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LA CATHOLICITE EN ACTION : L'ORDRE DE LA TOISON D'OR

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Message par Hervé J. VOLTO Sam 3 Déc - 4:37

LA CATHOLICITE EN ACTION : L'ORDRE DE LA TOISON D'OR




Un Ordre de Chevalerie est une puissance Christique, dispensant à ses membres l’initiation, la consécration et l’investiture de la Chevalerie, distribuant aux Chevaliers et à leurs cercles d’influence les lumières et les forces sourdant de l’immuable tradition de la garde de l’Eglise et de la défense de la Chrétienté, assumant en son vivant esprit l’honneur de la Catholicité, au service de la gloire de N.S. Jésus-Christ et de l’établissement ici-bas de Son Royaume.

L’ORDRE DE LA TOISON D’OR est aujourd’hui l’Ordre de Chevalerie le plus élevé et le plus prestigieux d’Europe. Pour des Français habitués à vivre en république depuis 1870, celà peut paraître étrange, mais le fait est qu’il existe encore des Monarchies en Europe aujourd’hui.

Avant de commencer l’histoire de l’Ordre de la Toison d’Or, qui existe encore aujourd’hui, il est vital de rappeller qu’au 31 décembre 2020, l’Europe compte dix Monarchies héréditaires : le Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande; le Royaume de Belgique; le Royaume de Danemark; le Royaume d’Espagne; le Royaume de Norvège; le Royaume des Pays-Bas; le Royaume de Suède; la Principauté de Liechtenstein; la Principauté de Monaco; le Grand-Duché de Luxembourg.

Tous les Souverains de ces Monarchies encore existantes sont parents entre eux et avec les héritiers de Maison Royales non régnantes, et beaucoups d’entre eux sont admis au sein de l’Ordre de la Toison d’Or.

Deux monarchies ne sont pas héréditaires :
-l’Etat du Vatican (Saint Siège, Monarchie élective);
-la Principauté d’Andorre (le Chef d'Etat Français, Roi, Empereur ou Président de la République élu au suffagre universel, est co-Prince d’Andorre)

L’Ordre de la Toison d’Or commence sa vie en 1430, année où il fut initialement fondé par le Duc de Bourgogne Philippe le Bon, à Bruge (ville de l’Etat Bourguignon) le 10 janvier 1430 exactement, à l’occasion de son mariage avec Isabelle de Portugal.

Son premier Chapitre se tient à Lille l’année suivant sa création en 1431, le port du collier devenant obligatoire le 3 décembre de la même année.

Le nom de l’Ordre est inspiré du mythe grec de la Toison d’Or, complété par l’histoire biblique de Gédéon (en référence à sa force spirituelle, comme indiqué sur la somptueuse tapisserie qui ornait les lieux de réunion des chapitres à partir de 1456). Son mot d’Ordre est celui de la Maison de Bourgogne : Ante ferit flamma micet.

Depuis la mort de Charles II d’espagne (1700), l’Ordre est divisé en uen branche espagnole placée sous le patronage de la Maison Royale régnante qui en fait un Ordre de mérite à la manière d’une Légion d’Honneur internationale remise aux Souverains et Chefs d’Etat européens, et une branche autrichienne (Ordre dynastique depuis la fin de l’Empire Austro-Hongrois en 1018), mais cette dernière, dont la Famille Royale et Impériale ne règne plus, n’est pas reconnue en France.

Toutes deux entretiennent d’exellantes relations avec les autres Monarchies.

L’ORDRE DE LA TOISON D’OR fut initialement fondé par le duc de Bourgogne Philippe le Bon, à Bruges le 10 janvier 1430, à l’occasion de son mariage avec Isabelle de Portugal. Son premier Chapitre se tient à Lille l’année suivant sa création, en 1431, le port du collier devenant obligatoire le 3 décembre de la même année. Cet Ordre était destiné à rapprocher la Noblesse des États bourguignons -qui comprenaient le Duché de Bourgogne, le Comté de Neret, celui de Franche Comté de Bourgogne, le Comté de Flandre, le Comté de Hainault, le Duché de Brabant, et le Duché de Limbourg– de Philippe le Bon et à permettre au Duc d’honorer ses proches. Le premier Chevalier fut Guillaume de Vienne. 

