Les objectifs des élites mondialistes dévoilés à Bali lors du G20

Les objectifs des élites mondialistes dévoilés à Bali lors du G20

Elites’ Goals Revealed in Bali During G20

Source : The New American – 21 Novembre 2022 – Benjamin Faulkner – Traduction automatique

Le G20, ou Groupe des Vingt, a tenu son sommet annuel les 15 et 16 novembre à Bali, en Indonésie. L'incursion de la Russie en Ukraine a occupé une place importante au cours de l'événement de deux jours, de nombreux pays occidentaux cherchant à censurer la Russie, voire à mettre fin officiellement au rôle de la Russie au sein du G20.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé le soutien des pays du "G19", et le Premier ministre britannique Rishi Sunak a qualifié la bataille de la Russie avec l'Ukraine de menace pour "l'ordre international". Bien que le thème de l'isolement russe ait été un motif clair à Bali, un communiqué conjoint final a reconnu qu '"il existe d'autres points de vue et différentes évaluations de la situation". Le Chinois Xi Jinping et l'Indien Narendra Modi ont semblé rejeter les appels au retrait de la Russie de la conférence.

Pour sa part, Vladimir Poutine a refusé d'y assister, citant des informations selon lesquelles une attaque contre la délégation russe était probable. Alors que le drame de la guerre en Ukraine et l'isolement de la Russie dominaient les gros titres en Occident, le compte rendu officiel de l'événement - une déclaration conjointe intitulée Déclaration des dirigeants du G20 à Bali - n'a pratiquement pas été examiné par les médias occidentaux.

Ce remarquable document de 17 pages est paru sur le site Internet de la Maison Blanche après la conférence. Révélant les priorités des plus puissants du monde, le communiqué conjoint a clairement rendu le rêve de l'élite d'une gestion descendante et d'un contrôle technologique améliorés sur tous les secteurs de la société - un rêve peut-être menacé par une ère de fracture et de populisme.

En plus de la guerre en Ukraine, les préoccupations des dirigeants mondiaux révélées dans le document comprenaient : Objectifs de développement durable, identifiés avec l'Agenda 2030 de l'ONU. Sur ces objectifs ("ODD"), les dirigeants du G20 ont exprimé leur désir de "se réengager à accélérer la réalisation des ODD, en assurant la prospérité pour tous grâce au développement durable".

La politique énergétique et l'objectif de réduction de la consommation d'énergie étaient un point central évident pour les dirigeants du G20 : « Nous nous engageons à réduire les impacts environnementaux en modifiant les modes de consommation et de production non durables », ont déclaré les dirigeants du G20, écrivant ailleurs : zéro émission nette de gaz à effet de serre / neutralité carbone d'ici ou vers le milieu du siècle. Pour atteindre ces objectifs, les dirigeants du G20 ont déclaré : « nous réitérons que notre dosage de politiques vers la neutralité carbone et le zéro net devrait inclure une gamme complète de mécanismes fiscaux, de marché et réglementaires, y compris, le cas échéant, l'utilisation de mécanismes de tarification et de non-tarification du carbone et des incitations."

La surveillance était une caractéristique essentielle du texte sur laquelle les dirigeants du G20 sont revenus à plusieurs reprises : « La pandémie de COVID-19 a accéléré la transformation de l'écosystème numérique et de l'économie numérique. Nous reconnaissons l'importance de la transformation numérique pour atteindre les ODD. « Nous restons déterminés à intégrer une approche multisectorielle One Health et à renforcer la surveillance mondiale, y compris la surveillance génomique, afin de détecter les agents pathogènes et la résistance aux antimicrobiens (RAM) susceptibles de menacer la santé humaine.

La nourriture, peut-être de manière surprenante, devait également faire l'objet d'une surveillance croissante : « Nous continuerons à renforcer le système d'information sur les marchés agricoles (AMIS) en tant qu'outil d'alerte précoce, pour améliorer la transparence du marché des aliments et des engrais/intrants, réduire les incertitudes du marché et soutenir des réponses politiques coordonnées pour la sécurité alimentaire et la nutrition, grâce au partage de données fiables. et des données et des informations opportunes.

La « désinformation » en ligne était, bien sûr, un point de grand intérêt : "Nous reconnaissons l'importance [de contrer] les campagnes de désinformation, les cybermenaces, [et] les abus en ligne, et d'assurer la sécurité de l'infrastructure de connectivité."

Intégrer plus pleinement les femmes dans l'économie était également un désir clair des dirigeants, souvent rendu dans un style rappelant la rhétorique « Woke » de la justice sociale : « Nous poursuivrons notre travail pour intégrer les personnes handicapées, les femmes et les jeunes dans tous les secteurs et à tous les niveaux dans la poursuite d'un marché du travail inclusif. Malgré la confiance des élites quant à la valeur et à l'utilité des systèmes qu'elles aimeraient mettre en œuvre, à certains moments du document, l'incertitude quant à savoir si elles atteindront leurs objectifs était évidente :

"Nous sommes profondément préoccupés par le fait que les crises multidimensionnelles, y compris la pandémie de COVID-19, ainsi que le manque d'espace budgétaire et l'inégalité d'accès au financement et à la technologie, posent des défis importants pour la réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et du Programme d'action d'Addis-Abeba en une manière opportune." On ne sait pas si les dirigeants du G20 réussiront, ou si les conflits en Ukraine et la vague montante du populisme mondial contrecarreront leurs objectifs. On comprend pourtant ce que veulent les élites, puisque parfois, comme dans le communiqué issu du G20, c'est à peine déguisé.