C'est arrivé un 17 octobre
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C'est arrivé un 17 octobre
C’est arrivé un 17 octobre…
"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
le 17 octobre 532 : décès du pape Boniface II.
Il est enterré à St-Pierre de Rome.
le 17 octobre 1037 : dédicace de la Cathédrale de Chartres.
Il s'agit de la cathédrale romane qui avait été commencée par l'évêque Fulbert en 1020.
le 17 octobre 1244 : défaite des chevaliers Croisés à Forbie.
le 17 octobre 1404 : élection du pape Innocent VII.
le 17 octobre 1534 : affaire des placards.
Dans la nuit du 17 au 18 octobre, des protestants posent, à Paris et à Amboise, jusque sur la porte de la chambre royale, des placards attaquant la conception catholique de l'eucharistie et de la messe.
Voici comment rectifie Jean Guiraud dans Histoire Partiale, Histoire Vraie (Editions Beau-Chesne-Croit, Tome 2 Page 205 et 206)
« Cette confiance [accordée par le Roi François 1er] poussa les protestants à de nouvelles violences. «Fort maladroitement, dit un de leurs amis, M. Lemonnier, ils reprirent l'offensive. Il y avait en effet en France un parti de religionnaires très passionnés qui n'admettaient plus aucune transaction avec le catholicisme. Ils correspondaient avec les exaltés de Strasbourg et de Bâle ; ils accusaient de défection les modérés de France et d'Allemagne ; ils déclaraient n'avoir aucune confiance dans le roi et ils étaient devenus incapables d'écouter un conseil de prudence. Peut-être aussi, quelques uns voulaient-ils empêcher les tentatives de conciliation entre les deux religions dont le bruit courait toujours ».
Ces fanatiques recommencèrent la série des provocations protestantes. Dans la nuit du 17 au 18 octobre, ils affichèrent à Paris et en province des placards violents contre les catholiques. Ils y traitaient de menteurs et blasphémateurs « le pape et toute sa vermine de cardinaux, d'évêques et de prêtres, de moines et autres cafards, diseurs de messes et tous ceux qui y consentent », et annonçaient « que leur règne serait détruit à jamais ». Les pamphlétaires huguenots prêchaient la destruction du catholicisme et demandaient à François 1er de la proscrire, à l'exemple de princes luthériens de l'Allemagne ses alliés.
En l'eaue, en l'eaue, ces fols sédicieux !
Le roy leur est un peu trop gracieux ;
Que n'a-t-il mis à bas ces sectes folles
En l'eaue ?
Viens voir, viens voir la bête sans raison (l'Église catholique).
Viens tôt la voir avec sa triple crête (tiare)
Non chûte (tombée) encor, mais de tomber bien prête.
Ainsi s'exprimait Marot sur le catholicisme ! De son côté, Calvin, le fondateur du protestantisme français, dédiait à François 1er lui-même l'ouvrage qu'il venait de composer pour combattre la doctrine catholique et définir la doctrine protestante, les Institutions de la religion chrétienne.
Quel but poursuivait le grand réformateur en dédiant au roi très chrétien le manifeste et la confession de la nouvelle religion, et quelle était son intention ? Voulait-il le braver hardiment ? Le ton respectueux de la dédicace ne permet pas de le croire. Les auteurs de la France protestante prétendent que Calvin a voulu répondre aux calomnies dont sa doctrine avait été l'objet de la part des catholiques et dont François 1er s'était fait l'écho dans ses lettres à ses alliés, les princes réformés d'Allemagne. Dans ce cas, Calvin aurait écrit une apologie comme celles que saint Justin et les apologistes chrétiens du IIe et du IIIe siècle adressaient aux empereurs païens. Que Calvin ait poursuivi cet objet, rien de plus naturel ; mais une étude, même superficielle du livre VIII de l'Institution chrétienne nous prouve qu'il avait un dessein encore plus précis.
Dans cette partie de son livre, en effet, il démontre à François 1er que la juridiction ecclésiastique, l'immunité et tous les autres privilèges de l'Église étaient des usurpations et que le roi devait avoir toute autorité sur elle : « Les Empereurs chrétiens, alléguait-il, ont toujours usé, sans contredit de leur puissance sur le clergé ». Et ce qu'il dit de la juridiction du clergé, il le dit aussi de ses terres et de ses principautés. L'Église les a usurpées, disait-il, et elles doivent revenir tous avec ses biens au roi. Qu'est-ce à dire sinon que Calvin cherchait à éveiller la jalousie du roi contre l'Église catholique et son clergé et sa convoitise de leur puissance et leurs possessions ? D'autre part, il écrit que les rois régnant au nom de Dieu et pour le servir, doivent mettre leur glaive au service de la vérité et de la religion et les faire triompher dans leurs états, à l'exemple des rois d'Israël qui n'hésitaient pas à punir des plus graves châtiments les ennemis de Dieu. Qu'est-ce à dire encore sinon qu'après avoir soumis entièrement le clergé au pouvoir civil, l'avoir séparé de Rome et dépouillé de toute influence et de tous biens, Calvin voulait faire du roi, devenu un adepte de la doctrine qu'il lui prêchait, le bras séculier du protestantisme ?
