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Un peu d'Histoire de France, la Vraie !

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Un peu d'Histoire de France, la Vraie ! Empty Un peu d'Histoire de France, la Vraie !

Message par veronica Lun 22 Aoû 2011 - 11:38



La "Déséducation Nationale"
, vous le savez, non contente d'avoir tantôt occulté, tantôt falsifié des pans entiers de l'Histoire notre cher pays, , a charcuté les programmes de l'enseignement de cette matière***. A partir de la rentrée 2011, exit François 1er, Louis XIV, etc...
En revanche, les élèves auront des cours sur la civilisation musulmane, les empires africains.
Du point de vue de la culture générale, je ne trouve rien à redire.
En revanche le fait avéré que l'on substitue nos racines réelles à celles imposées pour préparer l'avènement du NOM (NWO), doit-être combattu avec la plus grande fermeté !
Le bourrage de crânes continue... Il devient urgent que les Français se réapproprient leur propre Histoire, mais la vraie ! Des âneries du style "Nos ancêtres les Gaulois", fable républicaine à visée
totalitaire, n'y ont pas leur place, car chacun sait que c'est bel et bien une mosaïque de peuples qui est à la base de notre nation.
*** N.B. : Les professeurs ont reçu des directives de leur ministère de tutelle qui prouvent cette main-mise sur les esprits (elles feront l'objet d'un post ultérieurement).

Commençons, avec certains évènements, exclus des manuels scolaires.
Qui donc a eu connaissance de la déportation de la population Basque, sous la révolution ?

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Et la suite

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Dernière édition par veronica le Lun 22 Aoû 2011 - 13:52, édité 1 fois
veronica
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Féminin Date d'inscription : 14/01/2011

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Un peu d'Histoire de France, la Vraie ! Empty Re: Un peu d'Histoire de France, la Vraie !

Message par veronica Lun 22 Aoû 2011 - 13:52


Poursuivons :

Un peu d'Histoire de France, la Vraie ! Sevillia

CHEZ UN AMI DE VASTE CULTURE, nous parlons d'histoire. Je déclare que la façon dont la République la présente aux élèves (quand elle est présentée) rappelle ce que Lounatcharski faisait enseigner aux petits Russes dont il entendait faire d'eux de petits Soviétiques. Un des hôtes oppose que les historiens de la IIIe République reconnaissent les mérites de l'Ancien Régime. Ma mémoire ne me trompe pas : l'obscurantisme médiéval, on me l'a enseigné quand j'avais huit ans et je n'ai pas souvenir que l'on fût revenu dessus. J'étais en cinquième, dans les années 1950, quand on me parla des grenouilles que le serf faisait taire pour que son suzerain pût dormir. Adémaï au Moyen Âge ! Il est des schémas qu'il convient d'adopter. Charlemagne a inventé l'école, Saint Louis a passé son temps sous le chêne de Vincennes ; Louis XI narguait ses ennemis enfermés dans des cages et Henri III jouait au bilboquet. Ces légendes répondent à la volonté de montrer que l'histoire légitime la République, sa laïcité et sa défiance à l'endroit de l'Église romaine ennemie de la liberté. Quand on s'enflamme à la vue de ces falsifications et que l'on découvre le livre de Jean Sévillia, Historiquement correct (Perrin), on éprouve un bonheur.

Identité faussée

Jean Sévillia dont le lecteur du Fig' Mag sait la modération, s'insurge contre " le passé unique ", comme on parle de " pensée unique ", réducteur de l'histoire à une caricature. Ce " passé unique " est entonné à la jeunesse sur ordre ministériel. " Voir cette circulaire : “Le programme… s'inspire… de la même volonté d'organiser les connaissances autour d'axes problématiques ne retenant que les faits significatifs des grandes évolutions, à l'exclusion de toute approche événementielle”. Exclure l'“approche événementielle” permet d'écarter ce qui perturbe la légende officielle. " Cette soupe sophistiquée est un vrai poison. Mais la jeunesse scolarisée n'est pas seule à être intoxiquée. La masse des citoyens vit sous l'autorité de faiseurs d'opinion " historiquement corrects ".

Sévillia se réfère à dix-huit événements ou périodes qui, du Xe siècle à nos jours, ont en commun de jouir ou de souffrir d'une réputation de mauvais aloi : féodalité, croisades, cathares et Inquisition ; Rois Catholiques ; guerres de religion ; Ancien Régime ; Lumières ; Révolution et Terreur ; Commune de 1871 ; catholiques et ouvriers ; abolition de l'esclavage ; 1900 : antisémitistes, antimilitaristes et anticléricaux ; pacifisme des années 1930 ; Résistance et Collaboration ; " affaire " Pie XII ; décolonisation ; guerre d'Algérie. Il examine les faits en homme de bon sens et de saine culture, redresse les torts, rappelant ce constat d'Alain Besançon : " Le débat public en France navigue en se repérant sur des blocs historiques massivement ignorés ou falsifiés. " Si nous avons besoin de l'histoire pour savoir qui nous sommes, celle qui guide aujourd'hui nos jugements est souvent un tissu de préjugés. Nous épousons la démarche de l'idéologue qui se fixe un but et en montre le bien fondé, au lieu de tâtonner jusqu'à la découverte. Notre identité s'en trouve faussée.

Moyen Âge !, crie l'ignare qui entend dénoncer l'obscurantisme. L' " âge intermédiaire ", entre Antiquité et Renaissance, a sombre réputation : guerres, famines, servage, épidémies, droit de cuissage accablent ce millénaire qui 1/ est loin d'être homogène ; 2/ n'a pas été pire pour le commun que l'Antiquité gréco-latine d'économie servile. Mais, qu'on le veuille ou non, le serf demeure la victime de l'arbitraire " féodal " ; la femme, celle d'une religion qui lui refuse une âme. Tant pis pour les reines Aliénor ou Blanche, les saintes, abbesses, poétesses, pour la Mère de Dieu et pour la vérité ! Qui a inventé ces sornettes ? Le XIXe siècle " progressiste " donc suffisant ! Or, dit Sévillia, " le Moyen Âge, c'est le moment où s'esquisse une aventure française qui dure depuis mille ans. Caricaturer l'époque médiévale, c'est mutiler sa propre histoire ".

Les premiers croisés étaient des pénitents

Ces périodes dont on médit en France, je ne peux les examiner toutes. Voyons-en quelques-unes. Les croisades, d'abord, considérées, selon les avis, comme une entreprise coloniale : États latins d'Orient ; commerciale : ah ! les marchés d'Alexandrie et du Caire ! de pur banditisme : massacres à Antioche, à Jérusalem, sac de Constantinople. Les barbares d'Occident ont fait une intrusion cupide dans les domaines raffinés de l'Empire byzantin et du Califat des Abbassides. On ignore que les Seldjoukides, dès le XIe siècle, y exerçaient leur tyrannie ! Honte et repentance pour les croisades dont on conteste l'origine religieuse. Or, Sévillia le montre, " ce n'est pas la soif de biens matériels qui a poussé les premiers croisés : c'est la dévotion… “Dieu le veut”, ce cri est un acte de foi. Les premiers croisés étaient des pénitents " – gens du peuple et barons ! On ne niera pas leurs excès ; il y en eut de part et d'autre. Les temps étaient brutaux. Mais les croisades ne furent pas deux siècles d'affrontements sans merci ; il y eut de longues trêves. Musulmans et chrétiens n'hésitent pas à s'entendre, quand les circonstances le commandent : les derniers chevaliers chrétiens et les mameluks du Caire joignent leurs efforts pour repousser les Mongols.

Des publications pseudo-savantes

Autre légende au passif de l'Église, celle des cathares née au XIXe siècle encore. " On ne compte plus les publications pseudo-savantes détaillant la religion des fidèles de Montségur. " Que ne leur préfère-t-on le Montaillou d'Emmanuel Le Roy Ladurie qui présente la vie d'une petite communauté " catharisée " ? Sévillia fait l'historique du mouvement manichéen qui se développe à la fin du XIe siècle et durant le XIIe ; explique que les " Amis de Dieu ", les " Bons Hommes " voient dans la création l'œuvre de Satan, principe du Mal, Dieu, principe du Bien, n'ayant enfanté que " les esprits ". " À leurs yeux, Jésus est un ange dont la vie terrestre n'a été qu'une illusion. Le Christ n'a donc pas souffert pendant sa passion, il n'est pas mort et n'a pas eu à ressusciter. La Vierge était un pur esprit aux apparences humaines. " Hérésie et formation d'une " contre-Église " clandestine avec ses rites : consolamentum qui transformant un " croyant " en " parfait ", lui vaut absolution plénière ; endura : véritable suicide par renoncement sublime à assimiler toute nourriture. Par ailleurs, si, au nom du caractère satanique de la matière, les cathares condamnent mariage et procréation, si les " parfaits " semblent avoir fait vœu de chasteté, les simples " croyants " se voient accorder toute liberté sexuelle. Elle est peccamineuse, certes, mais la rédime le consolamentum in articulo mortis – porte ouverte à toutes les licences et au mépris de la femme.

Rome réagit. Pendant un siècle, les papes cherchent avec patience à ramener au bercail les brebis égarées. Des conciles se penchent sur la question. Des personnalités tel Bernard de Clairvaux viennent prêcher : sans succès. En 1200, Innocent III confie aux cisterciens de Fontfroide, Pierre et Raoul de Castelneau, de parcourir le pays, d'y prêcher, d'accepter la controverse. Raymond VI, comte de Toulouse est favorable à l'hérésie. En 1207, le pape en appelle à son suzerain, Philippe II qui sera Auguste après Bouvines. Le Capétien n'est guère empressé ; il guerroie contre l'Anglais. Le drame éclate en 1208, Pierre de Castelneau est assassiné, Rome lance la croisade. Le Capétien n'y participe pas. La mène Simon de Montfort, qu'entourent barons du Nord et nobles languedociens. Après la prise de Béziers, de Carcassonne et la victoire de Muret, Montfort est tué devant Toulouse, en 1218. Son fils assure la relève. Je passe sur les péripéties qui suivent. En 1242, Louis IX somme Raymond VII de réduire Montségur. Ce village fortifié fait figure de sanctuaire hérétique. Toulouse se dérobe. En 1244, l'armée royale s'en empare. 225 " parfaits " refusent d'abjurer et sont brûlés vifs. De l'affaire, il semble qu'on n'ait retenu que Montségur, dont certains font une sorte d'Auschwitz : " Montségur symbolise la cruauté absolue des adversaires des cathares, catholiques ou gens du Nord. " À ceux qui voient dans le bûcher de Montségur une " solution finale " (sic), Sévillia oppose l'avis autorisé de Michel Roquebert : " La croisade n'a pas été un génocide ; économiquement et socialement, elle n'a pas mis le pays à genou. "

L'Inquisition, un progrès

Après 1213, année où l'Inquisition est instituée, la tentative de conversion par la persuasion se poursuit. Inquisition, persuasion ? " L'Inquisition est une justice plus tempérée que la justice civile. Détenu en prison préventive ou restant libre, l'accusé a le droit de produire des témoins à décharge, de récuser ses juges. Au cours de son procès, il bénéficie d'un défenseur. " Sévillia le souligne : " L'Inquisition a présenté un progrès. Là où l'hérésie déclenchait des réactions incontrôlées : émeutes, justice expéditive, elle a introduit une procédure fondée sur l'enquête, la recherche de preuves. " L'Inquisition use de torture ? " Toutes les justices de l'époque y recourent. " Le bûcher ? Selon Emmanuel Le Roy Ladurie, " l'Inquisition en use fort peu ". On emprisonne modérément et " le pouvoir d'atténuer les sentences est fréquemment exercé ". Nos contemporains ont la fâcheuse tendance de juger les siècles passés à la lumière de notre temps, cultivant, avec le même succès, indignation et anachronisme !