Philippe le Bon ne fixa l’organisation de l’Ordre qu’un an après sa fondation. Elle est fixée par deux textes. Les Statuts tout d’abord, texte juridique prenant la forme d’une lettre patente ou d’une Ordonnance, qui règlent les buts de l’Ordre, sa discipline, le nombre de ses Chevaliers, le mode de leur élection, les cérémonies de l’Ordre et même le mode de dévolution de sa grand maîtrise. Ils comprennent 67 articles. Les Ordonnances, ensuite, qui prennent la forme d’une simple instruction fixant les devoirs des officiers de l’Ordre. Elles comptent 22 articles.

L'Ordre de la Toison d'Or est défini comme une confraternité Catholique visant à défendre la foi Chrétienne et la Chevalerie, à garder l'état de notre Sainte Mère l'Eglise et la tranquilité et la propérité de la chose publique.
 
En 1432, Philippe le Bon fixe le siège de l’Ordre dans l’église de son hôtel de Dijon, la Sainte-Chapelle de Dijon, chapelle particulière des Ducs de Bourgogne. Cette église doit contenir un armorial monumental de l’Ordre : les Armes de chaque Chevalier sont peintes sur un tableau pendu dans le choeur par ordre de préséance. Quand un Chevalier mourait, son tableau était dépendu du choeur et porté dans la nef.

L’Ordre fonctionne comme une Confrérie de Pénitants : les Chevaliers se réunissent annuellement pour prier le Saint Patron de l’Ordre, Saint André, puis la Vierge et aussi pour une messe solennelle dédiée aux Chevaliers morts depuis le dernier chapitre. Chaque Chevalier est en outre informé du trépas de chacun de ses pairs et doit personnellement dire ou faire dire une série de messes pour le salut de son âme.
Après l’annexion du Duché par la France en 1477, le siège de l’Ordre est transféré à la Chapelle Palatine du Coudenberg, à Bruxelles, qui est agrandie et embellie par Marie de Hongrie. L'Ordre passera à la Couronne du Saint Empereur Germanique qui en fera son Ordre Dyanatique
.

L’Ordre de la Toison d’Or compte 25 chevaliers lors de la première rédaction en 1432. Très vite, ce nombre est porté à 31. Les Chevaliers sont élus par leurs confrères à mesure que les places se libèrent. Afin de procéder à ces élections et pour donner à l’Ordre un lustre digne de son Souverain, une réunion annuelle de tous les Chevaliers est prévue : c’est le Chapitre Général, qui se divise en deux parties, trois jours de fête publique où la Cour se donne en spectacle en de plaisantes joutes Chevalesques qui participe des fastes de la Cour de Bourgogne et une série de réunions secrètes qui permettent l’administration de l’Ordre. Cette fête doit avoir lieu à date fixe, le 30 novembre, jour de la Saint-André, Patron de la maison de Bourgogne et de l’Ordre.

Par les statuts, les Chevaliers étaient obligés de porter en toutes circonstances et en particulier en public un collier d’or, composé d’une alternance de fusils et de pierres à feu auquel était suspendue la toison d’un bélier. Les deux premiers éléments formaient la devise du duc Philippe le Bon, ce qui dénotait le lien que créait l’appartenance à l’Ordre : le Chevalier qui en était membre faisait ainsi montre de sa proximité avec le Prince bourguignon en portant ses emblèmes personnels. Inversement, la Toison envahit totalement l’emblématique princière des Souverains bourguignons, puis des Habsbourg.

