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Le rôle des vertus dans la formation du caractère chrétien

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Message par MichelT Dim 16 Mar 2014 - 15:29

Le rôle des vertus dans la formation du caractère chrétien

par Sam Vanderplas ( traduction automatique)

Dans la fable d'Ésope, le meunier, son fils et l'âne, sont critiqués par les passants alors qu’ils sont en chemin pour aller à la ville, d'abord pour ne pas monter sur l'âne, ensuite pour laisser le jeune fils marcher, puis parce que le père âgé doit marcher, et puis enfin pour avoir surcharger l'âne. Après chaque critique, ils révisent leur formation et enfin, lorsque le meunier et son fils attachent les pieds de l'âne à un poteau et le portent entre eux, ils tombent dans une rivière et se noient.

Le meunier avait clairement pratiqué les vertus de l'humilité et de l'écoute d`un conseil, mais il est tombé lamentablement court dans les vertus les plus centrales de la prudence et de la tempérance, et parce qu'il avait insisté sur les vertus non centrales, il est tombé dans de grands malheurs.

Les vertus pendent ensemble comme une grosse branche que mon fils aperçut une journée au cours de son jeu à l'extérieur. Il avait besoin de ramasser la branche par une extrémité mais elle semblait trop pesante. Il essaya de nouveau, de la ramasser à partir d'un autre endroit, et a échoué pour la même raison. Enfin, il saisit la branche à son point le plus important, le point le plus central de son équilibre, et était capable de la soulever avec facilité. Ainsi les vertus se tiennent ensemble, et donc elles permettent une vie d'excellence accessible à celui qui concentre ses efforts sur le bon point d`équilibre entre ces vertus.

Les grands esprits de la civilisation occidentale ont longtemps tenté d'identifier ces vertus cardinales-ces vertus qui sont au cœur de tout le reste. Platon avait nommé cinq vertus cardinales dans son Protagoras, et il a identifié quatre vertus cardinales dans son livre La République. Ces vertus, parmi cinq autres, ont été confirmées dans la Rhétorique d'Aristote. Quatre vertus cardinales de Platon ont été confirmées de nouveau par Cicéron dans De Inventione et de officiis, par Augustin d'Hippone dans De moribus Ecclesiae Catholicae, par Thomas d'Aquin dans la Somme Théologique, et par d'autres parmi nos plus grands penseurs. Elles sont la tempérance, l'habitude de freiner, de modérer ses passions; le courage ( fortitude), l'habitude d'engager et de persévérer dans de nobles poursuites, la justice, l'habitude de donner à chacun son dû, et la prudence, la mère des vertus, l'habitude de faire des choix pratiques et sages.

A titre d'exemple de l'intempérance, on peut prendre Tarquin le Superbe-le septième, dernier, et le pire roi de Rome connu entre autres pour la manière odieuse de son ascension au trône. Rendu fou par sa soif de pouvoir, il ne pouvait ni modérer son ambition, ni trouver le contentement dans son statut princier comme fils-frère du roi. Il conçu les meurtres de sa femme, de son frère, et enfin du roi lui-même pour atteindre le trône. Comparons Tarquin au bien-aimée Cincinnatus, ce modèle de tempérance, qui, lorsque le pouvoir absolu lui fut accordé en temps de crise majeure, il se permet de rassembler une armée de citoyens et de sauver l'armée romaine d'une destruction certaine, puis, il utilise son pouvoir pour le bien commun, et pas une seule fois pour son avantage personnel, et immédiatement après le retour à la sécurité et la normalité, il cède sa commission au Sénat romain et retourne à son humble vie sur sa ferme. Une personne tempéré retient ses passions, elle écoute les bons conseils, travaille avec diligence, parle avec civilité et grâce dans des circonstances agréables et meme dans les moments désagréables et de tensions, elle entretient de saines habitudes de lecture, d'alimentation et d'exercice. En pratiquant la vertu de tempérance, nous grandissons dans notre capacité à vivre non pas comme Tarquin le superbe, mais comme Cincinnatus.

Il est immédiatement évident que la tempérance n'est pas possible sans le développement d'une deuxième vertu: la fortitude. La fortitude est la capacité d`entreprendre, en décidant de poursuivre une bonne chose, comme par exemple la lecture régulière ou de résister à une mauvaise chose comme par exemple les manifestations de sa colère. Elle englobe aussi du courage, quand il faut vaincre la peur afin de défendre ce qui est juste. Peut-être plus important encore, elle englobe l'endurance, la fermeté d'esprit sans lequel on ne peut pas tenir fermement à l'une des autres vertus. Pour agir avec tempérance, par exemple, il faut avoir à la fois à la force de décider d'être tempéré et l'endurance pour le faire à travers les obstacles.