Voici une princesse qui, au regard de " l'historiquement correct ", a le tort d'être dite Isabelle la Catholique. En janvier 1492 Grenade tombe aux mains des Espagnols : fini, l'Espagne musulmane. Le 31 mars, un décret donne quatre mois aux Juifs pour se convertir ou quitter le pays. Dans l'Espagne médiévale, les religions catholique, musulmane et juive cohabitaient mal : en terre d'islam, chrétiens et juifs payaient le dhimmi ; en terre chrétienne, musulmans et juifs faisaient l'objet de l'hostilité populaire et étaient poussés à se convertir. Des juifs le firent, conservant secrètement la pratique du judaïsme, les marranes . Isabelle se soucie de la sincérité des convertis. En 1478, à sa demande, le Pape crée l'Inquisition espagnole qui d'abord ne s'intéresse qu'aux marranos. À propos des inquisiteurs, Bartolomé Bennassar parle " d'hommes d'une qualité intellectuelle remarquable ". Pourquoi, alors, le décret de mars 1492 ? Parce que la chute de Grenade permet d'envisager l'unité religieuse de l'Espagne. Isabelle commence avec les juifs, viendra le tour des musulmans. La règle Cujus regio ejus religio se généralisera au XVIe siècle. Criminelle, Isabelle ? Sévillia cite Braudel : 1/ " L'Inquisition incarnait “le désir profond de la multitude” " ; 2/ " Parler à propos de l'Espagne du XVIe siècle de “pays totalitaire”, voire de racisme, ce n'est pas raisonnable. "

L'Édit de Nantes et la laïcité républicaine

En 1998, à l'UNESCO, le président de la République écoute avec complaisance un discours sur l'Édit de Nantes, lequel prétend voir dans ce compromis d'Henri IV un préliminaire à la " laïcité " républicaine réputée tolérante. Absurde ! Sévillia le montre : les " guerres de religion " ne méritent pas leur nom. La religion est un prétexte. Il s'interroge : " Pourquoi quarante années de lutte armée ? ", et répond : " Au-delà de l'antagonisme religieux, le drame qui s'est joué de 1562 à 1598, est une tragédie politique. " Au fil des conflits, " un véritable État protestant se forme. Ses limites géographiques sont mouvantes, mais il possède outre ses armées son organisation politique… Selon Jacques Auguste de Thou, il s'agissait d'une “nouvelle espèce de république séparée du reste de l'État qui avait ses lois pour la religion, le gouvernement civil, la justice, la discipline militaire, la liberté du commerce, la levée de l'impôt et l'administration des finances”. Cet État huguenot négocie avec les puissances passées à la Réforme. " Tel comportement est lèse-majesté. L'édit de Nantes visait à réconcilier les Français au sein d'un État solidarisé à nouveau autour de son roi ; sa validité était circonstancielle ; Henri espérait bien ramener les " religionnaires " dans le sein de l'Église. N'en déplaise à M. Chirac.

À propos de l'Ancien Régime, Jean Sévillia montre aujourd'hui, comme Tocqueville en 1856, qu'avant 1789, " il régnait plus de liberté que de nos jours " ! L'Ancien Régime est déconsidéré : si les manuels scolaires consacrent vingt pages à sa chute, une suffit à couvrir les règnes des Bourbons de 1589 à 1789. Est-il " historiquement incorrect ", de citer François Bluche ? Il ose dire : " Le monarque absolu n'est ni un tyran ni un despote. Son pouvoir obéit à des règles codifiées. Et si les juristes ont pris soin de les définir, c'est précisément parce que le roi n'a pas tous les droits. Les bornes de sa puissance sont d'abord inscrites dans la morale commune. À l'instar du plus humble de ses sujets, le monarque est tenu d'obéir aux commandements de Dieu. Si le roi les violait, le royaume, délié de son devoir d'obéissance, pourrait se révolter. " Allez expliquer à un obsédé de la laïcité au nom du progrès dans la liberté que le Capétien, mandaté par le Ciel, craint Dieu et respecte ses peuples, garantissant du même coup leur liberté !

Une vache sacrée

Après les damnés, une vache sacrée : les Lumières ! J'aime dire que le XVIIIe siècle, en France, est merveilleux : architecture, musique, peinture, orfèvrerie, mobilier, jardins, vins, cuisine… et regrette qu'il ait écrit. On me demande ce que je fais de Voltaire, de Rousseau et de tel et tel. Absents, ils n'eussent pas manqué au génie de la France. Même Montesquieu est creux et tire des plans sur la comète. Ils ont inventé la liberté, nous dit-on. Sévillia a l'humour de leur opposer une phrase de Malesherbes, défenseur de Louis XVI devant la Convention : " Qui eût cru que la tolérance aurait ses fanatiques ? " Tolérance : le maître mot des Lumières. Lisez Helvetius : " Il est des cas où la tolérance peut devenir funeste à une nation, c'est lorsqu'elle tolère une religion intolérante, telle la catholique. " Là est le ressort du XVIIIe siècle, celui de la République française : " Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ", dira cette petite crapule de Saint-Just. On pense à Brecht proposant, s'il n'est pas d'accord avec le parti dominant, de " dissoudre le peuple ". Plus sérieusement, lisez Tocqueville et Taine.

En 1970, quand je suis rentré de coopération en Afrique, j'ai appris avec surprise que des collègues préparaient la commémoration de la Commune. Trente ans plus tard, un maire réputé de droite inaugurait à Paris une Place de la Commune-de-1871. Ignorance ? Démagogie ? Jean Sévillia le dit : la Commune de Paris, ce sont " les enragés au pouvoir ". Avec quelle idéologie ! L'anticléricalisme du XVIIIe enrichi d'élucubrations marxiennes et de tentations libertaires : " La fin du vieux monde gouvernemental et clérical, du militarisme, du fonctionnarisme, de l'exploitation, des monopoles et des privilèges auxquels le prolétariat doit son servage, la patrie ses malheurs et ses désastres. " Infantile, mais criminel. Voilà ce qu'aime une certaine France qui sait se faire entendre et, comme les modèles auxquels elle se réfère, couvre les voix de la sagesse. Les communards, dignes enfants d'indignes pères, tuent, incendient. Au scandale de qui jouit de bon sens. Je savais que Flaubert avait voué " aux galères toute la Commune " et parlé de " sanglants imbéciles ". J'ignorais que Zola, récupéré depuis par toutes les gauches, avait dit des Versaillais : " C'est la partie saine du pays, la raisonnable, la pondérée, la paysanne qui supprimait la partie folle " et ajouté : " Le bain de sang était nécessaire. "

Plutôt la servitude que la guerre

Je passe sur le chapitre qui traite des catholiques et des ouvriers, avant 1900, mais observe qu'Albert de Mun, catholique et monarchiste, est plus " social " que Jules Ferry et la majorité de la bourgeoisie voltairienne et anticléricale. Je passe sur l'" affaire Dreyfus " dont Sévillia dit : " L'historiographie de gauche a recomposée une affaire Dreyfus idéale, elle n'a que d'assez lointains rapports avec l'affaire elle-même. " J'en arrive, au-delà de la guerre de 14 au pacifisme de l'entre-deux-guerres. Sévillia met en exergue, cette phrase de Marc Bloch : " Nous prévoyions bien que le sursaut allemand viendrait un jour. Et pourtant, paresseusement, lâchement, nous avons laissé faire. " Qui, en France, détient le pouvoir entre 1919 et 1939 ? Qui ne fait rien, face aux différents plans américains, Dawes ou Young, qui réduisent à néant les indemnités que l'Allemagne devait payer ? Qui ne bronche pas quand Hitler accède au pouvoir, quand il réoccupe la Rhénanie, quand il annexe l'Autriche, quand il démantèle la Tchécoslovaquie, à Munich ? La gauche, radicale, radical-socialiste, socialiste ! En ordre dispersé ou sous l'étiquette commune de " Front populaire ". Qui a précipité Mussolini dans les bras de Hitler ? La gauche qui se refusait " de traiter avec l'assassin de Matteoti " ! Jean Sévillia le rappelle : " Le pacifique aime la paix, mais se tient prêt à la guerre pour préserver sa liberté. Le pacifiste aime la paix par-dessus tout et se montre prêt à tout pour éviter la guerre. " La gauche était pacifiste. Les renonciations de la période 1919-1939, elle en porte la responsabilité, à l'instar du syndicat des instituteurs qui déclarait : " Plutôt la servitude que la guerre. " En ces temps, quelle confusion dans les esprits ! On reproche à la droite de préférer Hitler à Blum ; à qui critique Staline d'être pour Hitler. Or, les Français et d'autres sombrent dans la propagande du Komintern que Willy Mützenberg promeut avec un génie qui, malgré sa mort en 1944, demeure fécond. Nos schémas, en 2003, sont fils de sa propagande. Ainsi quand nous mêlons sans nuance nazisme, fascisme et franquisme !

Vichy n'est pas un bloc

Comme avant-guerre, pour la période des hostilités et de l'Occupation, il y a bons et méchants, héros et traîtres. Le discours est récent : dans les années 1950-1960 on parlait librement de la guerre. C'est admis : Vichy a commis des erreurs, mais on s'y est surtout sali les mains pour " limiter les dégâts ". " La compréhension à l'endroit du Maréchal est tolérée. " L'Histoire de Vichy de Robert Aron (1956) est regardée comme une juste mise au point. Les guerres israélo-arabes (1967, 1973) rappellent la précarité de l'existence du peuple juif, elles ravivent dans la mémoire de certains les souffrances d'antan. Tout change : " Aujourd'hui, tout concourt à appréhender prioritairement l'étude de la Seconde Guerre mondiale par le récit du malheur juif. " Vision faussée, donc fausse ! Il y a encore ceci : " Le regard sur Vichy s'est également modifié pour une autre raison, la “généralisation contemporaine des droits de l'homme”. " Point de griefs nouveaux, une requalification des griefs. A changé le regard que l'on porte sur les événements. Ne s'agit plus d'une guerre entre la France et l'Allemagne, puis entre l'Allemagne et le monde, avec les contraintes matérielles et morales qu'implique un conflit armé. On est passé à un affrontement entre le Bien et le Mal. Toute concession au Mal se fait acceptation absolue du Mal, et l'on a désormais, " d'un côté, le camp du Bien, celui de la Résistance, digne héritier de tous les engagements pour la liberté et les droits de l'homme ; de l'autre, le camp du Mal, celui de Vichy et de la collaboration, réunissant antirépublicains, antidreyfusards, cléricaux et fascistes ". Cinquante-huit ans après la fin des hostilités, on agite encore les spectres des années de guerre pour rejeter un adversaire dans les ténèbres extérieures ! Ces schémas renouvelés sont tout simplement controuvés, du fait que des concepts : " racisme, génocide, etc. ", aujourd'hui ultra-sensibles n'avaient alors pas cours.