À la mort de Philippe en 1467, son fils Charles le Téméraire devint Grand Maître de l’ordre. À la mort de ce dernier en 1477 lors de la bataille de Nancy, son gendre Maximilien Ier de Habsbourg, qui avait épousé la Duchesse héritière Marie de Bourgogne, lui succéda comme Grand-Maître. En effet, l’Ordre ne se transmettait que par les hommes, ou, à défaut d’héritier mâle, à l’époux de l’héritière jusqu’à majorité du fils de celle-ci. 

Ainsi l’Ordre arriva-t-il à l’empereur Charles Quint, qui en fit le plus important de la Monarchie habsbourgeoise, et fixa le nombre de Chevaliers à 51 en 1517. Par le mariage de Jeanne la Folle avec l’Archiduc Philippe Ier, l’Espagne passa en 1516 à la Maison de Habsbourg. Charles Quint se réserva le titre honorifique de Duc de Bourgogne, comme Chef de cette Maison, afin de pouvoir conserver la Maîtrise de l’Ordre. Il légua la Grande Maîtrise de l’Ordre avec le trône d’Espagne à son fils Philippe II, après avoir cédé ses états d’Autriche dès 1521 à son frère Ferdinand. Celà posa problême lors de la guerre de sucession d’Espagne : la maîtrise de la Toisons d’Or revenait en effet à… LOUIS XIV ! La renonciation de la part du Roi Soleil à la Grande Maitrise de la Toison d’Or fit parti des renonciations d’Ultrecht, que nous savons nulles et illégales. Philippe V d’Espagne, petit-fils de Louis XIV et nouveau Roi d’Espagne, continua à conférer l’Ordre, mais la branche des Habsbourg d’Autriche le reprit arbitrairement à son compte. Le droit international n’ayant jamais tranché la question, il existe depuis lors deux Ordres de la Toison d’or : l’Ordre autrichien et l’Ordre espagnol.

Si Louis XV fut fait Chevalier de la Toison d’or en 1749, le 15 aout 189, Napoléon I°, qui se considérait le successeur des Rois de France, créa un Ordre Français : les deux branches de l’Ordre de la Toison d’Or faillirent être fondues par Napoléon Ier lors de la création de l’Ordre des Trois-Toisons d’Or, un Ordre destiné à récompenser les membres de la Grande Armée. Toutefois, cet Ordre, dont les statuts et les bijoux étaient prêts, ne fut jamais décerné sous la pression des récipiendaires de la Légion d’Honneur. Il finit finalement par être dissous en 1813.

Cet Ordre célèbre, l’un des plus illustres de la Chrétienté, n’était décerné qu’à des membres de confession Catholique. Si en Autriche, la Toison d’Or n’est plus aujourd’hui qu’une confrérie aristocratique et Catholique de Nobles pénitants, en Espagne, elle est encore considée comme une sorte de Légion d’Honneur internationale et parmis les plus hautes disctinction Outre-Pyrénées : elle est accordée aux Souverains, aux Princes des Familles régnantes, aux membres de la plus haute Noblesse, ainsi qu'à des diplomates. 

Aujourd’hui, les deux branches historiques demeurent côte à côte, avec des caractères différents :

1. L’Ordre de la Toison d’Or autrichien a conservé son côté Chevaleresque. C’est une compagnie aristocratique et Catholique qui agit comme une archi-confrérie de pénitnants. Elle est reconnue personne morale par le gouvernement Autrichien depuis l’An 2000. Charles de Habsbourg-Lorraine, le prétendant au trône d’Autriche (petit-fils du dernier empereur dont il porte le prénom), en est actuellement grand maître : il réunit l’Ordre une fois par ans pour des repas de bienfaisance.

2. L’Ordre de la Toison d’Or espagnol s’est ouvert depuis le XIX° siècle à des roturiers -et depuis le XX° sicèle à… des non-Catholiques !- devenant ainsi une pretigieuse décoration de mérite : les remises de l’Ordre par Juan Carlos à l’Emperereur Hiro Hiro du Japon et au Roi Hassan II du Maroc ont fait scandale, sans entacher cependant le prestige de l’Ordre. Felipe VI en est grand maître aujourd’hui. La Toison d’Or hibérique est prisée dans toutes les chancelleries d’Europe et de nombreux diplomates et Chefs d’Etat se bousculent aux portes du Chapitre espagnol.

