Le Sacré Coeur et la France
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Le Sacré Coeur et la France
LE SACRE CŒUR ET LA FRANCE
Voici ce que le Christ a dit à Marguerite-Marie Alacoque lors de sa première apparition, le 27 décembre 1673 : « Mon divin Coeur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen, et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre... ».
Le mois de juin est traditionnellement consacré à la dévotion au Sacré Cœur de Jésus. Il arrive après le mois de mai, mois de Marie, un peu comme si la méditation du rosaire, qui est la méditation de la vie de Jésus avec Marie, sa Mère Immaculée, favorisait l’entrée dans la contemplation du mystère d’Amour de Jésus Sauveur. N’oublions jamais que, Jésus en confiant sa Mère à l’Apôtre Jean, la donna à tout le genre humain : on ne va bien à Jésus qu’en passant par Marie, bien plus encore si l’on entre dans la contemplation du mystère de son Cœur Sacré : la Grotte de l’Amour, foyer de charité !
Lors de l’Angélus du dimanche 5 juin 2005, Benoît XVI nous a enseigné au sujet du Sacré Cœur : « Dans le langage biblique le « cœur » indique le centre de la personne, le siège de ses sentiments et de ses intentions, […] Dans le cœur du Rédempteur nous adorons l’amour de Dieu pour l’humanité, sa volonté de salut universel, son infinie miséricorde, […]. Rendre un culte au Sacré Cœur du Christ signifie par conséquent adorer ce Cœur qui, après nous avoir aimés jusqu’au bout, fut transpercé par une lance et duquel, du haut de la Croix jaillit du sang et de l’eau, source intarissable de vie nouvelle, […]. »
Une correspondante amie, m’a informé d’un évènement qui se déroula en France en l’an 1991. Une personne fit l’acquisition d’un tableau découvert chez un ferrailleur-brocanteur ; c’était un portrait du Sacré-Cœur peint à l’huile, et dès le lendemain de son achat, le tableau se mit à saigner (comme si le cœur avait éclaté), rien ne fut dit sur cet évènement, car le silence fut demandé.
Dix ans plus tard, le 23 août 2001, en présence de six personnes, et juste avant la récitation du chapelet, nouveau saignement sur le front, le nez et la poitrine. Ne peut-on voir dans ces exsudations, entre autres choses très profondes, que Notre Seigneur désire que l’on médite sur ses plaies ? De même que la diffusion de son image contribue à répandre son amour ?
D’autre part, il faut considérer où l’action du Sacré-Cœur paraît la plus évidente : période allant de Saint François de Sales à Claire Ferchaud, couvrant 350 ans de l’histoire du Sacré-Cœur et de la France.
29 janvier 1622 décès de saint François de Sales
29 janvier 1972 décès de Claire Ferchaud.
Il faut remarquer que c’est à une visitandine, Sainte Marguerite-Marie Alacoque que notre Seigneur a transmis ses messages et que c’est à une autre visitandine, sœur Marie-Marthe Chambon qu’a été confiée la dévotion aux Saintes Plaies de Jésus-Christ, le Crucifié.
Enfin, la date du dernier saignement, le 23 août 2001, semble encore plus significative par la commémoration ce jour là, de l’anniversaire de la naissance de Louis XVI, le seul roi qui consacra sa personne, sa famille et son royaume au Sacré-Cœur ; mais trop tard, il était prisonnier au Temple.
Historique du Sacré Cœur
1611 : St. François de Sales donne à Ste. Jeanne de Chantal, fondatrice de l’Ordre de la Visitation, un blason où figure un CŒUR percé de deux flèches, encerclé d’épines et surmonté d’une croix. Deux Visitandines seront célèbres : Ste. Marguerite-Marie Alacoque à Paray-le Monial, Sr. Marie-Marte Chambon à Chambéry.
1643 : St. Jean Eudes répand la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie.
Les apparitions à Ste. Marguerie-Marie Alacoque à Paray-le-Monial
1673 : Jésus demande de répandre la dévotion à son Sacré-Cœur par la compagnie de Jésus.
1674 : Jésus demande l’assistance à la messe le premier vendredi de chaque mois et l’heure sainte en réparation des offenses.
1675 : Jésus demande l’établissement d’une fête liturgique universelle instituée dans l’octave du Saint Sacrement.
