Peut-on se faire débaptiser?

Peut-on se faire débaptiser ?

[...] Le baptême marque le baptisé d’un sceau indélébile. Comme mon corps est marqué par l’héritage génétique parental, ma naissance d’en haut par le baptême imprime en mon âme le sceau de Celui qui m’engendre à cette vie nouvelle. Cette marque ne peut donc pas plus être effacée que je ne pourrais changer mon patrimoine génétique. Dans ce sens, je ne peux pas plus être débaptisé que je ne pourrais « dé-naître ». Par ailleurs, le baptême n’est pas un acte d’adhésion à une association dont je pourrais me défaire en m’en désaffiliant. Le sceau du baptême permet au chrétien de vivre une vie nouvelle dans le Christ, d’adorer Dieu et d’aimer comme Il nous aime.

Ce cadeau du baptême, s’il est un don gratuit de Dieu, n’est cependant pas un fait magique. Il est une puissance que je peux librement mettre en œuvre dans ma vie. Ma liberté peut aussi négliger ce don ou refuser délibérément de l’exercer. Cette dernière décision porte un nom technique : l’apostasie, c’est-à-dire le renoncement explicite à sa religion.

Ce qu’on appelle « débaptisation » est donc, en fait, une démarche formelle qui consiste en un acte d’apostasie. La lettre d’apostasie entraîne une annotation à côté de l’inscription de la date du baptême dans le registre paroissial : « A renié son baptême par lettre datée du… ». Les promotteurs de la débaptisation exigent en outre que le nom du débaptisé soit définitivement radié du registre des baptêmes. Le tribunal de grande instance de Coutances a soutenu cette position contre l’évêché du lieu, suggérant que l’inscription devienne illisible par « un surlignage à l’encre noire indélébile » !

Quoi qu’il en soit, cette radiation n’effacera jamais le baptême ! Notons encore que l’apostasie entraîne immédiatement l’excommunication de l’apostat.



A côté de cette apostasie explicite, il y a aussi l’apostasie silencieuse, comme l’appelait Jean-Paul II : « La culture européenne donne l’impression d’une « apostasie silencieuse » de l’homme rassasié qui vit comme si Dieu n’existait pas ». Elle est plus sournoise et plus dangereuse, car elle peut concerner ceux qui continuent à se dire chrétiens sans cependant vivre de la grâce de leur baptême.

Benoît XVI relevait justement que « l’apostasie de l’époque moderne repose sur la constatation de la disparition de la foi dans la vie même des chrétiens ». Et il ajoutait : « Nos contemporains, quand ils nous rencontrent, veulent voir ce qu’ils ne voient en aucune autre partie, c’est-à-dire la joie et l’espérance qui naissent du fait d’être avec le Seigneur ressuscité… Sans cette joie, nous ne sommes pas convaincants ».

Annie a écrit: Le baptême marque le baptisé d’un sceau indélébile. Comme mon corps est marqué par l’héritage génétique parental, ma naissance d’en haut par le baptême imprime en mon âme le sceau de Celui qui m’engendre à cette vie nouvelle. Cette marque ne peut donc pas plus être effacée que je ne pourrais changer mon patrimoine génétique. Dans ce sens, je ne peux pas plus être débaptisé que je ne pourrais « dé-naître ». Par ailleurs, le baptême n’est pas un acte d’adhésion à une association dont je pourrais me défaire en m’en désaffiliant. Le sceau du baptême permet au chrétien de vivre une vie nouvelle dans le Christ, d’adorer Dieu et d’aimer comme Il nous aime.

Annie a écrit: Ce cadeau du baptême, s’il est un don gratuit de Dieu, n’est cependant pas un fait magique. Il est une puissance que je peux librement mettre en œuvre dans ma vie. Ma liberté peut aussi négliger ce don ou refuser délibérément de l’exercer. Cette dernière décision porte un nom technique : l’apostasie, c’est-à-dire le renoncement explicite à sa religion.

Annie a écrit: Ce qu’on appelle « débaptisation » est donc, en fait, une démarche formelle qui consiste en un acte d’apostasie. La lettre d’apostasie entraîne une annotation à côté de l’inscription de la date du baptême dans le registre paroissial : « A renié son baptême par lettre datée du… ».

Annie a écrit:Les promotteurs de la débaptisation exigent en outre que le nom du débaptisé soit définitivement radié du registre des baptêmes. Le tribunal de grande instance de Coutances a soutenu cette position contre l’évêché du lieu, suggérant que l’inscription devienne illisible par « un surlignage à l’encre noire indélébile » !

Annie a écrit: Quoi qu’il en soit, cette radiation n’effacera jamais le baptême ! Notons encore que l’apostasie entraîne immédiatement l’excommunication de l’apostat.

Annie a écrit: A côté de cette apostasie explicite, il y a aussi l’apostasie silencieuse, comme l’appelait Jean-Paul II : « La culture européenne donne l’impression d’une « apostasie silencieuse » de l’homme rassasié qui vit comme si Dieu n’existait pas ». Elle est plus sournoise et plus dangereuse, car elle peut concerner ceux qui continuent à se dire chrétiens sans cependant vivre de la grâce de leur baptême.