En France, seul l’Ordre de la Toison d’Or décerné par l’Espagne est reconnu et peut être licitement porté après autorisation de la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur.
En effet, la famille de Habsbourg-Lorraine n’étant plus régnante, elle n’est pas une puissance Souveraine et est donc incapable de conférer légitimement la moindre décoration. Le Français qui accepterait et porterait une telle décoration invalide s’exposerait aux sanctions prévues par le Code de la Légion d’honneur (articles R 160, R 161 et R 173 du Code de la Légion d’honneur et de la Médaille militaire).

Nous avons vu que la Toison d’Or hibérique est prisée dans toutes les chancelleries d’Europe et que de nombreux diplomates se bousculent aux portes du Chapitre espagnol.

Les affres de la succession Carliste d’Espagne ont amené certains prétendants Carlistes à décerner leur propre Ordre. C’est notamment le cas de l’une des branches du Carlisme, dite Carloctaviste, formée à partir des prétentions de Dom Domingo de Habsbourg, neveu de Charles Pie de Habsbourg-Lorraine (prince de Toscane et Archiduc d’Autriche), Prétendant Carliste depuis 1975. Les règles d’attribution de cet Ordre Carloctavistes de la Toison d’Or semblent répondre à des motivations variables, comme le maintient de la foi Catholique. Il ne semble pas que les autres prétendants Carlistes au trône espagnol, notamment la branche des Bourbons-Parme, pourtant les plus proches de la ligne Légitime, aient décerné leur propre Toison d’or.

Le Roi Albert II des Belges fut l’un des rares Chefs d’État européens Catholiques à être à la fois Chevalier de l’Ordre de la Toison d’Or espagnol ET Chevalier de l’Ordre de la Toison d’Or autrichien.

Sur le plan Légitime, seul le Roi de France Sacré à Reims pourrait décider si oui non restaurer en France l'Ordre des Trois Toisons d’Or de Napoléons I°. Il est à noter que le Prince Alphonse de Bourbon, père de l’actuel Duc d’Anjou, portait sur ses Armes le collier de la Toison d’Or en plus de ceux des Ordres du Roi, Saint-Esprit et Saint-Michel.

A Salette, il a été dit que le Grand Monarque restaurerait la Monarchie sur deux bases : la Religion et la Société. La Société, c'est la Noblesse. Qui dit Noblesse dit Ordre de Chevalerie.

Pour un vrai Chrétien en tout cas, seule la Chevalerie peut extraire du chaos actuel un Ordre conforme au plan Divin.


Hervé J. VOLTO 


Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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Message par Hervé J. VOLTO Dim 18 Déc - 14:22

Le Bréviaire du Chevalier médiéval dit:

-L'énergie spirituelle du chemin se sert de la Justice et de la Patience pour préparer les esprits. Ceci est le Chemin du Chevalier : un chemin facile et, dans le même temps, dificile, parce qu'il oblige à délaisser les choses inutiles et les amitiés marginales. Aussi, on hésite longuement avant de le suivre.

Voici le premier enseignement de la Chevalerie:

-Tu effacera ce que, jusqu'à présent, tu avais écrit sur le cahier de ta vie : inquiétude, insécurité, mensonge. Et à la place de tout ceci, tu écrira la parole " COURAGE ". Commençant le voyage avec cette parole et procédant avec la foi en Dieu, tu arrivera là où tu as besoin d'arriver.

Le chemin du Chevalier peut commencer...

Hervé J. VOLTO

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Message par Hervé J. VOLTO Mar 6 Juin - 7:40

Dans l'attente du retrour de l'insitution Chevaleresque en France, nous, Royalistes, nous devons constituer, selon les enseignements du Cahier de l’Amour du Dr Gaspari
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
une Sainte Armée d’Amour : l’Amour doit entrer dans nos coeurs et faire de nous de vrais Chevaliers, Fils d’Amour !

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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