1689 : Jésus, le 17 juin : « Fais savoir au Fils Aîné de mon Sacré-Cœur – il parle du roi Louis XIV- que comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma Sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon Cœur adorable qui veut triompher du sien et, par son entremise, de celui des grands de la Terre. Il veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes, pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis, en abattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes, pour les rendre triomphantes de tous les ennemis de la Sainte Eglise. »
(L’apposition du Sacré-Cœur sur le drapeau n’a été réalisée qu’une seule fois par le Général de Sonis et les zouaves Pontificaux venus de Rome, le 2 décembre 1870 à la bataille de Loigny près de Chartres.)
1690 : La dévotion au Sacré-Cœur se répand en Pologne par la Visitation de Lyon.
1765 : Clément XIII accorde la Fête du Sacré-Cœur à la France grâce à la reine Marie Leckzinska épouse de Louis XV, il l’avait instituée un peu plus tôt en Pologne.
1789 : Le 17 juin, en Angleterre, 100 ans exactement après le message donné à Marguerite-Marie et non exécuté, les loges maçonniques décident de fomenter la révolution en France.
1792 : Louis XVI est alors emprisonné, il décide de répondre au Vœu demandé à son aïeul Louis XIV, il se consacre personnellement avec sa famille et son royaume, mais il est trop tard, il eut fallu qu’il le fît dans la plénitude de son pouvoir.
1823 : Jésus renouvelle sa demande de consécration de la France au Sacré Cœur par l’intermédiaire de Mère Marie de Jésus, de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame à Paris. Louis XVIII n’en fait rien et meurt un an après. (Il est à précisé que ce roi, qui fut tenté d’assassiner son aîné afin de s’établir sur le trône lors d’une chasse, fut un roi bien peu soucieux de Dieu, très proche du courant des Lumières en particulier proche de Voltaire, qui était franc-maçon de la loge des ‘neuf veuves’.) C’est alors que Mère Marie de Jésus s’offre en victime pour obtenir la consécration solennelle de la France. Jusqu’à son décès, survenu trente ans plus tard, elle fut en proie à d’immenses douleurs physiques et morales.
1830 : Le 21 avril, Charles X n’ayant pas exécuté les désirs du Sacré-Cœur, Sr. Catherine Labouré, dans une vision de Notre Seigneur, Peu de temps avant les deux apparitions de la Très Sainte Vierge dans la chapelle de la Médaille Miraculeuse à paris, pressent la chute du roi.
(Il y eut deux apparitions de La Vierge Marie à Catherine Labouré : la seconde, le 27 novembre 1830, la Vierge Marie lui demande de faire frapper la médaille, elle répétera trois fois sa demande, or ce jour là, le ciel célébrait le 700eme anniversaire de la prédication de St Bernard de Clervaux, sur la butte de Vézelay à l’occasion de la seconde croisade : Voulez-vous défendre le Tombeau du Christ ? Et le peuple de Dieu répondit d’une seule voix : « Nous le voulons ! » St. Bernard formulera trois fois de suite sa demande…)
La 18 juillet 1830, la Très Sainte Vierge confirme à Catherine : « Le trône sera renversé. » Dix jours plus tard ce malheur arriva.
Par la suite, Louis-Philippe ne renouvellera même pas le Vœu de Louis XIII à la Vierge Marie. Cette Consécration de la France, faite à la Vierge par Louis XIII le 10 février 1638, était renouvelée tous les ans, le 15 août.
1843 : Marie Lataste, de la congrégation des Religieuses du Sacré-Cœur, annonce la guerre de 1870, mais elle annonçait aussi une France repentante tombant à genoux et criant au Seigneur : « Ayez pitié de moi ! » Or, c’est bien ce qui est arrivé après la défaite de Sedan, quand les Français, faisant amende honorable, ont érigé la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, accomplissant l’une des grandes demandes de Paray-le-Monial et l’un des plus chers désirs du Roi-martyr.
1871 : Pie IX, à la demande des évêques et à l’initiative de Mgr. Pie, cardinal archevêque de Blois , - il fut le meilleur analyste de la culture révolutionnaire et de son rouage-, établit la fête du Sacré-Cœur en l’Eglise Universelle. Dom Guéranger l’avait demandée en 1852 à Pie IX, ce pape approuva la requête et il bénit le Vœu National ; six jours plus tard, le 17 janvier commence la construction de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, dont le nom signifie : le Mont des Martyrs.
Le 17 janvier 1793, Louis XVI est condamné à mort.
Le 17 janvier 1871, la Très Sainte Vierge apparaît à Pontmain.
Le 17 janvier 1871, la première pierre de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre est posée.
Le 28 janvier l’armistice est signé.
