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17 JUIN : FETE DE SAINT HERVE (+568)

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Message par Hervé J. VOLTO Sam 17 Juin 2023 - 12:27

17 Juin : fête de Saint Hervé


A part saint Yves de Tréguier, il n’est pas de saint aussi populaire que Saint Hervé en Bretagne. Saint Hervé († vers 568) est un saint breton. Ce saint Catholique -et orthodoxe !- de l'époque de l'émigration bretonne en Armorique apparaît dans la vita Hervei, récit tardif du XIII° siècle qui est un des nombreux exemples de la littérature hagiographique bretonne dans laquelle l'écart entre historiographie et hagiographie est difficilement perceptible.

Saint guérisseur, il est fêté le 17 juin dans des églises et chapelles, essentiellement en Basse-Bretagne, où se déroulent son pardon.

Il était né dans une famille de bardes, d'un père gallaois venu en Bretagne et d'une oprheline Bretonne, à Lanrioul en Plouzévédée. Sa vie est racontée en effet dans la vita Hervei, le manuscrit connu sous le nom de « Légendaire de Tréguier » datant du xive siècle, dans le manuscrit de l'abbaye Saint-Vincent du Mans daté du xve siècle, et dans un autre manuscrit de l'abbaye de Saint-Gildas-des-Bois. Son hagiographie a été reprise dans la première moitié du xviie siècle par Albert Le Grand. Sur une mince trame historique, les hagiographes ont brodé quantité d'épisodes qui ont gardé fort peu de rapports avec les faits historiques, construisant la légende du saint sur laquelle les travaux des chercheurs modernes cherchent à discerner le souvenir de traditions païennes (mythologie celtique de Lug et de Math) et des topos littéraires issus d'autres vitae (Vie de saint Eusice).

Fils de Harvian, barde originaire de l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle) qui aurait vécu un moment à la cour du Roi Franc Childebert -fils de Clovis et de sainte Clotilde, où il fut troubadour, et de Rivanone, Hervé naît vers 520. Sa mère ayant fait vœu de virginité qu'elle ne put accomplir, il est victime de la malédiction maternelle qui le rend aveugle de naissance. Ses parents auraient vécu au manoir de Lanrioul (dénommé aussi dans les anciens textes Lanrigoul ou Lanrigour) en Plouzévédé. Après la mort de son mari, Rivanone se serait établie sur le territoire de Keran (la trève de Tréflaouénan), où elle aurait élevé son fils encore en bas âge.

Hervé aurait d'abord suivi les leçons de son oncle Saint Urfold à Bourg-Blanc où ce dernier aurait installé un oratoire. C'est Lanrivoaré, près de Bourg Blanc qu'un jour un loup tua l'âne avec lequel Guic'haran, le guide d'Hervé, labourait; sur l'injonction d'Hervé, le loup prit la place de l'âne et acheva le travail. Il revient à Lanhouarneau pour accompagner sa mère mourante dans son oratoire, à l'emplacement actuel de l'église paroissiale. Il aurait fondé dans ce village un ermitage -l'ermitage Saint-Hervé à Tréouergat (29290). Il s'agit d'un petit bois où on peut encore trouver les traces une ancienne chapelle, d'un abri (sans doute celui de Saint Hervé), ainsi qu'une fontaine qui laisse toujours couler de l'eau- mais, rejoint par des disciples, il quitte Lanhourneau et retourne à Bourg-Blanc vivre en ermite. Accompagné par Guic'haran et son loup, il se rend ensuite à Saint-Pol-de-Léon où l'évêque, Saint Houardon, lui aurait conféré les ordres mineurs. Il devient confesseur tout en refusant par humilité le titre d'abbé. Il refuse aussi de devenir prêtre, car il s'estime indigne de célébrer l'Eucharistie. Il accepte seulement d’être ordonné exorciste. Après une étape à Innoco (en fait probablement Iniau, c'est-à-dire Plouigneau), il passe par Plougonven, puis par les Monts d'Arrée pour parvenir en Cornouaille, où il aurait collecté des fonds. Revenu en Pays de Léon, toujours accompagné de Guic'hran et du loup apprivoisé, il aurait délivré un Comte, dénommé Hélénus, d'un "diable" qui avait pris place dans sa domesticité, puis il assiste à l'assemblée des évêques bretons réunis sur le Méné Bré en Pédernec où est prise la décision d'excommunier le Comte Conomor, assassin de sa femme Sainte Triphine (d'où la chapelle Saint-Hervé qui se trouve au sommet du Menez Bré). Les compositions hagiographiques qui déplacent ainsi le saint d'une localité à l'autre afin de relier des légendes topographiques à des hagiotoponymes et microtoponymes locaux, témoignent de la volonté des commanditaires des hagiographies, de marquage ou d'appropriation d'un lieu, mais aussi d'attribution ou de légitimation de ce lieu où le saint n'est pas forcément passé. Par exemple un "ermitage de saint Hervé" est encore visible à Lanrivoaré.

Finalement, le saint revient vivre à Lanhouarneau où, selon une tradition hagiographique, il meurt le 22 juin 566 entouré de ses disciples Hardian, Gozhuran, de sa nièce Sainte Christine, etc. Saint Pol aurait assisté à ses funérailles et une partie de ses reliques est conservée à Lanhourneau où il est inhumé.



LE 17 JUIN EST EGALEMENT LE JOUR DE L'APPARITION DU SACRE-COEUR A PARAY LE MONIAL QUI CONCERNE LE ROI DE FRANCE !

