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Daphrose Rugamba, la puissance de la prière et du pardon

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Daphrose Rugamba, la puissance de la prière et du pardon Empty Daphrose Rugamba, la puissance de la prière et du pardon

Message par Lumen Sam 13 Avr 2024 - 19:57

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Daphrose Rugamba, la puissance de la prière et du pardon


Daphrose Rugamba, la fécondité du don, c’était le titre
de l’intervention de Jean-Luc Moens, le 8 mars 2024,
au colloque « Les femmes dans l’Eglise » organisé à Rome.
Retrouvez-là ici en intégralité.

Sur les 10 femmes présentées, toutes étaient canonisées
ou béatifiées sauf la vénérable sœur Madeleine de Jésus et
Daphrose, simple servante de Dieu.



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Daphrose Mukansanga, épouse Rugamba :
la fécondité du don


Jean-Luc Moens


Daphrose Mukansanga est née le 12 mars 1944. Elle est la fille aînée de Pancrace Bihara, chrétien convaincu et catéchiste, et d’Astérie Uwantege. Elle reçoit une éducation chrétienne très poussée, avec beaucoup de prières, de chapelets et de litanies. Adolescente, elle est un peu saturée de toutes ces pratiques, mais elle garde la foi et ses amies admirent son engagement chrétien.

Daphrose épouse Cyprien Rugamba le 23 janvier 1965 à Kigali. Cyprien a d’abord été fiancé à la tante de Daphrose. Mais celle-ci est morte en 1963 lors des troubles ethniques, laissant Cyprien profondément désemparé.

Les débuts du mariage sont difficiles. Cyprien continue de penser à sa première fiancée. De plus, certains membres de la famille de Cyprien acceptent mal l’arrivée de Daphrose. Ils portent contre elle de fausses accusations et Cyprien en arrive à répudier Daphrose. Il la ramène chez ses parents. Grande humiliation pour Daphrose. La séparation va durer 8 mois. On sait que pendant cette période, Daphrose a vécu dans la fidélité à son sacrement de mariage et dans une intense prière d’intercession. Finalement, Cyprien comprend que Daphrose est innocente des accusations dont elle a fait l’objet. Il la reprend comme épouse et Daphrose accepte, pardonne. Cependant la relation conjugale est compliquée, leur dialogue est difficile, Cyprien qui se sent coupable n’arrive pas à demander pardon. Il faudrait ici parler davantage de Cyprien… mais le temps imparti à cette conférence ne le permet pas.

Daphrose met au monde plusieurs enfants. Elle en aura 10, le premier étant décédé à la naissance. Un jour, Cyprien amène une petite fille à Daphrose. C’est Émérita, une enfant qu’il a eue avec une autre femme. Daphrose décide de la prendre dans la famille et de l’éduquer comme sa propre fille – ce qu’elle va faire de manière admirable.

Cyprien devient de plus en plus célèbre dans le pays comme compositeur et chorégraphe. Daphrose assume les tâches de la maison où il y a souvent 25 personnes qui sont hébergées : ses enfants, les frères et sœurs de Cyprien et ses propres frères et sœurs. Elle est une maman attentive et une éducatrice hors pair.

Entre 1981 et 1982, Cyprien tombe malade. Une maladie mystérieuse. Peut-être un burn-out ? Il perd toute son énergie, ses sens sont altérés. Daphrose se dévoue sans compter pour son mari. À cette époque, elle rencontre deux femmes protestantes qui l’emmènent dans un groupe de prière. Elle découvre le Renouveau Charismatique, reçoit l’effusion de l’Esprit et sa vie spirituelle est transformée.

Elle continue de se dévouer avec une immense charité auprès de son mari. L’amour sans condition de son épouse touche Cyprien. Il avoue : « Je l’ai fait souffrir et elle ne m’a montré que de l’amour. Le Dieu de ma femme, un jour, je le prierai aussi. »

La conversion de Cyprien se déroule dans un avion en 1982. On l’emmène en Europe pour le soigner et un chant monte en son cœur, un chant qui parle du ciel.