1876 Notre Dame donne mission à Estelle Faguette, pieuse laïque à Pellevoisin, de faire porter et répandre le scapulaire du Sacré-Cœur.
La même année, Madame Royer fonde une association de prière et de pénitence érigée canoniquement en Archiconfrérie Universelle par Léon XIII en 1884 et encouragée en 1914 par Pie X à la demande expresse du Sacré-Cœur. Elle annonce « un Monarque Sauveur ». Elle renouvelle la demande de consécration au Sacré-Cœur à Napoléon III. L’Impératrice Eugénie convoque les Maisons militaires et civiles qui sont d’accord. Mgr. Darbois déclare : « ce n’est pas la peine ! »
1899 : Le 11 juin, Léon XIII consacre le genre humain au Sacré-Cœur.
1917 : Claire Ferchaud intervient auprès de Raymond Poincaré qui refuse l’emblème du Sacré-Cœur sur les drapeaux des troupes en pleine guerre. Elle se retire à Loublande, priant pour que soit instituée la Messe Perpétuelle au Sacré-Cœur.
1925 : Le Christ dira à Claire Ferchaud : « Quand je verrai ces lieux que j’ai spécialement choisis pour répandre mon Amour miséricordieux sur le monde, les foules à genoux et demander pardon, mon Père fera grâce et mon Cœur apparaîtra dans le triomphe de la paix sur une France régénérée. »
Trois périodes majeures de la révélation du Sacré-Cœur :
1- Sous la Monarchie à Marguerite-Marie avec son Cœur couronné d’épines.
2- Sous l’Empire à Madame Royer avec son Cœur flambant d’amour, prêt à pardonner.
3- Sous la 3e république à Claire Ferchaud avec son Cœur broyé à cause des péchés et de la France.
Depuis les refus successifs de ces trois régimes, le Sacré-Cœur n’a plus rien demandé, mais il semble qu’Il agisse par Lui-même et réalise ce qu’il a dit à Sainte Marguerite-Marie : « Je régnerai malgré mes ennemis ! »
A la Mère Marie de Jésus, le Sacré-Cœur lui révèle : « Je prépare à la France un déluge de grâces lorsqu’elle sera consacrée à mon Divin Cœur, et toute la Terre se ressentira des bénédictions que je répandrai sur elle. La foi et la religion refleuriront en France par la dévotion à mon Divin Cœur. »
Voici ce que le Christ a dit à Marguerite-Marie Alacoque lors de sa première apparition, le 27 décembre 1673 : « Mon divin Coeur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen, et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre... ».
Le mois de juin est traditionnellement consacré à la dévotion au Sacré Cœur de Jésus. Il arrive après le mois de mai, mois de Marie, un peu comme si la méditation du rosaire, qui est la méditation de la vie de Jésus avec Marie, sa Mère Immaculée, favorisait l’entrée dans la contemplation du mystère d’Amour de Jésus Sauveur. N’oublions jamais que, Jésus en confiant sa Mère à l’Apôtre Jean, la donna à tout le genre humain : on ne va bien à Jésus qu’en passant par Marie, bien plus encore si l’on entre dans la contemplation du mystère de son Cœur Sacré : la Grotte de l’Amour, foyer de charité !
Lors de l’Angélus du dimanche 5 juin 2005, Benoît XVI nous a enseigné au sujet du Sacré Cœur : « Dans le langage biblique le « cœur » indique le centre de la personne, le siège de ses sentiments et de ses intentions, […] Dans le cœur du Rédempteur nous adorons l’amour de Dieu pour l’humanité, sa volonté de salut universel, son infinie miséricorde, […]. Rendre un culte au Sacré Cœur du Christ signifie par conséquent adorer ce Cœur qui, après nous avoir aimés jusqu’au bout, fut transpercé par une lance et duquel, du haut de la Croix jaillit du sang et de l’eau, source intarissable de vie nouvelle, […]. »
Une correspondante amie, m’a informé d’un évènement qui se déroula en France en l’an 1991. Une personne fit l’acquisition d’un tableau découvert chez un ferrailleur-brocanteur ; c’était un portrait du Sacré-Cœur peint à l’huile, et dès le lendemain de son achat, le tableau se mit à saigner (comme si le cœur avait éclaté), rien ne fut dit sur cet évènement, car le silence fut demandé.
Dix ans plus tard, le 23 août 2001, en présence de six personnes, et juste avant la récitation du chapelet, nouveau saignement sur le front, le nez et la poitrine. Ne peut-on voir dans ces exsudations, entre autres choses très profondes, que Notre Seigneur désire que l’on médite sur ses plaies ? De même que la diffusion de son image contribue à répandre son amour ?