Calvin prônait donc en France la tactique qui, dans ces mêmes années, réussissait si bien aux protestants d'Angleterre, d'Allemagne et des pays scandinaves. Il voulait lancer le gouvernement royal contre l'Église catholique par l'appât alléchant des richesses du clergé, et après avoir élevé l'absolutisme royal sur les ruines de la puissance ecclésiastique, l'amener à établir, par la rigueur des lois, ce qu'il croyait la vraie doctrine chrétienne, c'est-à-dire le protestantisme. Ce que faisaient en Angleterre Henri VIII ; en Allemagne, les princes des maisons de Saxe, de Brandebourg et de Brunswick ; en Suède et Norvège, les Wasa, Calvin le suggérait, par l'Institution chrétienne, à François 1er.
Cette tactique de Calvin fut suivie par les protestants. Lorsqu'ils refusèrent de prendre part au concile de Trente convoqué pour la réforme de l'Église, ils déclarèrent que cette réforme devait se faire, en dehors du pape et des siens, par le roi. C'est ce qu'ils écrivaient, en 1557, à Henri II : « Le vrai office du roi est de vaquer à la connaissance des différents religieux, comme avaient fait les rois Ezéchias, Josias et autres... Le vrai et seul remède, Sire, est que vous fassiez tenir un saint et libre concile où vous présideriez et non pas le pape et les siens »
Et lorsque, par des colloques comme celui de Poissy, où prélats catholiques et prédicants protestants argumentaient sous la présidence de la société civile, les protestants faisaient de celle-ci l'arbitre des croyances ils essayaient encore de faire proclamer par des lois civiles la destruction de l'Église et l'avènement du protestantisme. C'est encore le but qu'ils poursuivaient lorsque, avec le chancelier de l'Hôpital, leur complice inconscient, ils essayaient de faire imposer par l'autorité politique à la France une doctrine commune chrétienne qui, provenant du pouvoir civil et non plus de l'Église romaine, ne pouvait être que le protestantisme. »
le 17 octobre 1610 : sacre du Roi Louis XIII à Reims.
(source: Salon Beige)
"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
le 17 octobre 532 : décès du pape Boniface II.
Il est enterré à St-Pierre de Rome.
le 17 octobre 1037 : dédicace de la Cathédrale de Chartres.
Il s'agit de la cathédrale romane qui avait été commencée par l'évêque Fulbert en 1020.
le 17 octobre 1244 : défaite des chevaliers Croisés à Forbie.
le 17 octobre 1404 : élection du pape Innocent VII.
le 17 octobre 1534 : affaire des placards.
Dans la nuit du 17 au 18 octobre, des protestants posent, à Paris et à Amboise, jusque sur la porte de la chambre royale, des placards attaquant la conception catholique de l'eucharistie et de la messe.
Voici comment rectifie Jean Guiraud dans Histoire Partiale, Histoire Vraie (Editions Beau-Chesne-Croit, Tome 2 Page 205 et 206)
« Cette confiance [accordée par le Roi François 1er] poussa les protestants à de nouvelles violences. «Fort maladroitement, dit un de leurs amis, M. Lemonnier, ils reprirent l'offensive. Il y avait en effet en France un parti de religionnaires très passionnés qui n'admettaient plus aucune transaction avec le catholicisme. Ils correspondaient avec les exaltés de Strasbourg et de Bâle ; ils accusaient de défection les modérés de France et d'Allemagne ; ils déclaraient n'avoir aucune confiance dans le roi et ils étaient devenus incapables d'écouter un conseil de prudence. Peut-être aussi, quelques uns voulaient-ils empêcher les tentatives de conciliation entre les deux religions dont le bruit courait toujours ».
Ces fanatiques recommencèrent la série des provocations protestantes. Dans la nuit du 17 au 18 octobre, ils affichèrent à Paris et en province des placards violents contre les catholiques. Ils y traitaient de menteurs et blasphémateurs « le pape et toute sa vermine de cardinaux, d'évêques et de prêtres, de moines et autres cafards, diseurs de messes et tous ceux qui y consentent », et annonçaient « que leur règne serait détruit à jamais ». Les pamphlétaires huguenots prêchaient la destruction du catholicisme et demandaient à François 1er de la proscrire, à l'exemple de princes luthériens de l'Allemagne ses alliés.
En l'eaue, en l'eaue, ces fols sédicieux !
Le roy leur est un peu trop gracieux ;
Que n'a-t-il mis à bas ces sectes folles
En l'eaue ?