L'affaire Pie XII

Jean Sévillia achève son livre sur les contre-vérités relatives à la décolonisation et à la guerre d'Algérie. Il dénonce cette croyance selon quoi nous serions frappés des inexpiables péchés " du colonialisme et de l'impérialisme ". Auparavant et en marge de la Seconde Guerre mondiale, il traite de " l'affaire Pie XII ". La manœuvre récurrente vise, à travers celui qui fut son chef, à déconsidérer l'Église romaine, cible privilégiée des agents de la haine. Comme tant d'autres volets de la guerre, l'attitude du pape pendant ces années a été " révisée ". Il s'agit " d'un fantastique exemple de retournement de l'opinion publique ". En 1945, Pie XII passe pour le pape de la paix ; en 2003, on veut le faire passer pour " le pape de Hitler ". Mentez, il en restera toujours quelque chose ! " Ce procès posthume ne repose sur aucun témoignage nouveau à mettre à charge de Pie XII. Tout au contraire. " L'auteur évoque la commission nommée par Paul VI qui, entre 1965 et 1982, a publié les Actes et documents du Saint-Siège relatifs à la Seconde Guerre mondiale : 9600 pages. Toute l'attitude du cardinal Pacelli, bientôt pape Pie XII, montre son hostilité au national-socialisme. Quand les nazis au pouvoir s'en prennent brutalement à l'Église catholique allemande, la réaction vient du cardinal Pacelli ; les grandes lignes de l'encyclique Mit brennender Sorge qui condamne le nazisme sont du cardinal Pacelli. À l'automne 1939, l'encyclique Summi pontificatus de Pie XII dénonce racisme et totalitarisme. À Noël 1939, Pie XII stigmatise la barbarie dont la Wehrmacht fait montre en Pologne. En janvier 1940, il sert d'intermédiaire entre des généraux allemands désireux de se débarrasser de Hitler et l'ambassadeur britannique à Rome. En mai, il transmet à Paris la date de l'offensive allemande. " Le pape traversera les cinq années du conflit mondial enfermé dans la minuscule enclave du Vatican, au sein d'une Italie alliée au Reich. À partir du moment où les Allemands occuperont Rome, en septembre 1943, il vivra sous la menace permanente d'être enlevé et déporté en Allemagne. Pour être non sanglant, le combat qu'il mènera contre Hitler n'en sera pas moins réel. Ce sera également un combat spirituel. " Pie XII considérait le Führer " au sens propre, comme un possédé ". Léon Bérard, notre ambassadeur au Vatican, confie à Darlan en août 1941, que le Saint-Père lui a dit " redouter plus Hitler encore que Staline ".

Pierre Chaunu raconte volontiers : " Le Pape a fait donner asile à des dizaines et des dizaines de milliers de Juifs, cachés au Vatican, dans les Églises, les couvents, dans des caves sûres… Fin mai 1944, Berlin commande une rafle. Le Vatican en est informé, il sait tant de choses. Pie XII dépêche le cardinal Tardini auprès de l'ambassadeur allemand au Vatican von Weizsäcker – un catholique dont la famille est retenue en otage en Allemagne. Weizsäcker a compris le motif de la visite de Tardini, qui est catégorique : le Pape parlera au monde. L'un et l'autre savent que la menace pontificale aurait des effets inverses de ceux recherchés : une rafle gigantesque et impitoyable, Rome violée, le Saint-Père emmené en Allemagne sous couvert de le protéger des communistes… Le prélat quitte la place. Prenant les risques que l'on imagine, Weizsäcker contacte un des généraux qui commandent à Rome et doivent monter en ligne contre les troupes d'Alexander ; il le convainc d'annoncer à Berlin qu'il a besoin de toutes ses forces pour résister aux Anglo-américains, qu'il n'a pas de camions pour rafler des Juifs. Voilà l'efficacité subtile et silencieuse de Pie XII … "

Plus d'ignorance que de mauvaise foi

La somme des témoignages rassemblée dans Historiquement correct ne convaincra que les hommes de bonne volonté. Nous entendrons répéter encore longtemps que le Moyen Âge ne fut que " ténèbres gothiques " ; que les croisades ont déchaîné une haine inexpiable d'un bout à l'autre de la Méditerranée ; que cathares et huguenots ont été victimes d'une Inquisition obscurantiste ; que les Rois Catholiques ont manifesté un antisémitisme coupable ; que l'Ancien Régime était une tyrannie ; que la Commune présageait " le temps des cerises "… Plus d'ignorance, que de mauvaise foi. Sauf chez les ennemis de ce que la France demeure au fond de beaucoup d'entre nous : une nation chrétienne depuis quinze siècles, riche et inventive ! Le livre de Jean Sévillia est une leçon brillante. Il faudra que d'autres, à son exemple, reprennent sans se lasser une démarche identique. En matière didactique, on ne se répète jamais trop : c'est à ce prix que l'on pourra, " dans ce foutu pays de France ", réenvisager une destinée commune.
X. W.
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veronica
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Un peu d'Histoire de France, la Vraie ! Empty Re: Un peu d'Histoire de France, la Vraie !

Message par veronica Mar 23 Aoû 2011 - 9:39

Le devoir du Chrétien est de haïr le mensonge, c'est là une demande expresse de Notre Seigneur Jésus ! Il nous faut donc secouer le joug de l'ignorance, de la paresse intellectuelle qui nous poussent à gober une Histoire "fast-food" au goût frelaté.

Notre pays portait à juste titre le nom de Fille Aînée de l'Eglise, jusqu'à la chute de la monarchie.
Chasser le roi du trône de France n'est ni anodin, ni innocent ! Tout a été implacablement calculé, planifié, afin de priver l'Eglise de Rome de sa plus précieuse alliée, de réduire son influence. Le but suprême étant de l'abattre, de la détruire. Les ennemis de l'Eglise savent bien que la France a reçu une mission particulière du Ciel. Les sceptiques doivent se renseigner sur le nombre d'apparitions mariales, le nombre de Saints dont notre chère France a été favorisée au cours des siècles. La république usurpe un pouvoir qu'elle a imposé dans le sang (2 millions de morts français !!!).
De plus en plus d'historiens se battent pour que l'état reconnaisse les génocides qu'il a organisé au 4 coins de l'ancien royaume.
Contrairement à la propagande officielle, la France était profondément royaliste et Catholique ! Seule une poignée d'hommes soutenus par un confraternité internationale a conquis le pouvoir non pour le peuple, mais contre lui et contre DIEU !
Le Royaume de France était alors la 1ere puissance mondiale. Il fallait donc le dépecer !
Mission accomplie ! La France ne se relèvera jamais de cette révolution qui a provoqué le retard économique et industriel du pays (et ce n'est pas fini)! L'Angleterre et d'autres puissances européennes, jouant double jeu (bien sûr l'occasion était trop belle), ont largement bénéficié de ce recul fatal.
Des Saints et des Mystiques l'ont dit et répété : coupée de Dieu, et, le reniant haut et fort, la France doit mordre la poussière ! Quand donc le peuple comprendra-t-il qu'une nation qui tourne volontairement le dos à DIEU, se jette directement dans les bras de satan !

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Reprenons la chasse aux falsifications de notre Histoire :
Abordons la fameuse légende enseignée à l'école concernant la "monarchie absolue et sa tyrannie supposée"...


Autorité et liberté sous la monarchie française
LA MONARCHIE OU L’HARMONIE SOCIALE
La philosophe Hannah Arendt remarque bien que « l’autorité implique une obéissance dans laquelle les hommes gardent leur liberté. »(1) Et en effet, dans l’extraordinaire diversité de l’Ancienne France, non seulement le Roi protège les libertés concrètes des corps intermédiaires, mais il est aussi le principe de leur unité harmonieuse. Pour ordonner et diriger chacun vers le bien commun, son autorité est absolue, autrement dit indépendante des intérêts particuliers. Parce que le Roi exerce cette autorité à la manière bienveillante d’un père, il obtient le meilleur de ses sujets et suscite chez eux amour, courage et dévouement.
La suite sous ce lien :

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Message par Highlander Mar 23 Aoû 2011 - 19:30

Il eut fallu que l'Histoire, la vraie, comme vous l'écrivez, ne soit pas écrite par historien romantique, le très protestant Michelet en l'occurrence...
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Message par veronica Mer 24 Aoû 2011 - 11:46

Highlander a écrit:Il eut fallu que l'Histoire, la vraie, comme vous l'écrivez, ne soit pas écrite par historien romantique, le très protestant Michelet en l'occurrence...
Beaucoup d'historiens à la botte des "loges" et de leur amis protestants ont hélas répandu leur poison idéologique. Merci de le rappeler, cher Highlander !

Les tanneries de peaux humaines sous la révolution.

Que tous ceux qui conspuent les rois de France aient le culot de dire qu'un seul de nos monarques se soit jamais autorisé pareille horreur : se vêtir de culottes faites avec les peaux humaines tannées de leurs sujets !

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Message par Highlander Mer 24 Aoû 2011 - 11:53

Merci pour le lien, veronica. J'ignorais l'existence de ces horreurs...
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Message par veronica Mer 24 Aoû 2011 - 15:53

LE SAVIEZ-VOUS ?

Deux millions de morts : tel semble être, aux seuls dépens de la France, le coût des guerres de la Révolution et de l'Empire.

Deux millions de Français, jeunes pour la plupart, tombent sans postérité. Leur disparition, et du même coup celle des Français qui auraient dû être leurs enfants et petits-enfants, pèseront sur toute la démographie du siècle, et l'appauvriront.

« La guerre n'est plus la seule affaire des professionnels : tout le peuple, levé en masse, est appelé à prendre sa part des honneurs et des horreurs du combat. C'est la promotion démocratique de l'holocauste. »

« C'en est fini des armées de métier, formées de nobles et de mercenaires. Le peuple entier est appelé à mourir sur les champs de bataille. La Révolution égalitariste banalise un privilège jusqu'alors réservé à quelques-uns. Elle démocratise la gloire et le trépas. »

Deux millions : c'est à peu près autant que ce que coûteront ensemble à la France les deux conflits les plus meurtriers de l'histoire, ceux de 1914 et de 1940. Mais le sacrifice est plus lourd quand il frappe un peuple de quelque 27 millions d'âmes à l'époque, que s'il se rapporte à 40 millions de citoyens (population de la France en 1914).

La suite :

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Message par veronica Jeu 25 Aoû 2011 - 16:43

Dieu aime la France

Saint Louis avait désiré mourir un samedi et cette grâce lui fut accordée par Marie : c’'est le samedi 25 août qu'’Elle le reçut et le couronna en paradis.

