10 JUILLET : MEMOIRES DES LES SEPT FRES MARTYRES, SAINTE RUFINE ET SAINTE SECONDE

10 juillet : mémoire de Sainte Rufine et Sainte Seconde Vierges et martyres




Sainte Rufine et Sainte Seconde, sœurs, martyres durant les persécutions de l'empereur Valérien.

Juste et Rufine (prénommées Justa et Rufina en espagnol) furent deux sœurs nées à Séville (Espagne), respectivement en 268 et 270, et mortes toutes deux en 287. Elles sont saintes des Églises catholique et orthodoxe. Elles sont fêtées le 19 juillet par l'Église orthodoxe orientale et en Espagne, sauf à Séville, où on les fête le 17 juillet comme dans l'ensemble de l'Église.

Nées à Séville, d'une famille modeste possédant de fortes convictions chrétiennes, Juste et Rufine devinrent potières. Elles vécurent sous la domination de l'Empire romain. En cette époque païenne, les deux sœurs dédièrent leur temps à apporter à leur prochain la connaissance de l'Évangile.

Chaque année avait lieu une fête en l'honneur de Vénus, pendant laquelle était commémorée la mort d'Adonis. À cette occasion, les païens parcouraient les rues pour demander l'aumône afin de financer la cérémonie. Les deux sœurs refusèrent de leur donner l'argent demandé, estimant que le but de leur quête était contraire à leur foi. En outre, elles décidèrent de réduire en miettes une représentation de la déesse, provoquant la colère de ses fidèles qui se jetèrent sur elles.

Le préfet de Séville, Diogeniano, ordonna qu'elles soient emprisonnées, les encourageant à abandonner leurs croyances chrétiennes si elles ne voulaient pas subir le martyre4. Juste et Rufine refusèrent, malgré les menaces. Elles furent donc écartelées sur un chevalet avant d'être torturées avec des crochets de fer. Diogeniano espérait que ce traitement serait suffisant pour les faire renier leur foi chrétienne, mais elles supportèrent la torture. Voyant que le châtiment était sans effet, le préfet les enferma sans eau ni nourriture dans un cachot. Elles durent ensuite marcher pieds nus jusqu'à la Sierra Morena, une chaîne montagneuse du sud de l'Espagne. À nouveau, Juste et Rufine survécurent à l'épreuve. Elles furent donc à nouveau enfermées et la première des deux sœurs à mourir, de faim et de soif, fut Juste. Son corps fut jeté dans un puits avant d'être repêché par l'évêque Sabino.

Une fois Juste morte, Diogeniano crut que Rufine abandonnerait plus facilement sa foi, mais ce ne fut pas le cas. Il décida donc de la jeter dans les arènes pour la faire dévorer par un lion. Selon la légende, le lion s'approcha de Rufine et lui lécha les vêtements. Le préfet la fit alors tuer et fit brûler son corps. Rufine eut ainsi la tête fendue d'un coup d'épée et Seconde fut décapitée. Leurs corps reposent près du baptistère de Saint Jean de Latran à Rome.

Sur la voie Cornelia, au neuvième mille de la ville de Rome, les saintes Rufine et Seconde, martyres. Comme pour Juste avant elle, l'évêque Sabino récupéra ses restes et les enterra près de ceux de sa sœur. C'était en l'an 287.

Vu leur extraordinaire ferveur chrétienne, elles furent canonisées. Elles devinrent patronnes de Séville et des corporations des potiers et des faïenciers. Elles sont également vénérées comme patronnes d'autres localités, comme Orihuela, dans la province d'Alicante : selon la légende, les deux saintes y seraient apparues, sous la forme de deux lumières, au-dessus des montagnes, après la victoire des chrétiens sur les musulmans. Elles sont également les patronnes de Payo de Ojeda (dans la province de Palencia), de Huete (province de Cuenca) et de Maluenda (province de Saragosse).

Martyrologe romain





10 juillet : mémoire ds Sept Frères martyres

Au mois de mai 1996, sept frères de Tibhirine ont été assassinés, après des semaines de captivité. Béatifiés à Oran en 2018 avec douze autres martyrs d’Algérie, ces religieux trappistes offrent, à travers leurs écrits et par les témoignages de ceux qui les ont connus, une source vive pour la théologie et la spiritualité d’aujourd’hui.

Pour marquer les 25 ans de leur martyre, un colloque international sera organisé les 3-4 décembre 2021 à Rome, indique Marie-Dominique Minassian, responsable du projet «Les écrits de Tibhirine», soutenu par le Fonds National Suisse (FNS). Ce meeting rassemblera les témoignages de ceux qui les ont connus, et les contributions de ceux qui en reçoivent aujourd’hui des impulsions théologiques, spirituelles et pastorales.




10 juillet 1910 : la sainte mort de l'Abbé Huvelin qui convertit et fut le directeur spirituel de Saint Charles de Jésus


Textes spirituels de l'abbé Henri Huvelin
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2022/07/09/2022-78-le-succes-ne-fait-pas-la-valeur-dune-oeuvre/
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2014/04/04/2014-35-devant-le-crucifix-nul-ne-peut-se-trouver-innocent/