À partir de ce moment, le mariage de Cyprien et Daphrose est transformé. Daphrose se découvre aimée par son mari qui lui demande pardon pour toutes les souffrances qu’il lui a fait endurer. Daphrose pardonne de grand cœur. Une magnifique connivence s’installe dans le couple. Daphrose partage avec Cyprien ce qu’elle a découvert sur l’effusion de l’Esprit. Cyprien entre à son tour dans le Renouveau Charismatique. À deux, ils animent un groupe de prière dans leur maison de Butare. À deux, ils aident les pauvres.

La conversion de Cyprien est le résultat de la prière, des sacrifices, de l’offrande d’elle-même que Daphrose a vécus pendant 17 années de mariage difficile. Cette conversion est le signe de la fécondité du don. Comme l’a dit une amie de Daphrose avec une expression bien rwandaise, « le fumier de la conversion de Rugamba, c’est Daphrose ». D’autres ont dit que Daphrose était une nouvelle Monique et Cyprien un nouveau Augsutin.

En 1989, une nouvelle épreuve arrive. Cyprien perd son travail. La famille doit déménager à Kigali. C’est aussi cette année-là que Cyprien et Daphrose vont en Europe et prennent un premier contact avec la Communauté de l’Emmanuel.

En septembre 1990, Daphrose fonde avec Cyprien la Communauté de l’Emmanuel au Rwanda. Une semaine plus tard, la guerre éclate. L’insécurité s’installe dans le pays. Malgré cela, Cyprien et Daphrose évangélisent partout. Ils animent de week-ends pour couples, ils commencent à évangéliser dans la rue. Leur maison est toujours ouverte.

Daphrose accueillent beaucoup de femmes qui cherchent des conseils pour leur vie spirituelle ou conjugale. Mais cela ne l’empêche pas d’être une maman de famille nombreuse attentive.

Ce n’est pas facile de nourrir tout le monde en temps de crise. Pour aider sa famille, Daphrose ouvre un magasin de pommes de terre sur le marché. Là, elle voit la détresse des enfants de la rue qui viennent lui voler sa marchandise. Son cœur de mère est touché. Elle en parle à Cyprien et ils décident de créer un service d’aide pour ces enfants. Ce service existe toujours aujourd’hui.

Le 29 avril 1993, l’archevêque de Kigali vient installer le Saint Sacrement dans la maison des Rugamba. La chapelle devient le centre de la vie de famille.

Vivre dans l’insécurité est une rude épreuve pour Daphrose. Elle doit tous les jours faire des actes de confiance en Dieu. Elle soutient sans hésitation le combat de son mari pour la paix, la justice. Pour elle comme pour lui, « il n’y a pas de hutu ni de tutsi, il n’y a que des enfants de Dieu. »

Le 6 avril 1994, l’avion du président Habiyarimana est abattu. Le 7 avril, les soldats de la garde présidentielle se présentent devant la maison. Leur chef crie à l’adresse de Cyprien : « Alors Cyprien, tu es toujours chrétien ? » Les soldats entrent lourdement armés. Quand Daphrose comprend qu’elle va mourir avec toute sa famille, elle demande de pouvoir aller prier une dernière fois dans la chapelle du Saint Sacrement. Pour toute réponse, un soldat la frappe violemment et tire sur le tabernacle.

Vers 11h du matin, la famille est regroupée dans un coin du jardin en 2 rangs.

Daphrose et Cyprien sont au premier rang. Les soldats font feu. Toute la famille est assassinée.

Jusqu’au dernier moment, Daphrose a voulu aimer Jésus, son Seigneur, qu’elle a toujours servi jusqu’à donner sa vie pour lui.




Quel est le message que la vie de Daphrose nous donne ?


Je résumerais ce message comme ceci : Daphrose nous montre la puissance de la prière, de la persévérance, de l’amour et du pardon.