Le Pape lui avait auparavant adressé cette belle lettre : « Dieu, auquel obéissent les légions célestes, ayant établi, ici-bas, des royaumes différents suivant la diversité des langues et des climats, a conféré à un grand nombre de gouvemements des missions spéciales pour l’accomplissement de ses desseins. Et comme autrefois Il préféra la tribu de Juda à celle des autres fils de Jacob, et comme il la gratifia de bénédictions spéciales, ainsi il choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif la France est le royaume de Dieu même, les ennemis de la France sont les ennemis du Christ. Pour ce motif, Dieu aime la France parce qu'’il aime l'’Église qui traverse les siècles et recrute les légions pour l'’éternité. Dieu aime la France, qu’'aucun effort n'’a jamais pu détacher entièrement de la cause de Dieu. Dieu aime la France où en aucun temps la foi n’'a perdu de sa vigueur, où les rois et les soldats n’ont jamais hésité à affronter les périls et à donner leur sang pour la conservation de la foi et de la liberté religieuse. »

Inutile de vous dire que ce pacte avec DIEU est rompu par la République maçonnique, ennemie de DIEU. Elle s'est imposée en terre de France par la terreur et 2 millions de morts ! Ce bain de sang prouve qu'elle ne puise pas sa source en DIEU, mais contre Lui et son Eglise.
Beaucoup de personnes sont anti-royalistes de nos jours. Elles n'ont pas conscience qu'elles sont les perroquets (par ignorance) de la propagande républicaine qui a tout intérêt à dissimuler ses crimes : l'ivrognerie, les viols en masse, les scènes de cannibalisme fréquentes pendant la révolution, les génocides !
Ce n'est pas la république qui a fait la France, mais bel et bien ses peuples avec ses rois à leurs têtes pendant 1300 ans !!!
La république a gommé tous les mérites de nos souverains, répandant des calomnies sur leurs comptes.
Qui aujourd'hui sait en France que nous devons les 2/3 de notre code civil au travail acharné de Louis XIV et pas à Napoléon, un arriviste qui s'en ait attribué tout le mérite ?
Qui sait que Louis XV a voulu entreprendre des réformes capitales et résolument très modernes pour le bien du royaume ? Malheureusement il s'est heurté à la farouche opposition de la haute noblesse, du clergé (de France, pas de Rome), des bourgeois, des parlementaires qui refusaient de partager équitablement avec les peuples de France.
Ces gens ont défendus leurs privilèges becs et ongles.
Alors lorsqu'on parle de la monarchie absolue et de sa tyrannie,
laissez-moi rire !!!
Si tel avait été le cas, Louis XV aurait pu imposer ses réformes sans rien demander à personne !
Qui sait aujourd'hui que Louis XVI avait aboli l'esclavage, qu'il a été rétabli par la révolution, puis partiellement abandonné en 1794, puis fermement rétabli par Napoléon qui voulait ainsi plaire à l'impératrice Joséphine, née aux Antilles ?
Qui sait que la révolution a brisé "les corporations", véritables syndicats très puissants sous la monarchie, ceux que nous connaissons de nos jours n'en sont qu'un pâle reflet inefficace !
La liste est longue !!!
Pour qui se penche sérieusement sur l'étude du Droit, même les profs de fac avouent (bien que cela leur coûte), que les lois monarchiques sont les plus équilibrées pour diriger une nation et assurer sa prospérité !!!!!!!!!!!!!!!!!
Aucun des rois de France n'a bénéficié d'autant de pouvoir qu'un président de la république, qui lui, les a tous entre ses mains, grâce au jeu de savants amendements !

Il serait grand temps que les Français renouent avec leurs véritables racines, et ne soient plus les cocus qui offrent à boire à l'amant !
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Message par Francesco Jeu 25 Aoû 2011 - 23:27

Saint Louis avait désiré mourir un samedi et cette grâce lui fut accordée par Marie : c’'est le samedi 25 août qu'’Elle le reçut et le couronna en paradis.

Le Pape lui avait auparavant adressé cette belle lettre : « Dieu, auquel obéissent les légions célestes, ayant établi, ici-bas, des royaumes différents suivant la diversité des langues et des climats, a conféré à un grand nombre de gouvemements des missions spéciales pour l’accomplissement de ses desseins. Et comme autrefois Il préféra la tribu de Juda à celle des autres fils de Jacob, et comme il la gratifia de bénédictions spéciales, ainsi il choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif la France est le royaume de Dieu même, les ennemis de la France sont les ennemis du Christ. Pour ce motif, Dieu aime la France parce qu'’il aime l'’Église qui traverse les siècles et recrute les légions pour l'’éternité. Dieu aime la France, qu’'aucun effort n'’a jamais pu détacher entièrement de la cause de Dieu. Dieu aime la France où en aucun temps la foi n’'a perdu de sa vigueur, où les rois et les soldats n’ont jamais hésité à affronter les périls et à donner leur sang pour la conservation de la foi et de la liberté religieuse. »

Ce texte est confirmé par plusieurs autres documents qui abondent ds le meme sens...


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par veronica Ven 26 Aoû 2011 - 8:34


Pour ceux qui ne l'on pas encore regardé, le film les Vendéens + les articles postés en dessous : "les noyades" et "dépopulation de la France".

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Message par veronica Dim 28 Aoû 2011 - 15:13

Voici comme promis, au début de fil, l'article qui épingle les consignes données aux enseignants.


Les consignes dispensées par l'Education nationale aux enseignants en classe de 2nde pour l'année scolaire qui s'achève ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ), démontrent sans une once d'ambiguïté la volonté délibérée de nos « élites » de formater les esprits de nos enfants. Dictature du mensonge, l'enseignement de l'Histoire de France, et plus particulièrement de la Révolution dite française, confine à l'endoctrinement. Morceaux choisis des recommandations aux professeurs pour aborder la période révolutionnaire...

« Il faut montrer l'enchaînement qui conduit au déclenchement de la Révolution française : la crise d'un système politique et social, qui se manifeste dès le milieu du XVIIIe siècle ».

Mensonge historique, lorsque l'on sait avec Gustave Bord (1908) qu' « il est hors de toute discussion que la société française était gravement malade à la fin du XVIIIe siècle », mais qu' « aucun historien de bonne foi n'a mis en doute que l'âme du pays ne fût royaliste et croyante. L'Etat ne succombait pas faute de l'aliment nécessaire à son fonctionnement régulier ; le déficit financier n'eut de gravité que parce que les adversaires de la monarchie s'en firent une arme. En réalité le mal, superficiel et passager, n'atteignait pas le gouvernement dans son essence même ; à l'extérieur, la France était puissante et respectée ».
L'Education nationale se garde bien d'aborder la question de savoir quels sont les véritables instigateurs de la Révolution.

« Une analyse précise des états généraux de 1789 permet de rendre compte de la crise de la monarchie. La convocation de cette assemblée répond au blocage d'une monarchie française dont l'absolutisme est aujourd'hui relativisé ». Un "absolutisme" aujourd'hui "relativisé" ? Soit une chose et son contraire dans la même phrase, ou comment instiller dans les jeunes esprits l'idée d'absolutisme, la lier à la monarchie tout en s'en défendant... Rappelons avec Jean Sévillia (2003) qu' « en dépit de tous les travaux d'historiens qui ont profondément renouvelé notre connaissance de la période, nous vivons toujours sur les clichés du XIXe siècle. Au cours de la décennie 1790, la France serait passée de l'absolutisme à la liberté, la Terreur ne constituant qu'un accident de parcours. Malheureusement, cette vision idyllique ne correspond pas à la réalité des faits. »

« La convocation de cette assemblée répond (...) au mécontentement croissant de la population française, manifestation de la "rebellion française" ». Imposture intellectuelle destinée à entretenir l'illusion que la Révolution française correspond à un soulèvement pour et par le peuple, et à rapproche de l'aveu d'une illustre figure révolutionnaire, Camille Desmoulins lui-même, qui dans son "Histoire des Brissotins" (1793) confie : « Nous n'étions peut-être pas à Paris dix républicains le 12 juillet 1789 ». Citons, là encore, Jean Sévillia (2003) : « L'élan de 1789 a certes véhiculé des aspirations profondément légitimes. L'égalité devant la loi, l'égalité devant l'impôt, l'égalité devant la justice, l'abolition d'archaïsmes injustifiés, toutes ces réformes que la monarchie n'avait pas su mener à bien, les Français les attendaient. Il n'empêche que (...) dès 1789, ce sont des minorités qui s'emparent du pouvoir et se le disputent. Si bien que le moment fondateur de la République française porte en lui une inavouable contradiction. Conduite au nom du peuple, la Révolution s'est effectuée sans le consentement du peuple, et souvent même contre le peuple. »

Enfin, au nombre des outils participant de la dénaturation profonde de l'Histoire de France, citons encore les « pièges à éviter » selon l'Education nationale : « Faire un panorama trop détaillé de la France d'Ancien Régime et des Lumières. faire un récit chronologique et factuel de la Révolution ». Qu'est-il besoin d'ajouter ? Qu'est-ce que l'enseignement lacunaire doublé d'un refus de respecter l'ordre chronologique naturel des choses, sinon le saccage de cette mémoire collective formant l'esprit critique et donnant toutes les clefs pour ouvrir les yeux de nos enfants ?

Plus que jamais, il importe de lutter contre cette détestable falsification de l'Histoire de France à laquelle s'attèle depuis 200 ans l'Education nationale, à seule fin de conserver à la République cette image usurpée d'une libératrice d'un peuple tyrannisé...

H.B.

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Pour ceux qui ne l'ont pas vu dans le premier paragraphe, cliquez sur le lien de l'éducation nationale :

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Message par Francesco Dim 28 Aoû 2011 - 17:47

« Il faut montrer l'enchaînement qui conduit au déclenchement de la Révolution française : la crise d'un système politique et social, qui se manifeste dès le milieu du XVIIIe siècle ».

Mensonge historique, lorsque l'on sait avec Gustave Bord (1908) qu' « il est hors de toute discussion que la société française était gravement malade à la fin du XVIIIe siècle », mais qu' « aucun historien de bonne foi n'a mis en doute que l'âme du pays ne fût royaliste et croyante. L'Etat ne succombait pas faute de l'aliment nécessaire à son fonctionnement régulier ; le déficit financier n'eut de gravité que parce que les adversaires de la monarchie s'en firent une arme. En réalité le mal, superficiel et passager, n'atteignait pas le gouvernement dans son essence même ; à l'extérieur, la France était puissante et respectée ».
L'Education nationale se garde bien d'aborder la question de savoir quels sont les véritables instigateurs de la Révolution.

Et ces livres d'écoles font ils référence a toutes ces communautés religieuses qui s'occupaient des enfants orphelins,des filles meres,des personnes agés abandonnées,des invalides,etc.....et cela sans frai$$$$.....

D'ailleurs,la fermeture des écoles et des hopitaux suite a la derniere révolution a créé bien des maux ds la France......et combien de religieuses et religieux généreux ont été décapités.....


Meme chose au Québec suite a la Révolution tranquille.......et tous ces religieux qui ont été le filet social de notre pays depuis 400 ans est tombé ds l'oubli....Pourtant,notre maxime au Québec est:Je me souviens.......Ouiai, a d'autres...


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Message par veronica Lun 29 Aoû 2011 - 10:15

Oui, Fransceco, tu as raison de souligner l'importance de l'oeuvre sociale que l'Eglise a effectué durant des siècles. Ce n'est que sous les coups de boutoir de ses ennemis qu'elle s'est affaiblie, et ses bienfaits avec elle.

Sous la révolution françaises, les religieux-martyrs se comptent par dizaines de milliers. Fidèles à la vraie foi et au Pape, leur crime était de refuser de faire allégeance au pouvoir révolutionnaire qui détruisait le Catholicisme, idéologiquement et physiquement.

Voici un exemple parmi tant d'autres, hélas :

Journal de l'Abbé Michel
Même s'il n'y a pas eu beaucoup de publicité autour de la béatification à Rome, le 1er octobre 1995, d'une soixantaine de martyrs victimes de la Terreur révolutionnaire, sans doute savez-vous que plusieurs étaient originaires de notre diocèse.


4 béatifiés... alors que 48 prêtres du département de la Meurthe ont été déportés et que 10 seulement sont rentrés.

Le jeune abbé Michel, diacre, né en 1768 à Haraucourt, était l'un des 48 déportés et il a - dès 1796 - publié une relation des événements dans son Journal de la déportation des ecclésiastiques du département de la Meurthe dans la rade de l'Ile d'Aix, près Rochefort, en 1794 et 1795. Très peu de noms... Les faits sont rapportés en omettant de mentionner l'identité des personnages. Il paraît évident que l'abbé Michel et, peut-être, son éditeur, prudents, n'ont pas voulu risquer de provoquer des réactions qui auraient pu nuire aux familles des déportés, aux déportés eux-mêmes ou encore au clergé en général alors que la persécution était loin d'être terminée. Une autre interprétation à cette discrétion réside sans doute dans la volonté de ne pas mettre en avant telle ou telle personnalité. Dans les éditions plus tardives, l'abbé Michel donne la liste des 38 victimes avec les dates de décès, mais sans plus de précisions.