Un exemple de courage est l'histoire du héros romain Mucius, qui a tenté d'assassiner le roi Porsenna de Cluse, qui assiégeait Rome, qui affamait lentement la ville pour avoir sa soumission. Quand sa tentative d'assassinat échoue, Mucius est amené devant le roi, et il lui dit que plusieurs jeunes romains avaient jurés de le mettre a mort et que ils ne craignaient pas la mort.

Porsenna, furieux et terrifié, menace de le faire brûler vif, s'il ne voulait pas révéler les détails du complot. Mais Mucius enfonce sa main nue dans la flamme d'un feu à proximité comme s'il était dépourvu de toute sensation afin de montrer leur résolution à passer à l`action. Porsenna bondit de son siège dans la consternation. En raison de la force de Mucius, non seulement Porsenna ordonne sa libération immédiate; mais il envoi avec Mucius à Rome des émissaires, emportant avec eux des propositions de paix.

La Fortitude sans la Justice, cependant, peut entraîner l'abrutissement. Certains criminels ont été connus pour former et mener à bien leurs exploits injustes avec beaucoup de courage mais ils sont des mauvais. Pour bien vivre, alors, il manque une vertu encore plus centrale qui est: la Justice.

La Justice, est l'habitude de donner à chacun ce qui lui est dû et elle nous permet d'appliquer le courage correctement. Tarquin le Superbe, après avoir gagné le trône par la conspiration et avoir fait assassiner et tuer un grand nombre de sénateurs avait commencé l'exécution de toute personne qu'il soupçonnait de trahison et faisait saisir leurs biens. Alors qu'il était au loin et assiégeait la ville de Ardea, son fils Sextus commis l'acte injuste qui mettrait fin au règne de sa famille à Rome. Sextus avait été éduqué par sa famille dans l'abrutissement et l'injustice, mais quand il a violé Lucrèce, une femme vertueuse d'une grande famille romaine, la femme a rapporté l'infamie à son père et a des témoins le lendemain matin, terminant son récit en se poignardant avec un couteau caché dans son vêtement.

Sa famille et ses proches firent un serment - Par ce sang, plus pur avant l'outrage d'un prince, je vous le jure, et je vous appelle, dieux O, pour assister à mon serment, que je vais désormais poursuivre Lucius Tarquin le Superbe et ses partisans, ni jamais souffrir qu`ils règnent à Rome. Après avoir enduré un long règne du tyran, Lucius Junius Brutus et les grandes familles de Rome expulsent les Tarquins et instituent la République.

Près de 500 ans plus tard, à la fin de la république, nous voyons un autre exemple de la justice dans un autre Brutus. Marcus Junius Brutus a dirigé un groupe de conspirateurs dans l'assassinat de Jules César, le dictateur à perpétuité nouvellement nommé, qui a consolider son pouvoir personnel et la destruction de la République, mais Brutus, ne pouvait se rendre compte que la République avait déjà échouée, ni que les gens étaient désespérés après des générations de guerre civile et voulaient un leader fort, comme César pour rétablir l'ordre social. Donc la justice, comme la tempérance et le courage, est incomplète sans une vertu centrale encore plus grande.

La dernière vertu cardinale est appelée la mère de toutes les vertus, c`est l'étoile la plus brillante des vertus. Comme mère, cette vertu est celle à partir de laquelle les autres procèdent, comme l`étoile polaire, elle guide l'application de toutes les autres, comme le conducteur d`un char a quatre chevaux, elle exploite les vertus dans un ensemble cohérent et les pousse ensemble en harmonie pour atteindre l'objectif de la vie bien vécue. Cette vertu est appelé la sagesse pratique, l'habitude de raisonner juste avant d`entreprendre l'action: soit la prudence.

La Prudence oblige à évaluer les situations avec précision et par des normes appropriées. Cicéron, par exemple, le grand orateur romain et sénateur, après avoir appris le complot de l'ambitieux et du sans scrupules Catilina, un autre sénateur et aspirant consul, qui voulait prendre le pouvoir à la tête d'une armée contre sa propre nation, décida astucieusement d`attendre son heure et de recueillir des informations par le biais d'informateurs avant d'agir. Parce que Cicéron a attendu pour recueillir des informations suffisantes pour évaluer la situation, il fut averti par ses informateurs et a échappé à l'assassinat quand les hommes de Catilina sont venus pour le tuer dans sa maison. Il a ensuite exposé et dénoncé Catilina devant le Sénat et le conspirateur et ses conjurés furent exécutés. Ses décisions prudentes ont contrecarrés la conspiration.

Les vertus cardinales, couronné par la prudence, sont un programme de formation du caractère dynamique et efficace, en utilisant entre autres des histoires comme celles de Cincinnatus, Mucius, Brutus, et Cicéron. Ils peuvent servir pour les étudiants comme des balises de direction pour une vie équilibrée et bien vécue.

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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