Daphrose a cru envers et contre tout dans la grâce de son sacrement de mariage. Je crois qu’on peut dire qu’elle est un témoin héroïque de la force de ce sacrement. Daphrose a tenu dans la fidélité à son mari, même lorsqu’elle a été répudiée. Elle aurait pu se remarier, mais elle a renvoyé les prétendants. Dans l’adversité, elle a plongé dans la prière et le sacrifice. On sait qu’elle priait en soulevant des pierres pour obtenir la conversion de son mari.

Beaucoup de femmes sont venues vers elle pour lui demander des conseils lorsque leur vie conjugale était difficile. Voici le conseil qu’elle leur donnait et qu’elle puise dans sa propre expérience : « Quand une femme se dit que ça ne se passe pas bien avec son mari, qu’elle s’interroge pour savoir si elle a assez prié pour lui. Quand une difficulté survient, il est bon de ne pas s’énerver et, sans tarder, de se mettre à genoux et de prier. »

La fidélité de Daphrose a été héroïque. Elle a tenu pendant 17 années dans la prière et l’offrande d’elle-même. Pendant ce temps, elle a manifesté beaucoup d’amour.



Voici trois exemples :

   
  • Daphrose a été une maman pleine d’attention pour ses enfants. Cyprien, son mari, a toujours admiré ses qualités de mère. Il la surnommait « marembo », ce qui signifie « Porte de l’enclos par où entrent les génisses ». Dans une culture où la vache est signe de richesse et de bénédiction, être « la porte par où entrent les génisses », c’est être celle par qui le bonheur et la prospérité arrivent. C’est aussi la stabilité de la famille, le havre de paix. Cela en dit long sur l’amour et les qualités de Daphrose… vécues d’abord, ne l’oublions pas, pendant 17 ans d’adversité.

  • Daphrose a accueilli Émérita, la fille que son mari a eu avec une autre femme. Elle l’a accueillie comme sa propre fille. J’ai pu voir comment elle l’aimait, la connivence qu’elle entretenait avec elle. La plupart de ses propres enfants ignoraient qu’Émérita était leur demi-sœur. Daphrose a caché cette situation à tous pour que la petite Émérita soit vraiment une enfant de la famille à égalité avec tous les autres enfants.

  • Le troisième exemple de l’amour inconditionnel de Daphrose est la manière dont elle a soigné son mari malade. C’est cet amour qui a touché le cœur de son mari et l’a amené à se convertir.


Tout cela n’a été possible que parce que Daphrose a pardonné encore et encore. La fécondité du don est aussi en elle la fécondité du par-don. Elle a pardonné à ceux qui ont assassiné sa famille en 1963. Elle a pardonné à son mari de l’avoir répudiée. Elle a pardonné à ceux qui l’avaient accusée injustement. Quand son mari s’est converti et est revenu vers elle, elle lui a pardonné de tout son cœur et elle a commencé à vivre avec lui une connivence extraordinaire.

À partir de ce moment, elle a entraîné Cyprien et toute sa famille dans la prière.

Un des secrets de Daphrose est son amour pour la Vierge Marie. Il y a une anecdote significative à cet égard. Quand elle a rencontré le Renouveau Charismatique, sa vie a changé. Elle a été animée d’une nouvelle ferveur. Voici ce qu’elle raconte : « Un soir, j’étais dans la chambre de prière – parce qu’on avait fait une petite chambre de prière à Butare – et je priais intensément. Et j’ai eu une vision, une image de la Sainte Vierge. Vous voyez, la Sainte Vierge de la rue du Bac, je la voyais dans un corridor, loin, loin, loin, elle était toute petite dans un corridor et venait vers moi. » Cette vision silencieuse se reproduit plusieurs fois. Daphrose ne comprend pas ce qui se passe. Elle en parle à un prêtre ami qui lui explique : « La Vierge, si elle vient et qu’elle ne dit rien, c’est qu’elle réclame quelque chose, c’est qu’il y a quelque chose que tu lui donnais avant et que tu ne lui donnes plus. Mais elle ne peut pas te forcer la main donc elle vient te le demander dans la douceur, tendrement. Vérifie dans ta vie s’il y a quelque chose que tu faisais avant pour elle et que tu ne fais plus. C’est sûrement cela qu’elle vient te demander. » À ce moment, Daphrose comprend qu’elle a quelque peu délaissé la Vierge Marie pour laquelle elle avait une grande dévotion. Elle reprend alors la pratique du chapelet quotidien qui l’a soutenue depuis son enfance et la vision disparaît.