Le témoignage de l'ancien déporté est divisé en trois parties : 1. le voyage depuis la Lorraine jusqu'à l'arrivée sur le vaisseau Les Deux Associés ; 2. le temps passé dans les bâteaux ; 3. la libération, le débarquement et le retour à pied jusqu'à Nancy.

Les déportés étaient dirigés vers La Rochelle en vue d'être embarqués pour la Guyane :

« Condamnés à traverser toute la France, traînés comme des criminels au milieu de gens armés, nous servions de spectacle à tout un peuple, à qui la calomnie nous dépeignait comme ses plus cruels ennemis. Vexations à Toul, peur d'être noyés à Nantes dans la Loire... et aussi quelques gestes de compassion. Les déportés avaient pu emporter quelques effets personnels et de l'argent. Ils seront systématiquement dépouillés lors de plusieurs fouilles sur le parcours et à l'arrivée.»

Avec ses compagnons, l'abbé Michel est transféré sur le bâteau les Deux-Associés, navire négrier qu'il décrit minutieusement :

« Il n'est pas possible de se représenter comment nous y étions entassés les uns sur les autres, la comparaison serait triviale, (mais je n'en connais point d'aussi exacte) si je disais que nous étions comme des harengs en caque. (...) Nous étions tellement serrés, que nous ne pouvions nous coucher sur le dos, il fallait toujours nous tenir sur le côté...»

Avec l'été, l'atmosphère devient irrespirable, les maladies déciment les prisonniers. Un officier de santé, envoyé dans le mois d'août pour visiter le bateau remonte précipitament, en disant que si l'on eût mis quatre cents chiens dans cet endroit-là, ils seraient tous crevés dès le lendemain, ou ils seraient tous devenus enragés. Les malades les plus atteints sont mis sur des barques, soignés par des détenus, puis déposés sur l'île d'Aix ou l'île Citoyenne (Madame) qui sera aussi leur cimetière. La nourriture est insuffisante.

En décembre 1794, une lueur d'espoir de libération vient les soutenir. L'attitude des geôliers se modifie :

« Ils nous remirent même deux bréviaires qui n'étaient pas encore déchirés et nous eûmes enfin la consolation de recommencer notre office, que nous avions été forcés d'interrompre depuis dix mois.»

En janvier, la nouvelle du débarquement circule à nouveau. Mais ce n'est que le 6 février que les prêtres sont dirigés vers la terre. Le 8, ils arrivent à Saintes où ils vont séjourner, dans un couvent, entourés de manifestations de solidarité de la part des habitants :

« Les uns apportaient des habits, des chemises et d'autres effets pour remplacer nos méchants vêtements tout couverts de vermine ; d'autres, prévoyant l'extrême besoin où nous étions de manger, distribuaient du pain, du vin, de la viande, des légumes etc.»

L'abbé ajoute un peu plus loin :

« Après avoir été pendant deux ans poursuivis comme des bêtes féroces, comment nous voir, sans une émotion qui nous mit hors de nous-mêmes, fêtés, caressés et comblés des bienfaits les plus inespérés ?»

Le 21 février, la Convention proclame la liberté des cultes. L'accalmie ne sera que de courte durée : en septembre 1795, la persécution reprendra. Mais l'abbé Michel et ses compagnons survivants (10 sur 48) auront eu le temps de rentrer chez eux. Le 12 avril, ils sont libres, ils se mettent en route le 14, et après un voyage plein de péripéties, ils arrivent aux portes de Nancy le jeudi 30 avril. Les tribulations ne sont pas terminées pour le jeune diacre : on ne lui avait pas demandé ses papiers depuis Saintes... on les lui prend à Nancy et il est interné pendant un mois, sans trop de tracas avec un geôlier - un des rares acteurs de cette histoire à être connu par son nom - Labonté, cela ne s'invente pas !

Si - dès 1796 - l'abbé Michel invitait à ce que l'épreuve soit source de renouveau, comment pourrions-nous, deux siècles plus tard, relire autrement les terribles événements de cette période ?

LISTE ALPHABÉTHIQUE
Des Écclésiastiques de la Meurthe, déportés, morts pendant l'année 1794, à bord des Deux Associés :


Nota : Les lettres A et C, qui précèdent les noms des morts, font connaître s'ils sont enterrés
à l'Île d'Aix ou à l'Île Citoyenne.(Île Madame)


A - ANTOINE (Pierre) Cordelier,
mort le 10 Août, âgé de 50 ans.

A - BARTHELÉMI (Jean-Baptiste) Chartreux Coadjuteur de Bosserville,
mort le 12 août, âgé de 54. ans.

C - BRUNEL (Gervais) Prieur de la Trappe,
mort le 20 août, âgé de 50 ans.

A - CHEVRESSON (Jean-Baptiste) chanoine-Régulier,
mort le 17 août, âgé de 53 ans.

A - CLAUDE (Nicolas) Prébendé de. Nancy,
mort le 16 août, âgé de 49 ans.

A - COLLIN (Jean) Cordelier de la, Maison de Toul,
mort le 19 août, âgé de 51 ans.

C - COURVOISIER (Pierre-Étienne) Bénédictin, Procureur de la Maison de Nancy,
mort le 22 août, âgé de 44 ans.

A - DESBROCHERS (Denis) Chartreux de Nancy,
mort le 17 août, âgé de 45 ans.

C - DRAND (Jean) Chanoine- régulier, Prieur de Belchamp,
mort le 3 septembre, âgé de 54 ans.

A - DUBOIS (François) dit Père. Joseph, Capucin et Gardien de Pont-à-Mousson
mort le 11 juin, âgé de 47 ans.

A - DUJONQUOI (Michel-Joseph) prêtre religieux de la Trappe,
mort le 21 août, âgé de 48 ans.

A - FRANÇOIS (François) dit Père Sébastien, Capucin,
mort le 10 août, âgé de 45 ans.

C - GAGNOT (Jacques) dit Père Hubert, Carme de Nancy,
mort le 18 août, âgé de 42 ans. Béatifié par Jean-Paul II le 1er Octobre 1995 avec 64 autres prêtres de France.

C - GEORGIN (Chrétien-Nicolas) Secrétaire de l'Évêché de Nancy,
mort le 2 Septembre, âgé de 40 ans.

C - GRANGURY (Jean-Louis) dit Père Louis, Capucin, ancien Gard de Ramberviller,
mort le 23 août, âgé de 56 ans.

A - GRANDMAIRE (Jean-Baptiste-Joseph).dit Père Barnabé, Tiercelin de la Maison de Sion,
mort le 22 mai âgé de 60 ans.

A - GRIMOND (Louis-Joseph) Chanoine de Saint Gengoult de Toul
mort le 9 juin, âgé de 48 ans.

C - GUÉRIN (Joseph-Jean-Baptiste-François) dit Père Colomban, Tiercelin,
mort le 30 août, âgé de 51 ans.

C - GUILLAUME (Jean-Baptiste) Frère non-Profès des Écoles Chrétiennes de Nancy,
mort le 28 août, âgé de 39 ans. Béatifié par Jean-Paul II le 1er Octobre 1995 avec 64 autres prêtres de France.

C - HENRY (Jean-Baptiste-Nicolas) préhendé de Nancy,
mort le 13 octobre âgé de 43 ans.

A - HEYBERGER (Jacques) Cordelier,
mort le 17 juin, âgé de 46 ans.

A - HUSSENOT (Jean-Baptiste) dit Père Apollinaire, Tiercelin,
mort le 14 août, âgé de 47 ans.

C - JACQUES (Louis) dit Frère Jean-Baptiste, Récollet,
mort le 4 octobre âgé de 40 ans.

A - JEANSON (Jean-François) dit Père Barnabé, Capucin,
mort le 21 juillet,âgé de 49 ans.

C - LALLEMAND (Claude-Joseph) dit Père Clément, Carme,
mort le 7 Septembre, âgé de 50 ans.

C - LEMOINE (Joseph) dit Père Honoré, Tiercelin,
mort le 12 septembre, âgé de 54 ans.

A - MATHEBS (Antoine) Cordelier,
mort le 12 août, âgé de 45 ans.

A - MATHIEU (Pierre) Vicaire de Lemainville,
mort le 20 juin, âgé de 38 ans.

A - MICHELANT (Joseph-Thomas) Minime,
mort le 31 juillet, âgé de 36 ans.

C - NICOLAS (Florentin) dit Père Bernardin, Carme,
mort le 5 août, âgé de 54 ans.

A - OREL (Jean-François) Chanoine de Nancy,
mort le 19 août, âgé de 50 ans.

A - PRÉSVOST (Jean-François) Cordelier,
mort le 17 août, âgé de 34 ans.

C - POIRSON (Joseph) Cordelier, Gardien de Toul,
mort le 23 août, âgé de 43 ans.

A - RAMBOUR (Charles.) Vicaire de la Chartreuse de Bosserville,
mort le 2 juillet, âgé de 46 ans.

A - RICHARD (Claude) Bénédictin,
mort le 9 août, âgé de 53 ans.

C - RICHY (Éloi) Frère convers de. la Trappe,
mort le 29 août, âgé de 42 ans.

A - SIREJEAN (Pierre) Cordelier,
mort le 25 juillet, âgé de 45 ans.

C - THOMAS (Jean-Georges) Dominicain,
mort le 11 août, âgé de 40 ans.


Abbé Bernard Stelly
Source : La Bibliothèque du diocèse de Nancy
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Voir aussi les 16 carmélites de Compiègne :

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Message par veronica Mer 31 Aoû 2011 - 19:26

Tous les dessous de la révolution sont ici révélés, ensuite on ne pourra plus vous faire avaler des couleuvres ! Attention, ce ne sont pas des ragots, mais bel et bien le fruit des recherches d'Historiens reconnus et crédibles. Pour une lecture plus complète, mieux vaut cliquer directement sur le lien en bas du post, car le texte contient lui-même de nombreux autres liens qui n'apparaissent pas sur le "copier-coller".

14 juillet 1789 : La Révolution dite "française"

"Dès 1789, ce sont des minorités qui s'emparent du pouvoir et se le disputent. Si bien que le moment fondateur de la République française porte en lui une inavouable contradiction. Conduite au nom du peuple, la Révolution s'est effectuée sans le consentement du peuple, et souvent même contre le peuple" (Jean Sévillia, Historiquement correct, Pour en finir avec le passé unique, Perrin, 2003, p. 177).

J'aurais tout aussi bien pu titrer cet article "le coup d'Etat impérialiste" ou "le 14 juillet 1789, un modèle de coup d'Etat", la naissance de la société de l'Argent-Roi à la place de la société du Christ-Roi... Christ désormais déclaré hors la loi. Exactement comme si la France n'avait jamais été chrétienne... Le tout en proclamant le "pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple". Une imposture. La démocratie, autrement dit le pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple, contrôlant les élus (mandat direct et non "représentatif") avec jugement des dirigeants à intervalles réguliers n'a jamais existé nulle part. Et s'agissant même du "gouvernement représentatif" (mandat soit-disant "représentatif"), les "révolutionnaires" ont donné exemple d'un effarent mépris pour l'idée même de représentation : "Les 749 membres de la Convention furent élus dans un tel climat de terreur organisée, que les abstentions ont atteint 90% ... Si bien que, si l'on tient compte du cens et du refus du droit de vote aux femmes, cette Assemblée... n'était mandatée que par deux ou trois pour cent de ce peuple" (Jacques Heers, Un homme un vote ?, Editions du Rocher, Monaco 2007, p. 208-209).

