchrist «hante l’imagination chrétienne» même si tout ce qui est dit à son sujet est «plutôt fantaisiste», a soutenu le père Lindsay Harrison, le 6 novembre dernier. Dans une causerie délivrée dans un pub d’Ottawa, le recteur de la basilique St-Patrice de la capitale fédérale a confronté les spéculations autour de cette figure de la fin des temps à l’enseignement de l’Église.

Le mot antéchrist apparaît seulement dans quatre versets de la Bible, a commencé par préciser le pasteur. Les lettres de saint Jean ne réfèrent pas seulement à un Antéchrist individuel mais à plusieurs antéchrists qui se manifestent dans le monde. Ce sont des chrétiens apostats qui nient que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu «venu dans la chair».

Le prêtre s’est ensuite référé au Catéchisme de l’Église catholique, qui précise bien que l’Antéchrist doit précéder le deuxième avènement et le Jugement général. Il s’agit, selon les termes même du Catéchisme, «d’un pseudo messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu… Cette imposture anti-christique se dessine déjà dans le monde chaque fois que l’on prétend accomplir dans l’histoire l’espérance messianique qui ne peut s’achever qu’au-delà d’elle à travers le jugement eschatologique».

Harrison a ensuite passé en revue les passages de l’Ancien et du Nouveau Testament qui ont été traditionnellement associés à l’Antéchrist, telles les images de diverses «bêtes» apocalyptiques. «Nous devons être très prudents dans l’interprétation de ces symboles, a-t-il averti. Ces passages «ont été écrits il y a deux mille ans dans une langue, une culture et un contexte historique différents».

De plus, on ne doit pas oublier qu’une prophétie de l’Écriture peut avoir plusieurs réalisations. Elle peut être interprétée littéralement et spirituellement, l’accomplissement à la lettre constituant «un modèle pouvant se retrouver dans d’autres personnes et temps».

Au début de l’Église, plusieurs croyaient que l’empereur Néron était l’Antéchrist. C'est sous son règne que les apôtres Pierre et Paul ont été martyrisés. Un autre empereur romain, Caligula, a aussi été assimilé à l’Antéchrist du fait qu’il a institué un culte à son image.

Bien que l’Écriture affirme que seulement le Père connaît l’heure du retour du Christ pour son second avènement, l’Église reconnaît que des signes vont précéder le jugement général. Ce sont, a expliqué le théologien, «la prédication de l’Évangile dans le monde entier, la reconnaissance du Christ par “tout” Israël, la persécution, l’apostasie et, finalement, la manifestation de l’Antéchrist.»

Bien que la télévision et l’internet contribuent à répandre l’Évangile plus que jamais dans le monde entier, le prêtre a rappelé que dès le quatrième siècle, des personnalités de l’Église ont cru alors que le premier signe était accompli. Même si un grand nombre de chrétiens dans le monde occidental délaisse la foi, l’Église est en croissance en Afrique et en Asie. Le pasteur ne nie pas qu’il y a les signes d’apostasie à l’intérieur de l’Église. Toutefois, a-t-il souligné, il y a eu des temps dans l’histoire qui ont été tout aussi mauvais et même pires, comme lors de l’adhésion de nombreux évêques et membres du clergé à l’hérésie arienne.

En conclusion de sa conférence, le père Harrison n’a pas manqué de critiquer une certaine théologie développée à l’époque relativement récente du 19e siècle qui insiste sur une interprétation littérale de toutes les prophéties et qui constitue la base d’ouvrages à grand succès comme la série «Left behind» et «The Late Great Planet Earth» de Hal Lindsay (source CCN/Deborah Gyapong).

N.B. Ce texte a été publié dans l'édition du 8 décembre 2007 du Nouvel informateur catholique (Le Nic)

Texte de Paul Bouchard


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Message par Francesco Jeu 19 Nov 2009 - 2:28

Certains prophètes modernes, conscients de l’invraisemblance du concept traditionnel, parlent plutôt de la fin d’un monde (monde comme dans mondain). Soit, la fin de la civilisation parvenue à l’heure de la mondialisation. Voilà qui est à la fois plus proche et plus crédible. Bien que cette civilisation mondiale, dans sa folie, s’estime toute-puissante et éternelle, elle devra un jour, et tant mieux si c’est bientôt, frapper son Waterloo. Ce jour-là, tous les enfants de Dieu auront de quoi se réjouir en raison de l’émergence d’un «monde nouveau» et non de quoi pleurer sur le sort réservé à l’impiété. «Car l’ancien monde s’en est allé… de pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus» (Ap 21.4).

Quoi qu’il en soit, la suite du prêche de Benoît XVI fait clairement allusion à cette interprétation. «En réalité, a-t-il enseigné, l’histoire, qui comprend aussi des drames humains et des calamités naturelles, doit suivre son cours. En elle se développe un dessein de salut auquel le Christ a déjà conféré son achèvement par son incarnation, sa mort et sa résurrection. Ce mystère, l’Église continue à l’annoncer et à le mettre en œuvre par la prédication, la célébration des sacrements et le témoignage de la charité.» Et le Saint-Père d’inviter frères et sœurs dans la foi, «à affronter les événements quotidiens» en se confiant à l’amour de la Providence. «Ne craignons pas pour l’avenir, même lorsqu’il peut nous sembler sombre, parce que le Dieu de Jésus Christ, qui a assumé l’histoire pour l’ouvrir à son accomplissement transcendant, en est l’Alpha et l’Oméga, le Principe et la Fin. Il nous garantit que dans tout acte d’amour, petit mais authentique, il y a tout le sens de l’univers, et que celui qui n’hésite pas à perdre sa vie pour Lui la retrouve en plénitude» (Mt 16.25).v


Le prêtre s’est ensuite référé au Catéchisme de l’Église catholique, qui précise bien que l’Antéchrist doit précéder le deuxième avènement et le Jugement général. Il s’agit, selon les termes même du Catéchisme, «d’un pseudo messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu… Cette imposture anti-christique se dessine déjà dans le monde chaque fois que l’on prétend accomplir dans l’histoire l’espérance messianique qui ne peut s’achever qu’au-delà d’elle à travers le jugement eschatologique».


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