Cette anecdote montre que Daphrose a prié le chapelet toute sa vie. Elle s’est appuyée sur la Vierge Marie pour vivre en tant qu’épouse et mère.



En quoi l’exemple de Daphrose est-il important pour nous aujourd’hui ?


Daphrose est une femme simple. Elle n’a pas fait de grandes études. Elle n’a pas écrit de livres. Elle a vécu une vie d’épouse et de maman africaine, profondément chrétienne, et d’une certaine manière imitable dans les petites choses : la prière et la messe quotidiennes, l’éducation des enfants, l’amour pour son mari, la charité pour les pauvres, l’écoute, l’accueil…

Je pense que l’exemple de Daphrose est très important pour le Rwanda et pour l’Afrique. Pour le moment, il n’y a pas de bienheureux ou de saint rwandais. Daphrose est un modèle de sainteté féminine africaine, inculturée, rwandaise.

Mgr Philippe Rukamba, président de la conférence épiscopale rwandaise, a souligné ce point dans la courte monition qu’il a adressée à la fin de la cérémonie de clôture de l’enquête diocésaine, le 23 septembre 2021 : « Daphrose est de chez nous. Elle est originaire de la famille des Rwandais, à tel point que sa sainteté, est une sainteté rwandaise, dans la culture rwandaise, dans ce qu’elles ont de beau, de bon, dans le cœur droit des femmes rwandaises… »

Daphrose côtoyait une grande pauvreté, par exemple avec les enfants des rues à Kigali. Son cœur de mère a été ému de compassion. Elle ne s’est pas laissé aller au défaitisme. Elle a décidé de faire quelque chose pour eux. Elle en a parlé à Cyprien, son mari, et ensemble, ils ont mis sur pied un service pour ces enfants. Elle est un modèle de charité que j’appellerais « maternelle », la charité d’une maman qui va bien au-delà de sa propre famille.

Un autre exemple de cette charité maternelle est l’attitude de Daphrose avec les jeunes filles qui l’aidaient dans le ménage. Daphrose les considérait comme ses filles. Elle les aidait à trouver une formation et elle les accompagnait avec fidélité jusqu’à leur mariage. Alors que dans beaucoup de familles, ces jeunes filles sont exploitées, chez les Rugamba, elles étaient respectées et aidées. Un modèle pour l’Afrique…



Son exemple n’est-il pas aussi inspirant en dehors de l’Afrique ?


Oui, évidemment. Le témoignage de Daphrose touche toutes les femmes du monde entier. Elle est une espérance et un modèle pour toutes les femmes qui ont des difficultés de couple. Elle est aussi un magnifique exemple de douceur et de pardon.

Elle nous montre également le chemin de l’éducation des enfants à la foi. Pour elle, transmettre la foi à ses enfants était une priorité absolue. Elle voulait qu’on prie avant les repas, qu’on loue le Seigneur chaque matin, qu’on aille dans la chapelle avant de se coucher, etc. Ainsi, par exemple, elle était tellement heureuse que tous les enfants qui vivaient à la maison se soient confessés juste avant Pâques, soit une semaine seulement avant leur mort tragique.

Daphrose a aussi connu l’épreuve de la perte de la foi d’un de ses fils qui était tenté par l’islam. Cela été une grande souffrance pour elle. Elle rejoint ici tant de parents chrétiens qui souffrent de voir leurs enfants s’éloigner de la foi.