La dite "révolte du peuple" en ce 14 juillet 1789 n'a rien d'une génération spontanée. Tout a été calculé, prémédité, réflechi et mis en oeuvre avec une minutie diabolique. Je tire les quelques considérations qui suivent notamment des ouvrages de Pierre Dominique, Pierre Gaxotte, Bernard Faÿ, René Sédillot, Jean Sévillia et Edmund Burke.

Bernard Faÿ a consacré sa thèse de Sorbonne à "l'Esprit révolutionnaire en France et aux Etats-Unis à la fin du XVIIIe siècle".

Dans son ouvrage, La Grande révolution 1715-1815, (Le Livre contemporain, Paris 1959), ouvrage remarquable par la densité des sources fournies (chapitre final "Sources et preuves"), Bernard Faÿ met bien en valeur le fait que la révolution égalitaire n'a pas été une volonté première ni des "philosophes", ni des francs-maçons, ni même des parlementaires, mais un instrument devant servir (une fois arrivé au pouvoir), à fonder le nouveau régime sur le mythe maçonnique de la Liberté et de l'Egalité. Et ce alors même que depuis 1750, les "philosophes", les francs-maçons et les parlementaires s'étaient opposé fanatiquement à toute réforme fiscale allant dans le sens de l'égalité de tous les Français devant l'impôt.

En effet, tout au long du XVIIIe siècle, Louis XV et Louis XVI avaient cherché à établir l'égalité devant l'impôt ("vingtième" en 1750 et "subvention territoriale" en 1786) mais étaient tombés sur une obstruction acharnée des parlementaires. C'est la Haute-noblesse et le Haut-Clergé, comme les philosophes et les francs-maçons des "clubs philosophiques", qui firent obstacle à cette réforme de l'égalité fiscale. Cette réforme qui eut sauvé la monarchie ne devait pas passer... C'est pourquoi le Parlement de Paris travaillé par les idées soit-disant "philosophiques" fit obstruction à ce projet d'une plus grande égalité fiscale pour ne reprendre et ne s'appropier l'idée qu'en ... 1789. Comme par hasard. Cela en dit long sur le pouvoir réel du roi "tout-puissant" et "absolu", qui face à la fronde parlementaire ne parvint pas à enregistrer sa réforme ("Vingtième" de Machault d'Arnouville en 1750-51, "Subvention territoriale" de Calonne en 1786).

L'ouvrage de Bernard Faÿ contient quelques informations sur les financeurs de la "Révolution" dite "française", surtout pour les évènements du 14 juillet et ceux du 5 et 6 octobre octobre 1789. "Deux enquêtes... écrit Bernard Faÿ, m'ont permis de trouver, des documents maçonniques contemporains de la Révolution, qui confirment, de façon claire et formelle, le rôle de premier plan joué par Orléans et par le Grand Orient dans les débuts de la Révolution, en particulier au 13-14 Juillet et au 5-6 octobre. Les archives de l'Académie polonaise des Sciences et des Arts à Cracovie, possédaient jusqu'en 1939, et peut-être encore aujourd'hui, les papiers du chanoine Albertrandi, avec les lettres de son ami Joseph de Maisonneuve, Rose-Croix et haut dignitaire de la Maçonnerie polonaise. Or celui-ci conte en détail les mésaventures de son confrère, le bailli de Loras, que d'imprudentes manigances de Cagliostro firent arrêter. Cela amena la confiscation de ses papiers, lesquels contenaient des communications du Grand Orient de France, prouvant le rôle initiateur et directeur joué par cet organisme la première année de la Constituante. Ces informations me furent confirmées par les papiers et la correspondance de Mazzéi, autre haut dignitaire de la Maçonnerie (anglaise), et envoyé de Stanislas Poniatowski à Paris de 1788 à 1792. Sa correspondance, dont le manuscrit se trouve à la bibliothèque de Florence, et dont M. Ciampini a publié, de façon fort savante, un volume, qui ne représente pas la moitié de l'ensemble, cette correspondance montre Mazzéi, un intime de La Fayette, des La Rochefoucauld, de Condorcet, et de tout le clan des nobles révolutionnaires, qui le tiennent au courant de leurs actes, de leurs intentions et des manigances du duc d'Orléans" (B. Faÿ, ibid., p. 471).

En 1787, le franc-maçon La Fayette, le "Héros des Deux Mondes", décidé à "révolutionner", était le fondateur d'une maçonnerie particulière, la "Société de l'Harmonie", sous l'égide de Mesmer, où se trouvait les Adrien Duport, Duval d'Esprélesnil, le chevalier de Pange, Elie de Beaumont : "le banquier israélite Kornmann l'aidait de ses amples subsides" (B. Faÿ, ibid., p. 69.) La "loge de l'Harmonie" constituait le "foyer central de l'agitation" et de l'opposition à la révolution royale. Elle réunissait grands seigneurs, banquiers, agioteurs, parlementaires, écrivains, encyclopédistes" (B. Faÿ, ibid., p. 75, 94)

La Fayette se plaisait à faire le bilan pour son grand ami Georges Washington. Il peignait l'"esprit d'opposition et de patriotisme répandu dans la première classe de la Nation", pour l'opposer à "l'insolence moqueuse de la populace des villes, toujours prête à se disperser devant un détachement des gardes", et à la passivité du peuple des campagnes, mécontents, mais décrits comme "plongé dans l'ignorance". Sûr de lui et de ses amis, il comptait sur le succès : "Nous parviendrons... à mettre dans la tête de tout le monde que le Roi n'a pas de droit de taxer la Nation et que rien dans ce genre ne peut être stipulé que par une Assemblée Nationale" (La Fayette cité in B. Faÿ, ibid., p. 108).

"Grands seigneurs fastueux, parlementaires, opulents et capitalistes agioteurs, durant l'hiver 1787-1788, combinaient leurs efforts avec ceux du duc d'Orléans et de ses loges maçonniques pour obliger la Monarchie à capituler" (B. Faÿ, ibid., p. 109).

En 1789, les capitalistes de Paris et agioteurs comme Kornmann, Clavières et autres, menés par les banquiers Laborde et Dufresnoy, membres des Trente, jouaient à la baisse, et subventionnaient l'émeute. Les principaux financiers fournirent l'argent nécessaire pour payer les troupes révolutionnaires. (B. Faÿ, ibid., p. 136, 164.)

Le 14 juillet. A Paris, dans toute la France et dans toute l'Europe, l'on contait qu'Orléans avait été le principal initiateur, le bailleur de fonds de ces journées d'émeute et de barbarie. On le dénonçait jusqu'en Pologne, où l'imprudence de Cagliostro ayant fait saisir les papiers maçonniques du bailli de Loras,on y avait trouvé une correspondance maçonnique, "qui mettait en lumière le rôle joué par le Grand Orient de France et son Grand Maître, le duc d'Orléans, dans les troubles de Paris". On y voyait la preuve que "les journées des 13 et 14 juillet, l'assaut de la Bastille, avaient été organisées par les Frères" (B. Faÿ, ibid., p.177.)

L'"Assemblée" allait bientôt "remplacer l'ancienne Noblesse par une aristocratie financière." ... En brisant les cadres anciens, on allait libérer les Français de l'aristocratie féodale pour les "livrer à la merci des classes riches et des oligarchies politiques, organisées sous forme de clubs dits 'populaires'" (ibid., p. 247, 323)

Dans son "Louis XVI ou la fin d'un monde" (1955, réed. La Table ronde, Paris 1981, p. 304), Bernard Faÿ mentionne le rôle joué par la Bourse à la veille de la Révolution : "bons 'patriotes', les financiers de la capitale ne cessaient en juin (1789) de la faire baisser" (la Bourse)... Pendant que "d'autres patriotes débauchaient les soldats" (B. Faÿ, Louis XVI ou la fin d'un monde, ibid., p. 305.)

Un autre auteur mentionne ce rôle joué par la finance dans le déclenchement de la révolution: "Le début de la Révolution française est caractérisé par le débauchage des troupes. Gardes françaises d'abord, puis régiments de ligne français, puis régiments étrangers. … Les financiers Laborde, Dufresnoy, d'autres, qui ont pris position à la hausse et pour qui Necker c'est la hausse, paient d'honnêtes contributions; on a de quoi acheter qui l'on veut." (Pierre Dominique, Le Quatorze juillet, Lardanchet, Macon 1950., p. 62).

Alfred Fierro et Jean Tulard évoquent eux aussi le travail de sape et de corruption franc-maçonnique dans l'armée : "L'idéologie égalitaire de la franc-maçonnerie contribua largement à la désagrégation de la discipline dans l'armée, où les loges étaient particulièrement nombreuses" (Alfred Fierro, Jean Tulard, Dictionnaire de la Révolution in Jean Tulard, J.F. Fayard, A. Fierro, Histoire et Dictionnaire de la Révolution française 1789-1799, Bouquins Robert Laffont, Paris 2004, p.831). Nous voyons bien au fur et à mesure que l'on prend connaissance de l'histoire réelle, des faits soigneusement cachés, falsifiés, occultés par l'histoire officielle, encore de nos jours dans certains milieux dits "nationalistes" - qui se refusent toujours à faire le procès en règle de la dite "Révolution française" -, se révèlent à nous dans toute leur horreur. Reynald Secher parle de double assassinat : génocide des vendéens (1793-1794), doublé d'un génocide de la mémoire, "mémoricide"... Y compris dans nos milieux : nous sommes poignardés "dans nos milieux" comme dit Bernard Lugan.

Alfred Fierro et Jean Tulard épinglent donc l'égalitarisme (idéologie maçonnique), comme à l'origine de la "désagrégation de la discipline dans l'armée". Pour une illustration de ce phénomène, se reporter au remarquable article rédigé par Tancrède Josseran "Et la Royale fut détruite!" in Le Livre noir de la Révolution française (Cerf, Paris 2008) :

"La Révolution est considérée outre-manche comme le meilleur moyen d'abattre définitivement les prétentions maritimes de la monarchie française" (p. 283.)... Désorganisée, découragée, désarticulée, en proie à la subversion, la Marine devait à partir de février 1793 faire face une nouvelle fois à la Royal Navy. ... Au moment où la France entame la phase décisive de ce que l'on pourrait appeler la 'seconde guerre de Cent Ans', la Révolution a brisé le seul instrument qui aurait pu permettre de frapper au cœur l'âme des coalitions antifrançaises..." (p. 291)

"Ce que la France perd, l'Angleterre le gagne. Plus encore sur le plan commercial que sur tout autre plan, elle est la grande bénéficiaire de la Révolution et de ses suites. Elle est sans doute consciente, dès le début du grand bouleversement, de la chance qui s'offre à elle : comme elle a une revanche à prendre sur la monarchie française qui a aidé l'Amérique à se libérer, elle n'est pas fâchée de voir le roi contesté et diminué. ... 'Voici, dit Fox après la prise de la Bastille, l'évènement le plus important de l'histoire du monde et le plus heureux'. La "cavalerie de Saint-Georges" ne manque pas l'occasion de financer discrètement les révolutionnaires les plus corruptibles..." (René Sédillot, Le coût de la Révolution française, Vérités et Légendes, Perrin, Mesnil-sur-l'Estrée 1987, p. 220).