Viens voir, viens voir la bête sans raison (l'Église catholique).
Viens tôt la voir avec sa triple crête (tiare)
Non chûte (tombée) encor, mais de tomber bien prête.
Ainsi s'exprimait Marot sur le catholicisme ! De son côté, Calvin, le fondateur du protestantisme français, dédiait à François 1er lui-même l'ouvrage qu'il venait de composer pour combattre la doctrine catholique et définir la doctrine protestante, les Institutions de la religion chrétienne.
Quel but poursuivait le grand réformateur en dédiant au roi très chrétien le manifeste et la confession de la nouvelle religion, et quelle était son intention ? Voulait-il le braver hardiment ? Le ton respectueux de la dédicace ne permet pas de le croire. Les auteurs de la France protestante prétendent que Calvin a voulu répondre aux calomnies dont sa doctrine avait été l'objet de la part des catholiques et dont François 1er s'était fait l'écho dans ses lettres à ses alliés, les princes réformés d'Allemagne. Dans ce cas, Calvin aurait écrit une apologie comme celles que saint Justin et les apologistes chrétiens du IIe et du IIIe siècle adressaient aux empereurs païens. Que Calvin ait poursuivi cet objet, rien de plus naturel ; mais une étude, même superficielle du livre VIII de l'Institution chrétienne nous prouve qu'il avait un dessein encore plus précis.
Dans cette partie de son livre, en effet, il démontre à François 1er que la juridiction ecclésiastique, l'immunité et tous les autres privilèges de l'Église étaient des usurpations et que le roi devait avoir toute autorité sur elle : « Les Empereurs chrétiens, alléguait-il, ont toujours usé, sans contredit de leur puissance sur le clergé ». Et ce qu'il dit de la juridiction du clergé, il le dit aussi de ses terres et de ses principautés. L'Église les a usurpées, disait-il, et elles doivent revenir tous avec ses biens au roi. Qu'est-ce à dire sinon que Calvin cherchait à éveiller la jalousie du roi contre l'Église catholique et son clergé et sa convoitise de leur puissance et leurs possessions ? D'autre part, il écrit que les rois régnant au nom de Dieu et pour le servir, doivent mettre leur glaive au service de la vérité et de la religion et les faire triompher dans leurs états, à l'exemple des rois d'Israël qui n'hésitaient pas à punir des plus graves châtiments les ennemis de Dieu. Qu'est-ce à dire encore sinon qu'après avoir soumis entièrement le clergé au pouvoir civil, l'avoir séparé de Rome et dépouillé de toute influence et de tous biens, Calvin voulait faire du roi, devenu un adepte de la doctrine qu'il lui prêchait, le bras séculier du protestantisme ?
Calvin prônait donc en France la tactique qui, dans ces mêmes années, réussissait si bien aux protestants d'Angleterre, d'Allemagne et des pays scandinaves. Il voulait lancer le gouvernement royal contre l'Église catholique par l'appât alléchant des richesses du clergé, et après avoir élevé l'absolutisme royal sur les ruines de la puissance ecclésiastique, l'amener à établir, par la rigueur des lois, ce qu'il croyait la vraie doctrine chrétienne, c'est-à-dire le protestantisme. Ce que faisaient en Angleterre Henri VIII ; en Allemagne, les princes des maisons de Saxe, de Brandebourg et de Brunswick ; en Suède et Norvège, les Wasa, Calvin le suggérait, par l'Institution chrétienne, à François 1er.
Cette tactique de Calvin fut suivie par les protestants. Lorsqu'ils refusèrent de prendre part au concile de Trente convoqué pour la réforme de l'Église, ils déclarèrent que cette réforme devait se faire, en dehors du pape et des siens, par le roi. C'est ce qu'ils écrivaient, en 1557, à Henri II : « Le vrai office du roi est de vaquer à la connaissance des différents religieux, comme avaient fait les rois Ezéchias, Josias et autres... Le vrai et seul remède, Sire, est que vous fassiez tenir un saint et libre concile où vous présideriez et non pas le pape et les siens »
Et lorsque, par des colloques comme celui de Poissy, où prélats catholiques et prédicants protestants argumentaient sous la présidence de la société civile, les protestants faisaient de celle-ci l'arbitre des croyances ils essayaient encore de faire proclamer par des lois civiles la destruction de l'Église et l'avènement du protestantisme. C'est encore le but qu'ils poursuivaient lorsque, avec le chancelier de l'Hôpital, leur complice inconscient, ils essayaient de faire imposer par l'autorité politique à la France une doctrine commune chrétienne qui, provenant du pouvoir civil et non plus de l'Église romaine, ne pouvait être que le protestantisme. »
le 17 octobre 1610 : sacre du Roi Louis XIII à Reims.
(source: Salon Beige)
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Localisation : Montréal, Québec Canada
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