D’autre part, il faut considérer où l’action du Sacré-Cœur paraît la plus évidente : période allant de Saint François de Sales à Claire Ferchaud, couvrant 350 ans de l’histoire du Sacré-Cœur et de la France.
29 janvier 1622 décès de saint François de Sales
29 janvier 1972 décès de Claire Ferchaud.
Il faut remarquer que c’est à une visitandine, Sainte Marguerite-Marie Alacoque que notre Seigneur a transmis ses messages et que c’est à une autre visitandine, sœur Marie-Marthe Chambon qu’a été confiée la dévotion aux Saintes Plaies de Jésus-Christ, le Crucifié.
Enfin, la date du dernier saignement, le 23 août 2001, semble encore plus significative par la commémoration ce jour là, de l’anniversaire de la naissance de Louis XVI, le seul roi qui consacra sa personne, sa famille et son royaume au Sacré-Cœur ; mais trop tard, il était prisonnier au Temple.
Historique du Sacré Cœur
1611 : St. François de Sales donne à Ste. Jeanne de Chantal, fondatrice de l’Ordre de la Visitation, un blason où figure un CŒUR percé de deux flèches, encerclé d’épines et surmonté d’une croix. Deux Visitandines seront célèbres : Ste. Marguerite-Marie Alacoque à Paray-le Monial, Sr. Marie-Marte Chambon à Chambéry.
1643 : St. Jean Eudes répand la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie.
Les apparitions à Ste. Marguerie-Marie Alacoque à Paray-le-Monial
1673 : Jésus demande de répandre la dévotion à son Sacré-Cœur par la compagnie de Jésus.
1674 : Jésus demande l’assistance à la messe le premier vendredi de chaque mois et l’heure sainte en réparation des offenses.
1675 : Jésus demande l’établissement d’une fête liturgique universelle instituée dans l’octave du Saint Sacrement.
1689 : Jésus, le 17 juin : « Fais savoir au Fils Aîné de mon Sacré-Cœur – il parle du roi Louis XIV- que comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma Sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon Cœur adorable qui veut triompher du sien et, par son entremise, de celui des grands de la Terre. Il veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes, pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis, en abattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes, pour les rendre triomphantes de tous les ennemis de la Sainte Eglise. »
(L’apposition du Sacré-Cœur sur le drapeau n’a été réalisée qu’une seule fois par le Général de Sonis et les zouaves Pontificaux venus de Rome, le 2 décembre 1870 à la bataille de Loigny près de Chartres.)
1690 : La dévotion au Sacré-Cœur se répand en Pologne par la Visitation de Lyon.
1765 : Clément XIII accorde la Fête du Sacré-Cœur à la France grâce à la reine Marie Leckzinska épouse de Louis XV, il l’avait instituée un peu plus tôt en Pologne.
1789 : Le 17 juin, en Angleterre, 100 ans exactement après le message donné à Marguerite-Marie et non exécuté, les loges maçonniques décident de fomenter la révolution en France.
1792 : Louis XVI est alors emprisonné, il décide de répondre au Vœu demandé à son aïeul Louis XIV, il se consacre personnellement avec sa famille et son royaume, mais il est trop tard, il eut fallu qu’il le fît dans la plénitude de son pouvoir.
1823 : Jésus renouvelle sa demande de consécration de la France au Sacré Cœur par l’intermédiaire de Mère Marie de Jésus, de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame à Paris. Louis XVIII n’en fait rien et meurt un an après. (Il est à précisé que ce roi, qui fut tenté d’assassiner son aîné afin de s’établir sur le trône lors d’une chasse, fut un roi bien peu soucieux de Dieu, très proche du courant des Lumières en particulier proche de Voltaire, qui était franc-maçon de la loge des ‘neuf veuves’.) C’est alors que Mère Marie de Jésus s’offre en victime pour obtenir la consécration solennelle de la France. Jusqu’à son décès, survenu trente ans plus tard, elle fut en proie à d’immenses douleurs physiques et morales.
1830 : Le 21 avril, Charles X n’ayant pas exécuté les désirs du Sacré-Cœur, Sr. Catherine Labouré, dans une vision de Notre Seigneur, Peu de temps avant les deux apparitions de la Très Sainte Vierge dans la chapelle de la Médaille Miraculeuse à paris, pressent la chute du roi.