"Ainsi, dans tous les domaines du commerce, sur terre comme sur mer, la Révolution et l'Empire consacrent le triomphe britannique et l'éclipse de la France. (p. 222) Le commerce français ne retrouvera son niveau d'activité de 1789 qu'après 1825... Encore la part de la France dans le commerce mondial sera-t-elle alors loin de rejoindre le pourcentage atteint avant la révolution... Ce pourcentage-là ne sera jamais retrouvé. En chiffres absolus, trente-cinq années ont été perdues. En chiffres relatifs, à l'échelle du monde, le recul est sans appel." (R. Sédillot, ibid., p. 222)

Pierre Dominique nomme l'évènement. "Un coup d'Etat est chose sérieuse. La Cour va s'en apercevoir.
... Et d'ailleurs, l'adversaire sait tout. Montgaillard, historien royaliste, dit que les mémoires de Foulon furent lus devant Narbonne, qui avertit sa maîtresse, Mme de Staël, laquelle en informa Necker ou Mirabeau. Peu importe le canal par où se font les fuites; l'autre camp voit clair dans le jeu du Roi" (p. 75)

... Le moteur responsable, cherchons-le sous les couleurs d'Orléans. Nommons-le, car il a une figure humaine. Tendons la main dans l'ombre, nous y saisirons celle de Laclos qui n'est pas que le romancier des Liaisons dangereuses mais l'âme damnée du duc et l'un des plus profonds politiques du siècle finissant." (p. 143) Le duc d'Orléans a pour lui sa fortune. C'est le plus riche seigneur du royaume. … En ce début de la Révolution, il paie à bureaux ouverts les journalistes, brochuriers, libellistes de tout Paris et de tout Versailles, les crieurs, parleurs, aboyeurs qui remplissent les cafés, les coupe-jarrets dont il a des dizaines à sa solde et qui se chargeront de recruter en payant à boire et, le moment venu, d'encadrer les braillards dans la rue." (p. 29-30).
... Son chef d'état-major et le chef véritable d'un mouvement dont on observe les effets sans pouvoir toujours en découvrir la source, … Choderlos de Laclos… 'un homme noir', note Michelet. 'Le profond Laclos', dit-il encore. … Franc-maçon, membre de trois clubs, quand il n'est pas au Palais royal, on le trouve à Montrouge chez le duc de Biron. … Il faut voir en lui l'agitateur, le tacticien des mouvements de rue, celui qui tient la main du prince et la fait mouvoir, et, comme dit le comte de la Marck, 'l'âme du parti d'Orléans'. (p. 31)

... L'un des bons instruments du duc d'Orléans et de son chef d'Etat-major, le meilleur peut-être, est la franc-maçonnerie dont le duc est, depuis 1772, le grand-maître. (p. 33).Les frères se tiennent, marchent en ordre, murmurent leurs mots de passe, suivent aveuglément leurs chefs. Le pouvoir ne peut rien contre cette organisation souterraine. Le peut d'autant moins qu'elle pénètre la Cour, qu'elle est maîtresse à Versailles comme à Paris. … Bien entendu les maçons ont joué un grand rôle dans la confection des 'Cahiers' et beaucoup d'entre eux ont été élus aux Etats. Les trois quarts des députés du Tiers, au total près de la moitié des députés sont maçons [une extrême minorité sur-représentée, de gens échangeant entre eux le serment d'entre-aide et de secret maçonnique, "un hasard"...]. (p. 34)

Pierre Gaxotte nous donne quelques indications permettant d'expliquer ce "hasard".

"Le parti 'libéral' avait déjà ses comités locaux : loges, académies, chambres de lecture, sociétés philosophiques et patriotiques tenues en haleine depuis le début de 1788, exercées au maniement de l'opinion et à l'agitation des places publiques par un an de cris et de discours et de manifestations. Merveilleux instruments de propagande et de combat, toutes ces organisations étaient déjà reliées par une correspondance incessante, un échange régulier de nouvelles et de brochures. Il suffisait de peu de chose pour les fédérer complètement et emprisonner la France électorale dans les mailles de leur réseau" (Pierre Gaxotte, ''La Révolution française'', Nouvelle édition établie par Jean Tulard, Éditions Complexe, Bruxelles 1988, p. 99-100).

"Les cahiers de campagne ne sont presque jamais des cahiers de paysans. Presque partout ils ont été proposés, rédigés ou copiés par des hommes de loi. Ils reproduisirent les modèles non seulement dans leur esprit, mais dans leur style – qui les trahit." (ibid., p. 103).

"Le coup d'Etat date du 11" (P. Dominique, ibid., p. 113). Je passe sur les détails et les évènements relatés par Pierre Dominique à compter du 11. Mais je donne quelques éléments éclairants fournis par Pierre Gaxotte.

"Le 12, à midi, Paris n'est plus qu'une immense confusion. Dans un remous de hurlements, de tocsins et de fausses nouvelles, tourbillonne une foule affolée. … Là on pille, on assassine, on s'enivre. Les dragons du prince de Lambesc, rangés sur la place Louis XV, à l'entrée des Tuileries, sont bombardés de briques, de pierres, de tessons de bouteilles. Le prince dégage sa troupe en quelques galops et, conformément aux instructions, rompt le contact pour se retirer sur la rive gauche" (P. Gaxotte, ibid., p. 111).

La nuit du 12 au 13 et la journée du 13 sont sinistres. On dirait que l'on assiste à la décomposition totale de la société. Les bourgeois se barricadent dans leurs maisons. La rue est livrée à la plus vile populace et à la plus effrayante. … [L]es brigands qui viennent de mettre à sac l'hôtel de la police, s'arment aussi et plus vite. . … Les bandes se portent partout où il y a des fusils et des piques. Le matin du 14, elles se jettent sur les Invalides, sans que Bésenval qui a trois régiments suisses et huit cents cavaliers à l'Ecole militaire fasse le moindre mouvement (!)… Une heure après, elles refluent sur la Bastille… Le gouverneur, M. de Launay, avec sa petite garnison de Suisses... aurait pu sans peine se défendre, mais sa philosophie y répugnait. Il parlemente, retire les canons... et invite à sa table deux délégués des assiégeants... Finalement, deux hommes armés de haches, le charron Tournay et l'épicier Pannetier en grimpant sur le toit d'une échoppe parviennent à briser les chaînes d'un pont-levis qui s'abat avec fracas. La garnison instinctivement riposte, puis ne se sentant pas commandée, elle contraint Launay à capituler contre la promesse qu'il ne serait fait de mal à personne... En dépit de quoi Launay est massacré, et son corps traîné au ruisseau, ... Le prévot des marchands Flesselles est massacré, dépecé... Leurs têtes mises au bout d'une pique promenées jusqu'à la nuit. (p. 111).

Le 14. "La foule se jette sur la forteresse. Qui l'y pousse? Elle y court semble-t-il de son propre mouvement, comme elle a couru aux Invalides et à l'Arsenal.

Là-dessous, trois réalités: la personnalité et les ambitions du duc, le flot d'or qui coule de ses caisses, la propagande qu'il paie. Les contemporains ne s'y sont pas mépris. 'Le duc d'Orléans, dira Mme Roland, avait sa part dans toutes les agitations populaires'. Et Malouet : 'Le 14 juillet, les agents du duc d'Orléans furent les plus remarqués par la foule'. Malouet va plus loin et lui, à qui Montmorin communiquait tous les rapports de police, parlant de l'affaire Réveillon, de l'incendie des barrières à Paris et de celui des châteaux en province, déclare que ce sont là des opérations payées et payées par le duc. 'Il y concourait, dit-il, pour son compte, et les Jacobins pour le leur.'

Ainsi le duc a monté l'affaire Réveillon, l'incendie des barrières et celui des châteaux, et l'on voudrait qu'il n'ait pas monté et payé le soulèvement du 12 et du 13 et les deux grandes opérations du 14 aux Invalides et à la Bastille!

… Le marquis de la Salle, membre du Comité de permanence, et, un instant, chef de la milice bourgeoise, devait avouer qu'un plan d'attaque de la Bastille lui avait été présenté le 13 juillet (signe que l'idée avait déjà été mise en circulation...) (p. 140-141).

René Sédillot résume le tout : "Le 14 juillet 1789, en trois quarts d'heure, la Bastille est prise par une bande d'émeutiers,… commandités par Philippe d'Orléans, grand maître des Loges du Grand Orient (http://www.godf.org/) ... ils sont partis du Palais Royal, où réside le duc. Ils ont pris des armes aux Invalides. Ils massacrent le gouverneur et la garnison qui ne résistaient pas…" (René Sédillot,Le coût de la Révolution française, Vérités et Légendes, Perrin, Mesnil-sur-l'Estrée 1987, p. 78).

Une Famine "organisée"

"Au cours des quatre mois qui précèdent la prise de la Bastille, il éclata plus de trois cents émeutes en France. Le mouvement était réglé par un plan qui n'était point secret le moins du monde. En 1788, à Genève, avait paru sous l'anonymat un curieux ouvrage : le Code National. (M. Gustave Bord, dans la Conspiration révolutionnaire l'a signalé). L'auteur qui restait monarchiste et entendait séparer le Roi des privilégiés, soulignait que seule l'armée pourrait défendre l'Ancien Régime, qu'il fallait donc la travailler, la corrompre, l'amener au peuple soulevé lui-même par une disette organisée. La tactique consistait… à multiplier les troubles locaux qui retiendraient sur tous les points du territoire les forces militaires et, en même temps, exciteraient les esprits. Au bout de quelque temps de ce chauffage, le grand coup pourrait être porté à Paris." (p. 39-40)

…Il (le duc d'Orléans) sait agir sur le peuple autrement qu'en le payant; il lui retire son pain, le lui redonne. Comment? En pratiquant l'agio sur les blés… Malouet confirme : 'Les agents du duc d'Orléans faisaient aussi sur cet objet (les blés), leurs spéculations; ils faisaient vendre et acheter en divers lieux suivant qu'ils avaient besoin de la faveur ou des fureurs de la populace.' On l'accusa même d'avoir fait courir de fausses circulaires, signées Necker, arrêtant les approvisionnements sur Paris du 20 avril au 15 mai, au moment où se réunissaient les Etats généraux" (p. 29-30).

"Dès 88, les Maçons, avec toujours en bouche les grands thèmes d'ordre et de centralisation, sont la colonne vertébral du parti national, de ce parti dont Lafayette est le dieu, qui vit des idées politiques anglaises et américaines après avoir sucé le lait de l'Encyclopédie.

"Ainsi la Maçonnerie mène tout et voici, même du point de vue des révolutionnaires le mauvais côté de la chose: comme la Maçonnerie nous vient d'Angleterre, et que les loges françaises sont restées en relations étroites avec les loges-mères de l'autre côté de l'eau, que, notamment, les loges de rite écossais, … se rallient de plus en plus à la Grande Loge de Londres, une sourde influence anglaise, une obscure pesée s'exercent sur nous, qui s'ajoutent à l'anglomanie régnante depuis cinquante à soixante ans. L'opposition secrète de la Maçonnerie à la monarchie traditionnelle se trouve ainsi secrètement initiée par l'Angleterre, alors que l'Angleterre, battue dans une guerre précédente (Guerre d'Indépendance d'Amérique) a sa revanche à prendre sur terre et sur mer. Grave sujet de méditation pour un patriote, mais les patriotes de l'époque ignorent tout cela: ils marchent la tête dans les nuées. … Les Parisiens, … n'imaginaient pas une seconde qu'ils puissent être manœuvrés" (p. 35-36) [Certains feraient bien d'y songer lorsqu'ils s'en remettent sans réfléchir à tel ou tel mouvement forcément "révolutionnaire"...].