Il y a un autre aspect très actuel du témoignage de Daphrose : c’est une femme qui a vécu sa foi en temps de guerre. En effet, à partir de septembre 1990, le Rwanda est entré dans une guerre civile qui devait conduire au génocide des Tutsis de 1994. Une grande insécurité régnait. Cyprien, le mari de Daphrose, a été emprisonné pour interrogatoire. Il y avait des attentats sur les routes, des exactions la nuit. Daphrose a vécu cela dans la souffrance, mais aussi dans la sainteté. Avec son groupe de prière, elle priait et jeunait un jour par semaine pour la paix. Avec son mari, ils ont accueilli chez eux une famille de 10 personnes qui fuyait les combats dans le nord du pays. Elle a continué de se donner dans l’adversité. Voici un exemple qu’elle a raconté lors d’un témoignage.

Une nuit, en pleine période de troubles, on est venu frapper au portail de leur maison à 4 heures du matin. Daphrose a pensé : « Ça y est, on vient nous tuer ! » Cette réaction montre bien dans quelle situation d’insécurité elle vivait. Mais la veille, elle avait reçu un texte qui l’encourageait à la confiance en Dieu. Alors, encouragée par Cyprien qui était malade, elle s’est levée et est allée au portail, sans l’ouvrir. Derrière celui-ci, il y avait un homme du quartier qui cherchait de l’aide : « C’est moi, je m’appelle Albert, ma femme est sur le point d’accoucher et je suis allé frapper à toutes les portes, personne ne vient m’ouvrir. » Émue, Daphrose a ouvert à cet homme malgré l’insécurité et elle a organisé avec Cyprien le transport d’Albert et sa femme vers l’hôpital.

Pour terminer, il me semble que Daphrose Rugamba est l’illustration de cette parole de saint Paul : « …et si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari. Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme… » (1 Co 7, 13-14). Daphrose a sanctifié son mari et l’a ramené au Seigneur, mais elle a aussi sanctifié toute sa famille. Si l’Église reconnaît que Daphrose, Cyprien et leurs enfants sont morts pour leur foi, nous aurons alors une nouvelle famille sainte, un modèle pour toutes les familles du monde, un signe que la famille, dont la mère est le cœur, est un lieu d’apprentissage de la sainteté. Voici, en conclusion, ce que disait le cardinal Antoine Kambanda, archevêque de Kigali, lors de son homélie à la messe de clôture de la phase diocésaine du procès de béatification le 23 septembre 2021 :

« C’étaient des ténèbres profondes dans des temps difficiles, mais la famille de Cyprien [et Daphrose] Rugamba a été comme une petite lampe qui brille dans ces ténèbres, elle a été comme une petite lumière de l’amour dans les ténèbres profondes de la haine, dans les ténèbres profondes des divisions et de l’apostasie ! C’est une famille qui a été unie dans l’amour et la foi, dans les moments de persécution, c’est une famille qui s’est attachée à l’amour de Dieu, à la foi et l’espérance, qui est restée unie dans la prière jusqu’à leur mort, mourant ensemble. »



Ce matin, nous avons visité le couvent de la Minerve et nous avons vu de nombreuses saintes dominicaines. Il nous a été dit qu’aucune d’elles n’avait renoncé à sa féminité ni à sa maternité en se consacrant au Seigneur. Elles avaient vécu une grande maternité spirituelle.

Dans le cas de Daphrosa, elle a vécu une maternité féconde en mettant au monde 10 enfants. Mais elle a aussi été pour eux et pour son mari une mère spirituelle. Toutes les mamans chrétiennes du monde sont appelées aussi à être des mères spirituelles pour tous les membres de leur famille. Je crois que ce sera un des messages que Daphrose apportera au monde si un jour elle est béatifiée.





J'entrerai au ciel en dansant (version intégrale)


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