(Il y eut deux apparitions de La Vierge Marie à Catherine Labouré : la seconde, le 27 novembre 1830, la Vierge Marie lui demande de faire frapper la médaille, elle répétera trois fois sa demande, or ce jour là, le ciel célébrait le 700eme anniversaire de la prédication de St Bernard de Clervaux, sur la butte de Vézelay à l’occasion de la seconde croisade : Voulez-vous défendre le Tombeau du Christ ? Et le peuple de Dieu répondit d’une seule voix : « Nous le voulons ! » St. Bernard formulera trois fois de suite sa demande…)
La 18 juillet 1830, la Très Sainte Vierge confirme à Catherine : « Le trône sera renversé. » Dix jours plus tard ce malheur arriva.
Par la suite, Louis-Philippe ne renouvellera même pas le Vœu de Louis XIII à la Vierge Marie. Cette Consécration de la France, faite à la Vierge par Louis XIII le 10 février 1638, était renouvelée tous les ans, le 15 août.
1843 : Marie Lataste, de la congrégation des Religieuses du Sacré-Cœur, annonce la guerre de 1870, mais elle annonçait aussi une France repentante tombant à genoux et criant au Seigneur : « Ayez pitié de moi ! » Or, c’est bien ce qui est arrivé après la défaite de Sedan, quand les Français, faisant amende honorable, ont érigé la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, accomplissant l’une des grandes demandes de Paray-le-Monial et l’un des plus chers désirs du Roi-martyr.
1871 : Pie IX, à la demande des évêques et à l’initiative de Mgr. Pie, cardinal archevêque de Blois , - il fut le meilleur analyste de la culture révolutionnaire et de son rouage-, établit la fête du Sacré-Cœur en l’Eglise Universelle. Dom Guéranger l’avait demandée en 1852 à Pie IX, ce pape approuva la requête et il bénit le Vœu National ; six jours plus tard, le 17 janvier commence la construction de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, dont le nom signifie : le Mont des Martyrs.
Le 17 janvier 1793, Louis XVI est condamné à mort.
Le 17 janvier 1871, la Très Sainte Vierge apparaît à Pontmain.
Le 17 janvier 1871, la première pierre de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre est posée.
Le 28 janvier l’armistice est signé.
1876 Notre Dame donne mission à Estelle Faguette, pieuse laïque à Pellevoisin, de faire porter et répandre le scapulaire du Sacré-Cœur.
La même année, Madame Royer fonde une association de prière et de pénitence érigée canoniquement en Archiconfrérie Universelle par Léon XIII en 1884 et encouragée en 1914 par Pie X à la demande expresse du Sacré-Cœur. Elle annonce « un Monarque Sauveur ». Elle renouvelle la demande de consécration au Sacré-Cœur à Napoléon III. L’Impératrice Eugénie convoque les Maisons militaires et civiles qui sont d’accord. Mgr. Darbois déclare : « ce n’est pas la peine ! »
1899 : Le 11 juin, Léon XIII consacre le genre humain au Sacré-Cœur.
1917 : Claire Ferchaud intervient auprès de Raymond Poincaré qui refuse l’emblème du Sacré-Cœur sur les drapeaux des troupes en pleine guerre. Elle se retire à Loublande, priant pour que soit instituée la Messe Perpétuelle au Sacré-Cœur.
1925 : Le Christ dira à Claire Ferchaud : « Quand je verrai ces lieux que j’ai spécialement choisis pour répandre mon Amour miséricordieux sur le monde, les foules à genoux et demander pardon, mon Père fera grâce et mon Cœur apparaîtra dans le triomphe de la paix sur une France régénérée. »
Trois périodes majeures de la révélation du Sacré-Cœur :
1- Sous la Monarchie à Marguerite-Marie avec son Cœur couronné d’épines.
2- Sous l’Empire à Madame Royer avec son Cœur flambant d’amour, prêt à pardonner.
3- Sous la 3e république à Claire Ferchaud avec son Cœur broyé à cause des péchés et de la France.
Depuis les refus successifs de ces trois régimes, le Sacré-Cœur n’a plus rien demandé, mais il semble qu’Il agisse par Lui-même et réalise ce qu’il a dit à Sainte Marguerite-Marie : « Je régnerai malgré mes ennemis ! »
A la Mère Marie de Jésus, le Sacré-Cœur lui révèle : « Je prépare à la France un déluge de grâces lorsqu’elle sera consacrée à mon Divin Cœur, et toute la Terre se ressentira des bénédictions que je répandrai sur elle. La foi et la religion refleuriront en France par la dévotion à mon Divin Cœur. »
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