"Il n'y a peut-être que la joie du libéral qui croit voir se faire une révolution à l'anglaise. Mais Mercy, lui, cherchant la main qui a déclenché le mouvement, note les 'manœuvres secrètes de la Cour de Grande-Bretagne'. Plus tard, beaucoup plus tard, Louis XVIII pourra écrire à Saint-Priest : 'Je crois que le ministère britannique a fomenté et peut-être payé les commencements de la Révolution'". (p. 216)

"...La vraie révolution française, celle qui va marquer tout le siècle, se situe sur le plan financier: à la primauté du sang, qui caractérisait théoriquement l'Ancien Régime, succède la primauté de l'argent. A la noblesse, qui détenait en principe les privilèges succède la bourgeoisie. Aux nobles succèdent les notables.

Marat lui-même s'interroge: "Qu'allons-nous gagner à détruire l'aristocratie des nobles, si elle est remplacée par l'aristocratie des riches?"

… Il ne s'agit pas d'un avènement du capitalisme: celui-ci coexistait avec l'ancienne société, dans le cadre d'une économie de marché. Mais les capitalistes n'avaient pas le premier rang. Même un Samuel Bernard, même un John Law ne pouvaient prétendre aux honneurs que dans la mesure où ils se pliaient aux règles établies, en s'anoblissant et en entrant dans le système. Le roi, de toute façon, était au-dessus de la mêlée. Il s'agit d'une explosion du capitalisme. Du second rôle, il passe au premier. Aucune autorité, désormais, ne sera en mesure de lui servir de contrepoids. Les droits de la naissance ne pourront rien contre ceux de la finance. … "Avant la révolution, les banquiers privés étaient nombreux, parfois influents, mais sauf Necker en 1789, ils ne tenaient jamais le haut du pavé" (René Sédillot, ibid., p. 242-243).

"Les industriels et les financiers 'ne regardent pas si les âmes se perdent, mais si les affaires se font' (Antoine Blanc de Saint-Bonnet, La Légitimité, Tournai, Casterman, 1873, p. 83. La sur-excitation et la concurrence forcée accroissent en même temps la somme de travail et celle de la misère. Ibid.) L'argent est désormais une valeur suprême. Ou la naissance de l'Argent-Roi à la place du Christ-Roi.

(Pour comparaison, lire l'article où Jack Lang accuse le gouvernement Sarkozyste de faire revenir la France à la "société d'argent de l'Ancien régime"...)

Edmund Burke, le célèbre auteur britannique "libéral" que la propagande révolutionnaire s'empressa de transformer en abominable "contre-révolutionnaire", selon un principe qu'il décrivit lui-même et déjà connu de son vivant : "un système de monopole littéraire d'une activité inlassable pour noircir et discréditer par tous les moyens tous ceux qui ne font pas partie de leur faction", (p. 142 -) l'écrit dès 1790 :

"Ceux qui ont ordonné et exécuté la scène du 14 juillet sont capables de tout.

... Leurs moyens ont été [déjà...] les incendies, les assassinats, les vols, et les pillages des maisons, les suppositions de fausses nouvelles [la "grande peur"...], l'emploi d'ordres de l'autorité légitime contrefaits, et d'autres crimes, objets de la sévérité des tribunaux ordinaires. L'esprit de leur gouvernement est bien d'accord avec ces moyens employés pour s'en emparer. Ils se conduisent comme des voleurs qui pillent la maison qu'ils ont forcée, et non pas comme des conquérants qui ont soumis une nation.

... Tout était calcul ; tout était institution. On n'a négligé aucun des moyens mécaniques propres à soutenir cet incroyable système de perversité et de vices.

... L'école de meurtres et de barbarie établie à Paris, ayant détruit autant qu'il lui a été possible les principes et les moeurs sur lesquels reposait la civilisation de l'Europe, ne tardera pas à détruire la civilisation de l'Europe, ne tardera pas à détruire aussi ces lois des nations [prophétique... cela est écrit en 1790...], qui ont adouci la pratique de la guerre, et qui plus que toute autre institution honorent les siècles du christianisme.

... Leur culture a pour règle de greffer les vertus sur les vices [inversion oratoire et subversion du langage...]. Tout ce qui ne viole pas les vertus privées leur paraît indigne du nom de 'vertus publiques'. Toutes leurs institutions nouvelles, et avec eux tout est nouveau, attaquent la racine de notre nature et de la sociabilité.

... La France entière, au commencement de l'année 1789, était d'une opinion différente. Dans tous les districts du royaume, les instructions données aux députés aux états généraux étaient pleines de projets de réforme du gouvernement, mais on n'y trouve même pas l'apparence d'une idée tendant à sa destruction. Eût-elle été seulement suggérée qu'elle aurait été, je pense, repoussée d'une seule voix, avec horreur et mépris" (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, 1790, Pluriel Histoire, Paris 2004, p. 161; 350; 359; 373; 557; 558).

Le Livre noir de la Révolution française au sujet du "14 juillet" :

"Tandis que le conspirateur [le duc d'Orléans] se voyait cantonné au rôle de pourvoyeur de fonds, le déroulement des émeutes de juillet 1789 rend saisissante la présence continuelle de membres des loges à tous les échelons de l'action, et dans toutes les initiatives importantes : les noms que l'on connaît des chefs ou meneurs (tel Moreton de Chabrillant, vénérable de la Parfaite Union, à la tête de gardes-françaises rebelles, surtout Santerre, du Contrat Social, et Palloy, 'souverain prince des Amis de la Jeunesse et de l'Humanité', Coconnier, membre de la loge Saint-Julien de la Tranquilité), des délégués du Comité permanent de la commune qui constituèrent les ambassades auprès de Launay (Chaton, de la loge de l'Union des bons français, Thuriot de la Rozières, des Amis réunis, l'abbé Fauchet, des Neuf Soeurs, et Milly et Poupard de Beaubourg, des Amis réunis...), des chefs de la milice bourgeoise, dont La Fayette, à partir du 15 juillet, est le plus illustre, tous ces noms confrontés aux listes des loges conservées au Fonds maçonnique de la Bibliothèque nationale de France, révèlent une étrange similitude.

Bertrand de Molleville put ainsi affirmer : 'C'est dans une séance de la loge des Amis réunis que fut décidée la prise de la Bastille' (B.de Molleville, Histoire de la Révolution de France, t. I, p. 27.). Cette préparation systématique est confirmée par l'innocent Dusaulx, qui confesse : 'Le gros du peuple ne se doutait pas que l'on allait marcher sur la forteresse, mais il est certain que la prise de la Bastille avait été projetée' (Jean Joseph Dusaulx, De l'insurrection parisienne et de la prise de la Bastille, p. 24, in Le Livre noir de la Révolution française, par Pierre Chaunu, Jean Tulard, Emmanuel Leroy-Ladurie, Jean Sévillia, Cerf, Paris 2008, p. 41-42).

S'agissant du financement de "la révolution" : "Rivarol accuse ... les banquiers Laborde de Méréville, Boscary et Dufresnoy, entre autres, d'avoir 'soudoyé' l'émeute. Delessert fournit un témoignage en ce sens (Jacques Godechot, La Prise de la Bastille, p. 249, in Le Livre noir, ibid., p. 43).

Conclusion

- La révolte spontanée du peuple français le 14 juillet, la révolution dite "française" est une légende.

- La "Révolution française" est un coup d'Etat soutenu par les clubs maçonniques (les Jacobins), et financé par les banquiers (Laborde de Méréville, Boscary, Dufresnoy entre autres...), par le parti duc d'Orléans, grand maître du Grand orient, et par l'Angleterre (la Cavalerie Saint-Georges)... dont la culture consiste à tout changer, détruire toutes les gloires nationales (monarchie, religion) pour créer un ordre entièrement "nouveau" avec un français nouveau, le "citoyen".
Au final : l'Angleterre gagnante. "Un recul sans appel". Dans ces conditions, parler aujourd'hui encore de "révolte du peuple" est une vaste plaisanterie que toutes les données de l'histoire contredisent. Pensant être des 'patriotes', les émeutiers sincères (ne parlons pas des émeutiers payés...) ne savaient pas qu'ils étaient manœuvrés par la franc-maçonnerie (Grand Orient de France du duc d'Orléans et franc-maçonnerie anglaise).

- L'erreur politique (ou la sainteté) de Louis XVI ? Celle d'avoir donné des ordres de ne pas tirer sur "le peuple"… La république ne s'embarrassera pas de ce genre de précautions en temps voulu… Exemples : elle envoya Bonaparte donner du canon contre le peuple royaliste de Paris coupable en 1797 d'avoir mal voté... En 1908, le royaliste Charles Maurras prit "violemment Clemenceau à partie pour avoir fait tirer sur les ouvriers de Draveil en grève" (Mythes et Polémiques de l'histoire, Le retour de la dispute, Studyrama perspectives, France 2008, p 154).

- "Le 14 juillet, contrairement à la légende..., la Bastille n'est pas prise par une foule spontanément mobilisée. L'opération est menée par une bande d'agitateurs à la recherche de fusils et de munitions, entrés par la porte que leur a ouverte le gouverneur Launay. En guise de remerciement, celui-ci est assassiné. De la vieille forteresse – que l'administration royale voulait déjà démolir - sont extraits en fait de victimes de l'absolutisme, sept prisonniers : quatre faussaires, un libertin et deux fous. La légende a fait de cette péripétie un haut fait d'armes." (Jean Sévillia, Historiquement correct, Pour en finir avec le passé unique, Perrin, Saint-Amand-Montrond 2003, p. 179-180).

- "Si quelques masses révolutionnaires, comme les 'sans-culottes' de Paris, ont souvent soutenus les mouvements initiés, la majorité de la population, elle, n'a pas participé aux évènements : laissée dans l'ignorance, elle n'était pas consultée" (Mythes et Polémiques de l'histoire, Le retour de la dispute, Studyrama perspectives, France 2008, p. 131).

Quid alors de la dite révolution 'libérale' libérant la France de l'oppression et de la "Tyrannie" ? "Les identités provinciales sont combattues, les identités sociales sont niées (il n'y a plus de rangs, plus de prêtres, plus de nobles). Quant à la 'liberté d'expression', elle est étouffée au nom de la 'patrie en danger'" (déjà…) [Mythes et polémiques de l'histoire sur cette "fantastique libération" (p. 133-134)]

***
Sources :

* Pierre Dominique, Le Quatorze juillet, Lardanchet, Macon 1950.

* René Sédillot, Le coût de la Révolution française, Vérités et Légendes, Perrin, Mesnil-sur-l'Estrée 1987.

* Bernard Faÿ, La Grande révolution 1715-1815, Le Livre contemporain, Paris 1959.

* Pierre Gaxotte, ''La Révolution française'', Nouvelle édition établie par Jean Tulard, Éditions Complexe, Bruxelles 1988

* Jean Sévillia, Historiquement correct, Pour en finir avec le passé unique, Perrin, Saint-Amand-Montrond 2003

* Alfred Fierro, Jean Tulard, Dictionnaire de la Révolution in Jean Tulard, J.F. Fayard, A. Fierro, Histoire et Dictionnaire de la Révolution française 1789-1799, Bouquins Robert Laffont, Paris 2004

* Mythes et Polémiques de l'histoire, Le retour de la dispute, Studyrama perspectives, France 2008.
* Le Livre noir de la Révolution française, par Pierre Chaunu, Jean Tulard, Emmanuel Leroy-Ladurie, Jean Sévillia, Cerf, Paris 2008
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veronica
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