Faites savoir au Fils Aîné de mon Sacré-Coeur -Jésus parle de Louis XIV- que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma Sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon Coeur adorable qui veut triompher du sien et, par son entremise, des grands de la terre. Il veut régner dans son palais, être peint sur les étendards et gravé sur ses Armes, pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis, en abattant à ses pieds ces têtes victorieuses et superbes, pour les rendre triomphantes de tous les ennemis de la Sainte Eglise (Jésus Christ à Sainte Marguerite-Marie Alacoque).




17 Juin 2023 : solennité du Coeur Immiculé de Marie

Le Cœur immaculé de Marie est une dévotion Catholique au cœur de la Vierge Marie, en tant que symbole de la miséricorde, de l’absolu de sa foi, de sa confiance et de l'accueil du Christ au plus intime de sa personne. Elle représente aussi sa pureté totale, elle qui aurait été exempte du péché originel (dogme de l'Immaculée Conception). La fête du Cœur immaculé de Marie se célèbre le samedi après la solennité du Sacré-Cœur de Jésus.

Cette dévotion est fondée sur la théologie mariale de saint Bernard de Clairvaux, ainsi que sur les écrits de Docteurs de l'Église tels que saint Anselme de Cantorbéry. Après l'apparition de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus par les révélations privées reçues par sainte Gertrude, Sainte Mechtilde et notamment Sainte Marguerite-Marie Alacoque au XVII° siècle, cette dévotion fut progressivement assimilée à Marie, qui ne forme qu'un seul cœur avec celui de Jésus selon saint François de Sales. La dévotion au Cœur de Marie va apparaître lentement chez les fidèles Catholiques, notamment grâce à l'expansion de la dévotion mariale à partir du XVII° siècle, avant de prendre une plus grande influence par la promotion qu'en fit notamment Saint Jean Eudes, et dans une moindre mesure par Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, au XVII° siècle. Une fête consacrée au Cœur très pur de Marie était déjà célébrée par l'ordre des Augustins et le diocèse de Rome dès le xixe siècle.

Le 27 novembre 1830, la Vierge Marie aurait demandé, au cours d'une apparition à Sainte Catherine Labouré, de faire frapper une médaille avec les Cœurs de Jésus et de Marie. Il devait être marqué sur le contour cette petite prière : « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous » (prémices du dogme de l'Immaculée conception, qui ne sera proclamée par le pape Pie IX qu'en 1854.)

Le 11 décembre 1836, l'abbé Desgenettes, curé de Notre-Dame-des-Victoires à Paris consacra, sa paroisse au Cœur immaculé de Marie, une première pour l'époque. Son action fut en réponse à une locution intérieure qu'il aurait eu quelques jours plus tôt, lui disant : "Consacre ta paroisse au Cœur immaculé de Marie".

Le 8 décembre 1854, jour à jamais mémorable de la proclamation du dogme de l’Immaculée-Conception, deux prêtres du diocèse de Bourges terminaient à Issoudun une neuvaine de prières dans le but d’obtenir, par l’intercession de Marie, la fondation d’une SOCIETE DES MISSIONAIRES DU SACRE-COEUR. Les nouveaux apôtres s’étaient engagés par écrit à faire honorer Notre-Dame d’une manière spéciale si cette faveur leur était accordée. Le jour même, à l’issue de la messe, quelqu’un s’approche d’eux et leur remet de la part d’une personne étrangère 20.000 fr. pour fonder une oeuvre dans le Berry.

Mais comment honorer Marie d’une manière spéciale ?

La Royauté du Coeur Douloureux et Immaculé est tout aussi affirmée que la Royauté du Sacré-Coeur, COEUR DE L'AMOUR surmonté de la CROIX DU SACRIFICE. Outre la fête de Marie Reine, souvenons-nous qu'Elle est apparue à Fatima vaec son Coeur Immaculé comme REINE DE LA PAIX. Voici des textes qui expriment la mme pensée :

-Finalement, mon Coeur Immaculé triomphera. La consécration au coeur Immaculé se fera, la Russie se convertira, et un temps de paix sera donné au monde (Fatima, 13 Octobre 1917).

Le Sacré-Coeur était apparu à Berthe Petit, un an auparavant et lui avait dit :

-C'est par le Coeur Douloureux et Immaculé de ma mère que je veut triompher. "Coeur Douloureux et Immaculé", titre que je veux voir dans l'appel à mon intercession. Alors, aux supplications qui monteront vers le Coeur Douloureux et Immaculé de ma mère, je manifesterai ma puissance par une intervention miraculeuse qui s'imposera à tous !

C'est sur cet élan que sera créer la CONFRERIE DU COEUR IMMACULE DE MARIE à l'église de N.D. des Victoires à paris, sanctuaire de la consécration de la France à Marie par Louis XIII.

Le Maréchal Philippe Pétain avait compris mieux que beaucoup de chefs religieux la mission Providentielle de la France dans le monde et voulait ramener le Pays à cette mission. C'est la raison pour laquelle, sur la demande et en présence du MARQUIS André Le Sage DE LA FRANQUERIE, il consacra la France au Cœur Immaculé de Marie, le 18 novembre 1940, et tint à renouveler officiellement ce grand acte, en mars 1943, en l'église Saint-Louis de Vichy, escorté de ses Maisons Militaire et Civile, le jour même où, sur l'ordre des Évêques de France, dans toutes les églises et chapelles, eut lieu la CONSECRATION DE LA FRANCE AU COEUR IMMACULE DE MARIE. En outre, le Maréchal Pètain tint à écrire au Cardinal Suhard, Archevêque de Paris, pour lui faire savoir que le Chef de l'Etat s'associait à cette Consécration solennelle. Ce faisant, il avait confirmé la donation du Roi LOUIS XIII à la Vierge et permis la résurrection future de la Patrie. Le Maréchal pouvait disparaître, l'essentiel était accompli.


Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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